Les outils actuels permettent-ils d automatiser la production de cartes? De quels outils dispose-t-on?

Transcription

1

2 Le "Portrait de la Biodiversité Communale" est un document réalisé au niveau national pour chaque commune, regroupant les connaissances publiques disponibles et mobilisables à l'échelle nationale en matière de biodiversité (état, évolutions passées) ou ayant un impact sur la biodiversité (habitats, qualité des milieux naturels, espaces protégés, pressions, risques) concernant la commune. Il n'a pas vocation à fournir une interprétation des informations qu'il contient, mais de les présenter afin d établir un état des lieux et de susciter l'intérêt, la réflexion et le débat localement. Il ne vise pas à l exhaustivité, mais à la synthèse. Il est l'une des initiatives structurantes de l Observatoire National de la Biodiversité (ONB) et sa conception est conduite dans le cadre du projet "Atlas de la biodiversité dans les communes". Celui-ci a pour but dans un premier temps de porter à connaissance de toutes les communes les informations publiques disponibles et validées à l échelle nationale, puis d'être enrichi notamment au fur et à mesure de la démarche d'atlas lorsque de nouvelles données sont collectées. Le portrait ne comprend que des données publiques et disponibles, relatives au contexte communal, à sa biodiversité (état, évolution, pressions) et aux activités humaines en lien avec elle. Ces données sont fournies pour la majorité par des organismes nationaux référents dans leurs domaines. Le projet est techniquement mis en œuvre par l IRSTEA de Montpellier (UMR TETIS). Face au grand nombre de communes françaises, il est facile de comprendre l appel à l automatisation dans cette tâche.

3 Les outils actuels permettent-ils d automatiser la production de cartes? De quels outils dispose-t-on? Pourquoi automatiser? -Gain de temps, rapidité, plus de productivité, moins de redondance/lassitude -Cohérence des cartes, homogénéisation des rendus (même trame de rapport)

4

5

6 Chaîne de production d une carte : - Traitement des données pour créer une carte - Export de la carte sous forme d images ou de pdf mais également diffusion sur le web Possibilité d automatisation du traitement comme de l export.

7 Question de la sémiologie en cartographie importante : donne le sens et la compréhension de la carte. Facilité de mise en œuvre pour ne pas passer plus de temps à essayer d automatiser que de créer les cartes directement à la main.

8

9

10

11 Un des projets officiels de l OSGéo (Open Source Geospatial Foundation) Sous licence GPL

12

13

14 Gestion de la sémiologie possible mais fastidieuse car en ligne de commandes On peut envisager de passer par QuantumGIS Traitement plutôt que export car logiciel pas adapté pour faire de jolies cartes

15

16 MapServer a été développé par l Université du Minnesota en collaboration avec la NASA. Très utilisé

17 MapServer est un exécutable CGI (Common Gateway Interface) qui se place dans la partie inactive d'un serveur WEB. Quand un client souhaite consulter une carte sur le web, il envoie une requête URL avec les paramètres correspondants : adresse du serveur, chemin de l exécutable MapServer, chemin du MapFile et des couches demandées (shapefile). Le serveur web récupère cette requête et la transfert à MapServer. Celui-ci traite alors la requête en récupérant les données et en les mettant en forme selon la configuration décrite dans le MapFile qu il aura également récupéré. MapServer renvoie ainsi l image qu il a créée sous forme de page HTML au serveur web. Celui-ci se charge alors de renvoyer cette page au navigateur client qui pourra l afficher. Mapfile est le fichier de configuration de la carte lisible par MapServer. Il possède une structure en sections et une syntaxe spécifique. Il s ouvre, se créé et se modifie avec le Notepad.

18 Exemple de MapFile : Projet défini entre MAP et END Premier paragraphe caractérise l image avec le type d image, l extension spatiale, la taille, le chemin et le codage de la couleur. Définition des couches entre LAYER et l avant-dernier END. Autant de couches que l on souhaite (max 100 par défaut). Description pour chaque couche de sa mise en forme par des codes: pour la couleur de remplissage, de contour etc. Sémiologie gérée en code connaissance des codes, code encore plus complexe avec légende, échelle, étiquette etc (type, couleur, taille, position, graduation etc) difficulté de mise en œuvre, travail pénible Pour voir le résultat, il faut l afficher sur le web. Si la mise en forme ne convient pas, il faut modifier directement dans le MapFile et recommencer. Lors de la lecture du MapFile et de la création de la carte, la mise en place des couches se fait dans l ordre d écriture du Mapfile, du haut vers le bas. Donc la couche écrite en première dans le fichier correspond à la couche inférieure dans l image finale commencer la rédaction du MapFile par les fonds de carte Rédaction à la main des MapFile. 1 mapfile nécessaire par image à créer. Comment reproduire le même fichier autant de fois qu il y a d entités à cartographier quand la sémiologie est toujours la même mais que seulement quelques paramètres varient (en violet ici : variables d extension spatiale et de nom de couches par exemple)?

19 1 MapFile de référence: contient la mise en forme de la carte type que l on souhaite pour toutes les prochaines cartes. 1 Fichier texte : contient toutes les valeurs des paramètres de toutes les entités (entités en ligne, paramètres en colonne) (NB : possibilité de connaître les emprises spatiales d une couche grâce à la fonction de Mapserver appelée ogcinfo en ligne de commande) Le principe est d écrire un programme ou d utiliser un publipostage (fonctionnalité procurée par des éditeurs de texte comme Word ou OpenOffice) se chargeant de parcourir les valeurs des paramètres par entité stockées dans le fichier texte, de les mettre en remplacement dans le MapFile de référence et ainsi de créer un fichier de sortie MapFile spécifique à l entité en cours de traitement. Par itération du processus, n Mapfile sont créés, un par entité. (NB : l intérêt du publipostage s impose lorsque l on n a pas de connaissance en programmation. Outil simple d utilisation et possible car un MapFile est un fichier texte). Le Mapfile et les couches demandées sont utilisés par MapServer pour produire l image affichable sur Web. Possibilité également de transformer directement les mapfile en image avec l outil de mapserver appelé shp2img ("shp2img projet.map titre.jpeg") Automatisable également en écrivant n fois cette commande dans un fichier texte (même principe d automatisation pour ce faire) puis enregistrement de ce fichier en.bat (pour qu en l ouvrant il s éxecute automatiquement et pour toutes les lignes).

20

21 QGIS : multiplateforme et prise en charge de nombreux types d archives, vectoriels comme matriciels QGIS utilise la bibliothèque logicielle Qt et le langage c++ QGIS-Server est fourni nativement avec QGIS depuis la version 1.6 de l année dernière. QGIS Server est un serveur de couches WMS. C une application FastCGI/CGI (Common Gateway Interface) qui fonctionne sur un serveur web comme MapServer. Intérêt de QGIS-Server par rapport à MapServer : son appui sur QGIS Configuration de toutes les caractéristiques des cartes directement avec QGIS : symbologie, étiquettes, seuils d'échelle, etc, sans écriture manuelle comme MapServer. Résultats directement visibles, facilité de manipulation. QGIS et QGIS Server utilisant les mêmes bibliothèques de rendu, les cartes qui sont publiées sur le web ont exactement le même rendu que celles créées dans l application bureautique de QGIS.

22 QGIS : possibilité d être l interface graphique de GRASS. Alliance convivialité du travail sous QGIS avec la puissance d analyse de GRASS. Automatisation possible de traitement et d export par combinaison des outils

23 Utilisation de QGIS pour la préparation du rapport type : interface graphique, rendu visuel, changements à volonté, nombreux paramétrages mise en forme complète Enregistrement du projet.qgs = fichier de configuration en xml (structures avec balises) Utilisation de la combinaison QGIS / GRASS pour l automatisation des traitements et donc de la production des couches par GRASS Production des n fichiers de configuration à partir de la fusion des couches produites par GRASS, du fichier de configuration modèle et du fichier texte contenant les paramètres selon le même principe que celui présenté avec MapServer (par script ou publipostage). Copie des projets et des couches dans QGIS-Server envoi sur web. Visualisation sur page HTML configurable avec OpenLayers. Possibilité de mettre en cache les couches d un projet en une seule afin d améliorer les performances. Possibilité également d exporter un projet QGIS directement sous forme de MapFile pour insertion dans MapServer évite de l écrire à la main, de connaître les codes de mise en forme et appui d un rendu visuel direct

24

25 Du côté des logiciels propriétaires!

26 Différence: lancement du script «presse-bouton» et pas en lignes de commandes

27

28

29

30

31

32

33

34 Indication possible de la sémiologie des couches de sortie

35

36

37 boucles if-for-while Gestion de la sémiologie assez laborieuse (prédéfinition, import de fichiers )

38

39

40

41 Cas d export de documents cartographiques sous forme d images ou de pdf sans passer par le web: Outils classiques de mise en page : création et utilisation d un modèle lorsque beaucoup de cartes doivent être produites de manière cohérente. Ici, outil performant pour la création d un atlas avec ArcGIS : découpage en zone géographique d une même carte générale (création d image mais pas de couches individuelles pour chaque zone) Création d un document ArcMap contenant plusieurs mises en page cartographiques. Découpage des tuiles par rapport aux entités de la grille d index/tableau d assemblage (1 tuile // 1 entité) 3 types de grille d index: -Grille d index créée à partir des entités d'une couche -Grille d'index créée sur l'ensemble d'une zone -Grille d'index générée à partir d'un itinéraire

42 Ajout aux pages créées des différents éléments (titre, échelle, légende, carte de localisation...) qui sont mis à jour de manière automatique par rapport aux données et de manière dynamique en cas de modification. Une page est générée pour chaque tuile de la grille d'index qui devient un fichier indépendant à l export. L ensemble des pages constitue une collection de cartes (ou Map Series) stockée dans le même document ArcMap. DS MapBook : extension téléchargeable gratuitement et très facile d utilisation (pas disponible sur la dernière version 10 de ArcGIS) Pour QGIS, une solution semblable s appelle EasyPrint. Elle semble cependante moins stable.

43

44 Temps

45

46 Préparation importante en amont : écriture de script, table de données des variables etc

47 Préparation importante en amont : écriture de script, table de données des variables etc

48

49