EDITION 2011 PORTRAIT DU DEPARTEMENT. de la LOZERE (48) Eléments d'analyses socio-économiques

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1 EDITION 2011 PORTRAIT DU DEPARTEMENT de la LOZERE (48) Eléments d'analyses socio-économiques Contribution au diagnostic du CPRDF (Contrat de Plan Régional de Développement des Formations) Chef de projet - Hélène Cougnenc Chargée des statistiques - Jennifer Mercier mises à jour du 22 juillet 2011

2 Les nouveautés de l'edition Synthéses 4 Synthése régionale 4 Synthéses des Bassins d'emploi 5 Activité économique 7 Dynamisme de l'appareil productif 7 Le parc des établissements 7 Quelle est l'évolution du parc d'établissements? 7 Quelle est la dynamique démographique des entreprises? 8 Structure de l'appareil productif (effectifs par taille) 9 Dynamisme de l'emploi 10 Quelle est l'évolution de l'emploi salarié? (note conjoncturelle) 10 Quels sont les secteurs d'activités qui structurent l'emploi local? 11 Les secteurs d'activité restés créateurs d'emploi pendant la crise 13 Quelle est la part de l'emploi dans le secteur de l'agriculture? 14 La densité d'emploi par commune 15 Marché du travail 17 6 Emploi par catégories socio-professionnelles 17 Le chômage par zone d'emploi 17 Caractéristiques du chômage (âge, ancienneté) 18 Approches des difficultés de recrutement par métier (tensions par métier) 19 Métiers les plus exposés au vieillissement (échelle régionale) 22 Démographie 24 Principales caractéristiques démographiques 23 Qui sont les nouveaux habitants en Languedoc-Roussillon? 25 Cartographie 27 Conditions de vie 28 Niveau de revenu 28 Quels sont les niveaux de précarité sociale du territoire? 28 -Allocataire à bas revenu (population sous le seuil de pauvreté) 28 -Population dépendante à 100% des minima sociaux 28 -Structure et évolution de la population couverte par le RMI 28 Formation initiale 29 Quels sont les comportements de scolarisation des jeunes locaux? 29 -Taux de scolarisation 29 -Taux de retard scolaire 29 -Taux de réussite 30 Quelles sont les spécialités de la formation initiale professionnelle? 31 Quelle est la structure par diplôme de l'offre de formation professionnelle initiale? 33 Effectifs par diplôme et établissement (Rectorat, apprentis, DRAF, Sanitaire et social) 34 Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/2011 2/34

3 L'EDITION 2011 Les nouveautés des portraits de territoires EDITION 2011 : r Une synthèse régionale r Un niveau de lecture supplémentaire : la synthèse du bassin d emploi vient compléter l analyse des indicateurs contenus dans le corps du document. r Des indicateurs nouveaux : - Qui sont les nouveaux habitants arrivés en LR : nombre, âges, niveaux de formation? - Quelle est la part de l emploi selon la taille de l établissement? - Quelle est la part du statut d auto-entrepreneur dans la création d entreprise? - Qui sont les demandeurs d emploi : taux de chômage par tranche d âge, ancienneté au chômage (CLD)? - Quels sont les métiers les plus exposés au vieillissement au niveau régional? - Quel est le niveau de diplôme et le profil des jeunes suivis en mission locale d insertion? Pour aller plus loin dans votre analyse des territoires : de nombreux travaux à télécharger sur le site dont : - un cahier de méthodologie pour la lecture et l analyse des portraits territoriaux - les portraits de territoires édition une étude : Profils des jeunes suivis par les Missions Locales du Languedoc-Roussillon : Les sites utiles : INSEE bases de données locales Pôle emploi Languedoc Roussillon - statistiques locales DIRECCTE Languedoc Roussillon statistiques départementales Académie de Montpellier Région Languedoc Roussillon CEREQ atlas des zones d emploi Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/2011 3/34

4 SYNTHESE REGIONALE La formation, un levier face au paradoxe languedocien qui associe le plus fort taux de chômage et la plus forte création d emploi de France L orientation économique de la région Languedoc-Roussillon a longtemps ralenti son développement : sa vocation agricole en monoculture l a fragilisée au moment de la crise viticole; son industrie, assise sur des qualifications de base, a subi de plein fouet le mouvement général des délocalisations. Aujourd hui, ses principaux moteurs de développement résident dans son attractivité démographique, économique et touristique générant le développement des activités de services aux personnes et aux entreprises. La vocation «présentielle» de l économie locale est forte. Ces activités ont un rôle majeur dans la richesse produite en région et l accroissement de l emploi. Les services aux entreprises (recherche et développement, conseil et assistance, services opérationnels, transport et logistique ) prennent une part significative. Au-delà de ces traits communs, des singularités territoriales apparaissent et maillent la région en cinq types de systèmes socio-économiques dominants : la zone Métropole, les zones littorales à vocations de tourisme et d échanges, les zones rurales à vocations touristique et agricole, les zones rurales à vocations agricole et industrielle et enfin les zones à vocation industrielle. Traditionnellement, en région, les indicateurs de structure tels que les niveaux de salaires, de chômage, de PIB, de réussite scolaire sont souvent moins favorables qu en moyenne française. Leurs rythmes de progression, en revanche, sont, eux, toujours plus favorables. Ces performances d évolution résident principalement dans la gestion des effets d une croissance démographique record. En effet, sur les 5 dernières années, l apport migratoire a amené sur le marché du travail local une population globalement mieux formée ou expérimentée et plus jeune que les actifs locaux, et leur nombre a été multiplié par deux par rapport à la période précédente. Dans le même temps et jusqu au choc de la crise économique, les taux de création d emploi records ont amorti l impact de ces nouvelles arrivées et favorisé la résorption du chômage à un rythme plus élevé qu au niveau national. Cette poussée démographique, qui explique en grande partie que le niveau de chômage reste structurellement élevé en région, demeure néanmoins un formidable facteur de développement social et économique. Créatrice de richesse et d'emploi, cette impulsion impacte à la fois l économie et le marché du travail. Ainsi, depuis 2005, et malgré le choc de la crise au dernier trimestre 2008, la région Languedoc-Roussillon a réussi une quintuple performance: chaque année, elle a créé plus de emplois, absorbé nouveaux actifs, réduit ses écarts de taux de chômage avec la France, augmenté le revenu disponible par habitant et porté le taux d accroissement du PIB au 1er rang des régions de France. Ces mécanismes de croissance ne semblent pas avoir été cassés par la crise. Au deuxième trimestre 2010, la région Languedoc renoue avec son rythme annuel de développement et crée près de emplois par an, ce qui constitue, en valeur relative, un record national. La région se transforme et ces évolutions très profondes interrogent directement l appareil d éducation et de formation régional. Comment répondre aux nouveaux besoins, tant qualitatifs que quantitatifs, et renforcer les populations locales, peu dotées en capacités professionnelles et soumises dans cette région à une plus forte compétition sur le marché du travail? Sur ce plan également, un certain nombre d inflexions sont d ores et déjà tangibles. La structure par niveau de formation de la population, malgré un âge moyen plus élevé, est comparable aux moyennes nationales. Les taux de scolarisation entre 15 et 17 ans croissent en région, alors qu ils diminuent sensiblement au niveau national. Les sorties sans qualifications se réduisent et déportent les enjeux de formation initiale, notamment vers l accès d un plus grand nombre de jeunes au niveau IV(Bac). Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/2011 4/34

5 SYNTHESE DU DEPARTEMENT DE LA LOZERE SOCIO-DEMOGRAPHIE La Lozère quintuple son rythme de progression démographique et stabilise son vieillissement. Composé de 185 communes, le département recense près de habitants en 2007 et couvre 3% de la population du Languedoc- Roussillon. Entre les deux recensements, essentiellement alimenté par l'arrivée de nouveaux habitants, le rythme de progresion démographique de la Lozère passe de 1% à 5% : entre 90-99, la Lozère gagne 735 personnes, entre 1999 et 2007, personnes. Cette évolution est tirée par les bassins de vie (1) de Mende (40% du total) et dans une moindre mesure de Florac (+ 335). Elle est confirmée sur les bassin de Langogne +( 412) ou Saint-Chély-d'Apcher (+642). La Lozère, traditionnellement "plus âgée", stabilise sa moyenne d'âge, notamment grâce à l'arrivée de nouveaux habitants plus jeunes. La Lozère attire, en proportion relative, autant de jeunes que le Gard et davantage que l'aude ou les P.O. Comme en région, la moitié des nouveaux habitants sont des actifs en âge de travailler. Un migrant sur deux est âgé de 25 à 54 ans, soit 48% d'entre eux (2 246 personnes). Les Bassins de Mende (54%) et de Florac (53%) semblent plus attractifs pour cette tranche d'âge. La proportion des moins de 25 ans et des séniors est quasiment identique à celle de la région : les jeunes représentent 31% des nouveaux migrants (32% LR), les populations de 55 ans et plus 21% (20% LR), soit personnes supplémentaires. Le Bassin de Mende est plus attirant pour les jeunes et les personnes en âge de travailler (25-54 ans); à l'inverse, Florac ou Langogne ont la préférence des plus âgés; quant à Saint-Chély-d'Apcher, beaucoup de jeunes et de séniors, mais moins d'actifs en âge de travailler. La Lozère, très attractive pour les populations de hauts niveaux de diplôme Les nouveaux arrivants sont plus diplômés que les populations en place, plus âgées et traditionnellement moins formées que les nouvelles générations. Cet apport transforme progressivement l'environnement socio-culturel du département : 41% des Lozériens sont dépourvus de diplômes, pour seulement 26% chez les nouveaux arrivants; de même, les populations de niveaux Bac et plus, sont plus nombreuses chez les nouveaux résidents : 36%, pour 20%. En valeur relative, la Lozère se place en seconde position régionale après Montpellier en matière d'attraction des plus hauts niveaux (Bac +3 et plus) et plus particulièrement sur les Bassins de Florac (32%, soit 197 pers.) ou de Mende (29%, soit 612 pers.). Faible dépendance aux minima sociaux, mais précarité croissante chez les séniors et les jeunes En 2008, la Lozère déclare les plus modestes revenus nets mensuels après l'aude, soit La moyenne lozérienne est tirée vers le haut par le bassin de vie de Mende 1626, tandis que les autres bassins indiquent des revenus plus faibles que ceux du département de l'aude (Langogne : 1291, Florac : 1382, Saint-Chély-d'Apcher : 1500 ). En parallèle, 54% des foyers fiscaux ne sont pas imposables. Cette proportion place la Lozère en milieu de tableau régional. La dépendance aux minima sociaux demeure assez faible, peut-être du fait d'un recours moins fréquent à la solidarité nationale : la part des allocataires CAF vivant sous le seuil de pauvreté est en valeur relative la plus faible de la région tout comme celle des allocataires dépendant à 100% de versements CAF. Le bassin de Saint-Chély-d'Apcher semble moins marqué par la "précarité apparente" alors que celui de Florac est plus touché. Parmi les bénéficiaires du RMI, la proportion de séniors (50 ans et plus) est la plus élevée de la région et évolue fortement, particulièrement sur le bassin de vie de Mende. On relève une évolution très importante des jeunes bénéficiaires, également très nombreux sur ce même bassin. ACTIVITE ECONOMIQUE Sur la dernière décennie, la Lozère connaît une dynamique de croissance En 2009, le département de la Lozère, c'est établissements employeurs, soit 3% des établissements de la région et 3% de l'emploi salarié privé (hors agriculture), soit postes. Comme en région, 86% des établissements emploient moins de dix salariés et représentent 36% de l'emploi privé. Mais les établissements de plus grande taille (10 à 49 sal.) sont, comme sur les P.O., plus représentatifs qu'ailleurs. Au cours des dix dernières années, l'emploi et la création d'entreprises sont stimulés par les bassins de vie de Mende et de Florac. Les années 2005, 2006 et 2007 sont des années de très forte dynamique. En 2008 et 2009, en pleine crise, cette dynamique se rompt, entraînée par les pertes des bassins de vie de Langogne et de Saint-Chély-d'Apcher, tandis que ceux de Mende et de Florac demeurent très actifs. Les services de la santé et de l'action sociale restent les secteurs les plus dynamiques sur les bassins de vie de Mende et de Saint-Chély-d'Apcher, tandis que la construction, le commerce et l'industrie sont plus actifs sur Florac. Sur Langogne, c'est le secteur industriel qui est le plus créateur d'entreprises (employeurs ou non). L'attirance pour le statut d'auto-entrepreuneur est modeste : 42% des entreprises créées en 2009 portent ce statut, pour 58% en LR. Cette proportion est la plus faible de tous les départements languedociens; seul Florac, avec 52% des entreprises créées sous ce statut, se rapproche de la moyenne régionale. Malgré la crise, la Lozère renoue avec la croissance d'emploi en 2010 Le bassin de vie de Mende concentre 36% de l'emploi du secteur privé, soit près de quatre salariés sur dix (17% sur Saint-Chély-d'Apcher, 13% sur Langogne, 7% sur Florac). Sur la dernière décennie, le taux de croissance de l effectif salarié du secteur privé (hors agricole) s'établit à +20%, soit près de salariés supplémentaires (+27% en LR). Cette évolution de l'emploi est tirée par le bassin de Mende (+45%, soit 891 emplois). Après une année 2008 en déclin, la Lozère crée 191 emplois en 2010, soit une évolution du nombre de salariés de 1,2% (1,3% en LR, 0,9% en France). (1) Un bassin de vie est un découpage géographique proposé par l'insee pour mieux comprendre la structuration des espaces à dominante rurale. Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/2011 5/34

6 SYNTHESE DU DEPARTEMENT DE LA LOZERE L'emploi est dominé par les activités de l'économie résidentielle. L'économie résidentielle destinée à satisfaire les besoins des résidents est le plus gros employeur lozérien (67% de l'emploi du secteur privé, pour 60% en LR). Cela concerne : la construction (près de salariés), le commerce et la réparation d'automobiles (2 619 sal.), l' enseignement privé (344 sal.), les activités de santé (1 283 sal.), l'hébergement médico-social et l'action sociale (plus de sal.), les autres activités de services à la personne (près de sal.). En parallèle, certains secteurs sont plus représentés en Lozère et à ce titre caractérisent l'emploi : l'industrie (11% de l'emploi, pour 9% en LR), prèsente emplois, dont 41% dans l'agro-alimentaire, le tourisme génère emplois (8%, pour 9% en LR). La vocation agricole lozérienne se maintient, malgré un recul de l'emploi chez les non salariés Toujours plus représentatif qu'ailleurs, l'emploi dans l'agriculture recule moins vite que dans le Gard et l'hérault. Toutefois, comme en région, la perte d'emplois concerne seulement les emplois de non salariés (les exploitants) : le nombre de non salariés recule de 5% (-12% en LR), tandis que celui des salariés agricoles connaît une augmentation de 5%, alors même que la région enregistre une perte de -7%. Ces moyennes cachent de fortes disparités : croissance de 8% des salariés de l'agriculture sur le bassin de Langogne, augmentation des non salariés de 21% sur Florac. La vocation agricole lozérienne maintient le cap. MARCHE DU TRAVAIL La structure de qualification des emplois se transforme La catégorie Artisans - commerçants - chefs d'entreprises enregistrent un léger recul entre 1999 et 2007, alors même que leur nombre augmente nettement partout ailleurs en région. (-1%, pour 13% en LR). La structure de qualifications de la Lozère se transforme, notammment sur le bassin de Mende, et pourrait à terme générer de nouvelles exigences sur le marché du travail local. Les ouvriers, encore très nombreux, progressent trois fois moins qu'en moyenne région (+ 5%). Dans le même temps, la Lozère gagne 759 cadres en emploi, soit une progression de 29%. Un nouveau cadre sur deux habite le bassin de vie de Mende. La Lozère est traditionnellement très peu marquée par le chômage Au 4ème trimestre 2010, elle enregistre le plus faible taux de chômage de tous les départements français métropolitains : moins de 5% des actifs lozériens sont au chômage, pour 9,3 % en moyenne nationale et 12,8% en région. La ruralité et la faiblesse relative de sa dynamique démographique expliquent en partie cette singularité locale. L'insertion des jeunes sur le marché du travail semble facilitée : les jeunes, traditionnellement plus touchés par le chômage, sont deux fois moins nombreux en Lozère qu'en région, sauf sur le bassin de vie de Florac où leur proportion atteint 25%. Les séniors âgés de 50 ans et plus sont également plus nombreux sur Florac. Le chômage de longue durée est faible, mais un peu plus élevé que sur les P.O., du fait notamment d'une situation plus dégradée sur les bassins de Florac et de Saint-Chély-d'Apcher : au 31 mars 2010, sur le département, 734 personnes étaient au chômage depuis plus d'un an, un an auparavant, ils étaient 576, soit une augmentation de 28%. Sur les bassins de vie de Florac et de Saint-Chély-d'Apcher cette progression atteint respectivement 37 % et 42%. Sur une année, la moitié des 3000 offres d'emploi proposées connaissent des difficultés de recrutement. La moitié des offres déposées à Pôle emploi apparaissent en tension. Pour 56% d'entres elles (663) ces tensions relèvent de probables pénuries de qualifications. Certains métiers en tension appartiennent à des domaines professionnels très représentatifs de l emploi lozérien : le bâtiment et la métalllurgie, la maintenance (électricité, électronique), les transports, l'artisanat alimentaire (bouchers, boulangers, pâtissiers notamment,) les métiers de la comptabilité et les secteurs des services aux résidents (vendeurs, représentants auprès des entreprises et des particuliers, aides soignants et infirmiers, professionnels para-médicaux) et du tourisme (cuisiniers et employés d'hôtellerie et du tourisme). Parmi eux, certains cumulent une forte exposition au vieillissement de leurs actifs : OQ travaillant par enlèvement de métal, cadres du bâtiment et des travaux publics, OQ du gros-œuvre du bâtiment, OQ du bois, conducteurs d'engins, techniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques, commerciaux et technico-commerciaux, ainsi que de très nombreux non salariés, proches de l'âge de la retraite (dirigeants d'entreprises, agriculteurs, médecins et assimilés, patrons de l'hôtellerie-restauration). FORMATION PROFESSIONNELLE INITIALE De la troisième au BTS : de petits effectifs qui semblent favoriser un réussite scolaire d'exception Le taux de scolarisation des ans du département est le plus élevé de la région : sur les jeunes Lozériens âgés de 15 à 17 ans, sont scolarisés, soit 98% d'entre eux. A l'inverse, en post-bac, du fait de l'éloignement des pôle d'enseignement supérieur, le taux de scolarisation est plus faible, sauf sur les bassins de vie de Mende et de Saint-Chély-d'Apcher. En Terminale, les taux de retards scolaires sont les plus faibles de la région, après l'aude. Les taux de réussite aux examens en revanche sont les meilleurs, tant pour le Brevet que pour le CAP, le BEP, le BAC ou le BTS. Avec près de élèves, l'offre de formation professionnelle initiale de la Lozère concentre 5% des effectifs de l'académie L'offre de formation initiale propose une palette de spécialités qui semble reflétée la vocation économique de l'emploi local. Sur les 59 spécialités enseignées en région, 30 sont présentes sur le département. Parmi elles, certaines sont plus représentatives qu'ailleurs : les spécialités de l'agriculture, de la santé et du travail social, de l'accueil-hôtellerie-tourisme, des moteurs et mécanique auto, de la construction, bois et travail du bois-ameublement, ou de l'agro-alimentaire, alimentation, cuisine. Cette offre semble également se diversifier comme en atteste l'importance relative des effectifs de la spécialité journalisme et communication : 124 éleves et près de 50% de l'offre régionale. Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/2011 6/34

7 L'ACTIVITE ECONOMIQUE Dynamisme de l'appareil productif Parc d'établissements EMPLOYEURS Tirée par les performances des bassins de vie de Mende et dans une moindre mesure de Florac, la Lozère maintient sa dynamique de croissance : En 2009, le département de la Lozère, c'est Ets employeurs, soit 3% des établissements de la région, et 3% de l'emplo i privé (hors agriculture), soit salariés. Le rythme d'évolution des d'ets employeurs lozériens de ces dix dernières années (+9%) est tiré par les bassins de vie de Mende et de Florac (+11% et +18%). De la même manière, l'emploi se développe davantage sur ces territoires qui enregistrent une croissance du nombre de salariés de +45% sur Mende et 24% sur Florac, tandis que la moyenne départementale s'établit à 20% (27 % en LR). 31/12/1999 Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. Etablissements Hommes Femmes Total H/F /12/2009 Etablissements Hommes Femmes Total H/F Evolution 1999 et 2009 Etablissements 20% 21% 19% 24% 9% 14% Hommes 19% 18% 13% 25% 10% 17% Femmes 36% 33% 28% 44% 33% 31% Total H/F 27% 24% 19% 33% 20% 24% Création d'étbs entre 1999 et Source : Pôle Emploi - Données 2009 provisoires - Traitement OREF-LR Evolution annuelle du parc d'établissements EMPLOYEURS L évolution annuelle du parc d'établissements EMPLOYEURS se situe souvent en-dessous de la moyenne régionale, sauf entre 2005, 2006 et 2007, années de très forte dynamique. En 2008 et 2009, en pleine crise, cette dynamique se rompt et le taux de création d'entreprises (employeurs ou non) recule, sauf sur les bassins de vie de Mende et de Florac. En 2008, la création se stabilise, en 2009 elle recule et perd 9 Ets (-0,4%, pour 0,7% en LR), entraînée par les pertes du bassin de vie de Langogne (-5 Ets) et de celui de Saint-Chély-d'Apcher (-7 Ets). Nombre d'établissements Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O Evolution ,8% 2,4% 2,3% 4,0% 1,1% 1,4% ,9% 3,7% 2,8% 3,2% 0,0% 2,5% ,0% 0,7% 1,3% 1,5% -0,9% 0,2% ,6% 1,6% 1,9% 2,1% -0,2% 0,4% ,1% 1,6% 2,1% 2,2% 0,1% 2,9% ,8% 3,0% 2,3% 1,8% 3,5% -0,1% ,9% 2,6% 1,9% 2,1% 2,0% 1,2% ,6% 2,4% 1,9% 2,6% 3,2% 3,8% ,8% 0,9% 0,9% 1,1% 0,1% -0,1% ,7% 0,6% 0,4% 0,9% -0,4% 1,0% Source : Pôle Emploi - Données 2009 provisoires - Traitement OREF-LR Pôle Emploi - Champ Unédic: Comprend les salariés de tous les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d économie mixte, et les intermittents du spectacle. Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/2011 7/34

8 Création des entreprises EMPLOYEURS OU NON En 2009, le taux de création d'entreprises employeurs ou non est un peu plus faible qu'en moyenne région : 16%, pour 23%. Les services de la santé et de l'action sociale demeurent les secteurs les plus dynamiques sur les bassins de vie de Mende et de Saint-Chély-d'Apcher, tandis que la construction, le commerce et l'industrie sont plus actifs sur Florac. Sur Langogne, le secteur industriel est le plus créateur d'entreprises (employeurs ou non). Peu d'attirance pour le statut d'auto-entrepreuneur : 42% des entreprises créées en 2009 portent le statut d'auto-entrepreneur, pour 58% en LR. Cette proportion est la plus modeste de tous les départements languedociens, seul Florac se rapproche de la moyenne régionale où 52% des entreprises créées en 2009 le sont sous ce statut. Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. Nb d'entreprises au 01/01/ Industrie Construction Commerce, transports, services divers dont Commerce Administration publique, enseignement, santé, action sociale Créations d'entrep. en Industrie Construction Commerce, transports, services divers dont Commerce Administration publique, enseignement, santé, action sociale Tx création d'entrep. en % 22% 23% 23% 16% 23% Industrie 17% 15% 17% 17% 15% 20% Construction 24% 24% 23% 24% 13% 26% Commerce, transports, services divers 25% 25% 26% 25% 17% 26% dont Commerce 25% 24% 24% 24% 15% 28% Administration publique, enseignement, santé, action sociale 12% 11% 12% 12% 13% 11% Création d'entreprises dont création auto-entrepreneur Part création auto-entrepreneur 58% 56% 59% 57% 42% 61% Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture, Traitement OREF-LR L'entreprise est une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché. L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entreprise. Pour remplacer les 5 grands secteurs établis à partir de la NES, un regroupement "de référence" a été défini pour diffuser les statistiques locales : - BE : Industrie (Industrie manufacturière, industries extractives et autres) - FZ : Construction ; - OQ : Administration publique, enseignement, santé et action sociale - GU : Commerce, transports et services divers (GI + JZ + KZ+ LZ + MN + RU) GI Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration JZ Information et communication KZ Activités financières et d'assurance LZ Activités immobilières MN Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien RU Autres activités de services Graphique : Dynamisme de l'appareil productif EMPLOYEURS OU NON 2009 Dpt 66 23% 61% Dpt 30 23% 59% Taux de création des entreprises Part des auto-entrepreneurs Région 23% 58% Dpt 34 23% 57% Dpt 11 22% 56% Dpt 48 16% 42% Source : Insee REE, Données au 1er janvier, Traitement OREF-LR Taux de création d entreprise : Rapport du nombre des créations d'entreprise d'une année au stock d'entreprises au 1er janvier de cette même année. Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/2011 8/34

9 Structure de l'appareil productif Source : Pôle Emploi, Données Corinthe, Traitement OREF-LR 31/12/2008 Etab de -10 SALARIES Etab de SALARIES EFFECTIF SALARIE Etab de 20- Etab de SALARIES SALARIES Etab de 200 SALARIES ET + TOTAL EFF SALARIE Etab de -10 SALARIES NOMBRE D'ETABLISSEMENTS EMPLOYEURS Etab de 20- Etab de SALARIES SALARIES Etab de SALARIES Etab de 200 SALARIES ET + TOTAL ETAB Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O % 35% Comme en région, la morphologie du tissu économique de la Lozère est dominée par la TPE (- 10 salariés), mais les établissements de plus grande taille (10 à 49 sal.) sont également représentatifs et caractérisent le tissu productif du département : Ets sont des TPE (- 10 salariés), soit 86% de l'ensemble des établissements, et représentent 36% de l'emploi privé, soit salariés (33% en LR). 267 Ets emploient entre 10 et 49 salariés, soit 12% de l'ensemble des établissements lozériens (13% en LR), et représentent également 35% de l'emploi privé, soit salariés (33% en LR). 31/12/2008 Etab de -10 SALARIES Etab de SALARIES EFFECTIF SALARIE Etab de 20- Etab de SALARIES SALARIES Etab de 200 SALARIES ET + TOTAL EFF SALARIE Etab de -10 SALARIES Etab de SALARIES ETABLISSEMENTS EMPLOYEURS Etab de 20- Etab de SALARIES SALARIES Etab de 200 SALARIES ET + TOTAL ETAB Région 33% 14% 18% 22% 12% % 8% 5% 2% 0% AUDE 38% 16% 20% 19% 6% % 8% 4% 2% 0% GARD 33% 14% 18% 22% 14% % 8% 4% 2% 0% HERAULT 32% 13% 18% 22% 14% % 8% 5% 2% 0% LOZERE 36% 14% 21% 24% 5% % 7% 5% 2% 0% P.O. 35% 15% 19% 20% 10% % 8% 4% 2% 0% Loz7re Source : INSEE REE, Données au 1er janvier, Traitement OREF -LR Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/2011 9/34

10 Le dynamisme de l'emploi L'emploi salarié Note conjoncturelle au niveau régional Depuis 2005, la région Languedoc-Roussillon maintient l'un des plus forts taux de créations (nettes) d'emplois français et, dans le même temps, absorbe un nombre d'actifs deux fois plus élevé que sur la précédente décennie : Depuis 5 ans, personnes arrivent en région annuellement. La moitié d entre elles (51%) sont des populations en âge de travailler. Le marché du travail local doit ainsi absorber environ actifs supplémentaires chaque année (lors du précédent recensement, le volume annuel d actifs à absorber n était que de personnes, soit près de 2 fois moins). La création d emploi moyenne annuelle sur les 4 dernières années est toujours supérieure à la moyenne nationale, elle se situe autour de emplois/an (secteur privé hors agriculture et administration, environ 60% de l'emploi total). En 2008, la crise impacte ce rythme de création, mais le LR résiste mieux qu au niveau national. En 2009, seules deux régions résistent encore et créent des emplois (LR et Corse). Source : Insee, Pôle Emploi Au deuxième trimestre 2010, la région connaît la plus forte reprise de l'emploi de l'ensemble des régions françaises : salariés supplémentaires sur un an, essentiellement dans le tertiaire et de manière plus affirmée qu'au plan national (+1,8 LR, +1,1% FR); l'hôtellerie, café, restauration, le commerce (+1,1%), les autres activités de services (+4,8%), la construction (+2,3%) se redressent également après une chute de près de deux ans. Enfin, l'industrie se stabilise (+0,1%). Sur un an, l'emploi intérimaire, traditionnellement moins représentatif qu'en France, progresse de 6,8%, pour plus de 16% au niveau national. * source : "100% stat" URSSAF LR N 22 oct En 2010, la Lozère, renoue avec la croissance d'emploi Le bassin de vie de Mende concentre 36% de l'emploi du secteur privé, soit près de quatre salariés sur dix (17% sur Saint -Chélyd'Apcher, 13% sur Langogne, 7% sur Florac). Sur la dernière décennie, le taux de croissance de l effectif salarié du secteur privé (hors agricole) s'établit à +20%, soit près de salariés supplémentaires (+27% en LR). Cette évolution de l'emploi est tirée par le bassin de Mende (+45%, soit 891 empl ois). Après une année 2008 en déclin, la Lozère crée 191 emplois en 2010, soit une évolution du nombre de salariés de 1,2% (1,3% en LR, 0,9% en France). Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. Effectif salariés du secteur privé au 31/12/1999 Effectif salariés du secteur privé au /12/ Evolution des effectifs salariés du secteur privé entre le 31/12/1999 et le 31/12/ % 24% 19% 33% 20% 24% Source : Pôle Emploi - Données provisoires en Traitement OREF-LR Graphique : Evolution des effectifs salariés Evolution de l'emploi salarié privé en glissement du secteur privé entre le 31/12/1999 et le 31/12/2009 annuel au 4ème trimestre 2010 Dpt 34 33% Entre 2009 et 2010, 6 bassins affichent une progression de l'emploi supérieure à celle de la région : Sète, Lodève et Montpellier pour l'hérault, Nîmes et Bagnols pour le Gard, Perpignan pour les P.O. Région Dpt 11 27% 24% 19 Dpt 66 24% Dpt 48 20% Dpt 30 19% Source : Pôle Emploi, Traitement OREF-LR 0% 20% 40% 60% 80% 100% Sources : Urssaf - Acoss Pôle Emploi - Champ Unédic: Comprend les salariés de tous les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d économie mixte, et les intermittents du spectacle. Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

11 Les caractéristiques de l'emploi salarié par secteur d'activité en 2009 L'économie résidentielle destinée à satisfaire les besoins des résidents est le plus gros employeur lozérien, elle représente 67% de l'emploi du secteur privé (hors agriculture), pour 60% en LR; l'industrie est également très représentatée et concentre 11% de l'emploi, pour 9% en LR (soit près de emplois), le tourisme, 8%, pour 9% en LR (près de emplois). Emploi salarié en Secteurs d'activités NA38 Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. AZ-Agriculture, sylviculture et pêche NS NS NS NS NS NS BZ-Industries extractives CA-Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac CB-Fabrication de textiles, industries de l'habillement, industrie du cuir et de la chaussure CC-Travail du bois, industries du papier et imprimerie CD-Cokéfaction et raffinage CE-Industrie chimique CF-Industrie pharmaceutique CG-Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d'autres produits minéraux non métalliques CH-Métallurgie et fabrication de produits métalliques à l'exception des machines et des équipements CI-Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques CJ-Fabrication d'équipements électriques CK-Fabrication de machines et équipements n.c.a CL-Fabrication de matériels de transport CM-Autres industries manufacturières ; réparation et installation de machines et d'équipements DZ-Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné EZ-Production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution FZ-Construction GZ-Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles HZ-Transports et entreposage IZ-Hébergement et restauration JA-Edition, audiovisuel et diffusion JB-Télécommunications JC-Activités informatiques et services d'information KZ-Activités financières et d'assurance LZ-Activités immobilières LI-dont : loyers imputés des logements occupés par leur propriétaire MA-Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques MB-Recherche-développement scientifique MC-Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques NZ-Activités de services administratifs et de soutien OZ-Administration publique PZ-Enseignement QA-Activités pour la santé humaine QB-Hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement RZ-Arts, spectacles et activités récréatives SZ-Autres activités de services TZ-Activités des ménages en tant qu'employeurs ; activités indifférenciées des ménages en tant que producteurs de biens et services pour usage propre UZ-Activités extra-territoriales 5 5 Toutes Activités Source Pôle Emploi - NA 38 - Données provisoires en Traitement OREF-LR La nomenclature agrégée - NA, 2008 se substitue à la nomenclature économique de synthèse (NES). La NES associée à la NAF rév. 1 disparaît en tant que telle avec le passage à la NAF rév. 2. Pôle Emploi - Champ Unédic: Comprend les salariés de tous les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d économie mixte, et les intermittents du spectacle. Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

12 Certains secteurs sont plus représentatifs sur la Lozère et à ce titre caractérisent l'emploi : l'industrie : notamment agro-alimentaire (737 salariés), la métallurgie et fabrication de produits métalliques à l'exception des machines et des équipements (275 sal.), la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques (161 sal.), les autres industries manufacturières : réparation et installation de machines et d'équipements (243 sal.) l'économie résidentielle : dont la construction (près de salariés), le commerce et la réparation d'automobiles et de motocycles (2 619 sal.), l'enseignement privé (344 sal.), les activités pour la santé humaine (1 283 sal.), l'hébergement médicosocial et social et l'action sociale sans hébergement (plus de sal.), les autres activités de services à la personne (près de sal.) Ces secteurs sont matérialisés en rouge, leur proportion dans l'emploi est supérieure à la moyenne LR. Part des salariés en 2009 Secteur d'activités - Nomenclature Agrégée A38 Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. AZ-Agriculture, sylviculture et pêche NS NS NS NS NS NS BZ-Industries extractives 0,3% 0,4% 0,2% 0,2% 0,6% 0,4% CA-Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac 2,7% 3,4% 3,8% 1,7% 4,6% 2,8% CB-Fabrication de textiles, industries de l'habillement, industrie du cuir et de la chaussure 0,4% 0,4% 1,0% 0,2% 0,0% 0,2% CC-Travail du bois, industries du papier et 0,8% 0,8% 0,8% 0,6% 0,8% 1,4% imprimerie CD-Cokéfaction et raffinage 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% CE-Industrie chimique 0,6% 0,6% 1,5% 0,3% 0,3% 0,1% CF-Industrie pharmaceutique 0,3% 0,0% 0,8% 0,2% 0,0% 0,0% CG-Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d'autres produits minéraux non métalliques 1,3% 2,2% 2,3% 0,7% 0,8% 0,6% CH-Métallurgie et fabrication de produits métalliques à l'exception des machines et des équipements CI-Fabrication de produits informatiques, 1,2% 0,7% 2,3% 0,8% 1,7% 0,7% électroniques et optiques 0,6% 0,1% 0,3% 1,1% 1,0% 0,2% CJ-Fabrication d'équipements électriques 0,4% 0,1% 0,6% 0,4% 0,0% 0,1% CK-Fabrication de machines et équipements 0,5% 0,4% 0,6% 0,6% 0,0% 0,3% n.c.a. CL-Fabrication de matériels de transport 0,3% 0,2% 0,6% 0,2% 0,0% 0,3% CM-Autres industries manufacturières ; réparation et installation de machines et d'équipements 1,2% 0,8% 1,6% 1,1% 1,5% 1,1% DZ-Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné 0,2% 0,0% 0,1% 0,3% 0,1% 0,1% EZ-Production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution 1,2% 1,1% 1,7% 1,2% 0,5% 0,6% FZ-Construction 11,1% 12,8% 11,3% 10,2% 12,6% 11,9% GZ-Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles 22,5% 24,6% 21,7% 22,0% 16,5% 24,9% HZ-Transports et entreposage 4,5% 5,6% 4,2% 4,1% 3,7% 5,5% IZ-Hébergement et restauration 6,9% 7,5% 5,6% 6,9% 6,5% 8,3% JA-Edition, audiovisuel et diffusion 0,8% 0,4% 0,7% 1,0% 0,4% 0,6% JB-Télécommunications 0,2% 0,1% 0,1% 0,4% 0,0% 0,1% JC-Activités informatiques et services d'information 0,8% 0,3% 0,6% 1,3% 0,2% 0,3% KZ-Activités financières et d'assurance 3,2% 2,9% 2,9% 3,4% 1,9% 3,2% LZ-Activités immobilières 1,4% 1,5% 1,1% 1,6% 0,4% 1,5% LI-dont : loyers imputés des logements occupés par leur propriétaire 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% MA-Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques 4,3% 4,2% 4,7% 4,5% 3,0% 3,7% MB-Recherche-développement scientifique 0,4% 0,0% 0,2% 0,8% 0,0% 0,0% MC-Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques 1,3% 1,0% 1,2% 1,5% 0,4% 1,2% NZ-Activités de services administratifs et de soutien 7,8% 5,9% 7,1% 9,3% 3,0% 7,2% OZ-Administration publique 1,5% 1,1% 1,2% 1,9% 1,4% 1,0% PZ-Enseignement 1,9% 1,3% 1,8% 2,2% 2,2% 1,8% QA-Activités pour la santé humaine 5,5% 5,7% 4,6% 5,2% 8,1% 6,8% QB-Hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement 7,3% 8,0% 6,6% 7,1% 19,1% 6,6% RZ-Arts, spectacles et activités récréatives 1,9% 1,9% 1,4% 2,0% 1,5% 2,4% SZ-Autres activités de services 4,7% 3,9% 4,6% 5,0% 7,4% 3,8% TZ-Activités des ménages en tant qu'employeurs ; activités indifférenciées des ménages en tant que producteurs de biens et services pour usage propre 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% UZ-Activités extra-territoriales 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% Toutes Activités 100% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Source Pôle Emploi - NA 38 - Données provisoires en Traitement OREF-LR Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

13 Le dynamisme de l'emploi L'evolution de l'emploi salarié par secteur pendant la crise ( ) Pendant la crise, entre 2008 et 2009, le département de la lozère enregistre 168 créations nettes d'emplois (secteur privé hors agricole), seuls deux départements sont dans ce cas, La Lozére et l'hérault (+77 salariés) 15 secteurs d'activité restent créateurs d'emploi parmi lesquels des piliers : le toursime +107 salariés ( l'hôtelerie restauration et Arts, spectacles & activités récréatives ta construction) et l'économie résidentielle les activités de services à la personne (+72) la construction (+102) Commerce ; réparation auto & moto (+40), Administration publique (hors FP +72), Hébergement Médico social & activités sociales sans hébergement. (+27) tandis que 15 secteurs d'activité emblématiques de la vocation économiques locale perdent des emplois tels que l'activité industrielle, les services aux entreprises et l'activité immobilière. Source : Pôle Emploi, Traitement OREF-LR Pôle Emploi - Champ Unédic: Comprend les salariés de tous les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d économie mixte, et les intermittents du spectacle. Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34 Les plus gros employeurs (chiffres rouges)

14 Les 5 systèmes socio-économiques locaux Des spécificités qui façonnent le territoire et font système Les territoires régionaux présentent de fortes disparités qui prennent racine dans les équilibres socio-économiques locaux. Ces disparités qui façonnent l économie et le marché du travail local font système et appellent des réponses différenciées en termes de formation, d éducation, d insertion. En effet, la nature des décalages entre la demande économique en qualifications et la demande sociale d éducation et de formation est différente d une configuration territoriale à l autre. La mise en relation d un ensemble d indicateurs-clé met en lumière les défis à relever par les politiques d emploi et de formation. Agriculture Echanges et commerce de gros Services aux entreprises Industrie Satisfaction besoins résidents Tourisme Domaine Socio-économique LR 5% 11% 11% 9% 60% 9% Zone métropole MONTPELLIER 1% 9% 15% 6% 61% 9% Zones littorales à vocations de tourisme et d'échanges Zones rurales à vocations touristique et agricole Zones rurales à vocations agricole et industrielle Zones à vocation industrielle BEZIERS-ST PONS 7% 11% 9% 8% 62% 10% SETE 5% 16% 10% 10% 52% 11% NARBONNE 7% 15% 10% 7% 58% 11% PERPIGNAN 4% 14% 10% 7% 59% 9% PRADES 7% 12% 5% 4% 59% 19% CERET 5% 7% 7% 9% 60% 17% LOZERE 12% 7% 6% 11% 67% 8% CARCASSONNE 7% 9% 9% 10% 63% 9% LIMOUX 13% 6% 8% 15% 63% 8% GANGES-LE VIGAN 8% 4% 7% 16% 67% 6% LODEVE 9% 10% 8% 13% 62% 7% NIMES 4% 11% 11% 13% 58% 8% ALES-LA GD COMBE 3% 8% 9% 16% 61% 6% BAGNOLS/CEZE 6% 7% 17% 21% 49% 5% Source : Pôle Emploi - données 2009 (provisoires), sauf pour agriculture RP 2007 emploi au lieu de travail. Ce mixage des sources explique que les totaux en ligne dépassent 100%. Le "domaine socio-économique" se calcule selon la nomenclature agrégée A 64 (NAF rev2 2008). Emploi dans l'agriculture En Lozère, la vocation agricole est maintenue, malgré un recul de l'emploi agricole chez les non salariés En 2007 comme en 1999, la proportion d'emplois (salariés ou non) dans l'agriculture est plus élevée qu'en région et recule moins vite que dans le Gard et l'hérault (-4%, pour -10% sur le LR). En région comme en Lozère, la perte d'emplois est plus forte chez les non salariés que chez les salariés de l'agriculture : la part des non salariés recule de 5% (-12% en LR), tandis que celle des salariés agricoles connaît une augmentation de 5%, alors même que la région enregistre une perte de -7%. La vocation agricole est maintenue grâce notamment à une croissance de 8% des salariés de l'agriculture sur le bassin de Langogne et à une augmentation des non salariés de 21% sur Florac. Part de l'agriculture dans l'emploi Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. En % 10% 6% 5% 14% 7% En % 8% 4% 3% 12% 5% Emploi dans l'agriculture Emploi dans l'agriculture en Emploi dans l'agriculture en Evolution de l'emploi dans l'agriculture entre 1999 et % -4% -13% -9% -4% -18% Source : Insee, RP, Emploi au lieu de travail - exploitation complémentaire, Traitement OREF-LR Emploi salarié dans l'agriculture Emploi salarié dans l'agriculture en Emploi salarié dans l'agriculture en Evolution de l'emploi salarié dans l'agriculture entre 1999 et % 11% -10% -9% 3% -17% Emploi non salarié dans l'agriculture Emploi non salarié dans l'agriculture en Emploi non salarié dans l'agriculture en Evolution de l'emploi non salarié dans l'agriculture entre 1999 et % -13% -15% -10% -5% -19% Source : Insee, RP, Emploi au lieu de travail - exploitation complémentaire, Traitement OREF-LR Graphique - Evolution de l'emploi salarié et non salarié dans l'agriculture entre 1999 et % -4% Dpt 48 Dpt 11-9% Dpt 34 Pour la première fois, à l'exception de Limoux, la perte d'emplois est généralisée à l'ensemble des bassins de la région. En région comme en Lozère, la perte d'emplois est surtout le fait des non salariés. -13% -10% Région Dpt 30-18% Dpt 66 LT : Le lieu de travail est la zone géographique où une personne exerce son activité professionnelle. Source : Insee, Emploi au LT, Traitement OREF-LR Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /14

15 Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

16 Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

17 LE MARCHE DU TRAVAIL Emploi par catégories socio-professionnelles en 2007 Les artisans, commerçants et chefs d'entreprises, un peu moins représentatifs qu'ailleurs (8%, pour 9%), enregistrent un lég er recul entre 1999 et 2007, alors même que leur nombre augmente nettement partout ailleurs en région (-1%, pour 13% en LR). La structure de qualifications de la Lozère se transforme, notammment sur le bassin de Mende, et pourrait à terme générer de nouvelles exigences sur le marché du travail local. Les ouvriers, encore très nombreux, progressent trois fois moins qu'en moyenne région (+ 5%). Dans le même temps, la Lozère gagne 759 cadres en emploi, soit une progression de 29% : un nouveau cadre sur deux habite le bassin de vie de Mende, soit 371 cadres supplémentaires entre 1999 et 2007, 187 sur le bassin de vie de Saint -Chély-d'Apcher, 12 sur Florac, tandis que Langogne perd des cadres. Nombre d'emplois en 2007 Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. Agriculteurs exploitants Artisans, Commerçants, Chefs d'entreprise Cadres Prof. intel. sup Prof. Intermédiaires Employés Ouvriers Emploi total* Part des emplois en 2007 Agriculteurs exploitants 3% 5% 2% 2% 11% 2% Artisans, Commerçants, Chefs d'entreprise 9% 9% 9% 8% 8% 9% Cadres Prof. intel. sup. 13% 10% 12% 16% 8% 10% Prof. Intermédiaires 25% 22% 25% 26% 22% 24% Employés 31% 31% 30% 30% 29% 32% Ouvriers 20% 22% 22% 18% 21% 22% Emploi total* 100% 100% 100% 100% 100% 100% Evolution d'emploi entre 1999 et 2007 Agriculteurs exploitants -7% -10% -9% -2% -1% -12% Artisans, Commerçants, Chefs d'entreprise 13% 16% 13% 13% -1% 12% Cadres Prof. intel. sup. 36% 35% 30% 38% 29% 42% Prof. intermédiaires 31% 31% 25% 34% 21% 35% Employés 18% 18% 18% 19% 12% 17% Ouvriers 14% 14% 6% 19% 5% 17% Emploi total* 21% 19% 17% 24% 10% 22% Source : Insee RP 2007, Exploitation complémentaire lieu de travail (LT) - Traitement OREF-LR Emploi total* : salarié et non salarié Le taux de chômage localisé par Zone d'emploi : 3ème trimestre 2010 La Lozère est traditionnellement très peu marquée par le chômage, la ruralité et la faiblesse de sa dynamique démographique expliquent en partie la singularité du marché du travail local Au 4ème trimestre 2010, elle enregistre le taux de chômage localisé le plus faible de tous les départements français métropolitains : moins de 5% des actifs lozériens sont au chômage, pour 9,3 % en moyenne nationale, 12,8% en LR. Les régions Languedoc-Roussillon et Picardie sont les plus marquées, mais pour des raisons différentes : En Picardie, le taux de chômage record s'explique principalement par la faiblesse de la dynamique économique (peu de créations d'emplois pour compenser les destructions liées aux fermetures industrielles). En Languedoc-Roussillon, le chômage est davantage lié à la croissance démographique : malgré un rythme de créations d'emplois des plus élevés de l'hexagone, le marché du travail local peine à absorber l'arrivée massive des nouveaux actifs. Cette poussée démographique record, à la fois créatrice de richesse et d'emploi, demeure un formidable facteur de développement. Taux de chômage localisé Unité : % Béziers-Saint-Pons Alès-La-Grand-Combe Ganges-Le Vigan Sète Narbonne Nîmes Perpignan Montpellier Carcassonne Bagnols-sur-Cèze La Lozère 4,9 9,5 14,9 14,5 14,2 13,6 13,6 12,9 12,7 12,3 12,1 Traditionnellement, la Lozère enregistre un taux de chômage inférieur à la moyenne régionale. Le taux de chômage localisé au 3ème trimestre 2010 classe l'hérault (13,4) au 2ème rang des départements français métropolitains les plus touchés, derrière l'aisne; en 3ème position vient le Nord (13,3), ensuite les P.O. (13,1), l'aude (12,8) et le Gard (12,7). Seules les zones de Montpellier, Carcassonne, Bagnols-sur-Cèze et la Lozère maintiennent un taux de chômage inférieur à la moyenne régionale. Source : Insee - Taux de chômage localisés Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

18 Caractéristiques du chômage L'insertion des jeunes sur le marché du travail semble facilitée en Lozère, sauf sur Florac où le chômage des jeunes et des séniors est plus prégnant - Le chômage des jeunes, traditionnellement plus touchés par le chômage, est deux fois moins fort en Lozère qu'en région : 14% des actifs lozériens âgés de 15 à 25 ans sont au chômage, pour 28% en LR, sauf sur le bassin de vie de Florac où leur proportion atteint 25%. - Les séniors âgés de 50 ans et plus sont également plus souvent au chômage sur Florac où le taux atteint 7%, pour 5% en moyenne départementale et 11% en région. Le chômage de longue durée est faible, mais un peu plus élevé que sur les P.O., du fait notamment d'une situation plus marquée sur les bassins de Florac et de Saint-Chély-d'Apcher. Au 31 mars 2010, sur le département, 734 personnes étaient au chômage depuis plus d'un an; un an auparavant, ils étaient 576, soit une augmentation de 28%. Sur les bassins de vie de Florac et de Saint-Chély-d'Apcher, la progression du CLD atteint respectivement 37 % et 42%, indiquant une une moindre fluidité du marché du travail local. Le chômage en 2007 par tranche d'âge (source: Insee, recensement de la population) Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. Chômeurs ans Actifs ans ans % 28% 29% 29% 28% 14% 30% Chômeurs 50 ans et plus Actifs 50 ans et plus ans et + % 11% 11% 12% 11% 5% 11% Source : Insee RP, exploitation principale, Traitement OREF-LR Chômage Longue Durée (CLD) : structure et évolution des demandeurs d'emploi au 31/03/2010 et au 31/03/2009 CLD des demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois à Pôle Emploi Graphique : Part des CLD sur la DEFM totale (catégories ABC) - Ancienneté > 1an 31/03/ /03/ /03/2009 Effectif Effectif Evolution Région % Dpt % Dpt % Dpt % Dpt % Dpt % Source : Pôle Emploi, Traitement OREF-LR Dpt 30 Dpt 11 Dpt 34 Région 34% 34% 33% 33% Dpt 48 29% Dpt 66 28% Zoom des jeunes en recherche d'emploi suivis en MLI en % 20% 40% 60% 80% 100% En 2010, près de jeunes ont été suivis par les missions locales du département. La proportion de hauts niveaux est la plus élevée de la région, pour un marché du travail qui peine à absorber les jeunes détenteurs de tels niveaux. Les effectifs sont un peu plus âgés qu ailleurs. Les niveaux scolaires et de diplômes sont les meilleurs de la région, et les sortants du système scolaire sans qualification sont moins fréquentes. Les profils professionnels et techniques prédominent et, parmi eux, les niveaux V sont les plus nombreux de la région à arriver au terme de leur cursus. Source : Parcours 3 - Enjeux N 9 - OREF-LR Profils généralistes Profils Niveau III Niveau Vbis VI Niveau V Niveau IV Part (yc VI) techniques et plus TOTAL Région 34% 66% 32% 35% 26% 6% Dpt 11 30% 70% 31% 37% 27% 5% Dpt 30 35% 65% 35% 36% 23% 6% Dpt 34 36% 64% 31% 34% 29% 6% Dpt 48 31% 69% 20% 30% 35% 15% Dpt 66 34% 66% 32% 36% 26% 7% Source : Parcours 3 - Enjeux N 9 - OREF-LR Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

19 METIERS EN TENSION et "METIERS A CHOMAGE" Ratio Offres d'emploi enregistrées / Demandes d'emploi enregistrées du 01/01/2008 au 31/12/2008 En rouge, "métiers en tension" : RATIO supérieur ou égal à 0,7, soit moins de 2 candidats pour une offre (=1,4) Le ratio «métiers en tension» constitue un des indicateurs d' évaluation des difficultés de recrutement des entreprises. Inclus dans l'analyse du marché du travail, il permet notamment : de mettre en évidence la demande des entreprises de la zone et sa traduction en termes de savoir-faire professionnels, de donner une vision par métier des décalages entre, d une part, la demande économique et, d autre part, la demande d emploi, de contribuer à l adaptation de la programmation de l offre de formation aux débouchés du marché du travail local, de repérer, lorsque le ratio est faible, les métiers marqués par les difficultés d accès à l emploi (métiers à chômage). En vert, "métiers à chômage" : RATIO inferieur ou égal à 0,1 (soit 10 candidats ou plus pour une offre) L indicateur «métiers à chômage» est utilisé pour évaluer (côté demandeur d'emploi) le niveau de concurrence entre les demandeurs d'emploi sur une offre. Cela permet de mesurer les difficultés d'accès à l'emploi des chômeurs pour ces métiers, au niveau du territoire. Pénurie de qualifications ou conditions d emploi précaires? Dans une réflexion sur le développement de l offre de formation (commande publique de formation), l analyse des métiers en tension peut constituer un indicateur de pénurie de qualifications et, par là, légitimer le renforcement de l offre de formation pour certains métiers. Toutefois, il apparaît nécessaire de distinguer les métiers dont les tensions peuvent résulter de pénurie de qualifications de ceux où elles sont liées à un statut précaire d emploi (contrats courts : intérim, CDD, saisonnalité ) Illustration : La fréquence des contrats de courte durée (saisonnalité, intérim, CDD ) démultiplie le nombre d offres déposées à l ANPE et accentue le ratio de tension : le poids élevé du numérateur (offres) sur le dénominateur (demandes) biaise alors la lecture des tensions constatées. A titre d exemple : Le métier de viticulteur-arboriculteur affiche un ratio de tension très élevé (1.12). Toutefois, les offres sont massives et concernent le plus souvent des emplois saisonniers. Ratio de tension "métier de viticulteur-arboriculteur" : offres sur demandes = TABLEAU N 1 : les difficultés de recrutement relèvent davantage de conditions d emploi précaires Les conditions d emploi pourraient expliquer les difficultés de recrutement (cf DARES). Le renforcement de l offre de formation sur ces spécialités de métiers n apporterait probablement pas un apaisement à ces tensions. L enjeu de réduction des difficultés de recrutement pour ces métiers repose davantage sur l amélioration des conditions d emploi (plus attractives) que sur l ouverture de sections de formation. TABLEAU N 2 : les difficultés pourraient indiquer une probable pénurie de qualifications Ce sont des métiers à statut d emploi plutôt stable (cf DARES). Ici, l'enjeu de réduction des tensions pourrait engager un renforcement de l'offre de formation sur ces spécialités de métiers. Cela dépend toutefois : du nombre d'offres annuelles, des perspectives de développement de l emploi sur ces métiers, des besoins de recrutement liés au remplacement des actifs qui partent en retraite et de la taille de l offre de formation existante pour ces métiers. TABLEAU N 1 - Les métiers en tension liée à de probables conditions d'emploi précaires Ratio Nombre d'offres FAP 224 Région Aude Gard Hérault Lozère P.O Région Aude Gard Hérault Lozère P.O. A043 CONDUCT. D'ENGINS AGRICOLES OU FORESTIERS 1,13 0,82 1,16 1,11 2,00 1, A140 MARAÎCHERS, HORTICULTEURS SALARIÉS 0,41 0,34 0,27 0,56 0,08 0, A141 JARDINIERS SALARIÉS 0,37 0,41 0,39 0,34 0,48 0, A142 VITICULTEURS ARBORICULTEURS SALARIÉS 2,00 1,65 2,38 2,27 0,38 1, A340 PÊCHEURS SALARIÉS 0,12 0,09 0,03 0,15 0,00 0, B020 OUVRIERS NON QUALIF. DES T.P. ET DU BÉTON 0,27 0,42 0,22 0,22 4,84 0, B021 OUVRIERS NON QUALIF. DU BÂT., GROS OEUVRE 0,27 0,31 0,24 0,30 1,57 0, B022 OUVRIERS NON QUALIF. DE L'EXTRACT. 0,63 0,00 1,15 0,57 0,00 0, B320 OUVRIERS NON QUALIF. DU BÂT., SECD OEUVRE 0,28 0,29 0,34 0,26 0,83 0, C020 OUVRIERS NON QUALIF. ÉLECTRICITÉ/ÉLECTRONIQUE 0,39 0,50 0,23 0,47 0,33 0, D020 OUVRIERS NON QUALIF. ENLEVT/FORMAGE MÉTAL 0,96 1,86 0,73 1,19 0,50 0, D320 OUVRIERS NON QUALIF. MÉTALL./SERRUR./MONTAGE 0,63 0,56 0,71 0,73 0,00 0, E020 OUVRIERS NON QUALIF. IND. CHIMIQUES 0,70 0,83 0,35 1,14 0,00 0, E021 OUVRIERS NON QUALIF. IND. AGRO-ALIMENTAIRES 1,05 2,09 0,87 0,80 1,80 0, E022 OUVRIERS NON QUALIF. MÉTALLURGIE/VERRE/CÉRAM. 0,50 0,25 0,69 0,67 0,00 0, E023 OUVRIERS NON QUALIF. PAPIER-CARTON/BOIS 0,61 0,00 1,27 0,00 0,00 0, E024 AUTRES OUVRIERS NON QUALIF. DE TYPE INDUSTRIEL 1,12 1,88 2,03 1,39 0,29 0, F020 OUVRIERS NON QUALIF. TEXTILE/TANNERIE 0,83 0,29 1,36 0,70 0,00 0, F021 OUVRIERS NON QUALIF. HABILLEMENT/CUIR 0,33 0,26 0,49 0,31 0,00 0, F220 OUVRIERS NON QUALIF. DU TRAVAIL DU BOIS 1,89 7,30 0,54 0,72 1,33 0, G180 AGENTS D'ENTRETIEN GÉNÉRAL 1,20 1,00 0,97 2,09 0,00 0, J020 OUVRIERS NON QUALIF. DE L'EMBALLAGE/MANUTENT. 0,51 0,76 0,59 0,53 0,37 0, J560 AGENTS ET HÔTESSES D'ACCOMPAGNEMENT 0,09 0,08 0,05 0,09 0,45 0, K020 OUVRIERS NON QUALIF. DIVERS DE TYPE ARTISANAL 1,08 0,32 0,96 1,73 1,00 0, P061 EMPLOYÉS DES SERVICES AU PUBLIC 0,86 0,64 0,89 1,09 1,86 0, R060 EMPLOYÉS DE LIBRE-SERVICE 0,99 0,75 0,83 1,24 1,16 0, R061 CAISSIERS 0,63 0,53 0,55 0,80 0,34 0, R160 VENDEURS PRODUITS ALIMENTAIRES 0,38 0,43 0,35 0,42 0,55 0, S020 APPRENTIS ET OUVRIERS NON QUALIF. DE L'ALIMENT 0,53 0,38 0,50 0,63 1,50 0, S261 SERVEURS DE CAFÉS RESTAURANTS 0,72 0,87 0,52 0,75 0,97 0, T060 COIFFEURS, ESTHÉTICIENS 0,31 0,23 0,28 0,33 0,25 0, T160 EMPLOYÉS DE MAISON 0,31 0,28 0,20 0,39 1,02 0, T361 AGENTS DE SÉCURITÉ ET DE SURVEILLANCE 0,79 0,52 0,41 1,15 0,62 0, T460 AGENTS D'ENTRETIEN 0,49 0,59 0,35 0,57 0,41 0, T660 POMPISTES ET GÉRANTS DE STATION-SERVICE 1,39 2,28 0,78 1,44 0,00 0, T661 EMPLOYÉS DES SERVICES DIVERS 0,45 0,55 0,33 0,47 0,33 0, V484 SURVEILLANTS D'ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES 1,85 5,08 1,96 0,90 3,10 1, W180 FORMATEURS 0,60 0,46 0,58 0,74 0,14 0, Source Pôle Emploi - traitement OREF LR Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

20 Sur une année, près de offres d'emplois sont proposées en Lozère, parmi elles la moitié (1 516) indiquent des difficultés de recrutement. La moitié des offres (1 516) sont en tension, 56% d'entres elles (853) sont liées à de probables conditions d'emploi précaires; en revanche, 663 semblent davantage liées à des pénuries de qualifications. Une dizaine de métiers en tension sont communs à l'ensemble des départements du Languedoc-Roussillon : conducteurs d'engins, charpentiers bois et métal, OQ du bois, OQ de l'industie agro-alimentaire, représentants auprès des particuliers, cuisiniers, aides soignants, infirmiers, professions para-médicales. Sur le département de la lozère, des métiers représentatifs de l'emploi local, connaissent des tensions relevant de probables pénuries de qualifications : le bâtiment et la métalllurgie, la maintenance (électricité, électronique), les transports, l'industrie agro-alimentaire notamment, les métiers de la comptabilité et les secteurs des services aux résidents (vendeurs, bouchers, boulangers, pâtissiers, représentants auprès des entreprises et des particuliers, aides soignants et infirmiers, professionnels para-médicaux) et du tourisme (cuisiniers et employés d'hôtellerie et du tourisme)... TABLEAU N 2 - Les métiers en tensions liées à une probable pénurie de qualifications Ratio Nombre d'offres FAP 224 Région Aude Gard Hérault Lozère P.O Région Aude Gard Hérault Lozère P.O. A040 AGRICULTEURS SALARIÉS 0,14 0,12 0,09 0,22 0,30 0, A041 ÉLEVEURS SALARIÉS 0,16 0,26 0,15 0,14 0,15 0, A042 BÛCHERONS, SYLVICULTEURS SALARIÉS 0,27 0,31 0,41 0,18 0,17 0, A270 TECHNICIENS AGRICOLES ET DE L'ENVIRONNEMENT 0,19 0,32 0,18 0,17 0,14 0, A280 AGENTS D'ENCADRT D'EXPLOITATIONS AGRICOLES 0,26 0,12 0,25 0,33 0,40 0, A290 INGÉNIEURS ET CADRES TECHN. DE L'AGRICULTURE 0,16 0,09 0,48 0,10 0,06 0, A341 MARINS SALARIÉS 0,32 0,45 0,65 0,24 0,00 0, A390 CADRES ET MAÎTRES D'ÉQUIPAGE DE LA MARINE 0,06 0,08 0,14 0,07 0,00 0, B140 OUVRIERS QUALIF. DES T.P. ET DU BÉTON 1,13 1,15 1,06 1,31 0,00 0, B141 OUVRIERS QUALIF. DE L'EXTRACT. 0,84 0,00 0,45 2,38 0,00 0, B240 MAÇONS 0,56 0,71 0,53 0,57 0,81 0, B241 PROFESSIONS DU TRAVAIL DE LA PIERRE 0,35 0,48 0,49 0,16 1,33 0, B242 CHARPENTIERS (MÉTAL) 1,49 0,50 1,88 1,55 3,00 1, B243 CHARPENTIERS (BOIS) 0,95 0,75 1,11 0,90 2,50 0, B441 PLOMBIERS, COUVREURS, CHAUFFAGISTES 0,72 0,59 0,69 0,83 1,22 0, B442 MENUISIERS DU BÂT. 0,76 0,94 0,76 0,75 1,80 0, B443 ÉLECTRICIENS DU BÂT. 0,59 0,65 0,68 0,50 1,33 0, B444 OUVRIERS QUALIF. DE LA PEINTURE /FINITION 0,35 0,32 0,40 0,29 0,52 0, B540 CONDUCT. D'ENGINS DU BÂT. ET T.P. 0,46 0,40 0,44 0,60 0,03 0, B670 GÉOMÈTRES 0,90 0,22 1,05 1,17 1,00 0, B671 TECHN. ET CHARGÉS D'ÉTUDE DU BÂT. ET T.P. 0,79 0,64 0,87 0,86 0,29 0, B672 DESSIN.-PROJETEURS ÉTUDES EN BÂT. ET T.P 0,60 0,41 1,02 0,49 0,33 0, B790 ARCHITECTES 0,16 0,29 0,46 0,08 1,50 0, B791 INGÉN., CADRES, CHEFS CHANTIER BÂT. ET T.P. 0,77 0,58 0,85 0,82 0,38 0, C140 OUVRIERS QUALIF. ÉLECTRICITÉ/ÉLECTRONIQUE 0,89 0,32 0,67 1,08 0,83 0, C141 BOBINIERS 0,45 1,00 1,00 0,20 0,00 0, C142 CONTRÔLEURS ÉLECTRICITÉ/ÉLECTRONIQUE 0,62 0,50 0,00 0,50 0,00 0, C270 TECHNICIENS ÉLECTRICITÉ/ÉLECTRONIQUE 0,43 0,39 0,53 0,39 0,25 0, C271 DESSIN.-PROJETEURS ÉLECTRICITÉ/ÉLECTRONIQUE 2,09 0,80 2,33 2,65 0,00 0, C272 DESSIN. D'ÉTUDES ÉLECTRICITÉ/ÉLECTRONIQUE 2,85 0,00 2,00 2,00 0,00 6, C280 AGENTS D'ENCADRT FABRIC. MATÉRIEL ÉLECTRIQUE 1,00 0,50 1,40 1,20 0,00 0, D140 RÉGLEURS 0,63 0,80 0,75 0,40 0,00 0, D141 OUVRIERS QUALIF. ENLÈVT/FORMAGE MÉTAL 0,88 0,44 1,05 0,89 0,80 0, D240 CHAUDRONN., TÔLIERS, TRACEURS, SERRUR., MÉTAL. 1,33 1,23 1,54 1,44 1,40 0, D241 FORGERONS 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0, D242 TUYAUTEURS 1,78 1,13 2,78 1,44 1,00 0, D440 SOUDEURS 0,69 0,94 0,47 0,64 4,00 1, D441 AJUSTEURS MÉCANICIENS 0,67 1,10 0,72 0,46 1,50 0, D442 AGENTS QUALIF. DE TRAITT THERM. ET DE SURFACE 0,83 0,55 0,49 1,36 5,00 0, D443 MODELEURS (PRODUITS NON FERREUX) 0,49 0,67 0,54 0,62 0,00 0, D444 CONTRÔLEURS DE FABRICATION MÉCANIQUE 0,47 2,00 0,20 0,80 0,00 0, D540 MÉCANICIENS DE VÉHICULES 0,52 0,42 0,54 0,58 0,50 0, D541 CARROSSIERS AUTOMOBILES 0,40 0,41 0,41 0,50 0,63 0, D670 TECHNICIENS MÉCANIQUE ET TRAVAIL MÉTX 0,60 0,57 0,62 0,74 2,00 0, D671 DESSIN.-PROJETEURS MÉCANIQUE/TRAVAIL MÉTX 1,26 0,27 2,58 0,90 0,00 0, D672 DESSIN. D'ÉTUDES MÉCAN./DESSIN. EXÉCUTION 1,00 0,33 2,12 0,31 0,00 2, D680 AGENTS D'ENCADRT EN FABRICATION MÉCANIQUE 0,21 0,19 0,23 0,12 0,00 0, E140 OUVRIERS QUALIF. IND. CHIMIQUES ET PLASTIQUES 0,67 1,20 0,77 0,42 0,00 1, E141 OUVRIERS QUALIF. IND. AGRO-ALIMENTAIRES 1,40 1,21 0,96 1,97 8,25 0, E142 OUVRIERS QUALIF. EN MÉTALLURGIE, VERRE, CÉRAM. 1,47 0,44 2,36 0,90 0,50 0, E143 OUVRIERS QUALIF. DU PAPIER-CARTON 0,30 0,00 0,00 0,33 0,00 0, E144 OUVRIERS QUALIF. IND. LOURDES DU BOIS 0,50 0,00 0,00 0,00 0,00 0, E145 OUVRIERS QUALIF. TRAV. MANUEL VERRE/CÉRAM. 0,14 0,00 0,02 0,39 0,00 0, E146 AGENTS QUALIF. DE LABORATOIRE 0,53 0,39 0,74 0,43 1,00 0, E147 AUTRES OUVRIERS QUALIF. DE TYPE INDUSTRIEL 1,53 0,63 1,09 1,29 18,33 2, E270 TECHNICIENS IND. DE PROCESS 0,36 0,10 0,67 0,25 0,32 0, E280 AGENTS D'ENCADRT IND. DE PROCESS 0,73 0,75 1,10 0,52 0,40 0, F140 OUVRIERS QUALIF. TEXTILE/TANNERIE 0,84 1,65 0,70 0,27 1,50 1, F141 OUVRIERS QUALIF. TRAVAIL ARTISAN. TEXTILE 0,20 0,32 0,09 0,19 0,00 0, F142 OUVRIERS QUALIF. FAB. DES IND. MATÉRX SOUPLES 0,30 0,33 0,39 0,24 0,00 0, F143 OUVRIERS QUALIF. DU TRAVAIL ARTISANAL DU CUIR 0,21 0,33 0,17 0,28 0,00 0, F340 ARTISANS DU BOIS 0,50 0,57 0,58 0,39 0,85 0, F341 OUVRIERS QUALIF. DU TRAVAIL DU BOIS 0,76 1,20 0,64 0,39 8,00 0, F440 OUVRIERS QUALIF. DE L'IMPRESSION INDUSTRIE 0,28 0,26 0,33 0,34 0,25 0, F441 OUVRIERS QUALIF. FAÇONNAGE IND. GRAPHIQUES 0,48 1,33 0,20 0,75 0,00 0, F570 TECHN. ET A.M.T. IND. LÉGÈRES ET GRAPHIQUES 0,37 0,07 0,31 0,54 0,25 0, G040 OUVRIERS QUALIF. DE LA MAINTEN. MÉCANIQUE 0,61 0,54 0,93 0,44 0,44 0, G041 OUVRIERS QUALIF. DE LA MAINTEN. ÉLECTR/ÉLECTRON. 0,82 0,50 1,04 0,78 0,50 0, G042 MAINTENICIENS EN BIENS ÉLECTRODOMESTIQUES 0,63 1,07 0,76 0,67 3,00 0, G043 OUVRIERS QUALIF. POLYVALENTS D'ENTRETIEN 0,60 0,60 0,60 0,63 0,30 0, G170 TECHN. ET A.M.T. DE LA MAINTENANCE 0,54 0,31 0,49 0,70 0,70 0, G171 TECHNICIENS MÉTHODES, ORDONNANCT, PLANIF. 1,08 0,64 1,38 1,00 0,50 1, H090 INGÉNIEURS ET CADRES FABRIC. ET PRODUCTION 0,41 0,30 0,54 0,40 0,46 0, H091 CADRES TECHN. DE LA MAINTENANCE 0,50 0,30 0,68 0,51 0,00 0, H092 INGÉNIEURS MÉTHODES, ORDONNANCT, PLANIF. 0,45 0,17 0,92 0,26 0,00 0, J140 OUVRIERS QUALIF. MAGASINAGE/MANUTENTION 0,43 0,41 0,53 0,41 0,49 0, J180 RESPONSABLES MAGASINAGE 0,29 0,07 0,37 0,42 0,00 0, J240 CONDUCT. D'ENGINS DE TRACTION 0,17 0,17 0,00 0,14 0,00 0, J241 CONDUCT. Hélène D'ENGINS Cougnenc DE - LEVAGE Note de travail - 28/07/2011 0,87 1,69 0,67 20/34 0,92 0,00 0, J340 CONDUCT. DE VÉHICULES LÉGERS 0,41 0,63 0,42 0,27 0,44 0,

21 Ratio Nombre d'offres FAP 224 Région Aude Gard Hérault Lozère P.O Région Aude Gard Hérault Lozère P.O J341 CONDUCT. DE TRANSPORTS EN COMMUN 0,78 0,81 0,71 0,63 0,55 1, J342 CONDUCT.-LIVREURS 0,73 0,37 0,37 1,23 0,23 0, J343 CONDUCT. ROUTIERS 0,65 0,58 0,49 0,81 0,57 0, J344 CONDUCT. SUR RÉSEAUX GUIDES 1,50 0,00 0,00 1,20 0,00 0, J440 AGENTS D'EXPLOITATION DES TRANSPORTS 0,88 1,00 0,25 3,00 0,00 1, J460 CONTRÔLEURS DES TRANSPORTS 0,29 0,00 0,00 0,29 0,00 0, J480 RESPONSABLES D'EXPLOITATION DES TRANSPORTS 0,48 0,24 0,39 0,67 0,20 0, J561 AGENTS ADMINISTRATIFS DES TRANSPORTS 0,44 0,29 0,21 0,88 0,00 0, J562 EMPLOYÉS DU TOURISME ET DES TRANSPORTS 0,24 0,47 0,21 0,23 1,00 0, J580 TECHNICIENS DU TOURISME ET DES TRANSPORTS 0,18 0,17 0,16 0,27 0,00 0, J690 CADRES DES TRANSPORTS ET DE LA LOGISTIQUE 0,22 0,13 0,25 0,31 0,00 0, J691 PERSONNELS NAVIGANTS DE L'AVIATION 0,21 0,20 0,16 0,27 0,00 0, K040 ARTISANS, OUVRIERS QUALIF. DIVERS TYPE ARTISAN. 0,26 0,46 0,28 0,23 0,00 0, L060 SECRÉTAIRES BUREAUTIQUES ET ASSIMILÉS 0,29 0,26 0,26 0,34 0,41 0, L160 EMPLOYÉS DE COMPTABILITÉ 0,64 0,68 0,51 0,74 0,79 0, L260 AGENTS D'ACCUEIL ET D'INFORMATION 0,38 0,41 0,40 0,39 0,55 0, L261 AGENTS ADMINISTRATIFS DIVERS 0,42 0,49 0,38 0,47 0,37 0, L380 SECRÉTAIRES DE DIRECTION 0,26 0,23 0,23 0,32 0,28 0, L480 TECHN. SERVICES ADMINISTRATIFS 0,50 0,15 0,71 0,62 0,00 0, L481 TECHN. SERV. COMPTABLES ET FINANCIERS 0,56 0,44 0,52 0,62 0,27 0, L590 CADRES ADMIN. COMPTABLES ET FINANCIERS 0,34 0,25 0,31 0,37 1,25 0, L690 CADRES DIRIGEANTS DES GRANDES ENTREPRISES 0,05 0,00 0,00 0,06 0,00 0, M070 TECHN. DE L'INFORMATIQUE (HORS MAINTENANCE) 0,59 0,37 0,57 0,71 0,20 0, M090 INGÉNIEURS DE L'INFORMATIQUE 0,80 0,17 1,71 0,69 0,33 0, N090 INGÉNIEURS ET CADRES RECHERCHES ÉTUDES ESSAIS 0,22 0,06 0,44 0,16 0,33 0, N091 CHERCHEURS 0,12 0,00 0,06 0,16 0,00 0, P180 CONTRÔLEURS DES IMPÔTS ET DES DOUANES 0,57 0,50 1,00 0,67 0,00 0, P390 PROFESSIONS DU DROIT 0,13 0,11 0,10 0,15 1,00 0, Q060 EMPLOYÉS DES SERVICES TECHNIQUES DE BANQUE 0,35 0,10 0,33 0,32 0,20 0, Q080 TECHNICIENS DE LA BANQUE 0,29 0,10 0,32 0,32 0,20 0, Q160 EMPLOYÉS DES ASSURANCES 0,79 0,80 0,33 1,08 0,60 0, Q180 TECHNICIENS DES ASSURANCES 1,13 1,17 0,27 1,57 0,00 1, Q290 CADRES DE LA BANQUE 0,16 0,35 0,00 0,19 0,00 0, Q291 CADRES DES ASSURANCES 0,23 0,17 0,21 0,29 0,33 0, R161 VENDEURS AMEUBLEMENT, ÉQUIPT DU FOYER 0,86 0,60 1,04 0,97 1,70 0, R162 VENDEURS SPORTS, LOISIR, ÉQUIPT DE LA PERSONNE 0,14 0,11 0,16 0,14 0,57 0, R163 VENDEURS PRODUITS UTILITAIRES 0,65 0,68 0,59 0,81 1,23 0, R164 VENDEURS PRODUITS LUXE (HORS CULTURE) 0,34 0,38 0,39 0,36 0,07 0, R165 VENDEURS PRODUITS CULTURELS ET LUDIQUES 0,21 0,38 0,22 0,19 0,24 0, R280 REPRÉSENT. EN SERVICES AUPRÈS ENTREPRISES 0,57 0,35 0,42 0,70 1,00 0, R281 REPRÉSENT. AUPRÈS ENTREP. BIENS ÉQUIPT, INTERM. 0,73 0,60 0,56 0,91 0,52 0, R282 REPRÉSENT. AUPRÈS ENTREPRISES BIENS CONSOM. 0,80 2,72 0,27 0,33 0,33 1, R283 REPRÉSENT. AUPRÈS DE PARTICULIERS 2,48 1,61 0,86 4,21 2,75 0, R380 MAÎTRISE DES MAGASINS 0,94 0,61 0,46 1,58 0,33 0, R381 INTERMÉDIAIRES DU COMMERCE - 0,00 0,00 0,00 0,00 0, R382 PROFESSIONS INTERMÉDIAIRES COMMERCIALES 0,34 0,00 0,26 0,48 0,00 0, R490 CADRES COMMERCIAUX 0,41 0,66 0,17 0,54 0,05 0, R491 INGÉNIEURS ET CADRES TECHNICO-COMMERCIAUX 0,40 0,18 0,48 0,40 0,60 0, R492 CADRES DES MAGASINS 0,38 0,16 0,36 0,55 0,40 0, R493 AGENTS IMMOBILIERS, SYNDICS 0,44 0,46 0,22 0,62 0,40 0, S040 BOUCHERS 0,92 0,64 1,12 1,26 0,62 0, S041 CHARCUTIERS, TRAITEURS 0,33 0,25 0,09 0,47 0,00 0, S042 BOULANGERS, PÂTISSIERS 0,65 0,63 0,62 0,76 0,55 0, S140 CUISINIERS 0,92 1,07 0,73 0,98 1,30 0, S180 CHEFS CUISINIERS 0,56 0,69 0,56 0,64 0,47 0, S260 EMPLOYÉS DE L'HÔTELLERIE 0,75 0,71 1,03 0,79 0,99 0, S280 MAITRES D'HÔTEL 0,27 0,33 0,23 0,31 0,50 0, S281 MAITRISE DE L'HÔTELLERIE 0,52 0,42 0,68 0,61 1,00 0, S390 CADRES DE L'HÔTELLERIE ET DE LA RESTAURATION 0,20 0,17 0,18 0,20 0,06 0, T260 ASSISTANTS MATERNELS 0,23 0,13 0,20 0,29 0,41 0, T360 CONCIERGES 0,29 0,16 0,29 0,36 1,11 0, T560 AGENTS DE LA SÉCURITÉ ET DE L'ORDRE PUBLIC 0,69 0,00 0,80 1,11 1,00 0, U080 ASSISTANTS DE COMMUNICATION 0,12 0,36 0,14 0,11 0,50 0, U081 INTERPRÈTES 0,06 0,00 0,02 0,09 0,00 0, U090 CADRES COMMUNICATION 0,07 0,10 0,08 0,08 0,00 0, U091 CADRES ET TECHNICIENS DE LA DOCUMENT. 0,32 0,39 0,37 0,29 0,10 0, U092 JOURNALISTES ET CADRES DE L'ÉDITION 0,14 0,14 0,17 0,13 0,25 0, U180 PROFESSIONS DES SPECTACLES 0,11 0,08 0,14 0,08 0,00 0, U181 PHOTOGRAPHES 0,14 0,02 0,14 0,18 0,00 0, U182 STYLISTES/DÉCORATEURS 0,12 0,16 0,11 0,13 0,20 0, U190 ARTISTES/ÉCRIVAINS 0,15 0,10 0,15 0,16 0,05 0, V060 AIDES-SOIGNANTS 1,06 1,22 0,89 1,20 1,20 0, V180 INFIRMIERS 1,81 1,39 1,80 1,78 1,63 3, V181 SAGES-FEMMES 0,32 0,00 0,80 0,16 0,00 1, V370 TECHNICIENS MÉDICAUX ET PRÉPARATEURS 0,44 0,60 0,43 0,43 0,63 0, V371 SPÉCIALISTES DE L'APPAREILLAGE MÉDICAL 0,26 0,56 0,28 0,18 1,00 0, V380 AUTRES PROFESSIONS PARA-MÉDICAUX 1,45 3,11 1,44 1,04 4,17 1, V390 PSYCHOLOGUES, PSYCHOTHÉRAPEUTES 0,21 0,61 0,19 0,13 0,50 0, V400 EXPLOITANTS D'ÉQUIPTS SPORTIFS ET CULTURELS 0,38 0,00 0,22 0,46 0,00 0, V480 PROFESSIONS ORIENTATION/ACTION SOC. 0,51 0,49 0,60 0,46 0,88 0, V481 ANIMATEURS SOCIO-CULTURELS 0,58 0,65 0,50 0,62 0,90 0, V482 ANIMATEURS SPORTIFS 0,41 0,42 0,35 0,39 0,35 0, V483 ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 0,33 0,45 0,37 0,29 0,30 0, W190 CADRES DE LA FORMATION ET DU RECRUTEMENT 0,34 0,07 0,13 0,48 0,00 0, Source Pôle Emploi - traitement OREF LR Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

22 Les 38 métiers les plus exposés au vieillissement 38 Métiers, 4 Niveaux d exposition au vieillissement ( actifs seniors soit 25% de l emploi) Niveau 1 : - Emblématiques de l économie locale - Très demandés malgré la crise, - et/ou Jugés difficiles à recruter - Vieillissement entretenu par l arrivée sur le métier de nouveaux habitants plutôt âgés - En perspective de croissance (DARES) 12 METIERS r Conducteurs d'engins du bâtiment et TP r Secrétaires de direction r Aides à domicile et aides ménagères r Médecins et assimilés r Employés administratifs de la fonction publique (catégorie C) r Employés administratifs de la fonction publique (catégorie B) r Agents d'entretien r Cadres du bâtiment et des travaux publics r Employés des services divers r Maîtrise des magasins et intermédiaires du commerce r Patrons et cadres d'hôtels, cafés, restaurants r Enseignants Niveau 2 : - Emblématiques de l économie locale -Très demandés malgré la crise - et/ou jugés difficiles à recruter - En perspective de croissance 4 METIERS r Ouvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment r Maraîchers, jardiniers, viticulteurs r Techniciens et cadres de l'agriculture r Formateurs Niveau 3 : - Moins Emblématiques - Moins demandés par les entreprisses - Peu de difficultés de recrutement - Vieillissement entretenu par l arrivée sur le métier de nouveaux habitants plutôt âgés - En perspective de croissance 14 METIERS r Cadres administratifs, comptables et financiers r Employés de maison r Personnels d'études et de recherche r Employés et techniciens de la banque r O-Q travaillant par enlèvement de métal r Assistants maternels r Cadres de la fonction publique r Employés et techniciens des assurances r Cadres de la banque et des assurances r Professionnels du droit (hors juristes entreprises) r Ouvriers des industries graphiques r Dirigeants d'entreprises r Ouvriers qualifiés du textile et du cuir r Professionnels de la politique et clergé Niveau 4 : - Moins Emblématiques - Demandés malgré la crise ou jugés difficiles à recruter - En perspective de croissance 8 METIERS r Cadres commerciaux et technicocommerciaux r Ingénieurs et cadres techniques de l'industrie r Agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, bûcherons r Ouvriers qualifiés du bois et de l'ameublement r Ouvriers non qualifiés du textile et du cuir r Techniciens, agents de maîtrise des industries mécaniques r Techniciens, agents de maîtrise des matériaux souples, du bois et des industries graphiques r Cadres des transports, de la logistique) Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

23 Parmi les métiers les plus exposés au vieillissement, certains sont en tension sur la Lozère, notamment : OQ travaillant par enlèvement de métal, cadres du bâtiment et des travaux publics, OQ du gros-œuvre du bâtiment, OQ du bois, conducteurs d'engins, techniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques, commerciaux et technico-commerciaux. et les non salariés (nombreux proches de l'âge de la retraite sur le département) notamment : les dirigeants d'entreprises, les agriculteurs, les médecins et assimilés et les patrons de l'hôtellerie restauration. N I V E A U 1 NIVEAU 2 EXPOSITION AU VIEILLISSEMENT - TABLEAU RECAPITULATIF 38 Métiers les plus exposés au vieillissement (part des 50 ans et + sup à la moy 24,6%) 21 métiers aux perspectives d'évolutions positives (DARES) 16 métiers Emblématiques de la vocation économique locale Evolution du nombre d'offres d'emplois sur 5 ans 16 métiers jugés difficiles à recruter (BMO) NOUVEAUX HABITANTS Part des Nombre nouveaux nouveaux habitants habitants sur le métier sur le métier (moyenne (moy 1203) 12%) Part des 50 ans et + (moyenne 13%) Conducteurs d'engins du bâtiment et TP oui -43% oui 190 7,6% 17% Secrétaires de direction oui 22% oui 203 6,3% 26% Aides à domicile et aides ménagères oui 5% oui ,9% 24% Médecins et assimilés oui 13% oui ,3% 17% Employés administratifs de la fonction publique (catégorie C) oui 180% ,8% 15% Employés administratifs de la fonction publique (catégorie B) oui 73% ,1% 22% Agents d'entretien oui 5% ,2% 16% Cadres du bâtiment et des travaux publics oui -20% ,1% 19% Employés des services divers oui -22% ,9% 22% Maîtrise des magasins et intermédiaires du commerce oui -38% ,1% 15% Patrons et cadres d'hôtels, cafés, restaurants oui -19% ,4% 20% Enseignants oui -29% ,8% 15% Ouvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment oui -44% oui ,5% 12% Maraîchers, jardiniers, viticulteurs oui -16% oui ,2% 11% Techniciens et cadres de l'agriculture oui 77% ,4% 12% Formateurs oui 37% ,1% 11% N I V E A U 3 N I V E A U 4 Cadres administratifs, comptables et financiers 15% oui ,7% 20% Employés de maison 105% oui 339 6,3% 18% Personnels d'études et de recherche 26% oui ,6% 13% Employés et techniciens de la banque -11% oui ,0% 15% Ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal -52% oui 88 9,8% 18% Assistants maternels 66% 729 7,9% 18% Cadres de la fonction publique 26% ,6% 26% Employés et techniciens des assurances 62% 705 8,5% 12% Cadres de la banque et des assurances 14% ,6% 24% Professionnels du droit (hors juristes en entreprise) -17% ,1% 15% Ouvriers des industries graphiques -25% 154 8,7% 15% Dirigeants d'entreprises 20% ,4% 17% Ouvriers qualifiés du textile et du cuir -56% 121 8,0% 29% Professionnels de la politique et clergé ,9% 56% Cadres commerciaux et technico-commerciaux 23% oui ,3% 13% Ingénieurs et cadres techniques de l'industrie 21% oui ,8% 12% Agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, bûcherons Ouvriers qualifiés du bois et de l'ameublement 13% oui ,6% 9% -21% oui 132 8,4% 6% Ouvriers non qualifiés du textile et du cuir 32% 28 2,6% 0% Techniciens, agents de maîtrise des industries mécaniques -26% ,0% 9% Techniciens, agents de maîtrise des matériaux souples, du bois et des industries graphiques -30% oui 61 8,5% 12% Cadres des transports, de la logistique -73% ,2% 10% lecture des colonnes d'indicateurs d'exposition au risque de veillissement des actifs par métier : 1 : métiers colorés rouge emblématiques car davantage mobilisés par l'économie locale qu'en moyenne française 2 : perspectives d'évolution du métier élevées selon la DARES perspectives d'évolution faibles perspectives d'évolution moyennes 3 : évolution positive des offres d'emploi déposées par les employeur malgré la crise (rouge) 4 : 35% des projets de recrutement sont jugés difficiles par les employeurs intérrogés, lorsque la proportion est supérieure, les difficultés sont accrues (oui) 5 : rouge, métiers dont la proportion des nouveaux habitants séniors est elevée Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

24 LA DEMOGRAPHIE Dynamisme démographique Tirée par le bassin de Mende et dans une moindre mesure de Florac, la Lozère quintuple son rythme de progression démographique, mais demeure "plus âgée" malgré une stabilisation de son vieillissement. Composé de 185 communes, le département recense près de habitants en 2007 et couvre 3% de la population du Languedoc-Roussillon. Entre les deux recensements, essentiellement alimenté par l'arrivée de nouveaux habitants, le rythme de progresion démographique de la Lozère passe de 1% à 5% : entre 90-99, la Lozère gagne + 1%, soit 735 personnes, entre 1999 et 2007, +5%, soit personnes, (Florac : 335, Langogne : 412, Mende : (40% du total), Saint-Chély-d'Apcher : 642). La Lozère, traditionnellement "plus âgée", maintient sa moyenne d'âge et, à l'image de la région, l'ensemble des bassins "vieillissent" ou restent stables. Population Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. Population en Population en Densité moyenne (hab/km2) 93,5 56,3 117,9 165,7 14,9 106,2 Part sur la population régionale 14% 27% 39% 3% 17% Indicateurs démographiques Evolution de la population entre 1990 et % 4% 6% 13% 1% 8% Evolution de la population entre1999 et % 12% 11% 13% 5% 11% Variation annuelle moyenne de la population % entre 1999 et ,4% 1,4% 1,3% 1,5% 0,6% 1,3% - due au solde naturel (%) 0,1% -0,1% 0,2% 0,3% -0,2% -0,1% -due au solde migratoire apparent (%) 1,2% 1,5% 1,1% 1,2% 0,8% 1,4% Population supplémentaire entre 1999 et Population par âge Part des 14 ans et moins 17% 17% 18% 17% 16% 17% Part des ans 18% 15% 17% 20% 16% 16% Part des ans 20% 19% 20% 20% 20% 19% Part des ans 20% 21% 21% 20% 22% 20% Part des ans 15% 16% 15% 14% 16% 17% Part des 75 ans et + 10% 11% 9% 9% 11% 11% Dynamisme démographique (Ratio pop. -de15ans/pop. +60) 0,69 0,60 0,75 0,73 0,59 0,60 Source : Insee - RP Exploitation principale, Etat civil - Traitement OREF-LR Evolution démographique entre1999 et 2007 Dpt 34 13% Dpt 11 12% Dynamisme démographique En région, tous les teritoires "vieillissent" ou restent stables, sauf le bassin d'emploi de Lodève, en très fort "rajeunissement". Dpt 30 Dpt 34 0,81 0,75 0,79 0,73 Région 12% Région 0,72 0,69 Dpt 66 11% Dpt 11 0,61 0, Dpt 30 11% Dpt 66 0,59 0,60 Dpt 48 5% Dpt 48 0,61 0,59 0% 20% 40% 60% 80% 100% 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 Taux de variation annuel de la population = ((pop07/pop99)^(1/8)) 1 entre 1999 et 2007 Solde naturel 1999 à 2007 = Naissance de 1999 à Décés de 1999 à 2007 Taux solde naturel 1999 à 2007 = (solde naturel 99-07/(pop07 pop99)) * taux de variation annuel Solde migratoire apparent 1999 à 2007 = (pop07 pop99) solde naturel 1999 à 2007 Taux solde migratoire apparent 1999 à 2007 = (solde migratoire 99-07/(pop07 pop99)) * taux de variation annuel Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

25 LES NOUVEAUX HABITANTS DU LANGUEDOC-ROUSSILLON Un Lozérien sur dix est arrivé d'une autre région au cours des 5 dernières années 10% de la population n'habitaient pas la Lozère en 2002, soit nouveaux habitants; 3/10 se sont installés sur le bassin de vie de Mende (30%), 23% sur celui de Langogne, 25% sur Saint-Chély-d'Apcher. Les nouveaux habitants du Languedoc-Roussillon sont les personnes dont le lieu de résidence 5 ans auparavant est autre que la région Languedoc-Roussillon. Il s'agit, pour les personnes âgées de 5 ans ou plus au 1er janvier, du lieu de résidence 5 ans avant l'enquête de recensement. 11,6% de la population de la région LR n'habitaient pas en LR 5 ans auparavant (10% de la population du Dpt de Lozère n'habitaient pas en région LR 5 ans auparavant) Dpt 11 12,2% Dpt 34 12,1% Région 11,6% Dpt 66 11,2% Dpt 30 10,9% Dpt 48 10,0% Comme en région, la moitié des nouveaux habitants sont des actifs en âge de travailler, mais, en proportion, la Lozère attire autant de jeunes que le Gard et davantage que les P.O. ou l'aude : un migrant sur deux est âgé de 25 à 54 ans, soit 48% d'entre eux (2 246 personnes). Les Bassins de vie de Mende (54%) et de Florac (53%) semblent plus attractifs pour cette tranche d'âge. - La proportion des moins de 25 ans et des séniors est quasiment identique à celle de la région : les jeunes représentent 31% des nouveaux migrants (32% LR), les 55 ans et plus : 21% (20% LR), soit personnes supplémentaires. - Le bassin de vie de Mende est plus attirant pour les jeunes et les personnes en âge de travailler (25-54 ans); à l'inverse, Florac et Langogne ont la préférence des plus âgés; quant à Saint-Chély-d'Apcher, beaucoup de jeunes et de séniors, mais peu d'actifs en âge de travailler. Population totale en 2007 Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. Population Part des moins de 25 ans 29% 27% 30% 31% 26% 28% Part des ans (population en âge de travailler) 39% 38% 39% 39% 39% 37% Part des 55 ans et plus 32% 35% 31% 30% 34% 35% Lieu de résidence actuelle des nouveaux habitants en LR en 2007 Population des NH en Languedoc-Roussillon Part des NH en LR des -25 ans 32% 27% 31% 36% 31% 27% Part des NH en LR des ans (population en âge de travailler) 48% 48% 51% 47% 48% 46% Part des NH en LR des 55 ans et + 20% 25% 19% 17% 21% 27% Source : Insee, RP, traitement OREF-LR Lecture : personnes n'habitaient pas en région LR 5 ans auparavant. Parmi elles, habitent maintenant en Lozère. 40% 35% 30% 25% 20% 32% 32% 29% 20% 35% 27% 27% 25% 31% 31% 30% 19% 36% 31% 30% 17% 34% 35% 31% 28% 26% 27% 27% 21% Part des moins de 25 ans 15% Part des 55 ans et plus 10% 5% 0% Part des NH en LR des -25 ans Part des NH en LR des 55 ans et + Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

26 Niveau de la population non scolarisée des 15 ans et plus La Lozère, très attractive pour les populations de hauts niveaux Les nouveaux arrivants sont plus diplômés que les populations locales, les écarts étant plus marqués du fait d'une population plus âgée et traditionnellement moins formée que les nouvelles générations : 40% des Lozériens sont dépourvus de diplômes (Niv. Vbis et VI), pour seulement 26% chez les nouveaux arrivants; à l'inverse, les niveaux Bac et plus sont plus nombreux que dans la population locale : 36%, pour 20%. En valeur relative, la Lozère se place en seconde position régionale, après Montpellier, en matière d'attraction des plus hauts niveaux (Bac +3 et plus) et plus particulièrement sur les Bassins de vie de Florac (32%, soit 197 pers.) et de Mende (29%, soit 612 pers.) (Bassin de Montpellier : 32% des nouveaux arrivants, soit Bac +3 et plus). Niveau de la population locale non scolarisée des 15 ans ou plus Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O. Niveau Vbis, VI 40% 42% 41% 37% 41% 41% Niveau V 22% 23% 23% 21% 23% 23% Niveau IV 16% 17% 16% 17% 17% 16% Niveau III 11% 10% 11% 12% 12% 10% Niveau I,II 11% 8% 10% 14% 8% 9% TOTAL Niveau population des nouveaux habitants en LR non scolarisée (hors apprentissage et stagiaire rémunéré) des 15 ans ou plus Lieu de résidence des nouveaux habitants en LR Région AUDE GARD HERAULT LOZERE P.O Niveau Vbis, VI 25% 28% 26% 22% 26% 29% Niveau V 20% 23% 21% 18% 19% 21% Niveau IV 20% 20% 20% 19% 18% 20% Niveau III 15% 14% 16% 17% 16% 14% Niveau I,II 19% 16% 18% 24% 20% 15% TOTAL Graphique : Part des niveaux de la population des nouveaux habitants en LR non scolarisée des 15 ans ou plus, au lieu de résidence actuelle Dpt 66 49% 51% Dpt 48 45% 55% Dpt 34 40% 60% Part des Niveaux IV et plus Part des Niveaux V,Vbis et VI Dpt 30 46% 54% Dpt 11 50% 50% Région 45% 55% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Pour les nouveaux habitants en LR, la population non scolarisée est définie selon le type d'activité, elle comprend : - actifs ayant un emploi, y compris sous apprentissage ou en stage rémunéré, - chômeurs, - retraités ou préretraités, - femmes ou hommes ou foyer, - autres inactifs. Le type d'activité "Elèves, étudiants, stagiaires non rémunérés de 14 ans ou plus" n'est pas pris en compte. Le niveau de la population est défini selon le diplôme le plus élevé déclaré 01 : Pas de scolarité 02 : Aucun diplôme, mais scolarité jusqu'en école primaire ou au collège Niveau Vbis, VI 03 : Aucun diplôme, mais scolarité au-delà du collège 11 : CEP 12 : BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges 13 : CAP, brevet de compagnon Niveau V 14 : BEP 15 : Baccalauréat général, brevet supérieur Niveau IV 16 : Bac techno. ou professionnel, brevet professionnel ou de technicien, BEC, BEI, BEH, capacité en droit Niveau III 17 : Diplôme universitaire de 1er cycle, BTS, DUT, dipl. des professions sociales ou de santé, d'infirmier(ère) Niveau I,II 18 : Diplôme universitaire de 2ème ou 3ème cycle, diplôme d'ingénieur, d'une grande école, doctorat, etc. Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34

27 Hélène Cougnenc - Note de travail - 28/07/ /34