Section des Formations et des diplômes. Evaluation des licences professionnelles de l Université de Limoges

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1 Section des Formations et des diplômes Evaluation des licences professionnelles de l Université de Limoges 2011

2 Section des Formations et des diplômes Evaluation des licences professionnelles de l'université de Limoges 2011

3 Section des formations et des diplômes Rapport sur l offre de formation «licence professionnelle» de l Université de Limoges Vague B Campagne d évaluation 2010/2011

4 Préambule L Université de Limoges propose dans le cadre de son nouveau contrat une offre de formation de licences professionnelles comprenant trente-six spécialités, auxquelles s ajoutent neuf demandes de création : - Six spécialités ont été habilitées en Une spécialité habilitée en Deux spécialités habilitées en L université a une politique progressive et régulière de développement des licences professionnelles. Ces trois dernières années, 25 % des LP se sont ouvertes dans cet établissement (soit 9 licences depuis 2008). Malgré ces ouvertures, le nombre de diplômés LP a diminué entre 2006 et 2009, de 716 (soit 4,9 % des effectifs) à 677 (soit 4,7 % des effectifs). En 2009, les titulaires de la licence professionnelle représentaient 43 % des diplômés de niveau licence contre 38 % en 2006 ; ce qui atteste de l importance de ce type de formation dans l établissement. La part des étudiants issus d une L2 stagne et reste très faible (3,9 %) si on se réfère à l indicateur fourni à l AERES, le rapport d auto-évaluation évoquant quant à lui le chiffre de 20 %. 61 % des spécialités peuvent être rattachés au domaine «Sciences, technologies, santé» 28 % au domaine «Droit, économie, gestion», 11 % au domaine «Sciences humaines et sociales». Les LP ouvertes en 2010 sont pour la moitié dans l IUT (18 sur 36). Elles se répartissent comme suit : dix-huit à l IUT du Limousin (dont 11 en alternance), huit à l UFR «Sciences et techniques» (dont 1 en alternance), deux à l IAE (dont 1 en alternance), deux à l UFR «Droit et sciences économiques» (aucune en alternance), une à l UFR STAPS (aucune en alternance), quatre à l UFR «Lettres et sciences humaines» (aucune en alternance), une à l UFR Pharma (aucune en alternance). Cette offre de formation licence professionnelle se positionne dans une région économique marquée par : Des filières élevage et bois très fortes. Un développement touristique important. Deux pôles de compétitivité : le pôle «ELOPSYS» (Pôle de compétitivité des hautes technologies : micro-ondes, photonique, réseaux sécurisés, images et interfaces numériques) et le pôle européen de la céramique. Un tissu de PME dense souffrant d un niveau technologique inégal et sous-encadré dans certains secteurs. Quelques grands groupes industriels (industrie électrique, équipementiers automobiles ), un taux d emploi dans les services important (> 60 %). Bilan des évaluations des spécialités : A+ A B C Total Conformément au cahier des charges défini avec la DGESIP, l évaluation a porté sur les seuls dossiers de licences ouvertes à la rentrée 2007 et antérieures, soit vingt-sept dossiers. 1 Projet pédagogique Appréciation : L offre licence professionnelle de L université de Limoges est fortement marquée par son ancrage régional et ses relations avec l environnement économique ; les spécialités proposées correspondent bien aux préoccupations du bassin d emploi. 3

5 Par exemple : 3 LP couvrent le domaine bois/élevage/agro-alimentaire. 3 LP traitent de la protection de l environnement. 1 LP a été mise en place avec les acteurs économiques du bâtiment pour former de futurs chefs d entreprises de ce secteur. L enseignement proposé est réparti sur cinq sites : Limoges, Brive, Egleton, la Souterraine, Tulle, chacun ayant une coloration dominante particulière, comme par exemple le site d Egleton/IUT du Limousin qui regroupe les spécialités touchant au génie civil. Cette répartition géographique ne pose pas de problème particulier grâce à la spécialisation par site. Le plan licence de l université de Limoges prévoit un effort particulier sur l amélioration de la réussite, sur trois ans en licence. Pour les licences professionnelles, ce taux de réussite est préoccupant pour seulement deux spécialités : «Gestion des flux, des systèmes d information et des stocks» et «Servicetique» avec des taux respectivement de 69 % et 47 %. Le taux d intégration moyen des étudiants de L2 fourni par l université de Limoges est de 20 % (mais l indicateur AERES fourni donne 3,90 %). Ce chiffre si vérifié- peut paraître convenable mais cache des situations très disparates. Ainsi, ce taux est inférieur à 5 % pour 50 % environ des spécialités mais est de 33 % et 53 % respectivement pour les spécialités «Ingénierie de l information et rédaction technique» et «Tourisme et loisirs sportifs». A l opposé, on observe un taux nul pour les spécialités à connotations très techniques comme la production industrielle ou la mécanique. L effort pour offrir des passerelles L2 LP est à poursuivre. A quelques rares exceptions près (terrassement, assainissement, route et réseaux ), l implication des enseignants-chercheurs est correcte et confère bien le caractère universitaire à ces spécialités. Points forts : Bonne prise en compte de l'environnement économique régional. Coloration spécifique pertinente par site géographique. Taux de réussite en augmentation. Points faibles : Faible synergie licence générale licences professionnelles. Faible efficacité des passerelles L2 pour les spécialités technologiques. 2 Insertion professionnelle Appréciation : L insertion professionnelle est satisfaisante avec un taux variant de 70 % à 100 % pour la plupart des spécialités. Cependant, on observe des variations importantes d une année sur l autre induisant un doute quand à la représentativité en valeur absolue de ces indicateurs. L université de Limoges a mis en place une plate-forme «premier emploi» mais sa page de présentation sur le site internet de l université n a pas été mise à jour depuis septembre 2009 et propose un programme pour l année En revanche, le site dédié (carrefour de l étudiant) propose effectivement des services et est mis à jour régulièrement. Deux facteurs influent fortement sur le taux d insertion professionnelle : l ancrage dans le tissu économique régional et l implication des professionnels dans la formation. Ainsi, par exemple, la spécialité «Terrassements, assainissement, route et réseaux» affiche une intégration professionnelle rapide et totale. L alternance est une voie recommandée pour les spécialités souffrant d un taux d insertion moyen mais doit être adossée à un bon positionnement économique local et nécessite une forte implication des milieux professionnels : enseignement, partenariats avec des syndicats professionnels 4

6 Point fort : Bonne intégration dans le milieu économique régional. Point faible : Pertinence inégale des indicateurs d insertion professionnelle. 3 Implication des milieux professionnels Appréciation : L implication des professionnels est concrétisée par une participation forte à l enseignement et leur implication dans les conseils de perfectionnement. Ces derniers existent pour 75 % des spécialités. Ainsi, l ensemble des spécialités affiche un volume d enseignement assuré par des professionnels supérieur à 25 %, la moyenne se situant entre 30 % et 40 %. Cependant, une spécialité atteint un volume d enseignement effectué par les professionnels de 81 %, laissant peu de place aux enseignants chercheurs et limitant le caractère universitaire de la spécialité. Les partenariats mis en place sont judicieux et effectifs, que ce soit avec des syndicats professionnels (UIMM) ou des fédérations. De façon originale, les spécialités portant sur le traitement des eaux, compétence reconnue au plan national et international depuis plus de trente ans, gardent des contacts avec les anciens élèves grâce à l association AQUATEC hébergée par l Université. Cela permet de proposer des stages et d'avoir un retour plus efficace sur la formation vue par le milieu professionnel. Des stages sont également proposés par la plate-forme "carrefour de l étudiant". Si treize spécialités sont ouvertes en alternance, quatre spécialités expertisées faisant l objet d une convention avec le CFA SUP (Centre de formation de l enseignement supérieur de la région Limousin), quelques unes en sont encore au balbutiement avec peu de contrats de professionnalisation ou d apprentissage. Il y a une évidente volonté de développer cette voie mais cela implique des négociations avec les professionnels et des partenariats forts et pérennes qui prennent du temps à construire. Points forts : Le bon volume d enseignement réalisé par les professionnels. L originalité de l association AQUATEC. Point faible : Le manque de caractère universitaire de certaines spécialités. 4 Pilotage des licences Appréciation : L offre licence professionnelle repose sur des savoir-faire historiques et reconnus de l université de Limoges ou de ses partenaires. Cette offre permet : De répondre à une problématique particulière du secteur professionnel régional. C est le cas par exemple de la spécialité «Stratégie et management de l entreprise du bâtiment». De proposer une voie de professionnalisation aux étudiants de L2 ou de licences générales. On peut citer le cas de la spécialité «Hôtellerie et tourisme» ouvrant à la professionnalisation les étudiants de STAPS et de SHS. D accompagner le développement économique régional : dix spécialités répondent aux besoins du pôle de compétitivité «ELOPSYS» et sont référencées sur son site internet. 5

7 Les partenariats ne sont pas généralisés pour l ensemble des spécialités, mais ils existent lorsque cela apporte une plus value : fédération professionnelle (DISTECH), IUMM Ils sont dans ces cas fortement valorisés et formalisés. L auto-évaluation est faite par les porteurs, et examinée par les instances de l université. Elle a fait l objet d échanges, de questions et de remédiations. Elle est souvent très pertinente et met bien en avant les points faibles et les forces de chaque spécialité. Les conseils de perfectionnement existent dans plus des trois-quarts des spécialités mais ne sont pas dans tous les cas utilisés comme des outils d amélioration continue : fréquence des réunions insuffisante, analyse des résultats/indicateurs incomplète L offre de formation LP est présentée de façon homogène par l ensemble des sites internet de l Université de Limoges, avec renvoi vers le site de la structure accueillante (IUT du Limousin par exemple) : l information est facilement accessible et standardisée pour l ensemble des spécialités. La maquette pédagogique de deux spécialités présente une distorsion par rapport à l arrêté relatif aux licences professionnelles : le stage et le projet tuteuré doivent constituer chacun une unité d enseignement. Points forts : Stratégie cohérente de l Université en matière de licence professionnelle. Insertion dans l économie de la région. Partenariats pertinents. Points faibles : Conseils de perfectionnement parfois sous-utilisés. Quelques distorsions par rapport à l arrêté relatif aux licences professionnelles. 5 Recommandations Il conviendrait de : Mettre en place des passerelles ou des modules d ouverture ou d exploration qui initient les étudiants de L2 à certaines spécialités de LP ou à davantage de professionnalisation. Veiller à la bonne synergie des orientations stratégiques entre les licences générales et les licences professionnelles. Formaliser les partenariats et continuer à développer l alternance. Consolider les indicateurs et les utiliser comme de vrais outils de réflexion stratégique. 6

8 Evaluation des diplômes Licences Professionnelles Vague B ACADÉMIE : LIMOGES Établissement : Université de Limoges Demande n S3LP Dénomination nationale : Aménagement du paysage Spécialité : Aménagement arboré et forestier Présentation de la spécialité L objectif de la spécialité est de former des étudiants capables de réaliser des projets (bilan biologique, proposition d aménagement, bilan financier) où l arbre est au centre de la démarche d aménagement forestier, urbain ou périurbains. Elle donne accès à des emplois du secteur privé (bureau d étude), public (fonction publique territoriale) et associatif (association nature ). Les métiers visés sont : assistant ingénieur dans un bureau d études ou dans les services d espaces verts, chef de projet, assistant de recherche dans les organismes publics et associatifs Cette formation, ouverte en 2002, associe les capacités et complémentarités pédagogiques de la Faculté des sciences et techniques, porteur de la licence professionnelle, et le lycée forestier de Meymac. Elle constitue avec le master professionnel «Procédés de valorisation des ressources agricoles et forestières» l offre de formation à connotation forestière de l Université de Limoges. Elle complète le parcours de DUT «Génie biologique», de L2 «Sciences de la vie et de la santé» (SVS), «Géographie» et de BTS «Aménagement du paysage», «Gestion et production de la nature» et «Gestion forestière». Indicateurs Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) : Nombre d inscrits 26 Taux de réussite 84 % Pourcentage d inscrits venant de L2 10 % Pourcentage d inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation) 88 % Pourcentage d enseignements assurés par des professionnels 41 % Pourcentage de diplômés en emploi enquêtes internes (à 6 mois) enquêtes nationales (promotion 2005 à 2007) 62 % - 68 % 84 % - 92 % Bilan de l évaluation Appréciation globale : L évolution de la spécialité vers la valorisation de l arbre permet de répondre aux besoins de professionnels dans la gestion des ressources ligneuses en milieu naturel et en milieu anthropisé. Le développement de trames vertes dans les agglomérations et l intégration d un volet environnemental dans tout projet d aménagement va accroître ces besoins. La politique de reboisement menée dans le Massif Central fait aujourd hui du Limousin une des premières régions forestières de France. La licence professionnelle est donc bien ancrée dans le paysage régional où la filière bois représente le second axe économique après l élevage. 1

9 Cependant, tous les indicateurs propres à un bon fonctionnement d une licence professionnelle ne sont pas au rendez-vous : les taux de pressions compris entre trois et quatre permettent d atteindre des effectifs de vingt-six étudiants mais ne permettent pas de conclure à une bonne attractivité et une bonne visibilité de la spécialité, car le public recruté provient essentiellement de BTS. Les taux de réussite ne sont pas satisfaisants, atteignant parfois 76 % ; le dossier ne fournit aucune explication sur les échecs. Les enquêtes nationales fournissent de très bons résultats d insertion professionnelle (taux voisin de 88 %) pour les promotions de 2005 à Les emplois sont en adéquation avec le contenu de la formation. Cependant, les enquêtes internes pour les promotions 2008 et 2009 ne sont pas exploitables, le retour des réponses étant très faible. Les chiffres annoncés montrent une baisse des diplômés en emploi au profit des poursuites d études. L impact du repositionnement de la spécialité vers la valorisation de l arbre n est pas démontré. La partie professionnelle de l enseignement est sous la responsabilité d organismes forestiers locaux (Centre régional de la propriété forestière (CRPF), Office national des forêts (ONF) ) et d organismes impliqués dans la gestion de l aménagement paysager (services municipaux d espaces verts ) ; à ce titre, des conventions sont établies entre les partenaires. Ils sont représentés dans le conseil de perfectionnement qui se réunit tous les deux ou quatre ans. La fréquence des réunions est insuffisante pour permettre une bonne réactivité suite aux évolutions du monde professionnel. Points forts : Formation ancrée dans le paysage régional. Bonne implication d organismes forestiers locaux. Points faibles : Taux de réussite faible. Peu d inscrits de L2 et de DUT. Pas de contrats de professionnalisation. Enquêtes internes sur l insertion professionnelle très incomplètes. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l établissement Il faudrait mettre l accent sur les enquêtes internes pour suivre de façon rigoureuse l insertion professionnelle. Les résultats serviront d indicateurs pour le conseil de perfectionnement, qui pour être efficace doit se réunir plus d une fois par an. Il est recommandé de veiller à une complémentarité avec l offre générale de niveau L2 et avec celle de DUT, dans le but d étendre le recrutement des étudiants et d éviter que la formation ne soit un prolongement du parcours BTS. Des actions de communication doivent être développées et des passerelles doivent être mises en place. Enfin, étant donné la bonne implication d organismes forestiers, il serait intéressant d ouvrir la formation à l alternance, en impliquant les professionnels au travers de contrats de professionnalisation. 2

10 Evaluation des diplômes Licences Professionnelles Vague B ACADÉMIE : LIMOGES Établissement : Université de Limoges Demande n S3LP Dénomination nationale : Production animale Spécialité : Suivi global de l élevage et de la transformation des produits animaux Présentation de la spécialité L objectif de cette spécialité est de former des conseillers capables de réaliser un audit d élevage et de transformation des produits animaux, de maîtriser les principaux process de production et de transformation de ces produits, en ayant le souci permanent du respect de l environnement, de la qualité et de la sécurité alimentaire. Les métiers visés sont : technicien en chambre d agriculture, technicien dans la coopération agricole, responsable qualité en industrie agro-alimentaire, technicien à l institut de l élevage Cette formation, ouverte en 2000, associe les capacités et complémentarités pédagogiques de la Faculté des sciences et technologies de l Université de Limoges et de l établissement public local d enseignement et de formation professionnelle agricole de Limoges. La spécialité se positionne dans l offre de formation après le socle disciplinaire «Sciences biologiques» et permet de prolonger le parcours de DUT «Génie biologique» et de BTSA. En 2008, a été créée une licence professionnelle «Génétique et développement de l élevage», qui complète le champ professionnel dans le domaine de l élevage. La spécialité «Suivi global de l élevage et de la transformation des produits animaux» reste la seule formation proposée dans ce domaine, dans le positionnement interrégional du PRES Limousin-Poitou- Charentes. Indicateurs Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) : Nombre d inscrits 26 Taux de réussite 93 % Pourcentage d inscrits venant de L2 3 % Pourcentage d inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation) 99 % Pourcentage d enseignements assurés par des professionnels 38 % Pourcentage de diplômés en emploi enquêtes nationales 93 % 100 % Bilan de l évaluation Appréciation globale : Cette spécialité très ancienne est fortement ancrée dans le contexte local. Elle répond aux besoins d élévation du niveau de qualification des agents intervenants dans la filière de l élevage en raison de l évolution des enjeux économiques, sanitaires, environnementaux et relatifs à la qualité. Le dossier présente une très bonne analyse des enjeux et de l évolution des métiers du conseil en élevage. 1

11 Le bilan global de la formation est satisfaisant, mais avec une légère dégradation ces deux dernières années matérialisée par une baisse des effectifs, suite à la mise en place d une licence professionnelle complémentaire, qui a nécessité le partage des moyens humains et par une augmentation des poursuites d études, avec un taux important de 30 % en Le taux de pression (candidats/capacité d accueil), voisin de 2,6, permet de recruter environ vingt-six étudiants d origine géographique très diverse mais pour la plupart issus de BTSA. L attractivité reste insuffisante parmi les étudiants de L2 et de DUT, malgré les passerelles mises en place dans les parcours licences et les modules de remise à niveau proposés par la formation. Les résultats de l insertion professionnelle au travers des enquêtes nationales sont très satisfaisants pour les promotions de 2005 à 2007, mais ils semblent se dégrader pour les promotions suivantes. Pour les diplômés en emploi, les postes occupés sont en adéquation avec le profil visé par la formation. La licence professionnelle n a pas établi de partenariat officiel mais a le soutien des chambres d agriculture et de cabinets privés. Il est regretté l absence de grands groupes privés du secteur et que les professionnels associés ne soient pas les recruteurs principaux. L implication professionnelle est effective à travers des enseignements (à hauteur de 38 % du volume horaire total) et à travers des réflexions menées au moment des jurys, sans qu un véritable conseil de perfectionnement ne soit mis en place. L équipe pédagogique est diversifiée mais reste cependant déséquilibrée : seulement 12 % des interventions sont assurées par des enseignants-chercheurs, ce qui reste faible pour garantir un niveau académique. L'auto-évaluation a été menée par l université. Les points faibles soulevés donnent naissance à des compléments d information mais pas à des modifications concrètes. Points forts : Spécialité très ancrée dans le contexte local. Bon placement des étudiants. Bonne implication des professionnels. Points faibles : Pas d apprentissage ou de contrats de professionnalisation. Poursuites d études en hausse. Enseignants-chercheurs sous-représentés dans l équipe pédagogique. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l établissement Il faut rééquilibrer l équipe pédagogique en impliquant davantage d enseignants-chercheurs, provenant de différentes composantes. Ces derniers permettront de maintenir un niveau théorique correspondant au grade de licence et pourront contribuer au rayonnement de cette licence auprès du public Licence et DUT. Le conseil de perfectionnement doit être formalisé et impliquer des professionnels pour prendre en compte les évolutions des métiers, pour analyser le retour d expérience des étudiants des promotions antérieures et pour réfléchir aux améliorations à apporter au fonctionnement de la licence, comme l ouverture à l alternance, qui pourrait avoir un effet inhibiteur sur la poursuite d études. 2

12 Evaluation des diplômes Licences Professionnelles Vague B ACADÉMIE : LIMOGES Établissement : Université de Limoges Demande n S3LP Dénomination nationale : Production industrielle Spécialité : Maquettage numérique et prototypage numérique Présentation de la spécialité L objectif de cette spécialité est de former des spécialistes de conception et de fabrication assistées par ordinateur, capables de concevoir et industrialiser de nouveaux produits en maîtrisant les outils de la maquette numérique (modélisation CAO, calculs numériques, FAO), associés aux procédés de prototypage rapide (stratoconception, stéréolithographie ) et aux moyens de réalisations modernes (UGV, LASER). Les métiers visés sont : concepteur de pièces et de systèmes mécaniques, dessinateur projeteur, préparateur de fabrications, Cette spécialité, ouverte en 2003, est proposée en formation initiale et en alternance et est portée par l IUT du Limousin. Dans l offre de formation de l université de Limoges, elle se positionne comme poursuite d études des DUT «GMP» et «GIM» et comme sortie professionnalisante de la licence «Sciences et technologie de l ingénieur» ; elle ne rencontre pas de formation concurrente dans la région. Indicateurs Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) : Nombre d inscrits 26 Taux de réussite 94 % Pourcentage d inscrits venant de L2 0 % Pourcentage d inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation) 99 % Pourcentage d enseignements assurés par des professionnels 32 % Pourcentage de diplômés en emploi enquêtes internes à 18 mois enquêtes nationales 85 % - 92 % 90 % - 100% Bilan de l évaluation Appréciation globale : La mécanique est une discipline transversale que l on trouve dans toutes les industries. La région du Limousin est riche en entreprises représentant de nombreux secteurs d activités (mécanique, automobile, agro-alimentaire, aéronautique, électronique, environnement ). Compte tenu du contexte socio-économique très favorable, elle a été choisie par l assemblée des chefs de départements «Génie mécanique et productique» pour installer une licence professionnelle dans le domaine du maquettage numérique et du prototypage rapide. Cette spécialité présente aujourd hui des indicateurs de fonctionnement et de performance satisfaisant. 1

13 L attractivité reste moyenne, avec un taux de pression compris entre deux et trois, mais permet de recruter environ 26 étudiants d origine géographique très diverse et issus de DUT ou BTS. La spécialité est pour l instant ignorée du public des filières générales malgré une large diffusion de la formation. Elle fait ses premiers pas dans l alternance via un contrat de professionnalisation en Les résultats des enquêtes nationales et du suivi interne des diplômes convergent vers des taux d insertion très satisfaisants, même si la conjoncture économique a contribué à l augmentation de CDD au détriment de CDI. Le dossier annonce, pour les trois promotions entre 2007 et 2009, un taux moyen d insertion de 89 % et une durée moyenne de recherche d emploi de trois mois. Un fait troublant demeure dans la progression des personnes en poursuite d études en apprentissage avec CDD. Une analyse plus fine de cette situation doit être menée pour savoir si la cause est liée à la conjoncture économique ou à un manque de connaissances ou compétences de la part des diplômés. La licence professionnelle s appuie sur des partenariats forts avec des entreprises locales. Les professionnels s engagent à participer activement au conseil de perfectionnement qui se réunit deux fois par an et à la formation en proposant des stages et en donnant des heures de cours (à hauteur de 32 % et 25 % pour les enseignements du cœur de métier). Il est dommage que ces engagements soient tacites sans donner lieu à une convention signée. La licence professionnelle a apparemment diversifié ces partenariats avec la profession, répondant ainsi partiellement aux recommandations de la précédente évaluation. L équipe pédagogique est équilibrée mais on peut regretter la faible participation des enseignants-chercheurs, en particulier ceux d autres composantes. L auto-évaluation a été réalisée au niveau des équipes pédagogiques et des instances universitaires et a fait l objet de remarques, de questions, de réponses et de remédiations. Elle est pertinente et met très bien en valeur les points faibles et les forces de cette spécialité. Points forts : Bon ancrage de la spécialité. Bonne insertion des étudiants. Ouverture à l alternance. Points faibles : Augmentation des poursuites d études en apprentissage. Peu d enseignants-chercheurs. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l établissement L ouverture à l alternance est un excellent moyen d accroître les aspects professionnalisants de la formation et d accentuer les échanges entre étudiants et enseignants au travers de retours d expérience. Il est vivement recommandé de mettre en œuvre les actions nécessaires pour rechercher des contrats de professionnalisation et d impliquer davantage les industriels et les branches professionnelles en signant des conventions de partenariat. Ces collaborations formalisées seront un excellent moyen de pérenniser la spécialité. L attractivité reste modeste et la prévision à la hausse des effectifs n est pas en faveur d une meilleure sélection. Il faut poursuivre les actions de communication au niveau régional voire national. Par ailleurs, il serait judicieux d impliquer des enseignants-chercheurs des filières générales qui contribueront au rayonnement de la formation parmi le public de L2 et qui pourront mettre en place des passerelles pour permettre à ces étudiants une sortie professionnalisante. 2

14 Evaluation des diplômes Licences Professionnelles Vague B ACADÉMIE : LIMOGES Établissement : Université de Limoges Demande n S3LP Dénomination nationale : Industrie agroalimentaire, alimentation Spécialité : Génie des bioproductions et de l agroalimentaire Présentation de la spécialité L objectif de cette spécialité est de former des cadres techniques intermédiaires capables de conduire des projets à caractères scientifiques, technologiques ou liés à la qualité, et de manager une équipe dans les domaines du contrôle, de la qualité ou de la production pour des entreprises qui font appel à l utilisation et/ou à la transformation de matériels biologiques. Les métiers visés sont : assistant ou responsable qualité et assistant-ingénieur en recherche et développement pour les industries de l agroalimentaire, de la cosmétique et les industries biotechnologiques. Cette formation, ouverte en 2005, est portée par l IUT du Limousin. Elle complète, avec les licences professionnelles du secteur «productions animales» de la Faculté des sciences et techniques, l offre de formation professionnalisante dans le domaine des sciences biologiques. Cette spécialité est la seule formation de l université de Limoges du domaine «Agroalimentaire, alimentation» ; elle ne rencontre pas de formation concurrente dans le Sud ouest. Indicateurs Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) : Nombre d inscrits 24 Taux de réussite 95 % Pourcentage d inscrits venant de L2 12 % Pourcentage d inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation) 93 % Pourcentage d enseignements assurés par des professionnels 40 % Pourcentage de diplômés en emploi enquêtes internes à 12 mois enquêtes nationales 82 % - 90 % 80 % - 100% Bilan de l évaluation Appréciation globale : Cette spécialité répond aux besoins nationaux des TPE et PME du secteur biotechnologique en cadres techniques spécialisés dans la gestion de la qualité et dans le suivi de la réglementation. Elle est située dans un tissu économique régional riche en industries agroalimentaires de taille moyenne. Le bilan global de la formation est satisfaisant. 1

15 Le taux de pression (candidats/capacité d accueil) voisin de trois, permet de recruter environ vingt-quatre étudiants d origine géographique très diverse et issus de formation différentes (DUT, BTS ). Cependant, cette spécialité attire peu les étudiants de licence générale, même si le parcours ne présente aucune difficulté pour ce type de public. Les données présentées laissent supposer de bons résultats d insertion : sur les trois dernières années, 85 % des diplômés trouvent un emploi, avec une durée moyenne de recherche d emploi inférieure à trois mois. On peut regretter l absence d éléments sur le taux de réponse, qui permettrait d apprécier plus justement l insertion. Les postes occupés sont ceux de qualiticien ou de technicien, en agroalimentaire ou en laboratoire d analyse. Les poursuites d études sont de l ordre de 15 %. Il faut veiller à ce que ce taux n augmente pas dans les années à venir. La licence professionnelle n a pas établi de partenariat officiel mais a le soutien de l Association nationale des industries alimentaires et de l Association limousine des industries alimentaires. L implication professionnelle est effective à travers des enseignements (à hauteur de 40 % du volume horaire total) et à travers le conseil de perfectionnement qui joue pleinement son rôle de régulateur, en se réunissant une fois par an et en analysant l évolution de la normalisation en vigueur. Le dossier mérite plus d éléments sur la participation des professionnels aux enseignements. Points forts : Pertinence de la spécialité. Insertion rapide des étudiants. Bonne implication professionnelle. Points faibles : Pas d apprentissage ou de contrats de professionnalisation. Peu de débouchés dans la cosmétologie. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l établissement Le dossier fait apparaître une bonne identification des secteurs susceptibles de recruter et des compétences requises pour une intégration dans les entreprises du domaine. Cependant, le faible nombre de diplômés en poste en cosmétologie pourrait amener la formation à modifier son affichage, voire à modifier le contenu de sa formation. Etant donné le soutien de la profession, l ouverture à l alternance devrait être envisagée en négociant avec les partenaires des contrats de professionnalisation. Les retours d expériences vécues lors des périodes en entreprise donnent lieu à des échanges fructueux dans les enseignements académiques et sont des facteurs inhibant les poursuites d études. Enfin, pour permettre au conseil de perfectionnement de jouer pleinement son rôle, un suivi plus approfondi de l insertion professionnelle devrait être mené. 2

16 Evaluation des diplômes Licences Professionnelles Vague B ACADÉMIE : LIMOGES Établissement : Université de Limoges Demande n S3LP Dénomination nationale : Travaux publics Spécialité : Terrassements, assainissement, routes et réseaux Présentation de la spécialité L objectif de cette spécialité est de former des conducteurs de travaux spécialisés dans les travaux linéaires que sont les terrassements, les travaux routiers et urbains, l'assainissement et les réseaux secs et humides. Les diplômés son capables d assurer le suivi administratif et budgétaire des chantiers et de contribuer à la démarche qualité et environnementale. Les métiers visés sont : chef de chantier, conducteur de travaux, responsable de bureau d études. Cette formation, uniquement ouverte en alternance, a démarré en 2004 et est portée par l IUT du Limousin. L offre de formation de l université dans le domaine du BTP s articule essentiellement autour du département «Génie civil» de l IUT et ses trois licences professionnelles, de la licence «Sciences et technologie pour l ingénieur» parcours «Génie civil» et du master «Inspection, maintenance et réparation d ouvrages». Cette spécialité est la seule formation dans la région du Limousin. Indicateurs Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) : Nombre d inscrits 28 Taux de réussite 100 % Pourcentage d inscrits venant de L2 0 % Pourcentage d inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation) 0 % Pourcentage d enseignements assurés par des professionnels 48 % Pourcentage de diplômés en emploi enquêtes internes à 12 mois enquêtes nationales 100 % 100 % Bilan de l évaluation Appréciation globale : Cette licence professionnelle est une spécialisation dans le domaine spécifique des terrassements, des voieries et réseaux divers. Elle est reconnue par les acteurs socio-économiques locaux, voire nationaux, et aide les entreprises à intégrer des personnels d encadrement qualifiés. Elle remplit les principaux critères de performance des licences professionnelles. 1

17 Le taux de pression (candidats/capacité d accueil) est en constante augmentation et atteint la valeur de cinq, preuve d une bonne attractivité de la spécialité parmi les publics BTS et DUT. Il est cependant regretté qu aucun étudiant de L2 ne soit recruté ou ne candidate dans cette formation. La spécialité permet à tous les étudiants de s insérer après l obtention du diplôme. Tous les postes occupés sont en cohérence avec le contenu pédagogique de la formation. Notons que plus de 90 % des étudiants obtiennent un poste dans l entreprise avec laquelle ils ont signé un contrat d alternance. La licence professionnelle n a pas établi de partenariat officiel, mais elle est fortement soutenue par la fédération régionale des travaux publics. L implication professionnelle est effective à travers des enseignements (à hauteur de 48 % du volume horaire total), à travers les contrats d apprentissage ou de professionnalisation et à travers le conseil de perfectionnement, pour maintenir la formation au plus près des besoins de l entreprise, en se réunissant deux fois par an. La seule ombre importante au tableau porte sur la composition de l équipe pédagogique : seulement 5 % des interventions sont assurées par des enseignants-chercheurs ; ce qui reste faible pour garantir un niveau académique. Points forts : Nombre de contrats d apprentissage et de professionnalisation important et stable. Totale insertion professionnelle à l issue de la formation. Bonne implication professionnelle. Points faibles : Peu d enseignants-chercheurs dans l équipe pédagogique. Pas d inscrits issus de L2. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l établissement Il faudrait rééquilibrer l équipe pédagogique en impliquant davantage d enseignants-chercheurs, provenant de différentes composantes. Ces derniers permettront de maintenir un niveau théorique correspondant au grade de licence et pourront contribuer au rayonnement de cette licence auprès du public Licence et DUT. Par ailleurs, il est recommandé de veiller à une complémentarité avec l offre générale de niveau L2 de l université pour permettre l intégration des étudiants issus des filières générales. Il est conseillé de mettre en place des accords formalisés avec des employeurs potentiels, assurant plus de stabilité aux partenariats. 2

18 Evaluation des diplômes Licences Professionnelles Vague B ACADÉMIE : LIMOGES Établissement : Université de Limoges Demande n S3LP Dénomination nationale : Bâtiment et construction Spécialité : Diagnostic, maintenance et réhabilitation de patrimoine Présentation de la spécialité L objectif de la spécialité est de former des professionnels devant intervenir sur le patrimoine bâti, capables d établir un diagnostic, d effectuer des réparations ou d assurer une maintenance ou une réhabilitation. Les débouchés professionnels sont : conducteur de travaux, coordonnateur de travaux de réhabilitation, responsable de bureau d études en rénovation et ingénierie, responsable technique pour la maîtrise d ouvrage, contrôleur et diagnostiqueur technique du bâtiment, directeur de chantier Cette formation, ouverte en alternance, a démarré en 2005 et associe les capacités et complémentarités pédagogiques de l IUT du Limousin, porteur de la spécialité et de la Fédération compagnonnique des métiers du bâtiment (FCMB). L offre de formation de l université dans le domaine du BTP s articule essentiellement autour du département «Génie civil» de l IUT et de ses trois licences professionnelles, de la licence «Sciences et technologie pour l ingénieur» parcours «Génie civil» et du master «Inspection maintenance et réparation d ouvrages». Cette spécialité ne rencontre pas de concurrence dans la région du Limousin. Indicateurs Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) : Nombre d inscrits 16 Taux de réussite 88 % Pourcentage d inscrits venant de L2 8 % Pourcentage d inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation) 5 % Pourcentage d enseignements assurés par des professionnels 30 % Pourcentage de diplômés en emploi : enquêtes internes à 12 mois 100 % Bilan de l évaluation Appréciation globale : La spécialité «Diagnostic, maintenance et réhabilitation de patrimoine» est une formation de qualité, à portée nationale, qui répond aux besoins des entreprises du BTP et à la forte demande de travaux de rénovation et de réhabilitation prévus après le Grenelle de l environnement. 1

19 Le taux de pression (candidats/capacité d accueil) est en augmentation et atteint une valeur maximale de 2,6 ; cette évolution est la preuve d une formation de plus en plus attractive sur le plan régional et national, mais on peut regretter que cette attractivité n opère pas parmi le public L2. Les effectifs restent en dessous des capacités d accueil car l admission est liée à l engagement d une entreprise et dépend donc du contexte économique. De 2006 à 2008, le nombre de contrats de professionnalisation n a pas dépassé les quinze. L insertion professionnelle est excellente, avec une durée de recherche inférieure à trois mois. Notons que 80 % des étudiants sont embauchés immédiatement après leur formation. Tous les emplois sont en adéquation avec la spécialité, majoritairement en conduite de travaux. Un partenariat existe et fait l objet d une convention annuelle avec la Fédération compagnonnique des métiers du bâtiment (FCBM). L IUT et la faculté interviennent sur les aspects théoriques et calculatoires, la FCMB apporte le coté «technologique et chantier». La responsabilité des formateurs, la coordination, la publicité et la participation au conseil de perfectionnement sont inscrits dans cette convention. Elle bénéficie du réseau de l Université européenne des métiers et des arts (UNIEMA), où l on retrouve des universités et des organisations professionnelles françaises, espagnoles et italiennes. Cette collaboration donne un caractère international à la formation. Mais la licence est trop liée à la fédération du compagnonnage ; ce qui diminue le poids des enseignants-chercheurs, voire des professionnels dans la pédagogie. Ce déséquilibre ne garantit pas l aspect universitaire de la formation. L auto-évaluation a été réalisée avec un grand sérieux, dans un souci critique d amélioration des points faibles ou d explications nécessaires. Points forts : Nombreux contrats de professionnalisation. Excellente insertion professionnelle à l issue de la formation. Convention avec la fédération compagnonnique des métiers du bâtiment. Appartenance au réseau de l Université européenne des métiers et des arts. Points faibles : Enseignants-chercheurs et professionnels peu représentés dans l équipe pédagogique. Peu d inscrits issus de L2. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l établissement Pour permettre à la spécialité de renforcer ses caractéristiques professionnelle et universitaire, il serait souhaitable d impliquer davantage les professionnels dans les enseignements et d augmenter le nombre d interventions des enseignants-chercheurs. Ces derniers pourront être de bons acteurs dans l attractivité de la spécialité parmi le public L2. Etant donné le contexte économique défavorable de ces dernières années, il faudra être attentif aux indicateurs (et en particulier celui de l insertion professionnelle) de manière à réagir rapidement sur les effectifs. 2

20 Evaluation des diplômes Licences Professionnelles Vague B ACADÉMIE : LIMOGES Établissement : Université de Limoges Demande n S3LP Dénomination nationale : Electricité et électronique Spécialité : Systèmes de télécommunications microondes et optiques Présentation de la spécialité L objectif de la spécialité est de former des professionnels participant à l étude, à la conception, à l installation, à la mesure, à l administration et à la maintenance des dispositifs électroniques radiofréquences ou micro-ondes ou des dispositifs optiques et des composants opto-électroniques, des systèmes de télécommunication. Les débouchés professionnels sont : assistant-ingénieur spécialiste de l électronique dans les secteurs professionnels de la télécommunication et téléphonie, de la télévision numérique, des systèmes multimédia et Internet Cette formation, ouverte en alternance, constitue la continuité d une option de la licence professionnelle «Ingénierie des systèmes et réseaux de télécommunication», ouverte en Elle associe les capacités et complémentarités pédagogiques de la Faculté des sciences et techniques, porteur de la spécialité et de l IUT du Limousin. Elle complète l offre de formation «Electronique et optique» de l université aux côtés du DUT «GE2I», de la licence «Sciences pour l ingénieur» (parcours «ixeo»), de masters («ixeo», «ARTIC») et de l Ecole nationale supérieure d ingénieurs de Limoges. La formation ne rencontre pas de concurrence dans la région. Indicateurs Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) : Nombre d inscrits 19 Taux de réussite 93 % Pourcentage d inscrits venant de L2 12 % Pourcentage d inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation) 94 % Pourcentage d enseignements assurés par des professionnels 26 % Pourcentage de diplômés en emploi enquêtes internes enquêtes nationales 65 % - 88 % 75 % - 83 % Bilan de l évaluation Appréciation globale : La thématique socioprofessionnelle et économique de cette spécialité coïncide avec celle d Elopsys, pôle national de compétitivité implanté en région Limousin dédié aux technologies radiofréquences et microondes, à la photonique et aux réseaux sécurisés, dans lequel sont impliqués des entreprises et un laboratoire du CNRS. Ce contexte permet à la formation d être au cœur du milieu socio-économique, régional, national et européen, du domaine de l électronique hautes fréquences et de l optique des télécommunications ; ce qui lui garantit un fonctionnement et des performances à la hauteur de ceux attendus pour une licence professionnelle. 1