L ATELIER DE FORMATION DES PRESTATAIRES DANS LA PREVENTION DE LA TRANSMISSION DU VIH DE LA MERE A L ENFANT (PTME) DU BURUNDI
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- Richard Petit
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1 L ATELIER DE FORMATION DES PRESTATAIRES DANS LA PREVENTION DE LA TRANSMISSION DU VIH DE LA MERE A L ENFANT (PTME) DU BURUNDI Allocution de S.E Madame Aude NDAYIZEYE Première Dame du Burundi Excellence Madame l épouse du Président du Sénat, Excellence Madame l épouse du Vice-Président de la République, Excellence Madame l épouse du Ministre d Etat chargé de la Bonne Gouvernance, Excellence Mesdames les Anciennes Premières Dames, Honorables Députés, Honorables Sénateurs, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps Diplomatique et Consulaire, Mesdames, Messieurs les Représentants du Système des Nations Unies et des autres Organisations Internationales, Monsieur le Secrétaire Exécutif de «Synergies Africaines contre le Sida et les Souffrances», Monsieur le Secrétaire Exécutif Permanent du CNLS, Distingués invités, Mesdames, Messieurs, C est un grand honneur et un réel plaisir pour moi, de procéder aujourd hui à l ouverture de l atelier de formation en «Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l Enfant», organisé par l Association panafricaine SYNERGIES AFRICAINES CONTRE LE SIDA ET LES SOUFFRANCES. Je voudrais souligner d emblée que cette activité cadre parfaitement avec la mise en œuvre du Plan d Action National de Lutte contre le Sida du Burundi. Cet atelier est aussi à mes yeux, la concrétisation d une volonté ferme de protéger contre ce fléau qui sème la désolation dans notre pays depuis les années 80, les enfants qui sont le Burundi de demain, Avant de continuer, je voudrais souhaiter une chaleureuse bienvenue à Nos hôtes de marques de SYNERGIES AFRICAINES CONTRE LE SIDA ET LES SOUFFRANCES,
2 venus appuyer le Burundi dans l exécution de son plan d action de lutte contre le SIDA, et partager avec Nous, l expérience des autres pays membres, afin de à réduire l impact de la transmission mère enfant du VIH/SIDA, pour protéger les générations futures. Mes chers frères et sœurs, Je saisis cette occasion pour vous saluer et, à travers vous, saluer ma Sœur, Son Excellence Madame Chantal BIYA, Première Dame du Cameroun, Présidente en exercice de SYNERGIES AFRICAINES CONTRE LE SIDA ET LES SOUFFRANCES, qui dirige Notre organisation avec savoir-faire et grandeur d âme. Je vous prie de vous sentir chez vous, parmi les vôtres, et je vous souhaite un séjour des plus agréables au Burundi. L atelier de formation qui s ouvre aujourd hui, s inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d action d urgence de SYNERGIES AFRICAINES pour la période de 2003 à En effet, ce plan prévoit des actions visant la réduction de la transmission du VIH de la mère à l enfant, la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile, et l atténuation des souffrances de l enfant africain. Pour votre information, SYNERGIES AFRICAINES CONTRE LE SIDA ET LES SOUFFRANCES est une organisation non gouvernementale internationale qui est née à l issue de la Conférence des Premières Dames d Afrique, tenue les 15 et 16 novembre 2002 à Yaoundé au Cameroun. Au cours de ces assises, les 17 épouses des Chefs d Etat présentes ou représentées ont décidé de se mobiliser, en tant que mères, femmes, et leaders, soucieuses de faire bénéficier les plus vulnérables, pour appuyer l action des pouvoirs publics et privés, nationaux et internationaux, face à la propagation du VIH/SIDA et son impact combien néfaste, ainsi que les autres souffrances des populations de notre continent. Après avoir pris connaissance de cette initiative, et après en avoir apprécié la hauteur de vue, j ai pour ma part décidé d y adhérer le 27 octobre L atelier que Nous lançons aujourd hui traitera de la «Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l Enfant». Comme vous le savez, il s agit de la deuxième voie de contamination de ce virus, après la voie sexuelle. Nous Nous réjouissons de savoir que les spécialistes de notre pays prendront part aux travaux et pourront partager leurs expériences avec leurs collègues venus d ailleurs.
3 Sans aucun risque de me tromper, j affirme que cet atelier constitue un pas de géant dans la lutte contre le Sida en général, et dans la protection des générations futures en particulier. Les équipes de prise en charge dans le secteur de la «Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l Enfant» se donnent corps et âme pour cette noble cause, avec l appui des Gouvernements et des partenaires au développement, en conformité avec la politique nationale de PTME du Burundi, validée en février Des efforts particuliers doivent être fournis par les pouvoirs publics, les organisations non gouvernementales, la société civile, et la population dans son ensemble, pour barrer la route à certaines pratiques qui favorisent la propagation du VIH/SIDA, et accroître des actions pour préserver les jeunes de ce terrible mal. Ce changement de comportement est aussi important pour les hommes que pour les femmes. Outre la prévention de la transmission mère enfant du VIH, du haut de cette tribune, je voudrais lancer un appel aux pouvoirs publics et leur demander de manifester plus d attention aux déviances qui sont de plus en plus courantes dans notre pays, et les inviter à les réprimer. C est avec beaucoup de tristesse que Nous apprenons ici et là, des viols peu ou pas du tout réprimés, alors qu ils ont été portés à la connaissance des autorités. C est avec autant de tristesse que Nous apprenons que des mineurs sont entraînés dans la débauche par des adultes, au vu et au su des pouvoirs publics et de la population, sans qu aucune dénonciation ne soit faite. De telles pratiques appellent le renforcement d actions pour le changement de comportement. J interpelle spécialement la société civile, en lui demandant de s impliquer avec la plus grande détermination dans ce processus de réhabilitation des valeurs positives qui ont fait la fierté de notre pays durant des siècles. Les valeurs d UBUNTU, UBUPFASONI, doivent retrouver leurs lettres d or, pour redevenir la référence dans la lutte contre les comportements qui augmentent la vulnérabilité au VIH/SIDA. Honorables Députés, Honorables Sénateurs, Mesdames, Messieurs les Ministres, Mesdames, Messieurs les Représentants du Corps Diplomatique et Consulaire,
4 Mesdames, Messieurs les Représentants du Système des Nations Unies et des autres Organisations Internationales, Monsieur le Secrétaire Exécutif de SYNERGIES AFRICAINES CONTRE LE SIDA ET LES SOUFFRANCES, Mesdames, Messieurs les Représentants des ONG nationales et internationales, Monsieur le Secrétaire Exécutif de «Synergies Africaines contre le Sida et les Souffrances», Monsieur le Secrétaire Exécutif Permanent du CNLS, Distingués invités, Mesdames, Messieurs, Parmi les actions prioritaires des Premières Dames de SYNERGIES AFRICAINES énoncés plus haut, Nous avons privilégié la «Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l Enfant», bien entendu, sans négliger les autres. Ceci compte tenu de l urgence qu il y a à soutenir la mise en œuvre du plan d action national de lutte contre le SIDA, afin d aider les mères séropositives à mettre au monde des enfants sains. Nul n ignore en effet que la femme, et donc la mère, est plus vulnérables au VIH/SIDA, avec une conséquence immédiate sur le statut sérologique de l enfant à naître. C est dire si l organisation de cet atelier est porteuse d espoirs. Les résultats de la formation des prestataires en PTME du Burundi, s ils sont soutenus par des mesures concrètes des pouvoirs publics et une attitude engagée de la population, pour prévenir tous les risques de transmission liés aux comportements irresponsables, peuvent augurer d un avenir plus radieux. Pendant cinq jours, les intervenants dans la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l Enfant se pencheront sur des thèmes de haute importance. Entre autres : Femme et VIH, Conseil et Dépistage, Grossesse et Accouchement, Prise en charge des infections opportunistes, Nouveau-né et Enfant, Nutrition et VIH. Tous ces modules sont interconnectés et concourent à une prévention efficace de la transmission du VIH de la mère à l enfant, pour le plus grand bien du peuple burundais. Avant de terminer notre propos, je tiens à exprimer ma gratitude à l endroit de toutes les personnes qui se sont investies pour la réussite de cet atelier. Je pense notamment au Gouvernement du Burundi, aux partenaires du développement, aux membres du Comité d Organisation, et à toutes les bonnes volontés qui se sont dévouées pour accompagner l équipe de SYNERGIES AFRICAINES CONTRE LE SIDA ET LES SOUFFRANCES au cours des préparatifs.
5 Pour ma part, je voudrais vous assurer de ma disponibilité à contribuer à la réussite de cet atelier, et à la mise en œuvre des conclusions qui en découleront. Sur ces mots, je déclare ouvert l atelier de formation des prestataires dans la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l Enfant du Burundi. Vive la santé pour tous! Je vous remercie.
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