LETTRE STRATÉGIE D INVESTISSEMENT
|
|
- Jacques Thomas
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 ÉCONOMIE ET STRATÉGIE N 49 - JUIN 2012 LETTRE STRATÉGIE D INVESTISSEMENT ÉDITORIAL Après une belle performance au premier trimestre, les inquiétudes renouvelées sur la conjoncture internationale et la peur d une sortie de la Grèce de la zone euro ont précipité la baisse des actifs risqués. Corrélativement, les rendements des obligations souveraines sont à des plus bas historiques. Dans ce contexte assombri, nous adoptons une posture prudente sur les placements actions compte tenu du regain de volatilité. En revanche, l élargissement des primes de risque sur la dette d entreprise offre de nouveaux points d entrée attractifs pour les investisseurs. SOMMAIRE Actions 2 Obligations 3 Devises 5 Marchés émergents 6 Matières premières 7 Xavier Denis Chef économiste Société Générale Private Banking Kim March Stratégiste Société Générale Private Banking
2 RECOMMANDATIONS DU COMITÉ D INVESTISSEMENT ACTIONS Dégradation de l environnement macroéconomique et craintes renouvelées à propos d une possible sortie de la Grèce de la zone euro Les marchés actions ont fortement corrigé depuis la mimars, après le net rebond enregistré à partir de novembre Ce sont une fois de plus les incertitudes macroéconomiques qui pèsent actuellement sur les marchés. Les résultats des élections grecques qui ont traduit la lassitude du peuple face à quatre années consécutives de récession et aux mesures d austérité toujours accrues. Le spectre d un éclatement de la zone euro a resurgi. Si l activité de la zone euro a stagné au lieu de se contracter au premier trimestre, c est uniquement grâce à chiffre de croissance allemand (+0,5% sur le trimestre) bien supérieur aux attentes. La conjoncture continue de se dégrader et l activité devrait reculer au second trimestre. Parallèlement, la reprise américaine donne des signes de faiblesse avec un ralentissement marqué des créations d emploi. Enfin, la Chine inquiète avec un repli marqué des perspectives dans l industrie. De fait, les opérations de refinancement à long terme de la BCE ont fait long feu. Si elles ont effectivement permis de stabiliser le système bancaire européen et de prévenir un rationnement du crédit de grande ampleur, les primes de risque sur la dette des pays périphériques sont reparties à la hausse. Le contexte macroéconomique global s est donc assombri. Sans préconiser pour autant de vendre les positions constituées sur les actions, nous sommes devenus plus prudents dans l attente des réactions de politique économique destinées à juguler la crise de la dette en zone euro et à soutenir l activité aux Etats-Unis et en Chine. Selon toute vraisemblance, la Chine devrait accélérer le processus d assouplissement monétaire dans les semaines à venir. Quant aux Etats-Unis, la probabilité d un troisième plan d injection de liquidités a augmenté. Les fondamentaux des entreprises sont bons et les résultats du premier trimestre ont à nouveau surpris favorablement. C est vrai aux Etats-Unis où les revenus et les bénéfices par action ont continué de progresser, signalant une stabilité à haut niveau des marges des entreprises. La meilleure nouvelle vient de la progression des chiffres d affaires dont la progression a généralement dépassé les attentes, contredisant l évolution observée au cours des deux derniers trimestres de En zone euro, les revenus des entreprises ont progressé d environ 5% sur l année glissante. En revanche, les bonnes surprises sur les profits, même si elles ont été majoritaires, ont été moins importantes qu au trimestre précédant signalant un fléchissement de la dynamique des profits. Il est vrai que l approfondissement de la récession dans les pays périphériques pèse sur la demande interne et tend à se diffuser dans le reste de la zone. Les perspectives de profit aux Etats-Unis pour 2012 et 2013 ont été légèrement révisées à la hausse pour la première fois depuis l été 2011 ; les analystes ayant revu à la hausse leurs anticipations après le bon premier trimestre. En revanche, en zone euro, les perspectives continuent de se dégrader avec une nouvelle révision à la baisse de l évolution des profits pour les deux années 2012 et L argument des faibles valorisations en zone euro n est donc pas suffisant et nous préférons demeurer sousexposés aux valeurs européennes. En revanche, nous continuons de préférer les valeurs américaines, même si le contexte macroéconomique général nous incite à plus de circonspection. Les marchés actions se sont en effet fortement recorrélés dans le mouvement de baisse de ces dernières semaines et la volatilité devrait persister sur fond de crise de la dette. En termes de valeurs, nous continuons à préférer les grandes sociétés à exposition géographique diversifiée, capables de maintenir le versement de leurs dividendes. Dans un environnement de taux bas, beaucoup d entreprises offrent un rendement du dividende plus élevé que les taux longs souverains août-11 Source: Bloomberg sept-11 oct-11 nov-11 déc-11 Indices Actions janv-12 Euro Stoxx S&P 500 (échelle de droite) févr-12 mars-12 avr-12 mai-12 juin Evolution attendue des profits par rapport à l année précédente (consensus de marché au 13 Juin 2012) Marchés DJ Eurostoxx (Zone euro) -2% 4% S&P 500 (Etats-Unis) 16% 8% FTSE 100 (Royaume-Uni) 16% -2% Topix (Japon) 73% 16% Shanghaï SE (Chine) 8% 21% Source : IBES 2
3 OBLIGATIONS Les marchés du crédit ont surperformé depuis le début de l année mais notre position se veut actuellement plus prudente au vu de la crise de la zone euro et du ralentissement de la croissance mondiale. Les investisseurs sont redevenus plus averses au risque en mai qu au cours des deux dernières années, avec une forte liquidation des actifs risqués sur l ensemble des marchés. Concernant les obligations à revenu fixe, le High Yield (haut rendement) américain a perdu 1,2 % alors que le High Yield européen reculait de 2,3% (rendement total). Cela illustre cependant une bien meilleure résistance que les actions. En effet, les rendements des valeurs du Trésor, qui servent traditionnellement de refuge aux investisseurs, ont battu des records à la baisse (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne). Les marchés du crédit de catégorie investment grade ont aussi relativement bien performé. A défaut de se détériorer davantage, les conditions économiques devraient au mieux se stabiliser, pesant sur les perspectives de rendement. Nous continuons de recommander une stratégie de détention jusqu à maturité sur les obligations privées, en particulier sur le segment high yield, compte tenu des valorisations attractives après l écartement des primes de risque et de la solidité des bilans des entreprises. En raison du risque d assèchement de la liquidité, symptomatique des périodes de crise, nous privilégions le marché américain aux marchés européens et émergents. Le regain de volatilité résultant des inquiétudes sur la croissance mondiale a entamé les gains engrangés sur les obligations mondiales High Yield depuis le début d année. Les obligations souveraines et les obligations d entreprises de catégorie investment grade sont déjà très chères. La reprise du premier trimestre des marchés du crédit, soutenue par les mesures de liquidité de la BCE et l accélération de la croissance aux États-Unis n a pas duré longtemps puisque les bénéfices ont été partiellement réduits en avril et mai. La fuite vers la qualité s est produite après la conclusion du PSI grec (participation du secteur privé) et ne s est pas encore inversée en l absence de solution durable aux problèmes de solvabilité. Aux États- Unis, les créations d emplois ont ralenti significativement depuis mars tandis que les indicateurs avancés d activité en Chine ont déçu. L économie mondiale semble marquer le pas, précipitant la baisse des marchés. Ce report sur les actifs réputés sûrs a jusqu à présent empêché le resserrement des primes de risque sur le segment du High Yield. Nous abaissons l exposition au High Yield à l exception des États-Unis qui restent surpondérés. Globalement, le High Yield reste notre classe d actifs favorite, offrant un gain net de rendement dans un contexte de rendement réel faible (voire négatif pour certaines dettes souveraines). De ce point de vue, les solides fondamentaux des entreprises (trésorerie abondante) et les faibles taux de défaut, bien qu en augmentation, fournissent davantage de soutien. L'aversion au risque pourrait toutefois entrainer une réduction de la liquidité. C est pourquoi nous préférons alléger l exposition au High Yield en Asie et sur les marchés émergents en général et privilégions le marché nordaméricain, eu égard à sa plus grande liquidité. Nous conservons un avis positif sur le crédit investment grade (IG), mais les gains devraient être limités par rapport aux niveaux actuels. Le marché du crédit investment grade s est constamment renforcé cette année. Il continue à enregistrer de bonnes performances globales au moment où l'appétit pour le risque a provoqué la fuite vers la qualité suite à la conclusion du PSI grec en mars. Avec une prime de risque moyenne atteignant respectivement 210 et 215 points de base pour les marchés américains et européens, le potentiel de baisse est épuisé. Quand le vent tournera et que l appétit pour le risque renaîtra, les flux seront redirigés vers les actions et le High Yield et non vers le crédit IG janv.-07 juil.-07 janv.-08 Rendement des obligations gouvernementales sur 10 ans US Italie EUR Source: Bloomberg juil.-08 janv.-09 juil.-09 FR Espagne UK janv.-10 juil.-10 janv.-11 juil.-11 janv.-12 3
4 Pour cette même raison, nous demeurons à l écart des obligations souveraines. Les obligations souveraines considérées comme valeur refuge (USTs, Bunds, Gilts) ont atteint des valorisations très élevées avec des rendements touchant à des plus bas. A fin mai, le taux à 10 ans des obligations souveraines est passé sous la barre des 1,5 % (pour atteindre 1,45 %), celui du Bund est descendu en dessous des 1,2 % à 1,17 % et le taux du Gilt a atteint un niveau bas record de 1,524 %. Même si le marché envisage un assouplissement quantitatif supplémentaire, la dette d État est tout simplement trop chère à ce stade pour y investir. Cela dit, certaines obligations souveraines offrent selon nous un potentiel de valorisation. Les émetteurs offrant une valorisation intermédiaire (Autriche, Belgique, France) semblent attrayants tout comme les obligations souveraines de certains marchés émergents. Le spread émergent (EMBI) sur les obligations souveraines a progressé de 70 pb à 410 pb lors du mouvement de liquidation du mois de mai, rendant la dette en monnaie forte des marchés émergents plus attractive à l achat. La recherche de rendement continuera d attirer les investisseurs opportunistes vers l univers de la dette émergente. En effet, les marchés émergents mieux notés deviennent moins risqués et bénéficient d une réduction de la volatilité (Colombie, Pérou) tandis que certains marchés émergents à haut risque (Argentine, Hongrie) offrent des coupons élevés et un potentiel de plus-values supérieur. 4
5 DEVISES Après une phase de correction provoquée par la remontée de l aversion au risque, les devises émergentes devraient regagner du terrain. Dans le contexte de la crise grecque, l évolution la plus marquante a été le repli de l euro vis-à-vis du dollar et du yen. Le rebond de l euro face au dollar intervenu à partir de janvier n apparaissait pas durable. Seul le soulagement du marché à la suite des interventions de la zone euro et la croyance en une résolution progressive de la crise avaient pu un temps favoriser un renforcement de l euro. La réapparition des incertitudes, notamment à la suite des élections grecques du 6 mai, a affaibli la devise européenne, conformément aux attentes. Nous continuons de penser que l euro présente encore un potentiel de baisse. La BCE sera sans doute contrainte d agir encore, en baissant son principal taux directeur ou en accroissant encore la taille de son bilan. Même si le marché escompte encore un nouveau round d assouplissement quantitatif aux Etats-Unis, la probabilité d un accommodement supplémentaire de la BCE apparaît supérieure. Comme toute devise refuge, le yen s est récemment renforcé reprenant une bonne partie du terrain perdu depuis la fin Il faut dire qu en dépit des intentions affichées, la Banque du Japon a peu agi pour permettre la baisse du yen. De fait, avec le retour des craintes entourant la zone euro, le yen s est renforcé sans toucher cependant les hauts niveaux atteints fin Compte tenu de la volatilité des marchés et du mouvement de cession d actifs libellés en euro des investisseurs japonais, le yen a peu de chance de reprendre le chemin de la baisse à court terme. Nous considérons cependant que vis-à-vis du dollar, le yen devrait graduellement fléchir principalement sous l effet d un regain d appétit pour le billet vert en comparaison des autres devises développées. La livre sterling devrait elle aussi poursuivre sur le chemin de l appréciation dans un environnement qui favorise la recherche d alternatives à l euro. Néanmoins, l intégration de l économie britannique à celle du continent empêche de considérer la livre comme une valeur refuge idéale. Nous anticipons toujours un mouvement de réappréciation face à l euro mais tout événement brutal et inattendu en zone euro pourrait contredire cette anticipation. Le moindre dynamisme de l économie mondiale a pesé sur la valorisation des devises cycliques. Ces devises ont enregistré une baisse significative, conséquence du ralentissement de la Chine et de la chute du prix des matières premières. Dans un scénario de résolution graduelle de la crise européenne et de confirmation de la reprise américaine, les devises émergentes et cycliques devraient rebondir. Nous conservons donc une perspective positive sur les devises émergentes principalement les devises asiatiques (IDR, KRW, SGD, MYR) - et les devises cycliques comme le dollar australien et le dollar canadien (AUD et CAD). 1,6 1,55 1,5 1,45 1,4 1,35 1,3 1,25 1,2 1,15 1, Source: Bloomberg 2008 Parité Euro-Dollar
6 MARCHÉS ÉMERGENTS Volatilité à court terme, mais plus de potentiel que sur les marchés développés. Les marchés émergents n ont pas fait exception : ils ont subi une chute d environ 30% au cours des mois d avril et mai, parallèle à celle de l indice des valeurs européennes. Néanmoins, nous conservons une vue relativement plus positive sur ces marchés, en comparaison des marchés développés. Nous considérons en effet qu après cette correction significative largement provoquée par les inquiétudes renouvelées des investisseurs relatives à la situation européenne, ils offrent le potentiel de rebond le plus important. Dans un environnement volatil, il convient naturellement de faire preuve de plus de circonspection et de sélectivité. Les grands marchés (BRICs) qui attirent le plus de capitaux étrangers ont été particulièrement pénalisés par le regain d aversion au risque. On peut ainsi tracer un parallèle avec d autres épisodes comme à l automne 2011 voire la fin 2008 lorsque les grands fonds d investissement ont réduit massivement leur exposition à ces marchés en raison de la remontée de l aversion au risque, provoquant un fort repli des Bourses. Il nous semble cependant que le contexte n est plus exactement le même : depuis le début de la crise financière ces pays ont entrepris de rééquilibrer leur modèle de croissance en faveur de la demande interne et en particulier de la demande domestique. Ce processus, s il est encore à un stade initial, est néanmoins bel et bien engagé. La Chine voit ainsi sa consommation privée progresser en proportion du PIB, après avoir atteint son plus bas historique en De même, la consommation intérieure est particulièrement dynamique au Brésil et en Russie, mais aussi en Inde. Cela sera de plus en plus vrai, contribuant à rendre ces pays moins tributaires de la demande mondiale et des débouchés en termes d exportation. Actions Marchés émergents (MSCI) (base 100=13/12/2010) Par ailleurs, les politiques économiques disposent de plus de marges de manœuvre pour stimuler la croissance. Ces pays ne souffrent pas d excès d endettement public et ou privé à l instar de nombreux pays d Europe ou des Etats-Unis. Les taux directeurs, même bas, ne sont pas nuls à la différence des taux américain, européen ou japonais et offrent des possibilités de réduction afin de soutenir la consommation privée comme l investissement. Pour la première fois depuis 2008, la Chine a baissé son taux à un an et pris des mesures pour soutenir l offre de crédit. Il est intéressant de constater qu en dehors des grands marchés émergents, les marchés dits «frontières», de taille plus petite et donc moins tributaires des flux internationaux de capitaux, ont bien performé en termes relatifs : c est le cas notamment de la Thaïlande, de Vietnam, des Philippines mais aussi du Nigéria et de la Colombie. Cela reflète la moindre dépendance de ces marchés aux flux internationaux de capitaux mais aussi un environnement économique favorable qui se traduit par une croissance soutenue et des profits d entreprises en hausse. La contrepartie est aussi une information financière plus diffuse et une plus grande propension à des mouvements de marché irrationnels. A court terme, les marchés actions en général resteront suspendus aux évolutions de la situation en Grèce. Il est donc probable que la volatilité demeurera élevée dans les prochaines semaines. En revanche, nous restons confiants dans la capacité de la Chine à prendre les mesures nécessaires pour soutenir la demande interne tant par le biais d un assouplissement monétaire plus agressif que par un plan de relance budgétaire. Cela nous conduit à conserver notre préférence en faveur des marchés asiatiques, mais également du marché russe qui bénéficie d une croissance soutenue et d une inflation maîtrisée Brésil Inde Chine Russie Monde déc.-10 janv.-11 févr.-11 mars-11 avr.-11 mai-11 juin-11 juil.-11 août-11 sept.-11 oct.-11 nov.-11 déc.-11 janv.-12 févr.-12 mars-12 avr.-12 mai-12 6
7 MATIÈRES PREMIÈRES Pétrole Or La dégradation des perspectives économiques a provoqué une correction rapide et significative du prix de l or noir, revenu ainsi de USD 125 à USD 105 en l espace de deux mois. Une partie de la prime spéculative a fondu soudainement, alors que l économie mondiale donne de signes accrus de ralentissement. La matérialisation de ce ralentissement pourrait naturellement précipiter le prix de l or noir à des niveaux inférieurs, mais ce n est pas notre scénario. Plusieurs éléments devraient soutenir la demande et donc les prix : la vigueur des économies émergentes ne s est pas démentie jusqu à présent. La Chine, inquiète des conséquences de la crise européenne sur son activité, s apprête à mettre en place un plan de relance; la demande de pétrole continue de croître sous l effet de la demande des pays émergents, alors qu elle tend à stagner voire reculer pour les pays de l OCDE pris collectivement; selon les prévisions de l Agence Internationale de l Énergie (AIE), la demande en pétrole du monde émergent devrait dépasser pour la première fois celle des pays de l OCDE en 2013; le Japon a mis à l arrêt la quasi-totalité de son parc nucléaire ce qui le contraint à accroitre ses importations d énergies fossiles; Parallèlement, les facteurs d offre ont joué favorablement avec la montée en puissance du gaz de schiste aux Etats- Unis qui vient se substituer de plus en plus au pétrole, la croissance de la production des sables bitumineux au Canada, et moins de perturbations dans la production de pays non OPEP; enfin, une voie diplomatique semble se dessiner dans la confrontation irano-occidentale, mais le chemin sera long et le risque géopolitique peut aisément revenir provoquant une flambée des prix. L or n a cessé de perdre du terrain depuis le point haut atteint en septembre dernier. Plus récemment, le métal jaune est revenu ponctuellement sous le seuil de USD 1550 l once. Plusieurs facteurs peuvent être invoqués pour expliquer ce repli : dès la mi-2011, les investisseurs privés ont ralenti leurs achats d or physique ou d or papier contribuant au tassement du prix, les positions nettes acheteuses sur les marchés à terme se sont également érodées ; la crainte inflationniste a reflué comme en témoigne l évolution des points mort d inflation en ligne avec la moyenne inflationniste de long terme ; d une certaine manière, l or a subi le sort des autres matières premières et n a plus été perçu, au moins temporairement, comme un facteur de protection contre le risque, le dollar retrouvant ce rôle. Néanmoins, il nous semble que les niveaux atteints sont attractifs et justifient l achat : d une part, on note sur le marché de l or physique un léger regain d intérêt des investisseurs, même s il n est pas suffisamment fort pour motiver un rebond marqué pour l instant ; d autre part, les facteurs fondamentaux qui ont justifié ces dernières années l attrait du métal jaune demeurent : risque systémique lié à la persistance de la crise européenne, risque inflationniste en relation avec la politique conduite par les banques centrales des pays du G4, poursuite des achats des banques centrales des pays émergents; Dans un contexte où l offre demeure relativement inélastique aux prix, il nous semble justifié de considérer les niveaux actuels comme des points d entrée intéressants. A horizon des six prochains mois, nous nous attendons à une progression du prix de l or (objectif USD 1800 à fin d année). Dans ce contexte, sauf retour en récession mondiale ce qui nous semble très improbable à ce stade, il nous semble difficile de concevoir la poursuite de la chute des prix. Un retour aux alentours de USD 100/b nous semble donc une estimation raisonnable, mais nous conservons une marge de fluctuation de +/- 15 USD pour les six prochains mois autour de niveau USD/oz Or (once) Pétrole (baril de brent) Matières premières Source: Bloomberg USD/b janv avr juil oct janv avr juil oct janv avr.-12 7
8 Ce document ne constitue pas une offre de contrat, une sollicitation, un conseil ou une recommandation en vue d un achat ou d une vente d instruments financiers. Société Générale ne peut être tenue responsable de toutes conséquences, notamment financières, résultant d opérations sur instruments financiers conclus sur la base de ce seul document. Les informations contenues dans ce document n ont qu une valeur indicative et n ont aucune valeur contractuelle. Elles sont sujettes à des modifications, notamment en fonction des fluctuations de marché. Les données historiques utilisées proviennent notamment de sources externes que Société Générale considère fiables mais que Société Générale n a pas vérifiées de manière indépendante. Société Générale n assume aucune responsabilité quant à l exactitude, la pertinence et l exhaustivité de ces données. Les chiffres relatifs aux performances (passées ou futures) ou aux simulations de performances (passées ou futures) ne sauraient constituer un indicateur fiable quant aux performances futures réelles. Société Générale est agréée par le Comité des Établissements de Crédit et des Entreprises d Investissement. 8
9 Société Générale Private Banking Tour Granite 189, rue d Aubervilliers Paris Cedex 18 France privatebanking.societegenerale.com S.A. au capital de EUR RCS Paris 9
Présentation Macro-économique. Mai 2013
Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%
Plus en détailBoussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!
Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,
Plus en détailCroissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés
POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance
Plus en détailmai COMMENTAIRE DE MARCHÉ
mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident
Plus en détail2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?
Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos
Plus en détailGENERALI INVESTMENTS EUROPE GF FIDELITE FR0010113894 15 juin 2015
Sur la période 11 mai 2015 au 10 juin 2015, la performance du fonds est en retrait de -1.04% par rapport à son indicateur de référence*. Néanmoins, depuis le début d année, GF Fidélité surperforme son
Plus en détailPrivilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA
Swisscanto Asset Management SA Waisenhausstrasse 2 8021 Zurich Téléphone +41 58 344 49 00 Fax +41 58 344 49 01 assetmanagement@swisscanto.ch www.swisscanto.ch Politique de placement de Swisscanto pour
Plus en détailEco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailLes perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI
Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds
Plus en détailA PLUS FINANCE FONDS DE FONDS
FINANCE FONDS DE FONDS A PLUS DYNAMIQUE A PLUS PATRIMOINE A PLUS TALENTS A PLUS OBLIGATIONS RAPPORT DE AU 30-06-2015 COMMENTAIRE DE 1 er SEMESTRE 2015 Le premier semestre 2015 a été caractérisé par le
Plus en détailNOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)
NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire
Plus en détailTABLE DES MATIERES. iii
RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...
Plus en détailCompte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant)
Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Présentation Cogefi Gestion est la société de gestion, filiale à 100% de la maison mère Cogefi. Elle fait partie
Plus en détailECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011
BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats
Plus en détailLa guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015
PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres
Plus en détailStratégie d Investissement
STRATÉGIE Mars 2015 Stratégie d Investissement Perspectives trimestrielles Marge de sécurité Les perspectives pour l économie mondiale restent mitigées. La croissance américaine se généralise, sans pour
Plus en détailRAPPORT SEMESTRIEL. ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013. Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009
RAPPORT SEMESTRIEL ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013 Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009 8 rue Danielle Casanova 75002 Paris Tel: +33(0)1.44.55.02.10 / Fax: +33(0)1.44.55.02.20 acerfinance@acerfinance.com
Plus en détailOUESSANT. Vivienne investissement. Printemps-été 2015. Rapport de gestion. L analyse quantitative au service de la gestion active
Ce document est destiné à des investisseurs professionnels uniquement Vivienne investissement L analyse quantitative au service de la gestion active OUESSANT Rapport de gestion Printemps-été 2015 Vivienne
Plus en détailÀ Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires
POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse
Plus en détailLEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE
26 février 2015 Résultats de l exercice 2014 Groupe SEB : Des performances opérationnelles solides Des devises pénalisantes 1 Ventes de 4 253 M en croissance organique* de + 4,6 % Croissance organique*
Plus en détailLes difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient
PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues
Plus en détailInvestir à long terme
BMO Gestion mondiale d actifs Fonds d investissement Investir à long terme Conservez vos placements et réalisez vos objectifs Concentrez-vous sur l ENSEMBLE de la situation Le choix des bons placements
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailCAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES
Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications
Plus en détailCinq stratégies pour faire face aux marchés difficiles
Quand les marchés sont volatils, il est tout à fait normal de s inquiéter de l incidence sur votre portefeuille. Et quand vous vous inquiétez, vous voulez agir. Cinq stratégies pour faire face aux marchés
Plus en détailHausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada
Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des
Plus en détailDORVAL FLEXIBLE MONDE
DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et
Plus en détailLE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE
DE LA GESTION PRIVÉE COMPTE RENDU DAVID DESOLNEUX DIRECTEUR DE LA GESTION SCÉNARIO ÉCONOMIQUE ACTIVITÉS La croissance économique redémarre, portée par les pays développés. Aux Etats-Unis, après une croissance
Plus en détailLa BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)
La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher
Plus en détailDes dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs
Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Plus le taux de versement des dividendes est élevé, plus les anticipations de croissance des bénéfices sont soutenues. Voir
Plus en détailL économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions
L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes
Plus en détailRAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE
2014 RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE Rapport adressé à Monsieur le Président de la République et au Parlement par Christian Noyer, gouverneur Sommaire La Banque de France a fait appel à des métiers
Plus en détailCanada-Inde Profil et perspective
Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information
Plus en détailEconomie et marchés. Editorial. Nos évaluations en bref
Investment Strategy & Research Economie et marchés Août 21 Editorial Les tragédies financières ne manquent pas cet été: à peine le dernier acte de la crise grecque terminé, la Chine est ébranlée par un
Plus en détailSeptembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse
Septembre 2013 Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2013 Executive summary 3 1 Evolution économique globale 1.1 Economie internationale 1.2 Suisse
Plus en détailLA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier
LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de
Plus en détailLa situation économique et financière
Bulletin Institutionnel de SMA Gestion DOCUMENT RESERVE EXCLUSIVEMENT AUX CLIENTS PROFESSIONNELS AU SENS DE LA DIRECTIVE MIF La situation économique et financière «Un certain nombre de participants ont
Plus en détailL OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013
L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième
Plus en détailà la Consommation dans le monde à fin 2012
Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du
Plus en détailL instabilité politique en Ukraine et en Grèce sont aussi des éléments qui peuvent continuer à perturber les marchés.
L année 2014 s achève, pour l indice boursier français, au niveau où elle a commencé, le CAC 40 a perdu - 0,5% sur l année, l indice européen (l Eurostoxx 50) a lui gagné + 2,82%, alors que l indice américain
Plus en détailCalcul et gestion de taux
Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4
Plus en détailInvestments Europe. LA LETTRE MENSUELLE Mai 2015. www.generali-investments-europe.com RÉSERVÉ AUX INVESTISSEURS PROFESSIONNELS
Investments Europe LA LETTRE MENSUELLE Mai 2015 Vue d'ensemble Après un début d'année sur les chapeaux de roues, les marchés financiers s'essoufflent ces dernières semaines. En dehors de l ampleur du rebond,
Plus en détailL INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»
193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux
Plus en détailInvestments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT. www.generali-investments-europe.com
Investments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT RÉSERVÉ AUX INVESTISSEURS PROFESSIONNELS Vue d ensemble 2014 marque le septième anniversaire du déclenchement
Plus en détailNickel. Fiche d information. Introduction. Trading sur nickel
Nickel Fiche d information Introduction Trading sur nickel Les usages du nickel, en tant que métal d alliage, sont extraordinairement variés. Son point de fusion élevé et sa résistance à la corrosion font
Plus en détailStratégies boursières des portefeuilles de FNB BMO
Stratégies boursières des portefeuilles de FNB BMO Troisième trimestre de 2015 FONDS NÉGOCIABLES EN BOURSE BMO Une tragédie grecque Alfred Lee, CFA, CMT, GSPD Alfred Vice-président, Lee, CFA, FNB CMT,
Plus en détailthématique d'investissement
6// thématique d'investissement PRéSERVER LE CAPITAL AVEC DU CRéDIT DE QUALITé Alors qu elles avaient bien résisté à la crise de la dette souveraine sur le premier semestre, les obligations d entreprise
Plus en détailPerspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord
Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé
Plus en détailTD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard
TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change
Plus en détailAnnexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif
Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses
Plus en détailDESS INGENIERIE FINANCIERE
DESS INGENIERIE FINANCIERE Mercredi 27 mars 2005 Philippe TESTIER - CFCM Brest 1 SOMMAIRE Le Change au comptant (spot) ; Le Change à Terme (termes secs, swaps de change) ; Les Options de Change ; Les Options
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Chiffre d affaires du 3 ème trimestre et des 9 premiers mois 2013 16 octobre 2013 Croissance organique des 9 premiers mois : +5,5% Tendances solides dans l ensemble du Groupe Impact
Plus en détailLa dynamique du cycle européen reste robuste en dépit des incertitudes sur la Grèce
CONVICTIONS Conclusions du comité d investissement mensuel de Natixis Asset Management Juillet 2015 ANALYSE MACROECONOMIQUE La dynamique du cycle européen reste robuste en dépit des incertitudes sur la
Plus en détailInvestments Europe PERSPECTIVES D INVESTISSEMENT DES FACTEURS DE SOUTIEN CYCLIQUES. Deuxième trimestre 2015. www.generali-investments-europe.
Deuxième trimestre 2015 Investments Europe PERSPECTIVES D INVESTISSEMENT DES FACTEURS DE SOUTIEN CYCLIQUES RÉSERVÉ AUX INVESTISSEURS PROFESSIONNELS PERSPECTIVES D' INVESTISSEMENT Vue d ensemble Les indicateurs
Plus en détailRAPPORT SUR LA STABILITÉ FINANCIÈRE DANS LE MONDE Avril 2015
RAPPORT SUR LA STABILITÉ FINANCIÈRE DANS LE MONDE Avril 2015 RÉSUMÉ ANALYTIQUE Les chocs macroéconomiques mettent de nouveau à l épreuve les marchés mondiaux Durant ces six derniers mois, les événements
Plus en détailLe SMI. Chapitre 1. 1.1 Les origines historiques du SMI actuel. 1.1.1 Avant la première Guerre mondiale : l étalon or
Chapitre 1 Le SMI 1.1 Les origines historiques du SMI actuel 1.1.1 Avant la première Guerre mondiale : l étalon or L étalon change-or (Conférence de Gênes - 1922) Caractéristiques : Chaque monnaie nationale
Plus en détailTD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD
TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident
Plus en détailLes divergences dominent le marché
Les divergences dominent le marché L euro a continué de glisser, pour la sixième semaine consécutive, face au dollar américain. Et cette baisse devrait continuer de s accentuer dans les prochains jours,
Plus en détailLes marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe?
Neuilly sur Seine, le 25 novembre 2011 Les marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe? En tout état de cause, la défiance des investisseurs envers les politiques à mener des projets et réformes ambitieuses
Plus en détailQUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?
Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique
Plus en détailLa Banque nationale suisse surprend les marchés
La Banque nationale suisse surprend les marchés 16 janvier 2015 Faits saillants États-Unis : baisse décevante des ventes au détail en décembre. États-Unis : les prix de l essence font diminuer l inflation,
Plus en détailTARIFS DE COURTAGE. OFFRE ZONEBOURSE.COM / INTERACTIVE BROKERS Au 7 juillet 2015
TARIFS DE COURTAGE OFFRE ZONEBOURSE.COM / INTERACTIVE BROKERS Au 7 juillet 2015 La présente brochure a pour objet de vous présenter les principales conditions tarifaires appliquées aux services financiers
Plus en détailEn direct des Marchés
Bruxelles, le mercredi 8 juillet 2015 Madame, Monsieur, La réunion de la dernière chance hier est donc devenue celle de l avant-dernière chance et il faudra attendre dimanche pour connaitre la véritable
Plus en détailQU EST-CE QUE LE FOREX?
Chapitre 1 QU EST-CE QUE LE FOREX? 1. INTRODUCTION Forex est la contraction de foreign exchange qui signifie «marché des changes». C est le plus grand marché du monde. Le volume journalier moyen des transactions
Plus en détailLETTRE STRATÉGIE D INVESTISSEMENT EDITORIAL ECONOMIE ET STRATEGIE N 48 - AVRIL 2012 SOMMAIRE. Actions 2. Obligations 4. Devises 6. Marchés émergents 8
ECONOMIE ET STRATEGIE N 48 - AVRIL 2012 LETTRE STRATÉGIE D INVESTISSEMENT EDITORIAL Le rebond des marchés entamé dès la fin 2011 sest poursuivi sans faiblir jusquà maintenant. Certes, le rythme est différent
Plus en détailLE DOLLAR. règne en maître, par défaut
LE DOLLAR règne en maître, par défaut Les arrangements monétaires internationaux sont examinés à la loupe depuis la crise financière mondiale Eswar Prasad LE DOLLAR a été la principale monnaie mondiale
Plus en détailBASE DE DONNEES - MONDE
BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar
Plus en détailANANTA PATRIMOINE PRESENTATION
ANANTA PATRIMOINE PRESENTATION ANNEE 2011 1 ANANTA PATRIMOINE S.A. (Genève) est une société de gestion affiliée à l O.A.R.G. (Organisme d Autorégulation des Gérants de patrimoine) sous le numéro d agrément
Plus en détailContexte pétrolier 2010 et tendances
Contexte pétrolier 21 et tendances L incertitude du contexte économique, en particulier dans les pays occidentaux, est à l origine d une fluctuation marquée du prix du pétrole en 21 : minimum de 67 $/b
Plus en détailLe RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions
27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE. Enquête triennale sur le marché des changes et le marché des produits dérivés: résultats pour la Belgique.
Bruxelles, le 25 septembre 2007. COMMUNIQUÉ DE PRESSE Enquête triennale sur le marché des changes et le marché des produits dérivés: résultats pour la Belgique. En avril 2007, cinquante-quatre banques
Plus en détailLes échanges Internationaux. L environnement monétaire international
Les échanges Internationaux L environnement monétaire international Caractéristiques du système monétaire international (SMI) SMI : structure mondiale de relations commerciales et financières au sein desquelles
Plus en détailUNIVERSITÉ DU LITTORAL CÔTE D'OPALE Laboratoire Redéploiement Industriel et Innovation DOCUMENTS DE TRAVAIL. N 73 Mars 2004
Lab.RII UNIVERSITÉ DU LITTORAL CÔTE D'OPALE Laboratoire Redéploiement Industriel et Innovation DOCUMENTS DE TRAVAIL N 73 Mars 24 La Bourse en Chine : éléments clés Peng YANG 1 La Bourse en Chine : éléments
Plus en détailManuel de référence Options sur devises
Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à
Plus en détailRevue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16
9. Revue des Marchés Charles Gagné 2015-04-16 Les faits saillants 1. Inventaires de porcs aux É.-U. ( Hogs & Pigs) Croissance de 2 % du troupeau reproducteur 2. Baisse des exportations américaines Valeur
Plus en détailDIRECTIVES DE PLACEMENT RISK BUDGETING LINE 5
DIRECTIVES DE PLACEMENT RISK BUDGETING LINE 5 29.06.2011 Groupe de placement Prisma Risk Budgeting Line 5 (RBL 5) Caractéristiques du groupe de placement 1. Le RBL 5 est un fonds composé d actifs susceptibles
Plus en détailFONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES
FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES Octobre 2011 Gabriela TURCATTI Jordi GUILLO SOMMAIRE IMMOBILIER SUISSE 3 CATÉGORIES L immobilier résidentiel 4 L immobilier commercial 5 L immobilier de bureau 5
Plus en détailDéchiffrer les marchés et les placements à long terme. 30 juin 2015
Déchiffrer les marchés et les placements à long terme 30 juin 2015 L histoire derrière les graphiques L avantage des journaux, du point de vue d un éditeur, c est qu ils créent une dépendance. Les histoires
Plus en détailRaisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel
3 Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel Rendements revenus au risque, de stables et de gains en capital Mai 2015 1 6 5 2 2 de 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Rendement Marchés émergents
Plus en détailLe marché informatique en France 2011 et tendances 2012
Le marché informatique en France 2011 et tendances 2012 Juin 2012 Sextant Expertise 27, Boulevard des Italiens 75002 Paris Tél. : 01 40 26 47 38 www.sextant-expertise.fr Société inscrite à l ordre des
Plus en détailSTRATÉGIE D INVESTISSEMENT & PERSPECTIVES DES MARCHÉS
EDITION MENSUELLE 22 Mars 213 STRATÉGIE D INVESTISSEMENT & PERSPECTIVES DES MARCHÉS GARDER LE CAP Kim March Stratégiste marchés émergents Société Générale Private Banking kim.march@socgen.com Claudia Panseri
Plus en détailBANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011
البنك المركزي التونسي BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 SOMMAIRE Pages Introduction... 5 Endettement extérieur
Plus en détailInvestissements et R & D
Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités
Plus en détailAVANT-PROPOS. Fonds monétaire international Avril 2012 ii
AVANT-PROPOS Peu après la publication de l édition de septembre 11 des Perspectives de l économie mondiale, la zone euro a dû faire face à une autre crise grave. Les craintes des marchés concernant la
Plus en détailCHAPITRE 1 : LES BASES DU MARCHE DES CHANGES
CHAPITRE 1 : LES BASES DU MARCHE DES CHANGES Marché des changes : techniques financières David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2014-2015 Université Paris 8 Objectifs du cours Connaissances
Plus en détailCMC MARKETS UK PLC. Conditions Tarifaires CFDs. Plateforme Next Generation. Janvier 2015. RCS Paris: 525 225 918
CMC MARKETS UK PLC Conditions Tarifaires CFDs Plateforme Next Generation Janvier 2015 RCS Paris: 525 225 918 Société immatriculée en Angleterre sous le numéro 02448409 Société agréée et réglementée par
Plus en détailWeekly Review. Atténuation des tensions sur les devises. L assouplissement quantitatif sera-t-il différent cette fois? Lundi 18 octobre 2010
Atténuation des tensions sur les devises Les tensions à l égard des devises entre les États-Unis et la Chine ont atteint une nouvelle apogée cette semaine lorsque les réserves en devises étrangères de
Plus en détail2 LES MARCHÉS FINANCIERS : ÉVOLUTIONS RÉCENTES ET PERSPECTIVES
LES MARCHÉS FINANCIERS : LES MARCHÉS FINANCIERS : 1. Le marché de la dette souveraine 4. Risque de refinancement des banques 7 3. Les marchés actions 3 4. Les marchés de matières premières 33 5. Les marchés
Plus en détailFlash Stratégie n 2 Octobre 2014
Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Vers un retour de l or comme garantie du système financier international. Jean Borjeix Aurélien Blandin Paris, le 7 octobre 2014 Faisant suite aux opérations de règlement
Plus en détailalpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance.
alpha sélection alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. Instrument financier émis par Natixis (Moody
Plus en détailInvestir sur les marchés de taux au sein des pays émergents
Gestion obligataire Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Nous pensons que la répression financière se prolongera encore plusieurs années. Dans cet intervalle, il sera de plus en
Plus en détailIndicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011
Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011 Cahier des indicateurs électricité Evolution des prix de l électricité Développement du négoce en France Indicateurs relatifs aux fondamentaux
Plus en détailPerspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010
Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement
Plus en détailBANQUE NATIONALE DE ROUMANIE BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE
1 La crise actuelle est caractéris risée e par le grand nombre de marchés affectés s et par la diversité des canaux de contagion Les principaux canaux de contagion pour l ECE: Canal informationnel (sentiment
Plus en détailL immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise
ÉTUDE EN BREF Octobre 2011 L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise Pour les investisseurs, l Europe de l immobilier de bureaux n est pas celle qui est délimitée par les accords
Plus en détailAnnexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique
Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable
Plus en détailLe CAC vu de Nouillorque (Sem 10, 6 mars. 15) Hemve 31
Le CAC vu de Nouillorque (Sem 10, 6 mars. 15) Hemve 31 Le bulletin hebdomadaire, sur votre site http://hemve.eklablog.com/ La BCE et l emploi US font chuter l euro, Le Cac peut-il s affranchir de Wall
Plus en détailL incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1
Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada
Plus en détailDétention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?
1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%
Plus en détail