Président du Comité de direction Rue du Progrès, 50 B-1210 BRUXELLES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Président du Comité de direction Rue du Progrès, 50 B-1210 BRUXELLES"

Transcription

1 Le marché de l énergie en 2007

2

3 Le marché de l énergie en 2007

4 2 Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Rue du Progrès, 50 B BRUXELLES N d entreprise : tél Pour les appels en provenance de l étranger : tél Editeur responsable : Lambert VERJUS Président du Comité de direction Rue du Progrès, 50 B-1210 BRUXELLES Dépôt légal : D/2009/2295/40 S /

5 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» TABLE DES MATIERES Liste des abréviations...5 Liste des tableaux...6 Liste des graphiques L énergie dans le monde Les réserves mondiales en énergie fossile Pétrole Gaz naturel Combustibles solides La consommation mondiale d énergie primaire Contexte macro-économique et énergétique général Contexte macro-économique Contexte énergétique mondial et cours internationaux des énergies Apercu général du marché énergétique en belgique Dépendance énergétique Intensité énergétique primaire Les émissions de dioxyde de carbone (méthode de référence) La consommation finale d énergie La consommation finale par secteur La consommation finale par vecteur énergétique Le marché de l électricité Production brute d électricité Consommation finale d électricité Échanges d électricité La production brute d électricité à partir des énergies renouvelables et des produits de récupération Le marché du gaz naturel Consommation de gaz naturel par secteur L approvisionnement en gaz naturel Le marché des combustibles solides

6 8. Le marché pétrolier Evolution récente La consommation de produits pétroliers L approvisionnement pétrolier L industrie du raffinage en Belgique L évolution des prix a la consommation des principaux produits énergétiques Prix des carburants routiers Prix de l électricité Prix du gaz naturel

7 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Liste des abréviations CFT CIF EUR FEBIAC GJ GWh IATA ICN ktep kwh Mtep MWh pci pcs Ratio R/P SPF Economie tec tep UE UE27 USD WTI Consommation finale totale Cost, Insurance and Freight Euro Fédération belge de l Industrie de l Automobile et du Cycle Gigajoule Gigawattheure International Air Transport Association Institut des Comptes nationaux Kilotonnes d équivalent pétrole Kilowattheure Millions de tonnes d équivalent pétrole Megawattheure Pouvoir calorifique inférieur Pouvoir calorifique supérieur Ratio réserve/production Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Tonnes d équivalent charbon Tonnes d équivalent pétrole Union européenne Union européenne, 27 membres United States Dollar West Texas Intermediate 5

8 Liste des tableaux Tableau 1. Tableau 2. Tableau 3. Tableau 4. Tableau 5. Tableau 6. Tableau 7. Tableau 8. Tableau 9. Consommation d énergie primaire Parts de marché des sources d énergie La croissance économique en volume Le prix du pétrole brut Consommation apparente brute d énergie primaire Parts de marché des sources d énergie Évolution de la consommation d énergie primaire Taux de croissance et part des secteurs économiques dans la CFT Taux de croissance et part des combustibles dans la CFT 6 Tableau 10. Structure de la production brute d électricité Tableau 11. Solde des échanges d électricité Tableau 12. Tableau 13. Situation du marché du gaz naturel Livraisons des combustibles solides par secteur Tableau 14. Structure des livraisons des principaux carburants Tableau 15. Tableau 16. Tableau 17. Tableau 18. Tableau 19. Tableau 20. Tableau 21. Tableau 22. Capacités de raffinage en Belgique Prix moyens maxima des carburants et du gasoil de chauffage Prix de l électricité pour les consommateurs domestiques en Belgique Prix de l électricité pour les consommateurs industriels en Belgique Structure comparative du prix de l électricité à usage résidentiel pour la catégorie Dc Structure comparative du prix de l électricité à usage industriel pour la catégorie Ic Prix du gaz naturel pour les consommateurs domestiques en Belgique Prix du gaz naturel pour les consommateurs industriels en Belgique

9 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Liste des graphiques Graphique 1. Graphique 2. Graphique 3. Réserves prouvées de pétrole Réserves prouvées de gaz naturel Réserves prouvées de combustibles solides Graphique 4. Consommation mondiale d énergie primaire 2000 Graphique 5. Consommation mondiale d énergie primaire 2007 Graphique 6. Prix spot du pétrole brut Graphique 7. Cours du brent et impact de la parité euro/usd Graphique 8. Parts de marché des sources d énergie en 2007 Graphique 9. Taux de dépendance énergétique Graphique 10. Intensité énergétique primaire (1980=100) 7 Graphique 11. Consommation finale d énergie par secteur économique en 2007 Graphique 12. Consommation finale totale par secteur sur la période Graphique 13. Consommation finale d énergie par vecteur énergétique en 2007 Graphique 14. Consommation finale totale par vecteur sur la période Graphique 15. Structure de la production brute d électricité en 2007 Graphique 16. Structure de la production brute d électricité sur la période Graphique 17. Consommation finale d électricité par secteur Graphique 18. Contribution des énergies renouvelables et des produits de récupération en GWh Graphique 19. Consommation de gaz naturel par secteur, Graphique 20. Consommation de charbon par secteur Graphique 21. Livraisons des principaux produits pétroliers,

10 Graphique 22. Prix moyens maxima des carburants (selon le contrat de programme) Graphique 23. Prix à la pompe de l essence super 95 RON sans plomb, Graphique 24. Évolution comparative du prix à la pompe du gasoil routier (transport) 95RON pour six pays UE Graphique 25. Prix de l électricité pour les consommateurs domestiques en Belgique et dans quelques pays de l UE, second semestre 2007 Graphique 26. Prix de l électricité pour les consommateurs industriels en Belgique et dans quelques pays de l UE, second semestre 2007 Graphique 27. Part des taxes dans le prix de l électricité à usage résidentiel (Tranche Dc) Graphique 28. Part des taxes dans le prix de l électricité à usage industriel (Tranche Ic) 8 Graphique 29. Prix du gaz naturel pour les consommateurs domestiques en Belgique et dans quelques pays de l UE, second semestre 2007 Graphique 30. Prix du gaz naturel pour les consommateurs industriels en Belgique et dans quelques pays de l UE, second semestre 2007 Graphique 31. Part des taxes dans le prix du gaz naturel à usage résidentiel (Tranche D2) Graphique 32. Part des taxes dans le prix du gaz naturel à usage industriel (Tranche I3-1)

11 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 1. L énergie dans le monde 1.1. Les réserves mondiales en énergie fossile Pétrole Les réserves prouvées totales de pétrole sont estimées fin 2007 à 1.237,9 milliards de barils (168,6 milliards de tonnes), ce qui globalement représente en années de production (ratio R/P) 41,6 ans pour autant que la production conserve son rythme actuel. Le graphique 1 visualise la répartition mondiale de ces réserves dont 61,0 % se situent au Moyen Orient, 11,6 % en Europe et Eurasie, 9,5 % en Afrique, 9,0 % en Amérique centrale et latine, 5,6 % en Amérique du Nord et 3,3 % en Asie/Pacifique. Les pays de l OPEP représentent à eux seuls 75,5 % des réserves mondiales et les pays de l OCDE seulement 7,1 %. La Russie dispose à elle seule de 79,4 milliards de barils, soit 6,4 % du total mondial. Graphique 1. Réserves prouvées de pétrole (en milliards de barils) Amérique du Nord Amérique latine et centrale Europe et Eurasie Moyen-Orient Afrique Asie-Pacifique Source : BP statistical review 2008.

12 Gaz naturel Fin 2007, les réserves prouvées totales de gaz naturel s élèvent à milliards de m3 (109 m3) ce qui équivaut en années de production (ratio R/P) à 61,4 années pour autant que le rythme de production se stabilise au niveau actuel. La Russie dispose de près de milliards de m3, l Iran de milliards et le Quatar de milliards de m3. Le graphique 2 montre la répartition mondiale de ces réserves dont 41,3 % se situent au Moyen-Orient, 33,5 % en Europe et Eurasie, 8,2 % en Afrique, 8,2 % en Asie/Pacifique, 4,5 % en Amérique du Nord et 4,4 % en Amérique latine et centrale. Les pays de l OPEP disposent de 50 % des réserves prouvées mondiales de gaz naturel. Graphique 2. Réserves prouvées de gaz naturel (en milliards de mètres cubes) Amérique du Nord Amérique Latine et Centrale Europe et Eurasie Moyen-Orient Afrique Asie/Pacifique Source : BP statistical review Combustibles solides Les réserves prouvées de combustibles solides sont évaluées fin 2007 à 847 milliards de tonnes, ce qui représente en années de production (ratio R/P) 133 ans à niveau de production inchangé.

13 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Le graphique 3 illustre la répartition géographique de ces réserves dont 32,1 % se situent en Europe/Eurasie, 30,4 % en Asie/Pacifique, 29,6 % en Amérique du Nord, 6,0 % en Afrique/Moyen-Orient et 1,9 % en Amérique centrale et latine. Les pays de l OCDE disposent de 42,1 % de l ensemble de ces ressources. Graphique 3. Réserves prouvées de combustibles solides (en milliards de tonnes) Amérique du Nord Amérique Latine et Centrale Europe et Eurasie Afrique et Moyen-Orient Asie/Pacifique Source : BP statistical review La consommation mondiale d énergie primaire En 2007, la consommation mondiale d énergie primaire a poursuivi son mouvement de hausse mais à un rythme plus soutenu qu en 2006, soit une augmentation de 2,8 % (contre +2,4% en 2006).

14 Tableau 1. Consommation d énergie primaire (en millions de tep) % 07/06 % du total 2007 Amérique 3158,1 3250,3 3290,8 3285,2 3366,6 2,5 27,9 dont USA 2302,7 2328,5 2341,0 2324,6 2372,1 2,0 19,7 Total Europe 1889,4 1991,9 2000,1 2013,6 1987,8-1,3 16,5 dont UE ,8 1814,2 1815,8 1823,9 1795,2-1,6 14,9 CIS 897,7 950,7 963,2 1000,3 1016,3 1,6 8,4 Moyen-Orient 386,7 476,8 505,5 539,3 570,0 5,7 4,7 Afrique 493,8 568,9 588,8 606,2 626,8 3,4 5,2 Asie 2913,8 3600,4 3792,7 3973,4 4169,0 4,9 34,6 dont Chine 1114,8 1597,9 1745,0 1890,3 2028,7 7,3 16,8 dont Japon 527,2 532,0 530,3 527,1 523,0-0,8 4,3 dont Inde 454,9 520,6 538,5 561,3 592,9 5,6 4,9 Australasie 131,2 135,3 143,3 145,8 144,2-1,1 1,2 Autres 144,7 161,2 168,3 165,6 172,2 3,9 1,4 Total , , , , ,5 2,8 100,0 Source : Enerdata-Global Energy market. Cette évolution se traduit par : la poursuite de la croissance de la consommation d énergie de l Asie (+4,9 %) avec une hausse importante de 7,3 % en un an pour la seule Chine, de 5,6 % pour l Inde, de l Afrique (+3,4 %), du Moyen-Orient (+5,7 %) et de l Amérique (+2,5 %) ; l augmentation de la consommation aux états-unis (2,0 %) ; la baisse de la consommation en Europe (-1,3 %) et dans l Union européenne (UE27 : -1,6 %) la diminution de la consommation au Japon (-0,8 %) et en Australasie (-1,1 %). Sur la période , la consommation mondiale d énergie primaire s est accrue en moyenne de 2,7 % par an en raison de la forte hausse de la demande de la zone Asie (+5,3 %/an en moyenne) et de celle de la Chine (+8,9 %/an) et de l Inde (+3,9 %/ an) en particulier.

15 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» La hausse de la consommation de l ensemble du continent américain qui s établit en moyenne à 0,9 %/an est supérieure à celle enregistrée aux États-Unis (+0,4 %/an). Pour l Union européenne (UE27), cette hausse moyenne s élève à 0,6 %/an. Les graphiques 4 et 5 illustrent l évolution des parts prises par les différentes zones géographiques dans la consommation énergétique mondiale en 2000 et en Graphique 4. Consommation mondiale d énergie primaire 2000 Amérique Europe 27 CIS Moyen-Orient Afrique Chine Japon Inde Australasie Autres Pays 5% 5% 1% 11% 32% 13 11% 5% 4% 9% 17% Source: Enerdata-Global Energy market.

16 Graphique 5. Consommation mondiale d énergie primaire 2007 Amérique Europe 27 CIS Moyen-Orient Afrique Chine Japon Inde Australasie Autres Pays 4% 5% 1% 12% 28% 14 17% 5% 5% 8% 15% Source: Enerdata-Global Energy market Cette évolution est caractérisée par l importance prise par la zone Asie qui voit sa part passer de 29,1 % en 2000 à 34,6 % en 2007 principalement sous l impulsion de la Chine dont la part dans la consommation mondiale s élève en 2007 à 16,8 % (contre 11,1 % en 2000). La part de l Union européenne qui est en recul, passe de 17,2 à 14,9 % tout comme celle des États-Unis qui passe de 23,0 % en 2000 à 19,7 % en Le Japon enregistre également un léger recul sur cette période (de 5,3 à 4,3 %). En termes de parts de marché, le pétrole reste le vecteur énergétique le plus consommé au plan mondial avec 33,8 %, suivi par le charbon (26,7 %) et le gaz naturel (21,0 %). Le nucléaire comprenant l électricité primaire représente 8,6 % du marché mondial et la biomasse 9,9 %. Le tableau 2 montre l évolution de ces parts de marché pour les années 2006 et 2007.

17 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Tableau 2. Parts de marché des sources d énergie (En %) Mtep % Mtep % Pétrole 4.030,2 34, ,6 33,8 Gaz naturel 2.421,9 20, ,9 21,0 Charbon 3.067,3 26, ,0 26,7 Nucléaire 1.040,8 8, ,7 8,6 Biomasse 1.161,1 9, ,8 9,9 Chaleur 8,4 0,1 8,5 0,1 Total ,6 100, ,5 100,0 Source: Enerdata-Global Energy market Le charbon et le gaz naturel enregistrent en 2007 les plus fortes hausses de consommation au niveau mondial. La demande de charbon enregistre une hausse au niveau mondial de 4,7 %, confirmée par la progression de sa part dans la consommation primaire mondiale qui passe de 26,2 % en 2006 à 26,7 % en Cette évolution est due pour l essentiel à la forte demande chinoise relevée en 2007 (+7,9 %). L Inde participe également à ce mouvement de hausse (+8,0 %). La consommation de pétrole enregistre une hausse de 1,0 % en 2007 et celle de la biomasse augmente de 2,9 %. Cette faible hausse de la demande pétrolière résulte principalement du ralentissement de la demande aux États-Unis (0,1 % en 2007) et du continent nord américain en général (0,4 %). La demande de pétrole reste cependant soutenue en Chine (+4,6 %) et en Inde (+5,7 %). Pour le gaz naturel, la croissance qui s établit à 4,5 %, s explique, en grande partie, par la hausse généralisée de la demande de ce produit à l échelle mondiale, à l exception toutefois de l Union européenne dont la consommation de gaz naturel diminue de 1,4 % en L énergie nucléaire comprenant l électricité primaire, enregistre un recul global au niveau mondial de 0,4 %.

18 2. Contexte macro-économique et énergétique général 2.1. Contexte macro-économique Le rythme annuel de croissance du PIB au sein de l OCDE devrait être moins élevé qu en 2006 et atteindre 2,7 % en 2007 contre 3,2 % en Pour l Union européenne et la zone euro, ce taux de croissance, alimenté par une demande intérieure légèrement moins soutenue qu en 2006 et malgré un cours du dollar plus faible en 2007, devrait s établir respectivement à 2,9 % en 2007 contre 3,0 % en 2006 et à 2,6 % en 2007 contre 2,8 % en Pour la Belgique, la croissance du PIB devrait s inscrire dans cette tendance et atteindre, selon les perspectives actuelles, 2,7 % en 2007 contre 2,8 % en 2006 (voir à ce propos les estimations du Bureau fédéral du Plan et du budget économique 2008 de l ICN). La hausse des prix, mesurée à l aide de l indice national des prix à la consommation (INPC), a atteint 1,8 % en Une part importante de cette hausse est imputable à la forte progression des prix des produits pétroliers et des matières premières. La forte progression des prix pétroliers enregistrée sur les marchés internationaux n a pas eu d incidence majeure sur la croissance économique mondiale (+5,3 %) en L évolution de la croissance économique en volume est reprise au tableau 3. Tableau 3. La croissance économique en volume (en %) OCDE +3,7 +0,7 +1,8 +2,0 +3,6 +2,7 +3,2 +2,7 Union européenne(2) +3,5 +1,6 +1,1 +0,7 +2,4 +1,7 +3,0 +2,9 Zone Euro(2) +3,5 +1,5 +0,9 +0,5 +2,0 +1,4 +2,8 +2,6 Belgique(1) +3,7 +0,8 +0,7 +1,3 +2,6 +1,4 +2,8 +2,7 (1) SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. (2) Eurostat.

19 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 2.2. Contexte énergétique mondial et cours internationaux des énergies Le prix du pétrole brut a poursuivi sa progression durant toute l année 2007 pour atteindre un niveau très élevé (atteignant même un sommet en novembre 2007 à 92,51 USD/bl), affichant en moyenne annuelle une hausse soutenue mais moins élevée qu en 2006 de +11,2 % pour le Brent (le baril du Brent est passé de 65,14 USD en 2006 à 72,45 USD en 2007) contre 19,7 % en Cette nouvelle hausse des cotations internationales des produits pétroliers s explique par l action conjointe de plusieurs paramètres : une demande mondiale de pétrole toujours en hausse (+1,4 %) compte tenu de la croissance des économies américaine (+2,3 %), européenne (+2,6 %) et asiatique (Chine : +11,5 % et Inde : + 8,5 %) ; cette hausse a été en outre fortement alimentée par la croissance de la demande pétrolière de la Chine (+6,0 %) et du Moyen-Orient (+4,7 %). La Chine et le Moyen-Orient représentent près des deux tiers de cette hausse mondiale de pétrole ; l offre de pétrole non-opep qui, pour l année 2007, n a augmenté que de 0,6 million de barils par jour, n a permis de couvrir que 57,7 % de la demande mondiale de pétrole ; cette offre combinée à celle de l OPEP n a assuré qu une couverture de 99,0 % de la demande mondiale provoquant de ce fait des tensions au niveau des prix du brut. Le marché pétrolier demeure tendu en raison du déséquilibre persistant entre l offre et la demande de pétrole ; la production des pays de l OPEP a par ailleurs diminué de 1,3 % entre 2006 et 2007 ; 17 la persistance des prix élevés favorise la renégociation des contrats conclus entre les pays producteurs et les entreprises internationales privées au profit des pays producteurs (Venezuela, Equateur, Russie, Algérie) provoquant une réduction de production de ces entreprises internationales (restriction au droit d accès des puits d extraction et réduction des volumes échangés en cas de hausse des cours du brut) ; le faible niveau des stocks commerciaux de l ensemble des pays de l OCDE a accentué la tendance à la hausse des prix pétroliers en 2007 ; les mouvements spéculatifs liés notamment aux incertitudes qui pèsent sur l économie américaine amplifient, dans ce contexte, la tension sur les prix au sein des marchés pétroliers ; l appréciation de la monnaie européenne face au dollar a permis cependant d atténuer l effet de ces mouvements spéculatifs sur les économies de la zone euro.

20 Tableau 4. Le prix du pétrole brut Moyennes annuelles Brent daté (en USD/bl) Panier OPEP (en USD/bl) ,52 24,44 24,95 28,90 38,28 54,52 65,14 72,45 27,60 23,12 24,36 28,10 36,05 50,64 61,08 69,08 USD en euro 1,085 1,117 1,062 0,886 0,805 0,804 0,796 0,730 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Graphique 6. Prix spot du pétrole brut (en USD/baril) Brent daté Dubai daté WTI Panier OPEP Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. On constate depuis 2003 que les hausses de brut et de produits pétroliers ont été atténuées pour les consommateurs européens, en raison de l appréciation régulière de l euro par rapport au dollar (USD). En 2007, la devise européenne s est nettement appréciée par rapport au dollar (1,371 contre 1,256 en 2006, soit 9,2 % de plus) et cette évolution a eu pour effet d atténuer sensiblement les hausses du pétrole brut sur les économies de la zone Euro.

21 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» En effet, le Brent libellé en dollar valait en moyenne 11,2% de plus en 2007 qu en 2006, le même baril libellé en euro n aurait enregistré qu une croissance de 2,0 % de son prix. L économie mondiale poursuit en 2007 sa croissance (+5,3 %) essentiellement en raison de la forte hausse du PIB enregistrée sur le continent asiatique (Chine : +11,4 % et Inde : +9,4 %). Graphique 7. Cours du brent et impact de la parité euro/usd brent USD/bl brent euro/bl parité euro/usd ,371 1,5 1,4 60 1,242 1,244 1,256 1,3 50 1,129 1, ,922 0,895 0,942 1,1 1,0 0, ,8 10 0, ,6 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie

22 3. Apercu général du marché énergétique en belgique La consom mation d énergie primaire qui enregistre en 2007 une diminution de l ordre de 1,0% poursuit son mouvement de décroissance amorcé déjà depuis Le climat de 2007, plus clément que celui de 2006, a induit un niveau de consommation d énergie primaire moins élevé que celui observé en Les principales tendances qui se dégagent de l évolution au niveau des produits énergétiques sont les suivantes : une forte baisse de la consommation des combustibles solides (-10,7 %) ; une diminution de la consommation de pétrole (-3,0 %) en raison de la perte de compétitivité de ce produit suite à la hausse des prix du brut sur les marchés internationaux ; 20 un léger tassement de la demande en gaz naturel (-0,5 %) ; une progression de l apport du nucléaire (+3,4 %) ; un apport conséquent des combustibles renouvelables et de récupération dans la consommation primaire (+27,2 %) ; une diminution assez nette des importations d électricité (-16,1 %) compte tenu notamment de la progression de la production brute d électricité (+3,8 %). La consommation des combustibles solides diminue nettement en raison de la baisse de la demande dans la production d électricité (-16,0 %) et la sidérurgie (-10,8 %). Au niveau de la production brute d électricité, on observe un recours accru aux centrales utilisant des combustibles renouvelables et de récupération ainsi qu aux unités nucléaires. Le nombre de degrés-jours (15/15) qui caractérise la rigueur climatique de l année, a diminué de 16,4 % en En raison de cette clémence des températures, les livraisons de produits pétroliers au secteur résidentiel diminuent fortement de 16,9 % en 2007 ainsi que celles du gaz naturel au secteur résidentiel (-5,1 %).

23 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» En termes de parts de marché au bilan primaire, le gaz naturel (PCI) voit sa part s établir à 25,4 % en 2007 contre 25,3 % en La part des combustibles solides passe de 8,7 % en 2006 à 7,8 % en 2007, celle du pétrole de 40,0 en 2006 à 39,2 % en La part du nucléaire varie de 20,5 % en 2006 à 21,4 % en La part des combustibles renouvelables et de récupération augmente assez nettement et passe de 3,9 % en 2006 à 5,0 % en 2007, alors que celle de l électricité primaire s établit à 1,2 % contre 1,6 % en Tableau 5. Consommation apparente brute d énergie primaire Désignation 2006 en 1000 tep 2007 en 1000 tep Variation en % 07/06 Combustibles solides ,7 Pétrole ,0 Gaz naturel (1)) ,5 Energie nucléaire (1) ,4 Autres (électrici té primaire) (2) ,0 Combustibles renouvelables ,2 et de récupération (3) Total ,0 21 (1) PCI pour le gaz naturel et 33 % pour le rendement primaire des centrales nucléaires. (2) Le signe (-) exprime un solde exportateur, le signe (+) un solde importateur. (3) Données obtenues auprès des producteurs d électricité et à partir du questionnaire annuel AIE/ Eurostat sur les énergies renouvelables ; données incluant les déchets industriels (à l exception de la quantité de naphte déjà reprise dans le bilan pétrole) et les déchets urbains non-renouvelables. Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Tableau 6. Parts de marché des sources d énergie (en %) en % Combustibles solides 8,7 7,8 Pétrole 40,0 39,2 Gaz naturel 25,3 25,4 Energie nucléaire 20,5 21,4 Autres (électrici té primaire) 1,6 1,2 Combustibles renouvelables et 3,9 5,0 de récupération Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

24 Graphique 8. Parts de marché des sources d énergie en 2007 Nucléaire 21,4% Autres(électricité primaire) 1,2% Combustibles renouvelables et de récupération 5,0% Combustibles solides 7,8% Gaz naturel 25,4% Pétrole 39,2% 22 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Le tableau 7 reprend, pour la période , la consommation d énergie primaire du pays par forme d énergie. Tableau 7. Evolution de la consommation d énergie primaire (en ktep pci) ktep (pci) Combustibles solides Pétrole Gaz naturel Nucléaire Autres (électricité primaire) Combustibles renouvelables et de récupération Total Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. A l examen du tableau 7, il faut noter la forte tendance à la baisse des combustibles solides (-8,2 %/an en moyenne) sur la période considérée ( ), la croissance régulière du gaz naturel (+1,6 %/an), la stabilité du nucléaire, la tendance à la décroissance du pétrole (-0,9 %/an), l apport croissant des combustibles renouvelables et de récupération au bilan primaire (+17,1 %/an en moyenne sur la période ).

25 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 3.1. Dépendance énergétique Le taux de dépendance global qui se définit comme le rapport entre les importations nettes et la consommation intérieure brute d énergie primaire du pays (les soutes maritimes exclues), est passé de 93 % en 1973 à 88,1 % en Le taux de dépendance à l égard du pétrole et des produits pétroliers était de 66,4 % en Il est passé sous les 50 % en 1999 et 2000 et a depuis franchi à nouveau cette barre pour se situer à 53,3 % en Graphique 9. Taux de dépendance énergétique (en % de la consommation intérieure brute d énergie) Taux de dépendance global Taux de dépendance de pétrole et produits pétroliers Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Intensité énergétique primaire Comme l indique le graphique 10, le taux de croissance de l économie qui est en hausse de 2,7 % en 2007 contre 2,8 % en 2006, progresse plus vite que le niveau de la consommation d énergie primaire ( 1,0 % en 2007).

26 L intensité énergétique primaire, calculée comme étant le rapport entre la consommation d énergie primaire et le PIB exprimé en volume (prix 1990), marque une rupture de tendance depuis L intensité énergétique mesure la quantité d énergie que l économie consomme pour produire une unité de sa production. Graphique 10. Intensité énergétique primaire (1980=100) Indice PIB Indice consommation primaire Indice intensité énergétique Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Après avoir fortement baissé entre 1980 et 1985, l intensité énergétique n a cessé de croître jusqu en 1998 pour diminuer de manière régulière jusqu en 2002, augmenter légèrement en 2003 et décroître à nouveau en 2006 et L intensité énergétique se situe en 2007 à un niveau identique à celui observé en On relève sur la période observée ( ) un desserrement du lien entre croissance économique et consommation énergétique primaire. Cette dissociation de la croissance de l activité économique et de celle de la consommation énergétique est souvent citée comme un des objectifs du développement durable.

27 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 3.3. Les émissions de dioxyde de carbone (méthode de référence) En annexe de ce rapport annuel figure un tableau (tableau 26) reprenant pour 2007 le total des émissions de CO2 imputables à la combustion d énergie. Le calcul de ces émissions se base sur la méthode dite de référence élaborée par le GIEC (groupe d experts intergouvernemental sur les changements climatiques) dans le cadre des Nations Unies (Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques). Cette méthodologie impose de calculer la consommation apparente de chaque combustible utilisé dans le pays. Pour ce faire, il est donc nécessaire de disposer des données suivantes pour chaque combustible : les quantités de combustibles primaires produites (à l exclusion de la production de combustibles secondaires) ; les quantités de combustibles primaires et secondaires importées ; 25 les quantités de combustibles primaires et secondaires exportées ; les quantités de combustibles utilisées pour les soutes maritimes internationales et l aviation internationale ; les variations nettes de stocks de combustibles. Cette méthodologie répartit le calcul des émissions de dioxyde de carbone en six étapes successives : Etape 1 : estimation de la consommation apparente de combustibles, exprimée en unités d origine ; Etape 2 : conversion en une unité énergétique commune ; Etape 3 : multiplication par les facteurs d émission pour calculer la teneur en carbone ; Etape 4 : calcul du carbone stocké ; Etape 5 : correction pour tenir compte de la combustion incomplète ; Etape 6 : conversion du carbone oxydé en émission de CO 2.

28 Le tableau 26 joint en annexe qui contient l ensemble de ces données pour 2007, reprend en outre le total des émissions nationales de dioxyde de carbone résultant des bilans énergétiques. Ce montant s élève à un peu plus de 106 millions de tonnes de CO2 émis en 2007 par le secteur énergétique en Belgique. Le montant de ces émissions est en diminution par rapport à 2006 (-4,3 %) et est inférieur au total des émissions de 1990 (-2,7 %). Ce résultat est en grande partie dû à la baisse continue de la consommation des combustibles solides, mais également à l effet conjugué d une meilleure maîtrise de la consommation d énergie dans les différents secteurs utilisateurs et des températures clémentes relevées durant ces dernières années. 26

29 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 4. La consommation finale d énergie 4.1. La consommation finale par secteur La consommation finale d énergie qui représente la consommation apparente brute d énergie primaire après déduction des activités de transformation et des pertes d énergie a enregistré une baisse globale de l ordre de 2,9 % en La consommation finale totale du secteur industriel enregistre une diminution entre 2006 et 2007 de 1,9 %, alors que la tendance observée depuis 1979 indique une décroissance de 0,4 % en moyenne par an. Hors sidérurgie, la consommation de l industrie augmente légèrement de 0,3 % en La sidérurgie enregistre à elle seule une baisse de 8,0 % alors que la tendance observée depuis 1979 indique une réduction moyenne de 2,4 %/an. Le secteur transport, malgré une diminution de 1,2 % de sa consommation en 2007, représente l un des secteurs où la consommation finale a enregistré une des hausses les plus spectaculaires sur la période (+60,4 %). 27 Le secteur résidentiel, considéré dans sa globalité, voit sa consommation finale diminuer assez nettement de 8,2 % en Si la consommation du secteur résidentiel enregistre en 2007 une baisse de 9 % à la suite de la diminution des degrés-jours, celle du tertiaire (commerce et services) suit la même tendance et diminue aussi de 9 %. Les usages non-énergétiques qui constituent l indicateur d activité de l industrie pétrochimique (naphte, gaz naturel) subissent une hausse de 3,9 % en Sur la période , le seul secteur de la sidérurgie a connu une diminution de 50,0 % de sa consommation finale. Le secteur industriel considéré dans son ensemble, voit sa consommation finale décroître de 10,4 % pour cette même période. En revanche, la consommation finale du secteur industriel hors sidérurgie affiche une croissance de 20,8 % sur cette période. Sur l ensemble de la période , la consommation finale du secteur résidentiel (et équivalents) diminue de 10,7 %, tandis que celle du secteur non-énergétique augmente de 29,0 %. La consommation finale du commerce affiche une hausse de 14,1 % pour cette même période.

30 Tableau 8. Taux de croissance et part des secteurs économiques dans la CFT Croissance en % Taux annuel moyen en % Part en % Sidérurgie -50,0-2,4-6,7 16,4 7,3 Autres industries +20,8 +0,7 +0,5 20,9 22,6 Usages nonénergétiques +60,4 +1,7-0,1 15,8 22,7-10,7-0,4-1,4 38,8 31,0 +29,0 +3,0 +0,8 8,1 16,4 Total +11,9 +0,4-0,9 100,0 100,0 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Graphique 11. Consommation finale d énergie par secteur économique en Non-énergétique 16,4% Industrie 29,9% Transport 22,7% Résidentiel 31,0% Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

31 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Graphique 12. Consommation finale totale par secteur sur la période (en ktep) Industrie Domestique Transport Non-énergétique Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie La consommation finale par vecteur énergétique Au niveau des parts de marché de la consommation finale totale, le pétrole avec 49,1 % reste, en 2007, l énergie dominante immédiatement suivi par le gaz avec 26,3 %, l électricité 17,0 %, les combustibles solides 4,7 %, les combustibles renouvelables 2,0 % et la chaleur 1,0 %. Dans le secteur industriel, le pétrole avec 8,4 % est très nettement distancé par le gaz naturel qui voit sa part de marché croître et passer de 40,5 % en 2006 à 42,2 % en L électricité représente 27,5 %, les combustibles solides 14,5 %, les combustibles renouvelables 4,7 % et la chaleur 2,7 %. Au niveau des usages domestiques, le gaz naturel demeure en 2007 le premier combustible utilisé avec 40,3 % suivi par le pétrole avec 32,3 %, l électricité 23,1 %, les combustibles renouvelables 2,6 %, les combustibles solides 1,6 % et la chaleur 0,2 %.

32 Tableau 9. Taux de croissance et part des combustibles dans la CFT Croissance en % Taux annuel moyen en % Parts en % Electricité 89,4 2,3 1,0 10,0 17,0 Gaz 27,7 0,9 0,4 23,1 26,3 Combustibles -63,4-3,5-8,0 14,2 4,7 solides Pétrole 4,2 0,1-2,6 52,7 49,1 Combustibles ,7-2,0 renouvelables Chaleur ,6-1,0 Total 11,9 0,4-0,9 100,0 100,0 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. 30 Graphique 13. Consommation finale d énergie par vecteur énergétique en 2007 Electricité Gaz Combustibles solides Pétrole Chaleur Combustibles renouvelables Chaleur 1,0% Combustibles renouvelables 2,0% Electricité 17,0% Pétrole 49,1% Combustibles solides 4,7% Gaz 26,3% Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

33 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Graphique 14. Consommation finale totale par vecteur sur la période (en ktep) Electricité Gaz Combustibles solides Pétrole Chaleur Combustibles renouvelables Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Le pétrole dont la part reste prépondérante dans la consommation finale totale du pays, assure principalement la couverture des besoins des secteurs transport, résidentiel et usages non-énergétiques (feedstocks). L électricité et le gaz naturel jouent en revanche un rôle majeur dans l industrie et le résidentiel, alors que l usage des combustibles solides reste essentiellement limité à la sidérurgie. En 2007, la consommation finale des combustibles renouvelables dépasse celle des combustibles solides dans le secteur résidentiel.

34 5. Le marché de l électricité Le bilan sectoriel de l électricité figure en annexe de la présente brochure (annexes A18 et A19) Production brute d électricité La production totale brute d électricité s est élevée à GWh ( GWh en 2006), soit une augmentation de 3,8 % en Cette hausse de la production brute a induit une forte réduction des importations (-16,1 %). Cette production brute a été assurée à raison de 54,3 % par les unités nucléaires en Les centrales thermiques classiques ont fourni 38,9 % de l électricité produite (combustibles solides 7,3%, les combustibles gazeux (dont le gaz naturel 28,6 %) 30,7 %, le fuel liquide 0,9 %, soit au total GWh en 2007 contre GWh en 2006), ce qui représente 2,7 % de plus qu en Le solde de la production, soit 6,9 %, a été assuré par les centrales de pompage (1,5 %), l énergie hydraulique (0,4 %), les éoliennes (0,6 %), la vapeur de récupération et le solaire (0,3 %) et les combustibles renouvelables et de récupération (4,1 %). La part des combustibles liquides dans la production brute d électricité présente depuis de nombreuses années une tendance à la baisse. En effet, cette part qui est passée de 38,3 % en 1968 à 52,7 % en 1971, ne représente plus que 0,9 % en La demande maximale de l année a été atteinte le 17 décembre 2007, avec une puissance de MW.

35 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Graphique 15. Structure de la production brute d électricité en 2007 Combustibles gazeux 30,7% Combustibles liquides 0,9% Combustibles solides 7,3% Combustibles renouvelables et de récupération 4,1% Hydraulique, pompage et éolien 2,7% Nucléaire 54,3% Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Tableau 10. Structure de la production brute d électricité Année Production brute GWh % GWh % GWh % Energie nucléaire , , ,3 Combustibles solides , , ,3 Combustibles gazeux(1) , , ,7 Combustibles liquides , , ,9 Combustibles renouvelables , , ,1 et récupération(2) Energie hydraulique, éolienne , , ,7 et Centrales de pompage Total (1) y compris les gaz dérivés. (2) y compris les (2) déchets industriels et les déchets urbains non-renouvelables. Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

36 Graphique 16. Structure de la production brute d électricité sur la période (en GWh) Nucléaire Combustibles renouvelables et de récupération Combustibles gazeux Hydraulique, pompage et éolien Combustibles solides Combustibles liquides Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Consommation finale d électricité La consommation finale d énergie électrique augmente faiblement de 0,4 % en Cette quasi stabilité de la demande finale d électricité résulte principalement du tassement de la consommation enregistrée dans l industrie (-0,2 %) et de la réduction de la consommation du secteur résidentiel (-3,8 %). Le secteur du transport enregistre en revanche une hausse de la consommation de 4,2 % en Au niveau industriel, la sidérurgie voit sa consommation croître de 4,8 % par rapport à 2006, celle de la chimie de 12,0 %, celle de l alimentation de 3,3 % et de la papeterie de 4,0 %. La consommation des non-ferreux diminue fortement de 6,9 %, celle des minéraux non-métalliques de 1,7 % et du textile de 1,6 %. La consommation du commerce est par contre orientée à la hausse en 2007 (+5,8 %).

37 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Graphique 17. Consommation finale d électricité par secteur (en GWh) Industrie Transport Usages domestiques Autres Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Échanges d électricité Le volume total des échanges d énergie électrique (importation + exportation) a atteint avec l extérieur GWh en 2007 contre GWh en 2006, soit une diminution globale de 9,8 %. Cette évolution est surtout la conséquence de la baisse des importations (-16,1 %). Les exportations sont en progression de 3,9 % en Le degré d ouverture du pays par rapport à l énergie électrique mise à disposition se situe à 27,6 % en 2007 contre 30,5 % en Il reste cependant l un des plus élevés au sein de l Union européenne. Le solde importateur de l électricité décroît de 33,3 % en L énergie électrique mise à disposition du réseau belge qui s est élevée en 2007 à GWh (contre GWh en 2006) est en très légère diminution de 0,2 %.

38 Tableau 11. Solde des échanges d électricité GWh Import Export Solde Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie La production brute d électricité à partir des énergies renouvelables et des produits de récupération 36 En agrégeant les diverses formes d énergies renouvelables (biogaz, hydraulique à l exclusion du pompage, éolien, biomasse, solaire, vapeur de récupération), et les produits de récupération (déchets ménagers et industriels), leur part dans la production brute d électricité qui s élève à GWh (soit 5,4 % de la production totale brute), est en hausse de 19,2 % par rapport à La cogénération représente en GWh, soit 12,4 % de la production brute. Elle enregistre également une hausse de 7,5 % par rapport à Le graphique 18 visualise l évolution de ces parts sur la période

39 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Graphique 18. Contribution des énergies renouvelables et des produits de récupération 2500 (en GWh) Hydraulique Eolien Solaire, vapeur de récupération Biomasse solide Biogaz Déchets industriels Déchets urbains 37 Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

40 6. Le marché du gaz naturel Les bilans sectoriels du gaz naturel et des gaz dérivés figurent en annexe de la présente brochure (annexes A13, A14 et A16) Consommation de gaz naturel par secteur La consommation primaire de gaz naturel enregistre une très légère diminution de 0,5 % en La consommation finale totale de gaz naturel qui, dans ce cas précis, comprend notamment la consommation non-énergétique (cf. tableau 12), enregistre une faible hausse de 0,7 % en Cette évolution de la consommation finale résulte de l utilisation accrue du gaz naturel dans le secteur industriel (+5,7 %). Le secteur non-énergétique qui utilise le gaz naturel en tant que matière première enregistre également une croissance de 6,7 %. 38 Le rythme de cette croissance globale a cependant été ralenti par la forte baisse de la demande dans les secteurs résidentiels et équivalents (-9,1%). La demande en gaz naturel des centrales électriques demeure assez élevée en 2007 (+6,6 %) et s établit à 6,3 %/an en moyenne sur la période Dans l industrie, la demande en gaz naturel de la sidérurgie décroît de 10,7 % en 2007 à la suite notamment de la forte diminution de la production de fonte (-12,5%), celle des minéraux non-métalliques de 3,2 % et de l alimentation de 6,1 %. En revanche, la consommation du secteur de la chimie augmente de 3,9 %, celle des non-ferreux de 6,5 % et celle de la papeterie de 66,6 %. Les ventes à l industrie se maintiennent à un niveau relativement élevé en raison de la croissance soutenue de l économie et de la hausse modérée des prix du gaz naturel par rapport à ceux du pétrole au sein de l Union européenne. En effet, les prix CIF dans l UE sont passés, en moyenne annuelle de 48,6 USD par baril équivalent pétrole en 2006 à 49,4 USD par baril équivalent pétrole en 2007, soit une hausse de 1,8 % en un an. Pour le Royaume-Uni, le prix du gaz a même diminué de 23,6 % (NBP index=national balancing Point) durant la même période. Ces prix enregistraient également une hausse sur les «hubs» du continent nord américain (2,8 % aux US et 5,8 % au Canada).

41 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» La consommation finale du secteur résidentiel enregistre en 2007 une diminution globale de 9,3 % à la suite de la baisse enregistrée dans les secteurs du commerce (-19,2 %) et du résidentiel (-5,1 %) obtenu dans un contexte de forte diminution des degrés-jours (-16,4 %). Tableau 12. Situation du marché du gaz naturel En GWh (pcs) Var07/06 (%) Consommation ,7 finale totale Industrie (y compris le secteur énergie) ,7 Résidentiel et équivalents ,1 Usages non-énergétiques ,7 Centrales électriques (1) ,6 (1) y compris les auto-producteurs Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. 39 Graphique 19. Consommation de gaz naturel par secteur pour la période (index 1990=100) 350 Industrie Résidentiel et équivalents Production d'électricité Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie.

42 Le graphique 19 indique que les secteurs industriel et résidentiel/équivalents enregistrent une croissance modérée sur la période , qui a tendance à se stabiliser, voire à diminuer en 2007 pour le secteur résidentiel compte tenu de l impact des températures clémentes enregistrées en Durant cette même période, la consommation de gaz naturel à des fins de production d électricité connaît une forte croissance, mais plus irrégulière que celle des autres secteurs utilisateurs en raison des possibilités plus importantes de choix au niveau des combustibles L approvisionnement en gaz naturel Le léger tassement de la consommation intérieure a bien entendu eu un impact sur les importations de gaz naturel qui diminuent globalement de 1,3 % en Ce sont principalement les fournitures en provenance des Pays-Bas qui ont vu leur part croître au détriment de celles de Norvège, du Quatar et de Russie. 40 L approvisionnement gazier du pays est actuellement couvert par trois grands fournisseurs, à savoir : les Pays-Bas avec 39,6 %, la Norvège avec 33,2 % et le Qatar avec 12,6 %. Les contrats conclus à long terme avec ces fournisseurs sont de type «Take or Pay». Il convient de noter que la part de l Algérie ne s élève plus qu à 2,2 % de nos importations en La Russie qui, via l Allemagne, approvisionne également notre marché, dispose d une part qui représente 4,5 % de nos importations totales contre 4,0 % en Notre approvisionnement est en outre assuré par des achats à court terme pour un montant dont la part s élève en 2007 à 7,7 % de nos importations totales. Notre approvisionnement, qui est encore principalement basé sur des contrats à long terme, sera de plus en plus susceptible d être complété par des contrats à court terme dans le but d assurer une gestion plus souple des flux gaziers en fonction des variations de la demande. Le détail de la répartition géographique de nos importations de gaz naturel se trouve en annexe de la présente brochure (annexe A24).

43 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 7. Le marché des combustibles solides Le bilan sectoriel détaillé des combustibles solides figure en annexe de la présente brochure (annexes A7 et A8). Au niveau de la demande intérieure primaire, les importations de combustibles solides enregistrent une diminution de l ordre de 5,5 % en Les exportations de combustibles solides se situent en revanche à un niveau nettement supérieur à ceux de 2006 (+24,4 %). Ce mouvement à la baisse des importations se traduit par une réduction de la consommation intérieure primaire de combustibles solides sur le marché belge (-10,6 % par rapport à 2006). Cette diminution de la consommation intérieure primaire est principalement due à la réduction de la demande des centrales électriques (-16,0 %). Si les livraisons industrielles totales diminuent de 8,7 % en 2007, elles le doivent surtout à la baisse des livraisons à la sidérurgie (-10,8 %), à celles des minéraux nonmétalliques (-22,1 %) et aux cokeries (-6,5 %). La production de fonte qui diminue de 12,5% en 2007 reflète cette tendance à la baisse relevée au niveau de la sidérurgie et des cokeries. Il convient cependant de noter l accroissement des livraisons dans le secteur de la chimie, de l alimentation et de la papeterie. 41 Le secteur résidentiel qui ne représente qu une faible part des utilisations totales des combustibles solides voit ses livraisons décroître sensiblement de 9,8 % en Tableau 13. Livraisons des combustibles solides par secteur, (en milliers de tonnes) Sidérurgie Industrie Usages domestiques Production d électricité Cokeries Source : SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. La consommation de combustibles solides est en diminution constante depuis La sidérurgie qui a connu de profondes restructurations, a réduit sa consommation de 42,6 % entre 2000 et 2007, tandis que celle des cokeries a baissé de 11,1 %. Le niveau de consommation de l industrie (sans la sidérurgie) a baissé de 15,6 % et celui des centrales électriques de 49,1 % durant cette même période.

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières 1. CONSOMMATION FINALE D ELECTRICITE...2 1.1 EVOLUTION SUR LA PERIODE 2000-2013... 2 1.2 ENTRE 2010

Plus en détail

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE Bernard LAPONCHE 18 mai 2011 www.global-chance.org LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE UNE COMPARAISON

Plus en détail

OBSERVATION ET STATISTIQUES

OBSERVATION ET STATISTIQUES COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 411 Avril 13 Conjoncture énergétique Février 13 OBSERVATION ET STATISTIQUES TRANSPORT La production d énergie primaire du mois de février recule de 3,2 %

Plus en détail

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons L énergie en France et en Allemagne : comparaisons En matière de consommation d énergie, de structure du système électrique, de recours aux énergies renouvelables, d émission de gaz à effet de serre, les

Plus en détail

Les marchés de l énergie et la macroéconomie

Les marchés de l énergie et la macroéconomie Les marchés de L énergie et La macroéconomie Les marchés de l énergie et la macroéconomie v. baugnet d. dury (1) Introduction L énergie joue un rôle primordial dans le fonctionnement des économies, notamment

Plus en détail

ENJEUX ENERGETIQUES. Le Monde et la France. L énergie dans les territoires

ENJEUX ENERGETIQUES. Le Monde et la France. L énergie dans les territoires ENJEUX ENERGETIQUES Le Monde et la France L énergie dans les territoires * Bernard LAPONCHE (Données statistiques : Enerdata) 1 Monde : Consommation d énergie primaire (2008 : 12,2 milliards de tep) Energies

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal Plan Quelques faits stylisés caractéristiques de la France, de l

Plus en détail

La place du charbon dans le mix électrique

La place du charbon dans le mix électrique La place du charbon dans le mix électrique Présentation au colloque 7 février 2008 Gérard Mestrallet, PDG de SUEZ «Les nouveaux débouchés du charbon : quels risques pour le changement climatique?» Outline

Plus en détail

LES ENJEUX DE LA VOLATILITE DU PETROLE ET DU GAZ ENTRETIENS ENSEIGNANTS-ENTREPRISE 28 AOÛT 2013- INSTITUT DE L ENTREPRISE

LES ENJEUX DE LA VOLATILITE DU PETROLE ET DU GAZ ENTRETIENS ENSEIGNANTS-ENTREPRISE 28 AOÛT 2013- INSTITUT DE L ENTREPRISE LES ENJEUX DE LA VOLATILITE DU PETROLE ET DU GAZ ENTRETIENS ENSEIGNANTS-ENTREPRISE 28 AOÛT 213- INSTITUT DE L ENTREPRISE Helle Kristoffersen Directeur de la Stratégie TOTAL VOLATILITÉ DES MATIÈRES PREMIÈRES

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

Réalisation. Diffusion

Réalisation. Diffusion Édition 2004 Édition 2004 Réalisation Cette publication a été préparée par la Direction des politiques et des technologies de l énergie, Secteur de l énergie et des changements climatiques, ministère

Plus en détail

Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises

Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises Alain Grandjean Le 26 novembre 2014 Contact : alain.grandjean@carbone4.com Le menu du jour L énergie dans l économie : quelques rappels Les scénarios

Plus en détail

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge 1. Sécurité d approvisionnement Le taux de dépendance énergétique de la Belgique est plus important que la moyenne européenne. Ainsi en 2011, le taux

Plus en détail

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional Avril 2013 En 2011, pour la première fois, la Commission européenne parle d une

Plus en détail

L INDUSTRIE PÉTROLIÈRE FRANÇAISE EN 2014 ET PERSPECTIVES 2015 CONFÉRENCE DE PRESSE DU 10 MARS 2015

L INDUSTRIE PÉTROLIÈRE FRANÇAISE EN 2014 ET PERSPECTIVES 2015 CONFÉRENCE DE PRESSE DU 10 MARS 2015 L INDUSTRIE PÉTROLIÈRE FRANÇAISE EN 2014 ET PERSPECTIVES 2015 CONFÉRENCE DE PRESSE DU 10 MARS 2015 1 L ÉVÉNEMENT 2014 : FORTE BAISSE DU PRIX DU BARIL Source : UFIP avec des données Reuters 2 1 Marchés

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement

Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement GSE 2011-2012 I.1 Que représente : - 1 kcal en kj? : 1 kcal = 4,187 kj - 1 frigorie (fg) en kcal? : 1 fg = 1 kcal - 1 thermie (th) en kcal? : 1

Plus en détail

Le marché mondial de l énergie a connu ces dix dernières années

Le marché mondial de l énergie a connu ces dix dernières années Éditions La Découverte, collection Repères, Paris, 2013 VII / Énergie : la nouvelle donne américaine Michaël Bret* Le marché mondial de l énergie a connu ces dix dernières années des évolutions importantes.

Plus en détail

Le gaz de schiste «pertubateur» du marché de l électricité? Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I

Le gaz de schiste «pertubateur» du marché de l électricité? Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I Le gaz de schiste «pertubateur» du marché de l électricité? Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I CLUB DE NICE 5/12/2012 Le gaz naturel dans l Union Européenne

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions

Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions Mohamed Amine NAHALI Ministry of Industry, Energy and Mining - TUNISIA Istanbul, 15-16 juin 2015 Consommation M tep Croissance

Plus en détail

République Algérienne Démocratique et Populaire. Ministère de l énergie et des Mines. Résultat du Secteur de l Energie et des Mines pour l'année 2005

République Algérienne Démocratique et Populaire. Ministère de l énergie et des Mines. Résultat du Secteur de l Energie et des Mines pour l'année 2005 République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l énergie et des Mines Direction des systèmes d information, des analyses économiques et de la documentation Résultat du Secteur de l Energie

Plus en détail

Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre. Secteur de l'energie Combustion de Combustibles

Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre. Secteur de l'energie Combustion de Combustibles Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre Secteur de l'energie Combustion de Combustibles Version du

Plus en détail

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales Les tendances du marché de la production d électricité dans le monde Samir Allal La globalisation économique a favorisé une plus grande expression des mécanismes concurrentiels. Désormais la concurrence

Plus en détail

Résultats 2014 du groupe ERAMET en amélioration

Résultats 2014 du groupe ERAMET en amélioration Paris, le 20 février 2015 COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats 2014 du groupe ERAMET en amélioration Un renforcement substantiel des gains de productivité et une nette progression des résultats en 2014 par rapport

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Épreuve collaborative

Épreuve collaborative Épreuve collaborative Épreuve collaborative 1. Faire une présentation de quelqu idé fort relativ au mix énergétique (ou bouquet énergétique). (Exposé de 5 minut maximum) 2. Faut-il encore brûler le charbon?

Plus en détail

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives 5 2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives La demande d énergie devrait s accroître considérablement dans les années à venir à cause de l augmentation de la population et du développement

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales Quinzième inventaire Édition 2013 La production d électricité d origine renouvelable dans le monde Collection chiffres et statistiques Cet inventaire a été réalisé par Observ ER et la Fondation Énergies

Plus en détail

Le contexte énergétique mondial et européen

Le contexte énergétique mondial et européen Chapitre 2 Le contexte énergétique mondial et européen Synthèse Au niveau mondial, la demande énergétique est tendanciellement en forte croissance. Sous l effet de la croissance démographique et de la

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Production électrique : la place de l énergie éolienne

Production électrique : la place de l énergie éolienne Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique

Plus en détail

L ENERGIE CORRECTION

L ENERGIE CORRECTION Technologie Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une feuille de cours (réponds au crayon) : 1. Quelles sont les deux catégories d énergie que

Plus en détail

Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011

Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011 Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011 Cahier des indicateurs électricité Evolution des prix de l électricité Développement du négoce en France Indicateurs relatifs aux fondamentaux

Plus en détail

les chiffres clés de l énergie en Guadeloupe Publication 2013

les chiffres clés de l énergie en Guadeloupe Publication 2013 OBSERVATOIRE régional de l énergie et du climat Publication 2013 les chiffres clés de l énergie en Guadeloupe bilan 2012 En Bref. Après une très forte progression entre 2000 et 2010 (plus de 40 %), les

Plus en détail

Traçant le chemin vers l Electrification de l Automobile - Les Véhicules à Pile à Combustible de GM

Traçant le chemin vers l Electrification de l Automobile - Les Véhicules à Pile à Combustible de GM Traçant le chemin vers l Electrification de l Automobile - Les Véhicules à Pile à Combustible de GM Congrès SATW, Yverdon 29-30 août 2008 G. Planche Directeur Déploiement HydroGen4, Berlin 1 Agenda La

Plus en détail

HISTOIRE DE LA CONSOMMATION D ÉNERGIE

HISTOIRE DE LA CONSOMMATION D ÉNERGIE HISTOIRE DE LA CONSOMMATION D ÉNERGIE L être humain a besoin d énergie. Sur le modèle des conditions régnant dans l Antiquité, quand les travaux pénibles étaient souvent exécutés par des esclaves, l énergie

Plus en détail

la Contribution Climat Energie

la Contribution Climat Energie Paris le 05/09/2009 la Contribution Climat Energie 1. Quelle assiette aura la CCE? a. Assiette : La CCE serait une contribution additionnelle aux taxes intérieures (TIPP, TICGN, TICC), assise sur l ensemble

Plus en détail

La Belgique peut sortir du nucléaire plus vite que prévu!

La Belgique peut sortir du nucléaire plus vite que prévu! La Belgique peut sortir du nucléaire plus vite que prévu! Analyse pour l APERe rédigée par Daniel Comblin, Président du conseil d administration de l APERe Version du 2/12/213 En janvier 23, le Parlement

Plus en détail

Canada-Inde Profil et perspective

Canada-Inde Profil et perspective Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information

Plus en détail

Evolution du mix électrique en France - Qui paiera?

Evolution du mix électrique en France - Qui paiera? Evolution du mix électrique en France - Qui paiera? Par Julien Deleuze Senior Manager, Estin & Co Des options environnementales, énergétiques, économiques majeures La France fait face à cinq options environnementales,

Plus en détail

Aperçu du marché des énergies renouvelables en Allemagne en 2013

Aperçu du marché des énergies renouvelables en Allemagne en 2013 Aperçu du marché des énergies renouvelables en Allemagne en 2013 Roman Buss, Renewables Academy (RENAC) AG Voyage d affaires de la CCI allemande Energies renouvelables pour la consommation propre dans

Plus en détail

Vendredi 18 mars 2011 ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES FOCUS SUR L ELECTRICITE

Vendredi 18 mars 2011 ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES FOCUS SUR L ELECTRICITE 2011 Vendredi 18 mars 2011 ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES FOCUS SUR L ELECTRICITE TABLE DES MATIÈRES Le cas de la France... 3 Le mix électrique en 2010... 3

Plus en détail

DIAGNOSTIC GAZ A EFFET DE SERRE DE TERRITOIRE DU PARC NATUREL REGIONAL DES PYRENEES ARIEGEOISES

DIAGNOSTIC GAZ A EFFET DE SERRE DE TERRITOIRE DU PARC NATUREL REGIONAL DES PYRENEES ARIEGEOISES DIAGNOSTIC GAZ A EFFET DE SERRE DE TERRITOIRE DU PARC NATUREL REGIONAL DES PYRENEES ARIEGEOISES Sommaire INTRODUCTION...5 I. CONSOMMATIONS ENERGETIQUES...6 Industrie...6 Agricole...7 Transports...7 Résidentiel

Plus en détail

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014 DIRECTION DE L ÉVALUATION, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PERFORMANCE DEPP NOTE D INFORMATION n 1 Janvier 214 La dépense par élève ou étudiant pour un parcours dans l enseignement scolaire ou supérieur en

Plus en détail

Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois

Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois La question des charges récupérables et non récupérables dans les logements collectifs CIBE Commission

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

U N I O N D E S P R O F E S S E U R S D E P H Y S I Q U E E T D E C H I M I E 719 Les voitures électriques

U N I O N D E S P R O F E S S E U R S D E P H Y S I Q U E E T D E C H I M I E 719 Les voitures électriques U N I O N D E S P R O F E S S E U R S D E P H Y S I Q U E E T D E C H I M I E 719 Les voitures électriques par 78310 Maurepas michel.meallet@orange.fr RÉSUMÉ Pourquoi se poser des questions sur les voitures

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Contexte pétrolier 2010 et tendances

Contexte pétrolier 2010 et tendances Contexte pétrolier 21 et tendances L incertitude du contexte économique, en particulier dans les pays occidentaux, est à l origine d une fluctuation marquée du prix du pétrole en 21 : minimum de 67 $/b

Plus en détail

Croissance à crédit. Vladimir Borgy *

Croissance à crédit. Vladimir Borgy * Croissance à crédit Vladimir Borgy * p. 5-15 L économie mondiale a connu en 2004 une conjoncture exceptionnelle, la croissance annuelle au rythme de 5 % est la plus forte enregistrée depuis 1976 et résulte

Plus en détail

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes à l habitation et aux déplacements d des ménagesm Exemple d un ménage de 3 personnes habitant un logement de 100m² à Lille Métropole Mars

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

Assurer l avenir avec un parc de production diversifié

Assurer l avenir avec un parc de production diversifié Exercice 2010 Seul le discours prononcé fait foi Assurer l avenir avec un parc de production diversifié Discours de M. Hermann Ineichen, chef du secteur d activité Energie Suisse, dans le cadre de la conférence

Plus en détail

LA SOCIÉTÉ CANADIAN TIRE VIABILITÉ DE L ENTREPRISE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DE L ENTREPRISE ET DE LA CHAÎNE D APPROVISIONNEMENT 2007 (1)

LA SOCIÉTÉ CANADIAN TIRE VIABILITÉ DE L ENTREPRISE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DE L ENTREPRISE ET DE LA CHAÎNE D APPROVISIONNEMENT 2007 (1) Incorporées aux produits (2) LA SOCIÉTÉ CANADIAN TIRE VIABILITÉ DE L ENTREPRISE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DE L ENTREPRISE ET DE LA CHAÎNE D APPROVISIONNEMENT 2007 (1) TABLEAU 1 TOTAUX Émissions de gaz à effet

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

et moins chère pour l énergie belge par Laurent Minguet

et moins chère pour l énergie belge par Laurent Minguet Cogénération à la biomasse Une solution renouvelable et moins chère pour l énergie belge par Laurent Minguet Octobre 2006 ABSTRACT Aujourd hui, la Belgique consomme chaque année près de 60 millions de

Plus en détail

Les effets d un prix du pétrole élevé et volatil

Les effets d un prix du pétrole élevé et volatil Les effets d un prix du pétrole élevé et volatil Rapport Patrick Artus, Antoine d Autume, Philippe Chalmin et Jean-Marie Chevalier Commentaires Benoît Cœuré Roger Guesnerie Compléments Gaël Callonnec,

Plus en détail

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg Bienvenue Procure.ch Jeudi 26 avril 2012 Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch 1 ère question (thème) C est grave docteur? Les principaux indicateurs économiques En préambule.. Qu est-ce qu un

Plus en détail

L éolien en Allemagne, une réalité industrielle. Retour d expérience

L éolien en Allemagne, une réalité industrielle. Retour d expérience L éolien en Allemagne, une réalité industrielle Retour d expérience L éolien en Allemagne Développement 1990-2010 30000 25000 20000 15000 10000 5000 0 Etat des lieux du parc éolien allemand au 30.6.2011:!

Plus en détail

Compétitivité des entreprises et maîtrise des consommations d énergie sont-elles conciliables?

Compétitivité des entreprises et maîtrise des consommations d énergie sont-elles conciliables? Fiches extraites du dossier du participant remis à l'occasion du Débat national sur les énergies lors de la rencontre de Nice, le 15 avril 2003. Le thème de cette rencontre était " Énergie, entreprises

Plus en détail

OUVERTURE des MARCHÉS EUROPÉENS de l ÉNERGIE

OUVERTURE des MARCHÉS EUROPÉENS de l ÉNERGIE Centre de Recherche en Economie et Droit de l Energie OUVERTURE des MARCHÉS EUROPÉENS de l ÉNERGIE (GAZ & ÉLECTRICITÉ) Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I jacques.percebois@univ-montp1.fr

Plus en détail

GDF SUEZ. Branche Energie Europe et International. Jean-Pierre Hansen

GDF SUEZ. Branche Energie Europe et International. Jean-Pierre Hansen GDF SUEZ Branche Energie Europe et International Jean-Pierre Hansen Chiffres clés opérationnels * Un leader mondial pour le gaz et l'électricité Leader de l'électricité au Benelux Positions importantes

Plus en détail

Performance creates trust

Performance creates trust Performance creates trust Investir dans le pétrole et le gaz à travers une stratégie éprouvée Indices stratégiques de Vontobel Juillet 2014 Page 2 Les prix de l énergie augmentent Les prix de nombreuses

Plus en détail

LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE. Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011

LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE. Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011 LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011 SOMMAIRE 01. Les enjeux du marché de électricité 02. L ouverture du marché de l électricité en Europe 03. Le

Plus en détail

Promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable en Europe

Promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable en Europe Promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable en Europe L une des priorités stratégiques de l Union européenne consiste à promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable pour l Europe. La BEI

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

'INFORMATIONS STATISTIQUES

'INFORMATIONS STATISTIQUES COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE DU CHARBON ET DE L'ACIER HAUTE AUTORIT~ SOMMAIRE des articles publiés dans les 'INFORMATIONS STATISTIQUES jusqu'à la...date du mo1s décembre 1956 -. LIBRARY COP\' Luxembourg. Mai

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

Marco Wagener. Prix de l énergie et impôts indirects. Dialogue social

Marco Wagener. Prix de l énergie et impôts indirects. Dialogue social Marco Wagener Prix de l énergie et impôts indirects Dialogue social N 1/ 2009 Marco Wagener est conseiller économique à la Chambre des salariés. Il est détenteur d une maîtrise en sciences économiques

Plus en détail

Bilan électrique 2014

Bilan électrique 2014 Bilan électrique 214 Edition du 29/1/215 215 RTE Réseau de transport d électricité RTE Réseau de transport d électricité se réserve le droit de revendiquer les droits attachés à sa qualité d auteur et

Plus en détail

Gaz naturel, électricité et services

Gaz naturel, électricité et services Panorama édition 2013 Gaz naturel, électricité et services Enovos, plein d énergie Enovos est le plus important fournisseur d énergie d une région située au cœur de l Europe industrielle qui regroupe autour

Plus en détail

Hausse de la fiscalité sur l énergie et baisse d autres formes de prélèvement : résultats macroéconomiques

Hausse de la fiscalité sur l énergie et baisse d autres formes de prélèvement : résultats macroéconomiques Bureau fédéral du Plan Avenue des Arts 47-49, 1000 Bruxelles http://www.plan.be WORKING PAPER 11-09 Hausse de la fiscalité sur l énergie et baisse d autres formes de prélèvement : résultats macroéconomiques

Plus en détail

Indicateurs des marchés de gros de l électricité septembre 2011

Indicateurs des marchés de gros de l électricité septembre 2011 Indicateurs des marchés de gros de l électricité septembre 2011 Cahier des indicateurs électricité Evolution des prix de l électricité Développement du négoce en France Indicateurs relatifs aux fondamentaux

Plus en détail

Une stratégie Bas Carbone

Une stratégie Bas Carbone Colloque UFE - Mardi 17 juin 2014 Une stratégie Bas Carbone au service de la Transition énergétique Comment réussir la Transition énergétique à moindre coût? 1 12 Contexte A la veille de la présentation

Plus en détail

Chapitre 3_ La problématique énergétique : quelle perspective pour le XXI ème siècle?

Chapitre 3_ La problématique énergétique : quelle perspective pour le XXI ème siècle? Chapitre 3_ La problématique énergétique : quelle perspective pour le XXI ème siècle? Sommaire L évolution des prix des énergies 3 Evolution du prix des hydrocarbures (pétrole et gaz) 3 Le charbon 6 L

Plus en détail

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 Sommaire I - Le rôle prépondérant des marchés financiers I.1 - Financiarisation de l'économie mondiale I.2 Lien avec l'entreprise

Plus en détail

Renouvelable et URE dans la transition énergétique

Renouvelable et URE dans la transition énergétique Renouvelable et URE dans la transition énergétique Energie: Consommation et service Un équilibre 100% renouvelable Energies Renouvelables Utilisation rationnelle de l énergie - URE Liens utiles APERe et

Plus en détail

Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique.

Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique. Final le 08/10/2007 Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique. - NOTE DETAILLEE - 1- Le contexte Le calcul du contenu

Plus en détail

Le biogaz en France et en Allemagne Une comparaison. Journées méthanisation, 4 novembre 2014, Chambéry

Le biogaz en France et en Allemagne Une comparaison. Journées méthanisation, 4 novembre 2014, Chambéry Le biogaz en France et en Allemagne Une comparaison Journées méthanisation, 4 novembre 2014, Chambéry L OFAEnR Origines & Objectifs Crée en 2006 par les gouvernements français & allemand Bureau au ministère

Plus en détail

WORLD ENERGY OUTLOOK RÉSUMÉ

WORLD ENERGY OUTLOOK RÉSUMÉ WORLD ENERGY 2 0 11 OUTLOOK RÉSUMÉ WORLD ENERGY 2 0 11 OUTLOOK RÉSUMÉ French translation AGENCE INTERNATIONALE DE L ÉNERGIE L Agence internationale de l énergie (AIE) est un organe autonome institué en

Plus en détail

L ÉNERGIE EN MAYENNE. Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers. Acteurs. de la transition énergétique. en Mayenne

L ÉNERGIE EN MAYENNE. Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers. Acteurs. de la transition énergétique. en Mayenne Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers Acteurs de la transition énergétique en Mayenne Les dépenses énergétiques en Mayenne sont de 1.5 million d euros par jour ou 550 millions d euros par

Plus en détail

La fin (annoncée) des énergies fossiles

La fin (annoncée) des énergies fossiles La fin (annoncée) des énergies fossiles Consommation annuelle et prévisions Pétrole, la production et la demande Avantages et utilisation du pétrole Réserves mondiales de pétrole et gaz naturel La fin

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ 1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT NOR : SOCU 00611881A ARRÊTÉ relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à

Plus en détail

Les enjeux de l'énergie Place du nucléaire. Olivier Appert, Président d'ifp Energies nouvelles Président du Conseil Français de l'energie

Les enjeux de l'énergie Place du nucléaire. Olivier Appert, Président d'ifp Energies nouvelles Président du Conseil Français de l'energie Les enjeux de l'énergie Place du nucléaire Olivier Appert, Président d'ifp Energies nouvelles Président du Conseil Français de l'energie L'énergie est revenue ces dernières années au premier plan des préoccupations

Plus en détail

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés L empreinte carbone des banques françaises Résultats commentés Le cabinet de conseil Utopies et l association Les Amis de la Terre publient le 22 novembre 2010 l empreinte carbone des groupes bancaires

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Efficience énergétique et électricité solaire

Efficience énergétique et électricité solaire Efficience énergétique et électricité solaire Pictet-Clean Energy investit dans des entreprises innovantes Juin 2015 Désormais compétitive, la production d énergie solaire croît fortement. Face au réchauffement

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail