Conférence régionale des 15 & 16 Mars 2016 Le développement de la microfinance pour l activité économique
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- Gilbert Émond
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1 Agence de la Martinique Conférence régionale des 15 & 16 Mars 2016 Le développement de la microfinance pour l activité économique Panorama de l économie martiniquaise Thomas de Gubernatis - Directeur Adjoint - IEDOM Martinique
2 Population Recensement de la population de 1853 à : habitants de 90 à 94 ans de 80 à 84 ans de 70 à 74 ans de 60 à 64 ans de 50 à 54 ans de 40 à 44 ans de 30 à 34 ans de 20 à 24 ans de 10 à 14 ans de 0 à 4 ans Pyramide des âges au 1 er janvier 2015 Martinique Femmes Hommes ,5 1,0 0,5 0,0-0,5-1,0-1,5 Taux d'accroissement annuel moyen de la population et contributions (% et points de %) 1,2 1,1 1,1 1,0 0,7 0,2 0,0-1,0 0,5 0,7-0,3-0,3-0,6 0,5-1, Taux d'accroissement annuel dont solde naturel dont solde migratoire Source : INSEE Métropole de 90 à 94 ans de 80 à 84 ans de 70 à 74 ans de 60 à 64 ans de 50 à 54 ans de 40 à 44 ans de 30 à 34 ans Femmes Hommes de 20 à 24 ans de 10 à 14 ans de 0 à 4 ans Source : INSEE (estimations) Agence de la Martinique
3 Marché du travail Un taux de chômage structurellement élevé: 19,4% Et qui touche majoritairement les jeunes Taux de chômage par tranche d'âge Ensemble 19,4% ans 10,9% ans 21,6% ans 50,6% 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% Source : INSEE, Enquête Emploi 2014 Répartition des chômeurs selon le sexe ans 19% Répartition des chômeurs selon la tranche d'âge ans 18% Femmes 55% Hommes 45% ans 63% Source : INSEE, Enquête Emploi 2014 Source : INSEE, Enquête Emploi 2014 Agence de la Martinique
4 Niveau de vie - IDH Une région «riche» au cœur de la Caraïbe Classement mondial selon l'idh en 2014* France Guadeloupe (2010) Martinique (2010) Antigua-et-Barbuda Trinité-et-Tobago Saint-Kitts-et-Nevis Grenade St-Vincent-et-les- Dominique Jamaïque Sainte-Lucie Rép. dominicaine Haïti * 187 pays au total Sources : CEROM, INSEE, AFD, IEDOM, PNUD
5 Niveau de vie - Revenus Saint-Kitts-et-Nevis Antigua-et-Barbuda PIB par habitant en 2014 dans la Caraïbe (en USD PPA) France Martinique Guadeloupe Barbade (2012) Rép. Dominicaine Grenade St. Vincent et les Sainte-Lucie Dominique Jamaïque Haïti Un PIB/hab. élevé mais qui reste inférieur à celui de la Métropole Pib/hab. ( constant) Martinique Métropole ,8% Des revenus structurellement plus faibles qu en Métropole Martinique France entière Répartition des foyers fiscaux par tranches de revenu fiscal de référence en 2013 (revenus de 2012) 39,5% 59,9% 16,0% 10,8% 17,9% 12,7% 16,7% 10,3% 6,3% 9,9% Sources : INSEE, CEROM, FMI - Calculs IEDOM 0% 20% 40% 60% 80% 100% 0 à à à à > à * hors Mayotte Source : Ministère de l'économie et des Finances Agence de La Martinique
6 PIB et Valeur ajoutée Économie tirée par les services St. Vincent et les Grenadines Taux de croissance du PIB en volume en 2014 (en %) République Dominicaine St. Kitts et Nevis Grenade Antigua-et-Barbuda Dominique Haïti Martinique Guadeloupe Jamaïque Sainte-Lucie Barbade 0,7 0,6 0,5 0,2 1,4 0,9 Sources : Banque Mondiale - Estimation 2,7 3,9 4,8 5,7 7,3 6, Tertiaire non marchand 37,6% Tertiaire marchand 46,6% Source : INSEE Produit Intérieur Brut < 8 milliards d euros Répartition de la valeur ajoutée en 2010 Agriculture 2,3% Construction 5,3% Industrie 8,2% Agence de La Martinique
7 Tissu entrepreneurial entreprises principalement du secteur tertiaire majoritairement de petites tailles Répartition des entreprises par secteur d'activité Répartition des entreprises selon la taille de l effectif salarié Tertiaire marchand 67% Tertiaire non marchand 10% Industrie 8% Source : INSEE, REE (hors agriculture) Construction 15% Plus de 20 salariés 1,3% 10 à 19 salariés 2,0% 3 à 9 salariés 8,8% 1 ou 2 salarié(s) 9,5% 0 salarié 78,3% Construction 11,3% Industrie 5,7% Tertiaire marchand 40,6% Tertiaire non marchand 20,7% Agence de La Martinique
8 Tissu entrepreneurial Créations d entreprises Une part d entreprises individuelles en baisse 5000 Créations d'entreprise selon le statut juridique % Sociétés Entreprises individuelles 80% 60% 40% 76% 75% 68% 68% 66% 60% 20% 0% 23,9% 25,0% 31,7% 31,9% 33,8% 40,1% Agence de La Martinique
9 Financement des entreprises par les banques Encours de crédits de trésorerie (en millions d'euros) déc.-10 déc.-11 déc.-12 déc.-13 déc.-14 déc Encours de crédits à l'équipement (en millions d'euros) déc.-10 déc.-11 déc.-12 déc.-13 déc.-14 déc.-15 Source : IEDOM - SURFI Toutes entreprises (échelle de gauche) Entreprises individuelles (échelle de droite) Agence de La Martinique
10 Financement des entreprises individuelles par les banques Encours de crédit au SCR Tertiaire non marchand 25,6% Toutes entreprises (hors EI) 99% Source : IEDOM-SCR EI 1% Tertiaire marchand 46,9% Agriculture 15,1% Construction 5,5% Industrie 7,0% Agence de La Martinique
11 Financement des entreprises individuelles par les banques Répartition des encours de crédit selon la taille de l effectif salarié Répartition des entreprises selon la taille de l effectif salarié Au moins 1 salarié 99% 0 salarié 1% Au moins 1 salarié 22% 0 salarié 78% Source : IEDOM, SCR Source : INSEE, REE (hors agriculture) Agence de La Martinique
12 Agence de la Martinique MERCI DE VOTRE ATTENTION Plus d information sur
13 Le micro-crédit Un outil en faveur du développement humain et de la réduction des inégalités économiques Yves RAJAT, Directeur Adjoint Agence Française de Développement - Martinique Résultats AFD 1
14 Le niveau de développement humain de la Martinique peut être évalué à partir de son indice de développement humain (IDH) Économique (richesse) 1 er constat : La Martinique (comme la Guadeloupe) figurent dans le groupe des pays à «niveau de développement humain très élevé» ; Mais : 2 ème constat : La Martinique (comme la Guadeloupe) accusent encore un retard de développement d une dizaine d années sur la métropole Sociale
15 Le niveau de développement humain de la Martinique est plus faible que celui de la métropole, mais surtout : 3 ème constat : il révèle de forts déséquilibres entre ses composantes IDH métropole -10% revenu Martinique santé -15% éducation
16 Le grand enjeu - Promouvoir l égalité économique réelle des DCOM avec la métropole (Objectif placé haut dans l agenda politique national) Pour y parvenir => Réduire les inégalités de développement humain - Enjeu n 1 : réduire les inégalités d accès au marché du travail Le chômage est la «mère» des inégalités. Procurer un emploi à tous les Martiniquais : Entre 20 et 30% de richesse supplémentaire = 2 à 3 mds de PIB en plus
17 Comment fournir un emploi au plus grand nombre? Une des causes du chômage Productivité < Salaire Chômage 3 solutions : 1. Améliorer la productivité des agents (=> Formation) : effets à long terme 2. Diminuer certains éléments du salaire (charge sociales) : effets à court terme 3. Sortir de cette logique de salariat par le développement de l auto-entreprise.
18 Le schéma de principe Auto-entrepreneuriat : l agent se rémunère directement selon sa propre productivité (dans la limite des seuils légaux) productivité rémunération productivité rémunération faible Conditions de succès : double accompagnement 1. Aide au financement de l équipement => Rôle central du micro-crédit 2. Accompagnement formation : objectif augmenter la productivité augmenter l employabilité forte Ciblage prioritaire : actif sans emploi mais proche de l emploi
19 Leviers d actions L égalité économique réelle suppose une augmentation forte de la richesse (PIB) et du niveau d instruction La croissance doit être inclusive et offrir un emploi à tous, que cet emploi soit salarié ou non (on estime à 25% le poids des actifs non salariés dans la population active totale d ici 20 ans) Le micro-crédit figure en bonne place parmi les instruments facilitant l accès à un emploi non salarié mais structuré
20 Intervention de l AFD en faveur de la microfinance Au niveau de l OM, refinancement via des prêts non concessionnels : - 1 prêt de 1 M à Financités en Guadeloupe - 5 prêts depuis 2005 à l ADIE pour un montant global de 15 M ; - 1 Fonds de garantie en Polynésie pour un montant de 400 k. Au niveau des EE, l AFD soutient les IMF de différentes façons : - En equity sur fonds propres ou via le FISEA ; - En garantie d un prêt d une banque à une IMF ; - En subvention au profit d ONG qui aident des institutions du Sud - En prêt. Quelques chiffres (M ) : Subventions 0 5,5 10,7 - Garanties 7,5 8,8 8,8 - Prêts 9,8 18,3 72,9 - Fonds propres 2,0 48,2 3,5 - Total 19,3 80,8 95,9
21 Merci de votre attention Yves RAJAT, 9
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