INFECTIONS GENITALES BASSES ET HAUTES DE LA FEMME

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "INFECTIONS GENITALES BASSES ET HAUTES DE LA FEMME"

Transcription

1 INFECTIONS GENITALES BASSES ET HAUTES DE LA FEMME

2 PHYSIOLOGIE: HAUT APPAREIL: Utérus, trompes, stérile ovaires GLAIRE CERVICALE: défense contre l ascension bactérienne BAS APPAREIL: Vulve, vagin, exocol Milieu acide (ph < 5,5) Septique: -Bacilles de Döderlein (=Lactobacillus) -Corynébactéries -Strepto Hémolytiques

3 Flore commensale vaginale:

4 PHYSIOLOGIE: Propagation de l infection par: Diffusion par voie muqueuse ascendante (ex: gonocoque) Vagin/exocol endocol utérus annexes Inoculation directe (ex: pose DIU, IVG) puis par voie lymphatique et veineuse (thrombophlébite++) Infection d une lésion pré-existante (ex: cancer) Inoculation salpingienne directe (infection digestive)

5 LEUCORRHEES INFECTIONS GENITALES BASSES

6 DEFINITION: Leucorrhée = écoulement non sanglant provenant de l appareil génital féminin Physiologique: par sécrétion endocervicale (glaire) et desquamation vaginale - blanche ou transparente, inodore - variation au court du cycle (pré-ovulatoire+++) - PV: PN rares, Flore de Döderlein abondante, pas de germes spécifiques Pathologique: origine infectieuse - aspect anormal - signes fonctionnels - PV: nbreux PN altérés, flore de Döderlein rare ou absente, agent pathogène

7 INTERROGATOIRE: Caractéristiques: Abondance, aspect, odeur, variations au cours du cycle. Circonstances de survenue: changement récent de partenaire, ttt médical (ATB, CO), geste invasif endo-utérin (IVG, intervention, DIU ), grossesse Signes cliniques associés: Fièvre, prurit, brûlure, dyspareunie, dlrs pelviennes, SFU Signes cliniques chez le partenaire

8 EXAMEN CLINIQUE: Température Palpation abdominale Inspection de la vulve: inflammation, lésions, urétrite (gonocoque)? Spéculum: - leucorrhée - muqueuse vaginale: inflammation, lésions? - col utérin: cervicite? aspect de la glaire TV: mobilisation utérine, annexes

9 EXAMENS COMPLEMENTAIRES: PV: - direct (lame) + culture - germes intra-cellulaires (endocol) - test à la potasse à 10% ou «sniff test» (lame): odeur de poisson pourri = Gardnerella vaginalis

10 EXAMENS COMPLEMENTAIRES: Bilan IST patiente + partenaire (sauf si Candida) : - HIV 1 et 2 (accord) - HBV et HCV - TPHA-VDRL

11 CANDIDA ALBICANS: FDR: - Grossesse: hyperacidité vaginale due à l imprégnation oestrogénique - Ménopause: déséquilibre de la flore par carence oestrogénique - Pathologies générales: diabète, immunodépression, hyperthyroïdie - Médts: ATB +++ et OP (déséquilibre flore), corticoïdes et anticholinergiques (sécheresse), progestatifs (atrophie muqueuse), chimio - Hygiène excessive: altération flore - Macération (vêtements trop serrés, synthétiques, piscine )

12 CANDIDA ALBICANS: CLINIQUE: - Leucorrhée blanchâtre et grumeleuse inodore, «aspect lait caillé» - SF: prurit et brûlures vulvaires+++, dyspareunie, dysurie avec brûlures post-mictionnelles - Vulvo-vaginite +/- lésions plis inguinaux et interfessiers - NB: Dg clinique +++

13 CANDIDA ALBICANS: EXAMENS COMPLEMENTAIRES: Si Rce au ttt ou récidive ou doute dg PV: - direct: spores, filaments - culture sur milieu de Sabouraud - +/- antifongigramme

14 CANDIDA ALBICANS: TRAITEMENT: - Local+++: ovule antifungique (Gynopévaryl LP, Monazol = dérivés imidazolés) + pommade vulvaire (gynopévaryl, Monazol) - Savon alcalin (Gynhydralin) ou neutre (Monagyn) pour toilette intime - Lutte contre FDR: pas de vêtements sérrés, s/vêtements en coton, ttt diabète - Ttt du partenaire si symptomatique ou infection récidivante - Ttt autres localisations

15 CANDIDA ALBICANS: MYCOSES RECIDIVANTES OU CATAMENIALES: - > 6 épisodes/an, avt/après les règles - PV avec antifongigramme - Ttt: Per os: fluconazole 150 mg (Béagyne) 1 cp/mois pendant 3 mois (+/- idem pour partenaire) ou amphotéricine B Fungizone 1gél/j pdt 15j Local: nitro-5-imidazolé Gynopévaryl LP 150 mg 1 ovule /mois pdt 6 mois

16 CERVICO-VAGINITES A BACTERIES OPPORTUNISTES Bactéries commensales des muqueuses digestives et bucco-pharyngées (strepto B et D, E.Coli, Proteus, Staph coag-, Mycoplasmes) Colonisation et prolifération vaginale (ectropion étendu, altération trophicité vaginale par ménopause/grossesse/atb ) Clinique: - irritation, leucorrhée jaunâtre, +/- prurit - exocervicite, vaginite - TV normal PV: quasi disparition de la flore normale, germes Ttt: - pas si porteuse saine - ttt local antiseptique (Colposeptine) ou ATB (Polygynax) + ATB oral adapté à l ATBgramme

17 GARDNERELLA VAGINALIS: 40 à 50% des vaginites Hôte normal de la flore vaginale, peut devenir pathogène lorsqu il existe un déséquilibre de la flore vaginale aux dépends des Lactobacillus = Vaginose bactérienne Fdr: stérilet (RR x7), homosexualité féminine (RR x2), tabac, hypooestrogénie, douches vaginales Facteurs protecteurs: contraception (Implan +++) Score de Amsel (au moins 3): Leucorrhée adhérente et fluide, malodeur vaginale, ph > 5, clue cells au direct PV: test à la potasse +, Clue cells au direct (pathognomonique), culture Ttt: Secnidazole (Secnol) 2g en 1 prise unique ou Flagyl 500mg X 2/j pdt 7j (NB: ne plus utiliser le Flagyl en ovules, ttt minute Flagyl pas très efficace) Ttt du partenaire discuté A rechercher systématiquement au 1er trimestre si ATCD d acct prématuré

18 IST: Trichomonas vaginalis 15-20% des vulvo-vaginites Parasite: protozoaire flagellé FdR: alcalinisation vaginale, hypooestrogénie Clinique: - leucorrhée verdâtre, nauséabonde et spumeuse - vulvo-vaginite et cervicite avec piqueté hémorragique, col rouge framboisé

19 IST: Trichomonas vaginalis Spéc: vulvo-vaginite, cervicite avec piqueté hémorragique, col rouge framboisé PV direct: PN, protozoaire flagellé et mobile Ttt: - 1 ovule de Flagyl /j pdt 10j (Nitro-imidazolé) ou 2g per os en dose unique (si Rce: Fasigyne 500mg 4 cp en 1 seule prise) - savon acide (Lactacid) - ttt partenaire +++ (Fasigyne) - rapports protégés

20 IST: Chlamydiae trachomatis Risque d extension vers le haut appareil (col = porte d entrée): 0-4% si asymptomatique, 12-30% si symptomatique ou si sujets à risque, 27-72% si IVG Germe intra-cellulaire obligatoire Dépistage systématique des femmes < 25 ans dans les pays scandinaves depuis 1970: diminution 50% IGH, 250% hospitalisations FdR: âge jeune +++ Clinique: - portage asymptomatique (2 à 12%) - endocervicite leucorrhée purulente, métrorragies Spéc: ectropion hypertrophique oedématié, saignant au contact, cervicite mucopurulente, vulvovaginite sub-aiguë TV normal PV (endocol) et urètre: PCR Complications: endométrite, salpingite, pelvipéritonite, sd de Fitz Hugh Curtis, urétrite Ttt: Azithromycine ZITHROMAX 1g en 1 prise unique ou Doxycycline 100 mg x2 /j pendant 1 semaine dépistage et ttt partenaire (prélèvement urétéral et 1er jet d urine), rapports protégés NB: Fluoroquinolones à réserver aux formes hautes (coût et résistances +++)

21 IST: Gonocoque 18 à 30 ans++ Clinique: - asymptomatique+++ (portage cervical) - exo et endocervicite +/- salpingite ou endométrite - association à une urétrite fréquente - leucorrhée purulente, jaunâtre, +/-nauséabonde - Spéc: nl (40%), écoulement purulent par l endocol PV endocol direct (diplocoques Gram -), culture, prélèvements multiples Prélèvement uréteral +++ Complications: salpingite, endométrite, bartholinite Ttt: - ttt partenaire, rapports protégés - ceftriaxone ROCEPHINE 500mg IM ou Oroken 400mg (si allergie: Spectinomycine 2g IM)

22 Infections génitales hautes

23

24 Diagnostic d IGH Clinique Bio: NFS CRP (normalité n exclut pas le diagnostic d IGH non compliquée) PV (avec recherche Chlamydiae trachomatis, Neisseiria gonorrhoeae et Mycoplasma genitalium) + prélèvement de l endocol Retrait DIU + envoie en bactério Parfois, biopsie d endomètre avec histologie (formes mineures, doute diagnostique) Echographie pelvienne +/- TDM ou IRM Coelioscopie diagnostique avec prélèvements (histologie + bactério)si suspicion d IGH compliquée (abcès tuboovarien) ou doute diagnostique

25 Prise en charge des IGH non compliquées = endométrites et salpingites non compliquées Antibiothérapie probabiliste sans attendre les résultats des prélèvements Pas d hospitalisation, ttt per os Ofloxacine 400mg x 2/j + Métronidazole 500 x 2/j = 14jours + 1 injection IM de Ceftriaxone 500 mg si découverte de gonocoque Réévaluation à 3-5 jours Si IST : bilan complet patiente + partenaire et ttt partenaire (Azythromycine pour C. trachomatis, Ceftriaxone pour N. gonorrhoeae)

26

27 Prise en charge des IGH compliquées = abcès tubo-ovarien Drainage ++++: ponction transvaginale ou coelioscopie Antibiothérapie: Ceftriaxone (1 à 2g/j IV) + Métronidazole (500mg x 3/j IV) + Doxycycline (100mg x 2/j IV) 14 à 21j Réévaluation à 72h / adaptation en fonction de l antibiogramme Relai per os si apyrexie et amélioration clinique

28 Antibioprophylaxie et prévention des IGH PAS d antibioprophylaxie pour: Pose ou retrait de DIU IVG médicamenteuse Antibioprophylaxie recommandée pour Hystérosalpingographie si notion de dilatation tubaire ou ATCD d IGH IVG chirurgicale

29 Conseils après IGH Info IST, rapports protégés, contraception OP Dépistage des recontaminations à 3-6 mois si infection à C.trachomatis ou N. gonorrhoeae Echographie +/- Cœlioscopie de contrôle seulement si infertilité ou ou douleurs pelviennes chroniques Recherche d IGH avant la pose d un DIU seulement si facteurs de risque (jeune âge, comportement sexuel à risque, ATCD d IST) Possibilité de proposer un DIU si ATCD d IGH surtout si grossesse menée depuis l épisode, en l absence d hydrosalpinx et de facteur de risque d IST Echo précoce si grossesse et ATCD d IGH (recherche GEU)

30 ENDOMETRITE: Post-partum, post-ivg, post pose DIU, post hystérographie Fièvre C Dlrs hypogastriques +/- défense hypogastrique Spéc: leucorrhée louche voire purulente TV: utérus augmenté de vol, dlreux à la mobilisation

31 Cas particulier: Endométrite du post partum Echographie pelvienne si doute sur la vacuité utérine au mauvaise réponse au ttt ATB: Si allaitement artificiel: Clindamycine (900mg x 3/j) + Gentamycine (1,5 mg/kg X 3/j) IV Si allaitement maternel: Ceftriaxone 1g/j +/- Métronidazole 500mg X2/j, ou Augmentin 3-4g/j 5 à 10 j Si persistance fièvre : éliminer thrombophébite pelvienne (TDM ou IRM)

32 SALPINGITES AIGUES

33 INTRODUCTION: Déf: infection d une ou des 2 trompes de Fallope (endométrite fréquemment associée) +/- secondaire à une infection basse (IST) Urgence diagnostique et ttt Risque de stérilité tubaire, GEU Dg difficile

34 FACTEURS DE RISQUE: Femme jeune (50% < 20 ans) Nulli ou pauci-parité 1ers rapports sexuels précoces Bas niveau socio-économique Partenaires multiples ATCD IST DIU (risque X 9) Période de menstruation (disparition mucus cervical, sang = milieu de culture)

35 ETIOLOGIES: Voie ascendante, cervico-vaginite - IST: Chlamydiae trachomatis (60%) et Gonocoque (10%) - Bacteroides fragilis - entérobactéries (E.Coli 10 à 32%, Proteus, Klebsielle) - rarement: mycoplasmes, strepto, staph (7%, cause iatrogène +++) Cause iatrogène (15%): curetage, IVG, RU, hystéroscopie, pose DIU, HSG Transmission par contiguité (appendicite, sigmoïdite )

36 DIAGNOSTIC: Interrogatoire: - douleurs pelviennes (90%), unilat (20%) - Leucorrhée (50%) purulente et nauséabonde - métrorragies (40%) +/- SFU (urétrite) - Fièvre > 38 C (55%) - formes pauci-symptomatiques fréquentes avec Chlamydiae (formes chroniques) Examen: - Abdo douloureux +/- défense (30%), recherche dlr hypochondre droit - Spéc: leucorrhée, métrorragie, cervicite PV + endocol -TV: dlr à la mobilisation utérine, CDS latéraux

37 COMPLICATION S: Aiguës: - abcès pelvien: pyosalpinx, ovaire, CDS Douglas - Pelvi-péritonite aiguë - Thrombophlébite pelvienne:. oedème de la grande lèvre ou des MI, signes urinaires ou rectaux, cordon induré aux touchers pelviens. Angioscan. ATB + Anticoagulation à doses curatives

38 COMPLICATIONS: Tardives = formes chroniques: - Stérilité tubaire (1ère étiologie): 12% après un épisode, 75% après 3 épisodes - GEU (risque X 10) - Récidive (20%): ttt mal suivi ou inadapté, recontamination par partenaire - Salpingite chronique (adhérences tubopelviennes, sd de Fitz-Hugh-Curtis) - Algies pelviennes chroniques (15%) - Pendant la grossesse: FCS précoces (inflammation de l endomètre), endométrite du post-partum, RPM, chorioamniotites à membranes fermées, infection néonatale

39 CAS PARTICULIERS: Les Mycoplasmes U.Uréalyticum et M.Hominis font partie de la flore commensale vaginale: leur rôle pathogène est controversé, ne pas considérer comme IST Considérés comme pathogènes si associés à une vaginose bactérienne, si retrouvés au niveau du haut appareil ou si concentration > 10 ucc/ml (unités de changement 4 de couleur) M. génitalium est toujours pathogène, très rarement recherché car PCR, même conséquences que chlamydiae Les rechercher si endocervicite/urétrite avec prélèvements négatifs, endocervicite récidivante/urétrites chroniques, infertilité, +/- pendant la grossesse si MAP/RPM/suspicion de chorioamniotite ttt: cyclines, josacyne et fluoroquinolones

40 CAS PARTICULIER: Actinomyces et DIU Actinomycose: maladie chronique (granulomateuse, suppurative et fistulisante) associée le plus souvent à l utilisation d un DIU 7% de FCV positif chez femmes porteuses de DIU Clinique: abcès tubo-ovarien, péripéritonite, salpingite Dg: FCV, culture (difficile et lente), anapath Recommandations en cas de FCV positif si femme asymptomatique: surveillance habituelle, pas de retrait du DIU systématique, information sur risque infectieux Recommandations en cas de FCV positif si femme symptomatique: retrait DIU, recherche abcès, ATB (penicilline à forte dose longtemps, contraception)

41 Infections vulvovaginales

42 BARTHOLINITE AIGUE Infection localisée de la glande de Bartholin ou de son canal excréteur 2% des femmes Pathologie kystique infectieuse la plus fréquente de la région vulvaire Fonction de la glande de Bartholin: lubrification du vagin

43 DIAGNOSTIC Femme jeune Nulligeste Diabète Motif de consultation: douleur Clinique Infection polymicrobienne: germes d origine digestive++ (E. Coli, entérocoques, entérobactéries) ou vaginale (chlamydiae, Mycoplasme, gonocoque) Examens complémentaires: aucun! (prélèvement per-op)

44 PHYSIOPATHOLOGIE Surinfection d un kyste préexistant du canal excréteur: exérèse canal + glande - obstruction du canal - rétrécissement du canal congénital ou post-infectieux, sécrétions trop épaisses - trauma post-accouchement ou postépisiotomie Infection de novo de la glande ellemême

45 TRAITEMENT ATB per-op, pas post-op Mise à plat Prélèvement per-op Drainage +/- marsupialisation (suturer la paroi de l abcès à la muqueuse vestibulaire environnante): taux de récidives identique, plus de douleurs post-op Pas de ponction

46 TRAITEMENT

47 COMPLICATIONS Récidives+++(5-15% des cas): exérèse de la glande et du canal Hématome Sepsis Cellulite ou fasciite glutéale Fistule recto-vaginale A long terme: douleurs chroniques, dyspareunies

48 SKENITE Inflammation de la glande de Skene paraurétrale

49 Herpès génital: Transmission strictement inter-humaine Famille des herpès viridae (VZV, EBV), virus à ADN Nombreux excréteurs asymptomatiques - HSV 1: moitié sup 1er contact entre 1 et 4 ans 70% des adultes ont des Ac anti-hsv 1 - HSV 2: moitié inf 1er contact chez l adulte jeune FdR: sexe F, précocité des RS, nbreux partenaires, ATCD d IST, infection VIH, faible niveau socio-éco FdR pour l acquisition du VIH

50 Herpès: (recommandations HAS+++) Contamination directe (contact rapproché car virus très fragiles) 1ère cause d ulcération génitale ds pays développés Femme enceinte HSV 1: contact oro-facial+++ Rapports génitaux et bucco-génitaux contact oro-digital: dentistes - HSV 2: rapports sexuels+++ transmission oro-génitale plus rare Auto-inoculation vers mains, tête et cou Contamination du nouveau-né

51 Herpès: Primo-infection: incubation = 2 à 7 j Multiplication virale au point d inoculation diffusion par voie sanguine (virémie) et nerveuse (le long des axones) localisation ds GG rachidiens du territoire (sacré pr génital) Sévérité dépendante de l immunité de l hôte Récurrence: Migration le long de l axone vers le territoire cutané correspondant Sécrétion asymptomatique

52 Herpès génital: Primo-infection Asymptomatique (20 à 60%) Vulvo-vaginite (20-60%): - incubation 7j (2-20j) - Début brutal - Fièvre, malaise général, céphalées, gg inguinaux - Ulcérations multiples, douloureuses, postvésiculeuses, confluentes en placard polycyclique, suintant et érythémateux - gg multiples, de petite taille, fermes et sensibles - cicatrisation en 2-3 sem après phase croûteuse) - +/- sd méningé, rétention d urines, paresthésies selle et mb inf

53 Herpès génital: Récurrences 30% des porteurs Toujours au même endroit chez un sujet donné (muqueuses génitales et fesses) Beaucoup moins bruyantes Prodromes: prurit, cuisson, brûlures Bouquet de vésicules, d érosion ou de croûtes Guérison en une semaine Pas de signes généraux, gg inconstants

54 Herpès génital: Examens complémentaires: Dg de certitude indispensable: grossesse Direct: percer une vésicule ou grattage d une ulcération, fragile+++ (+4 C, max 36h) Indirect: sérologie, très peu d intérêt, 2 prélèvements à 10j d intervalle Utile en cas de suspicion de surrinfection Bilan IST+++

55 Herpès génital: Traitement Primo-infection: - Aciclovir (Zovirax) p.o. 200mg X 5/j pdt 10j ou 5mg/kg X 3/j pdt 5-10j IV Ou Valaciclovir (Zélitrex) p.o. 500mg X 2/j pdt 10j - ttt local: pas d efficacité - prise en charge de la dleur rapports sexuels protégés +++

56 Herpès génital: Traitement Récurrences: - ttt curatif: seulement si gêne ou risque de contagion Aciclovir 200mg X 5/j pdt 5j ou Valaciclovir 500mg X 2/j pdt 5j (faire ordonnance à disposition du malade) Diminution délai guérison de 2j, peu d effet sur la dlr - rapports sexuels protégés - ttt préventif: au moins 6 récurrences/an Aciclovir 400mg X 2/j ou Valaciclovir 500mg/j Evaluation à 6-12mois

57 MERCI

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre) Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, A57 A61 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com I. MODULES TRANSDISCIPLINAIRES Module 7 : Santé et environnement, maladies transmissibles Item

Plus en détail

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE Informations générales pour la convalescence Pour vous, pour la vie Ce feuillet est destiné à mieux vous renseigner sur les points à observer après une opération

Plus en détail

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES GUIDE PR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Catalogage à la source : Bibliothèque de l OMS Organisation mondiale de la Santé. Guide pour la

Plus en détail

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou Fausses couches spontanées J Lansac CHU Tours Définition Avortement : expulsion produit de conception avant 22SA ou enfant

Plus en détail

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) MST est le terme utilisé pour décrire toute maladie, toute infection transmise par un rapport sexuel avec une personne déjà contaminée, et qui

Plus en détail

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire 3 types Mastites infectieuses Mastites non infectieuses Cancer inflammatoire 2 situations cliniques Allaitement Hors

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce

Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce Recommandations SEPTEMBRE 2001 Service recommandations et références professionnelles SOMMAIRE

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

PRÉVENTION ANTÉNATALE DU RISQUE INFECTIEUX BACTÉRIEN NÉONATALE PRÉCOCE

PRÉVENTION ANTÉNATALE DU RISQUE INFECTIEUX BACTÉRIEN NÉONATALE PRÉCOCE PRÉVENTION ANTÉNATALE DU RISQUE INFECTIEUX BACTÉRIEN NÉONATALE PRÉCOCE SEPTEMBRE 2001 Recommandation pour la pratique clinique Service recommandations et références professionnelles Dans la même collection

Plus en détail

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Pré-Requis : Connaissance de bases : Anatomie du pelvis Classification des troubles de la statique génitale

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

LES CONSÉQUENCES. tricales. Juridiques

LES CONSÉQUENCES. tricales. Juridiques LES CONSÉQUENCES Médicales, Gynécologiques et Obstétricales tricales Juridiques Les complications Complications médicales m immédiates Hémorragie (section art clitoridienne) : cataclysmique ou secondaire

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

POST-PARTUM DR HADJI DR BELAHRACHE. janvier 2013 CHU PARNET

POST-PARTUM DR HADJI DR BELAHRACHE. janvier 2013 CHU PARNET POST-PARTUM DR HADJI DR BELAHRACHE janvier 2013 CHU PARNET DÉFINITION période qui s étend de l accouchement (après la délivrance) jusqu à la première menstruation -marquée par : o retour à la normale de

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

Indications de la césarienne programmée à terme

Indications de la césarienne programmée à terme Indications de la césarienne programmée à terme Janvier 2012 Quelles sont les indications de la césarienne programmée? Utérus cicatriciel Transmissions mère-enfant d infections maternelles Grossesse gémellaire

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

19 thèmes dans 10 villes

19 thèmes dans 10 villes SATISFAIRE À VOS OBLIGATION DE DPC FACILEMENT GRÂCE AU CNGOF DPC réalisés par le CNGOF et financée par l Agrément CNGOF : 11 75 32 07 175 - FMC 100 098 Indemnité de 345 par jour et prise en charge hôtellerie

Plus en détail

Les Arbres décisionnels

Les Arbres décisionnels Les Arbres décisionnels Les aides à la décision plainte-traitement (ou arbres décisionnels ) sont tirés de travaux effectués dans le cadre de l Organisation Mondiale de la Santé. Ils sont destinés à soutenir

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. JAYDESS 13,5 mg, système de diffusion intra-utérin. Lévonorgestrel

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. JAYDESS 13,5 mg, système de diffusion intra-utérin. Lévonorgestrel NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR JAYDESS 13,5 mg, système de diffusion intra-utérin Lévonorgestrel Ce médicament fait l objet d une surveillance supplémentaire qui permettra l identification rapide

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Maladies transmises sexuellement (MTS)

Maladies transmises sexuellement (MTS) Maladies transmises sexuellement (MTS) La sexualité est une dimension normale et saine de la vie De nos jours, de nombreuses infections se transmettent par les relations sexuelles. On les appelle infections

Plus en détail

Complément québécois. C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s

Complément québécois. C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s S y p h i l i s V I H C h l a m y d i a H e r p è s g é n i t a l C o n d y l o m e s G o n o r r h é e L G V S y p h i l i s V I H C h l a m y d i a Herpès génital Condylomes Gonorrhée LGV Syphilis VIH

Plus en détail

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet Procédure qualité : «VIH et grossesse» Page 1 sur 6 CHU de Clermont-Ferrand Service de Gynécologie-obstétrique Pôle Gynécologie-Obstétrique biologie de la reproduction Procédure médicale Infection VIH

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES COMPÉTENCES GÉNÉRALES. Le médecin de famille est un clinicien compétent et efficace

COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES COMPÉTENCES GÉNÉRALES. Le médecin de famille est un clinicien compétent et efficace À la fin de sa résidence, le résident : COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES 1. Prodigue à une clientèle adulte (homme et femme) des soins de santé globaux (préventifs et curatifs) et continus avec comme objectifs

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Extrait des Mises à jour en Gynécologie et obstétrique

Extrait des Mises à jour en Gynécologie et obstétrique COLLÈGE NATIONAL DES GYNÉCOLOGUES ET OBSTÉTRICIENS FRANÇAIS Président : Professeur J. Lansac Extrait des Mises à jour en Gynécologie et obstétrique Tome XXX publié le 29.11.2006 TRENTIÈMES JOURNÉES NATIONALES

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Royaume du Maroc Ministère de la Santé PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Fin du Compte à rebours 2015 Avec l appui de Contexte En souscrivant aux

Plus en détail

Les cancers de l appareil génital féminin

Les cancers de l appareil génital féminin Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers de l appareil génital féminin (col et corps de l utérus, ovaires) G R A N D P U B L I C Janvier 2009

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au 15 août 2011. Toutefois, ces recommandations n ont aucunement

Plus en détail

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach Hépatite = inflammation du foie Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach 1 Hépatites virales chroniques 2 Histoire naturelle Hépatite aiguë Guérison Hépatite chronique

Plus en détail

CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN. Prolapsus génital

CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN. Prolapsus génital CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN Prolapsus génital Qu est-ce que c est? Le prolapsus génital est une affection féminine. Il se définit par une saillie des organes pelviens (vessie, utérus, rectum) à travers

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

IST et SIDA : s'informer pour se protéger! IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des

Plus en détail

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois Dr Sophie Blumental Service de Maladies Infectieuses Pédiatriques Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola Bruxelles INTRODUCTION Fièvre = symptôme

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,

Plus en détail

CONTRACEPTION DU POST-PARTUM ET VISITE POST-NATALE

CONTRACEPTION DU POST-PARTUM ET VISITE POST-NATALE CONTRACEPTION DU POST-PARTUM ET VISITE POST-NATALE Présenté par JAOUEN Léna DIU Suivi gynécologique LE SCANFF Ghislaine DIU Périnalité Addictions Contraception du post-partum Une constatation: 5 % des

Plus en détail

www.drfadisleilati.com

www.drfadisleilati.com www.drfadisleilati.com Plan Les produits de comblements Les accidents Inflammatoires/Infectieux Granulomes/Suppurations Hypothèses pathogéniques Traitement Prévention Conclusions Les Produits de Comblement

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

Module 2. De la conception à la naissance

Module 2. De la conception à la naissance Module 2. De la conception à la naissance ITEM 17. Principales complications de la grossesse Diagnostics différentiels d une hémorragie génitale Hématurie Rectorragie Diagnostics différentiels de l HTA

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Conduite à tenir devant des troubles digestifs au retour du voyage. Laurent Beaugerie Hôpital Saint-Antoine, Paris

Conduite à tenir devant des troubles digestifs au retour du voyage. Laurent Beaugerie Hôpital Saint-Antoine, Paris Conduite à tenir devant des troubles digestifs au retour du voyage Laurent Beaugerie Hôpital Saint-Antoine, Paris Troubles digestifs au retour de voyage Diarrhée (> 2 selles/j de consistance anormale)

Plus en détail

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne DEFINITION! Incontinence urinaire (IU) : perte involontaire des urines par l urètre, survenant en dehors de la miction et pouvant

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN LA CONTRACEPTION 1 SATISFACTION DES PATENTES SUR L INFORMATION REÇUE EN POST PARTUM INTRODUCTION Contexte : 2 Élargissement des compétences de SF (contraception & gynécologie de prévention) (1) Rôle dans

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE Pr Claude Hocké Pôle Gynécologie- Obstétrique-Reproduction Hôpital Pellegrin CHU Bordeaux 1 INTERROGATOIRE IL RESTE FONDAMENTAL ET PEUT ÊTRE DIVISÉ

Plus en détail

Les hépatites virales chroniques B et C

Les hépatites virales chroniques B et C Les hépatites virales chroniques B et C www.aqodad.ma Service d hépato-gastroentérologie CHU HASSAN II; Fès 6èmes journées médicales d Al Hoceima; Le 28 09 2013 1 Introduction Problème majeur de santé

Plus en détail

DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE DIRECT D UNE INFECTION

DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE DIRECT D UNE INFECTION DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE DIRECT D UNE INFECTION Les prélèvements, principales bactéries en cause, interprétation. Maryse ARCHAMBAUD Danielle CLAVE DCEM 1 Laboratoire de Bactériologie-Hygiène Faculté

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE (Diplôme Interuniversitaire National d ) 17/02/2015 avec Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris V et XII, Toulouse et Tours Objectifs : Formation

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

La mienne est. La mienne est. en comprimés

La mienne est. La mienne est. en comprimés La mienne est dans mon bras La mienne est au cuivre La mienne est en latex La mienne est sans ordonnance La mienne dure 3 ans La mienne n est pas contraignante La mienne est remboursée La mienne est en

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive ROLE DE LA SAGE FEMME DANS LA PREVENTION, LE DIAGNOSTIC ET ORIENTATION DES FISTULES Présenté par Mme Atchoumi Annie Hortense Sage-femme DU épidémiologie-bordeaux CHU de Yaoundé Introduction Définition

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM

LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM Prise en charge au CH de Pau Dr Sophie Rouleaud Service de médecine physique et de réadaptation Samedi 4 octobre 1 2 DEFINITION Définition 2003 Glavind K. et Bjork

Plus en détail

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble Définition d un AES Sang ou liquide biologique potentiellement contaminant Sécrétions vaginales / sperme

Plus en détail

LITHIASE URINAIRE USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091. Uroscan. Rx abdominal

LITHIASE URINAIRE USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091. Uroscan. Rx abdominal USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091 Catégorie de personnes visées : usager pour lequel un diagnostic clinique de lithiase urinaire a été évoqué par son médecin traitant Indication : répondre

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

urinaire féminine à l effort de la femme

urinaire féminine à l effort de la femme Evaluation clinique préopératoire d une incontinence urinaire féminine à l effort de la femme Jean-François HERMIEU Service d Urologie CHU Bichat 46, rue Henri Huchard 75018 Paris E mail : jean-francois.hermieu@bch.aphp.fr

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail