Crises environnementales à conséquences sanitaires : La Science et l Etat face à leurs échecs.

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1 Crises environnementales à conséquences sanitaires : La Science et l Etat face à leurs échecs. Pablo LIBREROS Mémoire de Troisième Année. Ingénieurs Elèves au Corps des Mines, Promotion 2001 Paris, septembre 2004

2 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros AVANT-PROPOS... 3 INTRODUCTION LA SCIENCE QUI CAFOUILLE?... 5 a. Comment l environnement peut-il tuer?... 5 b. Les signaux à interpréter et les outils en cas de crise... 6 c. Limites et controverses des outils de l expertise LA CRISE : UNE CONSTRUCTION SOCIALE a. Un modèle : la crise comme une accumulation de facteurs aggravants b. Les freins à la crise c. Les catalyseurs de la crise UN CONTEXTE CULTUREL ET INSTITUTIONNEL HANDICAPANT a. A la frontière de cultures différentes b. Quels relais? c. Un maquis institutionnel FACE A LA CRISE a. Les enjeux : des «cartons rouges» à éviter b. Quelques bons principes c. Les questions en suspens ET APRES? a. Des crises sans fin? b. Des crises inévitables c. Des crises structurantes CONCLUSION : UNE CIVILISATION TECHNIQUE FACE AU PECHE ORIGINEL 36 ANNEXES I. Les crises A. Vincennes B. Metaleurop Nord (Noyelles-Godault) C. La Hague et le Groupe Radioécologique Nord-Cotentin (GRNC) D. Epidémies de légionellose à Lens et Montpellier E. Gilly sur Isère et les crises autour des incinérateurs d ordures ménagères II. Personnes rencontrés Page 2 / 54

3 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros Avant-propos Ce mémoire a été réalisé durant l année scolaire , dans le cadre de la troisième année de formation au Corps des Mines. Il a été réalisé essentiellement par l observation d exemples concrets de crises, le plus souvent autour d installations industrielles : - Sols pollués en milieu urbain et suspicion de cancers infantiles (Vincennes) - Sols pollués dus à une ancienne activité fortement polluante (Metaleurop Nord à Noyelles-Godault) - Pics d ozone en période estivale (région parisienne) - Installations nucléaires (La Hague) - Epidémies de légionellose dues aux tours aéroréfrigérantes (Lens, Montpellier) - Inquiétudes autour des ondes électromagnétiques (lignes à haute tension : Coutiches, antennes relais de téléphonie sans fil : St Cyr l Ecole) - Incinérateurs d ordures ménagères et pollutions aux dioxines (Gilly sur Isère, Lille, Angers) Pour certaines d entre elles le lecteur pourra trouver quelques détails rassemblés en annexe. Nous voudrions remercier toutes les personnes qui ont accepté de nous accueillir pendant cette étude, et qui nous ont livré des informations de première main sur ces crises. Nous tenons à remercier plus spécialement Marie-Claude Dupuis et Alexandre Paquot, du Ministère de l Ecologie et du Développement Durable, qui ont été à l origine de cette étude et nous ont reçus à de multiples reprises, et Odile Gauthier, qui nous a aidés à structurer notre démarche. Page 3 / 54

4 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros Introduction Nous sommes en 1999, à Vincennes, dans un quartier du triangle d or, où le prix du mètre carré avoisine celui de Paris. La directrice d une école s alarme en constatant qu en peu de temps 4 cas de cancer sont survenus dans son école. Elle en informe les autorités compétentes. Un Collectif regroupant des habitants du quartier se forme rapidement, il est aidé par le Professeur Pézerat, toxicologue à l origine du scandale de l amiante, qui interpelle la Direction Générale de la Santé : il rappelle que le dernier occupant du site était une usine de Kodak. L industriel devient le suspect numéro 1. En 2001, une première série d études conclut à une absence de lien entre la fréquentation de l école et les cas de cancers. Il semble inutile de creuser plus loin. Pourtant, un nouveau cas de cancer survient quelques mois après : nous voilà donc au cœur de la crise environnementale sanitaire. Les problèmes santé-environnement sont de plus en plus placés sous les projecteurs, et pas seulement en contexte de crise : les récents débats, qu il s agisse de la charte de l environnement ou du Plan National Santé Environnement, ont montré la force de l intérêt pour ce sujet. Par ailleurs les questionnements autour du principe de précaution et de son inscription dans la Constitution ont mis à jour des problématiques rarement abordées en public, à savoir les rapports de l environnement avec le Judiciaire et l Economique. Ces rapports sont d autant plus importants que le domaine est à la frontière entre deux mondes, celui de la santé, où il faut soigner, à priori à n importe quel prix, et celui de l environnement industriel, où toute mesure est analysée sous l angle de son impact financier. Les crises dans ce domaine sont un échec pour l Etat dans son rôle de protection des populations. Dans le cas de Vincennes, le site, que Kodak avait quitté en 1985, n avait pas fait l objet de prescriptions particulières et la suspicion d une collusion entre l industriel et l Etat planera un temps sur le dossier. C est un échec aussi pour la Science : l épidémiologie est incapable de déterminer avec précision si ces cas de cancers sont une anomalie ou pas, les études de risques tardent à venir. La Science, prompte à produire des molécules toxiques, semble tarder à révéler le secret de leur impact véritable sur la santé des enfants. Le gestionnaire public, que ce soit un maire, ou le plus souvent un préfet, est démuni face à ces crises, où des modes d action traditionnels semblent le plus souvent inopérants. Le préfet du Pas-de-Calais disait, en parlant de son impuissance face à la crise de légionellose de cet hiver : «Si ça servait à quelque chose, je serais prêt à envoyer des cars de CRS avec des filets à papillons pour attraper les polluants dans l air». Mais hélas, cela ne sert à rien. Existe t il des méthodes pour résoudre ces crises d un genre nouveau? Pour y répondre, il est d abord utile de comprendre les difficultés devant lesquelles sont les experts en période de crise, et pourquoi les arguments scientifiques ne permettent pas de rassurer les populations : majoritairement parce que les problématiques techniques, celles que les scientifiques sont capables d appréhender, ne sont qu une petite composante de la crise. Par ailleurs, sa gestion est compliquée par le fait que les acteurs institutionnels avancent en ordre dispersé et parfois avec des approches contradictoires. Nous avons cependant identifié quelques repères pour les gestionnaires, qui sont des «cartons rouges à éviter» et quelques bons principes. Mais il ne faut pas croire que ces crises sont faciles à résoudre : elles ne se finissent jamais et cela permet à l Etat, comme nous le montrerons, d inventer de nouveaux modes d action. Page 4 / 54

5 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros 1. La science qui cafouille? Après avoir permis pendant des décennies à l homme de mieux maîtriser son environnement, en vainquant les maladies infectieuses, la science, incarnée désormais par la technique, lui a permis d accéder au bonheur consumériste, allant de pair avec une dégradation de l environnement. Jusqu au milieu des années 80, celle-ci était appréhendée dans l imaginaire collectif par les pluies acides et la destruction des forêts ainsi que les fleuves pollués et les poissons flottant la bouche ouverte. Depuis, les préoccupations semblent avoir changé, l environnement dégradé est nocif pour l homme à tel point qu il faut rappeler comme droit fondamental dans la charte de l environnement la possibilité pour chacun de vivre dans un environnement qui ne nuise pas à sa santé. a. Comment l environnement peut-il tuer? Avant tout il est nécessaire de fixer quelques termes de vocabulaire en étudiant la chaîne de causalité qui peut rendre l environnement nuisible à la santé de l homme. Tout commence par une source qui émet un agent de nature chimique, biologique ou radiative, respectivement par exemple, les dioxines des incinérateurs d ordures ménagères, les légionelles des tours aéroréfrigérantes, les effluents radioactifs d une usine de retraitement de combustible nucléaire. Cet agent possède un pouvoir pathogène intrinsèque: son potentiel de danger. Il gagne ensuite l environnement : l air, l eau, où la terre. Les populations, exposées par l inhalation ou l ingestion (y compris les poussières du sol pour les enfants), sont ainsi soumises à un risque qui est fonction du danger et de l exposition. Le lien entre l exposition et le risque est effectué grâce aux valeurs toxicologiques de référence (VTR) pour les effets sans seuil, c'est-à-dire ceux pour lesquels on observe des pathologies quelle que soit la concentration en agent pathogène. Cette valeur correspond à la probabilité que l on a de développer la pathologie si l on est exposé à une concentration donnée pendant une durée donnée. Pour les effets avec seuil, il s agit du ratio de danger, qui est le quotient de la concentration observée divisée par la concentration à partir de laquelle on commence à observer des effets. Ces valeurs sont obtenues à partir d expérimentations sur des animaux vertébrés de référence (rongeur, lapin, chien, chat ou primate) exposés pendant des durées normées ; les résultats sont ensuite étendus à l homme par le biais de modèles. C est grâce à ces valeurs que l on peut quantifier le risque : ce risque, fruit d un calcul, est le risque objectif. L homme court donc un risque, fût-il minime, à vivre à côté d une installation qui rejette des effluents gazeux ou liquides. Page 5 / 54

6 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros Agent Environnement Danger Exposition Pathologies observées sur la population b. Les signaux à interpréter et les outils en cas de crise Cette chaîne source exposition risque représente la succession générale des phénomènes, mais, lors d une crise, elle n est jamais abordée dans sa globalité. Elle ne peut être observée que l une de ses composantes, au travers de la détection d un signal. i) Les signaux Ces signaux peuvent être de plusieurs natures : environnementale, sanitaire ou sociale. Un signal environnemental est le dépassement d une norme, d un objectif de qualité du milieu, ou bien la détection de substances dont la présence est suspecte ; par exemple un des paramètres mesuré par une association de surveillance de la qualité de l air dépasse le seuil d objectif de qualité fixé par les pouvoirs publics. Cela ne renseigne en rien sur les responsabilités dans un tel dépassement, ni sur le risque sanitaire effectivement encouru : les normes environnementales ou les objectifs de qualité des milieux sont souvent calculés à la suite d une négociation, à partir des meilleures technologies disponibles, et rarement en fonction exclusivement des effets sanitaires «acceptables». Un certain doute plane sur la pertinence du niveau auquel les normes sont fixées car il est sans cesse revu à la baisse ; ce doute d autant plus justifié que les normes sont très rarement fixées en relation avec un effet «acceptable» sur la santé. Cette incertitude concourt à l augmentation du risque perçu. Ainsi, pendant le débat sur REACH, une certaine inquiétude s est emparée des députés européens dont les résultats d une analyse sanguine montraient qu ils avaient de nombreux produits exotiques dans le sang, PCB et autres PBT. Seulement, la simple présence de substances avec un potentiel de danger dans le sang des députés, ne renseigne en rien sur le risque encouru : «Rien n est poison, tout est poison, ce qui fait le poison, c est la dose» (Théophraste von Hohenheim dit Paracelse ( )) Un signal sanitaire correspond à un regroupement de cas d une pathologie parfois rare, comme la maladie du légionnaire ou légionellose. Pour les maladies soumises à déclaration, ces regroupements peuvent être détectés en amont par les réseaux de surveillance de l Institut de Veille Sanitaire (InVS), ou ses émanations au niveau local, les Cellules InterRégionales d Epidémiologie. La question qui se pose alors est de savoir quelle est la cause de ces pathologies en surnombre. Le signal sanitaire peut aussi provenir des DDASS à Page 6 / 54

7 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros qui on aurait fait remonter une suspicion d un agrégat spatiotemporel de maladies graves, comme les cancer. C est ainsi que la crise de Vincennes a commencé : la directrice de l école maternelle a prévenu la DDASS qu elle trouvait que trois cancers en quelques années devait excéder la moyenne. La question qui se pose est alors de savoir si cet agrégat ou «cluster», tel qu il est perçu, est le révélateur d un problème sanitaire ou bien une simple anomalie statistique. Un signal social correspond à la montée d une inquiétude autour de la perception d un risque. Ce signal est une vue de l esprit, car il est difficile de l isoler dans le temps. Par ailleurs, il faut être conscient que le système de santé publique est submergé de demandes de personnes inquiètes, et il est difficile de classer les demandes par ordre d urgence opérationnelle. Elles sont aussi parfois difficiles à appréhender car on ne comprend pas toujours quels peuvent être les fondements tangibles de l inquiétude, sur lesquels ont pourrait agir. ii) Outils Face à ces signaux, le gestionnaire public et l expert ont à leur disposition une panoplie d outils. Pour comprendre quelles sont les conséquences d une pollution suspectée ou avérée, il existe les Etudes Quantitatives des Risques Sanitaires (EQRS). Ce sont des études dont l objet est de déterminer une probabilité qui mesure l excès de risque individuel. Cet excès est le risque supplémentaire de développer une maladie grave pour un individu vivant dans la zone et soumis aux conditions étudiées. Elle est le résultat d une modélisation. Afin de déterminer quel est le risque, il faut savoir à quelles concentrations la population est exposée, par les différents modes de transfert : quelles sont les concentrations dans l air, dans l eau, sur les plantes 1 Puis, grâce aux VTR, on pourra calculer le risque. Les concentrations sont soit mesurées, soit calculées par des modèles de diffusion, éventuellement corroborés par des mesures. Il faut prendre en compte toutes les voies de transfert, directes ou indirectes (dépôt dans le sol puis lessivage et pénétration racinaire dans les plantes, puis consommation par la population). Les modèles nécessitent de connaître les émissions de l installation incriminée, parfois celles-ci ne sont pas disponibles et on les reconstitue. Par exemple, pour certains incinérateurs d ordures ménagères, on a pu étudier l historique du plan de charge et supposer que la quantité de dioxine émise lui était proportionnelle. Comme on peut le voir, ce genre d étude est très lourd et comporte de nombreuses étapes où il est nécessaire de faire des suppositions ; il est communément admis que les hypothèses prises seront majorantes dans une certaine mesure. Face à un regroupement suspecté de cas d une pathologie, l épidémiologie permet de savoir si ce regroupement est statistiquement aberrant ou non. S il existe un registre des maladies, comme c est le cas des pathologies soumises à déclaration ainsi que des cancers pour les parties de la France qui sont couvertes par la surveillance, il suffit de compter les cas et de le comparer à la moyenne. On trouve ainsi que dans le cas de la crise de Vincennes, autour de l Ecole Maternelle Franklin Roosevelt, pour la période , il y a effectivement sept fois plus de cas de cancer que ce que l on pouvait attendre : 3 au lieu de 0,4 attendus. En revanche, cet agrégat spatial est aussi temporel : pour les périodes et , le nombre de cas est de l ordre de ce que l on attend. Ainsi, il n est pas avéré que les cancers des enfants sont effectivement dus à un effet continu, comme cela devrait être 1 Dans le cas où il y a autoconsommation : les populations consomment les produits de leur jardin. Page 7 / 54

8 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros le cas pour une pollution du sol dont les effluents atteindraient la surface du sol par des voies de transfert.. En situation d urgence, comme lors des épidémies de légionellose, il existe l épidémiologie d urgence qui permet, avec des moyens robustes et simples de connaître la source de la contamination, au moyen de questionnaires remplis par les patients et qui permettent de savoir quels endroits ils ont fréquentés, et à quels moments. Face à la montée d une inquiétude, il n y a pas d outil scientifique. C est justement ce qui est au cœur de notre étude. Cette montée d inquiétude vient d une perception accrue du risque. Le premier réflexe est de chercher à objectiver et remettre en perspective, par des éléments de comparaison le risque au moyen des outils présentés ci dessus. Malheureusement, ils souffrent de nombreuses difficultés. c. Limites et controverses des outils de l expertise i) Limites des études de quantifiées de risques sanitaires Les études de risque sont entachées de nombreux problèmes. Ils peuvent venir des modèles, des données, ou bien de la manière de communiquer les résultats. Pour illustrer cette partie nous utiliserons le cas de l incinérateur d ordures ménagères d Angers pour lequel une étude de la Cellule InterRégionale d Epidémiologie Ouest a cherché, en 2001, à déterminer l impact passé. Cette étude est un exemple de l évaluation de risque sanitaire qui pose problème. Les modèles sont l une des querelles qui restent au niveau des experts. Si l on a choisi de prendre un modèle de diffusion pour calculer les concentrations auxquelles les populations sont soumises, faut il utiliser un modèle eulérien, gaussien, ou lagrangien? La même question se pose de nouveau pour modéliser le transfert entre différents milieux (de l air au sol puis aux plantes). La question peut être facilement tranchée entre experts, soit en voyant laquelle se prête le mieux à la situation, et aux données disponibles, soit en ayant en amont une approche normative sur le choix des modèles. Par ailleurs, il est souvent nécessaire de démystifier les modèles aux yeux des populations, pour qui il s agit de véritables «boîtes noires». Une solution passe par la détermination avec eux de paramètres utilisés pour modéliser leur vie courante. Ces paramètres sont une petite partie des données d entrée des modèles qui constituent elles-mêmes l un des talons d Achille du système. En effet, il faut disposer de nombreuses données, qu elles soient générales ou spécifiques. Parmi les données générales, les VTR utilisées, quand elles existent 2, sont soumises à caution parce qu elles sont souvent modélisées à partir d expérimentations sur l animal - par exemple, le paracétamol est mortel pour le chat. Par ailleurs la multiplicité des organismes internationaux qui diffusent des VTR entraîne une multiplicité des valeurs à cause de choix scientifiques différents. Il faut choisir, mais laquelle choisir? Ce choix est loin d être anodin puisque suivant que l on choisit, pour la dioxine, la VTR de l Organisation Mondiale de la Santé ou celle de l US Environmental Protection Agency, l exposition moyenne de la population française conduit à une valeur de l excès de risque qui passe de 0 à 5000 morts par an. Pour le cas de l étude sur l incinérateur d Angers, qui cherchait à calculer l impact de très nombreuses substances, certaines VTR étaient manquantes. 2 Des VTR n existent que pour 3% des substances. Par ailleurs, on ne sait rien des effets croisés de plusieurs substances Page 8 / 54

9 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros Quant aux données spécifiques au problème, comme les données météorologiques, elles peuvent être très difficiles à collecter. Il faut parfois les estimer à partir d un petit jeu de mesures. Comment alors être sûr qu elles sont bien représentatives? Cette question est particulièrement pesante pour les études sur les effets des rejets passés, où il n est pas possible de refaire des mesures. Pour l incinérateur d Angers, les données disponibles de l émission de dioxine à la cheminée ne concordaient pas. Ainsi, la première indiquait des rejets 80 fois supérieurs à ceux d une autre mesure deux ans plus tard, elle-même corroborée par une autre encore deux ans plus tard. Quelle est sa représentativité? Est-ce que les rejets se sont améliorés en deux ans, la première mesure correspond-elle «juste» à un pic de pollution ou bien est ce que l incinérateur a inondé Angers de dioxine pendant deux ans? Le même genre de question se pose aussi pour les sols pollués. Le nombre forcément limité, même s il peut être conséquent, des mesures dans le sol, milieu hétérogène s il en est, laisse toujours planer un doute sur la représentativité des mesures. A-t-on touché une poche de pollution, ou bien a-t-on fait des prélèvements justement au mauvais endroit, passant par là à côté des zones polluées? Cette incertitude a longtemps plané sur le dossier de l école maternelle de Vincennes, où l une des mesures semblait aberrante en comparaison des autres. La compréhension de la dynamique des nappes d eaux souterraines a permis de l expliquer, mais ce débat d experts n est pas susceptible de rassurer le profane. Enfin, pour toutes les données que l on ne peut ni estimer, ni mesurer, il s agit de faire des hypothèses majorantes. Ces hypothèses sont nécessaires d un point de vue scientifique, mais peuvent parfois paraître arbitraires. Ainsi, pour le cas d Angers, les experts ont choisi de supposer que tous les habitants de la ville mangeaient des légumes de leur jardin, ce qui augmente forcément leur exposition à la pollution locale. Toutes ces imprécisions font qu il ne faut pas que le résultat soit compris comme un chiffre absolu : il ne s agit pas vraiment d une probabilité, pas d un risque mais d un niveau de risque. Il faut donc avoir une approche comparative entre sites, voire une approche normative comme c est le cas pour les sites et sols pollués pour lesquels, s il y a réaménagement du site avec un scénario d exposition résiduel, le niveau de risque pris en référence pour fixer les objectifs de décontamination est de Pourtant, une fois le résultat public : «il y a un excès de risque individuel de x par habitant», il n y a qu un pas à franchir pour effectuer la multiplication de la probabilité individuelle par le nombre d habitants, et d arriver par là à ce que l on pourrait croire être le nombre total de cas à attendre sur la population. Mais il s agit là d un ordre de grandeur toujours majorant, sûrement pas un chiffre proche d être exact, et dans le cas des études rétrospectives, qui essaient d évaluer l impact des émissions passées d un installation, la multiplication n a aucun sens, en tout cas, pas celui qu on voudrait lui donner, à savoir connaître le nombre de cancers qui ont été développés à cause des activités industrielles. Dans le cas d Angers, le cœur du problème s est situé à cet endroit. En effet, le paragraphe sur la dioxine concluait à un excès de risque individuel de qui était multiplié par la population d Angers, 90000, donnant 18 cas de cancer. Il a fallu jouer de diplomatie avec la presse pour que ce résultat ne soit pas repris tel quel dans les journaux. Ce genre de difficulté a motivé la Direction Générale de la Santé à diligenter une réflexion pour savoir comment communiquer les résultats d une étude de risque. Plus généralement, il est difficile d utiliser ce genre d étude de manière comparative en période de crise. En effet, les malades sont déjà présents et on suspecte que la cause en est une pollution. Le poids d un argument qui viserait à comparer un excès de risque dû à une pollution de l ordre de 10-5 avec un autre risque comme les accidents de la route ou le tabagisme, même passif, est inopérant. En effet, le risque subi est incomparable avec le risque «hédoniste» dont on accepte implicitement le niveau. Ainsi, un sondage a montré que les français, s ils pouvaient avoir le choix, préféraient mourir d un accident de la route, en Page 9 / 54

10 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros voyant la mort arriver en face, que mourir d un cancer, où l on ne sait pas quand la mort va frapper. ii) Limites de l épidémiologie Le Center of Disease Control d Atlanta, qui effectue une veille sanitaire de la population américaine, a étudié plus de 1100 clusters, sans succès, sans en trouver la cause. C est dire si l épidémiologie peut être d un secours limité face à une crise environnementale et sanitaire devenue «chronique». De même que pour l étude quantifiée de risque sanitaire, se posent des problèmes méthodologiques, de données, et de communication des résultats. D un point de vue méthodologique, il faut faire des statistiques sur des petits nombres, et on sait qu elles sont difficiles à interpréter. Que dire d une situation où l on attend 0,1 cas d une maladie et qu on en observe un, c'est-à-dire 10 fois plus? Il n est pas possible de développer un dixième de maladie. Par ailleurs, sur les petits nombres, l écart à la moyenne est beaucoup plus visible que sur les grands nombres Ensuite, la collecte des données est très difficile. D une part parce qu il n existe que rarement des bases de données où l on pourrait connaître rapidement les statistiques de morbidité pour une pathologie et une zone géographique déterminée. En ce qui concerne les cancers, seule 10% de la population française est couverte par un registre. D autre part, quand il n y a pas de base de données, il faut la reconstruire «à la main», travail fastidieux qui est compliqué par le secret médical ; dans le cas de Vincennes, cela a pris de long mois. Enfin, la communication des résultats est une gageure. En effet, pour compenser la faiblesse de la taille de la cohorte, les outils utilisés par les épidémiologistes sont d une extrême complexité, et les résultats sont accompagnés de commentaires circonstanciés qui n aident en rien à une compréhension synthétique de la situation. Par ailleurs, l explication du résultat se complique singulièrement lorsque, malgré des cas de maladie observables en surnombre, l étude les caractérise comme une anomalie statistique, qui ne semble pas révéler de véritable problème sanitaire. Entendre des propos de cette nature est inacceptable pour des parents d enfants atteints de cancer, comme par exemple à Vincennes. Le Texas sharp shooter : L épidémiologie est une science tellement compliquée qu il est facile de faire dire aux conclusions d une étude ce que l on veut. Certains poussent même la mauvaise foi jusqu à jouer à ce que l on appelle le «Texas sharp shooter», tireur d élite qui commence par tirer sur un mur puis dessine la cible autour de l impact de ses balles. Certains font donc une étude sur une population en regardant plusieurs dizaines de paramètres et, s ils découvrent une corrélation, une statistique qui sort de la moyenne, ils concluent qu ils ont trouvé un problème de santé publique. Ce genre d approche doit être examinée avec précaution. En effet, avec un jeu de paramètres suffisants, on trouve toujours des corrélations : dans une classe de 30 élèves, il y a une chance sur deux pour que deux élèves soient nés le même jour. Cependant, il ne faut pas balayer ces études d un revers de la main sous prétexte de leurs faiblesses méthodologiques; d une part parce que toute question est légitime, et d autre part parce que face à l absence de registres de cancer généralisés en France, il n y a pas d outil épidémiologique opposable a priori à de telles études. iii) De quel secours est la Science? Si on tire 10 fois à pile où face avec une pièce de monnaie et qu elle tombe 7 fois sur face au lieu de 5, qui est la probabilité attendue, il ne faut pas conclure que la pièce n est pas équilibrée. Cette conclusion s imposera si le biais persiste au bout de 1000 tirs. Dans le cas de l épidémiologie, on ne peut cependant pas attendre des années pour que la statistique se Page 10 / 54

11 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros confirme : le temps de l expertise n est pas celui de la crise. Le gestionnaire de crise veut savoir vite pour pouvoir agir vite, mais l expertise nécessite du temps. Quand bien même les résultats des expertises arriveraient à temps, ils sont toujours parsemés de doutes et de formules comme «dans l état actuel des connaissances». Ces doutes sont de nouveau présents au sujet de l effet des actions correctives, dont on ne sait pas toujours si elles seront suffisantes où si elles ne feront pas plus de tort que de bien. Ceci est patent pour les tours aéroréfrigérantes infectées par des légionelles. Certaines actions correctives visent à déverser des biocides pour tuer les bactéries, en des quantités qui sont peut être parfois nocives à l environnement ; certains nettoyages de tours aéroréfrigérantes sont faits de telle manière qu elles diffusent peut-être des légionelles dans l environnement. Tous ces doutes sont inaudibles par les populations inquiètes pour leur santé ou celle de leurs enfants. La science, dans son état actuel, renvoie énormément de questions et d interrogations. Cela est «crisogène» car au-delà des faits avérés, un des moteurs de la crise est le risque tel que les personnes le perçoivent. Et la crise est construite en grande partie sur ce risque perçu. Page 11 / 54

12 Olivier Terneaud Septembre 2004 Pablo Libreros 2. La crise : une construction sociale En contexte de crise, un observateur extérieur pourrait noter une apparente décorrélation entre le risque objectif, tel qu il pourrait être calculé par les experts, et le risque tel qu il est perçu. C est qu en fait, la perception du risque et, le cas échéant, le déclenchement de la crise sont des constructions sociales. Ainsi certaines crises bénéficient d une large couverture médiatique alors qu un œil froid pourrait qualifier le risque objectif de faible, comme par exemple pour la suspicion de cancers sous les lignes à haute tension. Le risque, s il existe, a été borné comme étant inférieur à 2 cancers par an sur la France, pourtant, l incertitude reste. A l inverse, certaines crises ont une couverture médiatique très faible en comparaison aux risques dont il est question, par exemple certaines épidémies de légionellose, comme celle de Poitiers en août Cela suppose, bien entendu que l on mesure la criticité d une crise par sa reprise par les médias nationaux Nous allons tenter d analyser les ressorts du mécanisme social par lequel la crise peut se déclencher et permet parfois à la Passion à prendre le pas sur la Raison. a. Un modèle : la crise comme une accumulation de facteurs aggravants On peut tenter d expliquer les crises comme étant le résultat de l amplification d un précurseur, ou signal. Celui-ci peut être porteur de crise en lui-même, par les références auxquelles il fait appel, avec des facteurs d amplification endogènes. Enfin, la situation devient une crise quand elle entre en résonance avec le contexte, avec les facteurs d amplification exogènes 3. i) Un signal, deux points de vue Le précurseur de la crise correspond au signal dont il était question dans la partie précédente. Il peut donc être environnemental, sanitaire ou social. Chacun a une propension différente à amener à une crise, qu il convient d analyser du point de vue des populations et du point de vue de l action publique. Les données de type environnemental sont souvent des chiffres, mal appréhendés, et donc mal repris par «les relais de passions» qui transmettent l inquiétude. Ainsi les pics d ozone ne sont pas bien compris car, dès que l on demande plus d information, les personnes chargées de la mesure expliquent rapidement qu on ne mesure pas tant la quantité d ozone en soi, mais l ozone en tant que traceur de la pollution photochimique. Par ailleurs, les normes sont entachées d un manque de crédibilité : on les baisse tout le temps ; que doit on en comprendre? Est on à un niveau en dessous de ce qui est nécessaire, ou bien est- ce que la norme d hier était trop haute? A priori, il n y pas de raison pour que ce problème devienne une crise, cependant, l action publique se mobilisera pour évaluer et endiguer la pollution. Dans le cas d un signal de type sanitaire, les victimes sont connues. La situation est donc plus tendue et risque plus facilement de devenir une crise, à double titre : du point de vue des populations qui sont inquiètes et du point de vue de l Etat qui doit circonscrire l évolution de l épidémie. 3 La référence physique à laquelle on pourrait faire allusion est celle d un régiment marchant sur un pont qui s écroulerait car la cadence du pas serait en résonance avec l un des modes propres de l ouvrage. Page 12 / 54

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