AFRITAC de l OUEST. Surveillance des groupes bancaires et de leurs filiales

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "AFRITAC de l OUEST. Surveillance des groupes bancaires et de leurs filiales"

Transcription

1 Surveillance des groupes bancaires et de leurs filiales Abidjan 13 au 17 janvier 2014 Raymond BERNARD 07/01/2014 1

2 Les leçons retirées des crises récentes 2

3 Les raisons d un traitement particulier des groupes et des conglomérats financiers Risques accrus d une propagation des difficultés internes à d autres acteurs financiers Grande diversité et taille des activités avec des liens multiples avec la communauté financière dont les répercutions sont complexes Relations importantes avec les acteurs interbancaires, avec des risques de propagation aux autres banques liés notamment à la taille et à la complexité des opérations (opérations en cash, dévirés sur les marchés organisés, dérivés de gré à gré ) Les interactions transfrontalières au travers notamment des entités du groupe installées à l étranger et des opérations internationales (emprunts et placements sur des marchés étrangers notamment) Taille et nature des activités créant un risque systémique global (pour la communauté financière internationale) ou local (pour le système financier du pays) 3

4 Des responsabilités particulières de régulation et de supervision particulières à l égard des groupes et des conglomérats financiers transfrontaliers La crise de 2008 a montré le rôle considérable joué par les groupes et les conglomérats financiers dans l origine et la propagation de la crise au niveau local et au niveau international Deux types de situations se présentent aux superviseurs La maison mère du groupe et les centres de décision sont installés dans le pays : problèmes de régulation, de supervision et de supervision d un pays tête de groupe (superviseur «home») Des entités individuelles ou un sous-groupe dépendant d un groupe étranger sont installés dans le pays : problèmes de régulation, de supervision et de supervision d un pays d accueil d entités sous contrôle étranger ( superviseur «host») 4

5 Les groupes et les établissements en crise ont été traités de plusieurs façons pendant la crise de 2008 sans ligne directrice unique Par des solutions faisant appel au privé, avec parfois l appui des autorités publiques Bear Stearns, Merrill Lynch, Société Générale Par des interventions publiques sous forme de garanties et de nationalisations partielles ou totales Northern Rock, Barclays, Royal Bank of Scotland, Freddy Mac et Fannie Mae, Dexia Par une combinaison entre interventions privées et publiques Fortis 5

6 Le traitement des groupes s est heurté à des difficultés considérables pour pouvoir agir rapidement et efficacement L absence de cadre préétabli pour les plans de résolution de crise a amené les autorités à trouver des solutions ad hoc avec des conséquences mal mesurées (Lehman Brothers) Le manque de moyens financiers prévus pour faire face à la défaillance de groupes a souvent conduit à des interventions massives sur deniers publics impactant les contribuables Les insuffisances des cadres de la coopération entre pays sur la prévention et la résolution des crises a conduit les pays à prendre des décisions en ordre dispersé en privilégiant les intérêts locaux sans prendre en compte les conséquences sur la stabilité financière internationale Les traitements d urgence s accommodent des procédures judiciaires ou contradictoires et la confidentialité est nécessaire pour empêcher les réactions des marchés et des clients qui peuvent précipiter la crise 6

7 La coopération entre autorités, la rapidité d intervention et la confidentialité sont le gage d une réussite des interventions pour éviter la propagation d une crise (Société Générale) La crise a montré qu une panoplie très large de mesures pouvait être utilisée pour la résolution de crises affectant des institutions ou des groupes systémiques, mais plusieurs types de ces interventions ont été é critiquées pour leur impréparation, l absence d analyse de solutions alternatives et de l impact final sur les finances publiques Renforcement des fonds propres de l ensemble du secteur bancaire (plan français de 2008) Revitalisation exogène d un marché (TARP aux Etats Unis) Mise en place de refinancements exceptionnels (interventions de la Banque Centrale, SFEF) Mise en place d une structure de défaisance de place 7

8 Le traitement de la crise dans les différents pays a montré la nécessité de réfléchir à des lignes plus claires dans la prévention et la résolution Adopter et suivre des principes de prévention et de résolution qui évitent le recours trop systémique aux soutiens étatiques Prévoir des financements complémentaires importants auxquels il peut être fait appel en cas de crise Mettre en place des mesures de régulation et de supervision adaptées aux entités et groupes systémiques (surcharges en capital, financements internes de type bail-in i contractuel t ou réglementaire, mesures contraignantes t sur les structures et les activités, planification prévisionnelle de résolution ) Disposer d un cadre de résolution des crises adapté aux entités et groupes qui font courir un risque en crise systémique Autorité de résolution Mesures et instruments de résolution Mieux coordonner la coopération entre pays pour la prévention et la résolution des groupes transfrontières 8

9 Pour éviter de recourir aux fonds publics, comme pendant la crise de 2008, les solutions de prévention et de résolution à adopter pour les entités et groupes bancaires systémiques doivent rechercher h en priorité i éles financements privés Les autorités de résolution doivent intervenir dans la mesure du possible après épuisement des solutions de marché Cessions d actifs actifs, Recapitalisation (Société Générale) Recherche d un tiers pour reprendre les activités de l établissement défaillant (Bear Stearns, Merrill Lynch, Lehman Brothers) avecdiverses modalités (cession directe, démembrement, utilisation d une banque relais ) Utilisation de fonds d intervention Les solutions de marché doivent être anticipées et accompagnées et au besoin exigées par les autorités de supervision Les solutions visent à éviter le recours à des pouvoirs discrétionnaires de circonstance en de crise dont la validité juridique peut en outre être contestée 9

10 L intervention publique doit en tout état de cause rester de dernier ressort L Etat peut intervenir sous différentes formes Garantie, partielle ou totale des passifs de l établissement Nationalisation d urgence ; Prise en charge les actifs dépréciés Apport en capital l( (augmentation ti de capital), subvention ou prêt Prise de contrôle d une banque-relais Les interventions de l Etat ont pour avantage évident de rétablir immédiatement l établissement mais peuvent faire peser sur l Etat des risques importants non mesurés Intervention qui fasse d abord porter les risques sur les actionnaires et les créanciers et clients non garantis ou assurés Intervention ti qui soit la plus adaptée à une maîtrise des risques et au souci de préserver les deniers publics o Seules parties du groupe qui présentent un risque sytémique ou d interruption de services financiers essentiels o Qui permettent d évaluer le coût et faciliter la sortie. 10

11 Principes devant guider le recours à une intervention publique Intervenir uniquement lorsque la stabilité financière et/ou le maintien d activités essentielles sont menacés Intervenir en dernier ressort après épuisement des autres solutions Minimiser dans le choix et les modalités d intervention le du coût pour les finances publiques Actionner les actionnaires et les créanciers pour éponger les pertes et éviter la seule socialisation des pertes Poursuivre en responsabilité financière et pénale ceux qui ont commis des délits ayant conduit à la crise Ne pas soutenir et maintenir en vie des entités du groupe non essentielles Choisir i les modalités d intervention ti les plus appropriées pour atteindre les objectifs : la nationalisation n est pas la solution la plus appropriée 11

12 Des exemples de crise 12

13 Bear Stearns (Etats Unis) Origine AFRITAC de l OUEST Crise des subprime Révélation de l effondrement de la valeur de deux fonds d investissement en RMBS en juillet 2007 Vague de défiance sur l ensemble des fonds investis sur des produits structurés et sur les actifs des banques. Orientée à 80% sur les activités de marché et utilisant un effet de levier important Chute de la valeur de marché et fuite des contreparties Résolution Mise en place d un refinancement d urgence de la Federal Reserve Solution privée : rachat en mars 2008 par JP Morgan Chase 13

14 Merrill Lynch (Etats Unis) Origine Exposition aux subprime AFRITAC de l OUEST Exposition sur des produits titrisés Juste avant son rachat, Merrill Lynch avait subi plus de $50Mds de pertes depuis le déclenchement de la crise Résolution Rachat par Bank of America le 15 septembre

15 Lehman Brothers Origine AFRITAC de l OUEST Produits titrisés et positions de marché perdantes Résolution Fragilisée par des pertes croissantes, Lehman Brothers demande à changer de statut bancaire de manière à accéder aux financements de la Fed Recherche sans succès d un repreneur (notamment Bank of America) Refus de la Fed à fournir des financements en l absence de collatéraux susceptibles d être apportées par la banque Choix des pouvoirs publics de ne pas intervenir Faillite de l établissement le 15 septembre

16 Lehman Brothers Enseignement à tirer AFRITAC de l OUEST Importance des liquidités en période de tensions (problème de la liquidité repris dans Bâle III) Nécessité de de prévoir à l avance un plan de résolution ordonné compte tenu de la complexité du groupe et de son implantation mondiale Besoin d une meilleure compréhension par les superviseurs des interconnections entre entités du groupe Mesures spécifiques de liquidation à prévoir pour des entités d un groupe complexe et transfrontalier 16

17 Lehman Brothers Enseignement à tirer AFRITAC de l OUEST Problèmes particuliers des liquidateurs pour accéder aux informations relatives aux entités relevant d autres autorités ou situées dans d autres dautres pays Pertes d informations concernant les avoirs des clients Coordination complexe des actions de communication des différents superviseurs des entités d un même groupe 17

18 Northern Rock (Royaume Uni) Origine AFRITAC de l OUEST Dépendance de la banque au refinancement sous forme de titrisation, dans un marché brutalement refermé Exposition aux crédits immobiliers britanniques Amorce d une ruée des déposants à l automne 2007 Résolution Garantie sur la totalité des dépôts assumée par la Banque d Angleterre à la demande des pouvoirs publics Prêt de 25 Mds de la Banque d Angleterre Nationalisation début 2008 après l échec de solutions de reprises par des capitaux privés 18

19 Royal Bank of Scotland/ Lloyds (Lloyds TSB + HBOS) Origine Pertes sur les marchés et exposition aux crédits immobiliers britanniques (résultat net de -21Mds pour RBS en 2008) Impacts de la faillite de Lehman Brothers Résolution Injections de capital par le Trésor britannique à l automne 2008, suivies par une fusion d HBOS et de Loyds TSB début 2009 Prise de contrôle par l Etat à 84% pour RBS et 43% pour Lloyds 19

20 Barclays (Royaume-Uni) Origine Résolution Crise des marchés de la titrisation à travers sa filiale d investissement Barcap. Fort besoin de capitaux après dépréciation du portefeuille Refus d appel à des capitaux publics, appel à des capitaux moyen- orientaux, vente d actifs (BGI, sortie de l opération de rachat d ABN Amro) Rachat àbasprixd activités dactivités de Lehman Brothers aux Etats-Unis 20

21 Société Générale Origine Perte de marché de 5Mds début 2008 en raison de prises de positions frauduleuses dans des proportions hors normes d un trader Résolution Coordination de communication des banquiers centraux pour rassurer les marchés Recapitalisation immédiate par le secteur privé après enquête accélérée sur l origine des pertes annonce des pertes au marché 21

22 Natixis (France) Origine Pertes liées aux activités pour compte propre sur titrisations et produits dérivés Fortes tensions sur le titre à l automne 2008 Résolution Soutien de l actionnaire principal (BPCE) Restructuration et cantonnement du portefeuille d actifs affectés Mise en place d une garantie explicite de BPCE sur ce portefeuille 22

23 Dexia (Belgique/France) Origine Crise des subprime Difficultés de la filiale de rehaussement de crédit FSA aux USA Portefeuille d actifs titrisés déprécié Exposition sur la banque allemande Depfa en difficulté Menace d une crise de liquidité fin septembre 2008 Résolution Injection de capital par l Etat belge, l Etat français (Caisse des dépôts) et l Etat luxembourgeois en octobre 2008 Garantie des Etats (rémunérée) sur les refinancements nouveaux jusqu à 150Mds 23

24 Fortis (Belgique / Pays Bas) Origine Crise des subprime Perturbations des marchés AFRITAC de l OUEST Poids insupportable du rachat des actifs d ABN Amro Crise de liquidité après la faillite de Lehman Brothers Résolution rachat de différentes parties du groupe par les Etats belge, néerlandais et luxembourgeois à l automne 2008 Démantèlement en 2009 après de nombreuses péripéties juridiques au bénéfice de BNPP (activités bancaires en Belgique et au Luxembourg) et de l Etat néerlandais (activités bancaires et assurantielles aux Pays-Bas) 24

25 Fortis Enseignements à tirer Groupe bancaire transfrontalier relevant de cadres juridiques nationaux dont la résolution n est pas entrée dans un cadre commun et prévu à l avance Inadéquation des outils de surveillance prudentielle et de résolution dans un contexte où les décisions doivent être prises rapidement Tensions entre les objectifs de stabilité financière et ceux des actionnaires (dilution de leur participation) Analyse divergente de la situation de l établissement par les deux superviseurs principaux 25

26 Banques islandaises Origine Répercutions de la crise internationale liée aux subprime Accumulation des dettes Engagements très supérieurs aux capacités des banques et du pays lui-même Importants risques de change Résolution Nationalisations 26

27 Banques islandaises Enseignements à tirer Limitation des moyens, notamment affectés à la supervision, pour prévenir et gérer la crise Exercer une supervision consolidée Effectuer une gestion de crise et prendre les décisions nécessaires Risques non maîtrisés par le superviseur face à la croissance internationale des banques islandaises Manque de dialogue les autorités home / host et host / host 27

28 Enseignements retirés de la crise 28

29 La crise a montré la nécessité de disposer d un cadre de prévention et de résolution adapté et spécifique pour les entités et groupes systémiques Etablissement d une typologie en fonction de l importance systémique des groupes et conglomérats financiers Les groupes et entités d importance systémique globale qui peuvent affecter le système financier international Les groupes et entités d importance systémique locale qui peuvent affecter le système financier et l économie d un pays Les autres groupes et autres entités non systémiques La classification a pour objet de différencier sur certains points les dispositions applicables aux entités de nature systémique au niveau global ou local («too big to fail») et les autres 29

30 Le principe qui voulait que la régulation, la supervision et la résolution doivent être similaires pour toutes les banques a été revu à la lumière de la crise La pratique et les crises récentes ont montré la nécessité de compléter et sous certains aspects différencier les dispositifs existants à l égard des groupes et des conglomérats financiers Les groupes bancaires font naitre des problématiques liées À leur taille o Problème de protection des déposants : incapacité des fonds de garantie à faire face à la couverture, existence de déposants dans des juridictions multiples o Difficulté à identifier, mesurer et globaliser les risques o Risques de propagation accrus des crises : - En interne via l imbrication des activités et les opérations intragroupe - En externe via les opérations sur les marchés 30

31 Les groupes bancaires font naitre des problématiques spécifiques liées Aux activités essentielles exercées dans certains domaines o Rôle particulier sur certains marchés : teneur de marché, compensation o Part dominante détenue dans certaines activités essentielles pour les acteur économiques A l interconnexion des activités o Activités à risque financés par les fonds provenant des dépôts o Activités générant des conflits d intérêt o Financement des activités du groupe ou d une entité par une autre entité nationale ou étrangère (centralisation de la trésorerie) A l imbrication comptable et financière des structures o Difficulté à contrôler la consolidation d un très grand nombre d entités o Opérations intragroupe, y compris transfrontalières, difficiles à appréhender sans investigation sur place 31

32 Les conglomérats financiers surajoutent aux problèmes des groupes bancaires ceux liés à la diversification financière La bancassurance (ou l assurbanque) fait cohabiter des banques et des compagnies d assurance avec des risques de nature très différente Complexité accrue relevant des interconnections en capital et en liquidités d entités exerçant dans des secteurs différents Difficulté à mesurer les besoins en fonds propres pour des activités soumises à des réglementations différentes Problèmes de coordination entre les organes sectoriels d agrément, de supervision et de résolution : problème flagrant relevé lors de la crise de 2008 aux USA Nécessité dadopter d adopter des dispositions réglementaires spécifiques pour les conglomérats financiers 32

33 Les problèmes posées aux régulateurs et aux superviseurs par les conglomérats financiers concernent principalement : L adéquation des fonds propres aux activités sectorielles Les compléments de fonds propres sur les activités non réglementés La mesure de la concentration des risques La mesure des opérations intragroupe et leur impact sur les risques Les arbitrages réglementaires entre les activités (banque, assurance et activités non réglementées) Le partage d informations entre les autorités sectorielles La compatibilité et la convergence des actions menées par les autorités sectorielles en cas de crise 33

34 Pour les groupes et les conglomérats financiers deux problèmes communs Le traitement des sociétés holdings Question sur les propriétaires et le contrôle du groupe Problématique concernant les holdings situés dans des pays Dont le normes de régulation et de supervision ne respectent pas les recommandations et les standards internationaux Non coopératifs avec les autorités étrangères Pouvant faciliter ou servir d écran décran pour le blanchiment de l argent largent (provenant de détournements publics et de la corruption par exemple) Question de la consistance des fonds propres : nécessité d une consolidation des comptes au niveau de la holding de tête et d un accès à l information comptable et financière des sociétés holdings 34

35 Pour les groupes et les conglomérats financiers deux problèmes communs Le traitement des sociétés holdings Solution : intégrer les sociétés holdings dans les activités réglementées (règlement sur les compagnies financières en France) Une réglementation de sociétés holdings offre de nombreux avantages, même si les obligations sont allégées par rapport aux banques qu elles contrôlent o Dispositions concernant les actionnaires, et les prises de participations o Dispositions comptables et financières et obligations de reporting aux autorités de contrôle o Obligations de communication d accès aux informations pour les autorités de tutelle o Soumission d office aux mesures de résolution en cas de crise 35

36 Pour les groupes et les conglomérats financiers deux problèmes communs Le traitement des entités non réglementées Les groupes possèdent généralement des entités qui ne relèvent pas directement d une autorité de supervision Ces entités ne doivent pas servir à détourner la réglementation o La réglementation bancaire doit prévoir que les sociétés qui interviennent dans le prolongement de l activité bancaire sont soumises à la réglementation (société de moyens ou société à but commercial) o Les SPV ou sociétés ad hoc créés par les groupes peuvent présenter des risques cachés de grande importance Identifier tous ces véhicules Mesurer les risques portés par ces véhicules Déterminer les risques réels portés par le groupe sur les SPV o Ces entités peuvent servir par le biais des participations croisées à détourner la réglementation sur les fonds propres 36

37 Pour les groupes et les conglomérats financiers deux problèmes communs Le traitement des entités non réglementées Ces entités peuvent engendrer des risques pour le groupe qui ne sont pas mesurés et pris en compte par les supervisions sectorielles Les fonds propres régulés du groupe sont conduit à couvrir des risques qui ne sont pas pris en compte dans les calculs réglementaires Ces entités peuvent poser des problèmes dans la mise en place de mesures de résolution si elles sont complémentaires, voire indispensables, aux entités régulées Des dispositions spécifiques doivent être prévues en cas de crise pour les intégrer d office, si nécessaire, dans les mesures de résolution 37

38 Les 29 principes du Comité de Bâle pour un contrôle bancaire efficace 38

39 La crise financière de 2008 a poussé les organismes internationaux, le comité de Bâle et le conseil de stabilité financière à réfléchir aux aménagement à apporter à la régulation, à la supervision et à la résolution bancaires au regard notamment des groupes bancaires et des conglomérats financiers qui ont joué un rôle déterminant dans l origine, la propagation et l amplification de la crise Même si la problématique des groupes et conglomérats est essentiel et pose des questions spécifiques de régulation, de supervision et de résolution, elle s inscrit dans le cadre de réflexions post-crise plus larges qui concernent toutes les banques Les 25 principes du Comité de Bâle ont été révisés et une nouvelle version de 29 principes a été diffusée depuis Une large place est faite aux exigence de supervision à l égard de la thématique des groupes, de leurs filiales et des implications transfrontières 39

40 Principe 3 Coopération et collaboration : les lois, règlements et autres dispositions i i offrent un cadre de coopération et de collaboration avec les pouvoirs publics nationaux et autorités de contrôle étrangères concernés. Ces dispositions reflètent la nécessité de protéger les informations confidentielles. Critères essentiels 1. Des dispositions, formelles ou informelles, permettent la coopération y compris l analyse et le partage d informations et un travail en collaboration avec toutes les autorités nationales responsables de la sûreté et de la solidité des banques et d autres établissements financiers, ou de la stabilité du système financier. Des exemples témoignent du bon fonctionnement, en pratique, de ces dispositions, lorsque cela s avère nécessaire. 40

41 Ce premier critère met l accent sur le besoin de disposer d un cadre formel (ou informel) qui permette une coopération effective entre tous les superviseurs nationaux du secteur financier et les autres intervenants nationaux dans la régulation et la résolution de crise du secteur financier au sens large La coopération suppose la mise en place d un cadre de réunion de consultation et de prise de décision La coopération suppose aussi des dispositions qui permettent l échange régulier d informations aussi bien en période de surveillance normale qu en période de crise 41

42 Les textes doivent organiser la coopération Avec les superviseurs sectoriels La supervision de la microfinance La supervision des assurances La supervision des marchés financiers Avec d autres intervenants dans les crises financières : La Banque Centrale L organisme d assurance des dépôts L Etat La coopération doit être non seulement prévue par des textes (lois, conventions ), mais elle doit être effective en pratique Des comités ou des groupes de travail doivent se réunir régulièrement selon des calendriers respectés Des échanges d informations doivent être effectués de manière régulière selon des modalités définies 42

43 Critères essentiels 2. Des dispositions, formelles ou informelles, permettent la coopération y compris l analyse et le partage d informations et un travail en collaboration avec les autorités étrangères chargées du contrôle des établissements et groupes bancaires. Des exemples témoignent du bon fonctionnement, en pratique, de ces dispositions, lorsque cela s avère nécessaire. Des dispositions législatives ou réglementaires doivent autoriser le superviseur national à passer des accords de coopération avec les superviseurs bancaires étrangers : signature d accords de coopération Les dispositions permettent l échange d informations avec les superviseurs étrangers La mise en pratique des réunions de superviseurs et des échanges d information doit être effective (calendrier annuel, ordre du jour des réunions, examen des des dossiers des groupes ) 43

44 Critères essentiels 3. L autorité de contrôle peut communiquer des informations confidentielles à une autre autorité de contrôle nationale ou étrangère. Elle est cependant tenue de prendre les mesures raisonnables propres à établir que toute information confidentielle ainsi divulguée ne sera utilisée qu à des fins de contrôle d une banque spécifique ou de l ensemble d un système, et sera traitée comme information confidentielle par l autorité qui l a reçue. 44

45 Le cadre juridique de protection des échanges d informations doit être particulièrement bien étudié Les conditions de la coopération nationale et internationale doivent être strictement encadrées et les échanges d informations et strictement réservées aux besoins de la supervision Sur le plan national, le cadre des échanges d informations à d autres organismes doit être couvert par le secret professionnel et empêcher toute communication à des autorités tierces non concernées (les autorités fiscales, de la concurrence ) Sur le plan international, la mise en place d accords de coopération est plus délicate : il faut s assurer que les échanges d informations ou de données sont bien protégées dans le pays tiers dans des conditions équivalentes au regard du secret professionnel : risque notamment de mise en cause juridique du superviseur par les banques ou les clients des banques, si des informations sortent du cadre strict des échanges avec les superviseurs étrangers 45

46 Critères essentiels 4. Lorsque l autorité de contrôle reçoit des informations confidentielles d autres autorités de contrôle, elle ne les utilise qu aux fins du contrôle d une banque spécifique ou de l ensemble du système. L autorité de contrôle ne communique pas à des tiers les informations confidentielles qu elle a reçues sans avoir obtenu l autorisation de l autorité de contrôle ayant fourni lesdites informations, et elle peut refuser de donner suite à toute demande d information confidentielle en sa possession (sauf s il s agit d une décision judiciaire ou d une réquisition émanant d un organe parlementaire). Dans le cas où l autorité de contrôle est légalement obligée de communiquer des informations confidentielles reçues d une autre autorité de contrôle, elle en avise sans délai lautorité l autorité émettrice, en indiquant de quelles informations il s agit et les circonstances de cette divulgation. Lorsqu elle n obtient pas l autorisation de communiquer ces informations, elle emploie tous les moyens raisonnables pour s opposer à cette demande de communication ou pour protéger la confidentialité des informations. 46

47 Les informations reçues des autres autorités de contrôle ou autres intervenants dans la résolution de crise, ou reçues de superviseurs étrangers ne doivent pas pouvoir être communiquées à d autres autorités, hormis les instances judiciaires sur réquisition Les informations et les données reçues doivent être soumises au secret professionnel Il s agit de conserver la confiance du système bancaire des autres autorités 47

48 Critères essentiels AFRITAC de l OUEST 5. Des procédures existantes permettent à lautorité l autorité de contrôle d apporter son soutien aux autorités de résolution (par exemple, la banque centrale ou le ministère des finances, selon les cas) dans la planification et l exécution de mesures de redressement et de résolution Le cadre institutionnel et les textes doivent prévoir La désignation d une autorité de résolution Le cadre de coopération courante entre l autorité de supervision et l autorité de résolution (parfois situé dans la même structure) Le cadre de coopération en cas de crise entre l autorité de contrôle, l autorité de résolution et les autres intervenants t dans la résolution (banque centrale, fonds de garantie des dépôts, Etat ) 48

49 Principe 5 Critères d agrément : L autorité qui accorde l agrément est habilitée à fixer des critères d aptitude et à rejeter les candidatures d établissements n y satisfaisant pas. La procédure d agrément consiste, au minimum, en une évaluation de la structure de propriété et de la gouvernance (y compris de la compétence et de l honorabilité des administrateurs et de la direction générale27) de la banque et du groupe auquel elle appartient, de sa stratégie et de son plan d exploitation, de ses contrôles internes et de sa gestion des risques, ainsi que de sa situation financière projetée (y compris de ses fonds propres). S il est prévu que le propriétaire ou l organisation mère soit une banque étrangère, il convient d obtenir l accord préalable de l autorité lautorité de contrôle du pays dorigine. d origine 49

50 Critères essentiels 10. Pour les banques étrangères ouvrant une succursale ou une filiale, l autorité de contrôle du pays d accueil établit, avant d accorder un agrément, que l autorité de contrôle du pays d origine n a pas émis d objection (ou a émis une déclaration de non-objection). Pour les activités bancaires d origine étrangère ayant lieu sur son territoire national, l autorité du pays d accueil vérifie si son homologue du pays d origine pratique un contrôle consolidé au niveau mondial. 50

51 L agrément est une étape primordiale pour prévenir les risques La connaissance nécessaire de la maison mère étrangère passe en particulier par la coopération avec le superviseur étranger de la maison mère S assurer que la maison mère est soumise à un superviseur dans un pays dont la législation et la réglementation respectent les principes internationaux concernant les banques mais aussi l origine des capitaux (GAFI) Obtenir du superviseur étranger un accord sur l implantation d une filiale ou d une succursale Obtenir du superviseur étranger tous les renseignements nécessaires pour l instruction du dossier, notamment sur l origine des capitaux, la qualité des actionnaires et la situation du groupe et notamment s il exige des comptes consolidés Dès l origine, passer une convention de coopération avec le superviseur étranger pour l échange d informations 51

Supervision sur base consolidée

Supervision sur base consolidée SEMINAIRE ANNUEL REGIONAL Supervision et restructuration bancaires Supervision sur base consolidée Abidjan 13 au 17 janvier 2014 Bruno FLANCHEC Conseiller résident en supervision et restructuration bancaires

Plus en détail

Prévention, traitement et résolution des crises bancaires

Prévention, traitement et résolution des crises bancaires 9 février 2011 Prévention, traitement et résolution des crises bancaires Christine LAGARDE, ministre de l Économie, de l Industrie et de l Emploi, a souhaité tirer les leçons de la crise bancaire en lançant

Plus en détail

L assurance, un secteur singulier : En quoi les assurances diffèrent-elles des banques? Synthèse Juin 2010

L assurance, un secteur singulier : En quoi les assurances diffèrent-elles des banques? Synthèse Juin 2010 L assurance, un secteur singulier : En quoi les assurances diffèrent-elles des banques? Synthèse Juin 2010 L impact de la crise financière récente sur le secteur financier et les économies a été extrêmement

Plus en détail

Principes anti-blanchiment de Wolfsberg pour les banques correspondantes

Principes anti-blanchiment de Wolfsberg pour les banques correspondantes Principes anti-blanchiment de Wolfsberg pour les banques correspondantes 1 Préambule Le groupe de Wolfsberg d établissements financiers internationaux 1 s est accordé sur ces Principes qui constituent

Plus en détail

ACCORD ENTRE LA COMMISSION BANCAIRE ET LA BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE

ACCORD ENTRE LA COMMISSION BANCAIRE ET LA BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE ACCORD ENTRE LA COMMISSION BANCAIRE ET LA BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE CONCERNANT LA COOPERATION RECIPROQUE ET L ECHANGE D INFORMATIONS POUR LE CONTROLE BANCAIRE ET PRUDENTIEL 1. Considérant que certaines

Plus en détail

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle Alger, le 08 février 2015 Note à Messieurs les : - Présidents des Conseils d Administration ; - Présidents Directeurs Généraux ; - Directeurs Généraux ; - Présidents des Directoires ; - Directeur Général

Plus en détail

Charte d audit du groupe Dexia

Charte d audit du groupe Dexia Janvier 2013 Charte d audit du groupe Dexia La présente charte énonce les principes fondamentaux qui gouvernent la fonction d Audit interne dans le groupe Dexia en décrivant ses missions, sa place dans

Plus en détail

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU)

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) 1. Le MSU est l un des piliers de l Union bancaire européenne 2. La mise en œuvre opérationnelle

Plus en détail

Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre 2013. This document is also available in English.

Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre 2013. This document is also available in English. Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2 This document is also available in English. La présente Note d orientation s adresse à toutes les caisses populaires de catégorie

Plus en détail

Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires. Rappel historique et problématiques post crise

Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires. Rappel historique et problématiques post crise Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires Rappel historique et problématiques post crise 1/ Rappel historique a) Étape 1 Régulation issue du Comité de Bâle Bâle 1 «ratio Cooke» 1988-8%

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

Bureau du surintendant des institutions financières. Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration

Bureau du surintendant des institutions financières. Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration Bureau du surintendant des institutions financières Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration Avril 2014 Table des matières 1. Contexte... 3 2. Objectif, délimitation

Plus en détail

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Principes fondamentaux pour un contrôle bancaire efficace

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Principes fondamentaux pour un contrôle bancaire efficace Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Principes fondamentaux pour un contrôle bancaire efficace Septembre 2012 Le présent document est traduit de l anglais. En cas de doute ou d ambiguïté, se reporter

Plus en détail

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES PPB-2006-8-1-CPA ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES Introduction 0. Base légale 1. Le contrôle interne 1.1. Définition et éléments constitutifs 1.2. Mesures

Plus en détail

Guide de travail pour l auto-évaluation:

Guide de travail pour l auto-évaluation: Guide de travail pour l auto-évaluation: Gouvernance d entreprise comité d audit Mars 2015 This document is also available in English. Conditions d application Le Guide de travail pour l auto-évaluation

Plus en détail

L UNION BANCAIRE 1. LE MÉCANISME DE SURVEILLANCE UNIQUE (MSU) 1.1. PRÉPARATION

L UNION BANCAIRE 1. LE MÉCANISME DE SURVEILLANCE UNIQUE (MSU) 1.1. PRÉPARATION 1. L UNION BANCAIRE Dans la zone euro, l extension de la crise à certains marchés de dettes souveraines a illustré qu une union monétaire réclame, outre une coordination renforcée des politiques budgétaires

Plus en détail

La surveillance prudentielle du secteur financier

La surveillance prudentielle du secteur financier La surveillance prudentielle du secteur financier Chapitre VII Chapitre VI Chapitre V Chapitre IV Chapitre III Chapitre II Chapitre I Chapitre VII Chapitre VI Chapitre V Chapitre IV Chapitre III Chapitre

Plus en détail

Présentation à l EIFR. 25 mars 2014

Présentation à l EIFR. 25 mars 2014 Présentation à l EIFR 25 mars 2014 1 Contexte BCBS 239 Les établissements font face depuis les cinq dernières années aux nombreux changements réglementaires visant à renforcer la résilience du secteur:

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. RÉGLEMENTAIRES FORME JURIDIQUE TreeTop Asset Management S.A. (ci-après «TREETOP» ou la «Société») est une société anonyme

Plus en détail

PROJET DE LOI PORTANT REFORME BANCAIRE ET FINANCIERE

PROJET DE LOI PORTANT REFORME BANCAIRE ET FINANCIERE PROJET DE LOI PORTANT REFORME BANCAIRE ET FINANCIERE TITRE I ER SEPARATION DES ACTIVITES UTILES AU FINANCEMENT DE L ECONOMIE DES ACTIVITES SPECULATIVES Article 1 er A la section 7 du chapitre premier du

Plus en détail

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT Avril 2009 Table des matières Préambule...3 Introduction...4 Champ d application...5 Entrée en vigueur et processus de mise à jour...6 1. Risque

Plus en détail

1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)?

1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)? 1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)? 2. Afin de fournir un service d investissement à ses clients, Delta Lloyd Bank est tenue de catégoriser ses clients 3. L un des fondements

Plus en détail

LES ENJEUX ÉCONOMIQUES DU DROIT DES ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ

LES ENJEUX ÉCONOMIQUES DU DROIT DES ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ LES ENJEUX ÉCONOMIQUES DU DROIT DES ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ [Basé sur la note CAE écrite en collaboration avec Guillaume Plantin et David Thesmar] CDA - IAST - UT1C, 23 octobre 2013 Jean Tirole I. INTRODUCTION

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS Rapport au Président de la République relatif à l ordonnance n o 2015-378 du 2 avril 2015 transposant la directive

Plus en détail

RECUEIL DE LEGISLATION. A N 275 28 décembre 2012. S o m m a i r e

RECUEIL DE LEGISLATION. A N 275 28 décembre 2012. S o m m a i r e MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 4317 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 275 28 décembre 2012 S o m m a i r e Loi du 21 décembre 2012 portant

Plus en détail

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Banques fictives et établissements d enregistrement

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Banques fictives et établissements d enregistrement Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Banques fictives et établissements d enregistrement Janvier 2003 Groupe de travail sur les activités bancaires transfrontières Coprésidents : M. Charles Freeland,

Plus en détail

LES 100 MESURES DE LA LOI DE SÉPARATION ET DE RÉGULATION DES ACTIVITÉS BANCAIRES

LES 100 MESURES DE LA LOI DE SÉPARATION ET DE RÉGULATION DES ACTIVITÉS BANCAIRES LES 100 MESURES DE LA LOI DE SÉPARATION ET DE RÉGULATION DES ACTIVITÉS BANCAIRES Les 100 mesures de la loi de séparation et de régulation des activités bancaires 3 Séparer les opérations spéculatives

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

Codes des banques 9 septembre 2009

Codes des banques 9 septembre 2009 Codes des banques 9 septembre 2009 1/16 PREAMBULE Le Code des banques a été établi par l Association des banques néerlandaises (NVB) en réponse au rapport intitulé Naar herstel van vertrouwen (vers le

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE

TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE PPB-2007-5-CPB-1 TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE CHAPITRE I LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE CHAPITRE II LA POLITIQUE DE PREVENTION

Plus en détail

La cotation Banque de France

La cotation Banque de France ENTREPRISES PROFESSION BANCAIRE La cotation Banque de France Guide de référence 2011 Une référence pour le dialogue entre la banque et l entreprise Sommaire LA COTATION BANQUE DE FRANCE 1.1. UNE COTATION

Plus en détail

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE C 352/4 FR Journal officiel de l'union européenne 7.10.2014 III (Actes préparatoires) BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE AVIS DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE du 25 juillet 2014 sur une proposition de directive

Plus en détail

NOTE D INFORMATION. Conseils sur l autoévaluation en matière de cybersécurité

NOTE D INFORMATION. Conseils sur l autoévaluation en matière de cybersécurité Date : Le 28 octobre 2013 NOTE D INFORMATION Destinataires : Institutions financières fédérales Objet : Conseils sur l autoévaluation en matière de cybersécurité Les cyberattaques sont de plus en plus

Plus en détail

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme Octobre 2014 Le présent document est traduit de l anglais. En cas de doute ou d ambiguïté, se reporter à l

Plus en détail

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DE LA CONTINUITÉ DES ACTIVITÉS

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DE LA CONTINUITÉ DES ACTIVITÉS LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DE LA CONTINUITÉ DES ACTIVITÉS Avril 2010 Table des matières Préambule...3 Introduction...4 Champ d application...5 Entrée en vigueur et processus de mise à jour...6 1.

Plus en détail

www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014

www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014 www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014 En bref L arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises

Plus en détail

Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2

Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2 Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1 François Longin 2 Résumé Cet article insiste sur le changement de business model des banques qui peut constituer une explication

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière Les crises bancaires Les risques de l activité bancaire L activité principale des banques s accompagne inévitablement de risques: si un débiteur ne rembourse pas son crédit, la banque doit pouvoir absorber

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

BANK AL-MAGHRIB Le Gouverneur DN 49/G/2007 Rabat, le 31 août 2007 Directive relative à la fonction "conformité"

BANK AL-MAGHRIB Le Gouverneur DN 49/G/2007 Rabat, le 31 août 2007 Directive relative à la fonction conformité BANK AL-MAGHRIB Le Gouverneur DN 49/G/2007 Rabat, le 31 août 2007 Directive relative à la fonction "conformité" Le Gouverneur de Bank Al-Maghrib; vu la loi n 34-03 relative aux établissements de crédit

Plus en détail

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06. Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit.

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06. Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit. Tunis, le 20 mai 2011 CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06 Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit. Le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie,

Plus en détail

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF Position AMF n 2009-14 Information financière diffusée par les sociétés en difficulté Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF L Autorité des marchés financiers,

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014 Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est

Plus en détail

Master en Gouvernance bancaire, contrôle et audit interne

Master en Gouvernance bancaire, contrôle et audit interne Master en Gouvernance bancaire, contrôle et audit interne EVALUATION PRELEMINAIRE COURS SUR LE REGLEMENTATION PRUDENTIELLE ET SUPERVISION BANCAIRE Cours dirigé par Mme Nadia Gamha, Directrice Générale

Plus en détail

Lignes directrices relatives à la notion de personnes politiquement exposées (PPE)

Lignes directrices relatives à la notion de personnes politiquement exposées (PPE) Janvier 2010 Lignes directrices relatives à la notion de personnes politiquement exposées (PPE) Document de nature explicative (Version actualisée avec mise à jour des dispositions législatives et réglementaires

Plus en détail

POLITIQUE DE GESTION DES CONFLITS D INTERETS D EXANE

POLITIQUE DE GESTION DES CONFLITS D INTERETS D EXANE POLITIQUE DE GESTION DES CONFLITS D INTERETS D EXANE 1. OBJET La présente politique vise à garantir la conformité D EXANE SA, EXANE DERIVATIVES, EXANE OPTIONS, EXANE LIMITED et leurs succursales concernées

Plus en détail

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière IFRS 1 Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière Objectif 1 L objectif de la présente Norme est d assurer que les premiers

Plus en détail

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL. Feuille de route pour une union bancaire

COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL. Feuille de route pour une union bancaire COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 12.9.2012 COM(2012) 510 final COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL Feuille de route pour une union bancaire FR FR COMMUNICATION DE LA COMMISSION

Plus en détail

TECH COMPRENDRE LA NOTION DE GROUPE PRUDENTIEL INFOTECH # 33 INTRODUCTION RAPPEL : QUEL CONTOUR DU GROUPE D ASSURANCE AUJOURD HUI?

TECH COMPRENDRE LA NOTION DE GROUPE PRUDENTIEL INFOTECH # 33 INTRODUCTION RAPPEL : QUEL CONTOUR DU GROUPE D ASSURANCE AUJOURD HUI? COMPRENDRE LA NOTION DE GROUPE PRUDENTIEL INTRODUCTION Marie-Laure DREYFUSS ASSOCIÉE Responsable du Pôle Gouvernance Tel. : + 33 (0)4 72 18 58 58 E-mail : marie-laure.dreyfuss@actuaris.com En matière de

Plus en détail

(Texte présentant de l'intérêt pour l'eee) vu le traité sur le fonctionnement de l Union européenne, et notamment son article 53, paragraphe 1,

(Texte présentant de l'intérêt pour l'eee) vu le traité sur le fonctionnement de l Union européenne, et notamment son article 53, paragraphe 1, 12.6.2014 Journal officiel de l Union européenne L 173/349 DIRECTIVE 2014/65/UE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 15 mai 2014 concernant les marchés d instruments financiers et modifiant la directive

Plus en détail

CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE

CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE CHAPITRE 1: CONDITIONS DANS LESQUELLES LE BUREAU LUXEMBOURGEOIS ACCORDE, REFUSE OU RETIRE SON AGREMENT A UN CORRESPONDANT 1.1 Comment remplir la fonction de correspondant

Plus en détail

OPÉRATIONS DE CESSION

OPÉRATIONS DE CESSION OPÉRATIONS DE CESSION Anticipation des difficultés de mise en œuvre de la norme IFRS 5 «Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées» Paris le 23/09/2014 Sandra Dujardin Antoine

Plus en détail

La référence pour maîtriser votre risque. Guide de référence. de la cotation

La référence pour maîtriser votre risque. Guide de référence. de la cotation La référence pour maîtriser votre risque Guide de référence de la cotation MARS 2015 Sommaire 1. LA COTATION : UN PROCESSUS D APPRÉCIATION DE LA SITUATION FINANCIÈRE DES ENTREPRISES 1 1.1. POURQUOI LA

Plus en détail

Ligne directrice. Objet : Normes de fonds propres (NFP) Définition des fonds propres. Date d entrée en vigueur : décembre 2014

Ligne directrice. Objet : Normes de fonds propres (NFP) Définition des fonds propres. Date d entrée en vigueur : décembre 2014 Ligne directrice Objet : Normes de fonds propres (NFP) Chapitre 2 Date d entrée en vigueur : décembre 2014 Les normes de fonds propres (NFP) à l intention des banques, des sociétés de portefeuille bancaire,

Plus en détail

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

Charte de Qualité sur l assurance vie

Charte de Qualité sur l assurance vie Charte de Qualité sur l assurance vie PRÉAMBULE La présente Charte de Qualité sur l assurance vie s'inspire largement de la Charte de Qualité ICMA Private Wealth Management, qui présente les principes

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES Ordonnance n o 2014-158 du 20 février 2014 portant diverses dispositions d adaptation de la législation au droit de

Plus en détail

Sommaire. Informations clés... 04. Profil... 06. Corporate et Institutional Banking... 08. Retail Banking... 10. Private Banking...

Sommaire. Informations clés... 04. Profil... 06. Corporate et Institutional Banking... 08. Retail Banking... 10. Private Banking... _ FR Sommaire Informations clés... 04 Profil... 06 Corporate et Institutional Banking... 08 Retail Banking... 10 Private Banking... 12 Treasury et Financial Markets... 14 La BIL à votre service depuis

Plus en détail

LIGNE DIRECTRICE SUR LA CONFORMITÉ

LIGNE DIRECTRICE SUR LA CONFORMITÉ LIGNE DIRECTRICE SUR LA CONFORMITÉ Avril 2009 Table des matières Préambule... 3 Introduction... 4 Champ d application... 5 Entrée en vigueur et processus de mise à jour... 6 1. Cadre de gestion de la conformité...

Plus en détail

Les défis du reporting macro-prudentiel

Les défis du reporting macro-prudentiel Les défis du reporting macro-prudentiel EIFR 25 mars 2014 Bruno LONGET Banque de France Direction de la Balance des paiements Réf : D14-014 Introduction : pourquoi renforcer le dispositif de surveillance

Plus en détail

présentés au Comité des Autorités canadiennes en valeurs mobilières sur les dérivés

présentés au Comité des Autorités canadiennes en valeurs mobilières sur les dérivés Commentaires du Mouvement des caisses Desjardins relatifs à la consultation 91-406 Dérivés : Compensation des dérivés de gré à gré par contrepartie centrale présentés au Comité des Autorités canadiennes

Plus en détail

La cotation Banque de France

La cotation Banque de France ENTREPRISES PROFESSION BANCAIRE La cotation Banque de France Guide de référence 2007 Une référence pour le dialogue entre la banque et l entreprise Sommaire LA COTATION BANQUE DE FRANCE 1.1. UNE NOTE DE

Plus en détail

Atelier sur l Analyse des Réseaux Madagascar

Atelier sur l Analyse des Réseaux Madagascar Atelier sur l Analyse des Réseaux Madagascar Patrick Imam Fonds Monétaire International 21 Juillet 2015 Les vues exprimées dans cette présentation sont celles du Représentant Résident du FMI et ne reflètent

Plus en détail

Crise des «subprimes»: des leçons pour l UBS

Crise des «subprimes»: des leçons pour l UBS Crise des «subprimes»: des leçons pour l UBS L UBS a mené de nombreuses enquêtes internes visant à analyser les adaptations nécessaires et à tirer des leçons de la crise. Elle a pris de vastes mesures

Plus en détail

PROJET LIGNE DIRECTRICE SUR L OCTROI DE PRÊTS HYPOTHÉCAIRES RÉSIDENTIELS

PROJET LIGNE DIRECTRICE SUR L OCTROI DE PRÊTS HYPOTHÉCAIRES RÉSIDENTIELS PROJET LIGNE DIRECTRICE SUR L OCTROI DE PRÊTS HYPOTHÉCAIRES RÉSIDENTIELS Janvier 2013 TABLE DES MATIÈRES Préambule... 3 Introduction... 4 Champ d application... 5 Prise d effet et processus de mise à jour...

Plus en détail

Les Recommandations du GAFI

Les Recommandations du GAFI NORMES INTERNATIONALES SUR LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET DE LA PROLIFÉRATION Les Recommandations du GAFI février 2012 GROUPE D ACTION FINANCIÈRE Le Groupe

Plus en détail

Opérations entre apparentés

Opérations entre apparentés exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Opérations entre apparentés Septembre 2012 DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES COMMENTAIRES : LE 21 NOVEMBRE 2012

Plus en détail

La surveillance prudentielle des institutions de dépôt

La surveillance prudentielle des institutions de dépôt La surveillance prudentielle des institutions de dépôt Journée des carrières de PRMIA Montréal Présentée par : Gouro Sall Diagne Mardi 17 mars 2015 Autorité des marchés financiers AGENDA L AUTORITÉ DES

Plus en détail

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé juin 2011 www.bdo.ca Certification et comptabilité Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé Guide sur les

Plus en détail

Papier de réflexion interne. sur la stabilité financière macro-prudentielle

Papier de réflexion interne. sur la stabilité financière macro-prudentielle Papier de réflexion interne sur la stabilité financière macro-prudentielle Proposition pour la mise en place d un Fonds de stabilité financière au Luxembourg, englobant le Système de garantie des dépôts

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES OCDE-OICP SUR L AGRÉMENT DES ORGANISMES DE RETRAITE. Recommandation du Conseil

LIGNES DIRECTRICES OCDE-OICP SUR L AGRÉMENT DES ORGANISMES DE RETRAITE. Recommandation du Conseil DIRECTION DES AFFAIRS FINANCIERES ET DES ENTREPRISES LIGNES DIRECTRICES OCDE-OICP SUR L AGRÉMENT DES ORGANISMES DE RETRAITE Recommandation du Conseil Ces lignes directrices, préparées par le Comité des

Plus en détail

NOTE Secrétariat général délégations Feuilles de route concernant la stabilité des marchés financiers

NOTE Secrétariat général délégations Feuilles de route concernant la stabilité des marchés financiers CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 15 mai 2008 (20.05) (OR. en) 9056/1/08 REV 1 TRADUCTION NON RÉVISÉE EF 27 ECOFIN 158 NOTE du: aux: Objet: Secrétariat général délégations Feuilles de route concernant

Plus en détail

DÉLIBÉRATION N 2014-13 DU 4 FÉVRIER 2014 DE LA COMMISSION DE CONTRÔLE

DÉLIBÉRATION N 2014-13 DU 4 FÉVRIER 2014 DE LA COMMISSION DE CONTRÔLE DÉLIBÉRATION N 2014-13 DU 4 FÉVRIER 2014 DE LA COMMISSION DE CONTRÔLE DES INFORMATIONS NOMINATIVES PORTANT AUTORISATION À LA MISE EN ŒUVRE DU TRAITEMENT AUTOMATISÉ D INFORMATIONS NOMINATIVES AYANT POUR

Plus en détail

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux 2 3 SOMMAIRE 4 L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux 4 Une orientation résolument internationale 6 Une protection

Plus en détail

Loi de séparation et de régulation des activités bancaires

Loi de séparation et de régulation des activités bancaires Loi de séparation et de régulation des activités bancaires «Remettre la finance au service de l économie réelle» Présentée par Pierre Moscovici Ministre de l Économie et des Finances 19 décembre 2012 Loi

Plus en détail

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation Promotion de la bonne gouvernance et lutte contre la corruption Activité T3.3 : (SNAC Tunisie) Apporter des outils et des méthodologies ainsi que consolider les capacités pour soutenir la conception de

Plus en détail

Réforme bancaire : ce que dit le

Réforme bancaire : ce que dit le Réforme bancaire : ce que dit le projet de loi Le Monde.fr 27.11.2012 à 19h15 Mis à jour le 28.11.2012 à 07h13 Par Anne Michel Le projet de loi vise à "remédier à certaines carences du dispositif de régulation

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 30 janvier 2009 8h55 Dexia met en œuvre son plan de transformation pour consolider son redressement et devrait enregistrer

Plus en détail

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012)

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) Le système bancaire dans la crise de la zone euro par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) La crise de la zone euro a mis en évidence les liens étroits qui relient la

Plus en détail

Orientations sur la solvabilité du groupe

Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA-BoS-14/181 FR Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA Westhafen Tower, Westhafenplatz 1-60327 Frankfurt Germany - Tel. + 49 69-951119-20; Fax. + 49 69-951119-19; email: info@eiopa.europa.eu

Plus en détail

RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE

RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE 22.05.08 RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE Le Conseil d administration de la Société Générale a pris connaissance du rapport ci-joint du Comité spécial qu il a constitué le 30

Plus en détail

Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs»

Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs» COMMISSION BANCAIRE Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs» La Commission des opérations de bourse et la Commission bancaire ont entrepris en 2002, suite aux différentes

Plus en détail

PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RAPPORT CONTROLE INTERNE. Enjeux du Contrôle interne au sein du Groupe Cegedim

PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RAPPORT CONTROLE INTERNE. Enjeux du Contrôle interne au sein du Groupe Cegedim RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION SUR LES CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE SUR LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE MISES EN PLACE PAR LA SOCIÉTÉ

Plus en détail

IFAC Board. Prise de position définitive. Mars 2012. Norme internationale d audit (ISA)

IFAC Board. Prise de position définitive. Mars 2012. Norme internationale d audit (ISA) IFAC Board Prise de position définitive Mars 2012 Norme internationale d audit (ISA) Norme ISA 315 (révisée), Compréhension de l entité et de son environnement aux fins de l identification et de l évaluation

Plus en détail

RAPPORT DE TRANSPARENCE

RAPPORT DE TRANSPARENCE RAPPORT DE TRANSPARENCE 2013 21, rue de Sarre B.P 75857 57078 METZ CEDEX 03 En application des dispositions de l article 40 de la directive 2006/43/CE du Parlement Européen et du conseil du 17 mai 2006

Plus en détail

Gestion de la sécurité de l information par la haute direction

Gestion de la sécurité de l information par la haute direction Étude technique Gestion de la sécurité de l information par la haute direction _la force de l engagement MC Groupe CGI inc. 2004, 2010. Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut

Plus en détail

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels 07/10/2014 Le présent document énonce les risques associés aux opérations sur certains instruments financiers négociés

Plus en détail

NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES

NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES Introduction NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES (Applicable aux audits d états financiers pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009) SOMMAIRE Paragraphe Champ d application de

Plus en détail

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF Chapitre I : Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières Section I : Dispositions générales Article 264 : Les dispositions du présent chapitre

Plus en détail

Les objectifs de l Autorité de Contrôle prudentiel

Les objectifs de l Autorité de Contrôle prudentiel Les objectifs de l Autorité de Contrôle prudentiel Le 8 mars 2010, la Ministre de l Economie de l Industrie et de l Emploi Christine Lagarde a installé la nouvelle Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP).

Plus en détail

À quelles lacunes en matière de données doit-il être remédié?

À quelles lacunes en matière de données doit-il être remédié? Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 5 avril 2011 Français Original: anglais ECE/CES/2011/9 Commission économique pour l Europe Conférence des statisticiens européens Cinquante-neuvième

Plus en détail