PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II)

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1 PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II) PROMOUVOIR LE COMMERCE RÉGIONAL POUR UNE COMPÉTITIVITÉ GLOBALE

2 Images digitales sur la page de couverture: En haut à gauche: Bridget Coila Autres: ITC Cette brochure présente les temps forts du PACCIA II, soulignant les changements opérés dans les régions bénéficiaires, ainsi que les enseignements tirés durant la mise en œuvre du programme, entre 2009 et mi-2012, qui contribuent au renforcement durable des capacités de développement du commerce en Afrique. Les contributions à la rédaction de cette publication proviennent essentiellement des partenaires et bénéficiaires du programme.

3 PACCIA II EN UN COUP D OEIL QUELQUES CHIFFRES 3 CER africaines ont renforcé leur leadership et leurs structures d appui au commerce 9 IAC régionales, organismes et réseaux du secteur privé - dont 2 réseaux de femmes d affaires - ont été consolidés et sont associés à l élaboration des politiques commerciales ainsi qu à la promotion des échanges commerciaux 203 experts africains - dont 52 femmes - ont acquis des compétences durables en matière d appui au développement du commerce à travers des formations de formateurs, de l appui-conseil et du e-learning 3,162 PME et micro-producteurs - dont 2,651 femmes - ont amélioré leur capacité d exportation et leur accès à de nouveaux marchés 110 documents techniques ont été produits en partenariat avec les CER et IAC 4 portails d information commerciale en ligne et plateformes de e-learning ont été créés 114 évènements, ateliers de renforcement des capacités et missions d affaires ont eu lieu dans 29 pays 44 pays d Afrique Subsaharienne - dont 30 PMA et pays enclavés - ont bénéficié directement ou indirectement des interventions régionales et nationales menées dans le cadre du PACCIA II OBJECTIF PRINCIPAL Soutenir l intégration régionale en Afrique à travers la promotion et le développement du commerce OBJECTIFS STRATEGIQUES Des partenariats et réseaux panafricains pour la promotion du commerce régional et des exportations pour un développement durable en Afrique Les secrétariats des CER prennent les commandes du développement et de la promotion durables des échanges commerciaux régionaux, en tant que partenaires reconnus et visibles Les réseaux régionaux d appui au commerce, y compris les réseaux de femmes d affaires, sont associés à l élaboration des politiques commerciales régionales ainsi qu à la promotion des échanges commerciaux Des partenariats d affaires transfrontaliers et le développement durable des exportations des entreprises dans les secteurs et marchés prioritaires PARTENAIRES PACCIA II se fonde sur des partenariats stratégiques avec trois Communautés économiques régionales (CER): Le Marché Commun de l Afrique de l Est et Australe (COMESA) La Communauté Economique des États de l Afrique Centrale (CEEAC) La Communauté Economique des États de l Afrique de l Ouest (CEDEAO) APPUI FINANCIER PACCIA II est financé par l Agence canadienne de développement international (ACDI) PROMOUVOIR LE COMMERCE RÉGIONAL POUR UNE COMPÉTITIVITÉ GLOBALE 3

4 TABLE DES MATIÈRES PROMOUVOIR LE COMMERCE RÉGIONAL POUR UNE COMPÉTITIVITÉ GLOBALE 5 GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS POUR UNE PLANIFICATION STRATÉGIQUE LE COMESA PRODUIT SON PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME SELON LES PRINCIPES DE LA GAR 10 RENFORCER L EXPERTISE EN ANALYSE DES MARCHÉS POUR DÉVELOPPER LE COMMERCE REGIONAL LES EXPERTS EN COMMERCE UTILISENT LES OUTILS D ANALYSE DES MARCHÉS POUR PROMOUVOIR LES EXPORTATIONS 12 LA CEEAC PUBLIE SES PREMIERS ANNUAIRES STATISTIQUES DU COMMERCE 14 PROMOUVOIR LA COMPÉTITIVITÉ DES EXPORTATIONS EN AFRIQUE DE L OUEST LA CEDEAO LANCE SON INITIATIVE EXPECT ET SON RÉSEAU D EXPERTS 15 AUGMENTER L ACCÈS A L INFORMATION COMMERCIALE POUR LES ENTREPRISES ET INVESTISSEURS RERINFOCOM, PREMIER RÉSEAU RÉGIONAL D INFORMATION COMMERCIALE DE LA CEEAC 17 FAIRE ENTENDRE LA VOIX DU SECTEUR PRIVÉ DANS LA POLITIQUE COMMERCIALE ET LE DIALOGUE PUBLIC-PRIVÉ LE CONSEIL DES AFFAIRES DU COMESA, ORGANISATION RECONNUE DU SECTEUR PRIVÉ 19 LE FORUM DES AFFAIRES DU COMESA STIMULE LE DIALOGUE PUBLIC-PRIVÉ 20 PREMIER FORUM DES ACTEURS A L EXPORTATION DE LA CEDEAO 21 VERS LA CRÉATION D UN VÉRITABLE FORUM DU SECTEUR PRIVÉ EN AFRIQUE CENTRALE 22 UNE APPROCHE SECTORIELLE RÉGIONALE POUR LE DÉVELOPPEMENT DES CHAINES DE VALEUR ET LA CROISSANCE DU SECTEUR PRIVÉ APPUI CIBLÉ A LA CHAINE DE VALEUR DE LA MANGUE EN AFRIQUE DE L OUEST 24 SOUTIEN A LA FILIÈRE CUIR EN AFRIQUE DE L EST ET AUSTRALE: PILOTE AU ZIMBABWE 26 9 MILLIONS DE DOLLARS DE NOUVELLES EXPORTATIONS POUR LES ENTREPRISES DU CUIR DU COMESA 28 NOUVELLES OPPORTUNITÉS COMMERCIALES POUR LES FEMMES ET MICRO-PRODUCTEURS AU KENYA 30 LE DROIT COMMERCIAL EN TANT QU INSTRUMENT POUR L INTÉGRATION RÉGIONALE ET LA PROMOTION DU COMMERCE DES PETITES ENTREPRISES EN AFRIQUE CENTRALE APPRENNENT COMMENT UTILISER LE DROIT COMMERCIAL RÉGIONAL POUR STIMULER LEURS EXPORTATIONS 32 L ACCÈS! DES FEMMES D AFFAIRES AFRICAINES AU COMMERCE INTERNATIONAL DE LA FORMATION AU MARCHÉ : L HISTOIRE DE PAULLY APPIAH AU GHANA 34 MISER SUR LE MODÈLE ET LES RÉALISATIONS DU PACCIA II POUR STIMULER LE COMMERCE INTRA-AFRICAIN RECOMMANDATIONS DU COMITÉ DE PILOTAGE DU PACCIA II (31 OCTOBRE-1 NOVEMBRE 2011) ET DU RAPPORT D ÉVALUATION A MI-PARCOURS (DÉCEMBRE 2011) 37 4 PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II)

5 PROMOUVOIR LE COMMERCE RÉGIONAL POUR UNE COMPÉTITIVITÉ GLOBALE Jeff Attaway Montse PB

6 Lancement du PACCIA II à Libreville, au Gabon, en juillet 2009 M. Jean-Marie Paugam, Directeur exécutif adjoint de l ITC, et Prof. N galadjo Lambert Bamba, Commissaire en charge des politiques macroéconomiques de la Commission de la CEDEAO, en mars 2011 L intégration régionale est essentielle pour le développement et la croissance économiques en Afrique, et recèle un potentiel considérable de réduction de la pauvreté. Elle permet l accès à de plus vastes marchés, encourage la concurrence et la spécialisation, et renforce les systèmes de production. Elle favorise également les économies d échelle nécessaires aux pays afin qu ils puissent stimuler la compétitivité de leurs industries, améliorer leur productivité, encourager l innovation et attirer une part plus importante des investissements et des importations mondiales. Les communautés économiques régionales (CER) africaines ont fait de grandes avancées en matière d intégration de leurs marchés en établissant des zones de libre-échange et en harmonisant leurs tarifs douaniers. Ces avancées ne se traduisent cependant pas encore pleinement par un renforcement significatif des échanges commerciaux régionaux ou internationaux, de la compétitivité et de l emploi. Avec un commerce intra régional entre 10% et 12% de ses exportations totales, la performance de l Afrique sur les marchés reste limitée en comparaison avec d autres parties du monde, ce qui offre des opportunités importantes encore inexploitées. Le continent représente 2% à 3% du commerce mondial du fait de la contraction importante du commerce global dû à la crise économique dans les pays développés, ce qui rend la coopération et l intégration commerciales régionales encore plus pertinentes. Dans l esprit du NEPAD, c est le secteur privé qui doit être le moteur de la croissance économique au service des pauvres, et celle-ci doit être ancrée dans un commerce régional et interrégional accru. Les dirigeants réunis au 18ème Sommet de l Union Africaine (UA) ont convenu qu un élargissement du commerce intra-africain est vital et ont approuvé la création d une zone de libre-échange continentale d ici TRAVAILLER EN PARTENARIAT AVEC LES CER POUR STIMULER L INTÉGRATION COMMERCIALE Trois des Communautés économiques régionales africaines -- le Marché Commun de l Afrique de l Est et Australe (COMESA), la Communauté Economique des États de l Afrique Centrale (CEEAC) et la Communauté Economique des États de l Afrique de l Ouest (CEDEAO) -- ont établi des partenariats stratégiques avec le Centre du commerce international (ITC) dans le cadre du Programme d appui au renforcement des capacités de commerce international au service de l Afrique (PACCIA II) afin de soutenir les efforts d intégration régionale en Afrique. Financé par l Agence canadienne de développement international (ACDI), PACCIA II vise à renforcer les capacités d appui des institutions régionales et nationales en Afrique afin d accroître la compétitivité à l exportation, les liens avec les marchés et les recettes à l exportation des petites et moyennes entreprises (PME) africaines. L ITC a établi un partenariat avec les Communautés économiques régionales afin d appuyer l intégration commerciale, et ainsi d accroître les niveaux de vie et de répondre aux objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), selon Mme Patricia R. Francis, Directrice Exécutive de l ITC. CONCENTRER LES EFFORTS SUR LES SECTEURS À FORT POTENTIEL POUR LA CRÉATION D EMPLOIS, LA CROISSANCE ECONOMIQUE, LES FEMMES ET LA COOPÉRATION SUD-SUD PACCIA II concentre ses efforts sur les secteurs offrant un fort potentiel de croissance en Afrique, notamment le secteur agricole. Le renforcement de la compétitivité à l exportation dans ce secteur est essentiel puisqu il s applique au premier secteur d emploi, d activités et d échanges dans la région, avec une forte implication des femmes. Le programme fournit des services ciblés pour les femmes exportatrices grâce à ACCÈS! au commerce 6 PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II)

7 Représentants du Congo et du Gabon (photo de gauche) et Carlos Bonfim, Directeur du Commerce au Secrétariat Général de la CEEAC (photo de droite) lors de l évènement de lancement du PACCIA II à Libreville, au Gabon, en juillet 2009 international pour les femmes d affaires africaines, qui améliore la compétitivité des entreprises appartenant à des femmes en Afrique et la promotion de leurs produits sur les marchés internationaux. Les pays les moins avancés (PMA) et enclavés bénéficient des interventions régionales et nationales menées dans le cadre du PACCIA II. L intégration régionale agit comme un incubateur pour l expansion de leurs exportations et la diversification de leurs économies, permettant ainsi aux pays à plus faibles revenus de rejoindre progressivement le système commercial multilatéral, tout en aidant à réduire les disparités entre pays. Le PACCIA II se concentre sur l exploitation des nouvelles opportunités qui se développent sur les marchés sous régionaux et émergents, qui offrent un potentiel important de coopération Sud-Sud au profit des PME africaines. PROMOUVOIR LE DÉVELOPPEMENT DU COMMERCE RÉGIONAL En complément des efforts de politique et négociation commerciales, l intégration régionale requiert des services d appui publics et privés afin de guider et soutenir les entreprises. PACCIA II consolide les structures de développement et de promotion du commerce des Communautés économiques régionales africaines pour l analyse de marché, l élaboration de stratégies d exportation et la gestion de programmes axée sur les résultats. Le renforcement des capacités est basé sur un apprentissage par la pratique et lié à l élaboration d une feuille de route des priorités pour le développement et la promotion du commerce dans les régions. L objectif principal du PACCIA II est de renforcer la capacité des CER à répondre aux besoins du secteur privé dans le domaine commercial, selon Mme Patricia R. Francis, Directrice Exécutive de l ITC. CONSOLIDER LES RÉSEAUX D APPUI AU COMMERCE ET D EXPERTS AFRICAINS Afin que les institutions d appui au commerce (IAC) fournissent des services pertinents et efficaces aux exportateurs, le PACCIA II renforce la coordination entre ces institutions, telles que les associations du secteur privé et sectorielles, les organismes nationaux de promotion du commerce et les chambres de commerce. Une meilleure communication et coopération entre ces institutions permet de constituer une interface compétente entre les communautés économiques régionales et le secteur privé, qui est nécessaire à la croissance durable des exportations. Leurs prestations de services est consolidée en matière de défense des intérêts des entreprises et de systèmes d information commerciale afin d améliorer les connaissances des marchés et les liens commerciaux. Cela inclut également le développement et le renforcement de réseaux d experts africains qualifiés et certifiés qui sont en mesure de fournir des services d appui, grâce à de la formation, du coaching et du e-learning en information commerciale, droit des affaires, analyse de marché, stratégie d exportation, promotion des affaires, défense des intérêts des entreprises, et services dédiés aux femmes d affaires. RENFORCER LES CHAÎNES DE VALEUR RÉGIONALES ET LES LIENS DES PME AVEC LE MARCHÉ Pour renforcer la compétitivité du secteur privé africain sur les marchés mondiaux et régionaux, il est nécessaire de développer les compétences à l exportation des entreprises, encourager les chaînes de valeur transfrontalières, lever les barrières internes et faciliter les liens à l exportation. Le PACCIA II aide le secteur privé à exprimer ses intérêts dans le dialogue politique, à développer une meilleure compréhension des marchés d exportation, à renforcer les chaînes d approvisionnement régionales, à améliorer la qualité PROMOUVOIR LE COMMERCE RÉGIONAL POUR UNE COMPÉTITIVITÉ GLOBALE 7

8 David Trainer de ses produits et à promouvoir ses liens commerciaux stratégiques au sein des marchés régionaux et étrangers. Augmenter la compétitivité des PME signifie davantage d emplois et des revenus plus élevés, ce qui contribue à la diversification des exportations et à la croissance économique. ACCOMPAGNER LES FEMMES D AFFAIRES VERS L EXPORTATION La majorité des femmes d affaires africaines ne sont pas outillées pour contribuer pleinement à la croissance économique, même si elles représentent plus de la moitié de la population active mondiale. Elles sont confrontées à des obstacles tels que l accès limité au financement, à la formation et à l information sur les marchés ; les traditions culturelles et les obligations familiales peuvent également les affaiblir. ACCÈS! au commerce international pour les femmes d affaires africaines vise à améliorer les services de soutien aux entreprises appartenant à des femmes afin d accroître leur capacité à exporter et leur succès sur les marchés internationaux et régionaux dans le but ultime de promouvoir leur autonomisation économique. ACCÈS! fournit une formation dédiée en matière de gestion à l exportation, d appui-conseil et de mentorat, de développement des produits et d accès aux marchés pour les femmes d affaires dans 19 pays d Afrique subsaharienne. ACCÈS! est composé d un réseau de 63 formateurs africains certifiés et 19 IAC au sein des régions du COMESA, de la CEEAC, de la CEDEAO, de l EAC et de la SADC, doté des compétences nécessaires pour offrir toutes les activités d appui au commerce au-delà du programme. L initiative implique des organisations sensibles au genre, contribuant ainsi à l Objectif 3 du Millénaire pour le développement (OMD), la promotion de l égalité des sexes et l autonomisation des femmes. Plus de femmes d affaires ont suivi les formations et un grand nombre ont bénéficié d un mentorat et de conseils ciblés post-formation. Un grand nombre d entre elles a déclaré que le programme ACCÈS! leur a permis d améliorer leur connaissance et leur capacité à affronter la concurrence internationale. Au niveau régional, l ITC coopère avec la Fédération des femmes d affaires au sein du COMESA (FEMCOM), le Réseau Africain pour le Soutien à l Entreprenariat Féminin (RASEF) en Afrique Centrale, le Centre pour le Développement du Genre (CDG) et la Fédération des Femmes Entrepreneures et Femmes d Affaires de la CEDEAO (FEFA). GÉRER LE PROGRAMME POUR DES RÉSULTATS DURABLES Les principes de mise en œuvre du PACCIA II, qui sont déterminants pour son impact et sa pérennité, incluent: la gestion axée sur les résultats, le renforcement des capacités au travers de formations de formateurs et coaching, l appropriation du programme par les organisations africaines, les liens avec les autres initiatives panafricaines, régionales et nationales, la prise en compte de l égalité hommes-femmes et de l environnement. La coordination du programme est facilitée par de bureaux régionaux localisés au sein des secrétariats du COMESA et de la CEEAC et de la Commission de la CEDEAO. Elle est soutenue par le Comité de pilotage du programme composé des trois CER, de l Union Africaine, de la Commission Economique pour l Afrique des Nations Unies/Centre africain de politique commerciale, des principaux réseaux représentants le secteur privé africain; ainsi que l ACDI en tant que principal bailleur de fonds et l ITC. 8 PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II)

9 Dom Pates ambabheg

10 GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS POUR UNE PLANIFICATION STRATÉGIQUE Atelier de renforcement des capacités du COMESA, 2010 LE COMESA PRODUIT SON PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME SELON LES PRINCIPES DE LA GAR Un des principaux résultats du PACCIA II est le renforcement du Secrétariat du COMESA et des Institutions d appui au commerce (IAC), afin qu elles prennent les rennes du développement et de la promotion du commerce pour atteindre la vision du COMESA: Être une Communauté économique régionale pleinement intégrée, internationalement compétitive, avec de hauts standards de vie pour tous ses habitants, prête à participer à la Communauté économique africaine. L approche de gestion axée sur les résultats (GAR) améliore l efficacité administrative et la responsabilisation en fixant des objectifs réalistes, le suivi des progrès vers la réalisation des résultats escomptés, l intégration des leçons apprises dans les décisions de gestion et la formulation de rapports de performance. Le COMESA et l ITC ont organisé une formation GAR dans le cadre du PACCIA II afin de consolider les structures régionales de développement du commerce et les systèmes de gestion des performances. Les bénéficiaires étaient constitués du personnel du Secrétariat du COMESA, des associations sectorielles et des institutions telles que l Institut du cuir et des produits du cuir (LLPI) et le Conseil des affaires du COMESA (CBC), qui ont acquis des connaissances pratiques et des compétences en GAR qu ils ont utilisé pour concevoir le Plan stratégique à moyen terme (MTSP) du COMESA. La formation a exposé les participants à des outils GAR surmesure en créant un cadre logique pour les programmes du COMESA, soutenant ainsi la conception, la gestion et la mise en œuvre des projets de développement et de promotion du commerce par les principales institutions de la région. La formation a été très utile pour bien gérer les projets en utilisant les ressources de manière efficace et efficiente afin que les projets apportent l impact escompté, a déclaré un participant. Les principales difficultés étaient de finaliser le nouveau MTSP selon les principes de la GAR et d améliorer l intégration des décisions politiques régionales dans les plans de développement et budgets nationaux. 10 PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II)

11 Toutes les photos: Ateliers de renforcement des capacités du COMESA, Le COMESA a donc, pour la première fois, développé son MTSP avec les bénéficiaires du programme -- c est à dire les États membres -- lors d Ateliers nationaux de consultation qui se sont tenus dans différents pays de la région, avec l appui technique du PACCIA II et l appui financier de la Banque mondiale. Ces consultations ont contribué à améliorer la communication entre le Secrétariat du COMESA et les États membres, tout en renforçant la visibilité du Secrétariat et son rôle moteur au sein de la région. Pour le COMESA, cela a permis une collaboration efficace au cours des réunions de planification stratégique, a déclaré un membre du personnel d une des institutions de la région. Non seulement le Plan stratégique à moyen terme est entièrement basé sur la GAR, mais il englobe aussi les plans stratégiques des États membres. De plus, les ateliers ont contribué à la planification et la programmation annuelle tout en intégrant les priorités des États membres aux décisions régionales. Cela permet une mise en œuvre efficace des programmes du COMESA aux niveaux régional et national. M. Sindiso Ngwenya, Secrétaire Général du COMESA, remet un certificat GAR à un membre du personnel du COMESA, en novembre 2009 Des projets similaires de renforcement des capacités ont été menés dans les régions de la CEEAC et de la CEDEAO. Un total de 48 experts africains des institutions d appui au commerce et des Communautés économiques régionales ont été formés à la GAR dans le cadre du PACCIA II pour gérer et mettre en œuvre leurs programmes de développement liés au commerce. La CEEAC a produit ses budgets et plans de travail annuels selon les principes de la GAR, et ils ont été approuvés par les Chefs d Etat et de Gouvernement de la CEEAC. Sources: Bulletins d information électroniques du COMESA; Rapport du COMESA sur les Ateliers nationaux de consultation sur le Plan stratégique à moyen terme ; Évaluation de la formation sur la GAR par les participants. PROMOUVOIR LE COMMERCE RÉGIONAL POUR UNE COMPÉTITIVITÉ GLOBALE 11

12 RENFORCER L EXPERTISE EN ANALYSE DES MARCHÉS POUR DÉVELOPPER LE COMMERCE REGIONAL Atelier de formation à l analyse de marché en Afrique Centrale, septembre 2009 LES EXPERTS EN COMMERCE UTILISENT LES OUTILS D ANALYSE DES MARCHÉS POUR PROMOUVOIR LES EXPORTATIONS Nous utilisons les outils d analyse de marché pour soutenir les négociations bilatérales de la Zambie ainsi que les négociations avec SADC et COMESA dans le cadre du processus tripartite, déclare l Agence zambienne de développement. au commerce (IAC) ont appris comment utiliser les outils et méthodes d analyse des marchés pour la promotion des exportations aux niveaux national et régional, en considérant la réduction de la pauvreté, et l impact pour les femmes et l environnement. Les activités ont spécifiquement couvert l analyse des statistiques et d autres indicateurs de performance commerciale, ainsi que des recherches sur la compétitivité à l exportation à travers des consultations auprès d entreprises. Dans le cadre du PACCIA II, l ITC a mené un programme de mentorat sur l évaluation du potentiel à l export, en partenariat avec le COMESA, la CEEAC et la CEDEAO, à travers lequel 43 experts africains provenant des trois régions ont été formés et coachés sur les outils et méthodologies d analyse de marchés. La formation n aurait pas pu être plus appropriée, a déclaré l un des experts, ajoutant que le programme m a permis de fournir, de manière plus efficace, des informations adaptées aux besoins des exportateurs pour qu ils prennent des décisions stratégiques de marketing. Le personnel des Communautés économiques régionales (CER) et des Institutions nationales d appui Suite à ces activités, les participants ont amélioré leurs compétences en analyse des marchés et ont appris comment appliquer les outils pour évaluer le potentiel d exportation. Ils ont également identifié les secteurs prioritaires pour la promotion du commerce régional, sur la base d indicateurs tels que les performances à l export, l évaluation par les entreprises, les conditions d accès aux marchés internationaux, la capacité de production, les tendances des marchés mondiaux, et l impact sur la création d emplois, dont celui des femmes, la réduction de la pauvreté et le développement rural. Si nous parlons de renforcement des capacités, c est un véritable exercice de renforcement des capacités, a déclaré un participant. 12 PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II)

13 Atelier de formation à l analyse de marché en Afrique Centrale, septembre 2009 Le programme de mentorat a permis aux régions de définir les secteurs et marchés de destination prioritaires pour leurs exportations. Le Secrétariat Général de la CEEAC a recommandé pour la première fois le café, le cacao et le bois en tant que secteurs pilotes pour la promotion du commerce régional en Afrique Centrale. La CEDEAO a sélectionné six secteurs -- la mangue, l anacarde, l huile de palme, le Karité, le sésame et le riz -- comme prioritaires pour sa nouvelle initiative de compétitivité des exportations non liées au pétrole EXPECT, à travers un processus participatif mené et géré par la région. Les participants ont déjà appliqués les compétences et connaissances acquises dans leur travail quotidien, pour appuyer les décisions de négociations commerciales et les entreprises de leurs pays. L Agence zambienne de développement a déclaré que en tant que résultat de la formation, nous utilisons les outils d analyse de marché pour soutenir les négociations bilatérales de la Zambie ainsi que les négociations avec SADC et COMESA dans le cadre du processus tripartite. Le Conseil de promotion des exportations du Ghana a utilisé les outils pour organiser des foires commerciales dans certains pays comme la Guinée Équatoriale, le Libéria et le Sierra Léone et pour identifier les produits importés largement par ces pays, leur commerce bilatéral avec le Ghana, les tarifs, la balance commerciale, la croissance du marché, etc. [Ces outils] ont fourni au Conseil bien plus d informations permettant de mener à bien ces missions de marché. Ceux qui ont été formés ont transmis leurs connaissances à d autres experts en commerce, afin d améliorer la recherche, l accès aux marchés et la diversification des produits, décuplant ainsi l impact des formations. J ai organisé un atelier sur l analyse de marchés en utilisant l outil TradeMap de l ITC explique un participant au programme de mentorat Environ 40 exportateurs mauriciens l ont suivi, et le retour est en effet très positif. TradeMap va leur permette de mener leurs propres recherches et analyses de ces marchés. Trois membres du personnel de l Agence zambienne de développement ont formé 15 autres conseillers en promotion des exportations sur l analyse du marché PACCIA II a eu un effet multiplicateur pour nous. En Afrique de l Ouest, un réseau de sept experts formés en tant que formateurs par le PACCIA II a signé un mémorandum afin de partager les méthodologies et outils pour évaluer le potentiel d exportation de manière durable au sein de la région de la CEDEAO. En Afrique Centrale, 10 experts des États membres de la CEEAC et du personnel du Secrétariat ont été formés et encadrés pour recueillir et analyser des données d exportation et d importation et produire des rapports sur le commerce régional. Le premier annuaire statistique du commerce de la CEEAC a ainsi été publié en 2009 et diffusé auprès des décideurs politiques, du secteur privé et des universitaires. L ITC a développé des plateformes en ligne pour les CER et IAC dans leurs pays membres afin de renforcer leurs connaissances et former d autres experts au sein des régions, de manière durable, après la fin du programme. Source: Enquête d évaluation électronique complétée par les experts des régions du COMESA, de la CEEAC et de la CEDEAO; Témoignages des partenaires et bénéficiaires. PROMOUVOIR LE COMMERCE RÉGIONAL POUR UNE COMPÉTITIVITÉ GLOBALE 13

14 LA CEEAC PUBLIE SES PREMIERS ANNUAIRES STATISTIQUES DU COMMERCE Les Annuaires statistiques du commerce contribuent à promouvoir l Afrique Centrale et accroître son niveau d implication au commerce international, et d autre part, à accroître les échanges intra régionaux, et rehaussent la visibilité du Secrétariat auprès des Etats membres, explique M. Louis Sylvain-Goma, Secrétaire Général de la CEEAC. Les statistiques en général et celles du commerce international en particulier sont indispensables pour orienter les décisions en matière économique. Les pays en développement, notamment ceux de l Afrique Centrale, dont les économies sont basées essentiellement sur les exportations de matières premières, ont en permanence besoin d une information claire et précise sur les performances qu ils réalisent avec leurs partenaires commerciaux. Cela permet aux responsables politiques de mieux identifier les filières porteuses qui doivent être prises en considération lors de l élaboration, du suivi et de l évaluation des politiques régionales de développement et de promotion du commerce. La production et l analyse des statistiques du commerce extérieur sont cruciales pour soutenir les efforts d intégration régionale. Jusqu à présent, tous les pays de la CEEAC ne partageaient pas leurs données d exportation et d importation. De fait, l analyse du commerce intra régional de la CEEAC était limitée, essentiellement basée sur des statistiques-miroirs fournies par les partenaires commerciaux. Cette situation s est améliorée grâce à la formation et l accompagnement sur l analyse statistique et des marchés fournis par l ITC dans le cadre du PACCIA II. Le Secrétariat Général de la CEEAC a mené une collecte régionale de données parmi ses 10 États membres, en partenariat avec les administrations douanières de chaque pays. Cette collecte a permis une amélioration dans six pays de la région, et fournit des statistiques couvrant plusieurs années pour l Angola, le Cameroun, le Tchad et le Gabon, qui comptent parmi les économies prépondérantes dans la région. Sur la base de ces statistiques et du soutien du PACCIA II, le Secrétariat Général de la CEEAC a produit et publié les tout premiers Annuaires statistiques du commerce des États de l Afrique Centrale. Ces rapports de 300 pages comprennent une analyse du profil commercial de chaque pays membre et ont été présentés et distribués aux Sommets des Chefs d État et Conseils des Ministres de la CEEAC en 2011 et Ces publications, qui seront mises à jour chaque année, font partie des efforts du Secrétariat Général de la CEEAC pour promouvoir et développer durablement le commerce et l intégration régionale. La CEEAC estime qu il s agit d un achèvement majeur et d un outil crucial pour les responsables politiques, le secteur privé, les universitaires et d autres opérateurs économiques de la région et au-delà. Selon Louis Sylvain-Goma, Secrétaire Général de la CEEAC, les Annuaires statistiques du commerce contribuent à promouvoir l Afrique Centrale et accroître son niveau d implication au commerce international, et d autre part, à accroître les échanges intra-régionaux, et rehaussent la visibilité du Secrétariat auprès des Etats membres. La CEEAC prévoit de mettre en place un observatoire pour organiser et améliorer la collecte et le suivi des données au sein de la région. Le PACCIA II soutient cette initiative en renforçant les capacités régionales d analyse de marchés, et en améliorant la collecte et le traitement des données. Sources: Annuaires statistiques du commerce des Etats de l Afrique Centrale 2009 et 2010: avant-propos et préfaces. 14 PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II)

15 PROMOUVOIR LA COMPÉTITIVITÉ DES EXPORTATIONS EN AFRIQUE DE L OUEST Erik (HASH) Hersman LA CEDEAO LANCE SON INITIATIVE EXPECT ET SON RÉSEAU D EXPERTS Le REC-CEDEAO est un puissant outil d intégration de l économie de notre région, declared the Minister of Commerce and Private Sector Promotion of Togo. La CEDEAO a franchi une étape importante vers la mise en place d une capacité régionale durable pour le développement et la promotion du commerce en Afrique de l Ouest, en se dotant d un cadre de programmation des activités et de mobilisation des ressources: l initiative EXPECT pour le développement de la compétitivité des entreprises dans le commerce et l exportation. Elaborée conjointement par la Direction du Secteur Privé de la Commission de la CEDEAO et l ITC dans le cadre du PACCIA II, EXPECT s appuie sur trois piliers: le Réseau régional d experts pour l Entreprise et le Commerce (REC-CEDEAO) lancé en juillet 2010 à Abidjan, en Côte d Ivoire, qui est l outil technique et opérationnel pour la mise en œuvre de l initiative; la Plateforme des Acteurs de l Exportation (PAE), qui est l instrument de dialogue des acteurs publics et privés, chargé d identifier et de relayer les problématiques affectant le commerce et les exportations auprès des instances de décision de la CEDEAO, et qui a tenu son premier Forum à Cotonou, au Bénin, en Décembre 2011; l Unité de facilitation EXPECT au sein de la Commission de la CEDEAO, chargée de mobiliser les partenariats et de faciliter de manière durable la mise en œuvre des programmes et activités du réseau des experts et de la PAE EXPECT s articule autour des chaînes de valeurs à fort potentiel pour la région, identifiées avec l appui du PACCIA II: la mangue, l anacarde, l huile de palme, le Karité, le sésame et le riz. L appui de l ITC à travers le PACCIA II se concentre sur la mangue. L initiative EXPECT, pour laquelle l ITC à travers le programme PACCIA II est un partenaire principal de la région, s intègre dans la vision stratégique de la CEDEAO PROMOUVOIR LE COMMERCE RÉGIONAL POUR UNE COMPÉTITIVITÉ GLOBALE 15

16 de renforcer l intégration régionale et l émergence d entreprises compétitives, à même de générer une valeur ajoutée durable et une amélioration des conditions de vie des populations en Afrique de l Ouest. Le financement de l initiative par la CEDEAO est assuré jusqu en Le PACCIA II a également travaillé avec la CEDEAO afin de créer une plateforme des capacités requises pour développer le commerce régional. Le REC-CEDEAO, un réseau d experts en commerce issus des secteurs privés et publics et représentant les 15 pays membres, a été conçu afin de promouvoir les exportations en Afrique de l Ouest dans le cadre d EXPECT et dans l optique de soutenir le développement économique et social. Ce ne sont pas les États ou les institutions qui rencontrent des problèmes commerciaux, mais bien les parties prenantes au commerce, affirme Serge Bombo, Directeur général adjoint de l Association pour la promotion des exportations de Côte d Ivoire et Président du REC- CEDEAO. Nous prenons à bras le corps les problèmes qui se posent à l exportation Le REC-CEDEAO ne cherche pas à régler les problèmes au niveau macro mais bien au niveau micro, a indiqué M. Bombo. Il répond aux besoins des entreprises et fait face aux problèmes affectant les chaînes de valeur. Grâce au renforcement des capacités et au coaching dont il a bénéficié à travers le PACCIA II, le REC- CEDEAO a contribué aux initiatives de développement et de promotion du commerce de la Commission de la CEDEAO. Le Secrétariat du REC-CEDEAO, qui dispose d un système financier et administratif à part entière, a été formé aux procédures appropriées pour gérer et exécuter efficacement des projets et activités liés au commerce selon les principes de Gestion axée sur les résultats (GAR), et en utilisant un logiciel et des manuels spécialement conçus. À l échelle sous régionale, le soutien de l ITC est très important, a ajouté M. Bombo. L ITC nous a donné une structure et une orientation à suivre en nous fournissant des méthodes et des outils. Le Conseil pour la promotion des exportations aux Nigéria ( Nigeria Export Promotion Council ) a reçu le soutien technique de deux experts du réseau, avec l appui de l ITC, pour la mise en œuvre de son programme de formation pour la promotion des exportations. Cette contribution à la réussite du programme était fondamentale et enrichissante car elle a jeté les bases nécessaires sur lesquelles le reste du programme est construit. Le groupe s efforce d analyser et de renforcer de manière systématique les principales chaînes de valeur régionales EXPECT afin de développer la compétitivité et créer des emplois. Nous allons commencer par la mangue, en nous penchant sur chaque étape du processus de production, depuis la plantation, jusqu à l exportation, explique M. Bombo. Nous recenserons les points faibles et déterminerons ainsi les maillons de la chaîne devant être renforcés pour accroître la valeur du produit. Le REC-CEDEAO est devenu un réseau crédible en Afrique de l Ouest pour fournir de l assistance liée au commerce aux institutions et entreprises de la région. Outre le règlement des problèmes liés au commerce, le groupe offre une enceinte de plaidoyer au secteur privé à travers la PAE permettant aux parties intéressées de s approprier les problèmes recensés et de les résoudre. Ses 15 bureaux facilitent la transmission de l information, offrent un plan de résolution pour chaque pays, et associent diverses entités représentant des approches différentes du commerce. Le Ministre Togolais du commerce et de la promotion du secteur privé a décrit le REC-CEDEAO comme un puissant outil d intégration de l économie de notre région. Sources: Rapports et documents de la CEDEAO; Rapport annuel de l ITC; Articles de la presse nationale du Togo. 16 PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II)

17 AUGMENTER L ACCÈS A L INFORMATION COMMERCIALE POUR LES ENTREPRISES ET INVESTISSEURS RERINFOCOM, PREMIER RÉSEAU RÉGIONAL D INFORMATION COMMERCIALE DE LA CEEAC Un groupement de jeunes entrepreneurs camerounais est entré en contact avec un importateur de poivre néerlandais grâce à une note d information que la Chambre de commerce a élaboré sur le poivre Penja. Une promesse de transaction est en cours de négociation, témoigne la Chambre de Commerce, d Industrie, des Mines et de l Artisanat du Cameroun. Le Secrétaire Général de la Communauté Économique des États de l Afrique Centrale (CEEAC) a signé un protocole d accord formalisant la création du premier Réseau régional d information commerciale des États membres de la CEEAC avec les Chambres de commerce du Cameroun, du Gabon, du Congo et la Fédération des entreprises de la République Démocratique du Congo. Le protocole de collaboration assure une coopération interinstitutionnelle active pour la production et la diffusion de l information commerciale ainsi que la possibilité, à moyen terme, d accueillir de nouveaux membres et d assurer la pérennisation du réseau. Baptisé RERINFOCOM par la région, ce réseau interinstitutionnel se trouve sous l égide de la CEEAC avec l appui du PACCIA II. Il facilite l accès à l information commerciale pour les entreprises et les investisseurs et permet de rationaliser et d améliorer les interventions du Secrétariat Général de la CEEAC en matière de promotion des échanges régionaux, en partenariat avec les organisations nationales d appui au commerce. La maîtrise de l information est une des clés de voûte explique Roger Tchoungui, Secrétaire Général Adjoint de la CEEAC. Le réseau d information commerciale est capital pour informer le secteur privé des développements économiques et commerciaux de la région mais aussi pour actualiser régulièrement les connaissances en la matière. Cette approche de transparence dans l accès à l information fait partie des priorités de l ITC, comme le souligne le Directeur Exécutif Adjoint, M. Jean Marie PROMOUVOIR LE COMMERCE RÉGIONAL POUR UNE COMPÉTITIVITÉ GLOBALE 17

18 Le Général Louis Sylvain-Goma, Secrétaire Général de la CEEAC, signe le Protocole d accord Rerinfocom avec les Chambres de commerce, en septembre 2011 ambabheg L étude du profil de marché nous a inspiré dans le conseil et l accompagnement de femmes entrepreneurs ayant suivi la formation ACCÈS! du PACCIA II en ce qui concerne les pré requis à l export, notamment les exigences sur les emballages, les normes, les tendances du marché, les contacts commerciaux. A ce sujet, nous allons mener une étude sur le marché du manioc et ses dérivés pour voir dans quelle mesure ces produits peuvent trouver des débouchés sur le plan régional. Paugam: La première source d injustices et d inégalités dans les transactions au sein du système commercial international provient d asymétries en matière d information entre pays et au sein même des pays. Par conséquent, la mission première de l ITC, selon son mandat historique depuis les années soixante, est d offrir l accès aux informations sur les marchés en tant que bien public. Cette collaboration entre la CEEAC et l ITC s est matérialisée par la création du RERINFOCOM, le premier portail Internet régional pour l Afrique Centrale, qui permet aux opérateurs économiques d accéder à des informations clés pour le développement des affaires, telles que les statistiques commerciales, réglementations commerciales en vigueur, fichiers d entreprises et profils de marchés. L information sur ce portail est régulièrement alimentée, sous la coordination du Secrétariat Général de la CEEAC, par un système automatique de mise à jour, ainsi que par les partenaires nationaux dont la capacité en matière de gestion de l information est renforcée à travers des activités de formation et de mentorat. Grâce au RERINFOCOM, nous avons découvert de nouvelles sources d information commerciale, explique un représentant de la Fédération des Entreprises du Congo. Le gestionnaire en information commerciale de la Chambre de Commerce, d Industrie, des Mines et de l Artisanat du Cameroun explique comment le PACCIA II a changé et amélioré ses services d appui aux PME: Notre métier nous oblige au quotidien à apporter des réponses aux interrogations des nombreuses entreprises qui veulent s engager dans les exportations. La collecte, le traitement et la diffusion de l information est donc notre vécu quotidien. Toutefois, la méthodologie employée jusqu à présent ainsi que les moyens de diffusion n étaient pas toujours les meilleurs et n obéissaient pas forcement aux exigences en la matière. L initiative conjointe de la CEEAC et de l ITC nous a permis de mieux diffuser une information sélective par Internet. Nous nous sommes appropriés les outils et méthodes d analyse des flux commerciaux nous pouvons désormais réaliser des bulletins d information... le site web va nous permettre de les diffuser et nous pourrons l utiliser comme une véritable place de marché pour nos femmes et hommes d affaires. Cela a un impact direct sur le commerce et les exportations: Un groupement de jeunes entrepreneurs camerounais est entré en contact avec un importateur de poivre néerlandais grâce à une note d information que la Chambre de commerce a élaboré sur le poivre Penja. Une promesse de transaction est en cours de négociation ajoute-t-il. Sources: Articles et reportages de la presse d Afrique Centrale; Rapports et site Internet du Secrétariat Général de la CEEAC; Témoignages des partenaires et bénéficiaires; Documents relatifs à la 45ème réunion du Groupe Consultatif Commun de l ITC; Portail Internet Rerinfocom : rerinfocom-ceeac-eccas#rerinfocom. 18 PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II)

19 FAIRE ENTENDRE LA VOIX DU SECTEUR PRIVÉ DANS LA POLITIQUE COMMERCIALE ET LE DIALOGUE PUBLIC-PRIVÉ LE CONSEIL DES AFFAIRES DU COMESA, ORGANISATION RECONNUE DU SECTEUR PRIVÉ Une plus grande participation du secteur privé dans les politiques et négociations commerciales est cruciale pour améliorer les capacités de développement et de promotion des échanges en Afrique. Le PACCIA II soutient pour cela la création et le renforcement d organismes faîtiers du secteur privé. En Afrique de l Est et Australe, le Conseil des affaires (CBC) sert de plateforme principale pour relayer les préoccupations liées au développement et contribuer au renforcement du secteur privé dans les pays membres, comme mandaté par le Traité du COMESA. Suite à la forte demande pour un organe régional de coordination des activités du secteur privé, le 27ème Conseil des Ministres du COMESA a décidé, en décembre 2009, de renforcer le CBC en tant qu organisation faîtière régionale. Cela implique la consolidation du Conseil en tant qu institution à travers la mise en place d un Secrétariat indépendant et pleinement opérationnel avec la capacité de promouvoir les intérêts et, de manière plus large, de développer le secteur privé. L ITC et le COMESA ont fourni l expertise technique et les ressources nécessaires à travers le PACCIA II pour renforcer le CBC en tant qu interface principale du dialogue public-privé régional. Grâce au CBC, nous travaillons avec le secteur privé de la région et au niveau international pour identifier et bénéficier des retombées en matière de commerce et de partenariats entre entreprises, et c est un très grand succès, selon M. Sindiso Ngwenya, Secrétaire Général du COMESA. Un coordinateur du CBC a été recruté, un nouveau plan stratégique à moyen terme incluant un régime d adhésion des membres, des principes de gouvernance et opérationnels ainsi qu une nouvelle stratégie de communication, ont permis de renforcer l identité de l institution. Le CBC a vu le nombre de ses membres augmenter avec 19 organisations du secteur privé. Un nouveau Conseil d administration composé de sept États membres du COMESA -- le Burundi, l Égypte, Maurice, l Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe et le Malawi qui en a la présidence -- ainsi qu une Assemblée générale ont été élus en tant que comité exécutif régional pour représenter le CBC dans la région, et qu organe de gouvernance pour superviser ses performances. PROMOUVOIR LE COMMERCE RÉGIONAL POUR UNE COMPÉTITIVITÉ GLOBALE 19

20 commerciale régionale en Afrique est de plus en plus visible. Dans le cadre du processus tripartite COMESA-EAC- SADC, le CBC a dirigé la formation d un groupe de travail du secteur privé et a organisé le premier Forum des affaires tripartite. Le Conseil est devenu la voix reconnue du secteur privé dans le COMESA. Dans une région où le dynamisme économique repose en grande partie sur le commerce, le CBC s est positionné en tant qu institution de coordination qui représente efficacement les besoins de la communauté des affaires au plus haut niveau de prise de décision. La Coordinatrice du CBC au Forum AGOA, en juin 2011 Initialement soutenu par le PACCIA II, le CBC a évolué en un secrétariat intégré chargé de la promotion et du développement des affaires. Le portefeuille de services du Conseil a été modifié pour répondre aux besoins du secteur privé dans des domaines tels que la défense des intérêts des entreprises, l analyse de marché et la création de relations d affaires. Le CBC a facilité la coopération Sud-Sud entre le COMESA et d autres pays dont les économies sont en forte croissance en Asie et dans les pays Arabes pour stimuler les exportations et le secteur privé en Afrique de l Est et Australe. La défense des intérêts des entreprises est au cœur du mandat du CBC. L appropriation par la communauté des affaires et la reconnaissance de la contribution du CBC à la politique régionale ont permis une participation plus active du secteur privé dans les politiques commerciales qui influent sur les barrières aux échanges dans la région. Le CBC a préparé et fait campagne, avec succès, pour des prises de position sur les règles d origine, le mouvement des entrepreneurs et la suppression des visas dans la région. Ces actions ont contribué à l activation du dialogue entre le secteur privé et les décideurs politiques à travers le partage d expériences et de leçons apprises autour des questions cruciales pour le développement des affaires. La compétence du CBC en matière d intégration En tant que voix du secteur privé au sein du COMESA, nous cherchons à fournir des solutions innovantes pour relever les défis dont souffrent les entreprises et qui freinent la croissance économique dans la région, a expliqué le président du CBC Mathews Chikankheni. Le secteur privé partage une vision commune pour accroître son influence sur les politiques au plus haut niveau de prise de décision. En tant qu institution du COMESA dirigée par le milieu des affaires, nous avons cherché à mettre en œuvre des stratégies soigneusement adaptées pour développer le secteur privé et les PME au niveau de la compétitivité régionale et internationale. Le Secrétariat du CBC a veillé à devenir plus autonome en mobilisant des ressources au-delà du programme PACCIA II et en collaborant avec des partenaires au développement et le secteur privé. Le budget opérationnel et projet du CBC inclut désormais également le soutien de l USAID et d entreprises membres. Grâce au CBC, nous travaillons avec le secteur privé de la région et au niveau international pour identifier et bénéficier des retombées en matière de commerce et de partenariats entre entreprises, et c est un très grand succès, a déclaré Sindiso Ngwenya, Secrétaire Général du COMESA. Sources: Bulletins d information électroniques du COMESA; Rapports et documents du CBC; Site Internet du CBC ( LE FORUM DES AFFAIRES DU COMESA STIMULE LE DIALOGUE PUBLIC-PRIVÉ Le PACCIA II favorise le dialogue entre décideurs politiques et entreprises afin que les intérêts du secteur privé soient intégrés à la prise de décisions et aux négociations pour le renforcement du commerce régional. Le Forum des affaires du COMESA, organisé une fois par an par le CBC, est l un des événements phares de la région. Il s adresse au secteur privé et favorise le dialogue publicprivé, renforçant ainsi la visibilité du COMESA dans les pays membres et auprès de la communauté des affaires. Le Forum 2011 a réuni des entreprises régionales et internationales d Afrique sub-saharienne, des États-Unis et d Europe. Plus de 400 entreprises se sont retrouvées à Lilongwe, au Malawi, pour débattre de questions relatives au commerce et aux affaires, afin de faire des propositions à intégrer à la feuille de route du CBC et au programme du Secrétariat du COMESA pour faciliter les échanges et la compétitivité. Trente liens commerciaux ont été identifiés lors du Forum. La première grande question que de nombreuses entreprises à travers le monde se posent est, est-il sûr de faire des affaires en Afrique, est-ce un environnement propice? C est lors d évènements tels que le Forum des affaires du COMESA que vous pouvez rencontrer des entrepreneurs et investisseurs régionaux et internationaux et ainsi répondre à ces questions, a déclaré le président 20 PROGRAMME D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L AFRIQUE (PACCIA II)

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