SURVEILLANCE DES MÉTAUX DANS L AIR EN VALLÉE DE SEINE AUTOUR DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE LIMAY-PORCHEVILLE. Janvier 2012

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1 SURVEILLANCE DES MÉTAUX DANS L AIR EN VALLÉE DE SEINE AUTOUR DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE LIMAY-PORCHEVILLE Janvier 2012

2 Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Surveillance des métaux dans l air en vallée de Seine autour de la Zone Industrielle de Limay-Porcheville Janvier 2012 Etude réalisée par : Airparif, association de surveillance de la qualité de l air en Ile-de-France 7, rue Crillon PARIS Tél. : Fax : «Le bon geste environnemental : N'imprimez ce document que si nécessaire et pensez au recto-verso!» Page 2 sur 29

3 Sommaire Introduction...5 I. Contexte de l étude...6 I.1. Description du secteur d étude... 6 I.2. Normes de la qualité de l air... 7 I.3. Métaux mesurés... 8 II. Mise en œuvre de l étude...9 II.1. Moyen de mesure... 9 II.2. Plan d échantillonnage II.3. Période de mesure III. Commentaires météorologiques IV. Résultats de mesure IV.1. Qualification des niveaux moyens observés IV.2. Impact selon le secteur de vent Conclusion ANNEXE 1 : Roses de vent durant chaque série de mesure relevées à Magnanville (78) ANNEXE 2 : Résultats des mesures par site lors des 12 semaines de campagne Page 3 sur 29

4 Glossaire Généralités ALPA : aciéries et laminoirs de Paris. BTP : bâtiment et travaux publics. CPT EDF : Centre de Production Thermique d EDF. DRIEE : Direction Régionale et Interdépartementale de l'environnement et de l'energie. Emissions : rejets de polluants dans l atmosphère (exprimées en unité de masse). Episode de pollution en particules PM10 : période au cours de laquelle les concentrations constatées ou prévues par modélisation sont supérieures au seuil d'information et de recommandation ou au seuil d'alerte. Pour les particules, le dépassement des seuils est validé dès lors qu il est constaté ou prévu simultanément sur deux stations de mesure, dont une au moins de fond. irep : répertoire du registre français des émissions polluantes consultable sur internet. SMITRIVAL : syndicat mixte de traitement et de valorisation Lieux caractéristiques de la pollution de fond : lieux situés dans des zones urbaines où les niveaux sont représentatifs de l exposition de la population urbaine en général. Normes O.M.S. : Organisation Mondiale de la Santé. Seuil d évaluation minimal (SEMI) : correspond au niveau en dessous duquel il est possible de se borner à l emploi de techniques de modélisation ou d estimation objective pour évaluer la qualité de l air ambiant. Seuil d évaluation maximal (SEMA) : correspond au niveau en dessous duquel une combinaison de mesures et de techniques de modélisation peut être employée pour évaluer la qualité de l air ambiant. Seuil du niveau d information et de recommandations en particules PM10 : 50 µg/m 3 en moyenne calculé sur la période entre 0 et 24 heures. Ce seuil est défini en Ile-de-France selon l Arrêté interpréfectoral n du 27 octobre Seuil du niveau d alerte en particules PM10 : 80 µg/m 3 en moyenne calculé sur la période entre 0 et 24 heures. Ce seuil est défini en Ile-de-France selon l Arrêté interpréfectoral n du 27 octobre Valeur cible : niveau fixé dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l environnement dans son ensemble, à atteindre dans la mesure du possible sur une période donnée. Valeur guide : niveau fixé dans le but d'éviter davantage à long terme des effets nocifs sur la santé humaine et/ou l'environnement dans son ensemble, à atteindre dans la mesure du possible sur une période donnée. Valeur limite : niveau fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l environnement dans son ensemble, à atteindre dans un délai donné et à ne pas dépasser une fois atteint. Polluants AS : arsenic Cd : cadmium Co : cobalt Cr : chrome Cu : cuivre Ni : nickel Mn : manganèse Pb : plomb PM10 : particules inférieures à 10 µm ZI : zone industrielle Zn : zinc Page 4 sur 29

5 Introduction Pour les métaux, comme pour tous les polluants réglementés au niveau européen (hormis l ozone), le choix des méthodes de surveillance minimales à mettre en œuvre (mesure seule, couplage mesure et modélisation, modélisation seule, mesures indicatives) repose sur une évaluation préliminaire qui permet de positionner les niveaux de polluants dans chaque zone de surveillance par rapport à des seuils d évaluation. En Île-de-France, des mesures de métaux ont été initiées en 1998, bien avant la parution de la directive imposant leur surveillance, afin d établir une première évaluation des niveaux couramment rencontrés. Ces mesures ont été centrées sur l agglomération parisienne en situation de fond et en proximité au trafic routier. L historique de données disponible montre que les teneurs relevées sont inférieures au seuil d évaluation minimum, ce qui conduit à l absence d obligation de mesure en station fixe dans l agglomération. Cette évaluation ne concerne toutefois que les situations générales (ambiance de fond) et de proximité au trafic routier. AIRPARIF a jugé, par une estimation objective reposant sur les niveaux de fond mesurés dans l agglomération, que la zone non agglomérée ne présentait pas de risque de fortes valeurs dans son ensemble (fond). Il est cependant nécessaire de vérifier en Ile-de-France la position des teneurs de métaux au voisinage de zones industrielles. Afin de fournir une évaluation préliminaire des niveaux atmosphériques des métaux autour des principaux émetteurs franciliens, un travail de recherche 1 des sources émettrices des quatre métaux visés par les directives a été mené par AIRPARIF et une liste des sites industriels d intérêt a été établie. Les émetteurs ont été retenus selon la quantité annuelle des rejets estimés (informations Direction générale de la prévention des risques (DGPR) ou DRIEE à l échelle francilienne), tant pour l Île-de-France que pour la France dans son ensemble lorsque les informations étaient disponibles. Suite à l identification des principales sources de métaux en Île-de-France, un plan de surveillance pluriannuel dans des zones potentiellement plus chargées autour d émetteurs spécifiques a été défini pour cibler les mesures de métaux autour des zones industrielles les plus pertinentes. La campagne de mesure autour de la zone industrielle (ZI) de Limay-Porcheville est la quatrième étude après celles réalisées en 2010 autour de l usine d incinération d ordures ménagères de Saint-Ouen (93), en 2009 autour de la raffinerie de Grandpuits (77) et en 2008 à proximité de la zone industrielle de Montereau-Fault-Yonne (77), où se trouve notamment une aciérie électrique. 1 «Surveillance des métaux dans l air ambiant» - juin Page 5 sur 29

6 I. Contexte de l étude I.1. Description du secteur d étude Depuis sa création en 1970, la zone industrielle de Limay-Porcheville est implantée sur la rive droite de la Seine à 45 kilomètres au nord-ouest de Paris. Elle est située en amont de Mantes-la-Jolie (Yvelines), au sein de l agglomération parisienne, zone fortement urbanisée. Les principales installations industrielles émettrices de métaux (aciérie-laminoir ALPA, centrale thermique EDF, centre de traitement de déchets SARP industries) s'étendent sur les deux communes de Limay et Porcheville et jouxtent d'une part l'important port autonome de Paris et d'autre part la cimenterie CALCIA à Gargenville. Le centre de valorisation énergétique VALENE est lui situé sur la rive gauche de la Seine sur la commune de Guerville. La Figure 1, page suivante, illustre la localisation des émetteurs importants sur et aux alentours de la zone industrielle de Limay-Porcheville (78). Le centre de production thermique (CPT) de Porcheville est une centrale électrique alimentée par du fioul et exploitée par EDF. Cette centrale sert comme appoint pour faire face aux pointes de consommation électrique et pour assurer la sécurité du réseau électrique en région parisienne. La centrale de Porcheville comprend quatre générateurs d une puissance de 600 mégawatts chacun et ces deux cheminées ont une hauteur de 220 mètres. En 1995, du fait des surcapacités de production à l'époque et du coût du pétrole, deux unités de production ont été temporairement arrêtées. Elles ont été rénovées puis remises en exploitation en 2006 pour l'unité de production n 2 et en 2008 pour l'unité de production n 1. La société ALPA implanté à Limay fabrique depuis 1973 des ronds à béton en acier pour la construction. L usine d environ m2 est composée d une unité de broyage de ferrailles, d une aciérie électrique et d un laminoir à chaud. La production en acier est de l ordre de tonnes par an pour l année 2010 (bilan annuel ALPA). Depuis 1975, l activité de SARP Industries (SARPI) est de traiter de façon industrielle les déchets dangereux par élimination avec valorisation énergétique, par stabilisation, par valorisation (huiles alimentaires usagées en biodiesel, métaux par voie hydrométallurgique, etc..) ou par des opérations de recyclage (solvants et résines, piles, tubes fluorescents, emballages souillés et métaux). Le site de Limay a traité environ tonnes de déchets dangereux pour l année 2009 (source IREP). Le centre de valorisation énergétique VALENE de Guerville a été mis en service en 1998 pour traiter les déchets urbains en provenance de 55 communes des Yvelines ( habitants) regroupées au sein d un syndicat mixte, le SMITRIVAL, qui gère l équipement d une capacité de tonnes de déchets par an. Ces déchets collectés servent à produire, à partir des 3 lignes d incinération, de l électricité pour alimenter 1 de cette population. Sur le centre de Guerville, les métaux ferreux et non-ferreux (zinc, cuivre, aluminium) issues des déchets ménagers sont traités et valorisés via les aciéristes en particulier. Il existe également sur site un centre de tri des emballages recyclables. La cimenterie CALCIA de Gargenville, ouverte en 1921, se compose de 2 éléments indissociables : le calcaire extrait actuellement de la carrière de Guitrancourt et l usine où la matière première transformée (calcaire mélangé avec 1 de cendres et d oxyde de fer) subit une cuisson dans un four à très haute température pour donner le clinker. Celui-ci est alors broyé très finement et mélangé à du gypse ou du calcaire pour donner différentes qualités de ciments. La production annuelle de l ordre de tonnes de ciment est destinée au marché du BTP francilien (document Ciments Calcia). Il existe également des émetteurs diffus dans cette zone industrielle parmi lesquels le centre de broyage GDE de Limay traitant mensuellement à l aide d un broyeur d une puissance de 6000 chevaux, tonnes de métaux ferreux dont 30 % provenant de véhicules hors d usage (VHU). Page 6 sur 29

7 Carte IGN 1/ ème Figure 1 : Plan de situation des principaux émetteurs du secteur de la ZI Limay-Porcheville. I.2. Normes de la qualité de l air La directive européenne /107/CE du 15 décembre 2004, publiée conformément à la directive cadre de 1996, s intéresse spécifiquement aux HAP et aux métaux. Trois métaux (en plus du plomb déjà réglementé) sont concernés : l'arsenic, le cadmium et le nickel. Des valeurs cibles pour chacun des composés sont définies et sont à respecter à partir du 31 décembre La moyenne est calculée sur l'année civile pour le total de la fraction des particules PM10. Le Tableau 1 présente les valeurs cibles établies à l échelle annuelle pour l arsenic, le cadmium et le nickel, d après la directive européenne n 2004/107/CE et le décret français n du 7 novembre 2008 relatif à la qualité de l air. Polluant Valeur cible 3 à atteindre au 31 décembre 2012 Arsenic 6 ng/m 3 Cadmium 5 ng/m 3 Nickel 20 ng/m 3 Tableau 1 : valeurs réglementaires définies dans l'air ambiant Valeur cible : niveau fixé dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l environnement dans son ensemble, à atteindre dans la mesure du possible sur une période donnée. Page 7 sur 29

8 La valeur réglementaire (valeur limite 4 ) pour le plomb (Pb) dans l'air ambiant, définie par la directive européenne n 1999/30/CE du 22 avril 1999, est fixée à 0.5 µg/m 3 (soit 500 ng/m 3 ) en concentration moyenne annuelle. La directive européenne n 2008/50/CE du 21 mai 2008 reprend cette valeur limite. Cette valeur réglementaire doit être respectée depuis le 1 er janvier Il est à noter que ces directives européennes ont été transposées en droit français en 2002 (décret n du 15 février 2002) et en 2010 (décret n du 21 octobre 2010 complété par l arrêté du 21 octobre 2010). La directive européenne n 2004/107/CE transposée en droit français par le décret n , outre le fait d établir pour l arsenic, le cadmium et le nickel des valeurs cibles, fixe le nombre de points de prélèvement pour les mesures fixes des concentrations de ces métaux. Le nombre de points de mesure, afin d évaluer le respect des valeurs cibles, est ainsi déterminé en fonction : - des niveaux annuels relevés pour les trois métaux ; - des seuils d évaluation minimal 5 et maximal 6 (cf. Tableau 2) ; - de la population de l agglomération ou de la zone. Arsenic Cadmium Nickel Plomb Seuil d'évaluation maximal en % de la valeur cible 60 % 3.6 ng/m 3 60 % 3 ng/m 3 70 % 14 ng/m 3 70 % 0,35 µg/m 3 Seuil d'évaluation minimal en % de la valeur cible 40 % 2.4 ng/m 3 40 % 2 ng/m 3 50 % 10 ng/m 3 50 % 0,25 µg/m 3 Tableau 2 : Seuils d évaluation minimaux et maximaux pour l arsenic, le cadmium, le nickel et le plomb. Outre les valeurs réglementées fixées à l échelle européenne, l OMS définit des valeurs guides pour certains métaux. Ainsi, pour le manganèse, polluant mesuré lors de trois séries, l OMS recommande une valeur guide pour l'exposition de la population de 0.15 µg/m 3 (soit 150 ng/m 3 ) en moyenne annuelle. I.3. Métaux mesurés Lors de la campagne de surveillance des métaux dans l air ambiant au voisinage de la zone industrielle de Limay-Gargenville implantée dans le Mantois (Yvelines), les quatre métaux normés ont été mesurés, à savoir l arsenic, le cadmium, le nickel et le plomb. Les mesures effectuées dans l air ambiant ont permis d une part la comparaison des niveaux mesurés aux normes établies et aux seuils d évaluations définis (cf. chapitre I.2) et d autre part d étudier l influence de la zone industrielle sur les concentrations de métaux relevées dans les communes environnantes. 4 Valeur limite : niveau fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l environnement dans son ensemble, à atteindre dans un délai donné et à ne pas dépasser une fois atteint. 5 Seuil d évaluation minimal (SEMI) : correspond au niveau en-dessous duquel il est possible de se borner à l emploi de techniques de modélisation ou d estimation objective pour évaluer la qualité de l air ambiant. 6 Seuil d évaluation maximal (SEMA) : correspond au niveau en-dessous duquel une combinaison de mesures et de techniques de modélisation peut être employée pour évaluer la qualité de l air ambiant. Page 8 sur 29

9 Le Tableau 3, présente les émissions de métaux dans l air des principaux émetteurs de ce secteur industriel, principalement pour l année 2009, obtenues auprès du registre français des émissions polluantes (IREP) ou de la déclaration annuelle des rejets dans l air des installations classées (GEREP) de la DRIEE. Il existe également d autres sources canalisés et diffuses non renseignées dans ce secteur géographique. * Polluants règlementés nd : données non disponibles Tableau 3 : Émissions de métaux dans l air (en kg/an) en 2009 du secteur de la ZI de Limay-Porcheville. Cette zone industrielle du Mantois présente en 2009 des émissions atmosphériques régionales importantes et rassemble parmi les plus gros émetteurs francilien de nickel (CPT EDF Porcheville), de plomb et de zinc (aciérie ALPA), de cuivre et de manganèse (CALCIA) et de cobalt (SARP industries). Il est à noter que ces émissions peuvent varier d une année à l autre. Outre les émissions issues de ce secteur industriel, d autres sources potentielles de métaux font partie du domaine d étude avec notamment le trafic routier local (A13, RD983, RD190, RD146), mais dans des quantités nettement moindres. En complément des métaux réglementés, d autres métaux traceurs des activités industrielles (cuivre, chrome, manganèse, zinc, cobalt) ont fait l objet d analyses lors de quatre séries de mesure. Ces séries ont été choisies notamment en fonction des conditions météorologiques observées (condition de dispersion, direction de vent ). En effet, l analyse de ces concentrations de métaux peut donner des éléments d informations utiles afin d identifier l influence sur la qualité de l air des émissions de ces installations. II. Mise en œuvre de l étude II.1. Moyen de mesure Les mesures de métaux sont réalisées à l aide d un «Leckel SEQ47/50» (cf. Figure 2, page suivante). Ce moyen de mesure est un préleveur automatique de particules en suspension avec un débit d aspiration 7 de 2,3 m 3 /h en continu. Le débit est constant tout au long du prélèvement grâce à un régulateur de débit. Le «Leckel» est conditionné dans une armoire de protection contrôlée en température et raccordé à une alimentation électrique. 7 Débit équivalent à la norme NF EN Page 9 sur 29

10 Intérieur d un «Leckel» Figure 2 : Moyen de mesure «Leckel SEQ47/50» implanté sur le domaine d étude. Les particules en suspension mesurées sont des particules dont le diamètre est inférieur à dix micromètres 8 (PM10). Celles-ci sont déposées sur un filtre en quartz (diamètre de 47 mm) durant une période de 7 jours. Pour tous les métaux étudiés, le filtre est ensuite analysé en laboratoire selon la méthode normalisée de mesure du plomb, du cadmium, de l arsenic et du nickel dans la fraction PM10 de la matière particulaire en suspension 9. II.2. Plan d échantillonnage Les sites de mesure implantés pour la surveillance des métaux dans l air ambiant dans le secteur de la zone industrielle de Limay-Porcheville ont été déterminés en fonction des régimes de vent dominants, de la localisation des espaces urbains résidentiels ou fréquentés par le public et de l étude des retombées de panache industriel réalisée à partir d informations obtenues auprès de la DRIEE et le registre français des émissions consultable sur internet (irep). La rose de vents (cf. Figure 3, page suivante) à Magnanville (78), où une station Météo France est implantée à environ 5 kilomètres au sud-ouest de la zone industrielle de Limay-Porcheville, permet d identifier les vents dominants dans ce secteur de l Île-de-France. Les régimes de vent majoritaire sont de secteur sud-ouest (plus d un tiers du temps). Ce motif de vent dominant est caractéristique de ce que l on retrouve généralement en Île-de-France. Il est à noter que les mesures effectuées sur cette station météorologique sont représentatives des observations du secteur industriel de Limay-Porcheville. 8 «Méthode normalisée de mesure du plomb, du cadmium, de l arsenic et du nickel dans la fraction PM10 de matière particulaire en suspension» - NF EN Minéralisation et dosage par ICP/MS : NF EN Page 10 sur 29

11 Ainsi, un moyen de mesure doit être au minimum implanté au nord-est de chaque installation étudiée, au sein de la zone maximale de retombée de panache industrielle par vent dominant (sud-ouest). Figure 3 : Fréquence (en %) des vents observés à Magnanville (78) en fonction de leur secteur et leur vitesse de 2005 à 2009 (source Météo France). Afin d assurer la surveillance des métaux dans l air autour de la zone industrielle de Limay-Porcheville, cinq sites de mesure ont donc été mis en œuvre durant les douze semaines de la campagne selon le plan d échantillonnage illustré à la Figure 4 (page suivante). Ce plan d échantillonnage prend en compte également les contraintes techniques nécessaires à la mise en œuvre des moyens de mesure (électricité, site sécurisé, accessibilité ). Il est à noter que pour des raisons techniques (problème électrique), le site de Guerville n a pu fonctionner que durant quatre semaines sur les douze initialement prévues (cf. figure 4). Les cinq sites de mesure sont plus ou moins éloignés en fonction des retombées de panaches des installations et répartis sur les communes environnantes du secteur industriel de Limay-Porcheville. Un site à Limay (gymnase Guy Môquet) et un site à Porcheville (centre pénitentiaire pour mineurs) au nord-est des émissions canalisées des principaux émetteurs de la zone industrielle. Un site à Juziers (tennis club) au nordest des cheminées de CALCIA et du centre de production thermique EDF. Un site à Guerville (tennis club) au sud-ouest des émissions canalisées des installations industrielles de la ZI de Limay-Porcheville. Un site a également été implanté à Guitrancourt (stade de football) à 5100 mètres au nord-est de la centrale thermique EDF de Porcheville. Ces emplacements ont été choisis pour caractériser la pollution de fond, c est à dire l ambiance générale du domaine d étude et ne sont donc pas directement influencés par d autres sources de pollution proches (trafic routier par exemple). Afin de comparer les niveaux des métaux observés à proximité de la zone industrielle, les données recueillies sur le site de mesure AIRPARIF à Paris 18 ème arrondissement (lycée Ferdinand Flocon), représentent les concentrations de référence du niveau de fond de l agglomération parisienne. Page 11 sur 29

12 Figure 4 : Localisation et illustration des emplacements de mesure lors de la campagne de surveillance des métaux dans l air ambiant autour de la zone industrielle de Limay-Porcheville. II.3. Période de mesure Les mesures de métaux dans l air se sont déroulées durant douze semaines entre le 13 décembre 2010 et le 6 mars 2011, période hivernale durant laquelle d une part les activités de la centrale thermique EDF sont historiquement les plus importantes et d autre part les conditions météorologiques les plus défavorables. Tableau 4 : Taux de fonctionnement hebdomadaire des émetteurs du secteur de la ZI Limay-Porcheville. Page 12 sur 29

13 Au cours de la campagne de mesure, l activité de la zone industrielle a été variable, allant en moyenne de 6% à 10 de fonctionnement des émetteurs étudiés (cf. tableau 4, page 12). Le taux de fonctionnement de la centrale thermique EDF est faible au cours de la campagne de mesure, bien que l activité hivernale du centre de production soit la période de fonctionnement la plus importante de l année. Ceci s explique pour l hiver par une faible sollicitation de la centrale du fait d un parc nucléaire disponible dans sa quasi-intégralité. Pour cette campagne d étude, après analyse en laboratoire des filtres, une concentration moyenne pour chaque métal réglementé est obtenue sur la période d exposition hebdomadaire. Concernant les métaux non réglementés (cuivre, chrome, manganèse, zinc et cobalt), les quatre séries choisies pour analyse correspondent à des semaines où les emplacements étudiés étaient sous le vent des émissions canalisées des installations industrielles et/ou les niveaux maximums pour les métaux réglementés étaient mesurés. Les périodes retenues sont les suivantes : du 20 au 26 décembre 2010, du 24 au 30 janvier 2011, du 31 janvier au 6 février 2011 et du 7 au 13 février III. Commentaires météorologiques Les commentaires météorologiques s appuient sur les observations (vitesse et direction de vent) de la station Météo France la plus représentative du domaine d étude, à savoir la station Magnanville (78) située à environ 5 kilomètres au sud-ouest de la zone industrielle de Limay-Porcheville. La Figure 5 illustre pour l ensemble de la campagne de mesure, la fréquence des régimes et les vitesses de vent. Les secteurs en rouge indiquent les vents les plus faibles (vitesses de vent comprises entre 0.1 m/s et 3 m/s) et en jaune les régimes de vent les plus dispersifs (vitesses supérieures à 3 m/s). >3 m/s ]0-3] m/s 6% 5% 3% 2% 1% Figure 5 : Fréquence (en %) des vents observés à Magnanville (78) en fonction de leur secteur et leur vitesse lors de la campagne de mesure (source Météo France). Deux régimes de vent ont prévalu lors des douze semaines de mesure, avec un vent dominant de «sud-ouest» (sud à sud-ouest) représentant près de 40 % du temps et secondairement de nord à nord-est durant 30 % de la campagne. Ceci reflète ce que l on observe en moyenne sur l ensemble d une année avec néanmoins une sur-représentation du secteur de vent nord-nord-est par rapport au nord-ouest et une fréquence du secteur sud plus importante. Les vitesses de vent ont été plutôt faibles (inférieures à 3 m/s) par secteur nord à nord-est et à l inverse plutôt élevées par régimes de sud à sud-ouest. Au cours des différentes séries hebdomadaires de mesure, les conditions de vent ont été contrastées, principalement pour les directions de vent, avec des semaines où les régimes de vent observés étaient établis soit au sud-ouest (cf. Figure 6-a) ou au contraire au nord (cf. Figure 6-b), plaçant ainsi les sites de mesure implantés dans le domaine d étude sous l influence des principaux émetteurs de la zone industrielle ou au contraire hors influence (au vent de celle-ci). Page 13 sur 29

14 >3 m/s ]0-3] m/s >3 m/s ]0-3] m/s % 12% 8% % 12% 8% (a) Série 2 : du 20 au 26 décembre 2010 (b) Série 8 : du 31 janvier au 6 février 2011 Figure 6 : Fréquence (en %) des vents observées à Magnanville en fonction de leur secteur et leur vitesse lors de deux séries de mesure (source Météo France). IV. Résultats de mesure IV.1. Qualification des niveaux moyens observés Les niveaux moyens enregistrés durant les douze semaines de mesure permettent d une part de hiérarchiser les concentrations de métaux relevées sur les cinq sites et d autre part de comparer ces teneurs par rapport aux différentes normes de qualité de l air existantes. Concernant ce deuxième objectif, la moyenne annuelle peut être considérée à partir des douze semaines de mesure (23 % sur une année) puisque cette campagne présente une période de mesure supérieure à la durée minimale permettant de garantir la qualité des données 10. On estime également, à partir des mesures réalisées, l incertitude étendue à 95 % pour la moyenne annuelle 11. Autrement dit, il y a 95 % de chance que la moyenne annuelle estimée soit dans cet intervalle. Les graphiques de la Figure 7 à la Figure 10 illustrent les concentrations moyennes relevées pour chaque métal aux points de mesure implantés autour de la zone industrielle de Limay-Porcheville et en situation de fond du cœur dense de l agglomération (site parisien de référence). L incertitude étendue à 95 % pour la concentration annuelle estimée est également illustrée pour l ensemble des sites de mesure et pour chaque polluant avec la moyenne annuelle estimée minimale et maximale. Au regard du nombre insuffisant de semaines (8% sur une année), la moyenne annuelle sur le site de Guerville n a pu être estimée et la moyenne sur cette campagne n est pas affichée (problème de représentativité avec seulement 33% des données sur l étude). Les données sur les 4 séries où la mesure a pu être réalisée sont présentées en annexe 2. Outre la moyenne de la campagne, les différentes normes de la qualité de l air sont présentées. Les valeurs cibles sont indiquées par un trait rouge pour l arsenic, le cadmium, le nickel et le plomb sur les graphiques page suivante. Les seuils d évaluation qui déterminent les moyens de mesure nécessaires pour évaluer la qualité de l air ambiant sont également présentés en orange pour le seuil d évaluation maximal et en vert pour le seuil d évaluation minimal. 10 L objectif de qualité des données fourni à titre d orientation pour garantir la qualité est de 14 % pour les mesures indicatives sur une année Annexe IV I de la Directive 2004/107/CE du 15 décembre Conformément à la norme : 2002 «Détermination de l incertitude de la moyenne de temps des mesures de la qualité de l air». Page 14 sur 29

15 Figure 7 : Teneurs d arsenic relevées lors de la campagne de mesure sur les sites temporaires autour de la ZI de Limay-Porcheville et le site de référence, et moyennes annuelles estimées. Les concentrations moyennes d arsenic (cf. Figure 7) enregistrées sur les douze semaines de mesure sont relativement homogènes d un site à l autre avec un niveau moyen allant de 0.4 ng/m 3 (site de Guitrancourt) à 0.8 ng/m 3 (site de Porcheville) sauf pour le site de Limay. A Paris, la teneur moyenne durant la campagne est également comparable avec 0.7 ng/m 3. Le site de Limay avec 1,6 ng/m 3 en moyenne sur l étude présente un niveau moyen plus de 2 fois supérieur à ceux des autres sites de l étude et du site de référence parisien. Cette moyenne est uniquement due à une valeur élevée mesurée lors d une série (cf. chapitre IV.2). Ces teneurs moyennes obtenues autour de la zone industrielle de Limay-Porcheville restent globalement largement inférieures à la valeur cible et aux seuils d évaluation correspondant à 60 % et 40 % de la valeur cible. Pour l arsenic, la valeur cible fixée à 6 ng/m 3 est largement respectée et l estimation maximale des moyennes annuelles pour les sites de l étude est plus de 2 fois inférieure au seuil d évaluation minimal établi à 2,4 ng/m 3 pour ce polluant, sauf pour le site de Limay où cette valeur estimée à 2,9 ng/m 3 est légèrement supérieure. La réalisation de mesures indicatives complémentaires sur le site Limay serait nécessaire afin de conforter les niveaux rencontrés vis à vis des seuils d évaluation. Figure 8 : Teneurs de cadmium relevées lors de la campagne de mesure sur les sites temporaires autour de la ZI de Limay-Porcheville et le site de référence, et moyennes annuelles estimées. Page 15 sur 29

16 Les niveaux moyens de cadmium (cf. Figure 8) relevés au cours de la campagne de mesure sont globalement homogènes d un site à l autre avec un niveau moyen allant de 0.2 ng/m 3 (site de Juziers) à 0.4 ng/m 3 (site de Porcheville), à l exception du site de Limay. A Paris, la concentration moyenne mesurée au cours de l étude est également comparable avec 0.3 ng/m 3. La teneur moyenne sur le site de Limay avec 0,7 ng/m 3 est légèrement plus élevée que les autres sites de l étude et le site de référence parisien. Ces teneurs moyennes mesurées autour du secteur industriel de Limay-Porcheville restent largement inférieures à la valeur cible et aux seuils d évaluation correspondant à 60 % et 40 % de la valeur cible. Pour le cadmium, la valeur cible fixée à 5 ng/m 3 est largement respectée et l estimation maximale des moyennes annuelles pour les sites de l étude est plus de 2 fois inférieure au seuil d évaluation minimal établi à 2 ng/m 3 pour ce polluant. nd : non disponible Figure 9 : Teneurs de nickel relevées lors de la campagne de mesure sur les sites temporaires autour de la ZI de Limay-Porcheville et le site de référence, et moyennes annuelles estimées. Concernant le nickel (cf. Figure 9), les niveaux moyens sont compris entre 1.3 ng/m 3 (site de Guitrancourt) et 2.1 ng/m 3 (site de Limay) ce qui se traduit par des teneurs comparables à celles relevées au cœur de la capitale (2.4 ng/m 3 ). Comme pour les métaux précédemment étudiés, la valeur cible fixée à 20 ng/m 3 pour le nickel est largement respectée et l estimation maximale des moyennes annuelles pour les sites de l étude est environ 5 fois inférieure au seuil d évaluation minimal établi à 10 ng/m 3. Concernant le plomb, il existe une valeur limite, indiquée par un trait rouge sur la Figure 10, page suivante, qui est fixée par la directive européenne à 0.5 µg/m 3. Les seuils d évaluation, qui déterminent les moyens nécessaires pour évaluer la qualité de l air ambiant, sont également présentés en orange pour le seuil d évaluation maximal, fixé à 0,35 µg/m 3 (soit 70 % de la valeur limite) et en vert pour le seuil d évaluation minimal, fixé à 0,25 µg/m 3 (soit 50 % de la valeur limite). Les concentrations moyennes de plomb (cf. Figure 10, page suivante) enregistrées au cours de la période de mesure sont homogènes et très faibles d un site à l autre avec un niveau moyen compris entre 0.01 µg/m 3 (site de Juziers) et 0.02 µg/m 3 (site de Porcheville). Au cœur de l agglomération parisienne, la teneur moyenne du site de référence est comparable avec 0.01 µg/m 3. La valeur limite fixée à 0,5 µg/m 3 pour le plomb est très largement respectée et l estimation maximale des moyennes annuelles pour les sites de l étude est plus de 8 fois inférieure au seuil d évaluation minimal établi à 0,25 µg/m 3 pour ce polluant. Page 16 sur 29

17 nd : non disponible Figure 10 : Teneurs de plomb relevées lors de la campagne de mesure sur les sites temporaires autour de la ZI de Limay-Porcheville et le site de référence, et moyennes annuelles estimées. Comparaison moyenne annuelle estimée et moyenne annuelle mesurée : L incertitude étendue pour la moyenne annuelle calculée est faible compte-tenu des teneurs mesurées. Cette incertitude étendue a également été calculée sur la station permanente implantée à Paris 18 èm e, ce qui permet une comparaison ent re cette estimation et la moyenne annuelle réellement mesurée sur ce même site, au cours du 1 er septembre 2010 au 31 août 2011, période incluant la campagne de mesure. Pour la station urbaine de Paris 18ème, on observe une légère maximisation des niveaux moyens annuels estimés à partir des douze semaines de surveillance. Néanmoins, l intervalle de la moyenne estimée inclut globalement la moyenne mesurée sur une année dans le cœur dense de l agglomération parisienne. On peut estimer qu il en va de même pour les niveaux moyens relevés au cours de la campagne de mesure sur les sites de l étude avec les mêmes conditions météorologiques et d émissions. IV.2. Impact selon le secteur de vent Si les niveaux moyens enregistrés durant la campagne de mesure ont montré une relative homogénéité des teneurs d un site à l autre, l étude plus fine à l échelle hebdomadaire des niveaux de métaux dans l air permet de mettre en relief des fluctuations en fonction des régimes de vent plaçant ou non les points de mesure sous l influence des émissions des émetteurs autour de la ZI de Limay-Porcheville. Ainsi, on peut identifier une hiérarchie des teneurs de métaux sur les emplacements de mesure différentes suivant les régimes de vent. La Figure 11, pages suivantes, présente pour les quatre métaux normés, les résultats de mesure au pas de temps hebdomadaire lors des douze séries réalisées entre le 13 décembre 2010 et le 6 mars Les fréquences (en %) des vents observés à Magnanville dans les Yvelines (source Météo France) en fonction de leur secteur et de leur vitesse sont présentées pour les douze séries hebdomadaires de la campagne de mesure en annexe 1. Page 17 sur 29

18 Page 18 sur 29

19 Figure 11 : Résultats des teneurs hebdomadaires des métaux réglementés sur chaque site de mesure. Au cours de la campagne de mesure, les teneurs moyennes observées pour les quatre métaux réglementés sont relativement faibles pour l ensemble des sites de l étude. Les variations entre sites de mesure d une semaine à l autre peuvent néanmoins être significatives. Les conditions météorologiques moins favorables à la dispersion de la pollution pour certaines séries et les régimes de vent plaçant ou non les points de mesure sous l influence des émissions des émetteurs du secteur de la ZI de Limay-Porcheville, au cours de certaines semaines, peuvent entrainer des niveaux plus soutenus. Pour l arsenic, le cadmium et le nickel, les concentrations hebdomadaires les plus élevées sont observés au cours de la période du 24 janvier au 13 février Il est à noter également une augmentation des niveaux sur l ensemble des sites de l étude au cours de la semaine du 28 février au 6 mars 2011 lors de conditions météorologiques défavorables au sein de l agglomération parisienne (import particulaire). Sur cette semaine, 5 jours ont vu un dépassement en situation de fond du seuil de 50 µg/m 3 (seuil d information et de recommandation depuis l arrêté interpréfectoral n du 27 octobre 2011 et valeur limite journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an). Au cours de la période du 31 janvier au 13 février 2011, par régime de vent dominant de secteur sud-ouest, le site de Porcheville situé au nord-est de l aciérie ALPA et de la centrale thermique EDF ainsi que le site de Limay situé au nord-est du centre de valorisation VALENE, sont potentiellement sous l influence de leurs rejets atmosphériques. Il est à noter que la centrale EDF a très peu fonctionné au cours de cette période. Ces points de mesure relèvent lors de cette période, les teneurs hebdomadaires les plus fortes de la campagne de mesure, pour le nickel avec 4,5 ng/m 3 sur le site de Porcheville et pour le cadmium avec 1,9 ng/m 3 sur le site de Limay. Ces concentrations mesurées sont ponctuellement très supérieures à celle du site de référence parisien, ce qui dénote une influence industrielle sur les niveaux mesurés au sein de la zone industrielle. Exemple, du 31 janvier au 6 février 2011, lorsque le site de Porcheville est potentiellement sous l influence des émetteurs de la zone industrielle dont l aciérie ALPA, par vent dominant de secteur sud-ouest, l augmentation des niveaux moyens de métaux réglementés est corrélée avec celle des teneurs hebdomadaires de manganèse et de zinc (traceurs de l activité d une aciérie). Au cours de la période du 20 au 26 décembre 2010, par régime de vent dominant de secteur nord, on note une concentration hebdomadaire de cadmium égale à 2 ng/m 3 sur le site de Limay équivalente au maximum de l étude. Au cours de cette période, le site de Limay n est pas influencé par les émissions canalisées des principaux émetteurs de métaux identifiés du secteur. La présence de sources diffuses au nord de la zone industrielle de Limay-Porcheville pourrait expliquer ponctuellement la concentration plus élevée de cadmium. Page 19 sur 29

20 L influence de sources diffuses non identifiées au nord de la zone industrielle est également observée au cours de la période du 24 au 30 janvier 2011, où une valeur de 8,9 ng/m 3 d arsenic a été mesurée sur le site de Limay. Le régime de vent dominant observé de secteur nord-est ne place pas le site de Limay sous l influence des rejets canalisés des émetteurs de métaux identifiés. Durant cette série, seuls les émissions de l aciérie ALPA lors de rare vent de secteur est peuvent être potentiellement à l origine des ces niveaux d arsenic, or les contrôles inopinés de la DRIEE et le rapport d autosurveillance des rejets de l aciérie au cours de cette période ne permettent pas de mettre en évidence une influence particulière d ALPA sur le site de Limay. De plus, la concentration hebdomadaire d arsenic observée sur ce site, de l ordre de 8,9 µg/m 3 (la plus forte de la campagne de mesure) n est pas corrélée à une forte augmentation de plomb, de manganèse et de zinc (plusieurs centaines de ng/m 3 ) caractéristique de l activité d une aciérie. Cette teneur hebdomadaire d arsenic sur le site de Limay supérieure aux autres sites de l étude, est près de 15 fois supérieure au site de référence parisien, au cours de cette série. Une source diffuse non identifiée peut être à l origine cette valeur élevée d arsenic. Lors de cette série, du 24 au 30 janvier 2011, les mesures de métaux relevées sur le site de Limay présentent les teneurs les plus élevés du secteur d étude pour l arsenic mais aussi pour le nickel, le cadmium et le plomb. Pour les autres sites de l étude, les teneurs hebdomadaires d arsenic, de nickel et de cadmium sont comparables entre les points de mesure et le site de référence parisien, au cours des différentes séries de la campagne de mesure. Pour le plomb, les concentrations hebdomadaires observées durant la campagne sur les sites de l étude sont globalement comparables entre elles ainsi qu à celles du site de référence parisien. L analyse de plusieurs métaux non réglementés (chrome, manganèse, cobalt, cuivre, zinc) dans l air ambiant a été effectuée sur les quatre séries de mesure hebdomadaires ayant observées les niveaux les importants de la campagne pour les métaux réglementés (cf. Figure 12, pages suivantes). Ceux-ci peuvent être considérés comme des traceurs des principaux émetteurs de la zone industrielle sachant qu ils sont émis en quantité importante par ces installations notamment au 2 ème rang des émetteurs franciliens en 2009 pour le cuivre et le manganèse (cimenterie CALCIA), au 3 ème rang pour le zinc (aciérie ALPA) et au 4 ème rang pour le cobalt (SARP industries). Page 20 sur 29

21 Page 21 sur 29

22 Figure 12 : Teneurs des métaux spécifiques mesurées lors de quatre séries de mesure. Pour le chrome et le cobalt, les niveaux observés sur les sites de l étude sont similaires entre eux et comparables à ceux relevés en référence au cœur de Paris. Pour le manganèse, le niveau relevé sur une semaine n est pas directement comparable à la valeur guide recommandée par l OMS (150 ng/m 3 ) établie en moyenne annuelle pour l'exposition de la population. Il n est pas possible d estimer une valeur annuelle de manganèse en raison d un nombre faible de mesures disponibles (quatre semaines). Néanmoins, il est à noter que la valeur d environ 35 ng/m 3 (près de 4 fois inférieure à la valeur guide) observée sur le site de Porcheville et celle de l ordre de 20 ng/m3 relevée sur le site de Limay ont été mesurées durant les séries où les teneurs moyennes de plusieurs métaux réglementés ont été les plus élevées. Il est probable qu un tel niveau n aurait pu être observé lors des autres séries de mesure compte tenu des concentrations plus faibles mesurées. Ces niveaux hebdomadaires de manganèse sont ponctuellement supérieurs à ceux observés au cœur de l agglomération parisienne. Pour le cuivre, les concentrations moyennes sont comparables entre les sites de l étude et celles du site parisien de référence. Néanmoins, au cours de la période du 24 au 30 janvier 2011, les régimes de vent dominant de secteur nord-est placent le site de Limay ponctuellement sous l influence de sources diffuses non identifiées. On observe alors sur ce site le niveau hebdomadaire le plus fort de la campagne de mesure, de l ordre de 39 ng/m 3, soit plus de 1,8 fois le niveau observé au cœur de Paris. Pour le zinc, les teneurs hebdomadaires sont relativement homogènes sur le domaine d étude mais peuvent être ponctuellement plus fortes que celles observées en référence à Paris. Sur le site de Porcheville, la concentration hebdomadaire observée durant la semaine du 31 janvier au 6 février 2011 est de l ordre de 156 ng/m 3, soit une teneur 4 fois supérieure à celle relevée sur le site de référence. Ce niveau est le plus important mesuré au cours de la campagne de mesure. Au cours de cette période, par régime de vent dominant de secteur sud-ouest, le site de Porcheville situé au nord-est de l aciérie ALPA et de la centrale thermique EDF, ainsi que le site de Limay au nord-est du centre de valorisation VALENE, sont potentiellement sous l influence de leurs rejets atmosphériques. L ensemble des données est également disponible à l annexe 2. Page 22 sur 29

23 Conclusion Au cours des 12 semaines de mesure, les fluctuations observées sur l ensemble des sites de l étude ont été dues à des conditions météorologiques plus ou moins défavorables à la dispersion de la pollution atmosphérique. De plus, les régimes de vent plaçaient les sites sous l influence ou non des émissions des installations du secteur industriel de Limay-Porcheville. Il est à noter au cours de l étude, la faible activité d un émetteur majeur de la zone industrielle : le centre de production thermique EDF de Porcheville, et ce bien que l activité hivernale de la centrale soit la période de fonctionnement la plus importante de l année. Cette faible sollicitation pour l hiver est due à la disponibilité dans sa quasi-intégralité du parc nucléaire. D une manière générale, les niveaux moyens de métaux relevés sont relativement faibles avec ponctuellement quelques concentrations plus importantes sur les sites de l étude lors de conditions météorologiques moins favorables à la dispersion de la pollution ainsi que pour certains points de mesure lorsque ceux-ci étaient sous le vent des rejets canalisés des principaux émetteurs de la zone industrielle de Limay-Porcheville. Les teneurs de métaux les plus importantes ont été observées sur le site de Porcheville au nord-est de l aciérie ALPA et de la centrale thermique EDF pour le nickel, le manganèse et le zinc, ainsi que sur le site de Limay pour le cadmium, l arsenic, et le cuivre, lors d une série de mesure. Ces niveaux moyens sont ponctuellement supérieurs à ceux observés au cœur de l agglomération parisienne. Le site de Limay situé potentiellement sous l influence des rejets atmosphériques situés au sein de la zone industrielle de Limay-Porcheville montre ponctuellement une teneur hebdomadaire de cadmium et d arsenic relativement importante. Ces concentrations plus fortes sont ponctuellement observées par régime de vent dominant de secteur nord-nord-est plaçant le site de Limay sous l influence de sources diffuses non identifiées au sein de la zone industrielle. En effet, par vent de nord-nord-est ce site est au vent des industries identifiées comme les plus émettrices de métaux dans l air ambiant pour ce secteur. Au même titre que ce qui est mesuré dans le cœur dense de Paris, les valeurs cibles (arsenic, cadmium et nickel) et limite (Plomb) sont respectées dans le domaine d étude. Les teneurs moyennes sont également en dessous des seuils d évaluation. Pour le site de Limay, il est possible que les niveaux en arsenic dépassent le seuil d évaluation minimal et par conséquent nécessite la mise en place de mesures permanentes. Il conviendra donc de mettre en œuvre de nouvelles mesures sur ce site qui permettraient de positionner avec plus d exactitude les niveaux vis à vis des seuils d évaluation. Page 23 sur 29

24 ANNEXES ANNEXE 1 : Roses de vent durant chaque série de mesure relevées à Magnanville (78) ANNEXE 2 : Résultats des mesures par site lors des 12 semaines de campagne Page 24 sur 29

25 ANNEXE 1 : Roses de vent durant chaque série de mesure relevées à Magnanville (78) (d après Météo France) >3 m/s ]0-3] m/s >3 m/s ]0-3] m/s % 12% 8% % 12% 8% (a) Semaine 1 : 13 au 19/12 (b) Semaine 2 : 20 au 26/12 >3 m/s ]0-3] m/s >3 m/s ]0-3] m/s % 12% 8% % 12% 8% (c) Semaine 3 : 27/12 au 02/01 (d) Semaine 4 : 03 au 09/01 >3 m/s ]0-3] m/s >3 m/s ]0-3] m/s % 12% 8% % 12% 8% (e) Semaine 5 : 10 au 16/01 (f) Semaine 6 : 17 au 23/01 Page 25 sur 29

26 ANNEXE 2 (suite) : Roses de vent durant chaque série de mesure relevées à Magnanville (78) (d après Météo France) >3 m/s ]0-3] m/s >3 m/s ]0-3] m/s % 12% 8% % 12% 8% (g) Semaine 7 : 24/01 au 30/01 (h) Semaine 8 : 31 au 06/02 >3 m/s ]0-3] m/s >3 m/s ]0-3] m/s % 12% 8% % 12% 8% (i) Semaine 9 : 07/02 au 13/02 (j) Semaine 10 : 14/02 au 20/02 >3 m/s ]0-3] m/s >3 m/s ]0-3] m/s % 12% 8% % 12% 8% (k) Semaine 11 : 21/02 au 27/02 (l) Semaine 12 : 28/02 au 06/03 Page 26 sur 29

27 ANNEXE 2 : Résultats des mesures par site lors des 12 semaines de campagne. nd : non disponible Nickel Cadmium Arsenic Plomb Chrome Manganèse Cobalt Cuivre Zinc Date Sites (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (µg/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) 13/12/ /12/2010 Guerville nd nd nd nd 20/12/ /12/2010 Guerville nd nd nd nd nd nd nd nd nd 27/12/ /01/2011 Guerville nd nd nd nd 03/01/ /01/2011 Guerville nd nd nd nd 10/01/ /01/2011 Guerville /01/ /01/2011 Guerville /01/ /01/2011 Guerville /01/ /02/2011 Guerville nd nd nd nd nd nd nd nd nd 07/02/ /02/2011 Guerville /02/ /02/2011 Guerville nd nd nd nd 21/02/ /02/2011 Guerville nd nd nd nd 28/02/ /03/2011 Guerville nd nd nd nd Moyenne (*) (*) : moyenne sur 4 semaines (12 initialement) Nickel Cadmium Arsenic Plomb Chrome Manganèse Cobalt Cuivre Zinc Date Sites (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (µg/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) 13/12/ /12/2010 Guit rancourt /12/ /12/2010 Guit rancourt /12/ /01/2011 Guit rancourt /01/ /01/2011 Guit rancourt /01/ /01/2011 Guit rancourt /01/ /01/2011 Guit rancourt /01/ /01/2011 Guit rancourt /01/ /02/2011 Guit rancourt /02/ /02/2011 Guit rancourt /02/ /02/2011 Guit rancourt /02/ /02/2011 Guit rancourt /02/ /03/2011 Guit rancourt Moyenne Page 27 sur 29

28 ANNEXE (suite) : Résultats des mesures par site lors des 12 semaines de campagne. nd : non disponible Nickel Cadmium Arsenic Plomb Chrome Manganèse Cobalt Cuivre Zinc Date Sites (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (µg/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) 13/12/ /12/2010 Limay /12/ /12/2010 Limay /12/ /01/2011 Limay /01/ /01/2011 Limay /01/ /01/2011 Limay /01/ /01/2011 Limay /01/ /01/2011 Limay /01/ /02/2011 Limay /02/ /02/2011 Limay /02/ /02/2011 Limay /02/ /02/2011 Limay /02/ /03/2011 Limay nd Moyenne Nickel Cadmium Arsenic Plomb Chrome Manganèse Cobalt Cuivre Zinc Date Sites (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (µg/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) (ng/m3) 13/12/ /12/2010 Porcheville /12/ /12/2010 Porcheville /12/ /01/2011 Porcheville /01/ /01/2011 Porcheville /01/ /01/2011 Porcheville /01/ /01/2011 Porcheville /01/ /01/2011 Porcheville /01/ /02/2011 Porcheville /02/ /02/2011 Porcheville /02/ /02/2011 Porcheville /02/ /02/2011 Porcheville /02/ /03/2011 Porcheville Moyenne Page 28 sur 29

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