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1 Commentaires pour le chapitre 2, le réchauffement climatique et ses conséquences dia 1. le réchauffement climatique et ses conséquences Rappel, voir dia 3. du cours précédent. dia 2. Les biomes biosphère : Le mot «biosphère» aurait été créé par le géologue Eduard Suess en Il intègre ainsi aux sciences de la Terre et notamment à la géologie les éléments de la révolution darwinienne. La notion de biosphère désigne à la fois un espace vivant et un processus dynamique sur la planète Terre, entretenu par un apport d'énergie et la présence d'un métabolisme dans les cellules vivantes. Le processus est évolutif. Les milieux produits, adaptés et/ou entretenus par les organismes vivants font partie intégrante des écosystèmes présents dans la lithosphère, l'hydrosphère et une partie de l'atmosphère (+cryosphère). écosystème : biocénose (association ou communauté d'êtres vivants ) + biotope (lieu de vie défini par des caractéristiques physiques et chimiques déterminées relativement uniformes). Unité dans laquelle les plantes, les animaux et l'habitat interagissent au sein du biotope. Pour en savoir plus : Évaluation des écosystèmes pour le millénaire, commandée par le Secrétaire Général de l'onu Kofi Annan, en l'an 2000 à l'occasion d'un rapport intitulé Nous, les peuples : le rôle des Nations Unies au XXIe siècle. dia3. Description des différents biomes Les forêts tropicales : caractéristique des régions tropicales et équatoriales. La forêt tropicale peut être sèche ou humide, en fonction du type de climat et du type de sol. Il existe, des forêts dites tropophiles, composées d'arbres assez épars poussant sous un climat tropical de savane, à la forêt dite tropicale humide dense des zones à climat équatorial, en passant par les forêts de nuages relativement froides (entre 1000 et 3000m, gorilles des montagnes présentés dans le film "Gorilles dans la brume", Congo, Ouganda, Ruwanda). Les forêts tropicales couvrent millions d hectares, dont environ 900 millions en Amérique du Sud, 500 millions en Afrique et 260 millions en Asie. N'ayant pas ou peu été affectées par les dernières glaciations, ce sont les forêts les plus riches du monde en termes de biodiversité, mais elles sont souvent menacées par la conversion en zones agricoles ou sylvicoles, et localement par la déforestation, la surexploitation, la fragmentation écologique et/ou les incendies. La fragmentation écologique (routes, lignes é haute tension, cf corridors biologiques) est la première cause d'atteinte à la biodiversité, avant la pollution, selon l'" Évaluation des écosystèmes pour le millénaire". On estime que l'ensemble des forêts tropicales de la planète recèlent au moins 75.2 % des espèces vivantes, animales et végétales. Plus des deux tiers de ces forêts se regroupent au sein de seulement trois pays : le Brésil (en Amazonie), la République démocratique du Congo et l'indonésie. 1

2 Elles représentent ainsi un enjeu majeur dans la protection de la biodiversité. Par ailleurs, les deux seules forêts tropicales au monde n'appartenant pas à un pays du tiers monde ou en voie de développement sont la forêt australienne et la Guyane française dont plus de 90 % du territoire est composée de forêt primaire, ce qui représente une des plus vastes zones intactes au monde. Quand le climat est plus sec, la forêt tropicale fait place la savane sont des régions chaudes à climat tropical et longue saison sèche et dominée par les plantes herbacées de la famille des graminées. Selon la densité (dans l'ordre croissant) des espèces ligneuses, on parle de «savane herbeuse», de «savane arbustive», de «savane arborée», de «savane boisée», puis de forêt claire, la transition se faisant en général de manière progressive. L'apparition de l'homme a eu lieu selon certaines théories dans une savane arborée, il y a environ 200'000 ans (selon ADN mit et chromo Y, premiers représentants du genre Homo 2,4 Ma.). La Suisse se trouve dans le type de biome des hautes montagnes (cf permafrost et problème de la gestion de l'eau en Valais, voir article Campus) et la forêt tempérée décidue = grands arbres aux feuilles caduques (chênes, érables, hêtres, ormes) La toundra est un biome qui se situe juste avant d'atteindre le pôle Nord. le biome suivant sont les glaces polaires. la taïga, biome caractérisé par une forêt de conifères et qui se situe juste avant la toundra. dia 4. latitude et altitude les deux facteurs les plus importants pour la répartition des biomes L'altitude a une influence plus forte sur la répartition des biomes que la latitude. Ainsi, des biomes qui apparaissent normalement loin de l'équateur, vers le nord et le sud au niveau de la mer, se retrouvent aussi dans les régions tropicales sur les hautes montagnes. Sur une haute montagne tropicale, on peut donc observer une succession de biomes comme celle qui est représentée ci- dessous. Exemple d'une toundra alpine (Zermatt, Suisse) : Sols gelés en profondeur, pergélisol, températures froide set variables, vents violents, neige. Nombreux insectes (criquets), peu de mammifère, se déplaçant beaucoup, flore peu diversifiée, végétaux bas. (Voir article sur la gestion de l'eau en Valais) dia 5: "Home" Home est un film documentaire sorti en 2009, écrit et réalisé par Yann Arthus- Bertrand et produit par Luc Besson. Ce film de 90 minutes dans sa version courte (télévision, DVD et Internet) et de 120 minutes dans sa version longue (cinéma) développe le lien qui unit l'homme à la Terre. Conçu comme un carnet de voyages, il est constitué uniquement d'images aériennes et d'une voix off. La réalisation de Home représente un budget de 12 millions d'euros, dont 10 couverts par le groupe PPR (Pinot- Printemps- La Redoute). Yann Arthus- Bertrand ne le présente pas comme un film catastrophe mais comme un message d'espoir, en rappelant qu'il reste "10 ans pour agir". 10 ans pour agir est le paradigme mis en évidence par le GIEC (dans son rapport 2007) pour désigner les 10 années restant à l'humanité pour éviter l'emballement du 2

3 réchauffement climatique, de l'irréversibilité de la destruction de la biodiversité et toutes les conséquences socio- politiques majeures en résultant (voir chapitre 9 et 10). Au cours de cette étude il a été mis en évidence un seuil d'échauffement global au- delà duquel l'effet du changement climatique aurait des conséquences imprévisibles et catastrophiques pour l'humanité. Ce seuil a été estimé à 4 C. Rappel du cours précédent le rapport 2013 (article du journal "le Monde" du 27 septembre 2013) indiquait des prévisions entre 0,3 C et 4,8 C pour la période Seul le scénario le plus sobre et aussi le plus improbable a une probabilité supérieure à 50 % d'éviter de dépasser le seuil de 2 C au dessus des températures pré- industrielles. Seule note d'espoir : les experts ont légèrement élargi la fourchette donnant l'élévation de température en cas de doublement du CO2 : de 2 C à 4,5 C en 2007, ils sont passés à 1,5 C à 4,5 C. Pour maintenir les niveaux d'échauffement à des valeurs inférieures à ce seuil, le GIEC a fixé des objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone, une réduction de 50 % en 2050 a été évoqué. Pour tenir cet objectif il est nécessaire que le taux d'émission de gaz carbonique se stabilise en 2020 pour diminuer ensuite. Le cabinet McKinsey a publié en février 2009 une étude sur les moyens à mettre en œuvre pour diminuer de 35 % les émissions mondiales de carbone en 2030 par rapport à leur niveau de Le coût annuel des investissements nécessaires à ce scénario est évalué à 530 milliards d'euros en 2020 et à 810 milliards d'euros en Soit environ 5 % du total des investissements qui devraient être réalisés ces années- là. dia 6. Home, prise de note Extrait des fiches pédagogiques disponibles sur educ.org/pdf/dossierpédagohome.pdf Les thèmes Les énergies fossiles Les pesticides Les engrais La surpêche La déforestation La monoculture L érosion des sols Le réchauffement climatique Les parcs naturels Le reboisement Les énergies renouvelables Les étapes possibles 1. L histoire de la vie sur terre ou le mythe de nos origines? 1.1 Les grandes étapes de la formation de la Terre. Repérer dans la séquence n 2 les évènements qui y sont décrits, les dater grâce à la fiche contenu «histoire géologique». Le déroulement chronologique va servir de trame au récit mythique des origines de l homme. 1.2 Les éléments caractéristiques d une cosmogonie. 3

4 A partir des exemples de mythes proposés dans la FICHE 13 (Mythes fondateurs, cosmogonie et récits des origines), faire retrouver les quatre élé- ments constitutifs d une cosmogonie. (Le chaos primordial, luttes et sacrifices, l eau et l arbre) Au début du film, la Terre apparaît dans le noir qui représente l univers (chaos primordial), les volcans représentent la lutte des éléments, les océans se forment suite à des pluies diluviennes, l arbre apparaît comme une source de vie car capable de réaliser la photosynthèse. 1.3 Le temps mythique : un cycle éternellement recommencé. Le temps du mythe est un temps qui échappe au déroulement de l histoire. Les évène- ments mythiques se succèdent au cours d un cycle sans fin. Le cycle de l eau : SÉQUENCE 3. Le cycle de la matière organique : SÉQUENCE La Terre et l homme se disputent la maîtrise du temps. 2.1 Le rythme de l évolution naturelle de la Terre. Caractériser le rythme auquel se succèdent les événements liés à l apparition de la vie et à son développement sur terre. (Au début du film, les évènements se succèdent à un rythme lent. L apparition de la vie et son développement suivent aussi un rythme lent. L homme lui- même est soumis au rythme imposé par les éléments naturels) FICHE 11 L histoire géologique. 4 min de film correspondent à +/- 1 milliards d années. Les différents éléments constitutifs de la Terre (roche, eau, air) se mettent en place lentement. 2.2 L apparition de la vie sur Terre. SÉQUENCE 4. L apparition de l arbre «La Terre a mis 4 milliards d années pour créer l arbre». L espèce humaine est le maillon final d une longue chaîne temporelle (non!!, voir cours d'évolution 3BIdf) d êtres vivants qui se sont succédés des bactéries aux animaux. Elle constitue un nouveau personnage soumis au rythme imposé par la Terre. Pour la place de la nature dans le rythme de la vie humaine SÉQUENCES 4 ET 5, Apparition et migration de l espèce humaine à la surface de la Terre et invention de l agriculture : nos ancêtres suivaient le rythme des saisons et certains hommes actuels le suivent encore : «sacrifice sans cesse recommencé». 3. Une nouvelle ère s ouvre, celle de «l homme qui s affranchit du temps». (Anthropocène?) 3.1 Le pétrole L homme va se libérer grâce au pétrole de sa soumission aux rythmes naturels. L homme consomme très rapidement les combustibles fossiles qui ont mis des millions d années à s accumuler. Voir la SÉQUENCE 6 : Les flammes suggèrent la dilapidation des «poches de soleil»)voir la SÉQUENCE 7 : l homme a plus changé le monde en 50 ans qu en ans. 3.2 La Terre au rythme du pétrole qui flambe. Voir la SÉQUENCE 7 : le nouveau rythme de l agriculture est suggéré par la vitesse des machines agricoles. Le rythme des machines mues par l énergie du pétrole est opposé au rythme des êtres vivants et à celui des humains dépourvus de la maîtrise du pétrole. Voir les SÉQUENCES 8 ET 9 : La «nouvelle horloge de notre temps» est suggérée par le rythme implacable des machines qui extraient le pétrole. L accélération est soulignée par le rappel des rythmes lents de la nature. 3.3 L horloge du temps finit par se dérégler. Les cycles naturels sont perturbés. Ce sont les énergies fossiles qui dirigent les rythmes 4

5 de production. Les repères naturels disparaissent. Voir les SÉQUENCES 7 ET 8 les perturbations. L alternance jour/nuit semble disparaître ; les cycles de production ne suivent plus l ordre logique : «fabriquer de la viande plus vite que l animal» ; les normes de distance définies depuis des millénaires sont remplacées par une nouvelle norme celle du Temps : on parle non plus en miles mais en minutes. 4. Le Temps échappe à tout contrôle. 4.1 Les modifications. L utilisation du pétrole aboutit à l épuisement des ressources naturelles et à la modification des grands cycles de la Terre. Les gaz à effet de serre rejetés lors de la combustion du pétrole vont entraîner l accélération du réchauffement climatique. Cette accélération échappe à l homme qui se trouve désormais face à un avenir incertain. Les ressources naturelles ne peuvent plus se régénérer. Voir les SÉQUENCES 10 ET 13 Pour souligner la vitesse de ces modifications, le procédé de morphing des images satellitaires renforce la sensation d accélération en faisant se dérouler très vite des évènements qui ont mis plusieurs années à se réaliser. 4.2 Les menaces. La menace du méthane, nouvelle «bombe» climatique. Voir la SÉQUENCE 15. Si l homme ne modifie pas son comportement, la maîtrise du temps va complètement lui échapper et les modifications seront alors telles que nous ne pouvons pas les imaginer : la nouvelle horloge climatique est à présent celle du méthane. "Il est trop tard pour être pessimiste". Comment localiser des événements dans le temps? La chronologie est la science qui permet de localiser des événements dans le temps. Elle est représentée par des échelles de temps. A. L échelle des temps géologiques (voir cours précédent) L échelle des temps géologiques représente la succession des phénomènes géologiques et la succession des espèces d êtres vivants de la formation de la Terre à l époque actuelle. Il existe deux grandes méthodes de datation en géologie : 1 la méthode de datation absolue : on utilise la radioactivité (K- 40/Ar- 40, voir C- 14 pour matière organique morte). La quantité d éléments radioactifs contenus dans une roche diminue régulièrement au cours du temps. La quantité d éléments radioactifs d une roche permet donc de retrouver son âge. 2 la méthode de datation relative : l étude de l ordre de dépôt des roches sédimentaires donne l ordre de formation de ces roches. Les roches sédimentaires situées les plus en profondeur sont les roches plus anciennes. B. L échelle des temps historiques L échelle des temps historiques est souvent représentée sous forme de frise chronologique. Elle représente la succession des principaux évènements de l histoire de l humanité. Migrations humaines (voir chapitre 10. du cours) Débat et discussion après le film (voir cours 3). A remplir par Jeanne sous forme de prise de note (remplacement) 5

6 6

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