LES ABEILLES DANS LE CONTEXTE DE LA NOUVELLE LOI SUR LA SANTE ANIMALE

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1 MI(09)7852:2 LES ABEILLES DANS LE CONTEXTE DE LA NOUVELLE LOI SUR LA SANTE ANIMALE Le point de vue du groupe de travail Miel du Copa-Cogeca Contribution a la demande de la DG SANCO dans le cadre de la nouvelle loi sur la sante animale. Brussels, 15 décembre 2009

2 SOMMAIRE INTRODUCTION 3 Les différences entre l abeille et les autres animaux d élevage : 3 Les spécificités de l apiculture par rapport aux autres secteurs zootechniques : 5 Les spécificités vétérinaires de l apiculture nécessaires pour pouvoir définir une politique sanitaire 5 VARROA 8 PROBLEM DEFINITION SHEET 8 TITLE 8 STAKEHOLDER 8 GENERAL CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) 8 PROBLEM DEFINITION 8 HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? 9 PROPOSITIONS 9 MALADIES BACTERIENNES 11 PROBLEM DEFINITION SHEET 11 TITLE 11 STAKEHOLDER 11 GENERAL CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) 11 PROBLEM DEFINITION 11 HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? 12 PROPOSITIONS 12 IMPACT DES PESTICIDES 13 PROBLEM DEFINITION SHEET 13 TITLE 13 STAKEHOLDER 13 GENERAL CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) 13 PROBLEM DEFINITION 13 HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? 14 PROPOSITIONS 14 GESTION DE MALADIES OPPORTUNISTES 16 PROBLEM DEFINITION SHEET 16 TITLE 16 STAKEHOLDER 16 GENERAL CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) 16 PROBLEM DEFINITION 16 HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? 17 PROPOSITIONS 18 ADAPTATION DE LA POLITIQUE SANITAIRE A L APICULTURE 19 PROBLEM DEFINITION SHEET 19 TITLE 19 STAKEHOLDER 19 GENERAL CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) 19 PROBLEM DEFINITION 20 HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? 20 PROPOSITIONS 21 GESTION DES NOUVEAUX PARASITES ET PREDATEURS EN APICULTURE 22 PROBLEM DEFINITION SHEET 22 TITLE 22 STAKEHOLDER 22 CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) 22 PROBLEM DEFINITION 22 HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? 23 PROPOSITIONS 23

3 INTRODUCTION L abeille est un élevage surtout connu au travers de la production animale qu est le miel, mais qui permet également la production d autres productions animales comme le pollen, la gelée royale, la cire Cet élevage est, encore aujourd hui géré par des centaines de milliers d'apiculteurs ( ) dans la communauté. Il représente une passion pour ces apiculteurs européens qui consomment un part de leur production et revendent leurs excédants générant de ce fait des revenus significatifs. Malgré ce grand nombre d éleveurs dont certains ont fait de leur passion leur profession et la seule activité économique source de revenu, la production est loin de correspondre aux besoins des consommateurs européens ( tonnes produites pour consommées). L abeille est surtout depuis toujours un élément indispensable de l'équilibre environnemental européen par son apport en tant que pollinisateur de très nombreuses espèces botaniques et donc par son impact sur l environnement et par son rôle indispensable pour de nombreuses productions agricoles et forestières. Les abeilles représentent ainsi 10 % de la valeur de la production agricole dans l Union européenne. L apiculture est le fruit d une coévolution entre les différentes sous-espèces d abeilles qui peuplent le continent européen, et les différentes populations humaines qui, avec leur culture propre, ont recueilli et élevé les colonies depuis des siècles. Elle joue un rôle majeur sinon indispensable, pour une partie très importante de l'économie rurale à plusieurs égards. Outre le fait d assurer la pollinisation d un grand pourcentage d espèces végétales indigènes et agricoles, cette activité permet le maintien en milieu rural d un grand nombre de personnes par la richesse qu elle crée; elle contribue à la vie sociale des villages et des zones rurales; enfin, elle constitue un élément non négligeable de la culture des populations européennes, contribuant à sa vie, et à sa diversité. Comme l ensemble des animaux d élevage, l abeille sera soumise à des agents pathogènes et la qualité de son environnement direct va influencer ses capacités de productions. Cet élevage est pourtant particulier et se différencie des autres sous divers aspects liés a l abeille, au secteur apicole et à l approche spécifique d une politique sanitaire pour ce secteur. Ces spécificités sont présentées ci-dessous. Par la suite, en fonction de leur impact sur le secteur, nous avons intégré et détaillé ces divers éléments dans des propositions représentant les principales propositions d actions en matière de santé animale : varroase, maladies bactériennes, pesticides, maladies opportunistes, stratégie de lutte et nouveaux parasites et prédateurs. Les différences entre l abeille et les autres animaux d élevage : 1. L animal conceptuel n est pas l abeille en tant qu individu (comme simple insecte) mais bien le super-organisme qu on appelle la «colonie» constituée de l ensemble des insectes et tous les éléments qui y sont liés : les différentes castes d abeilles, le couvain, les divers types de rayons, les réserves de miels, de pollens, la propolis, le contenant, etc. 2. Même s il est possible d installer un rucher sur très peu d espace, on ne peut l assimiler à un élevage «hors sol». Comme la colonie a une activité de butinage intense sur un rayon important, elle mérite pleinement l appellation unique d animal ou d élevage «environnemental» d où son nom de «sentinelle de l environnement». Les importants besoins alimentaires de la colonie sont directement liés à une superficie environnementale (proportionnellement énorme), qui variera en fonction de la richesse du lieu, des conditions climatiques, de la force de la colonie et de sa génétique. Les millions de prélèvements quotidiens des différentes matrices (nectar, eau, pollen,

4 poudre, air, propolis ) exposent particulièrement les abeilles et les ruchers aux modifications et contaminations de l environnement. 3. Même si les abeilles retrouvent leur ruche après leur butinage, l abeille n est pas un animal domestique au sens où on l entend généralement. Ce terme est pourtant repris dans les réglementations. En réalité, la colonie conserve tous ses comportements «sauvages». Par exemple, l homme n a jamais pu conditionner strictement l accouplement. Seules les colonies résistantes aux maladies (nosémose, loques etc. ) survivaient dans la nature. Depuis l arrivée de la varroose, les colonies n ont pas encore appris à lutter seules contre cet acarien. Les caractères de résistance ou de tolérance aux agents pathogènes sont recherchés par certains apiculteurs qui tentent de maintenir les caractéristiques d autodéfense des colonies. 4. Le développement, la production, l état de santé de la colonie et son système immunitaire dépendent directement de l intégrité comportementale de ses individus. Ceci fait appel à des mécanismes de régulation interne extrêmement complexes, liés à des comportements précis et à la capacité qu ont les individus de détecter les substances (phéromones et écomones) générant ces comportements. Des perturbations de ces systèmes peuvent générer d importantes pertes de production, la mortalité des colonies ou le développement de maladies opportunistes. 5. Une colonie a des échanges biologiques fréquents, sinon systématiques, avec les colonies présentes dans un rayon d action commun. Les ruchers d une zone forment donc un unique «vase communicant» (un mâle d abeille peut effectuer des dizaines de Km avant d être accueilli par une autre colonie) 6. Presque tous les agents pathogènes qui affectent les abeilles ont un caractère enzootique et conditionnel, plus ou moins prononcé. La présence ou la détection d'un ou de plusieurs agents vivants pathogènes n'est donc généralement pas révélatrice de la présence de la ou des maladies (signes cliniques) ni même de la possible évolution d une colonie vers un état pathologique. 7. Le métabolisme de la colonie est particulier. Elle n a pas des mécanismes de transformation et d expulsion des matières qui entrent en contact avec ses divers constituants. Ceci l'expose à des phénomènes d accumulation des résidus dans les diverses matrices qui la constituent. Contrairement à ce qu on peut observer pour certaines cellules ou certains tissus animaux, on peut avoir non seulement la présence de résidus dans certains tissus des abeilles (corps gras ) mais aussi une présence importante, sinon une accumulation de très longue durée dans la cire ou dans certaines réserves (pollen, miel, propolis). Pratiquement, il n existe pas de «limite de vie» pour une colonie ou ses constituants. Une même colonie peut survivre durant de très nombreuses années. 8. La colonie d abeilles qui a quitté son rucher par essaimage, est parfaitement capable de survivre jusqu au moins la saison suivante. Il en résulte qu à côté des ruchers tenus par des apiculteurs, il existe un certain nombre d essaims sauvages, variables suivant l évolution de la saison de production et d essaimage. Leur durée de vie est normalement limitée à quelques années vu la présence de la varroose. Non traités, ils n en constituent pas moins une source de ré-infestation potentielle pour les colonies «domestiques».

5 Les spécificités de l apiculture par rapport aux autres secteurs zootechniques : 1. Le cycle vital de l animal (la colonie) n a pas un terme (abattage), il suit le cycle des saisons. Comme pour d autres animaux, l homme le soigne pour prélever une partie (minime) des produits de sa récolte (miel, pollen et propolis) ou de ses sécrétions (gelée royale, cire, venin). 2. Les interventions de l apiculteur se déroulent au cœur même de l animal (la colonie) ; l apiculteur effectue fréquemment entre les ruches et les différents ruchers des échanges/mouvements de matériel biologique vivant (abeilles, couvain, reine) ou d éléments inertes, mais potentiellement contagieuses, (hausses, cadres de cire gaufrée, bâtie, de réserve, miel, pollen ). On effectue aussi souvent des réunions des colonies ou des divisions pour le maintien du cheptel. 3. A ce jour, les interventions de l apiculteur se font principalement sur base d observations lors de la visite des colonies. Ces actes de visite ne sont pas mécanisables. La conduite des colonies demande donc une capacité telle qu il n est pratiquement pas possible de développer une gestion agro-industrielle de cet élevage. Donc l apiculture, au moins en Europe et même dans les «grandes» exploitations, maintient en grande part un caractère artisanal. Quel que soit le nombre de ruches, les tâches sont toujours les mêmes et la densité de ruches n est liée qu à la richesse de l environnement. 4. La capacité de gestion et les opérations menées par l apiculteur ont une énorme importance sur le plan sanitaire. La gestion des colonies se fait notamment par des systèmes de division des colonies fortes et par des réunions de colonies faibles aux colonies plus fortes. Le nombre de colonies varie donc en fonction de paramètres sanitaires (mortalités) mais aussi en fonction de la gestion apicole. 5. Même si certains de ces produits ont une origine végétale et animale (pollen, miel, propolis), ils sont réglementairement classés parmi les denrées animales. Les spécificités vétérinaires de l apiculture nécessaires pour pouvoir définir une politique sanitaire : 1. La déclaration d état pathologique nécessite généralement avant tout, la vérification (laborieuse et par un opérateur qualifié) d une manifestation clinique car toute colonie peut héberger des agents pathogènes sans exprimer de signes cliniques ou de baisse de productivité. C est particulièrement le cas des souches résistantes à une maladie donnée. 2. Souvent c est bien difficile, sinon impossible d individualiser un foyer pathologique. La même utilisation du concept de foyer est très fréquemment inapplicable et inappropriée. 3. Comme pour d autres animaux sauvages, on ne peut d aucune manière délimiter le rayon d activité, et donc d échange, des ruches suspectes et/ou à contrôler/visiter/ suivre. On est dans l impossibilité matérielle d assurer l isolement abeilles des sources potentielles d infection. Le blocage des déplacements et des transhumances ne constitue le plus souvent qu une mesure palliative qui ne touche que les seuls mouvements apicoles évidents, mais qui ne considère pas du tout l ensemble de tous les échanges biologiques naturels et/ou dus aux apiculteurs mêmes.

6 4. La pathogénie des maladies peut être liée de près à des facteurs environnementaux; elle est parfois extrêmement difficile à cerner. Par ailleurs, des perturbations sublétales au niveau de l insecte (individu), peuvent entraîner à terme la mort de la colonie. Ce fait complique l analyse causale des apathies, des dysfonctionnements, ou des mauvaises productions ou, encore, des mortalités de colonies. 5. L unité épidémiologique n est généralement pas le simple rucher/élevage mais bien l ensemble du cheptel d une même exploitation apicole. 6. La gestion apicole est déterminante pour la santé des abeilles, une politique publique de prophylaxie doit donc passer obligatoirement et largement par la formation des apiculteurs et de leurs accompagnateurs (responsables vétérinaires spécialisés, centres techniques, responsables d associations apicoles). 7. Mettre en place des politiques sanitaires implique de les développer au niveau de tout un territoire, avec la pleine collaboration et l aide des associations apicoles. 8. Lors de la mise en place d une politique sanitaire, il faut tenir compte du fait que les vétérinaires disposant de connaissances apicoles suffisantes sont très peu nombreux et parfois absents et donc insuffisamment disponibles pour assurer des missions de terrain à large échelle (visite généralisée de toutes les ruches avant de prescrire un médicament vétérinaire). 9. Pour obtenir des résultats, il est indispensable de connaître l emplacement des ruchers d apiculteurs (tâche presque impossible pour les colonies sauvages). Généralement, l objectif «raisonnable» ne peut pas être l éradication des agents vivants pathogènes, mais de pouvoir suffisamment les maîtriser, étant admis que l on sache comment le faire et ce que l on doit recommander. 10. Les données relatives au nombre de colonies à un moment donné, généralement en plein hiver, n ont qu une valeur indicative vu que ce nombre peut varier rapidement tout au long de l année. 11. Pour évaluer l évolution et l état du secteur et pour effectuer un monitoring de l état de santé du cheptel, on ne peut se limiter à transposer automatiquement le concept du nombre d unités de bétail élevées utilisé dans d autres élevages, mais il faut également en évaluer la productivité (bien-être animal) en tenant compte des paramètres de production spécifiques aux abeilles (environnement climat). 12. La diffusion de la varroose a montré, pour la première fois, la totale dépendance de la survie des abeilles aux soins acaricides apportés par l'apiculteur. 13. La fragilité des abeilles, leur métabolisme particulier et les possibilités de retour économique insuffisantes (MUMS) font qu il n existe pas un intérêt suffisant pour l'industrie pharmaceutique pour lancer la recherche de médicaments efficaces. 14. Les différences entre les abeilles et les autres espèces élevées ne permettent pas l utilisation de produits pharmaceutiques par transposition (cascade). 15. L'évident manque de médicaments présentant une efficacité suffisante pour lutter contre les diverses maladies ou parasitoses (préventif et curatif); la sous-évaluation des risques de résidus vu l absence de métabolisation des produits, facilite et encourage l'utilisation répandue de substances chimiques illégales.

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8 VARROA PROBLEM DEFINITION SHEET TITLE (1) Stratégie européenne et coordonnée avec les États membres pour la santé des abeilles en Europe : Lutte contre la varroose et disponibilité des médicaments vétérinaires STAKEHOLDER COPA-COGECA Groupe de travail Miel GENERAL CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) Le Varroa est un acarien parasite arrivé en Europe, et qui s'est répandu dans presque tout le Monde, dans les 30 dernières années. Le Varroa a rendu l'abeille Apis mellifera totalement dépendante de soins par l éleveur. Aujourd hui, Varroa destructor est ubiquiste en Europe. Insuffisamment contrôlé, cet acarien parasite conduit à la complète destruction des ruches en quelques années. Il favorise également la dissémination de certains virus. PROBLEM DEFINITION 1. Une récente étude du CMDv Co-ordination Group for Mutual Recognition and Décentralised Procedures Veterinary) recense les différentes matières actives (11) et médicaments vétérinaires (22) utilisés dans les différents états membres pour lutter contre la varroose. Les substances acaricides utilisables en apiculture sont trop peu nombreuses et n ont pas changé depuis 30 ans. La lutte se produit essentiellement avec les s.a. suivantes : coumaphos, amitraz, fluméthrine, taufluvalinate, acides formiques et oxalique, huiles essentielles aromatiques et substances aromatiques de synthèse (thymol, menthol, camphre ). C est très peu si l on se place à une échelle européenne. 2. Des phénomènes de résistance ont été signalés dans divers pays pour les quatre premières substances actives signalées. Les acides et huiles essentielles peuvent présenter une efficacité plus variable qui ne garantit pas un traitement suffisamment efficace lorsqu ils sont utilisés seuls. 3. Il faut préciser que plusieurs états membres n ont même pas de médicaments vétérinaires enregistrés. Généralement, les pays n ont pas donné accès à toutes ces s. a. possibles et le choix se limite le plus souvent à deux ou trois produits ce qui favorise d autant plus l apparition de résistance. 4. Les modifications climatiques provoquent un développement très inhabituel du parasite dans plusieurs états membres.

9 5. La nécessité d avoir des prescriptions vétérinaires dans certains états membres pour pouvoir disposer de médicaments vétérinaires constitue un frein important à leur utilisation. 6. Vu le petit marché, trop peu de firmes pharmaceutiques sont intéressées pour développer de nouveaux médicaments vétérinaires HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? 1. Le manque de disponibilité de médicaments vétérinaires réellement efficaces pour lutter contre cette parasitose ne permet pas de maintenir un niveau de santé animale suffisant provoquant de ce fait des mortalités très importantes dans certaines zones. 2. L emploi prolongé des mêmes produits, sans alternance, favorise le développement de résistances pour les rares produits que l on peut encore utiliser. 3. L'important phénomène d accumulation de résidus lié à l utilisation répétée de ces produits peut générer des risques possibles pour la santé des abeilles et des phénomènes de contamination des produits apicoles (en particulier: propolis, cire, pollen). 4. Le manque de médicaments vétérinaires efficaces et disponibles favorise l utilisation de substances non agréées ou l utilisation en surdosage des matière actives existantes Cela peut avoir un impact direct sur les résidus dans les produits de la ruche et sur la santé des colonies. 5. Les colonies non traitées ou traitées de façon inefficace constituent un réservoir de parasites pour les autres colonies. PROPOSITIONS 1. Reconnaissance de la situation d'urgence, de la gravité des dommages (p.ex. augmentation des pertes d environ 8 % en Suède durant ces dernières années et de 25 % durant l hiver en Lettonie ), et de la difficulté dans la lutte sanitaire. 2. Mise en place d une politique visant à favoriser le développement de nouvelles substances acaricides que l on peut utiliser pour lutter contre Varroa destructor. Cela couvre : a. des actions de recherche de nouvelles substances actives et de nouvelles méthodes de lutte et de contrôle, b. des procédures d urgence et de simplification éventuelle pour l agrément de nouvelles substances actives surtout si les substance sont inscrites à l annexe II des LMR, c. la prise de mesure visant à favoriser le processus d agrémentation centralisé afin d obtenir une reconnaissance des nouveaux médicaments vétérinaires dans le plus grand nombre possible de pays. Cela permettrait aux plus petits pays d également disposer d un nombre suffisant de médicaments. 3. Dans l attente de ces nouvelles molécules, il faudrait pouvoir étendre les autorisations de mise sur le marché de médicaments anti-varroa autorisés dans un pays membre, à tous les états membres. 4. Renforcement des activités de soutien et d information aux apiculteurs pour la lutte contre Varroa.

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11 MALADIES BACTERIENNES PROBLEM DEFINITION SHEET TITLE Stratégie européenne et coordonnée avec les États membres pour la santé des abeilles en Europe : (2) Gestion des maladies bactériennes (ex. : loque américaine) STAKEHOLDER COPA-COGECA groupe de travail Miel GENERAL CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) La loque américaine (Paenibacilus larvae larvae) est une maladie du couvain des abeilles, due à une bactérie sporulante très largement répandue dans le monde. La présence de l'agent (spores) n'est pas un indicateur significatif du développement de signes cliniques. L utilisation d antibiotiques permet seulement d agir sur la forme végétative de la bactérie et non sur la forme sporulée. Ainsi les signes cliniques peuvent disparaître, laissant subsister de nombreuses spores dans les colonies, ce qui a pour effet indirect de permettre de diffuser la maladie sans que l on ne puisse le voir. Aucun antibiotique n est autorisé dans l Union européenne pour lutter contre les bactéries dans la mesure où les ruches sont affectées à la production de miel ou d autres produits apicoles. Les colonies ont des échanges biologiques fréquents, sinon systématiques, avec leurs congénères dans un même rayon d action. Les ruchers d une zone forment donc un unique «vase communicant» (un mâle d abeille peut effectuer des dizaines de Km avant d être accueilli par une autre colonie) La colonie d abeilles qui a quitté son rucher par essaimage, est capable de survivre jusqu au moins la saison suivante. Il en résulte qu à côté des ruchers suivis par les apiculteurs, il existe un certain nombre d essaims sauvages, variables suivant l évolution de la saison de production et d essaimage. PROBLEM DEFINITION Vu sa nature sporifère, on ne peut l éradiquer avec l emploi d'antibiotiques. Ces médicaments ne sont efficaces que durant la phase végétative, ils éliminent les symptômes et maintiennent (multiplient ) la maladie de façon insidieuse. À ce jour, il n existe aucune stratégie de lutte contre cet agent pathogène. En fonction des Etats membres, les mesures appliquées divergent. Elles vont de la destruction de colonies dès que l on détecte la présence des spores à la prescription d antibiotiques, ce qui, vu l absence de métabolisation

12 du médicament dans la ruche et sa fixation possible dans diverses matrices (cire, miel, pollen et propolis), implique le retrait des colonies du circuit de production de miel pendant au moins deux ans. Une mesure intermédiaire consiste à ne détruire que les colonies présentant des signes cliniques. La seule méthode de lutte efficace sur le terrain consiste à identifier à un stade précoce les symptômes et de détruire les colonies qui développent la maladie. Cette disparité au niveau des mesures prises génère la méfiance et l incompréhension des apiculteurs européens. La mise en place d un périmètre de sécurité qui interdit tout mouvement de matériel biologique dans la zone concernée sans restriction a pour effet de freiner la déclaration des cas et cela surtout dans les régions fortement atteintes. Dans plusieurs pays, cette mesure est sans compensation financière pour les apiculteurs touchés. Les zones où on utilise habituellement ou systématiquement les antibiotiques en mode préventif constitue un problème pour une partie du monde des producteurs, associatif et vétérinaire. Au contraire, dans les aires où les apiculteurs ont abandonné l'emploi des antibiotiques, on constate une diminution de l'incidence de la maladie et des problèmes qui en découlent. HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? 1. Présence des résidus d'antibiotiques dans les produits apicoles (miel, gelé royale, cire, propolis et dans une moindre mesure le pollen), avec une grave perturbation du marché, comme l a mis en évidence le système d'alerte communautaire. 2. Diffusion enzootique de la pathologie dans les élevages, qui utilisent illégalement («prévention» et «soin») des antibiotiques, élevages hautement contagieux pour les élevages environnants. 3. Sélection de matériel génétique sensible à la maladie (les colonies traitées avec des antibiotiques survivent, au lieu de mourir comme c était le cas lors de ces dernières décennies). Leurs mâles fécondent des reines vierges à des dizaines de km. 4. Inefficacité (inutilité) de la certification sanitaire, suite a l évaluation d'absence du symptôme. 5. Graves dommages économiques et difficulté de commercialisation du matériel vivant, conséquent à la totale inadéquation de la certification sanitaire. 6. L'emploi de ces molécules dans les animaux (colonies), et leur dispersion dans l'environnement, peuvent conduire a la sélection de bactéries résistantes. PROPOSITIONS 1. Reformulation de la Directive 92/65/CEE, en prévoyant pour les échanges de matériel vivant, l absence de symptômes de loque américaine liée à l'absence de substance bactéricide (antibiotique). 2. Subsides pour la destruction des colonies avec manifestation de signes cliniques (une cellule atteinte visible).

13 IMPACT DES PESTICIDES PROBLEM DEFINITION SHEET TITLE Stratégie européenne et coordonnée avec les États membres pour la santé des abeilles en Europe : (3) Impact des pesticides STAKEHOLDER COPA-COGECA groupe de travail Miel GENERAL CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) Depuis quelques années, on constate un effet de plus en plus grave (tant ponctuel que chronique) des pesticides utilisés en agriculture et par les particuliers. Leur toxicité pour les abeilles est allée croissant (voir les DL50 de nombreuses molécules récentes de l ordre de 50 à 100 fois plus faible) et qui bénéficient de nouveaux modes d application générant ainsi de nouveaux modes d exposition de l abeille (exposition via les matrices butinées). Les millions des prélèvement quotidiens des différentes matrices (nectar, eau, pollen, poudre, air, propolis ) exposent particulièrement les abeilles et les ruchers aux modifications et contamination de l environnement. Ces dernières années, des pertes très importantes de colonies reconnues comme étant liées à la présence de neurotoxiques ont été signalées dans plusieurs régions dans différents pays européens (France, Allemagne, Italie, Slovénie). Dans de nombreux autres pays, des pertes similaires ont été observées, mais la liaison cause à effet n a pas été mise en évidence. En parallèle, on constate de plus en plus de renouvellement «anormaux» de reines, le un nombre anormal et croissant de colonies bourdonneuses (ponte d œufs non fécondés par les reines ou pontes d ouvrières) et d autres anomalies comportementales. PROBLEM DEFINITION 9. La colonie a une activité de butinage sur un large rayon. Les 10 millions de prélèvements quotidiens (± butineuses avec ± 10 sorties par jour et ± 100 visites de fleurs par visite) des différentes matrices (nectar, eau, pollen, poudre, air, propolis ) exposent particulièrement les abeilles et les ruchers aux sources de contaminations présentes dans l environnement. 10. Il faut considérer la colonie, non pas comme un rassemblement d individus identiques mais comme une société fortement structurée où tous les individus dépendent les uns des autres. Sans cette prise en compte, on ne peut vérifier l impact d un pesticide sur les abeilles.

14 11. Les capacités de développement, de production et l état de santé de la colonie dépendent directement de l intégrité comportementale de ses individus. Ceci fait appel à des mécanismes de régulation interne extrêmement complexes, liés à des comportements précis et à la capacité qu ont les individus de détecter les substances (phéromones et écomones) générant ces comportements. Des perturbations de ces systèmes (dont le système immunitaire) peuvent générer la mortalité des colonies (pertes de butineuses ) ou le développement de maladies opportunistes. Un diagnostic trop rapide peut conduire à identifier ces maladies comme étant la cause des mortalités. La déclaration d état pathologique nécessite avant tout la vérification (laborieuse et par un opérateur qualifié) de manifestations cliniques. 12. Si les cas classiques d intoxication (par pulvérisation sur des cultures visitées par les abeilles) d une colonie sont pris en compte, il n en va pas de même d autres sources de contamination. Voici une liste non exhaustive de cas : a. Butinage de rosée ou d eau contaminée (possible sur des cultures non mellifères) b. Nuage de pulvérisation dans l air prélevé dans les ruches suite à l utilisation d insecticides sur cultures ou sur animaux (Fièvre Catarrhale Ovine. ) c. Poussières (par ex. lors de semis) contaminées avec un toxique dans l air prélevé dans les ruches d. Butinage d exsudat sucré (par exemple sur plantules de maïs) et contaminé suite à l utilisation d un neurotoxique systémique ou d un sol pollué avec un neurotoxique. e. Butinage de nectar contaminé suite à l utilisation d un neurotoxique systémique ou d un sol pollué avec un neurotoxique. f. Butinage de pollen contaminé suite à l utilisation d un neurotoxique systémique ou d un sol pollué avec un neurotoxique. Dans ce cas, un effet retard important peut être présent. g. 13. Le génome de l abeille, par rapport à d autres insectes comme le moustique ou la drosophile, est sensible aux toxiques1. En effet, l abeille ne dispose que d un nombre relativement faible de gènes codant pour les enzymes de détoxification2. HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? L'utilisation de molécules non contrôlées ou mal contrôlées peuvent provoquer des mortalités de colonies, des dysfonctionnements et ou favoriser le développement de maladies opportunistes avec des conséquences graves sur l avenir du secteur apicole et les impacts énormes que l absence d abeilles peut avoir sur la pollinisation. PROPOSITIONS 1 Claudianos C, Ranson H, Johnson RM, Biswas S, Schuler MA, Berenbaum MR, Feyereisen R, Oakeshott JG (2006). "A deficit of detoxification enzymes: pesticide sensitivity and environmental response in the honeybee". /Insect Molecular Biology /*15 (5)*: The Honeybee Genome Sequencing Consortium (2006). Insights into social insects from the genome of the honeybee Apis mellifera. /Science/ 443:

15 Il faut adapter les tests abeilles pour qu ils puissent au moins prendre en compte : - les liens sociaux unissant les différents groupes d individus comme o le butinage, o l accouplement et la reproduction, o la pérennité de la colonie, o le maintien des conditions favorables dans le nid. - les spécificités de l abeille (y compris les effets subléthaux sur les différentes castes), - les différents modes de contamination des colonies, et particulièrement la voie aérienne (respiratoire) pour laquelle il n existe aucune donnée toxicologique (type DL 50) (Seules sont connues les DL 50 topiques et orales), - les différentes utilisations des produits, - les synergies entre les produits qui se retrouveront dans l environnement de l abeille. Pour faciliter l interprétation de résultats d analyses toxicologiques portant sur des matrices apicoles, dans le cas de suspicion d intoxication, il conviendrait que soit connue, substance par substance, la cinétique de dégradation de ces substances dans les matrices en question. (notion de SRL : subsequent residue level). Compte tenu des avancées de la science, il n est plus admissible que l interprétation des résultats se fasse par rapport à la seule notion de DL50. En cas d utilisation de produits toxiques pour l abeille, des mesures de restriction devront être prise afin d éviter tout contact du produit avec l abeille. Les recherches sur les effets subléthaux des toxiques sur les abeilles devront être développés.

16 GESTION DE MALADIES OPPORTUNISTES PROBLEM DEFINITION SHEET TITLE Stratégie européenne et coordonnée avec les États membres pour la santé des abeilles en Europe : (4) Gestion des maladies opportunistes (ex : Nosema apis, Nosema ceranae, Aaescosphaera apis ) et affections cliniques des reines. STAKEHOLDER COPA-COGECA groupe de travail Miel GENERAL CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) La loque européenne, la nosémose, le couvain plâtré sont des affections dites opportunistes : elles ne se manifestent que si la colonie est faible. Dans ce cas, elles s expriment de façon très importante et avec des conséquences parfois catastrophiques au niveau de la production ou même de la survie des ruchers. Beaucoup de cas se manifestent comme une panzootie dans des régions entières (il suffit par exemple de voir les épizooties récentes de nosémose). PROBLEM DEFINITION 1. L autodéfense des colonies d abeilles contre les agents pathogènes est conditionnée par divers mécanismes naturels. Parmi ces mécanismes on peut distinguer : a. - des facteurs liés la colonie : activité de nettoyage (évacuation du nid à couvain ou de la ruche), comportement hygiénique, effets antibactériens des produits de la ruche, production de couvain et renouvellement des abeilles (les abeilles d été sont moins sensibles à certaines affections). b. - des facteurs individuels de protection : particularités anatomiques (cuticule, jabot, membrane péri trophique) et système immunitaire faisant appel à l immunité humorale (peptides antimicrobiens) et cellulaire. Ce système diffère entre les larves et les adultes)3 L immunité cellulaire étant plus rudimentaire que chez les vertébrés et ne comportant pas de mémoire immunitaire. Il est clair que l environnement peut avoir des effets désastreux quant à ces mécanismes de défense. Par exemple, la synthèse des peptides antimicrobiens peut être perturbée par des carences en ressources alimentaires à certaines périodes de 3 Martin R. Schmida, Axel Brockmanna, Christian W.W. Pirka, David W. Stanleyc and Jürgen Tautz, 2008 ; Adult honeybees (Apis mellifera L.) abandon hemocytic, but not phenoloxidase-based immunity - Journal of Insect Physiology Volume 54, Issue 2, :

17 l année. De même des facteurs, tels que les pesticides, peuvent perturber l équilibre des populations et des classes d âge au sein des colonies. Entre autres effets de ces substances on peut observer un mauvais rapport abeilles adultes sur couvain, les abeilles adultes étant insuffisantes (affaiblissements, dépopulations). Des facteurs climatiques ou des maladies intercurrentes (varroose), en fin de saison apicole, peuvent empêcher les colonies de constituer des grappes hivernales avec des abeilles à espérance de vie longue. Dans ces cas, les maladies ou pertes peuvent apparaître dans de très larges zones. Différentes régions d Europe sont touchées certaines années. Certaines contrées peuvent ainsi avoir une année le développement massif de nosémose et l année suivante de couvain plâtré. On peut s inquiéter du développement croissant de ces phénomènes au fil des ans avec des dommages de plus en plus importants pour l'apiculture. Dans le cas de développement de telles affections à large échelle, il faut avant tout chercher la cause qui a provoqué l affaiblissement. 2. Développement croissant de problèmes de reproduction liés à la pathologie des reines. 3. Trop peu de vétérinaires sont capables de réaliser un réel diagnostic surtout dans le cas des maladies opportunistes. Les cours lors de leur formation de base sont insuffisants et hormis quelques exceptions (France ) les formations complémentaires sont loin d être généralisées. Le plus souvent, les apiculteurs sont livrés à eux-mêmes pour trouver les solutions les plus adaptées. 4. En Europe, il n existe que très peu de laboratoires capables de réaliser un panel d examens couvrant l ensemble des pathologies apicoles et d analyser les causes environnementales à l origine du développement de ces affections. 5. La fragilité des abeilles, leur métabolisme particulier et les possibilités insuffisantes de retour économique n offrent pas un intérêt suffisant pour l'industrie pharmaceutique pour lancer la recherche de médicaments efficaces. 6. Les différences importantes entre les abeilles et les autres espèces élevées ne permettent pas l utilisation de produits pharmaceutiques par transposition (cascade). 7. Très peu de pays proposent aux apiculteurs des médicaments vétérinaires pour ces maladies. On peut d ailleurs s interroger sur le bien fondé de l utilisation de médicaments laissant des résidus dans les produits de la ruche. Dans la nature, seules les colonies résistantes aux maladies (nosémose, loques, etc.) survivent (ces caractères sont recherchés par de nombreux éleveurs qui cherchent le maintien de ces caractéristiques d auto-défense). 8. Des compléments alimentaires sont de plus en plus souvent utilisés par les apiculteurs. Ces produits sont souvent commercialisés sans aucun contrôle. HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? Une mauvaise gestion de ces maladies peut conduire à des pertes de colonies très importantes avec un impact économique grave y compris en matière de perte d insectes pollinisateurs.

18 L utilisation de produits interdits ou non contrôlés sur le plan sanitaire peut avoir un impact important sur la qualité alimentaire des produits de la ruche. PROPOSITIONS 1. Mise en place des procédures spécifiques européennes simplifiées et particulières pour l'apiculture, suite à la déclaration de l'émergence communautaire, pour la mise au point de méthodes/substances (médicaments et/ou compléments alimentaires) à bas risque de résidus. 2. Renforcement des activités de soutien aux apiculteurs (formation, training, information) pour améliorer la prophylaxie au rucher, les connaissances en matière de santé de l abeille. 3. Amélioration de la connaissance de l abeille et de la formation en pathologie apicole des vétérinaires. 4. Susciter le développement de formations spécifiques en apiculture pour les vétérinaires et développer un réseau de personnes compétentes pour apporter un soutien logistique aux vétérinaires pour les missions de terrain (y compris pour la prescription de médicaments vétérinaires). 5. Développement de recherches visant à mieux cerner l origine des problèmes de reproduction de l abeille - renouvellement anormalement élevé des reines, augmentation du nombre de colonies bourdonneuses. 6. Développement de Laboratoires de diagnostic capables de couvrir la gamme des analyses nécessaires au diagnostic des troubles de l abeille 7. Le pouvoir pathogène de chaque micro-organisme nouvellement identifié chez l abeille doit être évalué dans l esprit des postulats de Koch ou de leur adaptation récente (Fredricks et Relman, 1996). 8. Des mesures devraient être prises pour améliorer la diversité mellifère et pollinifère afin d assurer aux abeilles une alimentation de qualité.

19 ADAPTATION DE LA POLITIQUE SANITAIRE A L APICULTURE PROBLEM DEFINITION SHEET TITLE Stratégie européenne et coordonnée avec les États membres pour la santé des abeilles en Europe : (5) adaptation de la politique sanitaire à l apiculture STAKEHOLDER COPA-COGECA groupe de travail Miel GENERAL CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) Dans le cas de l apiculture, l animal n est pas l abeille en tant qu insecte isolé mais bien l ensemble des insectes qui constituent la colonie (les différentes castes d abeilles, le couvain, les cadres de cire, les miels, les pollens, la propolis, le contenant, etc.). La colonie a une activité de butinage avec un tel rayon d action qu elle mérite pleinement l appellation «d animal environnemental ou de sentinelle de l environnement». L important besoin alimentaire de la colonie dépend d une surface de terre (proportionnellement énorme), qui va dépendre de la richesse du lieu, des conditions climatiques, de la force de la colonie et de sa génétique. L abeille n est pas non plus un animal domestique au sens où on l entend généralement. L homme n a pas jamais pu conditionner strictement l accouplement. La colonie conserve tous ses comportements «sauvages». Seules les colonies résistantes aux maladies survivent dans la nature. L animal (la colonie) n est pas élevé pour être abattu et consommé. Son cycle vital n a pas un terme, il suit le cycle des saisons, et l homme le soigne pour en prendre une partie (minimale) des produits de sa récolte (miel, pollen et propolis) ou de ses sécrétions (gelée royale, cire, venin). Le travail des colonies demande une telle capacité qu il n est généralement pas possible d avoir des unités d élevage «agro-industrielle». Donc l apiculture, au moins en Europe et même pour les «grandes» exploitations, maintient pour une grande part un caractère artisanal. Quel que soit le nombre de ruches, les tâches sont toujours les mêmes et la densité de ruches n est liée qu à la richesse de l environnement. Les interventions de l apiculteur se déroulent au cœur même de l animal (la colonie) ; l apiculteur effectue fréquemment des échanges/mouvements entre les ruches et les différents ruchers de matériel biologique vif (abeilles, couvain, reine) ou des éléments inertes, mais potentiellement contagieuses, (hausses, cadres de cire gaufrées, bâtie, de réserve, miel, pollen ). On effectue aussi souvent des réunions des colonies ou des divisions pour la remonte du cheptel.

20 La capacité de gestion et les opérations réalisées sur les ruches par l apiculteur ont une énorme importance sur le plan sanitaire. La gestion des colonies se fait notamment par des systèmes de division des colonies fortes et par des réunions de colonies faibles aux colonies plus fortes. Le nombre de colonies varie donc en fonction de paramètres sanitaires (mortalités) mais aussi en fonction de la gestion apicole. Ce contexte nécessite une profonde adaptation de la politique sanitaire communautaire. PROBLEM DEFINITION 1. Les colonies ont des échanges biologiques fréquents, sinon systématiques, avec leurs congénères dans leur rayon d action. Les ruchers d une zone forment donc un «vase communiquant» (un bourdon peut effectuer des dizaines de Km et avant d être accueilli par une autre colonie) La colonie d abeilles qui a quitté son rucher par essaimage, est parfaitement en mesure de survivre jusqu au moins la saison suivante. Il en résulte qu à côté des ruchers d apiculteurs, il existe un certain nombre d essaims sauvages, variables suivant l évolution de la saison. Ces colonies ne sont pas capable de se défendre contre la varroase. De ce fait, il est souvent bien difficile, sinon impossible d individualiser un foyer pathologique. La même utilisation du concept de foyer est très fréquemment inapplicable et inappropriée. 2. On ne peut en aucune manière délimiter le rayon d activité, et donc d échange, des ruches suspectes et/ou a contrôler/visiter/suivre. On est dans l impossibilité matérielle d assurer l isolement abeilles des sources potentielles d infection. L interdiction des déplacements et des transhumances constitue le plus souvent une mesure palliative qui ne concerne que les déplacements apicoles évidents, mais qui ne considère pas de tout l ensemble des les échanges biologiques naturels et/ou dus à certains apiculteurs. 3. L unité épidémiologique n est généralement pas le simple rucher/élevage mais l apiculteur. 4. Pour obtenir des résultats, il est indispensable de savoir ou sont placés les ruchers (évidement c est pratiquement impossible pour les colonies sauvages). En règle générale, l objectif ne peut pas être l éradication des pathologies mais bien d arriver à les maîtriser dans des limites qui ne présentent pas un risque pour les autres apiculteurs. HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? L abeille est depuis toujours un élément indispensable de l'équilibre environnemental européen par son apport en tant que pollinisateur de très nombreuses espèces botaniques et donc par son impact sur l environnement et par son rôle indispensable pour nombreuses productions agricoles et forestières. L apiculture est le fruit d une co-évolution entre les différentes sous-espèces d abeilles qui peuplent le continent européen, et les différentes populations humaines qui, chacune avec sa culture propre, ont recueilli et élevé les colonies depuis des siècles. Cet élevage est, encore aujourd hui géré par des centaines de milliers d'apiculteurs dans la communauté, comme activité économique, comme aide pour l autoconsommation ou comme passionne et joue un rôle importante, sinon indispensable,

21 pour une partie très importante de l'économie rurale à plusieurs égards. Outre d assurer la pollinisation des espèces indigènes et agricoles cette activité permet le maintien en milieu rural d un grand nombre de personnes par la richesse qu elle crée; elle contribue à la vie sociale des villages et des zones rurales; enfin, elle constitue un élément non négligeable de la culture des populations européennes, contribuant à sa vie, et à sa diversité. PROPOSITIONS 1. Vu que la gestion apicole est déterminante pour la santé des abeilles, une politique publique de prophylaxie doit passer obligatoirement et largement par la formation des apiculteurs et par leur accompagnement (par des responsables vétérinaires spécialisés, des centres techniques ). 2. La mise en place des politiques sanitaires nécessite de les développer au niveau de tout un territoire, avec la pleine collaboration et l aide des associations apicoles. 3. Pour arriver à maîtriser les pathologies dans des limites qui ne présentent pas un risque pour les autres apiculteurs, il faut définir les méthodes claires et faciles à suivre et à diffuser dans le monde apicole. 4. Il faut tenir compte du fait que l unité épidémiologique n est généralement pas le simple rucher/élevage mais bien l ensemble du cheptel de l apiculteur. 5. Il faut tenir compte du fait qu actuellement, les vétérinaires disposant de connaissances apicoles suffisantes sont très peu nombreux et parfois absents et donc insuffisamment disponibles pour assurer des missions de terrain à large échelle (visite généralisée de toutes les ruches avant de prescrire un médicament vétérinaire). Un objectif à se fixer est d arriver à disposer d un maillage géographique de compétences vétérinaires suffisant dans chaque région. 6. Pour obtenir des résultats, il est indispensable de connaître l emplacement des ruchers d apiculteurs (tâche presque impossible pour les colonies sauvages). Généralement, l objectif ne peut pas être l éradication des pathologies, mais bien d arriver à une maîtrise suffisante, étant admis que l on dispose des éléments nécessaires pour lutter contre ces pathologies. 7. Les données relatives au nombre de colonies à un moment donné, généralement en plein hiver, n ont qu une valeur indicative vu que ce nombre peut varier rapidement tout au long de l année. 8. Pour évaluer l évolution et l état du secteur et pour effectuer un monitoring de l état de santé du cheptel, on ne peut se limiter à transposer automatiquement le concept du nombre d unités de bétail élevées utilisé dans d autres élevages, mais il faut également en évaluer la productivité.

22 GESTION DES NOUVEAUX PARASITES ET PREDATEURS EN APICULTURE PROBLEM DEFINITION SHEET TITLE Stratégie européenne et coordonnée avec les États membres pour la santé des abeilles en Europe : (6) Gestion des nouveaux parasites et prédateurs en apiculture STAKEHOLDER COPA-COGECA Groupe de travail Miel CONTEXT (SUMMARY DESCRIPTION) L augmentation des échanges internationaux augmente les risques liés à l importation de nouvelles maladies d abeilles ou l arrivée de nouveaux prédateurs. Il ne faut pas oublier que la varroose s est répandue partout dans le monde suite aux échanges de matériel biologique. L apport de certaines espèces impliquées dans la lutte biologique peuvent avoir un impact indirect mais important sur les abeilles. PROBLEM DEFINITION 1. Si les contrôles aux frontières sont possibles pour des paquets d abeilles ou pour des ruches, ils sont beaucoup plus difficiles pour ne pas dire impossibles au niveau des reines avec leurs accompagnatrices. 2. Les contrôleurs ne disposent pas toujours du savoir faire nécessaire pour assurer un suivi correct du matériel biologique importé. 3. Les sources d apport d agents vivants pathogènes ne sont pas toujours contrôlables. L exemple de Vespa velutina est à ce titre très explicite. 4. Le développement de Vespa velutina est particulièrement inquiétant (rapide et capable de s implanter dans de grandes zones en Europe). Venant du Sud de la France, il vient d arriver en Ile de France. 5. L arrivée de la tenthrède sur l île de La Réunion a des conséquences inattendues vu que cet hyménoptère visite la flore mellifère et écarte de ce fait les abeilles de leurs sources de nourriture provoquant des pertes de production très importantes et même des famines dans les zones les plus touchées.

23 HOW does the problem affect the OBJECTIVES of the EU Animal Health Strategy? Les conséquences de l arrivée en Europe des nouveaux parasites ou de nouvelles maladies pourraient être vraiment la «goutte qui fait déborder le vase». Elle viendrait se rajouter aux nombreuses difficultés que connaissent déjà les apiculteurs et provoquerait à nouveau une diminution de leur nombre. PROPOSITIONS 1. Intensification de la surveillance et des contrôles pour éviter l arrivé des parasites émergents (p. ex. Aethina tumida). 2. Mise en place d actions visant à réduire la présence et évitant la propagation de Vespa velutina. 3. Amélioration de la transmission d informations auprès des associations apicoles pour les informer de la propagation de ces nouvelles menaces et pour leur donner une ligne de conduite à suivre en cas de constat du parasite ou de la maladie. 4. Porter une attention particulière sur les relations qu un nouvel outil de lutte biologique peut avoir sur les abeilles et sur l apiculture.

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