Nutrition, revenus et insécurité alimentaire en Languedoc-Roussillon
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- Charlotte Paradis
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1 Baromètre santé nutrition 2008 Nutrition, revenus et insécurité alimentaire en Languedoc-Roussillon La réduction des inégalités sociales de santé est devenue un objectif prioritaire depuis la loi relative à la politique de santé publique de Elle reste une problématique de santé publique majeure en France et en Languedoc-Roussillon. Les facteurs à l origine de ces inégalités sont multiples, interdépendants et cumulatifs : déterminants sociaux, facteurs liés au système de santé, comportements individuels, effets directs ou indirects des politiques économiques et sociales. Parmi eux, la nutrition joue un rôle majeur. De fortes inégalités sociales en matière de consommation alimentaire et d apports nutritionnels existent en France comme dans de nombreux pays développés. Les personnes ayant un faible statut socio-économique (SSE) consomment notamment moins d aliments favorables à la santé [1]. L objectif de ce chapitre, reposant sur l analyse de l extension régionale du Baromètre santé nutrition 2008 en Languedoc- Roussillon, est : - de déterminer s il existe des différences concernant les consommations alimentaires, l activité physique, la structure et l environnement des repas, les perceptions et les connaissances nutritionnelles, les comportements d achats alimentaires et la corpulence des personnes selon leur SSE - d évaluer la prévalence des situations d insécurité alimentaire et les facteurs associés. Dans ce chapitre, le SSE est mesuré par le revenu par unité de consommation (RUC) du foyer [cf. encart méthodologique] ; un niveau faible de revenu correspondant ici à un RUC inférieur à 900 euros et un niveau élevé de revenu à un RUC supérieur ou égal à euros. Niveau de revenu et caractéristiques sociodémographiques Parmi les personnes interrogées et ayant indiqué le revenu de leur foyer en Languedoc-Roussillon (87,6 % de l échantillon 1 ), 29,8 % ont un RUC inférieur à 900 euros par mois, montant proche du seuil de pauvreté établi à 908 euros par mois pour 2007 par l Insee ; 37,3 % ont un niveau de revenu intermédiaire (entre 900 et euros) et 32,9 % ont un RUC au moins égal à euros (respectivement 25,2 %, 33,7 % et 41,1 % en France métropolitaine). Par rapport aux personnes ayant un niveau de revenu élevé, celles ayant un faible niveau de revenu sont plus souvent des femmes, des personnes jeunes, sans diplôme, n occupant pas un emploi actuellement et appartenant à un foyer monoparental. Les personnes qui ont un niveau de revenu intermédiaire sont plus souvent des personnes au chômage, avec un niveau de diplôme inférieur au Bac et appartenant à un foyer monoparental. 1 Cf. Méthodologie page 7 Janvier 2010 Introduction Consommations alimentaires Activité physique et sédentarité Surpoids et obésité Structure et environnement des repas Perceptions, connaissances Comportements d achats Insécurité et insatisfaction alimentaires Méthodologie Synthèse Direction régionale des affaires sanitaires et sociales du Languedoc-Roussillon
2 2008 Baromètre santé nutrition 2 Consommations alimentaires Les personnes aux revenus faibles sont plus éloignées des recommandations de consommation de fruits et légumes mais légèrement moins qu en France En Languedoc-Roussillon, la proportion de «petits consommateurs» de fruits (personnes ayant consommé au plus un fruit la veille de l enquête) est plus élevée chez les personnes ayant un niveau de revenu intermédiaire (70,1 %) que chez celles ayant un niveau élevé (64,4 %) (Figure 1). Mais alors que sur l échantillon national les personnes aux revenus les plus faibles sont encore plus nombreuses à manger peu de fruits, cette accentuation de tendance ne se retrouve pas en Languedoc-Roussillon. La proportion de «petits consommateurs» de légumes (au plus un légume la veille de l enquête), est plus élevée chez les personnes ayant un niveau faible de revenu (46,6 %) que chez celles ayant un niveau élevé (32,2 %) (Figure 1). La proportion de «petits consommateurs» de légumes est cependant plus faible en Languedoc-Roussillon que dans le reste de la France, quel que soit le niveau de revenu. Ainsi, si l on retrouve les mêmes tendances que pour l ensemble de la population française, les habitants du Languedoc-Roussillon semblent légèrement moins éloignés de la recommandation d une consommation de cinq fruits et légumes par jour. Si la consommation de féculents et poisson est proche des recommandations du PNSS pour les hauts niveaux de revenus, elle s en éloigne pour les faibles revenus La proportion de personnes ayant déclaré une consommation de poisson d au moins deux fois par semaine au cours des 15 derniers jours est plus importante chez les personnes de niveau élevé de revenu (54,9 %) que chez celles de faible niveau (46,8 %) (Figure 2). En revanche, 80,8 % de la population consomme des produits de la catégorie plus large «Viande, poisson, œufs» à raison d une à deux fois par jour, et l on ne constate pas de différence selon le niveau de revenu. Seul un quart des personnes interrogées (25,9 %) consomme des produits laitiers à la fréquence recommandée et on ne constate pas de différences selon le niveau de revenu. Alors que l on n observe pas cette tendance au niveau national, la proportion de personnes consommant trois féculents par jour est moins élevée chez les niveaux faibles de revenu (63,7 %) que chez les niveaux élevés (73,3 %). Enfin, on n observe pas de lien entre le respect de la recommandation concernant les produits laitiers et le niveau de revenu. Une consommation de plats tout prêts plus fréquente chez les personnes déclarant ne pas toujours avoir assez à manger En Languedoc-Roussillon, la proportion de personnes ayant consommé une boisson sucrée de type soda ou sirop au moins une fois la veille de l enquête (17,7 %) est indépendante du niveau de revenu (Figure 3). La proportion de personnes ayant consommé des plats préparés au moins deux fois par semaine dans les quinze derniers jours est plus faible qu au niveau national, y compris chez les personnes de niveau intermédiaire de revenu. La consommation de plats tout prêts est plus importante chez les personnes déclarant ne pas toujours avoir assez à manger (personnes en insécurité alimentaire quantitative, cf. p. 8) : elles sont 40,5 % contre 20,7 % chez les personnes déclarant manger tous les aliments qu elles souhaitent. Ce recours plus fréquent s explique sans doute d une part par des moyens matériels limités pour stocker et transformer les aliments frais [2] et d autre part, par un manque d envie de cuisiner. De plus, ceci laisse supposer que la transmission du savoir faire culinaire est moindre dans ces populations à niveau d insécurité alimentaire sévère. Figure 1 : «Petits consommateurs» de fruits et de légumes, selon le revenu par unité de consommation Différence significative entre la région et la France métropolitaine pour les petits consommateurs de fruits et légumes. Différence selon le revenu. 60 % Figure 2 : Consommateurs de poisson au moins 2 fois par semaine durant les 15 derniers jours, selon le revenu par unité de consommation 46,8 39,0 43,7 54,9 Différence selon le revenu entre les 2 classes extrêmes. 45,6 50,1 < Languedoc-Roussillon France métropolitaine Figure 3 : Consommateurs de boissons sucrées type soda la veille de l enquête, selon le revenu par unité de consommation
3 Baromètre santé nutrition 2008 Une diversité alimentaire moindre chez les personnes de niveau faible de revenu L indice de diversité alimentaire (IDA) correspond au nombre de groupes d aliments consommés dans une journée parmi les cinq groupes suivants : fruits, légumes, viande poisson ou œuf, féculents, produits laitiers. La diversité de la consommation alimentaire est recommandée en France comme dans de nombreux pays. L IDA appréhende ainsi une des dimensions de la qualité de l alimentation [3]. En Languedoc-Roussillon, comme en France métropolitaine, la proportion de personnes ayant un IDA maximal (égal à 5) est moins élevée parmi les personnes ayant un niveau faible de venu (45,3 %) que parmi celles ayant un niveau élevé de revenu (57,8 %) (Figure 4). Figure 4 : Indice de diversité alimentaire maximal (égal à 5) la veille de l enquête, selon le revenu par unité de consommation Différence significative entre la région et la France métropolitaine. Différence significative entre les 2 classes extrêmes. Activité physique et sédentarité Une activité physique intense liée au travail plus fréquente chez les personnes ayant un niveau faible de revenu Concernant l activité physique globale, tout domaine confondu, 49,2 % des habitants de la région Languedoc-Roussillon ont une activité physique intense (c est-à-dire qui essouffle ou accélère fortement le pouls pendant au moins 10 minutes consécutives), avec une différence selon le niveau de revenu. En effet, l activité physique intense est plus fréquente chez les personnes ayant un faible revenu (51,8 % contre 47,4 % des personnes ayant un revenu élevé). Cette proportion semble liée à une pratique d une activité physique intense liée au travail plus fréquente dans la population à bas revenu. En Languedoc-Roussillon, 38,1 % des personnes ayant un revenu faible ont déclaré une activité physique intense liée au travail contre 25,6 % des personnes ayant un revenu élevé (Figure 5). Globalement, la proportion de personnes ayant déclaré une activité physique intense liée au travail est plus élevée en région qu au niveau national. À l inverse, dans les loisirs, la proportion de personnes ayant déclaré une activité physique intense liée aux loisirs est plus fréquente chez les personnes ayant des revenus mensuels supérieurs à 900 par uc (respectivement 25,6 % et 27,5 % contre 20,4 %) (Figure 5). Le temps moyen de sédentarité, évalué par le temps passé en position assise ou allongée dans une journée (hors temps consacré au sommeil), diffère selon le niveau de revenu : il passe de 3 heures 22 minutes pour les personnes ayant un revenu faible à 4 heures 48 minutes pour celles ayant un revenu élevé. Les habitants du Languedoc-Roussillon sont moins nombreux que ceux de la France métropolitaine à déclarer rester plus de 4 heures quotidiennes en position assise ou allongée (35,0 % contre 40,1 %). L activité physique a été évaluée à l aide du questionnaire «Gpaq» développé par l Organisation mondiale de la santé. Il interroge sur : 1) la pratique d activité physique dans trois domaines : le travail, les déplacements et les loisirs ; 2) les comportements de sédentarité ; 3) l intensité des activités physiques pratiquées. Pour plus de précisions, se conférer à la fiche thématique «Activité physique et sédentarité». Figure 5 : Activité physique intense liée au travail ou aux loisirs, selon le revenu par unité de consommation Différence significative entre la région et la France métropolitaine pour AP intense liée au travail. Différence significative selon le revenu. 3 Surpoids et obésité La surcharge pondérale ne diffère pas selon les revenus L indice de masse corporelle a été calculé à partir de la taille et du poids déclarés par les individus. Selon ces déclarations, trois adultes sur dix interrogés en Languedoc-Roussillon sont en surpoids auxquels s ajoutent 7,1 % des personnes interrogées qui présentent une obésité. La maigreur concerne 2,9 % des habitants du Languedoc-Roussillon dans cette enquête. Ces estimations, reposant sur des données déclarées, sont très probablement sous-estimées [4]. À l inverse de la France métropolitaine, la probabilité d être en surpoids, obèse ou maigre ne diffère pas selon le revenu en Languedoc-Roussillon.
4 2008 Baromètre santé nutrition Structure et environnement des repas La prise de 3 repas moins répandue chez les personnes ayant un revenu faible En Languedoc-Roussillon, parmi les personnes ayant un niveau faible de revenu, 80,9 % ont déclaré avoir pris au moins 3 repas la veille de l enquête contre 91,9 % chez celles ayant un revenu élevé (Figure 6). Comme en France métropolitaine, la probabilité d avoir pris un petit-déjeuner la veille en Languedoc-Roussillon est plus faible chez les personnes ayant un revenu faible (88,5 %) par rapport à celles ayant un revenu élevé (97,4 %). En revanche, à l inverse du national, les probabilités d avoir pris un déjeuner et un dîner ne diffèrent pas en fonction du niveau de revenu en région. Les personnes ayant un revenu faible ont plus souvent déclaré avoir consommé 1 ou 2 plats au dîner (59,4 %) plutôt que 3 ou 4 plats comparées à celles ayant un revenu élevé (41,7 %). Cette différence ne se retrouve pas pour le déjeuner. Le fait d avoir dîné devant la télévision la veille de l enquête a été plus fréquemment déclaré par les personnes ayant un revenu faible (47,3 %) que celles ayant un revenu élevé (41,6 %). Concernant les consommations hors domicile, un tiers des habitants de la région a déclaré avoir été dans un lieu de restauration rapide au moins une fois durant les quinze derniers jours, une pratique variant selon le niveau de revenu. Elle est plus souvent pratiquée chez les personnes ayant un revenu faible (33,1 %) que celles ayant un revenu élevé (26,8 %) (Figure 7). De plus, la fréquentation d un restaurant au moins une fois durant les quinze derniers jours diffère selon le niveau de revenu : elle varie de 39,4 % chez les personnes de revenu faible à 68,7 % chez les revenus élevés. Le fait d être allé manger chez des amis au moins une fois durant les quinze derniers jours est moins souvent pratiqué par les personnes ayant un revenu faible (51,6 %) que celles ayant un revenu élevé (59,3 %). Figure 6 : Prise d au moins 3 repas la veille de l enquête, selon le revenu par unité de consommation Figure 7 : Fréquentation d un lieu de restauration rapide au moins 1 fois durant les 15 derniers jours, selon le revenu par unité de consommation Différence significative entre les 2 classes extrêmes de revenu. Différence significative entre les 2 classes extrêmes de revenu en Languedoc-Roussillon uniquement. Perceptions, connaissances 4 Les perceptions et les connaissances font partie des nombreux facteurs qui peuvent avoir une influence sur les comportements alimentaires. Une alimentation plus souvent perçue comme peu équilibrée par les personnes ayant un revenu faible En Languedoc-Roussillon, la proportion de personnes qui considèrent leur alimentation comme très ou plutôt équilibrée varie selon le niveau de revenu. Elle est moins élevée chez les personnes ayant un revenu faible (64,2 %) que celles ayant un revenu élevé (80,8 %) (Figure 8). Figure 8 : Perception d avoir une alimentation équilibrée selon le revenu par unité de consommation Différence significative entre les 2 classes extrêmes de revenu.
5 Baromètre santé nutrition 2008 Un niveau de connaissances nutritionnelles moins élevé chez les personnes ayant un revenu faible À partir d une série de questions portant sur certaines affirmations nutritionnelles 3, un score de connaissance allant de 0 à 10 a été calculé et catégorisé en trois classes : score faible [0-4], moyen [5-7] et élevé [8-10]. Le niveau de connaissances varie selon le revenu : en Languedoc-Roussillon, seules 20,1 % des personnes ayant un revenu faible ont un niveau de connaissance élevé contre presque le double (39,3 %) des personnes ayant un revenu élevé (Figure 9). Une connaissance du repère du PNNS relatif à la consommation de poisson moins connue des personnes ayant un niveau faible de revenu Les personnes ont également été interrogées sur leurs connaissances vis-à-vis de cinq repères nationaux de consommation du PNNS 2. La recommandation concernant la consommation de poisson est moins connue des personnes ayant un revenu faible : 70,8 % ont répondu correctement contre 82,5 % des personnes ayant un revenu élevé en Languedoc- Roussillon. La connaissance du repère concernant le groupe «Viande, poisson, œufs» varie également selon le niveau de revenu : elle passe de 56,5 % des bas revenus à 62,3 % des revenus élevés. Concernant les fruits et légumes, les produits laitiers et les féculents, aucune différence significative en fonction du niveau de revenu n est observée. Ces inégalités sociales en matière de connaissances nutritionnelles pourraient éclairer les différences observées selon Comportements d achats Figure 9 : Score de connaissances nutritionnelles selon le revenu par unité de consommation Différence significative entre la région et la France métropolitaine. Différence significative selon le revenu. le niveau de revenu concernant le respect des repères PNNS dans le paragraphe «Consommations alimentaires» de cette fiche (Cf. page 2). En effet, les analyses montrent que pour chacun des groupes d aliments étudiés, une meilleure connaissance des repères est associée à une pratique alimentaire plus proche de ces recommandations du PNNS 3. Figure 10 : Personnes déclarant fréquenter le plus souvent un hard-discount comme GMS, selon le revenu par unité de consommation Figure 11 : Principaux critères de choix du lieu d achat, selon le revenu par unité de consommation Différence significative entre la région et la France métropolitaine. Différence significative entre les 2 classes extrêmes de revenu Différence significative entre la région et la France métropolitaine pour la distance et le prix. Différence significative selon le revenu. Les hard-discounts, plus souvent fréquentés par les personnes ayant un niveau de revenu faible Quel que soit le niveau de revenu, les grandes et moyennes surfaces (GMS) représentent le principal lieu d achat alimentaire : 87,2 % des habitants en Languedoc-Roussillon ont déclaré y être allés au moins une fois durant les 15 derniers jours. Cette pratique est indépendante du niveau de revenu. En revanche, les magasins de hard-discount sont plus souvent fréquentés par les personnes ayant un revenu faible (27,0 %) que celles ayant un revenu élevé (14,5 %) (Figure 10). Les magasins de hard-discount sont nettement plus fréquentés en Languedoc-Roussillon qu au niveau national, quel que soit le niveau de revenu. Près de la moitié des habitants du Languedoc-Roussillon a également déclaré avoir effectué des achats alimentaires au marché au moins une fois durant les 15 derniers jours, sans différence selon le niveau de revenu. Les habitants du Languedoc-Roussillon fréquentent plus souvent les marchés que les habitants de la France métropolitaine, quel que soit le niveau de revenu. Le prix comme critère de choix du lieu d achat, plus souvent cité chez les personnes ayant un niveau de revenu faible Les principaux critères de choix du lieu d achat déclarés sont la distance, le prix, la qualité ou la variété et varient en fonction du niveau de revenu (Figure 11). En Languedoc-Roussillon, les personnes ayant un revenu faible ont d abord cité le prix (41,1 %), puis la distance (28,2 %) et la qualité ou la variété (20,6 %). Les personnes ayant un revenu élevé ont cité le plus fréquemment la distance (42,9 %), puis la qualité ou la variété (27,6 %) et le prix en dernier lieu (19,9 %). Ces profils se retrouvent également en France métropolitaine. 5 2 Cf. à la fiche thématique «Perceptions et connaissances nutritionnelles en Languedoc-Roussillon» 3 Cf. à la fiche thématique «Consommations alimentaires en Languedoc-Roussillon»
6 inciles caractéristiques 2008 Baromètre santé nutrition 6 Le prix comme critère de confiance, plus souvent cité chez les personnes ayant un niveau de revenu faible Les principaux critères de confiance déclarés pour l achat d un produit alimentaire de qualité en GMS sont la marque, le label, la composition et le prix. Seuls le label et le prix varient en fonction du niveau de revenu. En Languedoc-Roussillon, la proportion de personnes ayant cité le prix est plus élevée chez les personnes ayant un revenu faible (18,2 %) que celles ayant un revenu élevé (7,0 %). En revanche, le label est plus souvent cité en proportion par les personnes ayant un revenu élevé (19,7 %) que les personnes ayant un revenu faible (11,9 %). Insécurité et insatisfaction alimentaires Près de personnes de 18 à 75 ans n ont pas assez à manger dans la région Languedoc-Roussillon L insécurité alimentaire (IA, voir encadré) est définie comme «l accès restreint, inadéquat ou incertain des personnes et des ménages à des aliments sains, nutritifs et personnellement acceptables, tant sur le plan de la quantité que sur celui de la qualité, pour leur permettre de combler leurs besoins énergétiques et de mener une vie saine et productive» [5]. En Languedoc-Roussillon, 3,3 % des habitants (soit environ personnes de 18 à 75 ans au total) ont déclaré ne pas avoir souvent ou parfois assez à manger (Figure 12). Cette proportion est plus élevée en Languedoc-Roussillon qu au niveau national. Elle est sans doute sous-estimée compte tenu de la méthode d enquête par téléphone qui n a pas pu toucher les populations les plus précaires. Près de la moitié de la population de la région ne mange pas tous les aliments qu elle souhaiterait Si 96,7 % des personnes interrogées indiquent qu elles ont suffisamment à manger, elles sont 46,2 % à indiquer qu elles ne mangent pas les aliments qu elles souhaitent, ce qu on peut considérer comme une insatisfaction alimentaire (Figure 12). Cette proportion est nettement plus élevée que pour la France métropolitaine (46,2 % contre 38,0 %). Dans les deux cas, les personnes ayant un revenu faible ont une probabilité plus élevée d être en situation d insécurité ou d insatisfaction alimentaire (69,2 %) que les personnes ayant un revenu élevé (26,3 %). Ceci correspond sans doute à la situation économique et sociale du Languedoc-Roussillon qui est une des régions les plus touchées par le chômage et qui présente des indicateurs de précarité élevés. De plus, indépendamment du niveau de revenus, les habitants du Languedoc-Roussillon âgés de 26 à 34 ans, ceux ayant un niveau de diplôme faible, les foyers monoparentaux ou les personnes vivant seules semblent être plus à risque d être en situation d insécurité ou d insatisfaction alimentaire. À l inverse, les personnes âgées de 65 à 75 ans et celles ayant un niveau de diplôme supérieur au baccalauréat semblent être mieux protégées ou satisfaites (Tableau 1). Mesure de l insécurité alimentaire dans le baromètre santé nutrition 2008 L insécurité alimentaire (IA) a été mesurée à l aide de questions utilisées pour mesurer l IA ressentie dans plusieurs pays du monde. La question est formulée ainsi : «Parmi les 4 situations suivantes, quelle est celle qui correspond le mieux à la situation actuelle de votre foyer : - «Il vous arrive souvent de ne pas avoir assez à manger», - «Il vous arrive parfois de ne pas avoir assez à manger», - «Vous avez assez à manger mais pas toujours les aliments que vous souhaiteriez», - «Vous pouvez manger tous les aliments que vous souhaitez». Les deux premières réponses ont été regroupées et permettent de mesurer l IA quantitative. La troisième permet d appréhender l IA qualitative ou insatisfaction alimentaire [2]. La proportion de personnes ayant déclaré lire les étiquettes de façon systématique pour tous les produits ou pour certains produits, est un peu moins élevée chez les personnes ayant un revenu faible (46,9 %) que chez les personnes ayant un revenu élevé (52,3 %). L autoconsommation ne diffère pas selon les revenus La proportion de personnes qui consomment des aliments produits par eux-mêmes («auto-consommateurs») ne varie pas en Languedoc-Roussillon en fonction du niveau de revenu. Figure 12 : Prévalence de l insécurité et de l insatisfaction alimentaires (IA) Une différence significative existe entre la région et la France métropolitaine. de la population étud Tableau 1 : Facteurs associés au fait d appartenir iéà un foyer en situation d insécurité alimentaire en Languedoc-Roussillon a Sexe N (1 050) OR ajusté [IC 95 % ] hommes femmes 650 1,1 0,8-1,5 Âge ans ans 155 2,4** 1,4-4, ans 252 1,1 0,7-1, ans 193 1,3 0,7-2, ans 239 0,9 0,5-1, ans 160 0,5* 0,3-0,9 Niveau de revenu <900 euros 257 5,3*** 3,6-7, euros 394 2,9*** 2,2-4, Niveau de diplôme aucun diplôme 71 1,5 0,8-2,6 inférieur au Bac bac 235 0,7 0,5-1,1 bac + 2 ou plus 392 0,7* 0,5-0,9 Structure du foyer foyer avec enfant foyer sans enfant 389 1,1 0,7-1,6 foyer monoparental 76 2,2* 1,2-3,9 personnes seules 297 1,8** 1,2-2,6 a Chaque variable est ajustée sur l ensemble des variables du tableau. * p<0,05 ; **p<0,01 ; ***p<0,001 Note de lecture : les personnes ayant un revenu inférieur à 900 euros ont une probabilité plus élevée d être en situation d IA que celles ayant un revenu supérieur ou égal à euros (OR = 5,3***).
7 Baromètre Santé nutrition 2008 Méthodologie Méthodologie générale 1 En 2008, l Inpes a reconduit le Baromètre santé nutrition. Il s agit d une enquête téléphonique consacrée aux relations entre la nutrition et la santé qui est réalisée au niveau national. De plus, huit régions ont participé à ce baromètre par le biais de sur-échantillons régionaux, en particulier la Languedoc-Roussillon. Le questionnaire et la méthodologie employés dans la région sont les mêmes que ceux mis en œuvre au niveau de l enquête nationale. Seule la période d enquête varie : du 11 février au 19 mai 2008 au niveau national et du 26 mars au 24 juin 2008 en région. L analyse porte sur les personnes contactées sur téléphone fixe. En Languedoc-Roussillon, le sur-échantillon est composé de répondants auxquels s ajoute la fraction régionale de l échantillon national qui regroupe 124 personnes. L analyse présentée dans ce document porte sur les ans, mais, compte-tenu de la faiblesse des effectifs des ans (n = 90), seules des analyses descriptives sont présentées sous forme d encadrés pour ces derniers. Les données ont été pondérées par le nombre de personnes éligibles au sein du ménage contacté ainsi que par le nombre de lignes téléphoniques du foyer. Un redressement a été réalisé sur le sexe, l âge, le diplôme et la taille d agglomération, afin d être représentatif de la population régionale. Les tests de comparaison, réalisés essentiellement à partir de régressions logistiques, ont été effectués sur les données brutes en ajustant sur le sexe, l âge, le niveau de diplôme, la situation professionnelle, la structure du foyer et le fait d habiter une zone rurale ou non. Le seuil de significativité est fixé à 5 %. Lorsque des tests sont réalisés entre le national et le régional, les individus de la Languedoc-Roussillon sont exclus de l échantillon national. 1 La méthodologie détaillée de l étude est développée dans la fiche thématique «Présentation et méthodologie de l enquête». Méthodologie spécifique En région Languedoc-Roussillon, 12,4 % des personnes n ont pas su ou souhaité indiquer leur revenu, une proportion significativement plus élevée qu au niveau national (8,8 %). Les personnes possédant uniquement un téléphone portable, sont plus souvent issues de milieux à faible niveau socio-économique [1] n ont pas été interrogées en Languedoc-Roussillon. Le revenu par unité de consommation (RUC) correspond au revenu net mensuel du ménage (y compris revenus autres que salariaux) rapporté au nombre d unités de consommation calculé selon l échelle de l OCDE (système de pondération permettant de ramener le nombre de personnes du ménage à un nombre d unités de consommation). Ceci permet de comparer les niveaux de vie de ménages de tailles ou de compositions différentes. Le niveau de diplôme étant très fortement corrélé au revenu par unité de consommation, il n a pas été retenu dans les analyses de ce chapitre hormis pour l analyse de l insécurité alimentaire. Pour l étude des consommations alimentaires, les analyses ont également été ajustées sur la période de l enquête. Références bibliographiques [1] Darmon, N. et A. Drewnowski, Does social class predict diet quality? Am J Clin Nutr, (5) : p [2] Darmon, M., A. Bocquier, et N. Lydié, Nutrition, revenus et insécurité alimentaire, in Baromètre santé nutrition 2008, Inpes, Editor. 2009, INPES, collection Etudes santé : Saint-Denis. [3] Chambolle, M., et al., Etude de la diversité alimentaire en France. Cah. Nutr. Diet., (6) : p [4] Dauphinot V, Naudin F, Guégan R. Réalisation d un examen de santé dans le cadre d une enquête en population générale : biais de participation et confrontation des données de santé déclarées lors de l enquête décennale santé et mesurées dans les CRS de l Assurance maladie. Saint- Etienne : Cetaf ; [5] Radimer KL, Radimer KL. Measurement of household food security in USA and other industrialised countries. Public Health Nutr Dec ; 5(6A) : Principales caractéristiques de la population étudiée Sexe Âge Niveau de diplôme %* dans l échantillon régional, n=1 238 %** dans l échantillon national n=3137 homme 48,2 49,0 femme 51,8 51, ans 13,8 14, ans 15,4 16, ans 19,4 20, ans 19,3 19, ans 17,5 17, ans 14,6 12,4 aucun diplôme 19,2 17,2 inférieur au Bac 40,0 41,2 bac 18,2 18,1 bac+2 ou plus 22,5 23,4 Situation professionnelle actifs occupés 53,3 60,2 élèves, étudiants 8,0 8,0 chômeurs 7,1 4,5 retraités 23,9 20,2 autres inactifs 7,7 7,2 Revenus par unité de consommation Structure du foyer <900 26,1 23, ,6 30, ,8 37,5 manquant 12,4 8,8 personnes seules 13,8 11,8 foyer monoparental*** 6,5 6,0 foyer sans enfant*** 37,2 34,7 foyer avec enfant*** 42,5 47,5 Zones de résidence < habitants 23,9 25, habitants ou plus 76,1 74,3 *pondérés à partir du bilan démographique de 2006 (sexe et âge) et des données de l enquête Emploi 2007 (diplôme et taille d agglomération). **pondérés à partir de l enquête Emploi 2007 (sexe, âge, diplôme et taille d agglomération). ***enfant(s) âgé(s) de moins de 25 ans.
8 2008 Baromètre santé nutrition Synthèse Les personnes aux revenus les plus modestes ont des consommations alimentaires plus éloignées des recommandations nutritionnelles que les personnes aux revenus plus élevés. Mais les fréquences de consommation de ces dernières n atteignent cependant pas ces recommandations. Concernant l activité physique, les personnes à bas revenus ont une activité physique plus intense au travail que celles à haut revenu et cette différence est inverse concernant les loisirs. Ces constats, maintes fois observés en Europe, sont cependant un peu moins accentués en Languedoc Roussillon qu en France. Par contre, la proportion de personnes en surpoids ou obèses, de même que trop maigres, ne varie pas avec le niveau de revenu dans la région alors que de telles différences sont constatées en France. Le constat le plus frappant concerne les personnes ayant déclaré ne pas avoir assez à manger souvent ou parfois. Leur proportion est particulièrement élevée dans la région : 3,3 %, soit près de personnes de 18 à 75 ans, sont donc dans ce cas, contre 1,9 % pour la France. Ces chiffres sous-estiment la réalité compte tenu de la méthodologie de l enquête qui n a pu toucher les populations les plus précaires. La faim n est donc malheureusement pas absente d une région paradoxalement parmi les plus dynamiques de France. Ces personnes en situation d insécurité alimentaire consomment, nettement plus fréquemment que les autres, des plats tout préparés. L autre constat à noter est que près de la moitié (46,2 %) de la population de la région ne mange pas tous les aliments qu elle souhaite alors que cette proportion d insatisfaction alimentaire est de 38 % pour la France. Ces constats invitent à suivre de façon rapprochée ces situations d insécurité et d insatisfaction. Les structures associatives qui interviennent dans la région indiquent en effet une tendance à l augmentation des sollicitations dont elles font l objet pour fournir de l aide alimentaire. Mais au-delà de l aide alimentaire, il est important de veiller à ce que ces publics connaissent les recommandations nutritionnelles et surtout, que des clefs soient mises à leur disposition pour pouvoir réellement les mettre en œuvre avec le budget qui est le leur. Les fiches thématiques du Baromètre santé nutrition L analyse de l extension régionale du Baromètre santé nutrition en Languedoc-Roussillon a donné lieu à la publication d autres documents thématiques comme dans les autres régions où une telle extension a été réalisée : «Consommations alimentaires», «Perceptions et connaissances nutritionnelles», «Comportements d achats alimentaires», «Activité physique et sédentarité», «Structure et environnement des repas», «Alimentation méditerranéenne» et d un fascicule «Présentation et méthodologie de l enquête». Une synthèse intitulée «Différences et similitudes entre régions» a également été réalisée par la Fnors. Ce document a été réalisé par : Inca Ruiz (ORS LR), Geneviève Le Bihan (Cres LR), Nicolas Bricas (Cirad) et Jean-Paul Romarin (Drass LR) et mis en page par Jacqueline Belen, sous la direction de Bernard Ledésert (ORS LR) Il a été enrichi par les contributions de : Pierrick Bernard (Faculté des sciences du sport), Anne-Sophie Dormont (GRSP LR), Michelle Holdsworth (IRD), Sylvia Maille (Drass LR), Martine Padilla (IAMM) et Béatrice Rougy (Conseil régional LR). Le choix des thématiques et les analyses ont été réalisés en collaboration étroite avec Samira Bensalah, Marie-Antoinette Castel-Tallet et Thomas Klipfel (ORS Champagne-Ardenne), Elodie Roy et Anne-Sophie Woronoff (ORS Franche-Comté), François Baudier et Claude Michaud (Urcam Franche-Comté), Cyril Boudier, Gaëlle Mazure et Hervé Villet (ORS Haute-Normandie), Jean-François Buyck, Dorothée Grange et Catherine Vincelet (ORS Île-de-France), Geneviève Le Bihan (Cres Languedoc-Roussillon), Bernard Ledésert et Inca Ruiz (ORS Languedoc-Roussillon), My Maï Cao et Hafida Raoui (Drass Nord - Pas-de-Calais), Henriette Noël (Drass Picardie), Nadège Thomas et Alain Trugeon (OR2S Picardie), Lucie Bacchioni et Cécile Lucas (Drass Provence-Alpes-Côte d Azur), Aurélie Bocquier, Caroline Lions et Pierre Verger (ORS Provence-Alpes-Côte d Azur), Claire Bossard et François Michelot (Fnors), François Beck et Hélène Escalon (Inpes). Le recueil des données du sur-échantillon et l analyse ont été financés par le Groupement régional de santé publique du Languedoc-Roussillon et par le Conseil régional du Languedoc-Roussillon. Observatoire régional de la santé du Languedoc-Roussillon Parc Euromédecine 209 rue des Apothicaires Montpellier cedex 5
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