Professionnalisation de la filière des pavés au Burundi

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1 Professionnalisation de la filière des pavés au Burundi Points-clés Appuyer le regroupement en association. Le Projet Pavage propose un soutien aux tailleurs de pavés pour la création et l organisation en association. Ils ne travaillent plus de manière isolée, améliorent leur reconnaissance et leur efficacité. Renforcer les capacités en gestion administrative et financière. Un renforcement de capacité en gestion administrative et financière est proposé aux tailleurs de pavés pour permettre une professionnalisation de la filière. La régularité des paiements et des livraisons permet aux associations de tailleurs de pavés de développer de nouveaux partenariats. Vers la taille de pavés de qualité. Les tailleurs de pavés sont encouragés à fournir un produit de qualité. Une compensation financière est attribuée selon la qualité des pavés fournis. Ces mesures de «contrôle qualité» ont amené les associations à fournir des produits de meilleur qualité améliorant du même coup les routes construites. Améliorer la gestion environnementale des sites. Les tailleurs de pavés exploitent les carrières tout en améliorant les conditions d hygiène, de sécurité et de travail en général. L aménagement des carrières permet de limiter les risques d accident et favorise une gestion durable des sites. Il a aussi permis de développer l activité de valorisation des déchets de taille pour en extraire du gravier concassé. La reconnaissance légale des associations. Les associations doivent avoir préalablement des autorisations du Ministère de l Energie et des Mines et du Ministère de l Environnement avant l exploitation en fonction des considérations légales sur les mines, les carrières et l environnement. Reconnues par les communes, les associations payent des taxes locales et sont mieux acceptées par les riverains. Le Projet Pavage en bref Le projet «Développement économique et social via les chantiers de pavage» ou Projet Pavage ( ) est géré par l'agence belge de développement (CTB) et le gouvernement burundais. Ce projet consiste en la construction de 36 kilomètres de routes pavées dans le cadre de chantiers-écoles situés dans les communes de Kinama, Kamenge et Cibitoke, au nord de la ville de Bujumbura. Ces chantiers appliquent la méthode à haute intensité de main d œuvre (HIMO). A terme, le Projet Pavage permettra de fournir des emplois à environ personnes résidant dans ces communes, pour une période de maximum neuf mois. Environ 13 % des ménages habitant dans la zone d intervention seront touchés par le projet. Au-delà de la rénovation des infrastructures, le Projet Pavage a pour but de contribuer au développement et à la redynamisation économique et sociale de ces communes, qui ont été gravement atteintes par la guerre de Durant le cycle d apprentissage, les apprenants suivent un apprentissage du pavage sur les chantiers-écoles (pose de pavé, maçonnerie, bétonnage ) et bénéficient d autres formations humaines, professionnelles et entrepreneuriales. Ils finalisent leur cycle d apprentissage par une formation en éveil entrepreneurial et reçoivent une bourse d installation. Cette bourse leur permet de lancer leur propre activité génératrice de revenus. Pour ceux qui le désirent, un accompagnement personnalisé est proposé au lancement des activités génératrices de revenus. En parallèle à ces chantiers-écoles de pavage, les tailleurs de pavés qui travaillent dans les carrières avoisinant la ville de Bujumbura, bénéficient d un soutien technique et organisationnel. Constituant un point d attention du Projet Pavage, un appui à la bonne gestion environnementale des carrières est aussi fourni aux tailleurs de pavés. CTB

2 Professionnalisation de la filière des pavés au Burundi Je suis tailleur de pavés depuis l an Je vendais moi-même les pavés taillés à une entreprise privée qui nous traitait de façon individualisée, nous étions éparpillés dans des carrières en trous sur les collines. L exploitation en profondeur rendait difficile la poursuite de la roche. Nous étions presque des nomades à la recherche des roches plus superficielles. Les pavés étaient mal ou pas payés. Avec le Projet Pavage, nous avons commencé à nous organiser en associations et à être mieux et régulièrement payés, ce qui nous permet de demander des prêts et faire nos projets. Les formations que j ai suivies sont très intéressantes, notamment la technique d exploitation des carrières et l organisation administrative et financière. Ceci a augmenté la production journalière de pavés. J ai pu diversifier les activités car j ai investi aussi dans l agriculture. Mes conditions de vie se sont ainsi améliorées. Sur carrière, nous avons des toilettes pour assurer l hygiène et des médicaments pour blessés, chose jamais vue. Autour de notre carrière, des activités commerciales prospèrent, il y a des boutiques et des restaurants. Le jour de paye des pavés, de petits marchés spontanés se créent. Elias 42 ans, marié et père de trois enfants, membre de l association depuis 2010 Une filière à organiser Les provinces de Bujumbura rural et Bubanza où se situent les carrières, ont été marquées par les années de crise. Ayant vécu les affrontements, les habitants de cette région étaient méfiants des ex-combattants, des démobilisés et des déplacés internes qui ont regagnés la zone. Le climat social et économique était difficile. Au début, les entreprises en charge du pavage de la ville de Bujumbura ne s attendaient pas à ce que les tailleurs de pavés s organisent en associations. Selon les témoignages des tailleurs de pavés eux-mêmes, ils travaillaient de manière isolée, ce qui empêchait toute forme de suivi de la production, de l activité environnementale, des livraisons, des paiements et de la légalisation sur les exploitations. Cette situation déclenchait régulièrement des conflits entre tailleurs de pavés. De plus, les accidents étaient fréquents. Les tailleurs de pavés pouvaient perdre la vue à cause des éclats de roche ou se retrouver emporté par des éboulements dans des carrières mal exploitées. Aucune attention n était apportée à la gestion environnementale des carrières puisque chaque tailleur de pavés travaillait de manière autonome. La filière des pavés faisait face à trois défis principaux : Améliorer la gestion technique et environnementale des carrières de pavés ; Renforcer les capacités de gestion organisationnelle et financière des associations de tailleurs de pavés ; Faciliter la diffusion et appuyer l application de la légalisation sur les carrières de pavés 1. Face à ces enjeux, il s agissait d élaborer une stratégie d intervention pour professionnaliser la filière des pavés. Ce projet avait pour but de produire des pavés de qualité, mais il visait aussi à fournir aux tailleurs de pavés un environnement stable et respectueux des textes législatifs et réglementaires relatifs aux exploitations minières et aux carrières en vigueur au Burundi 2. Qui exploitent les carrières? Les carrières de pavés se situent dans les communes d Isale, de Mubimbi, Kabezi et Rugazi, dans un rayon de 20 kilomètres autour de la ville de Bujumbura. A ce jour, prêt de 500 tailleurs (2014) 1 Soit des exploitations gérées en conformité avec la loi en vigueur sur les mines et carrières au Burundi. 2 Ordonnance ministérielle N 760/540/770/1757 du 26 décembre 2013, fixant la contribution annuelle pour la réhabilitation des sites d exploitations artisanales des substances minérales. Graphique 1 : Niveau d'éducation des tailleurs de pavés. Cycle primaire : 71 % Cycle secondaire : 3 % Sachant lire hors système scolaire : 13 % Illetrés : 13 % 2

3 de pavés sont appuyé par le Projet Pavage et plus d'une centaine de femmes sont chargées de transporter les pavés des carrières vers les lieux de chargement. Elles s occupent aussi des aménagements liés à la sécurité et à l accessibilité dans les carrières. Les personnes qui travaillent dans ces carrières ont un niveau faible d éducation. Certains sont d anciens combattants. Pour beaucoup, la taille de pavés est complétée par une autre activité comme l agriculture, l élevage ou le commerce. Renforcement des capacités des associations de tailleurs de pavés Afin de les sensibiliser à l intérêt de s organiser en associations, des réunions avec les tailleurs de pavés éparpillés dans différentes régions ont donc été lancées. Puis des statuts agréés au niveau des autorités compétentes du pays ont été préparés pour donner naissance aux associations de tailleurs de pavés. Quinze associations ont noué un partenariat avec le projet, avec pour conditions préalables d avoir été reconnues par les autorités compétentes et de faire preuve d un bon fonctionnement. Constatant le manque de savoir-faire des tailleurs de pavés dans l exploitation des carrières et la mauvaise gestion administrative et financière des associations, le Projet Pavage a apporté un appui dans ces domaines, au moyen de formations et d un encadrement sur le terrain. De plus, malgré les vérifications administratives préconisées pour l exploitation des carrières et la constitution en association, des carrières étaient encore exploitées illégalement. Pour inciter les tailleurs de pavés à se constituer en association, le Projet Pavage travaille avec aucun tailleur de pavés individuel mais uniquement avec des associations regroupant ces trailleurs. La composition des associations Pour garantir la professionnalisation des exploitations, les associations doivent absolument se doter d un responsable permanent, spécialisé en techniques d exploitation des carrières. Un chargé du suivi administratif et financier surveille la production, le respect des statuts, la gestion des salaires et des comptes, etc. Cela empêche les vols et prévient certains conflits. A chaque carrière correspond une association. Président Représente la structure à l extérieur (recherche de marchés, convoi, lien avec le Projet pavage, ) Encadreur permanent de carrières Chargé du suivi administratif (salaires, commandes ) Tailleur de pavé Tailleur de pavé Tailleur de pavé Tailleur de pavé porteur porteur porteur porteur porteur porteur porteur porteur porteur porteur porteur porteur Graphique 2 : La composition des associations. Je suis content d avoir été formé et intégré par mes voisins dans la taille des pavés dès mon retour dans la communauté. Grâce au travail de taille des pavés, je suis à l aise car je parviens à prendre en charge ma famille. [ ] Mes conditions de vie sont de loin meilleures que celles de mes anciens amis de lutte qui ont abandonné la taille des pavés et qui sont en train de déambuler dans les rues de la capitale. [ ] Je nourris facilement ma famille, je paie le matériel, les soins de santé et les frais scolaires des enfants. Je suis maintenant un acteur de développement au même titre que les autres et j ai prouvé qu un démobilisé n est pas un danger pour la communauté. Thérence 35 ans, un démobilisé de l ancien mouvement rebelle du Front National de Libération 3

4 Professionnalisation de la filière des pavés au Burundi CTB Cadre légal Grâce à la mobilisation du Projet Pavage et à l intervention des autorités, les tailleurs travaillent maintenant dans la légalité. Cela veut dire qu ils demandent et obtiennent chaque année des autorisations d exploitation annuelle de la part du Ministère de l Environnement et du Ministère de l Energie et des Mines. Pour accéder aux partenariats avec le Projet Pavage, les associations doivent disposer d une reconnaissance administrative. Pour cela, elles doivent présenter un agrément du Ministère de l Intérieur, ou doivent au moins être reconnues au niveau de l administration communale. Elles doivent également disposer de statuts et d un procès-verbal d assemblée générale constituante, authentifiés par un notaire. Les associations doivent réaliser un rapport d étude d impact environnemental de carrière et ce avant le début de l exploitation, et soumettre leur demande d autorisation d exploitation au Ministère de l Environnement et au Ministère de l Énergie et des Mines. Le premier effectue une visite de la carrière avant d accorder une attestation de conformité environnementale, qui sert de base au second pour attribuer son accord de principe et pour effectuer une visite de délimitation et de localisation géographique de la carrière. Chaque année, l association paie à la commune la somme de Francs Burundais (FBU), soit FBU de frais de réhabilitation des carrières post-exploitation et FBU de frais de dossier, pour obtenir son autorisation d exploitation. 4 Tableau 1 : Procédure légale pour l'exploitation d'une carrière. Reconnaissance administrative de l'association Agrément du Ministère de l'intérieur Attestation de l'aministration communale Autorisation d'exploitation de la carrière 1. Présentation d'une étude d'impact environnemental de carrière qui dégage tout un ensemble d'activités à mener pour préserver l'environnement dans et aux environs de la carrières. 2. Demande d'exploitation - Ministère de l'environnement: attestation de conformité environnementale après visite. - Ministère de l'energie et des Mines: accord de délimitation et de localisation géographique de la carrière. Redevance de l'exploitation de la carrière Paiement annuel de FBU FBU / Ha : réhabilitation de la carrière post-exploitation FBU : frais de dossier

5 C était une exploitation anarchique, sous forme de trous éparpillés sur les collines et présentant des risques d accidents pour les tailleurs. Il y avait une production de beaucoup de déchets non valorisés, et leur épandage le long des versants des collines polluait parfois les cours d eau en aval des exploitations. [ ]» 3. Vers une meilleure exploitation des carrières Avant toute exploitation, l association doit préparer la piste d accès pour faciliter l évacuation des pavés et des autres produits dérivés de la taille des pavés, tels que le gravier concassé et les moellons. L élargissement de la plateforme d évacuation des pavés et son entretien ont pour but d éviter des encombrements et de limiter les accidents du travail. Dans la même optique de prévention des accidents, la hauteur des fronts d abattage a été limitée à un maximum de 4 mètres (auparavant, les tailleurs travaillaient dans des trous de plus de 6 mètres de profondeur provoquant fréquemment des éboulements et des pertes en vies humaines). Afin de prolonger la durée de vie de la carrière et d en préparer la réhabilitation post exploitation prévue par la loi l aménagement se fait en même temps que l exploitation par des techniques simples et relativement peu coûteuses. Les déchets de taille (moellons et éclats) qui ne sont pas vendus servent à la construction de murets pour éviter qu ils ne soient dispersés. Quant à la terre végétale, elle est mise de côté pour servir à remblayer et reboiser la carrière une fois celle-ci épuisée. La valorisation des déchets est une des conditions techniques sine qua non pour un partenariat avec le projet. Les activités de concassage et de tamisage du gravier permettent de générer des revenus pour l association et pour les travailleurs qui ne s occupent pas de la taille. Pour cela, les associations de tailleurs de pavés doivent disposer de matériaux d une quantité et d une qualité suffisante. La vente des moellons et du gravier concassé sert elle aussi à optimiser l exploitation des ressources, à élargir les opportunités d emploi et permet d augmenter la valeur économique des carrières. Les formations en techniques d exploitation des carrières La formation en techniques d exploitation des carrières a permis aux tailleurs de pavés de s initier à des techniques plus durables d exploitation, qui sont conformes aux règles d hygiène et de sécurité et aux prescriptions environnementales. Ils ont été formés sur les principales phases d exploitation, à savoir : le repérage de la carrière (avec des études géologiques et géomorphologiques), l exploration approfondie de la carrière pour en évaluer les réserves, l étude préliminaire de marché et enfin le planning. Le planning correspond aux activités de protection de la carrière et aux activités de renforcement des conditions d hygiène et de sécurité des tailleurs de pavés. Deux études sont nécessaires dans le cadre du planning : l étude d impact environnemental des activités d exploitation et l étude de faisabilité et d optimisation de la carrière. Chaque association a été sensibilisée aux risques liés à l activité de taille (maladies respiratoires causées par les poussières, cécité causée par les éclats de roches ). Les tailleurs de pavés ont donc compris la nécessité de porter des masques anti-poussière, des gants et des lunettes de protection. Les associations se sont en outre dotées d une trousse médicale de secours. En matière d hygiène, le projet encourage les associations à aménager des latrines dans les carrières. Sans la bonne gestion des carrières, les associations ne peuvent pas obtenir, par les Ministères concernés, le renouvellement de leurs permis d exploitation. Les services techniques de ces Ministères se rendent dans les carrières afin d évaluer l application des techniques d exploitation. Depuis le lancement du projet, les services techniques ont constaté que des efforts importants avaient été réalisés par les associations dans le domaine de la protection de l environnement, de l hygiène et de la sécurité dans les carrières Personnellement j ai été surprise de voir dans les carrières des murs en pierres sèches et la manière dont les déchets de taille sont très bien maîtrisés. J avoue qu il n y a pas beaucoup de cas d accidents dans les carrières, ni d insécurité liée au vol. Matrone Havyarimana administratrice de la commune de Mubimbi (province de Bujumbura) CTB 3 «Étude d impact environnemental et social de l exploitation de 15 carrières de pavés dans les communes d Isale, Mubimbi, Kabezi et Rugazi», page ix, par CTB/Projet pavage Bujumbura, octobre

6 Professionnalisation de la filière des pavés au Burundi Formation en gestion administrative et financière L objectif de la formation en gestion administrative et financière était de renforcer le fonctionnement interne des associations, et en particulier d en améliorer le leadership. Comme les associations disposaient déjà des textes réglementaires (statuts et règlement d ordre intérieur), la formation visait à expliquer le bien-fondé de leur application et les responsabilités correspondantes. Le comité exécutif de chaque association a aussi reçu une formation en encodage des opérations, en procédures de concertation et en rédaction de procès-verbaux, ainsi qu en notions élémentaires de comptabilité et d outils de gestion interne (journal, carnets de reçus, registres de stocks, fiches de présence et de production journalière, listes de salaires, facturiers, etc.). Auparavant, les présidents d associations avaient tendance à emporter tous les documents et décidaient de tout. Maintenant, les associations ont ouvert des bureaux à proximité des sites d exploitation. Il y a donc un endroit où tout est coordonné et archivé par un agent permanent, qui est payé sur le revenu de l association (10 FBU par pavé vendu). Grâce à ces nouveaux bureaux, les informations circulent désormais mieux entre le Projet Pavage, les tailleurs de pavés et leur président, qui est souvent en déplacement (réunions au bureau du Projet Pavage, convoi des pavés, recherche des fonds et divers marchés). Des évaluations en gestion administrative et financière et en techniques d exploitation des carrières menées par le Projet Pavage assisté de consultants professionnels dans le domaine ont montré que les associations ont considérablement amélioré leur système de gestion. En conséquence, d autres acteurs du développement ont effectué des démarches pour entrer en partenariat avec certaines de ces associations. La formation administrative et financière a été utile pour bien préciser sur chaque ligne qui a produit combien et la somme qui lui est due. Cela a amélioré le leadership au sein de l association et a réduit les conflits d intérêts. Déo, 28 ans, tailleur de pavés et encadreur de carrière à Kabezi (Province de Bujumbura) Points forts et points faibles des associations des tailleurs de pavés Grâce à ce savoir-faire, les associations ont pu tripler leur production. Elles produisent et livrent désormais plus de pavés par mois. Quant aux accidents, il n y en a pratiquement plus. Les associations sont maintenant capables de rédiger des rapports et des comptes rendus. Ceci a permis aux tailleurs de pavés de disposer d archives et d informations à jour. D autres partenariats sont désormais envisagés. D un point de vue financier, les associations sont devenues des clients incontournables des institutions bancaires de Bujumbura. C est la régularité des livraisons et des paiements et la bonne gestion qui ont créé ce rapport de confiance. Cela dit, les associations ont encore des points faibles. Il faut par exemple noter leur manque de confiance en elles. Les membres des comités ont encore souvent tendance à consulter le personnel du Projet Pavage quand il s agit de prendre des décisions internes. De plus, les nouveaux adhérents qui n ont pas encore reçu de formation ignorent parfois les orientations données par le président ou le personnel du Projet Pavage, ce qui cause souvent la baisse des performances et peut amener des conflits. Tableau 2 : Comparaison entre tailleurs privés et tailleurs organisés. Quantité moyenne de pavés produit (par mois, 22 jours ouvrables) 4 Points positifs Points négatifs Tailleurs de pavés reliés à un commissionnaire / acheteur Tailleurs de pavés constitués en association Par carrière pavés par commissionnaire par associations Par tailleur de pavés 440 pavés par tailleur soit 20 pavés par jours en moyenne (avant l'arrivée du Projet) + Gestion autonome - Problème de contrôle - Problème de suivi environnemental - Manque de régularité dans l entrée de revenus 990 pavés par tailleur soit 45 pavés par jour en moyenne (2014) + Régularité des livraisons + Paiement réguliers des tailleurs de pavés et de la main-d œuvre + Nouveaux partenariats + Bonne gestion des carrières (respect de l environnement et réduction des accidents) + Diminution des risques d insécurité liés aux vols - Difficultés à résoudre les problèmes internes - Baisses de la performance en cas de problèmes internes 4 Les chiffres présentés dans le tableau proviennent du diagnostic de la structure des tailleurs de pavés réalisés en début de projet et des moyennes calculées en fonction des rapports présentés par les associations. 6

7 Encouragement de la qualité Le Projet Pavage tient à la qualité des routes pavées et des pavés. Les dimensions standards des pavés ont été définies par le Projet Pavage et soumises aux associations de tailleurs de pavés. La qualité du chargement de chaque camion livré est contrôlée via un échantillon de pavés. Plus la qualité est élevée, plus le prix par pavé augmente. Cela permet d informer chaque association sur ses performances en technique de taille. Il y a aussi un élément d émulation et d encouragement de la qualité. En effet, si un tailleur se voit refuser ses pavés ou qu ils se vendent à un prix faible, cela le poussera à améliorer la qualité de ses pavés. Cette innovation a été au départ mal accueillie par les associations de tailleurs de pavés, qui la percevaient comme une mesure contraignante pour réduire leur production. Mais comme cette mesure a été compensée par un prix incitatif progressif en fonction de la qualité des pavés, les associations sont désormais motivées à produire et à fournir des pavés qui correspondent aux spécifications requises. En démontrant leurs capacités à produire des pavés de qualité, les associations sont de plus en plus sollicitées par d autres partenaires et le pavé de pierre est utilisé pour d autres fins que la route pavée. La filière de la taille des pavés aujourd hui Grâce à cette restructuration en profondeur de la filière de pavés, il n y a plus d exploitants individuels mal organisés et éparpillés dans les collines. Les carrières mal exploitées ont été fermées ou remises en état. Les tailleurs ont pu accéder à une certaine autonomie et la filière s est professionnalisée. Le renforcement des capacités au travers des formations pratiques et de l appui à l achat de matériel a permis d améliorer les conditions de travail et la productivité. La professionnalisation de l activité est maintenant effective passant en 2009, d une activité temporaire sans qualité et peu rémunératrice à une ressource permanente pour nombres de familles des tailleurs de pavés. Les revenus des tailleurs de pavés ont été directement impactés, améliorant ainsi leur condition et motivant les tailleurs à s investir dans leur travail. En outre, l encadrement administratif et financier a apporté des solutions aux dysfonctionnements du leadership et de la gestion interne. Les conflits ont ainsi été en grande partie réduits. Chaque tailleur de pavés est désormais conscient de son domaine de responsabilité et de ses intérêts. La garantie de la rémunération du travail, le suivi de la qualité, la gestion transparente et la mise en place d un circuit d information font que la filière de pavés est devenue un tremplin pour le développement de la zone. La cohabitation dans les villages proches des carrières s est nettement améliorée. Les perceptions négatives des ex-combattants se sont estompées. La professionnalisation de la filière permet à toute une zone de bénéficier directement (tailleurs de pavés et leurs familles, chargés du transport et de l entretien des carrières, gestionnaires administratifs des associations) ou indirectement (développement de commerce et d activités économiques) de l activité. Ce renforcement du tissu économique et social permet d estomper la stigmatisation de certains groupes (ex-combattants, groupes ethniques ) et permet d améliorer les conditions de vies de la population vivant à proximité des carrières. Les activités économiques prospèrent aux environs des carrières et les conditions socioéconomiques s améliorent de plus en plus. La population de ma commune a eu bien sûr du travail, les gens ont un revenu régulier et ils ont la capacité de se procurer ce dont ils ont besoin. [ ] S agissant de la contribution de la filière de pavés à l assiette fiscale de notre commune, le conseil communal avait déjà incorporé dans leur prévision la filière de pavés comme une ligne faisant des rentrées conséquentes de recettes. Matrone Havyarimana administratrice de la commune de Mubimbi (province de Bujumbura) CTB 7

8 Perspectives d avenir Les ministères sectoriels en charge de l environnement et des carrières ont légiféré pour interdire l exploitation peu écologique du gravier de rivières. L utilisation des dérivés de la taille des pavés à la place de ce gravier peut être valorisée et pourrait encourager la transformation des déchets de pavés par les associations. Cette nouvelle activité peut être une nouvelle source d emplois en milieu rural, tout en améliorant la gestion environnementale des carrières. L expérience du Projet Pavage montre que la professionnalisation de la filière des pavés est une nécessité qui permet de diminuer les risques environnementaux et sociaux. La préservation de l environnement doit s accompagner d un cadre légal et des moyens pour imposer ces mesures. Des études préalables à l exploitation sont nécessaires pour analyser et définir les réserves à exploiter sur le long terme. L analyse doit porter sur les possibilités d amortir et de réduire l impact des exploitations grâce à des techniques adaptées. La réduction de l impact écologique permettra de faciliter la réhabilitation après la fermeture des carrières. Du point de vue financier, l activité de production de pavés a pu gagner en crédibilité. En effet, la régularité des livraisons des pavés par les associations et la régularité des paiements des livraisons par le Projet Pavage ont montré la stabilité de l activité et le professionnalisme de la filière. Malgré la réticence des institutions de microfinance au début du projet, ces associations sont des clients privilégiés, qui méritent de bénéficier d avances sur recettes. Enfin, la filière des pavés est devenue pour les communautés rurales une profession reconnue. C est une source de revenus et de fierté, un outil de développement et de renforcement de la paix. Les populations du monde rural ont des talents qu il faut valoriser et renforcer. À voir la technicité de leur maîtrise des déchets de taille et leur disponibilité à collaborer, il est clair que les associations des tailleurs de pavés manquaient en 2009 d un partenaire à même de les accompagner à moyen terme. Le Projet Pavage vient concrétiser cela en introduisant des techniques adaptées et en octroyant aux associations un cadre légal et organisationnel à la production des pavés tout en se souciant de la protection de l écosystème immédiat des carrières. Les perspectives de trouver de nouveaux partenaires sont importantes grâce à la professionnalisation de la filière. Le développement d un plan d aménagement de rues pavées à Bujumbura est une opportunité pour écouler leurs stocks. Les associations de tailleurs de pavés sont capables de répondre à ses nouveaux enjeux. La CTB, l agence belge de développement, appuie et encadre des programmes de développement pour le compte de l État belge et d autres donneurs d'ordre. Ont participé et contribué à cette publication Chanoine Olivier, Dubois Pierre-Yves, Habonimana Yvonne, Hocq Stéphanie, Mateso Faustin, Nibashikire Cariton, Niyonizigiye Bonaventure, Nkurunziza Fabrice. Ont apporté un appui technique et de relecture Baltissen Gérard (KIT), Rerolle Antoine. Cette note est publiée sous Licence Creative Commons «by/nc/nd»

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