ossier de presse Sommaire

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ossier de presse Sommaire"

Transcription

1 ossier de presse Sommaire Données clés de l assurance française en 2001 L évolution du marché de l assurance La couverture des attentats : un nouveau dispositif L assurance transports en 2001 La catastrophe de Toulouse L assurance de responsabilité civile Les événements naturels Accidents de la route : une nouvelle couverture d indemnisation La convention Belorgey La couverture maladie universelle complémentaire La profession de l assurance renforce son dispositif de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme Assurance vie : une nouvelle recommandation pour renforcer la sécurité juridique des contrats Vers la fin des distorsions de concurrence en assurance Le contrôle de la solvabilité des groupes d assurances Les priorités européennes des assureurs L ouverture internationale des marchés d assurance

2 Données clés de l assurance française en 2001 Chiffre d affaires (en milliards d euros) * Variations 2001/2000 CHIFFRE D AFFAIRES DIRECTES FRANCE (HORS RÉASSURANCE)...125,5 4 % ASSURANCES DE PERSONNES...92,4 7 % ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ...33,1 + 5 % Prestations (en milliards d euros) * INDEMNITÉS ATTRIBUÉES AUX ASSURÉS (AFFAIRES DIRECTES) ASSURANCES DE PERSONNES...96,4 DONT SOMMES NOUVELLEMENT PROVISIONNÉES...41,3 ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ...25,2 Encours des placements (en milliards d euros) * ACTIFS GÉRÉS AU 31 DÉCEMBRE 2001 EN VALEUR DE BILAN...837,2 EN VALEUR DE MARCHÉ Emploi (nombre de personnes) ENTREPRISES D ASSURANCES AGENCES COURTAGE CABINETS D EXPERTS TOTAL PERSONNEL COMMERCIAL DES GUICHETS FINANCIERS* Entreprises SOCIÉTÉS AGRÉÉES EN FRANCE VIE MIXTES DOMMAGES TOTAL SOCIÉTÉS ANONYMES ET NATIONALES SOCIÉTÉS D ASSURANCES MUTUELLES SUCCURSALES DE SOCIÉTÉS HORS ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN (EEE) SUCCURSALES DE SOCIÉTÉS DE L EEE TOTAL DES SOCIÉTÉS ÉTABLIES EN FRANCE SOCIÉTÉS DE L EEE AUTORISÉES À OPÉRER EN LIBRE PRESTATION DE SERVICES EN FRANCE Résultats nets comptables en 2000 (en milliards d euros) SOCIÉTÉS VIE, DE CAPITALISATION ET MIXTES...2,9 SOCIÉTÉS DOMMAGES...2,1 *Estimations

3 L évolution du marché de l assurance L année 2001 a été marquée par une conjoncture économique moins favorable que les années précédentes et par un environnement financier très perturbé, en particulier après les attentats du 11 septembre. Dans ce contexte, le chiffre d affaires de l assurance diminue de 4 % en 2001, après une croissance de 14 % en Cette diminution d ensemble résulte de mouvements très contrastés. Le marché des assurances de dommages aux biens et de responsabilité connaît une progression sensible (+ 5 % en 2001, contre + 4 % en 2000), alors que celui des assurances de personnes est en retrait (- 7 % en 2001, contre + 19 % en 2000). Les assurances de personnes En assurance vie et capitalisation, le chiffre d affaires directes pour 2001 est estimé à 83,1 milliards d euros, en recul de 8 %. L assurance vie a été notamment affectée par la conjoncture boursière. Les versements sur les supports en unités de compte ont chuté de 40 % par rapport à 2000, alors que, dans le même temps, les supports en francs ont connu un regain de croissance (+ 16 %). L encours des provisions mathématiques des assureurs vie en affaires directes devrait atteindre 681 milliards d euros à la fin de l année 2001, en progression de 6 % en un an. L assurance vie représente ainsi, en 2001, plus de la moitié du flux des placements financiers et 20 % des actifs financiers des ménages. Les cotisations versées au titre des contrats santé et accidents devraient s établir à 9,3 milliards d euros en 2001, en progression de 2 %. Les assurances de dommages aux biens et de responsabilité En assurances de dommages aux biens et de responsabilité, le chiffre d affaires directes est estimé pour 2001 à 33,1 milliards d euros, en progression de 5 %. Cette évolution s explique notamment par le développement de la matière assurable soutenu par une conjoncture économique ralentie mais toujours favorable. Le montant des cotisations augmente de 4 % en assurance automobile, de plus de 10 % en assurance construction et de 6,5 % pour les multirisques professionnelles.

4 La couverture des attentats : un nouveau dispositif Après les événements du 11 septembre 2001, dont le coût pourrait dépasser 70 milliards de dollars, tous les pays industrialisés ont été confrontés au problème de la couverture du risque attentats. La plupart des Etats ont recherché des solutions pour combiner capacités du marché de l assurance et de la réassurance et garantie de l Etat. En France, la loi du 9 septembre 1986 représentait une contrainte supplémentaire. Un dispositif vient d être mis en place pour couvrir les entreprises françaises contre le risque de terrorisme. La loi du 9 septembre 1986 : une spécificité française La loi du 9 septembre 1986 a rendu obligatoire la garantie attentats dans tout contrat d assurances de dommages. Ainsi, contrairement à ce qui se passe dans les autres pays, un assureur ne peut pas proposer à un client une assurance couvrant un bien ou des pertes d exploitation sans y joindre obligatoirement une garantie attentats, qui doit, en outre, avoir la même étendue que les autres garanties. Dans le contexte issu des événements du 11 septembre, et en l absence d un mécanisme spécifique, les dispositions de cette loi auraient pu rendre impossible la couverture des risques industriels, des grands immeubles et des collectivités locales en France. La Fédération française des sociétés d assurances (FFSA) a donc demandé aux pouvoirs publics une adaptation de la loi du 9 septembre 1986 et leur a proposé un dispositif permettant la couverture des risques attentats et actes de terrorisme pour les entreprises. Le nouveau système de couverture des attentats La mise en place d un pool Les assureurs du marché français, en collaboration avec le marché mondial de la réassurance, ont constitué un pool pour l année 2002, baptisé Gareat (Gestion de l assurance et de la réassurance des risques attentats et actes de terrorisme). Il couvrira les entreprises dont les capitaux garantis excèdent 6 millions d euros, et des risques tels que les immeubles de grande superficie, les collectivités territoriales, ainsi que les risques techniques. L Etat, à travers la Caisse centrale de réassurance (CCR), offrira une garantie illimitée pour les dommages dûs aux attentats et aux actes de terrorisme dépassant 1,5 milliard d euros en cumul annuel. L aménagement du dispositif légal et réglementaire Un décret et un arrêté du 28 décembre 2001 permettent, s agissant des plus grandes entreprises (grands risques), de proposer des garanties différentes pour les attentats et les autres risques. Le montant minimal de la garantie attentats est fixée à 20 % des capitaux garantis pour les autres dommages (incendie, par exemple) ou à 20 millions d euros, le plus élevé de ces seuils étant applicable.

5 L assurance transports en 2001 Le marché de l assurance transports a renoué avec la croissance au début de l année 2001, après plusieurs années caractérisées par une dégradation continue des résultats. Les attentats du 11 septembre 2001 ont toutefois fortement affecté la branche, tout particulièrement l assurance aviation, confrontée à un événement sans précédent par sa nature et son ampleur. Les conséquences des événements du 11 septembre 2001 Les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis devraient représenter une charge de 4 à 5 milliards de dollars pour le marché mondial de l assurance aviation, soit environ quatre fois le montant des primes annuelles payées en 2000 par les compagnies aériennes dans le monde entier. Cette charge exceptionnelle intervient après une série d exercices très déficitaires pour le marché mondial. Ainsi, les primes nettes cumulées payées par les compagnies aériennes de 1998 à 2000 s élèvent à 2,8 milliards de dollars, tandis que les sinistres connus sont estimés à 4,6 milliards de dollars, soit un rapport sinistres à primes d environ 160 %. Ces mauvais résultats sont dus à une compétition internationale très vive, qui a fortement pesé sur les taux de prime, ces derniers ayant été divisés par deux entre 1995 et Ce constat se vérifie également pour l assurance maritime. Les événements du 11 septembre sont survenus alors que les taux de prime étaient particulièrement bas, du fait d une compétition très vive sur le marché international : ainsi les taux d assurance «corps de navires» ont chuté de 60 % entre 1994 et Après le 11 septembre, comme l ensemble des secteurs de l assurance, l assurance transports a été confrontée à l effondrement des capacités mondiales de réassurance, avec un renchérissement du coût des garanties. Les augmentations tarifaires rendues nécessaires par les mauvais résultats de la branche influenceront l évolution du chiffre d affaires, dont la progression serait d environ 40 % en Elles sont indispensables pour assurer la pérennité des engagements des assureurs dans un contexte qui reste fragile. La couverture du risque attentats dans l assurance transports Assurance aviation : la garantie des dommages subis par les passagers a été maintenue après le 11 septembre avec une couverture identique. Il en a été de même pour l assurance des corps d aéronefs. En revanche, la garantie de la responsabilité civile pour les dommages aux tiers autres que les passagers (dommages au sol) n a pu être maintenue qu à hauteur de 50 millions de dollars. L Etat, via la Caisse centrale de réassurance, apporte sa garantie pour les risques supérieurs à ce montant. Concernant les dommages aux passagers, une prime exceptionnelle de 1,25 dollar par passager transporté a été fixée à compter du 1 er octobre /

6 Assurance maritime : les actes de terrorisme sont couverts dans le cadre de la garantie «risques de guerre», souscrite dans la plupart des cas pour les grands risques «corps» et «marchandises transportées». Les assurés qui choisissent de ne pas souscrire cette garantie sont couverts pour les actes de terrorisme dans le cadre de leur assurance dommages, comme le prévoit la loi du 9 septembre Un décret et un arrêté du 28 décembre 2001 permettent de dissocier le montant de la garantie attentats de celui des autres risques dommages, en fixant toutefois des conditions minimales de garantie. Pour les marchandises transportées, le capital garanti ne peut être inférieur à 20 % des capitaux couverts pour les autres dommages ; pour les autres risques, le seuil minimal est de 20 % ou de 20 millions d euros.

7 La catastrophe de Toulouse Le 21 septembre 2001 se produisait dans l usine de La Grande Paroisse à Toulouse une explosion d une gravité exceptionnelle : de très nombreux blessés et tués, plus de logements et environ véhicules endommagés, près de entreprises touchées. Face à l ampleur de cette catastrophe, tous les assureurs membres de la Fédération française des sociétés d assurances (FFSA) se sont aussitôt mobilisés pour apporter leur soutien et leur concours à chaque sinistré. Dès le 25 septembre, la FFSA a rendu publiques les mesures exceptionnelles prises par ses membres pour accélérer l indemnisation des victimes. Elle a en outre mis en place à Toulouse une cellule de liaison pour favoriser le dialogue avec les victimes et les instances locales, et mis à la disposition du public un numéro vert. Des mesures exceptionnelles Dès le 25 septembre, les assureurs membres de la FFSA ont adopté des mesures exceptionnelles pour faciliter l indemnisation des victimes de l explosion de Toulouse : dispense d expertise pour les dommages d un montant inférieur à francs (1 524,49 euros) ; dispense d expertise contradictoire pour les dommages d un montant inférieur à francs (15 244,90 euros) ; indemnisation des dommages aux habitations des particuliers sans application des franchises ; indemnisation directe (avant recours) des dommages aux véhicules, sans application des franchises. De plus, le 25 octobre 2001, la FFSA et l entreprise TotalFinaElf, propriétaire de l usine responsable des dommages causés par l explosion, ont signé un accord visant à faciliter l indemnisation des victimes. Les mesures adoptées complètent celles prises le 25 septembre : relèvement du seuil de l expertise contradictoire à francs (45 734,71 euros) ; prise en charge directement par TotalFinaElf et ses assureurs des préjudices corporels ; indemnisation des dommages aux habitations par les assureurs directs des victimes pour les particuliers, par TotalFinaElf et ses assureurs quand il s agit d organismes HLM, de copropriétés ou de sociétés civiles immobilières. Assurance de responsabilité et assurances de dommages En cas d explosion, l occupant des locaux où a eu lieu l événement est présumé responsable des dégâts causés au voisinage. Il doit prendre en charge la réparation des dommages. Par ailleurs, dans la plupart des cas, les propriétaires des biens endommagés ont souscrit une assurance dommages (multirisques habitation, multirisque professionnelle, assurance auto ) Ils peuvent alors faire jouer leurs garanties (incendie-explosion, bris de glace). Sauf engagement spécial, comme à Toulouse, leurs assureurs les indemnisent dans la limite de /

8 leurs contrats : déduction des franchises, application des plafonds de garanties et éventuellement des coefficients de vétusté. L accident de Toulouse a fait apparaître plusieurs problèmes : locataires sans multirisque habitation, entreprises sans pertes d exploitation, assurance automobile n incluant pas de garantie dommages. Par ailleurs, certaines collectivités locales et entreprises sont, par choix, leur propre assureur pour certains risques. De plus, ce sinistre a touché un grand nombre de personnes et d entreprises (environ déclarations) et fait apparaître des goulots d étranglement (notamment concernant les réparations) ainsi que des difficultés (en particulier dans le logement collectif) que les assureurs se sont efforcés de surmonter. Un premier bilan Aujourd hui, la quasi-totalité des expertises ont été réalisées, et la plupart des victimes ont reçu un règlement partiel ou définitif. Il est encore trop tôt pour évaluer définitivement le coût du sinistre, notamment à cause des dommages et des pertes d exploitation subis par les professionnels, qui ne sont pas encore intégralement connus. Ce coût pourrait toutefois avoisiner 1,5 milliard d euros, dont les trois-quarts à la charge des assureurs du marché français. HABITATION AUTOMOBILE VENTILATION DES SINISTRES 89 % 11 % COÛT MOYEN EUROS EUROS

9 L assurance de responsabilité civile L assurance de responsabilité civile constitue un facteur essentiel de l activité économique, favorisant l esprit d entreprise et l innovation. Ce marché reste peu développé en France en comparaison des pays anglo-saxons. Ainsi, au Royaume-Uni, son poids représente 0,3 % du produit intérieur brut (PIB), soit 50 % de plus qu en France. Cette branche d assurance exige des conditions de visibilité économique et de sécurité juridique pour remplir sa mission. Or, force est de constater que les décisions des juridictions françaises de ces dernières années créent un contexte d instabilité juridique préjudiciable à l assurance de responsabilité civile. Dans leur Livre blanc rendu public en 2000, les assureurs membres de la Fédération francaise des sociétés d assurances (FFSA) ont proposé un certain nombre de solutions d ordre législatif, réglementaire ou conventionnel pour remédier à la situation actuelle. Une dérive jurisprudentielle Les assureurs doivent pouvoir connaître et mesurer leurs engagements afin de pouvoir les tenir. L insécurité juridique remet en question les conditions nécessaires à l exercice de l assurance. Elle ne permet pas la fixation d un prix techniquement fiable et elle fragilise les clauses figurant dans les contrats d assurance. L arrêt du Conseil d Etat du 29 décembre 2000, qui déclare illégales les conditions d assurance fixées par un arrêté publié vingt ans auparavant, l émergence d une responsabilité sans faute dans le domaine de la santé et de l environnement, ou encore l interprétation extensive du lien de causalité du récent arrêt Perruche peuvent répondre à un souci légitime de meilleure indemnisation des victimes. Mais ils posent la question de l assurabilité des risques de responsabilité pour certaines catégories professionnnelles. Les besoins : sécurité juridique, assurance directe La FFSA a rendu public en 2000 un Livre blanc énumérant des propositions qui amélioreraient la situation des victimes et permettraient une meilleure assurance des preneurs de risques. Les mesures préconisées par les assureurs consistent notamment à restaurer la sécurité contractuelle, par le biais d un encadrement législatif, afin que les clauses des contrats d assurances délimitant le champ du risque ne puissent pas être remises en question dès lors qu elles ne contreviennent pas au Code des assurances. Des solutions économiques sont également préconisées. Enfin, l assurance de responsabilité ne doit pas être considérée comme l unique réponse au besoin d indemnisation des victimes. Les dispositifs d assurance directe ont l intérêt de placer au premier plan l indemnisation de la victime, avant de chercher l éventuel responsable et son assureur. La garantie des accidents de la vie (Gav), contrat mis en place par les assureurs membres de la FFSA au printemps 2000, en est une bonne illustration. Actuellement, plus de 1,5 million de personnes sont couvertes par cette garantie.

10 Les événements naturels Les perspectives d évolution du climat dans les dix années à venir et le retour d expérience des événements naturels récents ont amené la Fédération française des sociétés d assurances (FFSA) à engager une réflexion sur l adaptation des différents régimes concernés (catastrophes naturelles et tempêtes). Les conséquences de l évolution du climat sur l assurance La FFSA a réalisé une synthèse des principales études prospectives à dix ans et en a retenu différents scénarios. L évolution climatique aura des conséquences sur les garanties catastrophes naturelles (inondations, raz-de-marée, avalanches, sécheresse ), tempêtes et, accessoirement, incendies de forêts et pertes de récoltes. Selon les scénarios, on pourrait s attendre à une aggravation à la fois des fréquences des événements, de leurs effets et de la volatilité des phénomènes. Sur les dix années à venir, si une augmentation de la fréquence des tempêtes reste incertaine, un accroissement sensible des précipitations en France est très probable. Le coût des inondations pourrait ainsi augmenter de 20 %. Les pouvoirs publics seraient alors amenés à actualiser le taux de la surprime de la garantie catastrophes naturelles, dans la mesure où la charge supplémentaire ne serait pas compensée par une plus grande maîtrise d autres événements tels que la subsidence. L amélioration des couvertures Le retour d expérience des tempêtes de décembre 1999 a permis de constater qu il était nécessaire de généraliser et d harmoniser certaines garanties en risques de particuliers. Les travaux menés par la FFSA ont abouti aux orientations suivantes : meilleure rédaction de la garantie dommages de mouille ; assurance plus systématique des parties immobilières vulnérables au vent (antennes, stores, volets, persiennes ) en valeur d usage ; adaptation des garanties frais de déblais des arbres et des objets appartenant à des tiers ; généralisation d une garantie minimale des clôtures ; harmonisation des franchises (inférieures ou égales à 380 euros). Par ailleurs, à la suite des dernières catastrophes naturelles (inondations de la Somme, glissement de terrain à Menton ), il apparaît que la prise en charge de certains débours et préjudices, actuellement en dehors du champ d application du régime légal, est souhaitée par les assurés. Il s agit notamment des travaux de stabilisation des terrains pour éviter l aggravation des dommages aux bâtiments, des pertes d exploitation des professionnels en cas d impossibilité d accès ou de fonctionnement de l entreprise, des dommages consécutifs à l interdiction d occuper les lieux, des frais de relogement et des honoraires d expert de l assuré. Des solutions d ordre légal et contractuel sont à l étude. Estimation du coût des principaux événements naturels en 2001 (en millions d euros) INONDATIONS DE JANVIER EN BRETAGNE ET EN NORMANDIE...80 INONDATIONS DE MARS (BASSINS DU RHÔNE, DE LA MEUSE ET DE LA SEINE) INONDATIONS DE LA SOMME...40 ORAGES DE JUILLET...80

11 Accidents de la route : une nouvelle convention d indemnisation Les assureurs viennent de finaliser une nouvelle convention de gestion des accidents de la route, qui permettra notamment une indemnisation plus rapide des conducteurs non responsables. En effet, dans 63 % des collisions entre au moins deux véhicules, les blessés sont uniquement les conducteurs. La convention Irsa : trente ans d expérience Depuis plus de trente ans, les assurés victimes d un accident matériel de la circulation sont indemnisés directement par leur propre assureur, même s ils n ont pas souscrit de garantie dommages. En 1968, les assureurs automobiles ont mis en place la convention Ida (indemnisation directe des assurés), devenue Irsa (indemnisation directe de l assuré et recours entre sociétés d assurances), qui met à la charge de l assureur de responsabilité civile, dit assureur direct, l indemnisation des dommages de l assuré non responsable pour le compte de l assureur du responsable. L application de cette convention a considérablement diminué les délais de règlements et pratiquement supprimé les contentieux en matière d indemnisation des dommages matériels. Forts de cette expérience, et grâce à leur maîtrise des règlements des sinistres corporels, les assureurs ont élaboré la convention Irca (indemnisation et recours corporel automobile). Celle-ci permettra d accélérer l indemnisation des dommages corporels consécutifs à un accident de la circulation et d en améliorer la qualité, notamment par la relation directe entre la victime et son propre assureur. Les principales caractéristiques de la convention Irca Les accidents concernés : les accidents entre au moins deux véhicules, survenus en France métropolitaine, dans les DOM ou dans la principauté de Monaco. Les catégories de dommages : l assureur direct gère l intégralité du préjudice des occupants du véhicule de son assuré, dès lors que l importance des dommages corporels ne dépasse pas 5 % d incapacité permanente partielle (IPP). 87 % des victimes d un accident de la route restent atteintes d une IPP égale ou inférieure à 5 %. L indemnisation : l assureur direct indemnise son assuré selon les règles du droit commun, c est-à-dire en tenant compte des jurisprudences locales. Date d entrée en vigueur : 1 er avril 2002.

12 La convention Belorgey Les représentants de l Etat, d associations de consommateurs et de personnes présentant un risque de santé aggravé, des professions du crédit et de l assurance ont signé, le 19 septembre 2001, une convention qui vise à améliorer l accès à l emprunt et à l assurance des personnes présentant un risque de santé aggravé, dite «convention Belorgey». Une participation active des assureurs La convention Belorgey fait suite à une première convention portant sur l assurabilité des personnes séropositives. Par cette convention passée dès 1991 avec les pouvoirs publics, la profession de l assurance s était engagée à leur faciliter l accès à l assurance emprunteur. Lorsqu en 1999, les pouvoirs publics ont chargé M. Jean-Michel Belorgey, conseiller d Etat, d une mission de réflexion pour améliorer les conditions d assurabilité des personnes séropositives, ainsi que celles des personnes souffrant d autres pathologies, les assureurs ont participé activement aux travaux de la commission mise en place à cette fin. Ceux-ci ont permis d explorer, dans un esprit constructif partagé par tous ses membres, les différentes solutions possibles. Le consensus entre l ensemble des partenaires s est fait sur le choix d une voie conventionnelle à la fois renouvelée et élargie. Les professions du crédit et de l assurance mettent à présent en place les dispositifs nécessaires à l application de la convention. Les avancées apportées par la convention Un meilleur accès à l emprunt et à l assurance La convention prévoit qu un document d information sera mis à la disposition de tout candidat à l emprunt. Ce document lui indiquera notamment l ensemble des possibilités dont il dispose pour apporter au prêteur les garanties demandées, ainsi que les modalités pratiques d accès à l assurance. La demande de couverture du candidat à un emprunt donné sera examinée tout d abord (premier niveau) dans le cadre de l assurance de groupe souscrite par l établissement de crédit pour l ensemble des emprunteurs de ce type de contrat. Si cette couverture ne peut être accordée, la nouvelle convention prévoit le transfert automatique du dossier vers un contrat emprunteur additionnel (deuxième niveau), pour un examen individualisé. En cas de nouveau refus, la demande sera réexaminée par un pool des risques très aggravés (troisième niveau). Cette procédure est ouverte à l ensemble des personnes présentant un risque de santé aggravé du fait d une maladie ou d un handicap. Un accès simplifié aux prêts à la consommation La convention supprime les questionnaires de santé pour les prêts à la consommation affectés, c est-à-dire accessoires à une vente ou à une prestation de services, à condition que leur montant ne dépassent pas euros, qu ils soient contractés au plus tard à l âge de 45 ans /

13 et pour une durée de remboursement ne dépassant pas quatre ans, avec une déclaration sur l honneur de non cumul de prêts au-delà du plafond précité. Une confidentialité préservée Un code de bonne conduite est annexé à la convention. Il organise la bonne confidentialité des données relatives à l état de santé du candidat à l emprunt, tant au niveau de leur collecte que de leur transmission à la société d assurances. Ainsi, le futur emprunteur peut transmettre ces données directement au médecin-conseil de la société d assurances, sans qu elles soient connues de l établissement de crédit. Le candidat à l assurance est informé de la décision prise par la société d assurances et peut obtenir des informations complémentaires auprès du médecin-conseil. Un dispositif évolutif Une commission de suivi est chargée de veiller à la bonne application des dispositions de la convention, d étudier les difficultés qui pourraient apparaître et de proposer des mesures d amélioration. Elle publiera, tous les deux ans, un rapport dans lequel elle fera connaître ses propositions. Cette commission, qui a tenu sa première réunion le 17 janvier 2002, crée, entre autres, des instances spécialisées. Ainsi, une section scientifique sera chargée de recueillir et d étudier les données disponibles sur la mortalité et la morbidité des principales pathologies entraînant des surprimes ou des refus. Une section médiation sera chargée d étudier les litiges et de favoriser leur règlement à l amiable.

14 La couverture maladie universelle complémentaire La loi portant création d une couverture maladie universelle (CMU) est entrée en vigueur le 1 er janvier Elle a connu quelques évolutions au cours de l année 2001, et des réflexions sont encore en cours sur plusieurs points. Une progression de la part des organismes complémentaires Au 30 novembre 2001, environ 4,6 millions de personnes bénéficiaient de la CMU complémentaire. La couverture de quelque 3,9 millions d entre elles est gérée par les caisses primaires d assurance maladie. Près de 10 % des bénéficiaires ont opté pour un organisme complémentaire, alors qu ils n étaient que 7 % à avoir fait ce choix au 31 décembre personnes ont choisi une société d assurances, contre à la fin de l année La revalorisation de l allocation de francs (228,67 euros) Les organismes complémentaires participant au dispositif CMU ont demandé, compte tenu du montant des prestations effectivement versées, une revalorisation de l allocation annuelle de francs (228,67 euros) par bénéficiaire qui leur est attribuée. Dans leur très grande majorité, et bien qu ils n aient pas eu de réponse à cette demande, les assureurs ont décidé, à la fin d octobre 2001, de participer au moins une année de plus à ce dispositif pour continuer d assurer la couverture santé des plus démunis. Par lettre du 20 novembre, Mme Elisabeth Guigou, ministre de l Emploi et de la Solidarité, a demandé au directeur du fonds de financement de la protection complémentaire de la couverture universelle du risque maladie de procéder à une évaluation des dépenses supportées par les organismes complémentaires offrant la CMU complémentaire pour l année 2000 et, à titre prévisionnel, pour l année Dans sa lettre, la ministre se dit être attachée à ce que les organismes poursuivent leur participation à la CMU et estime qu il convient d éviter que les organismes complémentaires qui y participent soient pénalisés par rapport à ceux qui n y participent pas. La dépense moyenne par bénéficiaire (évaluée à partir des dépenses observées par les 16 organismes complémentaires gérant le plus grand nombre de bénéficiaires) s est élevée, hors frais de gestion, à francs (169,68 euros) en 2000 et à francs (235,23 euros) en L aide à la solvabilisation des personnes dont les ressources dépassent légèrement le plafond de la CMU Le mécanisme des plafonds de ressources régissant la CMU crée des effets de seuil qui excluent de son bénéfice des catégories de populations aux revenus modestes. Afin de parvenir à lisser ces effets de seuil, la ministre de l Emploi et de la Solidarité a engagé une /

15 réflexion avec les régimes obligatoires et les organismes complémentaires. Elle a fait connaître le 30 novembre 2001 le dispositif d aide envisagé : les caisses primaires d assurance maladie accorderaient, sur leurs fonds d action sanitaire et sociale, une aide aux personnes dont les ressources ne dépassent pas de plus de 10 % le plafond de la CMU, qui est actuellement de francs (548,82 euros) pour une personne seule. Cette aide, d un montant de 750 francs (114,34 euros) pour une personne seule mais ajustable notamment en fonction de l âge des bénéficiaires, serait accordée pour un an et reconductible ; les contrats concernés par cette aide ne pourraient être proposés que par les organismes complémentaires qui participent à la CMU. Ils devraient garantir le «panier de soins» de la CMU et bénéficieraient du tiers-payant coordonné. Les tarifs seraient négociés localement entre les caisses primaires et les organismes complémentaires ; enfin, l aide serait également accordée aux bénéficiaires de contrats dits de «garantie de sortie». Les mesures envisagées appellent un certain nombre de réserves : l aide est limitée à des contrats offrant le panier de soins CMU, ce qui correspond à des garanties beaucoup plus élevées que celles souscrites par une grande partie des assurés, qui, eux, ne bénéficient d aucune aide ; il est regrettable que l aide soit réservée aux seuls organismes participant à la CMU ; en effet, pour bénéficier de l aide, certains assurés devront résilier leur contrat actuel, s il n a pas été souscrit auprès d un organisme participant au dispositif, et en souscrire un nouveau auprès d un organisme participant au dispositif ; l extension de la procédure de tiers-payant coordonné à ce type de contrats ne paraît pas opportune, dans la mesure où elle soulève de nombreux problèmes d application ; enfin, s agissant des tarifs, bien que la procédure proposée soit préférable à une fixation autoritaire, la négociation prévue entre les CPAM et les organismes complémentaires ne se fera pas sans difficultés, compte tenu de la multiplicité et de la diversité des intervenants.

16 La profession de l assurance renforce son dispositif de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme Les sociétés membres de la Fédération française des sociétés d assurances (FFSA) ont adopté, lors de l assemblée générale du 17 décembre 2001, une série de résolutions visant à renforcer la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Comme toutes recommandations déontologiques, elles doivent être respectées par chaque société adhérente, conformément aux statuts de la FFSA. L assurance et la lutte contre le blanchiment La loi du 16 mai 2001 relative aux nouvelles régulations économiques (NRE) est venue compléter la législation concernant la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme en prévoyant expressément l intervention de la Commission de contrôle des assurances dans le dispositif, ainsi qu un mécanisme d information de Tracfin vers les professions soumises à l obligation de déclaration. Par ailleurs, le 26 juin 2001, la FFSA recommandait aux sociétés d assurances d être particulièrement vigilantes au début de l année 2002, en raison des importants mouvements financiers liés à l échange des pièces et des billets provoqués par l entrée en vigueur de l euro. Enfin, les pouvoirs publics ont engagé un processus de lutte contre le financement du terrorisme : création en France par le ministère de l Economie, des Finances et de l Industrie de la cellule de lutte contre le financement du terrorisme «Finter», priorité réaffirmée par le gouvernement espagnol qui préside l Union européenne au premier semestre Depuis plus de dix ans, la profession de l assurance a fait acte de sa détermination à participer à l effort international visant à empêcher l utilisation de ses activités à des fins de blanchiment. Afin de réaffirmer sa volonté de lutter activement contre le blanchiment et le financement du terrorisme, et pour inciter les sociétés membres et leurs réseaux à être encore plus vigilants, la FFSA a adopté, le 17 décembre 2001, les recommandations qui suivent. Elles résultent des travaux menés par la profession dans le cadre d une Commission présidée par M. Michel Villatte. Les recommandations de la FFSA 1. Les sociétés membres de la Fédération s engagent à être particulièrement vigilantes : lors de la souscription de contrats donnant lieu à des versements en espèces ou quasiespèces (chèques de banque, chèques de notaires, chèques endossés ) ; lors de la souscription de contrats ou bons de capitalisation placés sous le régime fiscal de l anonymat. 2. Les sociétés membres de la Fédération conviennent de s assurer que les courtiers d assurances avec lesquels elles sont en relation s engagent par écrit auprès d elles qu ils respectent strictement les obligations en matière de lutte contre le blanchiment. /

17 3. Les sociétés membres de la Fédération s engagent à veiller avec une particulière attention au respect de l application des dispositions des articles L et L du Code monétaire et financier et notamment à la constitution d un dossier justifiant la non déclaration à Tracfin de l opération par l entreprise concernée. 4. Les sociétés d assurance vie et de capitalisation membres de la Fédération s engagent à tenir formellement le registre visé à l article L du Code monétaire et financier afin de conserver les informations que les entreprises d assurances ont l obligation de collecter sur l identité de leurs clients lors de la souscription et lors du remboursement de bons de capitalisation anonymes. 5. Les sociétés d assurance vie et de capitalisation membres de la Fédération s engagent, lors de la souscription d un contrat d assurance vie ou de capitalisation, à vérifier l identité du souscripteur dès le premier franc en relevant le numéro d une pièce d identité. 6. Les sociétés d assurance vie membres de la Fédération s engagent à vérifier systématiquement l identité du bénéficiaire d un contrat d assurance vie lors du paiement de la prestation, sauf lorsque le paiement est effectué sur un compte ouvert au nom du bénéficiaire auprès d un établissement de crédit lui-même tenu à l obligation d identification. 7. Les sociétés d assurance vie et de capitalisation membres de la Fédération s engagent à examiner systématiquement les renonciations et rachats qui interviennent rapidement après la souscription lorsque notamment les clients ne se préoccupent pas des conséquences financières ou fiscales de ces opérations.

18 Assurance vie : une nouvelle recommandation pour renforcer la sécurité juridique des contrats Les contrats d assurance vie et de capitalisation sont soumis à une réglementation et à un contrôle très stricts. Malgré cela, ces contrats ont fait l objet, ces derniers mois, de débats de jurisprudences et doctrinaux qui ont pu ébranler la confiance des assurés. Afin de sécuriser juridiquement l assurance vie, sur les plans civil et fiscal, la Fédération française des sociétés d assurances (FFSA) a mené une réflexion sur le contenu et la rédaction des contrats, la nature des garanties et les pratiques à la souscription. Cette réflexion s est traduite par une recommandation adoptée le 17 décembre 2001 par l assemblée générale de la FFSA. Le contenu et la rédaction des contrats Le contrat doit comporter les termes prévus par le Code des assurances pour qualifier les primes, la tête assurée et les garanties. Il doit préciser qu il s agit d un contrat d assurance vie régi par le Code des assurances, indiquer le numéro et l intitulé de la branche concernée (20. vie-décès ; 22. assurances liées à des fonds d investissement ; 24. capitalisation ) et son nom technique (capital différé, temporaire décès, etc.). Il doit indiquer clairement l existence d une ou plusieurs têtes assurées et la nature de la garantie (vie, décès, autres ), ainsi que sa durée (X années ou viagère). Il doit mentionner la possibilité de désigner un bénéficiaire et les conséquences sur le fonctionnement du contrat de l acceptation de la désignation par le bénéficiaire. Plus généralement, l amélioration du langage de l assurance, afin de favoriser sa compréhension par le plus grand nombre, ne doit pas conduire à une présentation juridiquement et techniquement incomplète du contrat. Un lexique peut éventuellement commenter les mots techniques lorsqu ils sont difficiles à comprendre par les souscripteurs (valeur et modalités de rachat, participation aux bénéfices, etc.). Il convient d être également très vigilant sur les communications publicitaires, quel que soit le support utilisé, concernant la présentation au public des contrats d assurance vie afin d écarter toute présentation qui ne correspondrait pas clairement à la réalité juridique, technique et fiscale du contrat proposé (le contrat d assurance vie n est pas une enveloppe fiscale, un compte d épargne, etc.). La nature des garanties Il est rappelé qu un contrat d assurance vie est un contrat aléatoire dont l exécution dépend de la durée de la vie humaine, contrairement à un produit financier. Le contrat doit exprimer clairement l existence d une ou plusieurs têtes assurées dont la survie ou le décès entraîne le paiement des prestations garanties. Le contrat peut comporter des garanties complémentaires, telles que le doublement en cas de décès accidentel, la couverture de la perte totale et irréversible d autonomie ou une option de sortie en rente viagère, que seul peut fournir le contrat d assurance. /

19 La différenciation entre les garanties en cas de vie et les garanties en cas de décès peut constituer un élément naturellement discriminant avec tout autre produit comportant de l épargne, notamment pour les contrats en unités de compte avec garantie plancher. Les pratiques à la souscription Il convient d éviter les souscriptions qui fragilisent l opération d assurance, tant sur le plan civil que sur le plan fiscal. Il faut écarter les souscriptions à des âges très élevés dans des conditions qui laissent paraître un risque sensible de contestations ultérieures. L entreprise devrait mettre en place un examen systématique lors d une demande de souscription au-delà d un certain âge et, en tout état de cause, à partir de 85 ans. Il convient d être attentif au fait que le montant des primes versées sur des contrats d assurance vie soit adapté aux objectifs du souscripteur et à la composition de son patrimoine. Les circonstances de fait peuvent d ailleurs conduire à la rédaction par l intermédiaire d un document de motivation afin de préciser les circonstances de la souscription. Le contrat d assurance vie doit comporter une clause bénéficiaire clairement rédigée. Cette recommandation revêt la forme d un engagement professionnel conformément aux statuts de la FFSA. Chaque société adhérente doit faire en sorte qu elle puisse être appliquée aussi rapidement que possible. Afin de renforcer l efficacité de toutes les recommandations professionnelles, et de celle-ci en particulier, la même assemblée générale a adopté une autre règle déontologique, selon laquelle chaque entreprise doit désigner une ou plusieurs personnes chargée(s) de vérifier que ses opérations sont conformes aux règles déontologiques établies par la FFSA.

20 Vers la fin des distorsions de concurrence en assurance Dès 1993, la Fédération française des sociétés d assurances (FFSA) a engagé des actions auprès de la Commission européenne afin qu il soit mis fin aux nombreuses distorsions existant entre les différents organismes assureurs. Plusieurs textes allant dans le sens d une réduction des inégalités de traitement entre ces intervenants ont été publiés au cours de l année Un premier pas vers une harmonisation de la fiscalité applicable à l assurance santé La Commission européenne a demandé à la France, le 13 novembre 2001, de mettre fin à l aide résultant de l exonération de la taxe de 7 % sur les conventions d assurance accordée aux mutuelles régies par le Code de la mutualité et aux institutions de prévoyance. La loi de finances rectificative pour 2001 prévoit ainsi, à compter du 1 er octobre 2002, l exonération de la taxe de 7 % de tous les contrats d assurance santé dits «solidaires». Sont ainsi qualifiés les contrats pour lesquels l organisme assureur ne recueille pas d informations médicales et ne fixe pas les cotisations en fonction de l état de santé de l assuré. La fiscalité applicable dépend désormais de la nature du contrat et non plus du statut de l organisme assureur. Si le nouveau régime de taxation des contrats d assurance santé constitue un premier pas vers l harmonisation des conditions de concurrence, la FFSA constate que l ensemble des distorsions de concurrence existant entre entreprises relevant du Code des assurances, d une part, mutuelles et institutions de prévoyance, d autre part, n est pas pour autant supprimé. Subsistent en effet les différences de traitement dans le régime d imposition des organismes eux-mêmes et le maintien d une exonération générale de taxe d assurance pour tous les autres contrats susceptibles d être proposés par les mutuelles et les institutions de prévoyance. Cela concerne les branches accident, assistance et protection juridique. La FFSA demande par conséquent l égalité fiscale pour tous les acteurs du marché, quel que soit leur statut, afin d établir des conditions normales de concurrence, qui bénéficieront en premier lieu aux assurés. La transposition encore inachevée des directives d assurance aux mutuelles de la mutualité L ordonnance de transposition des directives européennes d assurance de 1992 dans le Code de la mutualité a été adoptée le 19 avril Elle devait être complétée avant le 22 avril 2002, date d entrée en vigueur des nouvelles dispositions, par la publication d une quarantaine de textes d application. Or, actuellement, seuls 4 décrets et 3 arrêtés ont été publiés. Il semblerait que les pouvoirs publics aient décidé, à la demande des mutuelles, d accorder à celles-ci un délai supplémentaire de huit mois pour se mettre en conformité avec les directives. /

L environnement juridique et fiscal

L environnement juridique et fiscal L assurance française en 2009 Rapport annuel 2009 65 L environnement juridique et fiscal Nombre de sujets de toute première importance, touchant à l organisation et à l environnement réglementaire du secteur

Plus en détail

Mission des sociétés d assurances pour la connaissance et la prévention des risques naturels www.mrn-gpsa.org

Mission des sociétés d assurances pour la connaissance et la prévention des risques naturels www.mrn-gpsa.org Une association créée en 2000 entre : Mission des sociétés d assurances pour la connaissance et la prévention des risques naturels www.mrn-gpsa.org Le régime des catastrophes naturelles et technologiques

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Les assurances directes- Rapport français

Les assurances directes- Rapport français Les assurances directes- Rapport français Agnès Pimbert Maître de conférences à l Université de Poitiers, Equipe de recherche en droit privé (EA 1230) L assurance directe désigne le mécanisme d indemnisation

Plus en détail

Le marché de l assurance

Le marché de l assurance Le marché de l assurance Le marché français de l assurance est fortement concurrentiel. Cela bénéficie aux assurés, qui disposent ainsi d un meilleur rapport qualité-prix et d une plus grande diversité

Plus en détail

Définitions LES ASSURANCES DE PERSONNES. Les contrats et les garanties LES ASSURANCES EN CAS DE VIE LES ASSURANCES EN CAS DE DÉCÈS, DE MALADIE

Définitions LES ASSURANCES DE PERSONNES. Les contrats et les garanties LES ASSURANCES EN CAS DE VIE LES ASSURANCES EN CAS DE DÉCÈS, DE MALADIE Définitions LES ASSURANCES DE PERSONNES Les contrats et les garanties LES ASSURANCES EN CAS DE VIE ET LES BONS DE CAPITALISATION Assurance en cas de vie Contrat d assurance, souscrit individuellement ou

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

6. Assurance automobile et assurance multirisques habitation : une année riche en actualité

6. Assurance automobile et assurance multirisques habitation : une année riche en actualité 6. Assurance automobile et assurance multirisques habitation : une année riche en actualité Comité consultatif du secteur financier Rapport 2010-2011 77 Au cours des années 2010 et 2011, le CCSF a porté

Plus en détail

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 599 1623 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 55 110 22 8 mai avril 2009 2014 S o m m a i r e Règlement du Commissariat

Plus en détail

ACTUALITÉS ASSURANCES & RISQUES FINANCIERS

ACTUALITÉS ASSURANCES & RISQUES FINANCIERS Le pôle Assurances du cabinet Lefèvre Pelletier & associés vous souhaite une très bonne année 2009 ainsi qu une agréable lecture de cette troisième Newsletter. Assurances Assurance en général Assurance

Plus en détail

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES 26, boulevard Haussmann 75311 Paris Cedex 09 Téléphone : 01 42 47 90 00 - Télécopie : 01 42 47 93 11 - Internet : http://www.ffsa.fr 12 juillet 2007 Observations

Plus en détail

Les assurances optionnelles et autres produits spécifiques au barreau

Les assurances optionnelles et autres produits spécifiques au barreau Chapitre 16 Les assurances optionnelles et autres produits spécifiques au barreau Avertissement Les informations qui suivent ainsi que les documents produits (voy., notamment, les annexes reprises à la

Plus en détail

LES SOLUTIONS ASSURANCES DES PROFESSIONNELS. Assurances dommages. Protégez vos biens professionnels et privés

LES SOLUTIONS ASSURANCES DES PROFESSIONNELS. Assurances dommages. Protégez vos biens professionnels et privés LES SOLUTIONS ASSURANCES DES PROFESSIONNELS Assurances dommages Protégez vos biens professionnels et privés Faire vivre votre contrat En choisissant de vous assurer au Crédit Agricole, vous bénéficiez

Plus en détail

26 Contrat d assurance-vie

26 Contrat d assurance-vie 42 26 Contrat d assurance-vie est un contrat par lequel un assureur s engage à verser un capital en cas de vie ou de décès de l assuré, au profit du souscripteur ou d un tiers, moyennant une prime. Placement

Plus en détail

Magasins Filière BIO Assurément Durable

Magasins Filière BIO Assurément Durable Magasins Filière BIO Assurément Durable 1 Madame, Monsieur, Voil{ maintenant plus de 15 ans qu un certain nombre d entre vous, ont osé développer leurs activités dans le domaine des produits naturels,

Plus en détail

Les assurances de dommages aux biens et de responsabilité

Les assurances de dommages aux biens et de responsabilité Les assurances de dommages aux biens et de responsabilité De nombreux événements ont marqué l année 2005 en ce qui concerne les dommages aux biens des assurés et leur responsabilité : la poursuite de l

Plus en détail

Le Capital Différé SCA. Conditions Générales valant Proposition d Assurance

Le Capital Différé SCA. Conditions Générales valant Proposition d Assurance Le Capital Différé SCA Conditions Générales valant Proposition d Assurance DISPOSITIONS ESSENTIELLES DU CONTRAT 1. LE CAPITAL DIFFÉRÉ SCA est un contrat individuel d assurance en cas de vie à capital différé

Plus en détail

Evolution du Marche Des Assurances en Algérie et La Réglementation Le Régissant

Evolution du Marche Des Assurances en Algérie et La Réglementation Le Régissant Ministère de L'enseignement Supérieur et de la recherche scientifique Université Ferhat Abbas Evolution du Marche Des Assurances en Algérie et La Réglementation Le Régissant 2a 2011 26 25 PARTIE 1 : EVOLUTION

Plus en détail

LES ASSURANCES DE PERSONNES. Données clés 2011

LES ASSURANCES DE PERSONNES. Données clés 2011 LES ASSURANCES DE PERSONNES Données clés 211 2 Sommaire Sauf indications contraires, toutes les données ont pour origine les enquêtes statistiques de la direction des études et des statistiques FFSA-GEMA

Plus en détail

Prestataires de services

Prestataires de services Prestataires de services Découvrez les solutions d assurance et d assistance destinées à protéger votre activité professionnelle et à préserver votre vie privée. www.allianz.fr Avec vous de A à Z 2 Allianz,

Plus en détail

Propriétaires, Locataires, Administrateurs de Biens et Assurance en Copropriété

Propriétaires, Locataires, Administrateurs de Biens et Assurance en Copropriété Propriétaires, Locataires, Administrateurs de Biens et Assurance en Copropriété 1. Caractéristiques et champ d application d une Assurance Immeuble : Existe -t-il une obligation d assurance? Aucun texte

Plus en détail

Note Conflagration. Janvier 2010

Note Conflagration. Janvier 2010 Janvier 2010 Note Conflagration De nombreux sinistres de caractère événementiel dans le monde mettent en jeu plusieurs risques en Dommages, sans qu il s agisse d évènements naturels. On parle en général

Plus en détail

La Direction du Commissariat aux Assurances,

La Direction du Commissariat aux Assurances, Règlement du Commissariat aux Assurances N 14/01 du 1 er avril 2014 relatif à l épreuve d aptitude pour candidats agents et sous-courtiers d assurances (Mémorial A N 55 du 8 avril 2014) La Direction du

Plus en détail

GAREAT. Documents annexes

GAREAT. Documents annexes GAREAT Documents annexes Qu est ce que le GAREAT? Le GAREAT est un Groupement d Intérêt Economique dont l objet est la mise en place d un programme de réassurance au nom et pour le compte de ses adhérents

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3034 Convention collective nationale IDCC : 1090. SERVICES DE L AUTOMOBILE (Commerce

Plus en détail

Copropriété et assurances. Fédération française des sociétés d assurances DEP 302 - JUIN 2003

Copropriété et assurances. Fédération française des sociétés d assurances DEP 302 - JUIN 2003 DEP 302 - JUIN 2003 Copropriété et assurances Fédération française des sociétés d assurances Centre de documentation et d information de l assurance 26, bd Haussmann 75311 Paris Cedex 09 Fax DEP : 01 465

Plus en détail

Définitions. Les assurances de personnes. Les contrats et les garanties. Les assurances en cas de vie et les bons de capitalisation

Définitions. Les assurances de personnes. Les contrats et les garanties. Les assurances en cas de vie et les bons de capitalisation FFSA Définitions Les assurances de personnes Les contrats et les garanties Les assurances en cas de vie et les bons de capitalisation Assurance en cas de vie Contrat d assurance, souscrit individuellement

Plus en détail

Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs 1

Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs 1 Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs Déplacement de Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics et Carole Delga, secrétaire d État chargée

Plus en détail

Etre expatrié ou s expatrier à l étranger Frais de santé au 1er euro (prise en charge intégrale):

Etre expatrié ou s expatrier à l étranger Frais de santé au 1er euro (prise en charge intégrale): Etre expatrié ou s expatrier à l étranger Frais de santé au 1er euro (prise en charge intégrale): L assurance frais de santé est une couverture santé intégrale. En effet, elle couvre 100% du prix des soins

Plus en détail

QUESTIONS-RÉPONSES : SUJETS ASSURANCE

QUESTIONS-RÉPONSES : SUJETS ASSURANCE QUESTIONS-RÉPONSES : SUJETS ASSURANCE Qu est ce qu une prime ou une cotisation d assurance? C est la somme à payer périodiquement à l assureur en contrepartie des garanties qu il accorde. Les primes (ou

Plus en détail

Convention entre l Etat et l UESL relative à la Garantie des Risques Locatifs

Convention entre l Etat et l UESL relative à la Garantie des Risques Locatifs Convention entre l Etat et l UESL relative à la Garantie des Risques Locatifs Entre l Etat, représenté par le ministre de l emploi, de la cohésion sociale et du logement, le ministre de l économie, des

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

Assurance et prévention des risques naturels David BOURGUIGNON - MRN

Assurance et prévention des risques naturels David BOURGUIGNON - MRN 25 juin 2015 - Merlimont Assurance et prévention des risques naturels David BOURGUIGNON - MRN Eléments d introduction La Mission Risques Naturels association entre FFSA et GEMA 2 www.mrn.asso.fr 3 Les

Plus en détail

La convention AERAS en 10 points-clés

La convention AERAS en 10 points-clés La convention AERAS en 10 points-clés Signée par les pouvoirs publics, les fédérations professionnelles de la banque, de l assurance et de la mutualité et les associations de malades et de consommateurs,

Plus en détail

> Une garantie obligatoire

> Une garantie obligatoire R 414 Juillet 2007 Centre de documentation et d information de l assurance La voiture et l assurance > Une garantie obligatoire La garantie responsabilité civile Seule assurance obligatoire en automobile,

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS... 5 RÉFÉRENCES ABRÉGÉES À DES PUBLICATIONS FRÉQUEMMENT CITÉES... 7 INTRODUCTION... 9. Section 1

TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS... 5 RÉFÉRENCES ABRÉGÉES À DES PUBLICATIONS FRÉQUEMMENT CITÉES... 7 INTRODUCTION... 9. Section 1 TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS... 5 RÉFÉRENCES ABRÉGÉES À DES PUBLICATIONS FRÉQUEMMENT CITÉES... 7 Section 1 INTRODUCTION... 9 RISQUES ET ASSURANCE... 9 Section 2 HISTORIQUE... 11 Section 3 TECHNIQUE

Plus en détail

Régimes complémentaires de retraite et prévoyance

Régimes complémentaires de retraite et prévoyance Régimes complémentaires de retraite et prévoyance Textes de référence : Article L242-1 et L 871-1 du code de la Sécurité sociale. Article D242-1, R 871-1 et R 871-2 du code de la Sécurité sociale. Loi

Plus en détail

COMMENT S ASSURER SANS SE SUR ASSURER

COMMENT S ASSURER SANS SE SUR ASSURER COMMENT S ASSURER SANS SE SUR ASSURER Section des agricultrices 6 Mars 2012 DEFINITION L assurance est une opération par laquelle une partie (l Assureur) s engage, moyennant une rémunération (prime ou

Plus en détail

Pour faciliter l accès au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé, une

Pour faciliter l accès au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé, une Mini-guide téléchargé depuis le site www.lesclesdelabanque.com - e-mail : cles@fbf.fr Mini-guide n 25 - Nouvelle éditon - Mars 2011 La Convention AERAS (s Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de

Plus en détail

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Conférence ActuariaCnam Présentation 3 1 / 0 5 / 2 0 1 2 Julien Chartier, Actuaire Manager AGENDA Introduction Partie 1 - L arrêt «Test-Achats»

Plus en détail

ENTREPRISES ET ARTISANS DU BÂTIMENT Risques et assurances

ENTREPRISES ET ARTISANS DU BÂTIMENT Risques et assurances P 214 Décembre 2009 Centre de documentation et d information de l assurance ENTREPRISES ET ARTISANS DU BÂTIMENT Risques et assurances Ce tableau aide-mémoire décrit les principaux risques auxquels sont

Plus en détail

CONGRES MONDIAL 2010 PARIS. Thème proposé par le groupe français. L assurance obligatoire Mythes et réalités juridiques et économiques

CONGRES MONDIAL 2010 PARIS. Thème proposé par le groupe français. L assurance obligatoire Mythes et réalités juridiques et économiques CONGRES MONDIAL 2010 PARIS Thème proposé par le groupe français L assurance obligatoire Mythes et réalités juridiques et économiques Jérôme Kullmann Président de l AIDA-France Vice-Président de l AIDA

Plus en détail

> Pourquoi s assurer?

> Pourquoi s assurer? E 145 Centre de documentation et d information de l assurance Mai 2009 L assurance des pertes d exploitation Si la plupart des entreprises assurent leurs biens, encore trop peu d entre elles pensent à

Plus en détail

CODE DES ASSURANCES DES ETATS MEMBRES DE LA CIMA

CODE DES ASSURANCES DES ETATS MEMBRES DE LA CIMA CODE DES ASSURANCES DES ETATS MEMBRES DE LA CIMA DEUXIEME EDITION 2001 L assureur est tenu, avant la conclusion du contrat de fournir une fiche d information sur le prix, les garanties et les exclusions.

Plus en détail

OBJECTIF DU GUIDE 1-L ENCADREMENT JURIDIQUE DES ACTIVITES D ASSURANCE

OBJECTIF DU GUIDE 1-L ENCADREMENT JURIDIQUE DES ACTIVITES D ASSURANCE OBJECTIF DU GUIDE Présenter au public et en particulier aux investisseurs, les règles de constitution et de fonctionnement des organismes d assurance. Arrêté n 2005-0773 du 14 décembre 2005 fixant les

Plus en détail

Les assurances de personnes

Les assurances de personnes La croissance soutenue des cotisations des assurances de personnes (+ 14 %), qui atteignent 117 milliards d euros en 2004, témoigne du dynamisme retrouvé, aussi bien en vie et capitalisation qu en maladie

Plus en détail

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes N 7 bis du 15 septembre 2006 C2006-36 / Lettre du ministre de l économie, des finances et de l industrie du 9 août

Plus en détail

FRAIS DE GESTION des mutuelles

FRAIS DE GESTION des mutuelles FRAIS DE GESTION des mutuelles Juillet 2014 PARLONS-EN EN TOUTE TRANSPARENCE Pour fonctionner, toute entreprise doit consacrer des ressources à sa gestion. Les «frais de gestion» des mutuelles représentent

Plus en détail

Assurance des associations départementales OCCE, des coopératives et des foyers coopératifs affiliés

Assurance des associations départementales OCCE, des coopératives et des foyers coopératifs affiliés Assurance des associations départementales OCCE, des coopératives et des foyers coopératifs affiliés Multirisque Notice d information 2010/2011 Le contrat multirisque a été conçu conjointement par la MAIF

Plus en détail

L assurance est une relation de confiance. Tarifs et conditions d assurance pour les véhicules de collection. en partenariat avec Axa Assistance

L assurance est une relation de confiance. Tarifs et conditions d assurance pour les véhicules de collection. en partenariat avec Axa Assistance L assurance est une relation de confiance Tarifs et conditions d assurance pour les véhicules de collection en partenariat avec Axa Assistance Cotisations annuelles toutes taxes comprises Responsabilité

Plus en détail

Commerçants Artisans. Avec vous de A à Z. Des solutions simples, pour préserver votre vie privée et votre vie professionnelle. www.allianz.

Commerçants Artisans. Avec vous de A à Z. Des solutions simples, pour préserver votre vie privée et votre vie professionnelle. www.allianz. Commerçants Artisans Des solutions simples, pour préserver votre vie privée et votre vie professionnelle. www.allianz.fr Avec vous de A à Z ProfilPro, l assurance multirisque professionnelle des commerçants,

Plus en détail

L ASSURANCE DE PRÊT? Les clés pour faire le bon choix

L ASSURANCE DE PRÊT? Les clés pour faire le bon choix particuliers PROFESSIONNELS professionnels entreprises entreprises GÉNÉRATION RESPONSABLE Être un assureur responsable, c est donner à chacun les moyens de faire les bons choix pour protéger ce qui lui

Plus en détail

assurances médicales depuis 1944 AMMA ASSURANCES LE FAIT GÉNÉRATEUR assurances médicales depuis 1944

assurances médicales depuis 1944 AMMA ASSURANCES LE FAIT GÉNÉRATEUR assurances médicales depuis 1944 AMMA ASSURANCES LE FAIT GÉNÉRATEUR assurances médicales depuis 1944 entreprise d assurance mutuelle agréée par l Office de Contrôle des Assurances sous le code 0126 (A.R. 04 et 13.07.1979 M.B. 14.07.1979)

Plus en détail

Catastrophes naturelles. Prévention. assurance. M i s s i o n R i s q u e s N a t u r e l s

Catastrophes naturelles. Prévention. assurance. M i s s i o n R i s q u e s N a t u r e l s Catastrophes naturelles Prévention et assurance 420 communes inondées en 2 jours dans le sud-est en septembre 2002. 3 milliards d euros : coût des inondations de septembre 2002 et décembre 2003. 130 000

Plus en détail

Dossier de presse Catastrophes naturelles

Dossier de presse Catastrophes naturelles Fédération Française des Sociétés d'assurances Dossier de presse Catastrophes naturelles Le système d indemnisation mis en place par la loi du 13 juillet 1982 Avant 1982, l assurance ne couvrait que certains

Plus en détail

Mon véhicule. Bien assuré. avec. le Crédit Mutuel

Mon véhicule. Bien assuré. avec. le Crédit Mutuel Bien assuré avec le Crédit Mutuel Mon véhicule Bien assuré, avec le Crédit Mutuel Lors de l achat d un véhicule, tout commence par le financement et l assurance. 7jours 7 La meilleure assurance auto, c

Plus en détail

Mini-guide n 25 - Septembre 2011

Mini-guide n 25 - Septembre 2011 Mini-guide téléchargé depuis le site www.lesclesdelabanque.com - e-mail : cles@fbf.fr Mini-guide n 25 - Septembre 2011 La Convention AERAS La Convention AERAS (s Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé

Plus en détail

Professionnels de Santé

Professionnels de Santé Professionnels de Santé Des solutions d assurance et d assistance spécifiquement adaptées à votre activité et à votre vie privée. www.allianz.fr Avec vous de A à Z En partenariat avec : Union Nationale

Plus en détail

RÈGLEMENT MUTUALISTE GÉNÉRAL

RÈGLEMENT MUTUALISTE GÉNÉRAL RÈGLEMENT MUTUALISTE GÉNÉRAL Approuvés par l Assemblée Générale du 7 Décembre 2010 CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES Article 1 : Objet Le présent règlement définit le contenu des engagements contractuels

Plus en détail

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage N 2 Edito Cher partenaire, La fin du premier semestre 2013 s achève dans une ambiance économique et sociale morose

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS PROTECTION SOCIALE

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS PROTECTION SOCIALE PROTECTION SOCIALE ASSURANCE MALADIE, MATERNITÉ, DÉCÈS MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION

Plus en détail

NOTICE EXPLICATIVE. Formulaire ASSURANCE. Exercice 2011 SUR LES RÈGLES DE PROTECTION DE LA CLIENTÈLE

NOTICE EXPLICATIVE. Formulaire ASSURANCE. Exercice 2011 SUR LES RÈGLES DE PROTECTION DE LA CLIENTÈLE RAPPORT DE CONTRÔLE INTERNE ANNEXE RELATIVE A L APPLICATION DES RÈGLES DE PROTECTION DE LA CLIENTÈLE NOTICE EXPLICATIVE Formulaire ASSURANCE Exercice 2011 TRANSMISSION DE L ANNEXE AU RAPPORT DE CONTRÔLE

Plus en détail

CNFR MOUVEMENT RURAL ASSUR OPTIONS. des garanties complémentaires

CNFR MOUVEMENT RURAL ASSUR OPTIONS. des garanties complémentaires CNFR MOUVEMENT RURAL ASSUR OPTIONS des garanties complémentaires Ça, c est du neuf! Biens Immobiliers Biens mobiliers Véhicules & bateaux Chapiteaux Tous risque Annulation de séjour Protection juridique

Plus en détail

PROTECTION «VIE ENTIÈRE» M.A.A.

PROTECTION «VIE ENTIÈRE» M.A.A. Société d assurance mutuelle à cotisations fixes Entreprise régie par le code des assurances. Créée en 1931 PROTECTION «VIE ENTIÈRE» M.A.A. CONDITIONS GÉNÉRALES SOMMAIRE Article 1 OBJET DU CONTRAT... 2

Plus en détail

Pour faciliter l accès au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé,

Pour faciliter l accès au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé, Mini-guide téléchargé depuis le site www.lesclesdelabanque.com - e-mail : cles@fbf.fr Mini-guide n 25 - Janvier 2007 La Convention AERAS (s Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) Pour faciliter

Plus en détail

Les entreprises d assurances

Les entreprises d assurances Crédit photo : Richard Drury/The Image Bank Dans un cadre économique apaisé, les sociétés d assurances recueillent en 2004 le résultat des mesures qu elles avaient prises pour redresser leur rentabilité.

Plus en détail

Auto Standard ASSURANCES DE BIENS. Conducteurs ayant du bonus et au moins 3 ans d assurance. Automobile. Notice. Garantie du conducteur incluse

Auto Standard ASSURANCES DE BIENS. Conducteurs ayant du bonus et au moins 3 ans d assurance. Automobile. Notice. Garantie du conducteur incluse ASSURANCES DE BIENS Automobile ( Auto ) Standard Conducteurs ayant du bonus et au moins 3 ans d assurance Notice Garantie du conducteur incluse Excellents principes indemnitaires Bris de glace sans franchise

Plus en détail

Ne négligez surtout pas les assurances. de votre entreprise

Ne négligez surtout pas les assurances. de votre entreprise Ne négligez surtout pas les assurances de votre entreprise Animé par : Valérie Cadiou, Responsable Commerciale GROUPAMA et Maître Emmanuel Ergan Cabinet LEPORZOU DAVID ERGAN Un diagnostic assurance indispensable

Plus en détail

ACCES AUX ASSURANCES. - Assurance de prêt immobilier - Assurance de crédit professionnel - Assurance de crédit à la consommation

ACCES AUX ASSURANCES. - Assurance de prêt immobilier - Assurance de crédit professionnel - Assurance de crédit à la consommation ACCES AUX ASSURANCES Dominique Thirry, juriste spécialisée en droit de la santé, Juris Santé Séverine Levrat, juriste spécialisée en droit de la santé et droit des assurances, Juris Santé Jean-Luc Bonnay,

Plus en détail

point sur l assurance française

point sur l assurance française le point sur l assurance française conférence de presse de la FFSA maison de l assurance / jeudi 29 janvier le point sur l assurance française ce qu il faut pour 2 Loi ALUR Publication Omnibus 2 L année

Plus en détail

Vous permettre d entreprendre avec assurance?

Vous permettre d entreprendre avec assurance? Vous permettre d entreprendre avec assurance? Le bureau Verdun s y engage Place Reine Astrid 12-6820 FLORENVILLE Tél : 061/31.22.33 - Fax : 061/31.53.03 info@verdun.be - www.verdun.be Verdun-Bastogne sa

Plus en détail

NOTE D INFORMATION VALANT CONDITIONS GÉNÉRALES

NOTE D INFORMATION VALANT CONDITIONS GÉNÉRALES PARTICULIERS professionnels entreprises GENERALI EPARGNE NOTE D INFORMATION VALANT CONDITIONS GÉNÉRALES Dispositions essentielles du contrat 1. Genera li Epargne est un contrat individuel d assurance sur

Plus en détail

La Convention AERAS. www.lesclesdelabanque.com Le site d informations pratiques sur la banque et l argent. Septembre 2011

La Convention AERAS. www.lesclesdelabanque.com Le site d informations pratiques sur la banque et l argent. Septembre 2011 Imprimé avec des encres végétales sur du papier PEFC par une imprimerie détentrice de la marque Imprim vert, label qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées. La certification

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

La Banque Postale lance une offre d assurance multirisque professionnelle 100 % en ligne dédiée aux auto-entrepreneurs

La Banque Postale lance une offre d assurance multirisque professionnelle 100 % en ligne dédiée aux auto-entrepreneurs COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 9 décembre 2009 La Banque Postale lance une offre d assurance multirisque professionnelle 100 % en ligne dédiée aux auto-entrepreneurs Premier partenaire de l'état et de

Plus en détail

En 2013, 605 organismes pratiquent

En 2013, 605 organismes pratiquent j u i n Le marché de l assurance complémentaire santé : des excédents dégagés en 2013 En 2013, 33 milliards d euros de cotisations ont été collectés sur le marché de l assurance complémentaire santé en

Plus en détail

7.2 - Le traitement administratif des accidents de service, de travail et des maladies professionnelles

7.2 - Le traitement administratif des accidents de service, de travail et des maladies professionnelles CHAPITRE 7 Les accidents et les maladies professionnelles 7.2 - Le traitement administratif des accidents de service, de travail et des maladies professionnelles 7.2.1 Méthodologie Définitions L accident

Plus en détail

Les assurances de la famille

Les assurances de la famille LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE Les actes de la vie présentent par nature des risques. Quels sont ceux que l on doit couvrir? Pourquoi et comment? Les assurances de la famille Sommaire Assurer

Plus en détail

LE COURTAGE D ASSURANCE

LE COURTAGE D ASSURANCE Programme 1ère conférence : l éthique du courtier 2ème conférence : la profession du courtier Courtage et environnement concurrentiel Le cadre de l activité L activité La responsabilité des courtiers d

Plus en détail

Cette fiche présente des éléments généraux sur l assurance emprunteur et les travaux sur ce sujet du CCSF depuis sa création.

Cette fiche présente des éléments généraux sur l assurance emprunteur et les travaux sur ce sujet du CCSF depuis sa création. Assurance emprunteur Depuis 2004, le CCSF accorde une attention particulière au sujet de l assurance emprunteur afin que le consommateur puisse disposer de l information la plus pertinente possible et

Plus en détail

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 8 Document de travail, n engage pas le Conseil Les

Plus en détail

REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE D ARGENSON ET DES FONCTIONNAIRES DE L ENSEIGNEMENT PUBLIC (Article 4 des Statuts) TITRE I

REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE D ARGENSON ET DES FONCTIONNAIRES DE L ENSEIGNEMENT PUBLIC (Article 4 des Statuts) TITRE I REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE D ARGENSON ET DES FONCTIONNAIRES DE L ENSEIGNEMENT PUBLIC (Article 4 des Statuts) Siège Social : 7/9 Villa de Lourcine 75014 PARIS. TITRE I DISPOSITIONS GENERALES Article

Plus en détail

GESTION DES SINISTRES

GESTION DES SINISTRES GESTION DES SINISTRES Notion de sinistre et limites Un sinistre est un évènement accidentel dont la nature est garantie par le contrat. Un sinistre est indemnisable uniquement s il provoque un dommage.

Plus en détail

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux 2 3 SOMMAIRE 4 L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux 4 Une orientation résolument internationale 6 Une protection

Plus en détail

N 110 S É N A T. 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI. relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence.

N 110 S É N A T. 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI. relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence. N 110 S É N A T SESSION ORDINAIRE DE 2013-2014 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence. (procédure accélérée) Le Sénat a modifié,

Plus en détail

LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE

LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE Jean-Marc AVELINE LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE Groupe Eyrolles, 2006 ISBN : 2-7081-3467-1 Chapitre 1 LES RELATIONS BANCAIRES : COMPTES, COFFRE, EMPRUNTS Le compte courant Les comptes courants

Plus en détail

L ASSURANCE AUTO FICHE PRODUIT

L ASSURANCE AUTO FICHE PRODUIT L ASSURANCE AUTO FICHE PRODUIT Avec amaguiz, vous avez le choix entre 2 offres en fonction de votre profil et de l utilisation de votre voiture : al ASSURANCE AUTO CLASSIQUE al ASSURANCE AUTO AU KILOMÈTRE

Plus en détail

Les assurances de personnes

Les assurances de personnes Les cotisations des assurances de personnes se redressent très nettement en 2003 : + 8 %. Cette évolution témoigne de l intérêt et de la confiance durables que les ménages accordent aux différentes formules

Plus en détail

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne Congrès Institut des Actuaires 2013 Jean-Pierre DIAZ, BNP Paribas Cardif Emmanuelle LAFERRERE, BNP Paribas Cardif Gildas ROBERT, Optimind Winter

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS N 98 DU 17 NOVEMBRE 2010 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES 5 I-4-10 INSTRUCTION DU 15 NOVEMBRE 2010 IMPOSITION AUX PRELEVEMENTS SOCIAUX DES PRODUITS DES CONTRATS D

Plus en détail

: IDENTIFIANT : BOURGOGNE, MOT DE PASSE : CAVB

: IDENTIFIANT : BOURGOGNE, MOT DE PASSE : CAVB SPECIALE ASSURANCES N 51 bis du mois de janvier 2014 La CAVB s est rapprochée de quelques compagnies d assurance afin de connaître les différentes offres existantes concernant les aléas climatiques. Vous

Plus en détail

Le métier d actuaire IARD

Le métier d actuaire IARD JJ Mois Année Le métier d actuaire IARD Journées Actuarielles de Strasbourg 6-7 octobre 2010 PLAN Présentation de l assurance non vie Le rôle de l actuaire IARD La tarification des contrats L évaluation

Plus en détail

Allianz Professionnels de l auto «Confort»

Allianz Professionnels de l auto «Confort» Multirisques Allianz Professionnels de l auto «Confort» Garanties et franchises Tableau récapitulatif Avec vous de A à Z L assurance des véhicules Article 1 - Responsabilité civile 3 Article 2 - Défense

Plus en détail

LE Dossier Livraison dans les EHPAD et assurances : Une prudence nécessaire

LE Dossier Livraison dans les EHPAD et assurances : Une prudence nécessaire N 1 Juin 2015 LE Dossier Livraison dans les EHPAD et assurances : Une prudence nécessaire www.clcassurances.com Tel : 05 56 87 72 00 SOMMAIRE 4 PREPARATION DES DOSES A ADMINISTRER la prudence S IMPOSE

Plus en détail

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2010

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2010 LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ Données clés 2010 Sommaire Sauf indications contraires, toutes les données ont pour origine les enquêtes de la Direction des études et des statistiques FFSA-GEMA.

Plus en détail

CATASTROPHES NATURELLES PREVENTION ET ASSURANCES

CATASTROPHES NATURELLES PREVENTION ET ASSURANCES CATASTROPHES NATURELLES PREVENTION ET ASSURANCES Mission des sociétés d assurances pour la connaissance et la prévention des risques naturels WWW.mrn-gpsa.org Une association créée en 2000 entre : Mission

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

Votre entreprise et vos assurances Une approche simplifiée

Votre entreprise et vos assurances Une approche simplifiée Votre entreprise et vos assurances Une approche simplifiée Ce document a été établi par les soins de la société AXA dans le cadre de son partenariat avec le réseau France Initiative. Sommaire Ce document

Plus en détail