Nanotechnologies et Chimie. Armand LATTES Professeur Emérite à l Université Paul Sabatier

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Nanotechnologies et Chimie. Armand LATTES Professeur Emérite à l Université Paul Sabatier"

Transcription

1 Nanotechnologies et Chimie Armand LATTES Professeur Emérite à l Université Paul Sabatier 1

2 NANOTECHNOLOGIES NANOMONDE NANOTECHNOLOGIES: conception, manipulation, production contrôlée de substances, de matériaux, dispositifs et systèmes nouveaux, entre 0.2 et 100 nm HISTORIQUE diamètre d un cheveu = nm 29/12/1959 Richard FEYNMANN ( potentiel théorique ) 1965 : Loi de MOORE 1974 : Norio Taniguchi ( université scientifique de Tokyo ) nanotechnologie 1981 : K.Eric DEXLER principes d une production à l échelle nanoscopique ( Ph.D en nanotechnologie moléculaire MIT 1991 ) 1986 : IBM Gerd BINNING, Heinrich ROHRER, Effet Tunnel, microscope à effet tunnel (STM) 1998 : Bill CLINTON Priorité Nationale

3

4 AEROSOLS ou NANOPARTICULES COMMUNS Poussières désertiques ( millions T /an ) Sel ( millions T /an ) Emissions volcaniques ( 30 millions T /an ) Poussières industrielles ( millions T/an ) Combustion ( milions T/ an ) Particules ultrafines ou nanoparticules atmosphère urbaine : dizaines de millions par litre. DANGERS : pénétration dans les organismes, transfert dans les chaines alimentaires, interactions foie, poumons, reins cerveau stress oxydant, apoptose des macrophages. nanotubes de carbone et fullerènes : soupçons de participation au sein des cellules de la machinerie cellulaire comme support de réplication de l ADN où activateur de réaction rédox. tailles, surfaces spécifiques et nanodéfauts surfaciques en font des transporteurs ou des adsorbants idéaux de contaminants inorganiques ou xénobiotiques.

5

6 NANOPARTICULES : DEFINITIONS 1 Nanomètre = 0, mètre 1 ) Norme ISO TS/ ; nanoobjets dont les 3 dimensions sont à l échelle nanométrique, soit : particules dont le diamètre est inférieur à 100 nm. 2 ) Assemblages d atomes ayant au moins une dimension qui se situe à l échelle nanométrique. 3 ) Particules ayant un diamètre suffisamment petit pour que les propriétés physiques et chimiques diffèrent de façon mesurable de celles des matériaux macroscopiques.

7 CLASSIFICATION Selon la taille de chacune des 3 dimensions - fullerènes, dendrimères, particules.. dont les 3 dimensions sont dans le domaine nanométrique ( point ) - nanotubes, nano-filaments, fibres et fibrilles, qui ont 2 dimensions nanométriques ( ligne ) - films minces, surfaces organisées ou travaillées : une seule dimension nanométrique.

8 ELABORATION DES NANOPARTICULES Méthodes «Top Down», descendantes: du plus grand au plus petit. A partir d un matériau macroscopique que l on va diminuer par étapes (méthodes physiques ou mécaniques ) Méthodes «Bottom up», montantes : Où l on construit les structures atome par atome; ou molécule par molécule (synthèse chimique, autoassemblage)

9 METHODES PHYSIQUES Refroidissement par un gaz inerte de la phase vapeur d un solide: le matériau se dépose sur une paroi froide. - Pyrolyse laser - évaporation-condensation: combustion, microonde(sur des poudres de taille millimétrique) - irradiation( ionique ou électronique) - ablation, érosion laser - décomposition catalytique - Plasma thermique, décharge plasma - Dépôt Physique en phase Vapeur ( formation de couches minces d épaisseur nanométrique) Procédés lithographiques : à l aide d une pointe à balayage, on peut dessiner des nanostructures sur une surface: nanolithographie optique, électronique, ionique.

10

11

12 METHODES MECANIQUES Mécanosynthèse: broyage à haute énergie de poudres micrométriques de plusieurs alliages pour les incorporer dans une matrice Compactage et frittage Techniques de forte déformation ( torsion, extrusion ): forte déformation dans un matériau cristallin métal, céramique- diminution de sa structure jusqu à l obtention de grains de quelques dizaines de nanomètres nanocristaux, nanostructures Détonation : nanodiamants.

13 METHODES BIOLOGIQUES Utilisation de microorganismes comme «Bio-usines» pour la synthèse de nanoparticules métalliques : sulfure de cadmium, or et argent. EXEMPLES : Pseudomonas Stutzeri AG 259 ( isolée d une mine d argent ) Dans une solution concentrée de nitrate d argent, production de nanoparticules d argent de taille bien définie et de morphologies distinctes dans l espace périplasmique de la bactérie Aspergillus fumigatas : Biosynthèse extracellulaire de nanoparticules d argent, essentiellement sphériques, de taille comprise entre 5 et 25 nm.

14 METHODES CHIMIQUES Dépôt Chimique en Phase Vapeur: molécules de précurseurs adsorbées à la surface d un substrat maintenu à température adaptée. Les molécules adsorbées sont soit décomposées thermiquement, soit elles réagissent avec d autres gaz ou vapeur pour former un film solide sur le substrat ( nanotubes de carbone, diamant ) Réactions en phase liquide : précipitation, coprécipitation, hydrolyse ; Réactions en fluide supercritique : essentiellement CO2 supercritique ( 31 C, 73 bar ) Techniques sol-gel ( dépôt chimique en solution ):à partir de solutions d alkoxydes ou de chlorures, formation d oxydes métalliques en solution colloïdale (réactions d hydrolyse puis de polymérisation ) Cas Particulier : cellulose nanocristalline; dissolution de la cellulose amorphe par l acide sulfurique ou ( mars 2011 ) oxydation et obtention de cellulose carboxylée nanocristalline ( CNC ) L=150 nm, l=5 nm. Autoassemblages et Assemblages orientés : utilisation des interactions faibles entre molécules.

15

16

17

18

19 New way without salts, at equimolarity - Langmuir,1999,15, 6163 NH Sucre + COOH H 2 O Room NH COO Sucre Temperature

20 Percentage in intensity (%) Self-association over CAC 80 % Light scattering 40% TEM 0 % Diameter (nm) Freeze-fracture 500 nm Chem. Commun. 2, 244 (2003)

21 Gecko

22 Moule

23 Effet Lotus

24 Teinture antique et Nanotechnologies Recette de Galien ( ) pour teindre les cheveux en noir. Mélanger chaux + oxyde de Pb en faire une pâte S en frotter les cheveux le soir et se peigner le matin Etude de Ph. Walter et E. Welcomme après application sur des cheveux : minuscules cristaux noirs de 5 nm en moyenne. le plomb réagit avec le soufre de la kératine ; il se fixe au cœur du cheveu sous forme de cristaux de sulfure de plomb. le soufre nécessaire à la croissance des cristaux est fourni par des zones très localisées du cheveu (nanoréacteur). Cristaux semblables aux quantum dots (cristaux semiconducteurs). Sources : Ph. Walter E. Welcomme Laboratoire du Centre de Recherche et des restaurations des musés de France (Paris)

25

26 Propriétés des nanoparticules 1)petit volume de matière : propriétés quantiques changement des propriétés: - optiques : CdS np 1nm 360nm matériau massif : déplacement vers le rouge - électriques : perte caractère métallique, perte de conductivité - magnétiques : superparamagnétiques (ferri ou ferro ) 2) forte proportion des atomes de surface ( 3 nm...50% ) énergie de surface considérable a) stabilisation de phases métastables originales b) stabilisation de structures cristallines inhabituelles c) fonctionnalisation, hybrides orga/inorga d) température de fusion abaissée e) Augmentation de la solubilité ( 10 à 100 fois ) f) Diminution des paramètres cristallins ( de 2 à 4 % )

27 Nanoparticules Relation entre la taille des particules et le nombre de molécules de surface Pour une taille < 100 nm : le nombre de molécules de surface (exprimé en % des molécules dans la particule) est inversement proportionnel à la taille de la particule. Ex : particule de 30 nm : 10% particule de 10 nm : 20% particule de 3 nm : 50% 1 ml de np (2,5 nm, 5g/cm 3 ) a une surface de 240 m 2 Le nombre de molécules ou d atomes de surface détermine la réactivité du matériau et donc définit les propriétés chimiques et biologiques de nanoparticules.

28 PROPRIETES Les propriétés physicochimiques varient avec la taille : différence avec les matériaux macroscopiques dont les propriétés sont constantes. Les petites tailles induisent des comportements quantiques Propriétés luminescentes: émission de lumière à différentes longueurs d onde en fonction de la taille Propriétés optiques : couleur de l or, du rouge au noir; ZnO bloque les UV plus efficacement sous forme de np (sunscreen) Hystérésis de changement de phase: centrée autour de la température de transition de phase du corps macroscopique; température de fusion différente de la température de solidification, fonction de la taille; np d or de 2,5nm : F= 300 C, Or macroscopique : 1064 C. Solubilité augmentée Dureté, Durabilité ( raquettes, automobiles ) Meilleure absorption des radiations solaires d autant meilleure que les particules sont petites ( photovoltaïque) Superparamagnétisme dans les matériaux magnétiques : mais les np ferromagnétiques inférieures à 10 nm, perdent leurs propriétés à température ordinaire.

29 AUTRES PROPRIETES Essentiellement liées aux propriétés de surface : Propriétés catalytiques : l or, jusqu alors considéré comme ne manifestant pas des propriétés catalytiques, développe de telles propriétés sous forme nanoparticulaire Tendances à l agglomération : rendant parfois difficile l étude des np individuelles Adsorption de molécules ou autres polluants sur la surface des np. Production d espèces oxygénées réactives : responsables de processus inflammatoires, si les np sont trop nombreuses, les macrophages ne peuvent plus les traiter et les oxydants sont libérés dans l organisme.

30

31 Fixation de nanotubes à des cellules Des nanotubes de carbone recouverts de sucres miment les surfaces cellulaires et permettent la formation d interfaces avec des cellules Des nanotubes de carbone recouverts par un glyco-polymère qui mime les surfaces cellulaires et rend les nanotubes moins toxiques. Ces interactions sont spécifiques des récepteurs cellulaires. La diminution de toxicité est liée au degré de glycosylation piste pour relier la toxicité des nanotubes à des paramètres physicochimiques simples comme la solubilité dans l eau ou le degré de glycosylation. La proximité des nanotubes avec les cellules devrait permettre de détecter des molécules qui sont sécrétées par la cellule, des changements dans la composition moléculaire de la surface de la cellule ou des changements de PH reliés au métabolisme.

32

33 TECHNIQUES ANALYTIQUES ET INFORMATIONS PHYSICOCHIMIQUES Distribution en taille : TEM, SEM, XRD,SPM, DLS, Chromato, ultracentrifugation,dma Forme : TEM, SEM, SPM, [DLS, DMA] Surface spécifique : TEM, BET, (SEM, SPM, DLS, centrifugation ),[ DMA ] Composition : TEM, SEM, XRD, SIMS, Techniques spectroscopiques, analyse élémentaire ; Chimie de surface : TEM, XPS, AES, [ SEM, SIMS, SPM, Spectros.}, ( potentiel Zéta ) Contamination de surface : XPS, AES, [ TEM, SPM, Spectros ] Charges superficielles : potentiel Zéta ; Structure cristalline : XRD, TEM, ( SEM ) ; Structure physico chimique : TEM, SEM, [SIMS ] Etat d Agglomération : TEM, SEM, SPM, DMA, [ XRD, DLS, Chromato, centrifugation ] Porosité : DMA, BET, (TEM ); Hétérogénéité : TEM, SEM, [spectro ], ( SPM ) [ ] donnent quelques informations avec validation à partir de techniques plus précises ( ) donnent des informations qualitatives ou semi quantitatives

34 Les outils pour travailler à l échelle nanométrique (I) I Outils pour observer et manipuler Les objectifs de la nanobiotechnologie nécessitent la mise en place d outils technologiques nouveaux de très haute précision spatiale et qui garantissent l intégrité des entités biologiques. Microscopie électronique à très haute résolution Permet l analyse et la mesure des propriétés de nano-objets individuels. Permet l observation de l organisation tridimensionnelle des atomes. Possibilité d une analyse chimique localisée et la capacité d identifier un atome isolé.

35

36 Microscopie à effet tunnel (STM) nanomètre. Elaboration atome par atome de nano-objets maîtrisés à l échelle du Evolution : spectroscopie tunnel à balayage (STS) sonde les propriétés électroniques nouvelles. Microscopie à force atomique et à force électrostatique Mesure les propriétés électrostatiques locales d un matériau. Grâce à ces mesures, on peut établir des cartographies de charges électroniques (résolution : 1 électron!) ou de potentiel électrique.

37 Un bio-nanorobot tel qu'il pourrait être conçu. Corps de nanotubes, membres en peptides, tête dotée d'un moteur moléculaire, un tel nanorobot pourrait se propulser à l'intérieur de l'organisme humain pour diverses applications.

38 Merci pour votre attention. MOLECULAR MAN : He s been crafted from units of carbon monoxide

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. I/ Présentation du monde nano. Vidéo «Science Suisse : Christian Schönenberger, nano-physicien», 12 min. «Christian Schönenberger conduit le Swiss Nanoscience

Plus en détail

Introduction générale aux nanomatériaux

Introduction générale aux nanomatériaux Introduction générale aux nanomatériaux J.Lecomte, M.Gasparini 16/10/2014 le centre collectif de l industrie technologique belge Notre centre Federation for the technology industry Collective centre of

Plus en détail

Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies.

Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies. LUDIVINE TASSERY 1ere S 5 Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies. Lors de la seconde visite, Monsieur PAREIGE, nous a parlé des nanotechnologies et

Plus en détail

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges

Plus en détail

LES NANOMATERIAUX. Groupe 2 PRST2 2012

LES NANOMATERIAUX. Groupe 2 PRST2 2012 LES NANOMATERIAUX Groupe 2 PRST2 16 Février 2012 LE NANOMONDE Des matériaux de l ordre de grandeur de virus Modification des propriétés fondamentales (physiques, chimiques, biologiques ) Nouveaux produits

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Premiers pas dans le «nano-monde»

Premiers pas dans le «nano-monde» Premiers pas dans le «nano-monde» Pascale Launois Directeur de Recherche au CNRS Laboratoire de Physique des Solides, Université Paris Sud, Orsay launois@lps.u-psud.fr Nano : qu est-ce que c est? quel

Plus en détail

Nouvelles techniques d imagerie laser

Nouvelles techniques d imagerie laser Nouvelles techniques d imagerie laser Les chimistes utilisent depuis longtemps les interactions avec la lumière pour observer et caractériser les milieux organiques ou inorganiques. La présence, dans la

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

LAboRAToiRE expertises Chimiques & physico- Chimiques Le Laboratoire Expertises Chimiques & Physicochimiques (LECP) caractérise les matériaux, principalement inorganiques, afin de déterminer leur composition

Plus en détail

APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION IONIQUE POUR LE BIOMEDICAL

APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION IONIQUE POUR LE BIOMEDICAL Ion Beam Services ZI Peynier / Rousset Rue G. Imbert Prolongée 13790 Peynier, France Tel. : +33 4 42 53 89 53 Fax : + 33 4 42 53 89 59 Email : frank.torregrosa@ion-beam-services.fr APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION

Plus en détail

Comment expliquer ce qu est la NANOTECHNOLOGIE

Comment expliquer ce qu est la NANOTECHNOLOGIE Comment expliquer ce qu est la NANOTECHNOLOGIE Vous vous souvenez que tout est constitué d atomes, non? Une pierre, un stylo, un jeu vidéo, une télévision, un chien et vous également; tout est fait d atomes.

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Les composites thermoplastiques

Les composites thermoplastiques Les composites thermoplastiques Définition Par définition, un thermoplastique (anglais :thermoplast) est un matériau à base de polymère (composé de macromolécules) qui peut être mis en forme, à l état

Plus en détail

BICNanoCat. Bombardement Ionique pour la Création de Nano Catalyseurs. Denis Busardo Directeur Scientifique, Quertech

BICNanoCat. Bombardement Ionique pour la Création de Nano Catalyseurs. Denis Busardo Directeur Scientifique, Quertech BICNanoCat Bombardement Ionique pour la Création de Nano Catalyseurs Denis Busardo Directeur Scientifique, Quertech ANR BICNanoCat DAS Concerné : Énergie Environnement Appel à projets : réduction des émissions

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

L Institut national de recherche et de sécurité (INRS)

L Institut national de recherche et de sécurité (INRS) Les nanomatériaux L Institut national de recherche et de sécurité (INRS) Dans le domaine de la prévention des risques professionnels, l INRS est un organisme scientifique et technique qui travaille, au

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Sophie Guézo Alexandra Junay

Sophie Guézo Alexandra Junay Sophie Guézo Alexandra Junay sophie.guezo@univ-rennes1.fr alexandra.junay@univ-rennes1.fr Unité Mixte de Recherche (UMR) Université Rennes I et CNRS Physique moléculaire Matière molle Matériaux Nanosciences

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

Programme consultant expert (PCE)

Programme consultant expert (PCE) Programme consultant expert (PCE) Bénéficiez par le biais du PCE de l expertise d un consultant sénior et/ou d un jeune chercheur expérimenté Ce programme s adresse aux entreprises de la filière chimie

Plus en détail

contributions Les multiples de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores

contributions Les multiples de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores Les multiples contributions de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores Jean-Charles Flores est spécialiste de l électronique organique au sein de la société BASF

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

Technologies de pointe en Israël nanotechnologie, énergie solaire,

Technologies de pointe en Israël nanotechnologie, énergie solaire, Technologies de pointe en Israël nanotechnologie, énergie solaire, Th. Dana-Picard Jerusalem College of Technology 02/02/2014 Israël aujourd hui et demain KKL Paris Ecole d Ingénieurs Science et Torah

Plus en détail

Dossier pédagogique. Nanotechnologies

Dossier pédagogique. Nanotechnologies Expo Nanomondes 24 Nanotechnologies Le nanomètre (1 nm = 10-9 m, soit un milliardième de mètre) est l unité reine du monde des nanosciences et des nanotechnologies. Un nanomètre, c est environ : 500 000

Plus en détail

NOS RECHERCHES travaillent pour vous!

NOS RECHERCHES travaillent pour vous! TRAVAILLENT POUR VOUS MISSION Solidement implanté au Québec depuis l980, l Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) est un organisme de recherche scientifique reconnu

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

De la micro à la nano-électronique

De la micro à la nano-électronique De la micro à la nano-électronique Christian Ngô ECRIN LT M ngo@ecrin.asso.fr LE PUCE MICR-ELECTRNIQUE AU QUTIDIEN Cafetière électrique 1 puce 10 000 T Pèse personne 1 puce 10 000 T Télévision 10 puces

Plus en détail

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531)

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531) Unité Mixte du CNRS (UMR8531) Institut de Chimie Directeur : Keitaro NAKATANI (PU ENS Cachan) Courrier électronique : nakatani@ppsm.ens-cachan.fr http://www.ppsm.ens-cachan.fr Problématique générale :

Plus en détail

Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique

Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique Méthodes d analyses chimiques et microbiologiques dites alternatives ou rapides : Biocapteurs Utilisation

Plus en détail

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION Dr. Mohamed SENNOUR Responsable de la plate-forme JOURNÉE PLATES-FORMES EVRY, GÉNOCENTRE 25 juin 2013 Contexte et historique 2000 : constitution du

Plus en détail

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Chimie Industrielle (anciennement : Industries chimiques et pharmaceutiques)

Plus en détail

LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Les pneus sont dangereux dans des piles, pas dans des Earthships.

LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Les pneus sont dangereux dans des piles, pas dans des Earthships. les pneus sont sécuritaires LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Réutiliser un vieux pneu dans un Earthship, où il devient une ressource utile et passe le reste de son temps dans

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Les nanotechnologies et les risques de santé

Les nanotechnologies et les risques de santé Ci-après Extraits conséquents du mémoire de stage de Marie-Claire Tchangna, diplômée en maîtrise de droit public et qui a effectué son stage Master II en Droit de la Santé au Réseau Santé-Environnement

Plus en détail

LICENCE PROFESSIONNELLE TRAITEMENT ET CONTRÔLE DES MATERIAUX

LICENCE PROFESSIONNELLE TRAITEMENT ET CONTRÔLE DES MATERIAUX UNIVERSITE PAUL SABATIER Année Universitaire 2015 2016 Licence Professionnelle Traitement et Contrôle des Matériaux Bat. CIRIMAT 118, Route de Narbonne 31062 Toulouse cedex 04 Tél : 05 61 55 77 51 05 61

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

et des sciences du vivant. Les microtechnologies

et des sciences du vivant. Les microtechnologies Les nano-biotechnologies Les nano-biotechnologies se situent à l interface des nanosciences et de la biologie. Elles tirent profit des méthodes de miniaturisation et de fabrication collective développées

Plus en détail

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2 C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) - JANVIER 2008 INTRODUCTION La fabrication de semi-conducteurs nécessite un environnement de production extrêmement stable en température et hygrométrie.

Plus en détail

Les lieux. Trajet - RER B. 20 km. Qu est-ce qu on fait au LPQM? La croix de Berny. Châtenay-Malabry. La salle de Manip. Le bureau

Les lieux. Trajet - RER B. 20 km. Qu est-ce qu on fait au LPQM? La croix de Berny. Châtenay-Malabry. La salle de Manip. Le bureau Trajet - RER B Paris 20 km La salle de Manip La croix de Berny Les lieux Le bureau Châtenay-Malabry Le Laboratoire de Photonique, Quantique et Moléculaire Qu est-ce qu on fait au LPQM? On y étudie la photonique

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

La Royal Society & la Royal Academy of Engineering. de Grande-Bretagne se prononcent sur les nano-technologies

La Royal Society & la Royal Academy of Engineering. de Grande-Bretagne se prononcent sur les nano-technologies La Royal Society & la Royal Academy of Engineering de Grande-Bretagne se prononcent sur les nano-technologies Nanosciences et nano-technologies : possibilités et incertitudes NANO, promesses et débats

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés

Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés Actualités gemmologiques Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés Dr. Erel Eric 1 Développés depuis les années 50 pour leurs applications dans les domaines des abrasifs,

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I L École nationale des pompiers du Québec Dans le cadre de son programme de formation Pompier I QUATRIÈME ÉDITION MANUEL DE LUTTE CONTRE L INCENDIE EXPOSÉ DU PROGRAMME D ÉTUDES POMPIER 1 SUJET 4 Énergie

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents

Plus en détail

Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC)

Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC) Faculté Polytechnique Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC) Prof. André DECROLY Dr Abdoul Fatah KANTA andre.decroly@umons.ac.be Service de

Plus en détail

Haute Ecole de la Ville de Liège. Institut Supérieur d Enseignement Technologique.

Haute Ecole de la Ville de Liège. Institut Supérieur d Enseignement Technologique. Haute Ecole de la Ville de Liège. Institut Supérieur d Enseignement Technologique. Laboratoire Electronique Méthodologie. Jamart Jean-François. - 1 - La fabrication d un circuit imprimé. SOMMAIRE Introduction

Plus en détail

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur!

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! 10-35 Mètre Super cordes (constituants élémentaires hypothétiques de l univers) 10 +26 Mètre Carte des fluctuations du rayonnement thermique

Plus en détail

2 C est quoi la chimie?

2 C est quoi la chimie? PARTIE 1 AVANT LA CHIMIE VERTE... 2 C est quoi la chimie? L inconnu étant source d angoisse, nous allons essayer de définir les grands domaines de la chimie pour mieux la connaître, l appréhender et donc

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

La Plateforme GALA. Un projet régional structurant. avec le pôle Cancer-Bio-Santé pour la recherche et l'innovation en galénique CPER 2007-2013

La Plateforme GALA. Un projet régional structurant. avec le pôle Cancer-Bio-Santé pour la recherche et l'innovation en galénique CPER 2007-2013 La Plateforme GALA Un projet régional structurant CPER 2007-2013 avec le pôle Cancer-Bio-Santé pour la recherche et l'innovation en galénique Labellisé en avril 2009 Plateforme GALA : quel rôle? Principe

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2 EXTRAIT DE LA DECLARATION ENVIRONNEMENTALE et SANITAIRE CONFORME A LA NORME NF P 01-010 PROFILES PVC DE DECORATION ET D AMENAGEMENT INTERIEURS ET EXTERIEURS Edition DECEMBRE 2005 SNEP - Profilés PVC de

Plus en détail

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15 Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-03) Version CT-Q 0--5 Groupe cible Collaborateurs qui doivent effectuer des mesures EX-OX-TOX sur un terrain d exploitation, les interpréter

Plus en détail

DOSSIER. Les propriétés uniques de l or dans les nanotechnologies Un nouveau filon pour les scientifiques

DOSSIER. Les propriétés uniques de l or dans les nanotechnologies Un nouveau filon pour les scientifiques DOSSIER Les propriétés uniques de l or dans les nanotechnologies Un nouveau filon pour les scientifiques Santé, environnement, électronique miniaturisée Le matériau noble que l on connaît possède, à l

Plus en détail

appliquée aux emballages alimentaires

appliquée aux emballages alimentaires La méthode HACCP La méthode HACCP appliquée aux emballages alimentaires 1- La réglementation des matériaux au contact des aliments Quels contaminants issus des emballages dans les aliments? Des contaminants

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation:

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: 1 www.cetime.ind.tn LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: met à votre disposition des compétences et des moyens techniques pour vous assister dans vos démarches d innovation et d

Plus en détail

Nous vous présentons la technologie du traitement de surfaces du 21 ème siècle

Nous vous présentons la technologie du traitement de surfaces du 21 ème siècle Nous vous présentons la technologie du traitement de surfaces du 21 ème siècle 2009 NADICO Ltd. Germany www.nadico.de Le revêtement Titan Effect TE1022 améliorer la rentabilité des installations solaires

Plus en détail

L PRESENTATION GENERALE SCPIO

L PRESENTATION GENERALE SCPIO L PRESENTATION GENERALE SCPIO Nom : DEPARTEMENT PLATEFORME TECHNOLOGIQUE Sigle: CEA / DRT / LETI / DPTS SILICUIM Etablissement : CEA Grenoble Adresse : 7 rue des Martyrs Site Web : 804 GRENOBLE Cedex 9

Plus en détail

Principe et élaboration de poudre par atomisation gazeuse, granulométrie et traçabilité pour la fabrication additive.

Principe et élaboration de poudre par atomisation gazeuse, granulométrie et traçabilité pour la fabrication additive. Principe et élaboration de poudre par atomisation gazeuse, granulométrie et traçabilité pour la fabrication additive. Lucas DEMBINSKI Christian CODDET, Cécile LANGLADE Université de Technologie de Belfort-Montbéliard

Plus en détail

Le nouveau programme en quelques mots :

Le nouveau programme en quelques mots : Le nouveau programme en quelques mots : Généralités Le programme est constituéde trois thèmes qui doivent tous être traités. L ordre de traitement des trois thèmes est libre, tout en respectant une introduction

Plus en détail

Enova 2014. Le technorama de la REE. Jean-Pierre HAUET Rédacteur en Chef REE. Le 11 septembre 20141

Enova 2014. Le technorama de la REE. Jean-Pierre HAUET Rédacteur en Chef REE. Le 11 septembre 20141 Enova 2014 Le technorama de la REE Jean-Pierre HAUET Rédacteur en Chef REE Le 11 septembre 20141 La REE La REE (Revue de l Electricité et de l Electronique) : principale publication de la SEE 5 numéros

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

Module HVAC - fonctionnalités

Module HVAC - fonctionnalités Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G KR-G Page 1 de 5 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE 1.1 Identificateur de produit : Nom du produit : KR-G 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance

Plus en détail

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur PROJET JANUS Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur Contact : alain.gaboriaud@cnes.fr OBJECTIFS Satellites Etudiants

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Mesure de la surface spécifique

Mesure de la surface spécifique Mesure de la surface spécifique Introducing the Acorn Area TM Acorn Area est un instrument révolutionnaire conçu pour mesurer la surface spécifique des nanoparticules en suspension dans un liquide. Utilisant

Plus en détail

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances :

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances : Fiche Technique Strengths Are Flex La gamme SAF est basée sur une technologie et des polymères méthacrylates brevetés. Ces adhésifs de nouvelle génération permettent d adhérer sur de nombreux supports

Plus en détail

IFUCOME Sciences et Technologie en Cycle 3 6 0

IFUCOME Sciences et Technologie en Cycle 3 6 0 IFUCOME Sciences et Technologie en Cycle 3 6 0 La fusion gourmande... ou comment fondre de plaisir! Quitterions-nous le domaine des sciences pour une nouvelle rubrique culinaire? Ce serait, pour le moins,

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Notice MESURACOLOR Colorimètre à DEL Réf. 22020 Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Indicateur Etalonnage Bouton Marche/Arrêt Indicateur de sélection de la longueur d'onde Indicateur de mode chronomètre

Plus en détail

Animations. Liste des 114 animations et 145 vidéos présentes dans la Banque de Ressources Physique Chimie Lycée. Physique Chimie Seconde

Animations. Liste des 114 animations et 145 vidéos présentes dans la Banque de Ressources Physique Chimie Lycée. Physique Chimie Seconde Animations Physique Chimie Seconde Extraction de l'eugénol La nature inspire les hommes Identification de principes actifs Identification d'une espèce chimique Support de l'exercice - Colorants alimentaires

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

PROPRIÉTÉS TECHNIQUES DU SYSTÈME NEOWEB

PROPRIÉTÉS TECHNIQUES DU SYSTÈME NEOWEB TECHNIQUES DU SYSTÈME NEOWEB Propriétés techniques Neoweb V 2.5 SYSTÈME DE CONFINEMENT CELLULAIRE 3D CLASSIFICATION POLYMÈRE TYPE Neoloy Technologie de pointe nano-composite MÉCANIQUES DU SYSTÈME Module

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise Identificateur de produit Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99.

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99. FICHE TECHNIQUE SANTE-SECURITE Selon la règlementation (CE) n 1907/2006 Date de la modification: 07/10/14 www.restek.com SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

Plus en détail