Marie Henaut. Biocontrôle. ARVALIS - Institut du végétal
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- Thierry Beaupré
- il y a 7 ans
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1 Marie Henaut Biocontrôle
2 Les produits de biocontrôle * Le biocontrôle vise à la protection des plantes en privilégiant l utilisation de mécanismes et d interactions naturels (IBMA*). Les macro organismes «tout organisme autre qu un micro organisme» (Article 3 du RCE 1107/2009) invertébrés, insectes, acariens et nématodes Les micro organismes Champignons, virus, bactéries et protozoaires Les substances naturelles «Substances organiques ou minérales, non issues de la synthèse chimique, d origine végétale, animale ou minérale dont les composants existent dans la nature» soufre, cuivre Les médiateurs chimiques (CEB DT n 18) Substances sémio chimiques qui induisent des réponses comportementales et/ou physiologiques chez les individus d une même espèce ou d espèces différentes phéromones * Selon l IBMA (International Biocontrol Manufacturers' Association)
3 Pyrale : les trichogrammes Pyrale : pulvérisation de saccharose ( 1g/100l) (application sur une feuille, stade 2 feuilles, 20 jours avant la présence de l insecte). Oiseaux : la bouse de vache Ingabo Rwanda 2012 Exemples en lutte ravageurs Efficace à condition de bien les positionner permet de réduire de 22% la ponte d œuf D après des essais réalisés sous abri Mise en pratique?
4 Exemples en lutte maladies Sclérotinia : le Contans Carie : TS Cerall Fusarium graminearum : levure Criptococcus flavescens Appliqué au semis permet de réduire le risque Efficacité de 100 à 25% Peut être mis en défaut dans des conditions très favorables à la maladie + de 85% d efficacité en association avec du prothioconazole (JOAO) Tests de laboratoire * Selon l IBMA (International Biocontrol Manufacturers' Association)
5 Exemples en lutte maladies Algue Brune Oidium,septoriose, piétin verse : Stimulateurs de défenses naturelles Pas d activité directe sur les champignons Résultats mitigés, pas d intérêts flagrants Septoriose du blé : le saccharose 1 essai St Hilaire (55) témoin chimique saccharose 50g Q.Septo Résultats identiques au TEMOIN non traité saccharose 2 x50g
6 Exemples en lutte adventices Couverts végétaux : alternatives au glyphosate 1 essai St Hilaire (55) 2013 Type de couvert : radis + moutarde + lentille Destruction : roulage + traitement 18/10/13 Notation 04/11/13 : T+17j ( 18/11/13 : T+30j) Témoin Glyphosate 1l/ha Solution saline * Produit sous N ** 24l/ha 0% 63% (83%) 7% (5%) 7% (13%) Faibles efficacités * Engrais chlorure de potasse 25 % du volume + Naturen Jardin 2 l/ha + Dash HC 2 l/ha. ** Finalsan Ultima contient 30g/l d hydrazide maléique et 187 g/l d acide pélargonique.
7 Acide nonanoïque En essai sur repousses et défanage Pomme de terre 7
8 Le marché Quelques chiffres sur le bio contrôle Représente 3,5 % du marchéde laprotection des plantes Augmentation de 15% du marché/an Marché de niche : 1985 : 150 M$ 2009: 1 Md $ 2020: 6 à 8 Md $ 180 acteurs du biocontrôle dans le monde 26 acteurs en France Des PME aux grands de l agrochimie etc
9 La réglementation La règlementation RCE n 2003/2003 NON Réglementation relatif aux engrais (ou additifs) Normalisation Norme NFU Le produit revendique t il une action (directe ou indirecte) sur des ravageurs et/ou maladies ou uniquement une action sur la croissance et/ou la physiologie de la plante? Homologation Substance de Base NON RCE n 1107/2009 Produit phytopharmaceutiques De quels types de substances s agit t il? Substance à faible risque SCLP (Phéromones) Dossier d AMM adapté aux types de substances contenues dans le produit OUI Est ce un Macroorganisme? Substance active classique NON Dépôt de dossier à l ANSES OUI Décret n Ce Macroorganisme est il indigène? OUI Commercialisa tion possible
10 Aujourd hui aucune substance de base (ou à faible risque approuvée). L extrait d Equisetum, Le talc Refusé La quassia L hydroxyde de calcium Le sucre Le vinaigre Le saule L absinthe La rhubarbe La tanaisie L armoise La bière : piège à limaces classé CMR2? En cours
11 Aujourd hui Le biocontrôle aujourd hui Nouvelles solutions : Mais : Plus «propres» pour l environnement Plus «sûres» pour la santé de l applicateur et du consommateur Un cadre règlementaire encore en devenir Des solutions rares en grandes cultures et pas entièrement substituables Des efficacités variables, spectre limité Un surcoût non négligeable Des conditions plus exigeantes de conservation, d application
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