La vérité sur le congrès syndical de la FMOQ

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1 La vérité sur le congrès syndical de la FMOQ Voici ce que vous devez savoir avant la ratification de la prochaine entente collective En novembre 2005, à quelques jours du congrès syndical de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), le Dr François-Pierre Gladu écrivait, dans les pages du Magazine Santé inc. 1, un billet en faveur d un suffrage universel à la FMOQ, notamment pour l élection de son président et la ratification des conventions collectives, afin d éviter une répétition des échecs syndicaux des vingt dernières années. Près de six mois plus tard, force est d admettre que rien n a bougé. Il semble évident que la FMOQ est davantage préoccupée par son mémoire sur le jugement Chaoulli que par la demande des participants au congrès syndical de réviser ses statuts et ses processus démocratiques. Pourtant, les négociations en cours avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) sont certainement les plus importantes des vingt dernières années et auront assurément des impacts sur la pratique des omnipraticiens pour les vingt prochaines. Alors que les enjeux sont énormes et que le corps médical est plus divisé que jamais, la structure démocratique actuelle de la FMOQ la déconnecte de ses membres à un point surréaliste. Médecins de famille et généralistes, vétérans et jeunes médecins, la lecture du dossier préparé par le Dr François-Pierre Gladu avec la collaboration de Gabriel Boisjoly et Julien Martel est essentielle au maintien de vos intérêts professionnels. Comme l auteur le disait en novembre dernier : «Si la population était aussi bien prise en charge par les médecins de famille que dans le reste du Canada, si les omnipraticiens n'avaient pas vu leur rémunération péricliter des premiers vers le dernier rang au Canada (un écart d'environ 35 % connu depuis au moins 1999), si notre propre association n'avait pas bafoué notre liberté professionnelle en acceptant soudainement les contrats d'engagement et en calculant les PREM avec si peu de vision, si nos champs de pratique n'étaient pas pris d'assaut de toutes parts et si les dépenses de la FMOQ n'augmentaient pas plus rapidement que nos revenus, il n'y aurait pas lieu de s'interroger. 2» Mais la réalité est autre. Votre implication ou même simplement votre attention, si minime soit-elle, est essentielle pour que des changements réels aient lieu. La vérité sur le congrès syndical de la FMOQ «Au cours de cet événement, 175 omnipraticiens se sont réunis pour discuter d enjeux syndicaux et médicaux 3», annonçait Le Médecin du Québec dans son édition de janvier 2006; une preuve que les membres de la FMOQ s y sont intéressés? Non. D entrée de jeu, cette information est trompeuse. Outre les délégués d association régionale qui étaient rémunérés pour leur présence, moins d une trentaine de médecins ont participé à ce congrès syndical. Les médecins de la base étaient absents. De visu, il y avait moins de 10 % de femmes alors qu elles représentent 43 % des membres de la FMOQ. Les médecins âgés de moins de 35 ans pouvaient se compter sur les doigts d une main. Bien que le Dr Yves Langlois, président du congrès, ait reconnu le problème et que la FMOQ dise chercher des solutions, elle refuse d accorder un per diem aux médecins de la base participant au congrès. Afin de favoriser la participation et l implication de tous les membres, plusieurs autres propositions d amélioration de l exercice démocratique sont ressorties des discussions ayant eu cours dans les ateliers. Ces propositions furent présentées en plénière par le Dr Langlois, à la fin du congrès. Les membres de la FMOQ qui n y étaient pas présents n ont pu prendre connaissance des idées présentées par les congressistes que deux mois plus tard, dans une version partielle des faits présentée dans Le Médecin du Québec. Pire encore, la plupart des propositions qui heurtaient les idées de l establishment de la FMOQ furent soit escamotées, soit minimisées. On nous assure qu il y aura un résumé plus complet dans le rapport annuel de la FMOQ, dont on ne connaît pas encore la date de publication. Néanmoins, à la lecture des diverses communications de la FMOQ pour ses membres depuis le congrès syndical, notamment dans Le Médecin du Québec et le Bulletin de nouvelles de la FMOQ, on se rend compte d un problème majeur : l information qui parvient aux membres est filtrée, partielle et peut sembler, du moins à l œil de l observateur extérieur, déviée à des fins politiques. Voici la revue des propositions d importance présentées en plénière à la fin du congrès. 22

2 Question de l atelier : Est-ce que les structures de la FMOQ et de ses associations affiliées sont toujours bien adaptées à la réalité mouvante et aux besoins de ses membres? Proposition : Élire le président de la FMOQ et les membres du Bureau au suffrage universel. Actuellement, le jeu des alliances politiques entre les délégués des diverses associations régionales prime sur le débat d idées et les médecins de la base sont complètement évacués du processus. Le Bureau, constitué de neuf médecins, semble jouer à peu près le même rôle que le Politburo de l ex-union soviétique : adopter la pensée unique jusqu à la faillite; contrôler l information et limiter les débats publics; éloigner les membres de la base des décisions et les diviser, selon l âge ou la région, pour mieux régner; assurer une présence dynastique des membres les plus influents et une passation des pouvoirs de président du Souverain au Prince prodigue aux 10 ans : le Dr Dutil vient d être réélu par acclamation par les 132 délégués du Conseil général pour un 11 e mandat consécutif au poste de président. Mais ne personnalisons pas le débat : la situation serait exactement la même avec un autre président en l absence de changement des statuts de la FMOQ. L élection au suffrage universel du président et du Bureau favoriserait l implication des médecins de la base et leur permettrait d avoir plus d influence sur les priorités amenées par la FMOQ à la table des négociations. Le reportage dans Le Médecin du Québec ne faisait pas mention de cette proposition des congressistes. Sans surprise, le Dr Dutil n en parlait pas non plus dans sa Lettre aux omnipraticiens Comment pouvonsnous débattre d enjeux aussi importants en l absence d une communication aux membres crédible et complète des informations les concernant? À la FMOQ, on prétend que le processus d élection calque ceux ayant cours au gouvernement provincial ou au fédéral. Cependant, ceux-ci incluent des débats d idées entre les partis, au moins six candidats en compétition dans chaque comté régional et la possibilité de chasser du pouvoir un parti ne répondant pas aux aspirations de la population. Mais encore : les chefs des partis politiques sont élus sur la base d un suffrage universel par tous leurs membres comme ce fut le cas lors de la récente course à la direction du Parti québécois membres avaient droit de vote, l élection s est déroulée sur deux jours par l entremise d un système téléphonique et le taux de participation a atteint un niveau record. Tout porte à croire qu avec membres, les risques de dérapage d un tel vote à la FMOQ sont minimes. Selon les propos du Dr Renald Dutil, président de la FMOQ, «L idée (d un suffrage universel pour le président) mérite d être discutée, ( ) mais elle ferait perdre du pouvoir aux régions rurales et périphériques au profit de Montréal» 4. La même idée est reprise par l Association des médecins omnipraticiens de Montréal (AMOM) dans son bulletin en février 2006, pour justifier le statu quo : «Tout autre modèle favoriserait les régions urbaines plus densément peuplées, au détriment des régions intermédiaires et éloignées. 5» Cette objection fait référence à l idée véhiculée selon laquelle les intérêts des médecins des régions universitaires, en particulier en ce qui a trait à la répartition des médecins, seraient contraires à ceux des médecins des autres régions. Or les médecins omnipraticiens sont répartis assez uniformément sur le territoire 6 : entre les régions universitaires et les autres, il n existe qu un écart d environ 5 % à la moyenne dans les concentrations de médecins; cet écart se résorbe d ailleurs complètement quand on prend en compte les facteurs démographiques et les niveaux socio-économiques reconnus par le MSSS 7. En allant plus loin et en ajoutant les régions de Laval et de la Montérégie aux trois régions universitaires, la parité est encore plus évidente 8. Bien que facilement discréditée, cette idée reçue constitue le fondement des structures actuelles si chères à l establishment de la FMOQ. En effet, les 132 délégués qui élisent le président et le Bureau proviennent des associations régionales en proportion du nombre de membres qu elles représentent. Mais comme rien n est FMOQ jamais simple ni transparent à la FMOQ, elle a choisi un modèle de représentativité proportionnelle modifiée pour donner une voix plus forte aux régions moins peuplées 9. Pourtant, l examen du nombre de médecins omnipraticiens exerçant en milieu fortement urbanisé dans les cinq régions universitaires révèle que les médecins en milieu rural détiendraient tout de même la majorité à la FMOQ 1 0. Le processus actuel d élection du président de la FMOQ nous apparaît donc totalement sans fondement et ne lui permet pas d avoir la nécessaire légitimité pour diriger et négocier au nom des omnipraticiens. Faisant fi des échecs syndicaux répétés et de la volonté de changement exprimée au congrès syndical, la FMOQ refuse de changer ses statuts pour faire face à la réalité du 21 e siècle (communications facilitées, importance grandissante du respect des membres par les organisations et affaissement de la culture dirigiste des années 70 dans les autres milieux de la société civile au profit des débats d idées). Tandis que, d une part, l establishment de la FMOQ déplore la faible participation aux affaires syndicales, d autre part, elle s oppose à l élection de ses membres les plus influents au suffrage universel. Question de l atelier : Les mécanismes de consultation de la FMOQ lors des débats cruciaux permettent-ils aux médecins de la base de s exprimer? Proposition : Entériner les ententes collectives au suffrage universel. Au 21 e siècle, à l ère d Internet, est-ce une idée si révolutionnaire? Oui, à en croire les propos du Dr Marc-André Asselin, président de l AMOM. Dans son éditorial titré L Entente générale sera soumise à votre approbation 1 1, il feint de ne pas comprendre la portée du vœu émis par les médecins : «L Entente générale sera soumise à l ensemble des omnipraticiens de Montréal. C est le vœu émis par plusieurs participants au congrès syndical ( ). Nous avions d ailleurs appliqué cette règle lors de la dernière Entente générale en 23 MAI/JUIN 2006 SANTÉ INC.

3 novembre 2002.» Plus loin, on comprend les raisons de cette réinterprétation : «Le désir de certains médecins d introduire le vote universel à l échelle du Québec ( ) produirait un chaos. Les 132 membres du Conseil de la FMOQ, sagement, ont rejeté ce modèle à plusieurs reprises.» La contradiction dans son texte est frappante : si la consultation entreprise en 2002 lors du dernier renouvellement de l Entente générale était jugée suffisante, pourquoi les médecins du congrès syndical, dont l immense majorité fait partie du Conseil général, ont-ils demandé des changements? Il faut comprendre que chaque association régionale peut soumettre à ses membres un accord de principe sur l Entente selon des modalités qui leur sont propres et à titre consultatif seulement. Le Conseil général, autorité suprême de la FMOQ, accepte ou rejette l accord de principe. Cette structure, héritée des années 70, est à la base du fiasco de En effet, à la suite de la consultation d environ 10 % des médecins et d un vote favorable des délégués au Conseil général, le projet d Entente (qui incluait les AMP et les PREM) fut entériné. Mais voilà, certaines associations ont tenu un vote secret alors que pour d autres, il était effectué à main levée. Certaines associations ont rendu public le décompte des votes, tandis que d autres ont cru bon d en publier seulement l issue finale (pour ou contre). Enfin, certaines associations ont voté au Conseil général en fonction de la proportion du vote, tandis que d autres ont préféré voter en bloc pour la position gagnante de la consultation régionale. Il n y eut aucun forum ni débat d envergure fédérative qui aurait pu permettre aux médecins des différentes régions de confronter leurs points de vue. Le bureau de la FMOQ restait maître de l information consentie aux membres de la base et compartimentait les consultations. Somme toute, cette consultation fut le summum de l aléatoire. Une mascarade de la démocratie. D où le désir de réformes significatives émis par les participants au congrès syndical. 24 Nombre de médecins pour personnes, selon la principale région sociosanitaire d'activités du médecin, 2004 * Région Omnipraticiens Spécialistes Tous les médecins Population Nombre / p. Nombre / p. Nombre / p. Nombre Total Québec , , , Bas-St-Laurent 238 1, , , Saguenay Lac-St-Jean 275 0, , , Capitale-Nationale 847 1, , , Mauricie et Centre-du-Québec 412 0, , , Estrie 351 1, , , Montréal , , , Outaouais 293 0, , , Abitibi-Témiscamingue 157 1, , , Côte-Nord 141 1, , , Gaspésie Île de la Madeleine? 165 1, , , Chaudière-Appalaches 375 0, , , Laval 308 0, , , Lanaudière 326 0, , , Laurentides 444 0, , , Montérégie , , , Autres régions 100 2, , , Total Québec sans Montréal , , , Universitaire de base (3-5-6) , , , Total Québec sans univ. de base , , , Universitaire élargi ( ) , , , Total Québec sans univ. élargi , , , Régions urbaines ( ) ,04 n.d. n.d. n.d. n.d Total Québec sans régions urbaines ,98 n.d. n.d. n.d. n.d Pourtant, le Dr Dutil semblait à prime abord avoir mieux compris les aspirations des médecins du congrès. Soulignant que le congrès syndical (qui n est organisé qu aux quatre ans) était l activité syndicale la plus importante de la FMOQ, il déclarait : «Nous allons présenter vos préoccupations au Conseil général et s il faut revoir nos statuts pour en tenir compte, nous le ferons. 12» Malheureusement, il semble avoir écarté toute possibilité de suffrage universel à la lumière de ses propos dans sa Lettre aux omnipraticiens où il réitère que le statu quo demeure la solution appropriée. En bref, la proposition du suffrage universel lors du congrès est passée complètement sous silence dans Le Médecin du Québec. La seule allusion à cette demande des congressistes se retrouve minimisée à la toute fin du reportage: «( ) certains médecins de la base avaient le sentiment de ne pas être assez consultés. 1 4» Qu en est-il ailleurs? Eh bien, les médecins de la base dans les autres provinces canadiennes, contrairement aux omnipraticiens du Québec**, sont membres de l association qui négocie leurs conditions de travail. Des suffrages universels sur les projets d Entente collective ont récemment eu lieu en Colombie-Britannique, en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Le vote s est fait soit en personne, soit par téléphone. Sans trop de chaos, doit-on ajouter. Au contraire, le vote direct de plusieurs milliers de médecins a selon toute vraisemblance donné plus de poids aux revendications syndicales des médecins de famille, et ce, bien que l entité négociatrice représente également les médecins spécialistes. En Colombie- Britannique et en Ontario, les médecins de famille ont commencé le long chemin vers un ratio de rémunération équitable de % par rapport à la moyenne des autres spécialistes en doublant les gains syndicaux de ces derniers. Dans la plupart des provinces canadiennes, l incorporation des médecins leur a donné la parité fiscale avec les autres entrepreneurs. Les provinces de l Ouest canadien et des Maritimes offrent déjà à tous les médecins de famille des congés parentaux (et non seulement de maternité). * Source : MSSS, SDI, juillet ** Les médecins omnipraticiens ne sont pas membres de la FMOQ. Ils sont membres des associations régionales, qui à leur tour sont membres de la FMOQ. Nous n en sommes pas à une contradiction près : notre cotisation syndicale est tout de même acheminée directement à la FMOQ.

4 Avez-vous été informé de ces réalités? La FMOQ va-t-elle finalement écouter ses membres et institutionnaliser le suffrage universel des médecins pour entériner les projets d Entente générale? Comment faire changer les statuts en l absence d un mécanisme de consultation exécutif des médecins de la base? Faudra-t-il quitter vos pratiques pour quelques années et vous impliquer à temps plein pour renverser l establishment de la FMOQ? Question de l atelier : Est-ce que les structures de la FMOQ et de ses associations affiliées sont toujours bien adaptées à la réalité mouvante et aux besoins de ses membres? Proposition : Élire les représentants d association sur la base de leurs idées politiques et non pas uniquement sur la base de leur curriculum vitae. Actuellement, vous recevez par la poste un bulletin de vote pour l élection du conseiller de votre secteur de l association régionale. La plupart du temps, un seul candidat se présente, sans opposition. Il prend au moins le temps de faire la revue de sa carrière, mais savez-vous pour autant s il représentera bien vos intérêts? Peu nombreux sont les médecins qui se donnent même la peine de voter devant l insignifiance du processus. L alternative, proposée par plusieurs participants au congrès, serait de demander aux aspirants conseillers de se positionner sur les enjeux politiques du moment et sur le candidat à la présidence qu ils appuient (semblable au processus au Collège des médecins). Comme ces conseillers peuvent être appelés à participer au Conseil général, cela permettrait aux médecins de la base de donner au Bureau une orientation plus respectueuse de leurs priorités, valeurs et convictions. Il s agit encore une fois de passer d une représentation basée sur les rapports de force politiques à une représentation basée sur les idées. Vous connaissez la chanson : aucune des communications de la FMOQ depuis le congrès n a jusqu ici fait mention de cette proposition. D autres propositions qui suggéraient l élargissement des modalités de vote au téléphone et par Internet afin de favoriser le taux de participation ont aussi été passées sous silence. Question de l atelier : Les mécanismes de consultation de la FMOQ lors des débats cruciaux permettent-ils aux médecins de la base de s exprimer? Proposition : Favoriser les débats à la FMOQ. Généralement, vous êtes informé des décisions du Bureau et du Conseil général qui ont le loisir de prendre en compte ou non les discussions régionales auxquelles vous pouvez participer. En pratique, il serait plus juste de parler de périodes de questions très restreintes dans le temps et toujours prévues à la toute fin de l assemblée annuelle de chacune des associations. Le débat est généralement absent et la qualité des réponses des responsables laisse régulièrement à désirer. Qu il y ait ou non suffrage universel provincial pour entériner l Entente générale ou élire le Bureau de la FMOQ, l association régionale demeure un lieu privilégié pour le développement de propositions syndicales et pour la discussion. Les participants demandent que de vrais débats puissent également y avoir lieu. Mais la proposition issue du congrès syndical va bien plus loin. Avant tout plébiscite d importance, il devrait y avoir un débat en bonne et due forme à l occasion d une assemblée extraordinaire de l ensemble des médecins de la FMOQ. Ce serait l occasion de confronter les idées de médecins venant d ailleurs et deviendrait probablement un puissant outil pédagogique menant à une prise de décision plus éclairée des membres lors des consultations. Ce serait peut-être même un antidote à l actuelle division des médecins sur les bases de l âge, du milieu de pratique ou de la région. La technologie déjà utilisée dans nos facultés de médecine en région pourrait servir à intégrer tous les omnipraticiens dans ces débats. Nous ne voyons pas de meilleur antidote au contrôle actuel de l information par l establishment de la FMOQ. Malheureusement, cette proposition est brièvement mentionnée à la dernière ligne du deuxième reportage sur le congrès syndical dans Le Médecin du Québec 1 5, ce qui tend à minimiser son importance pour l avenir de notre syndicat professionnel. Une association syndicale de médecins hautement instruits gagnera certainement à entendre des points de vue différents de la pensée souvent monolithique qui vous est présentée. Question de l atelier : Comment peut-on s assurer du développement des activités de prise en charge et de suivi dans les bureaux médicaux? Proposition : Considérer la prise en charge comme une activité médicale prioritaire. Bien que nous ayons la plus grande concentration de médecins de famille au Canada, le Québec est le champion pour le nombre de citoyens qui n en ont pas (le triple du reste du Canada). C est que, depuis 1993, tous les nouveaux finissants en médecine familiale doivent pratiquer, sous peine d une pénalité de revenus de 30 %, une AMP au moins 12 heures par semaine; un seuil purement symbolique puisqu en pratique, peu d hôpitaux acceptent qu un médecin travaille moins de 20 à 25 heures par semaine. Treize ans trop tard, le MSSS reconnaît que les AMP ont eu l effet pervers de dépeupler les cabinets privés. Pour la FMOQ, cela aurait pris 10 ans à le comprendre, avec l aide de quelques médecins à l extérieur de sa direction. On sait maintenant qu au moins personnes ont perdu leur médecin de famille entre 1999 et 2004, et que la mesure a privé au moins autres citoyens d être suivis par un médecin de famille. Et pourtant, les nouveaux membres de la FMOQ sont parmi les premiers au Québec à détenir la formation postdoctorale spécialisée en médecine familiale. Ils sont donc précisément formés pour être les experts de la prise en charge efficiente de la population. Les principes d application préhistoriques des AMP sont donc en grande partie responsables de la pénurie de médecins de famille, et de l assaut de nos champs de pratique par nombre d ordres professionnels. 26

5 Dans toute leur sagesse, plusieurs participants au congrès ont suggéré la proposition ci-contre 1 6, suivant la logique que si une activité est prioritaire aux yeux de la population et du gouvernement, elle devrait être considérée comme une AMP. Ainsi, on favoriserait l implication des nouveaux médecins dans la prise en charge de la clientèle. Malheureusement, la FMOQ refuse aussi cette proposition 17 et semble s acharner sur les jeunes médecins. En effet, le Dr Dutil propose que seul le suivi des clientèles vulnérables devienne une AMP. Et ce alors même que le cahier de charges de la FMOQ orientera la part du lion des gains syndicaux vers la prise en charge en bureau. Comme les nouveaux médecins sont assujettis aux AMP, c est donc dire qu ils n auront pas accès à l ensemble des mesures incitatives dévolues à la prise en charge. L histoire se répète et la division des médecins se poursuit. Les activités prioritaires aux yeux de la population ne devraient pas être assumées que par une cohorte d omnipraticiens. D abord, une AMP devrait être déterminée régionalement, avec l apport de la population locale, et s appliquer à tous les médecins sans égard au nombre d années de pratique, comme en Ontario. Ensuite, la rémunération horaire de jour de ces AMP devrait être bonifiée de 30 % par rapport à une activité non AMP 1 8. Enfin, les revenus des médecins de tout âge qui remplissent leurs responsabilités d AMP ne devraient faire l objet d aucun plafonnement tandis que les revenus de ceux qui ne participent pas aux AMP demeureraient plafonnés. D une gestion des services médicaux centrée sur les aspects punitifs, qui institutionnalise l iniquité intergénérationnelle et produit des effets néfastes sur l efficience des soins à la population, on passe à une gestion axée sur les incitatifs accessibles à tous les médecins sans égard de l âge, et dont le coût est estimé à 2 % de l enveloppe globale. Nous savons tous que la lettre d entente 138, dans laquelle le gouvernement s engage à corriger les écarts de rémunération entre les omnipraticiens québécois et leurs confrères des autres provinces, laisse prévoir l ajout de sommes considérables dans l enveloppe globale de rémunération. À titre d information, en 2003, l écart à la moyenne canadienne atteignait 35 à 38 %, mais Terre-Neuve et la Saskatchewan venaient de négocier des augmentations de 25 % sur trois ans, et plus récemment, en 2005, l Ontario et la Colombie- Britannique ont convenu des augmentations de 20 à 27 % sur quatre ans. C est donc dire que l écart entre le Québec et la moyenne canadienne ne cesse de s agrandir. La situation des médecins du Québec est unique parmi les professionnels rémunérés par l État. Mis à part le règlement de la question des AMP, ces sommes devraient ensuite être utilisées par la FMOQ pour corriger les trois iniquités de rémunération qui touchent ses membres : l écart interprovincial, l écart entre omnipraticiens et spécialistes (ratio d environ 62 % à ramener vers %) et l écart entre les différents modes de rémunération 1 9. Et il en restera certainement pour toutes les bonnes idées que sont la rémunération horaire pour les comités médicaux, les consultations téléphoniques avec les autres professionnels et les rencontres multidisciplinaires dans le cadre de la prise en charge en bureau; l attribution de forfait pour la prise en charge des clientèles vulnérables et des patients orphelins; l incorporation des pratiques médicales; et l accès à un congé parental comme ailleurs au Canada. Voilà, dans l ordre, ce que sont les priorités syndicales des omnipraticiens. En conclusion Deux conditions nous semblent essentielles à la réalisation de ces objectifs dans le cadre du renouvellement de l Entente générale. D abord et avant tout, les propositions des participants au congrès syndical de novembre 2005 doivent mener à des réformes profondes des statuts de la FMOQ lui conférant un caractère moderne et démocratique, notamment par l instauration d un suffrage universel pour l élection du président de la FMOQ et l acceptation de FMOQ l Entente générale. Et ensuite, la FMOQ doit s engager dans un processus agressif de relations publiques, agissant tant au niveau municipal que provincial, afin de rallier la population comme les médecins de l Ontario l ont fait en La direction de la FMOQ fera-t-elle preuve de vision et de leadership? Collègues, médecins de famille et généralistes, vétérans et jeunes médecins, il n en dépend que de vous. Faites connaître votre opinion à vos délégués et présidents d association. Écrivez à la FMOQ. Publiez vos opinions, le Magazine Santé inc. les acceptant toutes. Parlez à vos confrères et incitezles à faire de même. Unissons-nous pour changer la triste tendance des dernières années. Par François-Pierre Gladu, MD fpgmd@yahoo.fr L auteur est médecin de famille, enseignant clinique à l Université de Montréal et président de l Association des jeunes médecins du Québec. Il a participé au dernier congrès syndical de la FMOQ en novembre Sources et références 1 Disponible à : 2 GLADU, François-Pierre, Pour un suffrage universel, Magazine Santé inc., novembre 2005, page FIORE, Francine; GARNIER, Émmanuèle, XVe congrès syndical de la FMOQ II, Le Médecin du Québec, Volume 41, numéro 1, janvier 2006, page CRÉPEAU, Catherine, La FMOQ invitée à revoir son fonctionnement, L actualité médicale, 18 janvier 2006, page ASSELIN, Dr Marc-André, L Entente générale sera soumise à votre approbation, Bulletin de l Association des médecins omnipraticiens de Montréal, février 2006, page ,13 médecin/1000 habitants ou 0,95 médecin équivalent temps plein en région universitaire vs. 0,94 médecin/1000 habitants ou 0,85 médecin équivalent temps plein pour les autres régions. 7 ROPER, Dr Mark, tableau dans Le Médecin du Québec, juin 2004 : les régions universitaires ont besoin de plus d omnipraticiens parce que leur population est plus âgée et plus pauvre. 8 Environ 1 médecin/1000 habitants ou 0,89 médecin équivalent temps plein/1000 habitants. 9 ASSELIN, Dr Marc-André, L Entente générale sera soumise à votre approbation, Bulletin de l Association des médecins omnipraticiens de Montréal, février 2006, page Une proportion significative de médecins n exerce pas en milieu fortement urbanisé en Montérégie, en Estrie et dans la région de la capitale nationale 11 ASSELIN, Dr Marc-André, L Entente générale sera soumise à votre approbation, Bulletin de l Association des médecins omnipraticiens de Montréal, février 2006, page FIORE, Francine; GARNIER, Émmanuèle, XVe congrès syndical de la FMOQ II, Le Médecin du Québec, Volume 41, numéro 1, janvier 2006, page LettresMembres/Detail.aspx?dId=50 14 FIORE, Francine; GARNIER, Émmanuèle, XVe congrès syndical de la FMOQ II, Le Médecin du Québec, Volume 41, numéro 1, janvier 2006, page FIORE, Francine; GARNIER, Émmanuèle, XVe congrès syndical de la FMOQ II, Le Médecin du Québec, Volume 41, numéro 1, janvier 2006, page Le Médecin du Québec, décembre 2005, page Le Médecin du Québec, janvier 2006, page Bien qu elles soient une AMP, les activités en CLSC, en CHSLD et en centre de réadaptation sont rémunérées environ 40 % moins que les activités en bureau MAI/JUIN 2006 SANTÉ INC.

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