COLLOQUE ABA ATTITUDE
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- Renaud Audy
- il y a 7 ans
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1 AUTISME(S) ET PRISES EN CHARGE COMPORTEMENTALES COLLOQUE ABA ATTITUDE ARCACHON 14 NOVEMBRE 2011 Laure Tressens, orthophoniste «PRISE EN CHARGE ORTHOPHONIQUE DES PERSONNES AUTISTES EN LIBERAL»
2 Cadre d exercice professionnel Décret de compétences des orthophonistes (2002, article 1) «- prévenir, évaluer et prendre en charge, aussi précocement que possible, par des actes de rééducation constituant un traitement, les troubles de la voix, de l'articulation, de la parole, ainsi que les troubles associés à la compréhension du langage oral et écrit et à son expression. - dispenser l'apprentissage d'autres formes de communication non verbale permettant de compléter ou de suppléer ces fonctions.» Les Actes Médicaux Orthophoniques (AMO) se font sur prescription médicale. Bilan orthophonique dans le cadre des handicaps moteurs, sensoriels ou mentaux (inclus surdité, IMC, autisme, maladies génétiques) = AMO 30 (71,10 ). Education ou rééducation du langage dans le cadre de l autisme = AMO 13,8 (33,12 ) Problème de la double prise en charge institution/libéral
3 Même si les anomalies du langage sont véritablement le cœur des troubles autistiques, le problème de communication est plus global car tous ses aspects, qu ils soient verbaux ou non verbaux sont touchés. B. Rogé
4 L évaluation MAIS un bilan précis des capacités langagières et des fonctions de communication est nécessaire à toute prise en charge éducative ou rééducative de l'enfant atteint d'autisme.
5 Repenser le travail d orthophoniste TED Retard simple de langage Bain de langage +/- renforcé Évolution favorable spontanée possible Place des parents peu prépondérante Langage formellement bien construit But (HAS 2001) : remédier aux troubles du langage, faciliter l'acquisition du langage écrit. Le bain de langage ne suffira pas Place centrale des parents Communication fonctionnelle Projet plus vaste d amélioration de la qualité de vie du sujet dans son environnement
6 Structurer l espace et le temps Espace : calme, clos, pas de profusion d objets = distracteurs Temps : toujours repéré Emplois du temps imagés Programme de la séance Visualisation du temps écoulé
7 Ne pas attendre le désir, la maturité ou l apparition du langage Renforçateurs Recensement Renouvellement Evolution Félicitations Toujours et en toutes circonstances!
8
9 Les prérequis de la communication Le regard L attention conjointe L imitation Les tours de rôle
10 Le renforcement de la compréhension verbale Débit lent, économie verbale Aides visuelles Aides gestuelles Aides physiques
11 L augmentation du lexique passif Consignes simples «prends» Désignation lexicale «prends le vélo» Désignation mot + attribut «Prends le vélo rouge»
12 La symbolisation Objet/objet Objet/ photo Objet/ dessin Photo/dessin Photo/picto Dessin/picto
13 La généralisation
14 La catégorisation
15 L expression : les moyens alternatifs et augmentatifs de communication PECS (A. Bondy, L. Frost) Communication par échange d images Inciter la communication spontanée avec une récompense concrète ou sociale puissante Objectifs de travail fonctionnels Procédures de correction d erreur à respecter Tous milieux de vie de l enfant MAKATON (M. Walker) Communication multimodale associant le langage oral associé à des gestes de la LSF et soutenu par des pictogrammes. Vocabulaire de base 450 concepts concepts supplémentaires Objectifs de travail fonctionnels Tous milieux de vie de l enfant
16 Phase I Un partenaire de communication et un incitateur physique 1 image Durée indéterminée Acquis quand échange autonome avec 2 PC ou plus, dans 2 environnements différents.
17 PHASE II distance et persistance Objectif : parcourir une distance pour communiquer, dans des lieux différents, avec des personnes différentes Distance : du classeur, du PC Persistance : air «détaché» du PC Durée : toute la vie
18 Phase III discrimination PHASE 3 A Classeur, 2 images disposées haut/bas Choisir entre objet hautement préféré et objet puissamment ignoré PHASE 3 B Classeur, 2 images proches Choisir entre 2 objets préférés But fonctionnel : chercher une image dans son classeur, l utiliser pour communiquer
19 PHASE IV But : construire et échanger la bande phrase. Le partenaire de communication «lit» la bande phrase et pour développer la fonction de demande.
20 Phase V Répondre à : Que veux-tu?
21 PHASE VI Faire des commentaires
22 Makaton Communication multimodale associant le langage oral à des gestes de la LSF et à des pictogrammes Vocabulaire de base 450 concepts concepts supplémentaires organisé en niveaux Objectifs de travail fonctionnels : - Communication fonctionnelle - Soutenir la compréhension orale - Structurer l environnement - Favoriser les échanges - Enseigner les prérequis au langage écrit
23 Des gestes pourquoi? Améliorer la compréhension souvent très déficitaire du message verbal Mettre en valeur les mots clefs du message Capter l attention Ralentir le débit
24 Des pictogrammes pourquoi? Structure l environnement, le temps, l espace Établit un lien visuel concret avec le concept Code la chaîne parlée Permet au sujet de manipuler le langage Sensibilise au langage écrit
25 Makaton : pratique orthophonique Le niveau fonctionnel : un seul signe et pictogramme à la fois. Le niveau simple ou niveau-clé : une phrase courte avec une seule information signée ou pictographiée. Verbes + Le niveau élaboré : phrases complètes
26 Makaton : adaptations spécifiques TED Respecter la multimodalité du système, même quand l enfant privilégie un des canaux
27 Makaton : adaptations spécifiques TED La personnalisation du vocabulaire peut primer sur l organisation par niveaux
28 Makaton : adaptations spécifiques TED L introduction des nouveaux concepts doit souvent être plus lente pour travailler la généralisation simultanément
29 Makaton : adaptations spécifiques TED Les enfants n accèdent pas tous au symbolisme du pictogramme : une phase intermédiaire est possible
30 Makaton : adaptations spécifiques TED L enseignement formel des signes et des pictogrammes est préférablement effectué dans des situations quotidiennes
31 Quand le langage paraît Voix Praxies Articulation
32 L expression orale : aspects morphosyntaxiques Pronoms Adjectifs possessifs Actions / verbes Les temps de l action Allongement des phrases
33 Les habiletés et la cognition sociales La lecture des émotions La communicatio n non verbale La théorie de l esprit La pragmatique du langage
34 La lecture des émotions La reconnaissance L expression et l auto-évaluation
35 La communication non verbale Modélisation Jeux de rôles Jouons à : Trop joyeux Être inexpressif Poser trop de questions Fuir le regard Dans cette situation : J ai gagné 1000 euro Ce soir je vais au cinéma Je dois faire un exposé
36 La théorie de l esprit La résolution de problème et les fausses croyances «je ne sais pas comment dire à mon AVS qu elle me met trop la pression» «Quand on m offre un cadeau qui ne me plait pas j ai des réactions blessantes»
37 La pragmatique du langage Les règles conversationnelles Règles de politesse S adapter à l âge et à la position sociale de son interlocuteur Initier et maintenir une conversation Gérer l alternance de la prise de parole Clarifier ou réparer l échange La compréhension du langage imagé et des inférences
38 Sortie en ville avec un copain Les scénarios sociaux (Carol Gray, 1991) Phrase courte et simple au présent utilisation du «je» Respect des différents types de phrases Illustration possible Sortir en ville avec un copain et un plaisir et une activité de mon age Parfois il y a énormément de mondes parfois c est plus tranquille Les gens ne font pas attention a moi la plupart du temps Si un jour une personne me parle dans la rue, elle peut me demander l heure et je lui dis tout simplement en regardant ma montre Si elle me demande son chemin et que je ne le connais pas je lui réponds «désolé, monsieur ou madame, mais je connais pas cet endroit» Si j ai un RDV pour retrouver mon père ou ma mère et que je suis perdu, je peux demander de l aide à une femme ni trop jeune ni trop vieille Si cette personne ne peut pas m aider alors je téléphone avec mon portable
39 Les habiletés sociales En libéral En institution Appliquer un programme dans son intégralité (Baker, socio guide, MIA) Favoriser les groupes et les sorties Interventions «sur le vif» Extraire des axes de travail dans ces programmes et les adapter Difficultés d organisation de groupes et de sorties
40 conclusion
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