MINISTERE DE LA JUSTICE SERVICE DES AFFAIRES EUROPEENNES ET INTERNATIONALES PARIS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MINISTERE DE LA JUSTICE SERVICE DES AFFAIRES EUROPEENNES ET INTERNATIONALES PARIS"

Transcription

1 MINISTERE DE LA JUSTICE SERVICE DES AFFAIRES EUROPEENNES ET INTERNATIONALES PARIS ETUDE SUR LES PRISONS EN EUROPE : LES DROITS DES DETENUS ET LA VIABILITE DU SYSTEME PENITENTIAIRE PREMIERE PARTIE LES DROITS DES DETENUS LE CAS DES PAYS-BAS Etude à jour le 10 avril 2007

2 I. LES COMMUNICATIONS PAR COURRIER ET TELEPHONE A. LES COMMUNICATIONS PAR COURRIER 1. Le droit de correspondre 2. Les limitations B. LES COMMUNICATIONS TELEPHONIQUES 1. Le droit de téléphoner 2. Le contrôle des communications C. L ACCES A INTERNET II. LES VISITES ET LES PERMISSIONS DE SORTIE B. LES VISITES 1. Le droit aux visites et ses limitations 2. Les modalités B. LES PERMISSIONS DE SORTIE 1. Le droit aux permissions de sortie 2. La procédure d octroi 3. L efficacité de la mesure III. L ACCES AUX SOINS MEDICAUX A. LA MEDECINE GENERALE 1. Les soins courants 2. Les urgences 3. L équivalence des soins de santé en prison et dans la société libre B. LA PSYCHIATRIE 1. Les soins psychiatriques courants 2. Les soins psychiatriques imposés 3. La prise en charge des addictions 2

3 LEGISLATION CITEE Loi portant principes pénitentiaires du 18 juillet 1998, entrée en vigueur le 1 er janvier

4 INTRODUCTION Le 1er janvier 1999 est entrée en vigueur aux Pays-Bas une nouvelle législation réformant le droit pénitentiaire : la loi portant principes pénitentiaires du 18 juillet Elle s applique à tous les établissements pénitentiaires : aux établissements destinés à l exécution des peines et aux établissements qui accueillent les personnes en attente de jugement ; aux établissements fermés, semi-ouverts et ouverts. Dans les établissements ouverts, les détenus travaillent la journée à l extérieur. Les restrictions présentes dans ce type d établissements sont plutôt de nature psychologique. Dans les établissements semi-ouverts, il existe des signes visibles de l enfermement (une clôture, des gardiens). Mais il s agit d établissements d où il est sans doute facile de s évader. Les établissements fermés sont destinés aux détenus qui présentent des risques importants d évasion. La loi portant principes pénitentiaires a introduit deux nouveaux principes majeurs : le principe de la resocialisation des détenus et le principe selon lequel les restrictions des droits des détenus doivent être maintenues dans la limite de ce qui est strictement nécessaire à l exécution de la peine. Des efforts importants ont été effectués pour normaliser la vie dans les prisons ou autrement dit pour réduire les différences entre dedans et dehors. Seront examinés plus loin les possibilités de contact des détenus avec l extérieur, par le biais des courriers et des communications téléphoniques (I), par les visites et les permissions de sortie (II). Une analyse particulière porte sur l accès des détenus aux soins médicaux (III). 4

5 I. LES COMMUNICATIONS PAR COURRIER ET TELEPHONE A. Les communications par courrier 1. Le droit de correspondre Les détenus ont le droit de correspondre librement avec les personnes de leur choix, sauf interdiction formulée par le procureur ou le juge d instruction chargé d une enquête en cours. Le directeur de l établissement peut également interdire l échange de courrier avec des personnes déterminées, pour des raisons de maintien de l ordre et de la sécurité de l établissement ou encore pour empêcher la commission d actes punissables. 2. Les limitations Le courrier et les colis entrants et sortants subissent un contrôle de leur contenu afin de détecter la présence d objets et substances interdites (objets coupant, drogues). La correspondance régulière peut être censurée, sauf lorsqu elle est adressée à une des personnes pour lesquelles toute censure est exclue (la reine à laquelle sont adressées les demandes de grâce, l avocat du détenu, les agents de probation, l Ombudsman, la Cour européenne des droits de l homme et quelques autres organismes similaires ayant un rôle dans la protection des droits des détenus et la surveillance du système pénitentiaire). Le courrier adressé au détenu peut être retenu sur décision du directeur de l établissement. Une notification est adressée au détenu qui peut contester la décision et même faire appel du rejet de sa contestation devant un Comité des contestations qui est une structure indépendante du directeur. Le courrier retenu doit être remis au détenu le jour de sa libération. Le courrier qui contient des informations ayant trait à des infractions commises ou projetées peut être remis au ministère public. B. Les communications téléphoniques 1. Le droit de téléphoner Le droit de téléphoner est expressément reconnu par le législateur au bénéfice de tous les détenus. Les détenus doivent pouvoir téléphoner au moins 10 minutes par semaine (minimum légal garanti), répartis en un ou plusieurs appels. Ils peuvent entrer ainsi en contact avec toute personne de leur choix. Le directeur de l établissement peut interdire au détenu d appeler certaines personnes (par exemple, la victime ayant déclaré ne souhaitant pas recevoir des appels de la part du condamné). En revanche, les détenus ne peuvent pas recevoir d appels. Seuls les avocats des détenus sont autorisés à appeler l administration pénitentiaire et à demander à parler à leur client. 5

6 A la demande des intéressés, l établissement peut prendre en charge le coût des communications téléphoniques des détenus nécessiteux dont la famille vit à l étranger. 2. Le contrôle des communications Dans les établissements de sécurité maximum, la règle est celle de l écoute et de l enregistrement de tous les appels téléphoniques. Les détenus ne ont autorisés à parler que dans les langues de circulation européenne, une traduction étant organisée sur le champ si nécessaire. La règle opposée est applicable dans les établissements semi-ouverts et ouverts : les conversations téléphoniques y sont en principe libres de toute écoute ou enregistrement. Le directeur de l établissement peut décider que certains appels feront l objet d une écoute et/ou d un enregistrement. Les détenus concernés reçoivent notification de sa décision. Il est également possible d interrompre la communication téléphonique d un détenu dès lors qu il apparaît, lors de son écoute, qu elle et susceptible de compromettre le bon ordre dans son établissement ou dès lors que son interruption s impose pour protéger la sécurité publique, pour empêcher la commission d une infraction, pour empêcher l'obstruction de la justice ou pour protéger les victimes ou d'autres personnes. C. L accès à Internet L accès au réseau Internet n est pas un droit pour les détenus, mais il peut leur être accordé, y compris en association avec l utilisation d une caméra permettant des prises de vue, afin qu ils puissent entrer en contact, de cette façon, avec leur famille située à l étranger. 6

7 II. LES VISITES ET LES PERMISSIONS DE SORTIE B. Les visites 1. Le droit aux visites et ses limitations Tous les détenus ont le droit de recevoir des visites. Les visites ont lieu aux moments et lieux désignés par le règlement intérieur. Si nécessaire, le nombre des visiteurs peut être limité à trois visiteurs par heure de visite dans l intérêt de l ordre et de la sécurité de l établissement. Avant et après la visite, les habits du détenu sont fouillés. Le détenu peut être obligé à se soumettre à une fouille corporelle complète. Les visiteurs doivent avoir demandé et reçu une autorisation de visite émanant du directeur de l établissement. Le rendez-vous peut-être pris par téléphone. Lors de la visite, les visiteurs doivent présenter une pièce d identité. Les avocats doivent présenter leur carte professionnelle. Les mineurs qui rendent visite à un détenu doivent être accompagnés d un adulte. Le directeur peut refuser d'admettre certains visiteurs, pour une période de 12 mois maximum, s il a des raisons de craindre que leur visite pourraient compromettre le bon ordre de l établissement, ou lorsque son refus est justifié par la nécessité de protéger la sécurité publique, d empêcher la commission de nouvelles infractions ou l'obstruction de la justice ou encore de protéger les victimes, d'autres personnes ou le détenu lui-même. 2. Les modalités a. Les visites ordinaires Le temps alloué aux visites des parents et des proches des détenus est d'une heure par semaine minimum. Les visites effectuées par les parents et les proches des détenus ont lieu dans une salle commune, en présence des surveillants de l établissement. Il est généralement permis de parler librement avec le détenu et de s asseoir autour de la même table. Les contacts physiques (se serrer la main, s embrasser) sont permis dans une certaine mesure. Ils peuvent en revanche être interdits s il existe des raisons de craindre que les visiteurs essayent de passer de la drogue ou d autres produits interdits. Il n est pas permis aux visiteurs d apporter de la nourriture ni d autres produits. Les visites effectuées par les avocats ou les agents de probation des détenus ont lieu dans des pièces spéciales hors de la surveillance directe du personnel de prison. b. Les visites conjugales et familiales Il existe également des visites non surveillées qui sont les visites conjugales et familiales. Les personnes placées en détention préventive n en bénéficient pas. 7

8 B. Les permissions de sortie 1. Le droit aux permissions de sortie a. Les permissions de sortie pour raisons «humanitaires» Les personnes placées en détention provisoire bénéficient seulement de permissions de sortie de courte durée (un jour) pour des raisons exceptionnelles. Les condamnés placés dans les prisons fermées bénéficient également de ce type de permissions de sortie. Elles sont le plus souvent accordées pour permettre à un détenu d assister à l enterrement d un proche ou encore de se rendre à un entretien d embauche qui ne peut pas être organisé dans l établissement. b. Les permissions de sortie ordinaires Les condamnés placés dans les prisons fermées (à l exception des prisons de haute sécurité) peuvent se voir accorder, à leur demande, 6 permissions de sortie maximum, d une durée de 60 heures maximum chacune. Pour pouvoir y prétendre, les détenus doivent avoir déjà subi un tiers de leur peine. Les détenus placés dans les établissements semi-ouverts ont droit à une permission de sortie toutes les 4 semaines, alors que, dans les établissements ouverts, les détenus peuvent rentrer à leur domicile chaque week-end. Les permissions de sortie spécifiques à ces établissements sont accordées pour une durée de 52 heures. Des permissions de 72 heures existent également, mais le détenu ne peut en bénéficier que deux fois maximum. c. Les permissions de sortie «spéciales» Durant la période qui précède la libération, des permissions de sortie spéciales peuvent être accordées au détenu afin qu il trouve un travail et qu il effectue toutes autres démarches utiles pour son retour à la vie libre. 2. La procédure d octroi Le principe est que l octroi des permissions de sortie relève de la compétence du directeur de l établissement. Pour certains cas spéciaux, par exemple quand le détenu est considéré enclin à la récidive, c est le ministre de la justice qui décide (sur avis du directeur de l établissement et/ou du ministère public). 3. L efficacité de la mesure Il est extrêmement rare que les détenus ne retournent pas à temps d une permission de sortie. Si cela arrive, ils n auront plus accès à ce qu aurait dû être leur prochaine permission de sortie et encourent également des sanctions disciplinaires. Lorsqu un détenu ne réintègre plus l établissement pénitentiaire à l issue de sa permission de sortie, il est considéré comme évadé. Le service néerlandais des prisons indique néanmoins, 8

9 dans son rapport annuel de 2006, que seulement 3 détenus avaient été enregistrés comme évadés à l issue d une permission de sortie. III. L ACCES AUX SOINS MEDICAUX A. La médecine générale 1. Les soins courants Chaque directeur d établissement est responsable de l'organisation des soins médicaux pour les détenus de son établissement. Chaque prison dispose d une salle médicalisée où les prisonniers peuvent consulter le médecin. La loi ne définit pas un rapport entre le nombre de détenus et l importance du personnel médical devant être affecté à un établissement, mais le principe de base suivi en pratique est qu'un temps plein - médecin doit être assuré pour 300 détenus et un temps plein - infirmière médicale pour 50 détenus. L équipe médicale est tenue au secret médical. Les médecins qui interviennent en prison travaillent le plus souvent à temps partiel. Ce sont les infirmières qui reçoivent dans un premier temps les détenus, répondent elles-mêmes à certaines demandes (administration d une aspirine, etc.) et trient les demandes de consultation des détenus, donnant priorité aux cas urgents. Le détenu a le droit d insister pour voir le médecin personnellement. L établissement est tenu d assurer au détenu la possibilité de suivre le traitement et la diète prescrits par le médecin. Les détenus ont également la possibilité de voir le médecin de leur choix, mais à leurs propres frais. Il est fréquent que les détenus usent de cette possibilité. Si le traitement prescrit par le médecin extérieur de l établissement est en contradiction avec le traitement prescrit dans l établissement, les deux médecins doivent discuter pour trouver un accord. Le médecin de l établissement intervient également en tant que médecin du travail ou en matière de médecine sportive pour les détenus qui participent à ces activités. Il fait également des recommandations au directeur de l établissement en ce qui concerne le placement de certains détenus à l isolement (mesures disciplinaires). Le directeur de l établissement peut demander au médecin d effectuer une intervention médicale contre la volonté du détenu si l état de santé de ce dernier l exige ou de réaliser un examen corporel intime. 2. Les urgences Chaque cellule ou dortoir doit être équipé d un moyen de contacter immédiatement (jour et nuit) le personnel pénitentiaire. 9

10 Lorsqu une intervention médicale doit se faire à l hôpital, les urgences les plus pressantes sont prises en charge par l hôpital civil le plus proche de l établissement, comme tout cas urgent (sans qu il y est de convention spécifique entre l établissement pénitentiaire et l hôpital). Les interventions moins urgentes sont prises en charge par l «hôpital central pénitentiaire» de la Haye (Scheveningen). Le transport est effectué en ambulances privées ou par le service de transport du ministère de la justice. Le directeur de la prison peut décider d envoyer des gardes avec le patient à l'hôpital ou peut demander l'aide de la police. 3. L équivalence des soins de santé en prison et dans la société libre Des efforts importants ont été déployés aux Pays-Bas pour améliorer le système des soins de santé accordés aux détenus. Déjà en 1998, le rapport du Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) manifestait sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans le secteur médical pénitentiaire aux Pays-Bas. A ce jour, les soins de santé en prison sont entièrement comparables à ceux dispensés dans la société libre. B. La psychiatrie 1. Les soins psychiatriques courants Les besoins en soins psychiatriques peuvent être détectés à l occasion du contrôle médical effectué lors de l admission du détenu ou plus tard lorsque des surveillants ou d autres détenus signalent des comportements étranges ou que le détenu lui-même s adresse au médecin, au psychologue ou au psychiatre. A certaines époques, on a enregistré une augmentation considérable des détenus ayant développé des psychoses sévères. Ont été alors organisé des quartiers dits de traitement individuel spécial pour les détenus ayant des problèmes psychiques sévères et qui nécessitent des soins psychiatriques spécifiques. Si ces détenus nécessitent en même temps un degré élevé de sécurité, ils seront placés dans les quelques quartiers de traitement individuel sécurisés. Si les détenus sont des patients présentant des perturbations sévères concernant le contact avec la réalité, Le Centre d observation médico-légale et de traitement d Amsterdam (FOBA) peut servir comme lieu de crise. Ce centre a ses propres psychiatres, psychologues, médecins et une capacité de 54 places pour les détenus. Des détenus souffrant de maladies mentales graves peuvent être transférés vers les établissements psychiatriques civils ou vers un «établissement psychiatrique médico-légal» (cf. ci-dessous). Les recherches ont également mis en évidence que près de 60 % des détenus ont des problèmes psychologiques liés en grande partie à la dépendance de drogues. De nombreuses études ont mené à la conclusion récente qu un pourcentage constant de presque 3% de la population carcérale qui entre en prison en ayant des problèmes psychologiques sévères voit son état s empirer gravement et irrémédiablement du fait de l incarcération. 10

11 La fréquence des problèmes psychologiques est en prison au moins deux fois plus importante que dans l ensemble de la population du pays. 2. Les soins psychiatriques imposés Il existe par ailleurs, en droit néerlandais, la possibilité pour le juge d imposer un traitement. Cette possibilité est limitée aux personnes ayant commis des crimes sérieux contre la propriété ou contre l'intégrité physique des personnes et qui souffrent d une maladie ou d un désordre psychiatrique qui influence leur comportement, d une façon plus ou moins importante. Les délinquants qui sont jugés partiellement responsables de leurs crimes peuvent recevoir une sanction combinée : l emprisonnement, suivi d un traitement imposé. Il existe deux types de «traitement imposé» : le premier consiste dans le placement dans une «clinique psychiatrique médico-légale» qui assure la prise en charge médicale du condamné alors que le second suppose une part d autodétermination du condamné. Dans cette dernière hypothèse, il est demandé au condamné de suivre le traitement imposé et éventuellement d avoir une certaine conduite (ne pas consommer d alcool, ni de drogues). Son suivi est assuré par une «clinique de tutelle». A défaut de respecter ces conditions, il sera placé dans une clinique psychiatrique médico-légale. En 2006, il existaient aux Pays-Bas huit cliniques de tutelle et quatre cliniques psychiatrique médico-légales, offrant un total de 1700 places. 3. La prise en charge des addictions Aux Pays-Bas, une proportion importante des détenus (entre un tiers et la moitié des détenus) est dépendante de différentes substances psycho actives (alcool, drogues). La plupart des établissements ont les unités spéciales qui permettent la mise en place de programmes de désaccoutumance. Les détenus dépendants de la drogue ont le choix entre continuer le programme à base de méthadone ou opter pour un autre programme. L information sur les différentes dépendances est disponible sur demande. Dans les unités spécialisées, des travailleurs spécialisés peuvent travailler avec les détenus pour définir une stratégie personnalisée de désaccoutumance. La continuité des soins n'est pas garantie après la libération. Après sa libération, le détenu a la latitude d entrer en contact avec un bureau d'une agence de lutte contre la dépendance de l'alcool et de la drogue. 11

12 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION... 4 I. LES COMMUNICATIONS PAR COURRIER ET TELEPHONE... 5 A. LES COMMUNICATIONS PAR COURRIER Le droit de correspondre Les limitations... 5 B. LES COMMUNICATIONS TELEPHONIQUES Le droit de téléphoner Le contrôle des communications... 6 C. L ACCES A INTERNET... 6 II. LES VISITES ET LES PERMISSIONS DE SORTIE... 7 B. LES VISITES Le droit aux visites et ses limitations Les modalités... 7 a. Les visites ordinaires... 7 b. Les visites conjugales et familiales... 7 B. LES PERMISSIONS DE SORTIE Le droit aux permissions de sortie... 8 a. Les permissions de sortie pour raisons «humanitaires»... 8 b. Les permissions de sortie ordinaires... 8 c. Les permissions de sortie «spéciales» La procédure d octroi L efficacité de la mesure... 8 III. L ACCES AUX SOINS MEDICAUX... 9 A. LA MEDECINE GENERALE Les soins courants Les urgences L équivalence des soins de santé en prison et dans la société libre B. LA PSYCHIATRIE Les soins psychiatriques courants Les soins psychiatriques imposés La prise en charge des addictions

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

«La prison est la seule solution pour préserver la société.» «La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants

Plus en détail

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE SYNTHESE Le 15 septembre 2003, Madame Anne D HAUTEVILLE, professeur

Plus en détail

l L immense majorité des condamnations concernent des délits

l L immense majorité des condamnations concernent des délits Prévention de la récidive et individualisation des peines Chiffres-clés Juin 2014 Les condamnations En 2012, environ 900 000 infractions ont donné lieu à environ 600 000 condamnations pénales prononcées

Plus en détail

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations. PROCESSUS D ASSURANCE QUALITE MIS EN ŒUVRE APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE 1. Identification des circonstances déclenchantes de l acte de maltraitance. 2. Définition des objectifs correctifs. 3. Elaboration

Plus en détail

TABLE RONDE MISE EN PLACE DE RECOURS EFFECTIFS VISANT A CONTESTER LES CONDITIONS DE DETENTION

TABLE RONDE MISE EN PLACE DE RECOURS EFFECTIFS VISANT A CONTESTER LES CONDITIONS DE DETENTION TABLE RONDE MISE EN PLACE DE RECOURS EFFECTIFS VISANT A CONTESTER LES CONDITIONS DE DETENTION organisée dans le cadre du projet financé par le Fonds fiduciaire «droits de l homme» (HRTF) Conseil de l Europe,

Plus en détail

I. PRINCIPES FONDAMENTAUX

I. PRINCIPES FONDAMENTAUX I. PRINCIPES FONDAMENTAUX Règle 1. Les personnes privées de liberté doivent être traitées dans le respect des droits de l homme. La question des droits de l homme se pose inévitablement en cas de recours

Plus en détail

1. Informations générales 124

1. Informations générales 124 L Accès au droit, LE recours et LES requêtes 122 11_4 4 Contrôles extérieurs des conditions de détention Le Comité de prévention de la torture et des traitements inhumains et dégradants (CPT) Le CPT est

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT. Et si la prison n était pas toujours la solution?

ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT. Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France.

Plus en détail

SURVEILLANCE ÉLECTRONIQUE

SURVEILLANCE ÉLECTRONIQUE Strasbourg, 21 juin 2012 pc-cp\docs 2012\pc-cp (2012) 7 f rév PC-CP (2012) 7 rév COMITÉ EUROPÉEN POUR LES PROBLÈMES CRIMINELS (CDPC) Conseil de coopération pénologique (PC-CP) CHAMP D APPLICATION ET DÉFINITIONS

Plus en détail

Nathalie Calatayud - Responsabilité juridique de l'infirmière

Nathalie Calatayud - Responsabilité juridique de l'infirmière Responsabilité de l infirmière Que signifie être responsable? Dans le langage juridique Dans le langage courant c'est répondre des conséquences dommageables de ses actes ou de ses abstentions obligation

Plus en détail

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE 1 SOMMAIRE I. NOTION DE RESPONSABILITES A. La responsabilité civile 1. La responsabilité civile délictuelle 2. La responsabilité civile contractuelle B. La responsabilité pénale

Plus en détail

Les procédures médico-légales d hospitalisation

Les procédures médico-légales d hospitalisation Les procédures médico-légales d hospitalisation D. CAILLOCE SAMU 87 Contexte de l hospitalisa0on sous contrainte (1) Par%cularité de la discipline psychiatrique où le malade n a pas forcément conscience

Plus en détail

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec

Plus en détail

CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité?

CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité? CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité? Automne 2011 QU EST-CE QU UN CERTIFICAT DE SÉCURITÉ? Créée en 1978, la procédure actuelle trouve son fondement dans la loi sur l immigration

Plus en détail

N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 DOUZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 25 mai 2005. PROPOSITION DE LOI abrogeant l article 434-7-2 du code

Plus en détail

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures 1. Situation actuelle De l article 123 al. 2 de la Constitution fédérale (RS 101) découle le principe selon lequel l exécution des sanctions

Plus en détail

A. Recommandations générales

A. Recommandations générales Lettre de la FARAPEJ n 4 Décembre 2008 Le Conseil d administration de la FARAPEJ 13 décembre 2008 recommande vivement la lecture de : Synthèse des recommandation de la Commission Nationale Consultative

Plus en détail

Ateliers Santé Ville de Marseille

Ateliers Santé Ville de Marseille Ateliers Santé Ville de Marseille QUESTIONS-REPONSES SUR LES DROITS A LA COUVERTURE MALADIE Dernière mise à jour : 30 janvier 2008 Ce document est destiné aux professionnels concernés par les questions

Plus en détail

La réforme du remboursement des frais de l aide médicale aux centres publics d action sociale phase 1 projet du MediPrima

La réforme du remboursement des frais de l aide médicale aux centres publics d action sociale phase 1 projet du MediPrima Frontdesk E-mail: question@mi-is.be Tél.: 02/508.85.86 Fax : 02/508.86.10 A Mesdames les Présidentes et à Messieurs les Présidents des centres publics d action sociale date : 27 septembre 2013 La réforme

Plus en détail

Le Parlement Wallon a adopté et Nous, Gouvernement, sanctionnons ce qui suit :

Le Parlement Wallon a adopté et Nous, Gouvernement, sanctionnons ce qui suit : Le Parlement Wallon a adopté et Nous, Gouvernement, sanctionnons ce qui suit : CHAPITRE I er. Dispositions générales et définitions Article premier Le présent décret règle, en application de l article

Plus en détail

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

Violence au travail Un organisme national

Violence au travail Un organisme national Violence au travail Un organisme national Violence au travail : prévention, protocoles et sanctions Politique La Société s engage à offrir un milieu de travail sécuritaire. Elle reconnaît que la violence

Plus en détail

L aide juridique au Nouveau-Brunswick. Fournir de l aide de nature juridique aux personnes à faible revenu

L aide juridique au Nouveau-Brunswick. Fournir de l aide de nature juridique aux personnes à faible revenu Fournir de l aide de nature juridique aux personnes à faible revenu La présente publication a été produite dans le cadre d une collaboration entre le Service public d éducation et d information juridiques

Plus en détail

Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe

Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe SEUL LE PRONONCE FAIT FOI! 17.06.2014 Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe 19 e Conférence du Conseil

Plus en détail

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS Strasbourg, 17 février 2010 [cdcj/cdcj et comités subordonnés/ documents de travail/cj-s-ch (2010) 4F final] CJ-S-CH (2010) 4F FINAL GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH)

Plus en détail

Détenu, emprisonné, mis sous garde; quelles sont les règles concernant nos adolescents?

Détenu, emprisonné, mis sous garde; quelles sont les règles concernant nos adolescents? Détenu, emprisonné, mis sous garde; quelles sont les règles concernant nos adolescents? Amélie St-Denis, avocate Congrès de l Association des jeunes barreaux du Québec 22 mai 2015 Au-delà du procès et

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Circulaire du 11 mars 2015 relative à la communication aux administrations publiques et aux organismes exerçant une prérogative de puissance publique d informations ou copies de pièces issues des procédures

Plus en détail

En devenant majeur-e, vous devenez responsable de vos actes, c est-à-dire que vous en mesurez toutes les conséquences.

En devenant majeur-e, vous devenez responsable de vos actes, c est-à-dire que vous en mesurez toutes les conséquences. 3La responsabilité La responsabilité civile La responsabilité pénale La procédure judiciaire applicable La protection judiciaire pour les jeunes majeurs En devenant majeur-e, vous devenez responsable de

Plus en détail

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services 1 solidaire Apporter une réponse concrète aux besoins de la population en matière de santé, selon des principes fondamentaux de solidarité et d entraide. Développer un important réseau d œuvres sanitaires

Plus en détail

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance 2 1. PRINCIPES : PRÉVENTION DES ABUS

Plus en détail

SYNDIC. - Création d une immatriculation obligatoire de toutes les copropriétés au sein d un registre national.

SYNDIC. - Création d une immatriculation obligatoire de toutes les copropriétés au sein d un registre national. SYNDIC 1- Immatriculation de la copropriété 2- Gestion de la copropriété 3- Transparence et prévention des difficultés 1- Immatriculation de la copropriété Portée - Création d une immatriculation obligatoire

Plus en détail

Service Municipal d Accueil Postscolaire

Service Municipal d Accueil Postscolaire Service Municipal d Accueil Postscolaire Règlement intérieur 2013-2014 Direction de la Vie Scolaire et de la Petite Enfance 15 mail d Allagnat 63000 Clermont-Ferrand mail : dvspe-secretariat@ville-clermont-ferrand.fr

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006)

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) Circulaires de la Direction des affaires criminelles Signalisation des circulaires du 1 er avril au 30 juin 2006 Circulaire

Plus en détail

Comment se déroule le droit de visite et d hébergement d un parent en cas de fixation de la résidence habituelle chez l autre parent?

Comment se déroule le droit de visite et d hébergement d un parent en cas de fixation de la résidence habituelle chez l autre parent? Comment se déroule le droit de visite et d hébergement d un parent en cas de fixation de la résidence habituelle chez l autre parent? Lorsque l enfant vit au domicile de l un de ces parents, ce qui est,

Plus en détail

Les grands-parents ont-ils le droit de voir leurs petitsenfants même en cas de conflit aigu avec les parents?

Les grands-parents ont-ils le droit de voir leurs petitsenfants même en cas de conflit aigu avec les parents? Les grands-parents ont-ils le droit de voir leurs petitsenfants même en cas de conflit aigu avec les parents? Oui. Sauf si l intérêt de l enfant nécessite l absence de tous contacts avec ses grands-parents.

Plus en détail

Les 4 Saisons du Diabète

Les 4 Saisons du Diabète Les 4 Saisons du Diabète Edito : Une personne diabétique doit faire face aux contraintes de sa maladie ainsi que certaines difficultés telles que le passage du permis de conduire, l achat d une maison,

Plus en détail

LA FAUTE MEDICALE : L assurance de responsabilité civile UIA SOFIA 2014

LA FAUTE MEDICALE : L assurance de responsabilité civile UIA SOFIA 2014 LA FAUTE MEDICALE : L assurance de responsabilité civile UIA SOFIA 2014 Assurance des praticiens Un praticien peut être amené à répondre de ses actes (ou omissions) à un triple niveau selon l objectif

Plus en détail

CONSEILLER EN INVESTISSEMENTS FINANCIERS. 1. La définition de l activité des CIF

CONSEILLER EN INVESTISSEMENTS FINANCIERS. 1. La définition de l activité des CIF CONSEILLER EN INVESTISSEMENTS FINANCIERS 23/07/2012 La loi dite de sécurité financière du 1er août 2003 a donné un statut à l activité de conseil en investissements financiers (CIF) du fait de la complexité

Plus en détail

EN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES

EN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES EN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES SÉANCES DE LOGOPÉDIE POUR LES ENFANTS DONT LE QUOTIENT INTELLECTUEL EST INFÉRIEUR À 86 PAR THOMAS DABEUX ANAHM ASBL 29 OCTOBRE 2014 Des études récentes

Plus en détail

VENIR SE SOIGNER EN FRANCE

VENIR SE SOIGNER EN FRANCE Quel qu en soit le motif, l entrée sur le territoire français est soumise à une obligation de «visa» (sauf nationalités dispensées). Le visa «pour raison médicale» ou «sanitaire» est un visa spécialement

Plus en détail

La responsabilité juridique des infirmiers. Carine GRUDET Juriste

La responsabilité juridique des infirmiers. Carine GRUDET Juriste La responsabilité juridique des infirmiers Carine GRUDET Juriste Introduction Dans notre société civile, la responsabilité est un principe juridique selon lequel chacun doit répondre des conséquences de

Plus en détail

Procédures. L extrait de casier judiciaire

Procédures. L extrait de casier judiciaire Vos droits Institutions Acteurs Procédures L extrait de casier judiciaire F i c h e P r a t i q u e Qu est-ce que le casier judiciaire? Le casier judiciaire conserve les condamnations prononcées par les

Plus en détail

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice La Justice et vous Les acteurs de la Justice Les institutions S informer Justice pratique Ministère de la Justice Vous êtes victime Vous pouvez, en tant que victime d une infraction, déposer une plainte

Plus en détail

Planification stratégique 2012-2015

Planification stratégique 2012-2015 DE CHAUDIÈRE-APPALACHES Planification stratégique 2012-2015 Reprendre du pouvoir sur sa vie. 23681_CRDCA_Planification 2012.indd 1 Description de la démarche La démarche de planification stratégique du

Plus en détail

Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux

Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux PRINCIPAUTÉ DE MONACO Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux RAINIER III PAR LA GRACE DE DIEU PRINCE SOUVERAIN

Plus en détail

SERVICE APPARTEMENTS THÉRAPEUTIQUES. Livret d Accueil - 1 -

SERVICE APPARTEMENTS THÉRAPEUTIQUES. Livret d Accueil - 1 - SERVICE APPARTEMENTS THÉRAPEUTIQUES Livret d Accueil - 1 - Sommaire Contrat de soins p 3 Contrat de séjour d occupation de l appartement Règlement intérieur d occupation de l appartement p 6 Fiche sociale

Plus en détail

LES CARNETS DE BORD DE L ACDA L ASSURANCE CIRCUIT

LES CARNETS DE BORD DE L ACDA L ASSURANCE CIRCUIT LES CARNETS DE BORD DE L ACDA L ASSURANCE CIRCUIT Me TEISSEDRE - Administrateur ACDA La pratique d un sport automobile n est pas sans risque, tant au niveau physique que pécuniaire, et ses conséquences

Plus en détail

LES RECOURS EN CAS DE NON PAIEMENT DE LA PENSION ALIMENTAIRE

LES RECOURS EN CAS DE NON PAIEMENT DE LA PENSION ALIMENTAIRE LES RECOURS EN CAS DE NON PAIEMENT DE LA PENSION ALIMENTAIRE Le cadre général Lorsque le juge aux affaires familiales a fixé la pension alimentaire pour un époux ou pour les enfants, cette décision s'impose

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

2. Le placement sous surveillance. électronique mobile 162 3. La rétention de sûreté 164

2. Le placement sous surveillance. électronique mobile 162 3. La rétention de sûreté 164 13 Les mesures de sûreté 1. La surveillance judiciaire 160 2. Le placement sous surveillance électronique mobile 162 3. La rétention de sûreté 164 4. La surveillance de sûreté 167 5. L inscription au fichier

Plus en détail

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités Continuité d activité Enjeux juridiques et responsabilités Introduction Pourquoi le droit? - Contrainte - Outil de gestion Droit et management de la continuité d activité : 3 niveaux d intervention Dans

Plus en détail

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Secret de la défense nationale Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Textes source : Articles 413-5, 413-7, 413-9 à 413-12,

Plus en détail

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE - 30 - ANNEXE N 3 ASSISTANCE MÉDICALE (Mutuelle Assistance International, Mutuelle Assistance France) I. CONDITIONS GÉNÉRALES En cas de besoin, chaque bénéficiaire peut, 24

Plus en détail

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR SOMMAIRE COMMENT SE FAIT LA RECHERCHE SUR UN NOUVEAU MÉDICAMENT?...p. 3 À QUOI SERT LA RECHERCHE?...p. 4 QUELLES SONT LES GARANTIES?...p.

Plus en détail

Textes abrogés : Notes de l administration pénitentiaire du 15 juillet 2002 et 29 mars 2004 Circulaire AP9206GA3 du 26 novembre 1992

Textes abrogés : Notes de l administration pénitentiaire du 15 juillet 2002 et 29 mars 2004 Circulaire AP9206GA3 du 26 novembre 1992 7 avril 2005 Procureurs généraux près les cours d'appel - Procureurs de la République près les tribunaux de grande instance - Directeurs régionaux des services pénitentiaires - Directeur régional, chef

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Droit d accès

GUIDE PRATIQUE. Droit d accès 111 GUIDE PRATIQUE Droit d accès QU EST-CE QUE LE DROIT D ACCÈS? page 2 COMMENT EXERCER SON DROIT D ACCÈS? page 3 POUR ACCÉDER A QUOI? page 5 QUELLE RÉPONSE ATTENDRE? page 6 QUAND ET COMMENT SAISIR LA

Plus en détail

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes.

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. 2 Protection de l enfance et droit de la famille FR 002 LE DROIT DE LA FAMILLE ET LES FEMMES EN ONTARIO Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. Renseignez-vous sur vos droits. Protection de

Plus en détail

UNIVERSITE DE TOULON UFR FACULTE DE DROIT REGLEMENT D EXAMEN ANNEE 2012/2017 LICENCE DROIT MENTION DROIT GENERAL

UNIVERSITE DE TOULON UFR FACULTE DE DROIT REGLEMENT D EXAMEN ANNEE 2012/2017 LICENCE DROIT MENTION DROIT GENERAL UNIVERSITE DE TOULON UFR FACULTE DE DROIT REGLEMENT D EXAMEN ANNEE 01/017 LICENCE DROIT MENTION DROIT GENERAL Les présentes règles s inscrivent dans le cadre réglementaire national défini par les tetes

Plus en détail

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible Plan qualité 2015-2016 pour Soins continus Bruyère Objectifs et initiatives d amélioration BUT Mesure Changement Initiatives prévues Dimension de la qualité Objectif Mesure/indicateur Unité/population

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

Cabinet d avocat Leduc-Novi. Indemnisation du préjudice corporel des. personnes victimes d un accident de la route

Cabinet d avocat Leduc-Novi. Indemnisation du préjudice corporel des. personnes victimes d un accident de la route Cabinet d avocat Leduc-Novi Indemnisation du préjudice corporel des personnes victimes d un accident de la route Aout 2013 1. Avant-propos Permettre à tout justiciable de connaitre clairement et facilement

Plus en détail

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Plan de la présentation Recommandations de recherche de l expertise INSERM Etat d avancement des

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

Intervention d Isabelle AMIOT Chargée de mission auprès de l IA-IPR (8h05-8h10)

Intervention d Isabelle AMIOT Chargée de mission auprès de l IA-IPR (8h05-8h10) STAGE «LA JUSTICE EN NOUVELLE-CALÉDONIE» Éducation civique jeudi 11 octobre 2012 Lieu : salle 120 (Vice Rectorat imm. Flize) Horaires : 08h00-11h15 13h00-16h00 Établissements représentés (25 enseignants)

Plus en détail

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC Association SYNADEC Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, le décret du 16

Plus en détail

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005 1 Le partenariat des organismes communautaires du Nouveau-Brunswick liés au sida ÉNONCÉ DE POSITION Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position

Plus en détail

ARCHIVES DES SERVICES EXTÉRIEURS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DES ÉTABLISSEMENTS PÉNITENTIAIRES TABLEAU DE TRI

ARCHIVES DES SERVICES EXTÉRIEURS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DES ÉTABLISSEMENTS PÉNITENTIAIRES TABLEAU DE TRI ALGEMEEN RIJKSARCHIEF EN RIJKSARCHIEF IN DE PROVINCIËN ARCHIVES GÉNÉRALES DU ROYAUME ET ARCHIVES DE L ÉTAT DANS LES PROVINCES ARCHIEFBEHEERSPLANNEN EN SELECTIELIJSTEN TABLEAUX DE GESTION ET TABLEAUX DE

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Les recours possibles pour les patients OBTENIR DES EXPLICATIONS Si un patient

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Lorsqu il estime avoir été victime, de la part d un établissement ou d un

Plus en détail

Conditions supplémentaires d assurance (CSA) Assurance complémentaire d hospitalisation HOSPITAL CLASSICA

Conditions supplémentaires d assurance (CSA) Assurance complémentaire d hospitalisation HOSPITAL CLASSICA Le Groupe Helsana comprend Helsana Assurances SA, Helsana Assurances complémentaires SA, Helsana Accidents SA, Avanex Assurances SA, Progrès Assurances SA, Sansan Assurances SA et Maxi.ch Assurances SA.

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

La responsabilité juridique des soignants

La responsabilité juridique des soignants La responsabilité juridique des soignants Les soignants, face à des conditions de travail parfois difficiles et aux aléas de la médecine, songent plus souvent aux risques thérapeutiques qu aux risques

Plus en détail

Le régime de la responsabilité civile des enseignants

Le régime de la responsabilité civile des enseignants Le régime de la responsabilité civile des enseignants Document réalisé par le SE-UNSA 94 Octobre 2014 Complexité : tel est le maître mot du régime de la responsabilité des enseignants. Ses grands principes

Plus en détail

P.A.R.A.D.S. PÔLES D ACCUEIL EN RÉSEAU POUR L ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX

P.A.R.A.D.S. PÔLES D ACCUEIL EN RÉSEAU POUR L ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX P.A.R.A.D.S. PÔLES D ACCUEIL EN RÉSEAU POUR L ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX MAI 2011 SOMMAIRE ADMINISTRATIF - DOMICILIATION - C.N.I Carte Nationale d Identité - EXTRAIT D ACTE DE NAISSANCE - DEMANDE D ASILE

Plus en détail

LA NOUVELLE LEGISLATION BELGE RELATIVE AUX PARIS SPORTIFS

LA NOUVELLE LEGISLATION BELGE RELATIVE AUX PARIS SPORTIFS LA NOUVELLE LEGISLATION BELGE RELATIVE AUX PARIS SPORTIFS Présentation, Points principaux, Analyse, Fiscalité Bruxelles, 18.11.2010 Thibault Verbiest www.ulys.net Avocat aux barreaux de Bruxelles et de

Plus en détail

PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE

PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE GUIDE MÉTHODOLOGIQUE PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE La première version de ce guide éditée en décembre 1994 avait pour objectif d accompagner la mise en place de la

Plus en détail

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La volonté affichée au printemps 2013 par le Président de la République d intensifier la

Plus en détail

Le divorce. Procédures

Le divorce. Procédures Vos droits Institutions Acteurs F i c h e P r a t i q u e Le divorce Procédures Le divorce Les procédures de divorce sont aujourd hui pacifiées et simplifiées. Toutefois, les conséquences restent les mêmes

Plus en détail

CAS PRATIQUES A LA LUMIÈRE DU NON-REFOULEMENT

CAS PRATIQUES A LA LUMIÈRE DU NON-REFOULEMENT CAS PRATIQUES A LA LUMIÈRE DU NON-REFOULEMENT AMNESTY INTERNATIONAL ET LE PRINCIPE DE NON-REFOULEMENT Pour prévenir la torture, les mauvais traitements et les traitements dégradants, Amnesty International

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS Décret n o 2010-148 du 16 février 2010 portant application de la loi organique n o 2009-1523 du 10 décembre 2009 relative

Plus en détail

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité Introduction: Être responsable de ses actes Vivre en société exige l existence et le respect de règles visant à garantir la liberté des individus qui la composent, 2 mais aussi à les protéger sur les plans

Plus en détail

CONTRAT DE BAIL POUR UN APPARTEMENT Entre : 1. Monsieur... et Madame... domicilies a... ci-apres denomme bailleur - et 2. Monsieur... et madame...

CONTRAT DE BAIL POUR UN APPARTEMENT Entre : 1. Monsieur... et Madame... domicilies a... ci-apres denomme bailleur - et 2. Monsieur... et madame... CONTRAT DE BAIL POUR UN APPARTEMENT Entre : 1. Monsieur... et Madame... domicilies a... ci-apres denomme bailleur - et 2. Monsieur... et madame... domicilie actuellement a... ci-apres denomme locataire

Plus en détail

TRIBUNAL DE POLICE ET SANCTIONS PENALES : PEINES PRINCIPALES, SUBSIDIAIRES & ACCESSOIRES

TRIBUNAL DE POLICE ET SANCTIONS PENALES : PEINES PRINCIPALES, SUBSIDIAIRES & ACCESSOIRES TRIBUNAL DE POLICE ET SANCTIONS PENALES : PEINES PRINCIPALES, SUBSIDIAIRES & ACCESSOIRES Adrien MASSET Avocat Professeur U.Lg Le 26.01.2012 Jeune Barreau de Verviers Voir notre étude in Chronique de droit

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurance sociale des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

Conclusions de Madame l'avocat général Béatrice De Beaupuis -------------------

Conclusions de Madame l'avocat général Béatrice De Beaupuis ------------------- 1 DEMANDE D AVIS N G 13-70.002 (Art. L. 441-1 du code de l'organisation judiciaire) (Art. 1031-1 à 1031-7 du code de procédure civile) (Art. 706-64 et suiv. du code de procédure pénale) TRIBUNAL DES AFFAIRES

Plus en détail

LA RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE DE L INFIRMIER(E) Laurence VENCHIARUTTI, Infirmière Libérale, Expert infirmier, Nantes

LA RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE DE L INFIRMIER(E) Laurence VENCHIARUTTI, Infirmière Libérale, Expert infirmier, Nantes LA RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE DE L INFIRMIER(E) Laurence VENCHIARUTTI, Infirmière Libérale, Expert infirmier, Nantes La profession infirmière Elle est protégée par le Code de la santé publique. L exercice

Plus en détail

STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION

STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION ARTICLE 1 er : L arrondissement, constituée sous le régime de la Loi du 1 er juillet 1901 et en conformité avec le Code de la Famille et de l Aide Sociale, groupe

Plus en détail

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! HARCÈLEMENT CRIMINEL Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! Qu est-ce que c est? Le harcèlement criminel est un crime. Généralement, il s agit d une conduite répétée durant une période de temps qui

Plus en détail

Explications concernant la déclaration d'admission

Explications concernant la déclaration d'admission Explications concernant la déclaration d'admission En tant que patient, vous pouvez faire certains choix qui ont une influence considérable sur le prix final de votre séjour à l hôpital. Ces choix, c est

Plus en détail

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels (Loi sur le transfert des biens culturels, LTBC) 444.1 du 20 juin 2003 (Etat le 1 er janvier 2012) L Assemblée fédérale de la Confédération

Plus en détail

Informations pour les familles et les proches des détenus

Informations pour les familles et les proches des détenus Informations pour les familles et les proches des détenus Prisons de Forest et de Saint-Gilles Une initiative des Services d aide aux justiciables Cette brochure peut être obtenue gratuitement : auprès

Plus en détail

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise Guide de gestion de la crise d ivresse en entreprise L IVRESSE SUR LES LIEUX DE TRAVAIL Ce guide pratique se veut un outil répondant aux besoins exprimés par les entreprises. Il répond uniquement à la

Plus en détail

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Groupe de travail Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Les participants ont tous reçu une copie du rapport particulièrement riche du précédent groupe de travail. A l issue des rapports des représentantes

Plus en détail

de la commune organisatrice ou bénéficiaire, ci-après dénommée «société de transports en commun bénéficiaire». Par dérogation aux dispositions de

de la commune organisatrice ou bénéficiaire, ci-après dénommée «société de transports en commun bénéficiaire». Par dérogation aux dispositions de 15 MAI 2007. - Loi relative à la création de la fonction de gardien de la paix, à la création du service des gardiens de la paix et à la modification de l'article 119bis de la nouvelle loi communale (1)

Plus en détail

Introduction au droit La responsabilité professionnelle

Introduction au droit La responsabilité professionnelle Introduction au droit La responsabilité professionnelle I. Introduction au droit 2 ordres de juridiction : Judiciaire : o Juridiction civiles : conflit entre particulier Tribunal de gde instance : litige

Plus en détail

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28)

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) PREMIÈRE SESSION TRENTE-NEUVIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et

Plus en détail

Je m inscris au forfait, donc je consulte toujours dans ma maison médicale

Je m inscris au forfait, donc je consulte toujours dans ma maison médicale Je m inscris au forfait, donc je consulte toujours dans ma maison médicale Ma mutuelle paye un montant fixe chaque mois à ma maison médicale LE FORFAIT est un contrat entre patient, maison médicale et

Plus en détail

Mémento. de l assurance-accidents selon la loi fédérale sur l assuranceaccidents. GENERALI Assurances Générales SA, 1260 Nyon. Table des matières

Mémento. de l assurance-accidents selon la loi fédérale sur l assuranceaccidents. GENERALI Assurances Générales SA, 1260 Nyon. Table des matières Mémento de l assurance-accidents selon la loi fédérale sur l assuranceaccidents (LAA) GENERALI Assurances Générales SA, 1260 Nyon Table des matières Base légale de l assurance Page Personnes assurées 1.

Plus en détail

REGLEMENT D INTERVENTION BOURSES D ETUDES POUR LES FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES

REGLEMENT D INTERVENTION BOURSES D ETUDES POUR LES FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES REGLEMENT D INTERVENTION BOURSES D ETUDES POUR LES FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES Septembre 2008 1 Direction Générale Adjointe Solidarités Formations tout au long de la vie Direction des Solidarités

Plus en détail