EFFICIENCE ET PRODUCTIVITE COMME LEVIERS DE CROISSANCE DE L AGRICULTURE SENEGALAISE. Pr. Abdoulaye DIAGNE

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1 EFFICIENCE ET PRODUCTIVITE COMME LEVIERS DE CROISSANCE DE L AGRICULTURE SENEGALAISE Pr. Abdoulaye DIAGNE 1

2 PLAN DE L EXPOSE INTRODUCTION I- ALLOCATION RÉGIONALE DES DÉPENSES ET CROISSANCE DANS L AGRICULTURE II- PRODUCTIVITÉ DES FACTEURS DANS LE SECTEUR AGRICOLE III- SOUTENABILITÉ DU SYSTÈME DE SUBVENTIONS AGRICOLES IV- EFFICACITE DES DÉPENSES PUBLIQUES EN AMÉNAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES CONCLUSIONS

3 INTRODUCTION L évolution de l agriculture sénégalaise est marquée par une croissance à la fois faible et fluctuante. Même si beaucoup de facteurs peuvent être à l origine de cette tendance, on voudrait mettre l accent sur l efficience dans l allocation des ressources publiques et la productivité des facteurs qui, à long terme, constituent les deux sources majeures de la croissance agricole.

4 I- ALLOCATION RÉGIONALE DES DÉPENSES ET CROISSANCE DANS L AGRICULTURE Dans un environnement marqué par une forte contrainte sur l augmentation des ressources publiques, il est alors primordial d utiliser le peu de ressources disponibles de façon optimale. Plusieurs critères doivent être combinés pour décider de l allocation optimale des DPA mais la rentabilité constitue sans doute le critère majeur qui doit être mis en avant dans leur allocation spatiale. On cherchera donc à vérifier si il existe une réallocation spatiale des ressources publiques qui permettrait, toutes choses égales par ailleurs, d atteindre un niveau de croissance agricole plus élevé.

5 I- ALLOCATION RÉGIONALE DES DÉPENSES ET CROISSANCE DANS L AGRICULTURE PIB et DPA des régions : La tendance globale montre que la corrélation entre les parts des régions dans le PIB et leurs parts dans les DPA n est pas significative. les régions qui bénéficient le plus des DPA ne sont pas alors celles qui contribuent le plus à la croissance agricole nationale.

6 I- ALLOCATION RÉGIONALE DES DÉPENSES ET CROISSANCE DANS L AGRICULTURE Rentabilité et DPA des régions : Si on rapporte les DPA d une région à son PIB agricole, on obtient le coût nécessaire pour produire une unité de PIB agricole ou DPA normalisée. Plus il est faible, plus élevée est la rentabilité des ressources publiques allouées à cette région. D après le graphe ci-dessous, les régions les plus rentables ne sont pas celles qui bénéficient le plus des DPA,

7 I- ALLOCATION RÉGIONALE DES DÉPENSES ET CROISSANCE DANS L AGRICULTURE Les régions les plus rentables n étant pas celles qui bénéficient le plus des DPA, il est possible d augmenter la croissance agricole à travers une réallocation spatiale des ressources publiques, toutes choses égales par ailleurs.

8 II- PRODUCTIVITÉ DES FACTEURS DANS LE SECTEUR AGRICOLE IL s agit dans cette section de voir si il est possible d augmenter la croissance agricole par une utilisation plus optimale des facteur de production c est-à-dire une amélioration de la productivité globale des facteurs. La corrélation positive (graphique ci-dessous) entre l évolution de l indice de production végétale (IPV) et celle de la productivité globale des facteurs (PGF) montre une influence croissante de la productivité dans la croissance de la production.

9 II- PRODUCTIVITÉ DES FACTEURS DANS LE SECTEUR AGRICOLE Une décomposition de la productivité du Sénégal a montré que, durant les années 2000, les contre-performances de la production agricole sont imputables à la précarité des techniques de production La modernisation des techniques de production est alors un préalable pour élever sensiblement le niveau de croissance du secteur agricole. Plus que les investissements physiques et les équipements, celle-ci passe nécessairement par la vulgarisation et la formation des acteurs ruraux.

10 II- PRODUCTIVITÉ DES FACTEURS DANS LE SECTEUR AGRICOLE L analyse de la PGF nous a permis de voir dans quelle mesure les facteurs de production prouvent être combinés pour améliorer la croissance. Maintenant nous intéressons à la productivité du seul facteur terre (Productivité partielle du facteur terre) D après le tableau ci-dessous, à l exception du mil et du riz, la contribution des superficies se révèle plus importante dans les fluctuations de la production.

11 II- PRODUCTIVITÉ DES FACTEURS DANS LE SECTEUR AGRICOLE La croissance de la production agricole est alors plus extensive qu intensive. Étant donné que la croissance extensive n est pas soutenable, le Sénégal doit axer ses productions végétales principalement sur l'intensification, notamment par une consommation accrue d intrants et l'utilisation des variétés de semences à hauts potentiels de rendements. Récolte Maïs Riz Mil Sorgho Manioc Arachide Période Croissance production Contribution superficie Contribution rendement Contribution combinée à ,36 0,91 0,75 0, à ,34 0,39-0,04-0, à ,02 0,17-0,16-0, à ,45 0,16 0,25 0, à ,05-0,10 0,05-0, à ,19 0,17 0,02 0, à ,12 0,24-0,10-0, à ,17 0,05 0,11 0, à ,67 0,80 0,48 0, à ,97 0,47 0,34 0, à ,07 0,17-0,21-0, à ,02-0,02 0,00 0,00

12 III- SOUTENABILITÉ DU SYSTÈME DE SUBVENTIONS AGRICOLES Nous effectuons une première illustration de l efficience des dépenses publiques à travers les subventions agricoles qui occupent près du tiers des dépenses publiques agricoles (36 milliards en 2009). Ces subventions constituent un champ favorable pour l analyse des questions d inefficiences, de gaspillages et de fuites pouvant entraver les performances du secteur agricole.

13 III- SOUTENABILITÉ DU SYSTÈME DE SUBVENTIONS AGRICOLES Les subventions ont bénéficié à presque tous les sous-secteurs et ont porté sur une large gamme d intrants. Qu il s agisse de l arachide, du mil, du riz, du manioc, du maïs, du fonio, du bissap, ou de l insémination artificielle, les subventions ont été étendues progressivement à toutes les cultures et l élevage. Les intrants subventionnés sont très diversifiés : semences ou boutures pour pratiquement toutes cultures, engrais, produits phytosanitaires, prix au producteur de l arachide, carburant, eau et matériels agricoles. S ajoute aussi la subvention de l eau pour les maraîchers, surtout de la région de Dakar, ainsi que la subvention du carburant pour les pêcheurs.

14 Une même culture peut recevoir jusqu à quatre types de subventions. Pour l arachide par exemple, on subventionne non seulement les semences, les engrais, les produits phytosanitaires, mais aussi le matériel agricole et le prix au producteur. III- SOUTENABILITÉ DU SYSTÈME DE SUBVENTIONS AGRICOLES Si la politique de subvention a contribué à une relance de la production agricole entre 2005 et 2009, la question de son efficience et de sa pérennité se pose. Les subventions absorbent une part croissante du budget du secteur agricole et installent les ministères, notamment celle de l agriculture au sens stricte, dans un cycle d endettement auprès des distributeurs privés d intrants.

15 En pratique toutes les cultures sont subventionnées et toutes les catégories de producteurs sont bénéficiaires, ce qui pose un problème de ciblage. De nombreuses sources de gaspillages empêchent l acheminement des ressources jusqu aux producteurs. La plus importante est l énorme écart entre le prix auquel les opérateurs achètent les intrants sur le marché et le prix auquel ils les cèdent à l État. Les prix de cession peuvent être trois fois plus élevés que le prix d achat. III- SOUTENABILITÉ DU SYSTÈME DE SUBVENTIONS AGRICOLES Distribuées aux producteurs ruraux pour lutter contre l insécurité alimentaire et la pauvreté, les subventions ne touchent pas les véritables cibles que constituent les paysans les plus démunis.

16 En pratique toutes les cultures sont subventionnées et toutes les catégories de producteurs sont bénéficiaires, ce qui pose un problème de ciblage. Les subventions touchent à la fois les récoltes à haute valeur ajoutée et les récoltes vivrières. Distribuées aux producteurs ruraux pour lutter contre l insécurité alimentaire et la pauvreté, les subventions ne touchent pas les véritables cibles que constituent les paysans. De nombreuses sources de gaspillages empêchent l acheminement des ressources jusqu aux producteurs. La plus importante est l énorme écart entre le prix auquel les opérateurs achètent les intrants sur le marché et le prix auquel ils les cèdent à l État. Les prix de cession peuvent être trois fois plus élevés que le prix d achat. III- SOUTENABILITÉ DU SYSTÈME DE SUBVENTIONS AGRICOLES

17 IV- LES DÉPENSES PUBLIQUES EN AMÉNAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES La forte dépendance de l agriculture d une pluviométrie erratique et d un faible niveau devraient justifiée qu une grande importance soit accordée à la maîtrise de l eau. Bénéficiant seulement de 5% des investissements publics sur ressources propres, les aménagements hydro agricoles n ont pas encore la priorité qu ils devraient avoir pour assurer à la production agricole à la fois plus de régularité et d une plus forte croissance. L utilisation efficiente des infrastructures hydro agricoles devient alors un impératif pour atteindre un double objectif.

18 IV- LES DÉPENSES PUBLIQUES EN AMÉNAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES Les aménagements réalisés ont entraîné une forte évolution des superficies emblavées (doublement durant la décennie 2000) et des productions, avec le riz occupant un constant 77% des superficies mise en valeur. Les rendements en riz se sont améliorés avec une différence sensible entre riz irrigué (environ 5 tonnes par hectare) et riz pluvial (environ 3 tonnes par hectare)

19 IV- LES DÉPENSES PUBLIQUES EN AMÉNAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES Les coûts unitaires des aménagements sont plus élevés dans la vallée du fleuve Sénégal (4 à 8 millions FCFA/ha ) par rapport à ceux des régions du centre et du sud (de 2 à 3 millions FCFA/ha). La rentabilité de la culture du riz peut être améliorée en réduisant le coût des aménagements hydro-agricoles, notamment les terrassements en génie civil, et l amélioration de la maintenance.

20 IV- LES DÉPENSES PUBLIQUES EN AMÉNAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES Les marges brutes des cultures de diversification sont plus élevées que celle du riz et le niveau élevé de l amortissement des aménagements réduit la rentabilité de la culture du riz dans la vallée et le delta du Fleuve Sénégal. Ces différences significatives entre les marges brutes suggèrent qu une diversification du portefeuille de cultures augmenterait sensiblement la rentabilité des exploitations et les revenus des producteurs.

21 CONCLUSION Sans accroitre le niveau de DPA, on a montré qu il est possible d augmenter la croissance agricole par une réallocation des dépenses entre les régions et/ou une amélioration de la productivité des croissances. L amélioration de l environnement du secteur agricole requiert aussi une réponse appropriée aux effets pervers d un système de subventions devenu insoutenable pour les finances publiques. Les coûts unitaires des aménagements hydro sont très élevés. Tout en maintenant un haut niveau de qualité des aménagements, leur réduction est nécessaire pour une expansion des superficies cultivées et rendre les charges d entretien des ouvrages hydrauliques plus soutenables pour les usagers.

22 CONCLUSION Les fonds de maintenance ont certes contribué à réduire les pertes de superficies aménagées, mais n ont pas encore entraîné la réduction prévue des contributions de l État à l entretien des infrastructures hydro-agricoles. Une politique réaliste de transfert de leur maintenance à leurs bénéficiaires est à définir. Les marges brutes attractives des cultures maraichères, type oignons et tomates, suggèrent qu une diversification de cultures augmenterait sensiblement la rentabilité des exploitations, ce qui permettrait aux exploitants de mieux faire face aux couts de maintenance

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