Le bimestriel d Amaï

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1 Pour aller un peu plus loin... Le bimestriel d Amaï Bimestriel du 30 mai 2008 Sommaire: 1. les chasses d eau 2. Urbani met ses immeubles à niveau 3. L Eco-tourisme 1. Comprendre la chasse d eau pour mieux l utiliser Chacun d entre nous consomme en moyenne entre 85 et 105 litres d eau potable par jour : 35 litres sont consacrés à la chasse d eau (33%), 35 litres à l hygiène corporelle (33%), 15 litres à la lessive (15%), 7 litres à la vaisselle (7%), 9 litres au nettoyage, au jardinage et à l arrosage des plantes (9%), et seulement 3 à 5 litres à la boisson et à la préparation des aliments (3%).Source : WWF 2002 / Etat wallon de l environnement La chasse d eau d un WC est constituée d une réserve plus ou moins importante d eau (12L pour les plus anciennes) que l on déverse dans la cuvette pour chasser ce qui s y trouve. Nous devons optimaliser la quantité d eau nécessaire à remplir efficacement cette mission pour ne pas gaspiller. Pour cela, nous avons deux possibilités : 1 -Chasse d eau simple : ce type de chasse ne présente qu un seul bouton, éventuellement avec la possibilité d arrêter la chasse avant qu elle ne soit tout à fait vide si l objectif est atteint. Il est possible de régler la quantité d eau déversée par le niveau du flotteur ; si ce n est pas possible, il suffit de mettre une bouteille d eau pleine dans le réservoir (1.5L), ce qui réduira d autant la quantité déversée à chaque fois. Il faut évidemment veiller à ce que la bouteille ne gène pas le mécanisme.

2 2 -Chasse d eau à 2 vitesses : ce que l on appelle à «2 vitesses» est en réalité à «2 volumes». Le réservoir est équipé de deux boutons correspondant à deux quantités d eau différentes à déverser, selon les besoins Généralement il s agit de libérer 4L ou 8L. Ces quantités sont souvent réglables par votre plombier (3 à 5L pour la petite vitesse et 6 à 9L pour la grande). Ce réglage se fait une fois pour toutes au moment de l installation, selon les caractéristiques de chaque cuvette (vitesse d absorption). Ce système est évidemment de loin préférable et le remplacement d un ancien réservoir est très vite amorti (coût environ 90 ). Dans tous les cas, il demeure important de traquer les fuites qui anéantiraient tous les efforts consentis. Bonne chasse! 2. URBANI met en œuvre son programme de mise à niveau des immeubles. Dans le cadre de notre politique environnementale, nous avons fait un audit interne de notre parc immobilier afin d envisager l amélioration substantielle des performances énergétiques de ceux-ci. Dans une première phase, nous allons entreprendre la mise à niveau de deux immeubles : 1- Rue de Haerne à 1040 Bruxelles Cet immeuble date des années 1930 et a fait l objet d une rénovation lourde entre 1996 et Il est composé d un dépôt, de 8 appartements 2 chambres et 2 appartements 1 chambre pour un total de 950m². Si tous les appartements sont confortables (cuisine équipée, salle de bain carrelée avec bain, parquet, etc ), les performances énergétiques peuvent certainement être améliorées de manière significative. La transformation concernera peu l intérieur des appartements qui pourront continuer à être habités. Nous envisageons principalement : Isolation de la toiture 24cm Isolation extérieure de façade arrière 12cm Double vitrage isolant en façade avant et arrière

3 Installation d une chaudière centrale à condensation Production centrale d eau chaude par panneaux solaires Ventilation contrôlée centralisée à récupération de chaleur Mise en place d une laverie commune 2- Rue J. Stallaert à 1180 Bruxelles Cet immeuble a été construit en , juste avant que nous n adoptions de nouvelles normes très ambitieuses pour nos projets. Le niveau d isolation était néanmoins déjà performant. Il y a 17 appartements et 2 commerces pour un total de 1.750m² de très beau standing. Nous avons déjà apporté un certain nombre d améliorations (éclairage basse consommation des communs, isolation des tuyauteries de chauffage et eau chaude, ). Les travaux envisagés sont : Isolation des façades du bâtiment arrière 12cm Installation de panneaux solaires thermiques pour l eau chaude Récupération des eaux de pluie pour nettoyage et arrosage Isolation complémentaire toiture (si possible) Ventilation contrôlée centralisée à récupération de chaleur (si possible) Mise en place d une laverie commune Mise à disposition de vélos électriques Nous mettons en place avec l IBGE un audit de la situation actuelle afin de préciser les investissements qui seront mis en place. Les travaux devraient débuter cette année encore. Une fois qu ils seront terminés, nous ferons un comparatif de performance avant/après.

4 Dans notre politique de projets, nous attachons de l importance à la rénovation lourde d immeubles existants qui présente un bilan écologique favorable. Nous nous efforçons aussi d améliorer sans cesse notre patrimoine existant, ce dont nos locataires bénéficient directement. 3. L Eco-tourisme Bien qu extrêmement éphémères, les vacances peuvent-elles aussi être envisagées de manière durables Il faut à ce titre distinguer «l éco-tourisme» du concept de développement durable du tourisme. L éco-tourisme n est qu une application du tourisme durable. Il s agira par exemple, de manière un peu caricaturale, d aller passer ses vacances en Belgique, dans une ferme qui pratique l agriculture biologique en tachant de se déplacer autant que possible à vélo. De nombreuses formules en ce sens existent d ailleurs. Le développement durable du tourisme aborde les choses de manière plus globale. Pour l Organisation Mondiale du Tourisme (émanation des Nations-Unies), qui a estimé que le tourisme était responsable de 5% des émissions totale de CO2 dans le monde 1, les principes du tourisme durable doivent être applicables à tout type destination et tout type de tourisme. Il s agit avant tout de continuer à fournir une satisfaction maximale aux touristes, pour maintenir l impact économique positif du secteur. Pour garantir sur le long terme la durabilité du tourisme il faut prendre en compte les aspects socioculturels, économiques et environnementaux du tourisme. Par conséquent, le tourisme durable doit : 1. exploiter de façon optimum les ressources de l environnement qui constituent un élément clé de la mise en valeur touristique, en préservant les processus écologiques essentiels et en aidant à sauvegarder les ressources naturelles et la biodiversité ; 1.

5 2. respecter l authenticité socioculturelle des communautés d accueil, conserver leurs atouts culturels bâti et vivant et leurs valeurs traditionnelles et contribuer à l entente et à la tolérance interculturelles 3. assurer une activité économique viable sur le long terme offrant à toutes les parties prenantes des avantages socioéconomiques équitablement répartis, notamment des emplois stables, des possibilités de bénéfices et des services sociaux pour les communautés d accueil, et contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté. Il implique également une participation de tous les acteurs du secteur. Bonnes vacances!