BULLETIN CONTINENTAL DE VEILLE ENVIRONNEMENTALE

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1 Africa-EU Partnership SURVEILLANCE DE L ENVIRONNEMENT ET DE LA SECURITE EN AFRIQUE De l observation de la terre à la prise de décision pour un développement durable en Afrique BULLETIN CONTINENTAL DE VEILLE ENVIRONNEMENTALE 2 Avril 2015 Faits marquants du 1 septembre 2014 au 10 avril 2015 Périodes de sécheresse prolongées durant les phases de développement critiques des cultures et des espèces fourragères en Afrique australe : on s attend à une réduction significative de la production des cultures et des pâturages. En Afrique de l ouest la faible production fourragère dans certaines régions du Sénégal et de la Mauritanie au cours de la saison des pluies 2014 a eu pour conséquence une transhumance précoce. En Afrique australe un retard important des pluies associé à leur répartition erratique est susceptible de réduire le potentiel de rendement aux Zimbabwe, Malawi, Botswana et pays voisins ainsi que certaines parties de l Ethiopie et du Kenya Cette région d Afrique de l est a connu une période de sécheresse anormalement longue en raison d une fin précoce de la première saison des pluies et d un démarrage tardif de la saison en cours. Cela pourrait affecter négativement le développement des cultures et des pâturages. Conditions de croissance de la végétation Très mauvaises Mauvaises Très bonnes En Afrique de l ouest la saison des pluies 2014 a été caractérisée par une faible production fourragère dans certaines régions du Niger et du Burkina Faso qui a entrainé une transhumance précoce. Les prévisions des pluies de mars à mai sont en dessous de la normale saisonnière pour la Guinée et la Sierra Leone. Un suivi régulier de la zone est nécessaire pour anticiper tout impact négatif sur le développement des cultures. Potentiel halieutique Possibilité de réduction Possibilité d augmentation Inondations Il y a eu un début de démarrage normal de la longue saison des pluies dans le Golfe de Guinée, avec quelques fortes pluies observées localement. Figure 1 : Carte des faits marquants L augmentation de la production primaire sur la côte ouest de l Afrique est favorable au développement des principales espèces dans les centres des systèmes de résurgence. Contenu Condition climatique passé et perspective Aires protégées Agriculture - Cultures et Pâturages Ressources halieutiques A propos de MESA Les températures de surface de la mer plus chaudes que les normales saisonnières autour des îles de l océan Indien et de l est de Madagascar pourraient réduire la production biologique potentielle dans les principaux lieux de pêche. Les fortes pluies localisées entre décembre et janvier ont conduit à des inondations à Madagascar, au Malawi, au Mozambique et au Zimbabwe.

2 CONDITIONS CLIMATIQUES OBSERVEES ET PERSPECTIVES EVALUATION DES PRECIPITATIONS Au cours de l année 2014, des précipitations supérieures à la moyenne ont été observées sur quelques pays de la Corne de l Afrique et de l Afrique Australe. Des déficits pluviométriques ont aussi été observées ponctuellement comme indiqué sur la carte figure 2. Durant les mois de janvier, février et mars 2015, l Afrique Australe et Orientale ont été marquées par des précipitations déficitaires à très déficitaires. Des précipitations excédentaires à très excédentaires ont également été observées comme indiqué sur la carte figure 3. CONDITIONS ACTUELLES DES TEMPÉRATURES DE SURFACE DES OCÉANS ET PERSPECTIVE Pacifique: Depuis le mois de septembre 2014, des températures de surface de la mer (TSM) proches à supérieures à la moyenne se sont maintenues sur le Pacifique Equatorial (Région d ENSO). L analyse des sorties des modèles et le jugement d experts indiquent qu une intensité faible à modérée d El Nino est très probable au cours des prochains mois. La plupart du temps ces conditions sont associées à des précipitations en dessous de la normale en Afrique Occcidentale, Australe, Ethiopie et au dessus de la normale dans la majeur partie de l Afrique Orientale. Atlantique: De février à mars 2015 les Températures de Surface de la Mer (TSM) proches à inférieures à la moyenne ont été observes sur les régions équatoriales et le tropical-nord de l Atlantique. Pour les prochains mois l analyse des modèles et le jugement d experts prévoient des conditions de températures inférieures à la moyenne. Océan indien: Les TSM supérieures à la moyenne ont prévalu sur la majeure partie de l Océan indien durant la période de janvier à mars L analyse des sorties des modèles et le jugement d experts prévoient une persistance de cette tendance dans les mois à venir. Figure 2: Précipitation annuelle en % par rapport à la moyenne ( ) pour 2014 Cette situation est favorable à des précipitations dans les pays côtiers de l Afrique de l Est et les îles de l Océan indien. En tenant compte des anomalies des TSM et de leur tendance, de la connaissance sur les variabilités en Afrique, des prévisions à longue échéance, la prévision générale pour avril-mai-juin se présente comme suit : Figure 3: Précipitation en % par rapport à moyenne ( ) de Janvierfévrier-mars 2015; (Source: NOAA/NCEP/CPC/CAMS-OPI) EVALUATION DES TEMPÉRATURES Les anomalies de températures comprises entre +1 et +3 C (très au dessus de la moyenne ) ont été enregistrées au cours de l année 2014 sur au moins la moitié de l Afrique. A l inverse des températures en dessous de la normale de -1 à -3 C ont été observées au sud de Madagascar (voir carte figure 4). Déficit de précipitation très probables Figure 5: Prévision saisonnière des précipitations pour avril-mai-juin issue le 31 mars 2015 Au dessus de la moyenne: % de probabilité des précipitations supérieures à la moyenne ( ) Proche de la moyenne : % de probabilité des précipitations proches de la moyenne ( ) En dessous de la moyenne : % de probabilité des précipitations supérieures à la moyenne ( ) Des précipitations inférieures à la moyenne sont très probables entre avril à juin 2015 sur les trois zones indiquées sur la carte. Figure 4: Anomalies de températures moyennes annuelles de 2014 relative à (periode) (Data source: NOAA/NCEP/CPC/CAMS) 2 MESA - Bulletin Continental De Veille Environnementale

3 AIRES PROTEGEES Ce bulletin traite pour la première fois du suivi des aires protégées (AP) à partir des données d observation de la terre. Cette nécessité de cartographier et surveiller les sites d importance pour la conservation, dont les aires protégées a été reconnue (Scholes et al., 2012). Un suivi régulier des sites permet d identifier les problèmes et contribue directement à la planification et à la définition des priorités pour la conservation. Mais le suivi de l intégrité du parc n est pas seulement essentielle pour la gestion du parc, mais est également nécessaire pour évaluer la gestion des aires protégées mentionnée comme élément clé de l Objectif d Aichi 11. En Afrique orientale, la courte saison des pluies de septembre à décembre 2014 a été généralement caractérisée par un bon début de la saison, et une fin précoce du cycle de la végétation (Figure 6a). La saison actuelle de mars à mai a commencé en retard avec des précipitations inférieures à la moyenne pour trois décades consécutives. Ces deux événements, en conjonction avec la sécheresse intermédiaire habituel de Janvier - Février entraineront probablement la réduction du disponible fourrager pour les animaux sauvages, en particulier pour les APs de savane (Samburu NP, Shaba NR, Buffalo Ressorts NR, Masai Mara NR, Kidepo NP...) En Afrique australe, malgré un bon début de la saison dans la partie sud de la région (Botswana, la Namibie, le sud de Mozambique), la majorité de la saison a été affectée par une longue période de sécheresse de janvier à mars, avec un déficit de précipitations jusqu à 50% ( Figure 7). Cette situation a eu un impact négatif sur le développement de la végétation (Figure 6c, d) dans les aires protégées de la région: Central Kalahari National Park, Gemsbok etc. Cette situation pourrait entrainer une compétition accrue entre le bétail et la faune sur les ressources fourragères disponible et déclencher des conflits entre les populations et gestionnaires des AP. Cela accroît la pression sur les sites déjà fragiles tels que définis par catégories de l UICN, par exemple Masai Mara, Samburu, Gemsbok (Cat II). a b c d Rain LT AVG Figure 6: Séries temporelles de NDVI et de la pluviosité (a) et (b) : représentatifs de l Afrique orientale; (c) et (d): représentatifs de l Afrique australe. Figure 7: Anomalie relative de la pluviométrie en mars 2015 Figure 8: Anomalie de la végétation pour le 1ère decade d avril 2015 avril

4 AGRICULTURE: CULTURES ET PÂTURAGES Ce bulletin couvre la période de septembre 2014 à début avril Cela correspond à la période de croissance des plantes pour l Afrique Australe et Orientale; et aux périodes de récolte et saison sèche pour l Afrique Occidentale. AFRIQUE AUSTRALE (figure 1, zones 1/3/4/5/6/13/14) En Afrique Australe la saison touche à sa fin. Cette saison des pluies a commencé avec des résultats mitigés. La période d octobre à début décembre a été caractérisée par une faible pluviométrie mal distribuée et associée à un retard de plus de 30 jours. Les zones les plus touchées bordent la Zambie, le Zimbabwe, le Mozambique, le sud de Madagascar et du Malawi (fig1. zones 6 et 5). Cette zone fait partie des zones de croissance principal d Afrique australe. Par ailleurs les bons niveaux pluviométriques de la mi-mars ne permettront sans doute pas une amélioration des conditions de la végétation du fait de leur arrivée tardive en fin de cycle. Enfin, la récupération des cultures et des pâturages semblent encore moins probable au vue des prévisions saisonnières des pluies pour la période d avril à juin (SARCOF mars 2015) équivalentes à inferieures à la normale. a b Figure 10: Séries temporelles de NDVI et de la pluviosité (a) gauche: représentatifs de la Zone 6 (Mozambique) ; (b) représentatif de la Zone 1 et 2 (Botswana). Le début des pluies erratiques a été suivi immédiatement par de très fortes précipitations à partir de la deuxième décade de décembre 2014 jusqu à deux fois la moyenne historique ayant entrainé un certain nombre d inondations comme reportées à Madagascar, Malawi, Mozambique et Zimbabwe (fig1. zones 13 et 14). Dans la région du Zambèze au Mozambique, des précipitations de plus de 175 mm (environ trois fois la moyenne décadaire) ont été enregistrées au cours de la deuxième décade de Janvier 2015 (Figure 10a). Cependant, ces bonnes précipitations demeurent insuffisantes pour compenser le déficit hydrique accumulé et le retard de développent des cultures et des pâturages. Entre janvier et mi-mars, la majeure partie du Botswana, Lesotho, Namibie, Afrique du Sud, sud de l Angola, sud du Mozambique, ouest de la Zambie, Zimbabwe et nord de la Tanzanie (fig1. zones 1, 3 et 4) a été affectée par une période de sécheresse. Cette période correspond à la phase de floraison la plus critique pour la plupart des cultures. Cette période de sécheresse combinée à d importantes températures ont conduit à la réduction significative de l humidité du sol pouvant entrainer le flétrissement des plantes. Par conséquent, une réduction des rendements agricoles et de la production fourragère est attendue dans ces régions. Au Botswana, la moitié ouest la plus touchée correspond aux zones pastorales. Par conséquent, on s attend a une réduction de la production fourragère préjudiciable pour le bétail lors de la période de soudure. Par ailleurs, le fait que la végétation a très bien démarré, puis séché rapidement (Figure 10b) pourrait augmenter le risque de feux de brousse pendant la saison sèche, et pourrait de nouveau impacter la quantité de fourrage disponible. AFRIQUE ORIENTALE (figure 1, zones 7/8) En Afrique de l Est, il y a deux régimes saisonniers des précipitations Dans la partie nord de la région (Erythrée, Soudan, Djibouti, Nord Éthiopie, Nord Somalie) a fin de la saison unimodale est en octobre. Dans la partie équatoriale de l Afrique de l Est (Kenya, Ouganda, Rwanda, Burundi, Nord Tanzanie, Sud Ethiopie, Sud Soudan, Sud Somalie); la courte saison des pluies est de Septembre à Décembre, la longue saison des pluies est de Mars à Mai, avec une saison sèche entre les deux (Janvier et Février). La saison de Juin à Octobre dans la partie nord de l Afrique Orientale a été généralement caractérisée par des pluies équivalentes à supérieures à la normale (en durée et en quantité), ce qui a favorisé un bon développement des cultures et des pâturages (figure 11b). La première saison dans la zone équatoriale a été marquée par une fin précoce, en particulier dans certaines régions comme l est du Kenya, le sud de la Somalie, et le nord de la Tanzanie (fig1. zone 7). Pour la saison en cours, la majorité des pays d Afrique Orientale a connu un retard de démarrage de 15 à 30 jours, les pluies n ayant commencé qu à la dernière décade de Mars. La région a connu une période sèche anormalement longue du fait de la succession d une fin précoce de la première saison et d un démarrage tardif de la saison en cours. Ceci pourrait affecter négativement le développement des cultures et des pâturages (figure 11a). Par ailleurs la prévision saisonnière pour la période Mars-Avril-Mai 2015 (source: ICPAC GHACOF39) n indique pas une 4 MESA - Bulletin Continental De Veille Environnementale

5 AGRICULTURE: CULTURES ET PÂTURAGES amélioration significative de la situation. Aussi un suivi rapproché de la situation est recommandé dans l est du Kenya, le sud-est du Soudan du Sud, le sud de l Ethiopie (fig. 1, zone 8), le sud-est du Rwanda, le nordest du Burundi et la Somalie. Toutefois, les fortes pluies observées (Fig. 12 b,c,d) peuvent avoir causé des inondations qui pourraient être dommageables pour certaines cultures. Les prévisions pour la période Mars-Avril-Mai indiquent des hauteurs de pluies inférieures à la normale pour la Guinée et la Sierra Leone (fig. 1. zone 10). Ceci peut avoir des impacts négatifs sur les conditions d installation et de croissance des cultures annuelles dans ces zones. a a b Figure 11: Séries temporelles de NDVI et de la pluviosité (a) : représentatifs de la Zone 7 (Kenya) ; (b) représentatif du Soudan du Sur. AFRIQUE OCCIDENTALE (figure 1, zones 2/9/10) b L Afrique de l Ouest est caractérisée par une zone nord avec un régime pluviométrique monomodal (de Mai à Octobre) et une zone sud le long du Golfe de Guinée avec un régime pluviométrique bimodal (de Mars à mi-août et de Septembre à Novembre-Décembre). En 2014, le Sahel a connu de longues périodes de sécheresse au cours des mois de juin et de juillet (fig1. zones 2 et 9, Figure 12a) qui ont eu pour effet un faible développement des cultures et des pâturages et l allongement de la période de soudure pour le bétail, notamment dans les parties Ouest de la Mauritanie et du Sénégal (fig1. zone 2), de même que dans certaines zones du Mali, du Niger et du Tchad. En conséquence, la transhumance a débuté plus tôt que d habitude dans ces zones. L insécurité due aux conflits au nord du Mali, autour du lac Tchad et en République Centrafricaine pourrait causer des perturbations dans la transhumance et donc une certaine pression sur les ressources pastorales. De même, dans les zones où des cas de feux de brousse ont été observés, la disponibilité des ressources fourragères sera réduite, par exemple au Niger où environ ha de pâturages ont été brulés. La grande saison des pluies 2015 des pays du Golfe de Guinée a débuté plus tôt, avec des séquences sèches moins longues que d habitude dans la plupart des zones. Ceci avait été prévu lors du Forum régional de prévisions climatiques saisonnières de Mars 2015 pour les pays du Golfe Guinée (PRESAGG-02). Les conditions pluviométriques ont jusqu à présent été favorables à l installation et au développement des cultures annuelles dans ces zones,comme illustré par les indices de végétation équivalents à supérieurs à la moyenne pluriannuelle (Figure 12b,c). Figure 12: (a): Evolution des indices de végétation (NDVI) et des cumuls pluviométriques décadaires entre le 1er Mai 2014 et le 30 Avril 2015 dans la région de Louga au Sénégal. Le polygone rouge représente le déficit pluviométrique cumulé par rapport à la moyenne. (b, c): Evolution des indices de végétation (NDVI) et de pluies décadaires entre le 1er Mai 2014 et le 30 Avril 2015 dans quelques régions en Afrique de l Ouest. (d): Carte Anomalies des pluies de Mars 2015 en Afrique de l Ouest. Source TAM- SAT. Les zones colorées en bleu sont excédentaires, et celles en jaune et rouge déficitaires par rapport à la moyenne. avril c d

6 RESSOURCES HALIEUTIQUES Production primaire accrue au large de la côte ouest de l Afrique et conditions plus chaudes que la normale autour des îles de l océan Indien et de l Est de Madagascar Les principales régions de résurgence et les zones de pêche dans l Atlantique et l Océan Indien, ont connu divers changements de la température de surface de la mer. Généralement, la période de Septembre 2014 to Mars 2015 a été plus froide que la moyenne de 2002 à 2014 pour la plupart des parties de l Atlantique Est et le canal du Mozambique (figure 13). Il y a eu une augmentation correspondante de la concentration de chlorophylle (Chl-a) dans certains plateaux côtiers et continentaux de la côte occidentale de l Afrique. Mais ce n était pas la situation au large de la côte orientale de l Afrique qui montre des anomalies négatives de concentration de Chl-a (figure 14). Figure 13: Anomalie des températures des eaux de surface (TES) de septembre 2014 à mars 2015 ZONE COTIERE NORD-OUEST (Figure 1, zone 15) Dans la zone côtière du nord-ouest de l Afrique, les hautes concentrations de Chl-a observées au cours des six derniers mois suggèrent une possible augmentation de l abondance de poissons. Dans cette région, la pêche artisanale représente plus de 90% du total des débarquements de petits pélagiques cibles (poissons de la couche supérieure océanique) qui comprennent les sardines, les dorades et les vivaneaux. Ces espèces qui sont réparties dans ces centres de résurgence majeurs et dans les écosystèmes côtiers devraient avoir crû en abondance en particulier le long de la côte Sénégal - Mauritanie, où les températures de surface et les concentrations de Chl-a étaient optimales. L augmentation des températures des eaux de surface (TES) dans les mois à venir devrait être inférieure à la moyenne ce qui pourrait conduire à une distribution réduite de ces petits pélagiques (figure 15). Les TES étaient plus chaudes que les conditions moyennes au large des côtes du Ghana et jusqu au sud du Gabon, ce qui suggère que la Figure 14: Anomalie des concentrations de Chloropylle de septembre 2014 à mars 2015 région était faible en nutriments pour soutenir la production primaire. Les anomalies de concentration de Chl-a dans cette zone montrent de faibles niveaux de production primaire. Cette observation était attendue puisque la période concernée a été caractérisée par une température de surface plus chaude. Dans ces conditions les pêcheurs artisans ciblent principalement les anchois. COURANT DE BENGUELA (Figure 1, zone 16) Les anomalies de concentration de Chl-a dans le courant de Benguela suggèrent des conditions favorables à la croissance des poissons. Dans la région nord de Benguela, une espèce de poisson important, le chinchard du Cap, est largement distribué et fraye de Septembre à Mai. Les adultes sont ciblés par les chalutiers pélagiques et en Namibie c est la plus grande pêcherie en tonnage, alors que les juvéniles sont capturés par les senneurs pour la farine de poisson et l huile. Figure 15: Série temporelle de TES pour la région du courant des Canaries de septembre 2014 à mars 2015 Figure 16: Série temporelle de TES pour la région du courant de Benguela de septembre 2014 à mars MESA - Bulletin Continental De Veille Environnementale

7 RESSOURCES HALIEUTIQUES Les niveaux de température observés de septembre à décembre 2014 étaient dans la plage optimale pour la distribution des larves de cette espèce. La résurgence du Benguela devrait s intensifier car les TES devraient décroître dans les prochains mois (Figure 16). Cette condition est généralement optimale pour la plupart des espèces de poissons de la région. La tendance des TES dans le canal du Mozambique montre des températures plus froides que la normale. La période allant de janvier et février a été beaucoup plus froide, indiquant une possible optimisation des conditions favorisant la production primaire. Les TES devraient diminuer dans les prochains mois, mais ne devraient pas entraîner une augmentation significative de la production primaire (figure17). LE MOZAMBIQUE CHANNEL ((figure 1, zone 17) Dans le canal du Mozambique, les températures de surface ont été plus froides que d habitude. Cette région d eau froide a été connectée avec le courant des Aghulas par une étendue d eau froide au-dessus du plateau continental se prolongeant dans le courant circumpolaire antarctique. Contrairement à des conditions normales, la concentration de Chl-a a été plus faible que d habitude dans le canal du Mozambique. Les régions environnant Maurice et les Seychelles dans l océan Indien ont connu des conditions plus chaudes que d habitude de la température de surface de la mer au cours de la saison d été par rapport à la moyenne saisonnière. Ces températures chaudes enregistrées ont pu être causées par le courant équatorial sud, en provenance de l Océan Indien et se déplaçant le long de la côte orientale de l Afrique pour se retrouver dans le nord de l océan. Les anomalies de concentration de Chl-a pour cette période montrent que des conditions normales ont prévalu. Figure 17: Série temporelle de TES pour la région du Canal du Mozambique de septembre 2014 à mars 2015 Les valeurs de concentration de chlorophylle inférieures à la moyenne représentent un faible niveau de la production primaire. Ces faibles valeurs de concentration, entraînant directement une faible production de plancton, pourraient suggérer une diminution possible de l abondance des poissons dans les régions à faible concentration de chlorophylle. Figure 18: Moyennes mensuelles des TES en C du septembre 2014 à mars 2015 avril

8 Africa-EU Partnership LE PROGRAMME MESA MESA utilise les données spatiales et les données de terrain pour permettre une amélioration de la gestion de l environnement et la sécurité alimentaire aux niveaux continentales, régionales et nationales en Afrique. MESA consolide et élargit les services environnementaux opérationnels développés dans le programme AMESD (Le programme Surveillance de l Environnement pour un Développement durable). MESA est une contribution à l initiative GMES-Afrique définie dans la stratégie conjointe UE-Afrique. Le programme MESA vise à accroître la capacité en gestion de l information des décideurs et des planificateurs des institutions africaines continentales, régionales et nationales, chargées de l environnement, le climat et la sécurité alimentaire. Cela se fera en améliorant l accès aux données d observation de la terre, marine et climatique sur l Afrique. MESA exploite les données et les technologies d Observation de la terre (OT) pour favoriser le progrès socio-économique dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. L OBSERVATION DE LA TERRE POUR L ANALYSE ENVIRONEMENTALE Ce bulletin est basé sur l analyse d indicateurs environnementaux dérivés de l imagerie satellitaire, permettant un suivi efficace de la situation environnementale à l échelle continentale. Ces indicateurs incluent NDVI et autres indices de végétation ( copernicus.eu/global); produits RFE lies aux précipitations ( et les produits marins ( oceancolor.gsfc.nasa.gov). Ces indicateurs d observation de la terre sont complétés par des prévisions climatiques saisonnières et autres sources d information. Le bulletin est produit deux fois par an. Le système EUMETCast fourni par EUMETSAT permet une distribution systématique des données d Observation de la terre par satellite, et facilite l accès des données aux régions ayant une mauvaise connexion internet. La récupération des données d Observation de la terre de la station de réception EUMETCast et le calcul des indicateurs environnementaux est effectuée automatiquement par la estation, logiciel développé par le Centre Commun de Recherche de la Commission Européenne. La estation est un logiciel de télédétection distribué à tous les pays de l Afrique Subsaharienne avec les Stations AMESD et MESA. Remerciements: Ce bulletin est le fruit de la coopération entre les Centres d exécution régionaux et continentaux de MESA (ACMAD, BDMS/SADC-CSC, CICOS, AGRHYMET, ICPAC, MOI, the University of Ghana), le siège de MESA situé à la Commission de l Union Africaine et le Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission Européenne. Le projet MESA est financé par le 10ème Fonds européen de développement de la Commission Européenne. Pour toute information sur ce bulletin, contacter info@hd-mesa.org. Avertissement: Ce bulletin a été produit grâce à l assistance financière de l Union Européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité de MESA et ne pourra en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l Union Européenne. Reproduction: Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit citée. AU-MESA Headquarters, African Union Commission, P.O.Box 3243, Addis Ababa, Ethiopia. Tel: (251) ext info@hd-mesa.org Website:

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