COMMUNIQUE DE PRESSE. Bruxelles, le 14 septembre La mission de sondage atmosphérique IASI-2 devrait être lancée
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- Sandrine Guérin
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1 DEPARTEMENT DES RELATIONS EXTERIEURES Communication Recherche Aéropole de Charleroi Rue des Professeurs Jeener et Brachet, Charleroi Nathalie Gobbe, T +32 (0) , +32 (0) , M ngobbe@ulb.ac.be Nancy Dath, T +32 (0) , M ndath@ulb.ac.be COMMUNIQUE DE PRESSE Bruxelles, le 14 septembre 2012 La mission de sondage atmosphérique IASI-2 devrait être lancée Le satellite MetOp-B devrait être lancé ce 17 septembre 2012 depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan), emportant à son bord le deuxième exemplaire de l instrument IASI, un des fleurons du programme spatial français. Le premier sondeur atmosphérique IASI avait été lancé fin 2006 sur le satellite MetOp-A et ses observations alimentent depuis quotidiennement les modèles météorologiques de prévision du temps et permettent de surveiller la composition de l atmosphère et son évolution en temps réel. A l ULB une équipe de 12 personnes du Service de Chimie quantique et Photophysique Faculté des Sciences - travaille à plein temps sur l exploitation et la valorisation de ses données, en collaboration avec une équipe française basée à l Université Pierre et Marie Curie. Après presque six années en orbite, le bilan de la première mission IASI en termes de retour scientifique, technologique et d impact sociétal est impressionnant. Les agences météorologiques ont établi que c est le meilleur sondeur météorologique jamais lancé, apportant une contribution essentielle à la qualité des prévisions météorologiques. IASI est aussi le seul instrument qui mesure simultanément deux fois par jour en tout point du globe une vingtaine de composés atmosphériques, en temps réel. Les observations permettant de surveiller les pics de pollution au-dessus de l ile de France, les panaches de gaz qui s échappent de Chine, les grands feux qui font rage en été, les émissions d ammoniac associées à l agriculture intensive (première cartographie effectuée depuis l espace), la croissance des forêts, et la formation du trou d ozone. IASI apporte également des informations sur plusieurs variables climatiques essentielles : température, vapeur d eau, nuages, et gaz à effet de serre. IASI a aussi joué un rôle déterminant pour fournir des alertes rapides lors d éruptions volcaniques, afin d éviter le survol des zones contaminées en cendre par les avions (éruption
2 Eyjafjallajökull) ou de donner des alertes d évacuation aux populations locales (éruption Merapi). Grâce à cet instrument des centaines de vie humaines ont déjà pu être sauvées, et le deuxième instrument est prêt à prendre le relais pour continuer sa mission. Les deux instruments voleront ensemble (décalés d une demi orbite) durant au moins un an, le temps de s assurer du bon fonctionnement du second avant de prendre le relais du premier. Contacts scientifique : Service de Chimie quantique et Photophysique Faculté des Sciences Pierre Coheur - pfcoheur@ulb.ac.be, tel Cathy Clerbaux - cclerbaux@ulb.ac.be, tel
3 Figure 1 : L instrument IASI (en jaune) à bord du satellite MetOp effectue des mesures des paramètres géophysiques et de la composition de l atmosphère en sondant en visée au nadir. Chaque orbite couvre une surface de 2200 km de large et permet une mesure tous les 25 km [Image CNES]. Figure 2. Précipitations prévues par le modèle numérique à fine échelle de Météo- France lorsque IASI est utilisé pour en déterminer les conditions initiales (panneau du milieu) et lorsqu il ne l est pas (panneau de gauche), comparées aux données pluviométriques de vérification (panneau de droite). Il s agit de précipitations accumulées sur 12 heures, entre 0 et 12h le 21 Mai [Image Vincent Guidard, MétéoFrance].
4 Figure 3. Concentrations élevées d ammoniac mesurées par IASI au-dessus de l Europe et de l Afrique du Nord durant l année 2008 [Image Lieven Clarisse, ULB]. Figure 4. Panaches de SO 2 (en haut) et de cendres (en bas) mesurés par IASI le lendemain et le surlendemain de l éruption du volcan Grimsvötn (triangle bleu). Les panaches ont été transportés dans des directions opposées [Image Maya George LATMOS/IPSL].
5 Figure 5. Accumulation du monoxyde de carbone mesurée par IASI dans la région de Moscou durant l été 2010, lors de la période des grands feux. Les zones en rouge foncé dépassent largement les seuils de pollution autorisé en Europe [Image Maya George LATMOS/IPSL].
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 12,999,976 km 9,136,765 km 1,276,765 km 499,892 km 245,066 km 112,907 km 36,765 km 24,159 km 7899 km 2408 km 76 km 12 14 16 1 12 7 3 1 6 2 5 4 3 11 9 10 8 18 20 21 22 23 24 26 28 30
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