«J ai obtenu d excellentes protections à très bon prix.»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "«J ai obtenu d excellentes protections à très bon prix.»"

Transcription

1

2 «J ai obtenu d excellentes protections à très bon prix.» Kitty Huang Cliente satisfaite depuis 2009 Des soumissions qui font jaser. Chez TD Assurance Meloche Monnex, nous connaissons l importance d économiser autant que possible. En tant que membre de la Fédération des médecins résidents du Québec, vous pourriez profiter de tarifs de groupe avantageux sur vos assurances habitation et auto et d autres privilèges exclusifs, grâce à notre partenariat avec votre fédération. Vous bénéficierez également d une excellente protection et d un service exceptionnel. Nous sommes convaincus que nous pouvons rendre l assurance d une simplicité sans égale afin que vous puissiez choisir votre protection en toute confiance. Demandez une soumission en ligne au ou téléphonez au Lundi au vendredi, de 8 h à 20 h Samedi, de 9 h à 16 h Programme d assurance recommandé par Le programme d assurances habitation et auto de TD Assurance Meloche Monnex est souscrit par SÉCURITÉ NATIONALE COMPAGNIE D ASSURANCE. Le programme est distribué par Meloche Monnex assurance et services financiers inc. au Québec et par Meloche Monnex services financiers inc. dans le reste du Canada. En raison des lois provinciales, notre programme d assurance auto n est pas offert en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Saskatchewan. *Aucun achat requis. Concours organisé conjointement avec Primmum compagnie d assurance. Peuvent y participer les membres ou employés et autres personnes admissibles appartenant aux groupes employeurs ou de professionnels et diplômés qui ont conclu un protocole d entente avec les organisateurs et qui, par conséquent, bénéficient d un tarif de groupe. Le concours se termine le 31 janvier prix à gagner. Le gagnant a le choix de son prix entre un Lexus RX 450h comprenant l équipement standard de base incluant les frais de transport et de préparation d une valeur totale de $ ou $ canadiens. Le gagnant sera responsable de payer les taxes de vente applicables au véhicule. Réponse à une question d habileté mathématique requise. Les chances de gagner dépendent du nombre d inscriptions admissibles reçues. Règlement complet du concours disponible au MD/ Le logo TD et les autres marques de commerce sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion ou d une filiale en propriété exclusive au Canada et(ou) dans d autres pays.

3 TABLE DES MATIÈRES / TABLE OF CONTENTS LE MOT DU PRÉSIDENT / PRESIDENT S MESSAGE 4-5 La formation postdoctorale : évaluation et agrément 6 1 Agrément des programmes et milieux de formation 6 2 L avenir de la formation médicale au Canada (FMEC-PG) : le rôle de la FMRQ 13 3 L implantation des recommandations en matière d éducation médicale au Canada : où en sommes-nous? 14 4 Timing et format des examens de certification du CRMCC : position de la FMRQ 16 5 L évaluation des médecins résidents 18 6 La formation vue par d autres acteurs du réseau 21 7 Les gardes de 16 h Aller de l avant : solutions novatrices et évaluations objectives 29 8 Les changements dans la formation médicale vus par les autres comités de la FMRQ 30 9 Les médecins résidents visiteurs libérés pour l agrément Bibliographie 36 Postgraduate Education: Evaluation and Accreditation 37 1 Accreditation of training programs and sites 37 2 Future of Medical Education in Canada (FMEC PG): the FMRQ s role 43 3 Implementation of recommendations concerning medical education in Canada 44 4 Timing and format of RCPSC certification exams: the FMRQ position 45 5 Evaluation of medical residents 47 6 Training as seen by other system stakeholders hour call duty Moving forward: innovative solutions and objective assessments 56 8 Changes in medical education as seen by the other FMRQ committees 57 9 Visiting residents for accreditation will be released Bibliography 36 Conseil de direction Charles Dussault, président Grégoire Bernèche, secrétaire Personnel permanent Jean Gouin, directeur général Patrick Labelle, directeur administratif Jocelyne Carrier, coordonnatrice aux affaires pédagogiques Geneviève Coiteux, coordonnatrice médecine familiale Marilyn Gagnon-Huot, coordonnatrice Marie-Anik Laplante, coordonnatrice aux affaires syndicales Anna Beaudry, technicienne à l'administration Élise St-Pierre, technicienne à l'administration Vicki Portelance, technicienne à l'administration Louise Francoeur, commis à l'administration Geneviève Morrissette, adjointe aux affaires pédagogiques Conseiller juridique : Jacques Castonguay Conseillère : Johanne Carrier Rédactrice en chef : Johanne Carrier Conception graphique, infographie et publicité : Diane Goulet Graphisme enr. ISBN / ISSN : Convention de la poste/publication : Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : Fédération des médecins résidents du Québec rue Sherbrooke OU Montréal QC H3A 1E4 Téléphone : ou Télécopieur : Site Internet : Courriel : fmrq@fmrq.qc.ca Abonnement annuel : 20 $ 3

4 MESSAGE DU PRÉSIDENT 4 «La FMRQ exerce une vigie des enjeux qui pourraient avoir un impact sur votre formation.» L évaluation : un sujet au cœur de la formation et de l enseignement Après l entente collective, la médecine familiale, le bien-être des médecins résidents et les PREM, c est maintenant au tour de la médecine spécialisée de faire l objet d un Bulletin. Depuis quelques années, le processus d évaluation des médecins résidents a été revu à divers égards et les discussions sont toujours en cours, tant sur le plan de l enseignement que sur celui de l évaluation dans le cadre de la résidence et au moment des examens. L harmonisation des programmes entraînant des modifications au nombre d années requises pour compléter la résidence en pédiatrie et en médecine interne, l obligation de réussir l examen écrit pour se présenter à l examen oral et la prolongation des délais entre l examen écrit et l examen oral, sans oublier les changements au processus d agrément des facultés de médecine qui ont amené la mise en place d un projet pilote pour la visite globale d agrément des programmes et milieux de formation de la Faculté de médecine de l Université McGill. Chacun de ces dossiers constitue un enjeu en soi et a mérité toute notre attention au cours des dernières années. C est dans ce contexte que ce Bulletin sur l évaluation des médecins résidents et des programmes a été conçu. Il fait état de toutes les démarches qui ont été mises en place pour assurer l excellence de la formation en médecine au Canada, ainsi que des travaux qui ont mené à la Vision collective sur l avenir de l éducation médicale au Canada au niveau doctoral et postdoctoral dont les recommandations sont en voie d être mises en place. Notre Bulletin porte sur divers aspects liés au processus d évaluation des médecins résidents et des programmes de formation. Il a été élaboré en étroite collaboration avec les membres du Comité des affaires pédagogiques Spécialités et nous avons aussi fait appel à divers intervenants impliqués dans la formation postdoctorale, notamment aux vice-doyens aux études médicales postdoctorales des 4 facultés de médecine, au Professeur Nicolas Fernandez, qui a d ailleurs déjà écrit dans nos pages sur l apprentissage contextualisé, et au Dr Tim Allen, qui a été très impliqué dans les discussions ayant mené à la révision du processus d examen au Collège royal. Des représentants du Collège des médecins du Québec, de l Association des facultés de médecine du Canada et du Collège royal se sont aussi prêtés à l exercice. Enfin, les présidents des comités de la Fédération ont été invités à collaborer au Bulletin afin d exprimer leurs points de vue respectifs quant à leur participation aux changements en cours. J aimerais profiter de l occasion pour souligner que la Fédération est très impliquée dans les dossiers de nature pédagogique et ce, depuis de très nombreuses années. Les membres du CAP-S participent aux travaux de plusieurs comités au Québec et à travers le Canada pour faire valoir vos préoccupations et vos attentes. La FMRQ exerce également une vigie des enjeux qui pourraient avoir un impact sur votre formation. Le Bulletin que nous publions aujourd hui ne présente qu une infime partie des dossiers qui sont traités à la Fédération. Nous vous invitons à en prendre connaissance mais aussi, à nous communiquer toute situation qui devrait faire l objet d une analyse ou d une intervention, en lien avec vos conditions de travail et d apprentissage. Charles Dussault, M.D.

5 PRESIDENT S MESSAGE Evaluation: Central to training and teaching After the collective agreement, family medicine, medical resident wellness and PREMs, now it is the turn of specialized medicine to be the topic of a Bulletin. Over several years now, the process for evaluating medical residents has been revised in various regards, and discussions are still under way, with respect both to teaching and to evaluation during residency and at exam time. The harmonization of programs leading to changes in the number of years required to complete residency in pediatrics and internal medicine, the requirement to pass the written exam in order to be able to sit the oral exam, and the extension of the timeframe between the written and oral exams, not to mention changes in the medical faculties accreditation process which have led to the establishment of a pilot project for the comprehensive accreditation visit of training programs and sites at the McGill University Faculty of Medicine each of these questions constitutes an issue in itself, and has deserved our full attention over the past few years. That is the context in which this Bulletin focussing on the evaluation of medical residents and programs was conceived. It presents all the steps which have been taken to ensure the excellence of medical training in Canada, and the work which led to the Collective Vision on the Future of Medical Education in Canada at the undergraduate and postgraduate levels, the recommendations of which are currently being implemented. Our Bulletin looks at various aspects associated with the process of evaluating medical residents and training programs. It was drawn up in close co-operation with the members of the Academic Affairs Committee Specialties (CAP-S), and we also called on various stakeholders involved in postgraduate education, in particular the associate deans for postgraduate medical education of the four medical schools, Professor Nicolas Fernandez, who has previously written in our pages about contextualized learning, and Dr Tim Allen, who was very involved in the discussions leading to the revision of the exam process at the Royal College. Representatives from the Collège des médecins du Québec, the Association of Faculties of Medicine of Canada and the Royal College were also involved in the exercise. Finally, the chairpersons of Federation committees were invited to co-operate with the Bulletin in order to express their respective viewpoints concerning their participation in the current changes. I would like to take the opportunity to emphasize that the Federation is very involved in academic issues, and has been for many years. CAP-S members participate in the work of various committees in Quebec and across Canada in order to put forward your concerns and expectations. The FMRQ also keeps an eye out for questions which could have an impact on your training. This issue of the Bulletin presents just a tiny part of the questions dealt with at the Federation. We invite you to peruse it, but also to get in touch with us about any situation which should be the subject of analysis or intervention, in relation to your work and learning conditions. The FMRQ keeps an eye out for questions which could have an impact on your training. 5 Charles Dussault, MD

6 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT LA FORMATION POSTDOCTORALE 1 > > > Agrément des programmes et milieux de formation Pourquoi l agrément? Pour permettre à tous les médecins résidents de réaliser leur plein potentiel dans des conditions optimales. Objectifs de la procédure d agrément Comme vous le savez tous, le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada est l organisation nationale responsable de l attribution d un certificat de spécialiste dans toutes les disciplines de la médecine et de la chirurgie, à l exception de la médecine familiale. Le CRMCC est responsable notamment d évaluer et d agréer les programmes de résidence dispensés par les facultés de médecine, dans le but de s assurer que les programmes sont en mesure d aider les résidents à acquérir les connaissances et les compétences requises dans l exercice de la spécialité ou surspécialité. Le Collège inspecte et évalue tous les programmes de résidence au Canada dans chacune des spécialités ou surspécialités en fonction de normes rigoureuses. Le processus d agrément vise à : 6 a) améliorer la qualité de l éducation médicale postdoctorale; b) fournir les moyens nécessaires à une évaluation objective des programmes de résidence; c) guider les universités dans l établissement de nouveaux programmes de résidence; d) aider les directeurs de programme dans la révision de la prestation et de la qualité pédagogique de leurs programmes. Les normes qui permettent d évaluer vos programmes sont explicitées dans les pages qui suivent. Par ailleurs, le CRMCC reconnaît que des règles trop rigides peuvent nuire aux milieux de formation. Il préconise donc la libre communication qui existe entre le Collège, les facultés de médecine et les associations professionnelles de spécialistes et de résidents comme une façon de prévenir une telle éventualité. L objectif ultime : permettre à tous les médecins résidents de réaliser leur plein potentiel.

7 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT Les normes B, les projets pilotes et les ateliers de formation L évaluation des programmes se fait en fonction de leur conformité aux normes B, définies conjointement par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (Collège royal), le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) et le Collège des médecins du Québec (CMQ). En plus des normes générales s appliquant à tous les programmes, des normes spécifiques sont développées pour chacun des programmes de formation. Ces normes sont disponibles sur les sites web du Collège royal et du CMFC. Les normes B se divisent en six grandes catégories : B1. Structure administrative Cette catégorie se rapporte au directeur de programme et au comité de programme (fréquence des rencontres, représentation par les professeurs et au moins un résident élu par ses pairs, communication avec les résidents du programme). Elle fait valoir l importance d un comité de sélection des résidents, d évaluation et de promotion. Elle évalue la présence de support pour le choix de carrière et la gestion du stress. Dr François Caron, vice-président aux affaires pédagogiques Spécialités, AMRM B2. Buts et objectifs Les objectifs spécifiques à chaque stage doivent être rédigés par compétences CanMEDS/CanMEDS-MF et doivent être disponibles pour les résidents. Le corps professoral doit les connaître et les utiliser pour l évaluation et la formation des résidents. Les buts et objectifs doivent être revus au moins tous les deux ans. B3. Structure et organisation du programme Le programme doit permettre aux résidents d atteindre leurs objectifs, avec un ratio service-enseignement adéquat. Le résident doit avoir la possibilité de participer à des activités de formation optionnelles. On doit lui conférer une responsabilité graduelle, suivant sa progression et son niveau de formation. Les milieux d enseignement doivent être exempts d intimidation et de harcèlement. B4. Ressources Les ressources doivent être adéquates en quantité et en qualité, tant en ce qui a trait aux professeurs qu à la diversité et la quantité des patients, la disponibilité de plateaux techniques (p. ex. stations PACS, spécimens de laboratoire, salles d opération). Le matériel informatique et les lieux physiques se rattachent également à cette norme. B5. Contenu clinique, pédagogique et scientifique du programme Chacune des compétences CanMEDS/CanMEDS-MF doit faire partie du programme et se manifester dans toutes les modalités pédagogiques (clinique, au chevet, séminaires, communauté, tournées) B6. Évaluation du rendement des médecins résidents Les résidents doivent être évalués de façon honnête et opportune, en se basant sur les buts et objectifs spécifiques au stage, au moins à la fin de chaque stage. L évaluation de mi-stage est recommandée. L évaluation doit être fondée sur l observation directe documentée et sur des examens écrits en cours de formation. La direction du programme doit fournir au médecin résident une fiche d évaluation de fin de formation (FEFF) reflétant l opinion de l équipe de professeurs. «Les milieux d enseignement doivent être exempts d intimidation et de harcèlement.» 7

8 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT 8 «La présence de médecins résidents lors des visites d agrément est capitale, puisqu elle permet l évaluation d aspects de la formation propres à la vie de résident.» Les projets pilotes En 2013, le Collège royal compte mettre en application un nouveau processus d agrément des programmes qui sera mis à l essai dans trois universités (l Université McGill, l Université de Toronto et l Université de la Colombie-Britannique). Tous les programmes feront l objet d un examen sur dossier effectué par trois groupes différents, dont un groupe de résidents. On sélectionnera ainsi les programmes qui seront évalués par une visite d agrément sur place. La sélection inclut d emblée les six (6) grands programmes : chirurgie générale, médecine interne, obstétrique et gynécologie, pédiatrie, psychiatrie et médecine familiale. Les programmes qui ont eu un statut autre qu un agrément complet lors de la dernière visite globale d agrément seront également visités d emblée. Parmi les 32 programmes restants, l étude des dossiers des trois groupes sera mise en commun et une décision sera rendue quant à la nécessité de les visiter. Enfin, deux programmes seront sélectionnés au hasard parmi ceux qui resteront. Ce processus fait en sorte que certains programmes seront ainsi exemptés de la visite et pourront être visités ou non dans six ans, lors de la prochaine visite globale d agrément. La présence de médecins résidents lors des visites d agrément est capitale, puisqu elle permet l évaluation d aspects de la formation propres à la vie de résident. Elle permet une rencontre plus ouverte entre le groupe de visiteurs et les médecins résidents visités. Le grand nombre de médecins résidents qui ont répondu à l appel pour participer à la visite d agrément de l Université McGill du 17 au 22 mars 2013 confirme l intérêt que vous portez à la qualité de vos milieux d enseignement et à leur perfectionnement. Et nous vous en remercions. Les ateliers de formation Un atelier donné conjointement par l Université de Montréal, la FMRQ et le Collège royal a eu lieu en août 2012 pour préparer les médecins résidents à la visite interne des programmes de l Université de Montréal. On y aborde les normes, le rôle du médecin résident visiteur, et on y présente une simulation de visite. La participation à cet atelier a été excellente et la formation très appréciée par les résidents. En vue de la visite d agrément de la Faculté de médecine de l Université McGill, une formation similaire a été donnée le 24 octobre dernier aux médecins résidents de McGill qui seront visités. Une autre formation s est tenue le 13 décembre à l attention des médecins résidents intéressés à agir comme médecin résident visiteur dans le cadre de la visite globale d agrément des programmes et milieux de formation de la Faculté de médecine de l Université McGill. 75 % OU OU PLUS Pour qu un stage soit valide, le résident doit y avoir été présent pendant au moins les trois quarts de sa durée. Dans le cas contraire, le comité d évaluation décide si ce stage doit être ultérieurement complété ou repris en entier. Par exemple, un stage d une durée d une période (4 semaines, ou 20 jours ouvrables) est valide seulement si le résident a été présent dans son stage pendant 15 jours ou plus. Lorsqu un stage, pour des raisons organisationnelles (congés fériés, par exemple), offre moins de 20 jours ouvrables, la règle du 75% s applique sur le nombre réel de jours ouvrables. Nonobstant ce qui précède, le comité d évaluation d un programme peut, en tout temps, exiger une prolongation de formation. Pour plus de renseignements, consultez le Règlement des études sur le site de votre faculté.

9 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT Le rôle des médecins résidents dans le processus d agrément en bref Il est essentiel que les résidents s impliquent tout au long du processus d agrément, qu ils comprennent la procédure et qu ils fassent connaître leur point de vue relativement aux normes d agrément (normes B). Ils peuvent apporter leur contribution à trois étapes de ce processus : avant, durant et après la visite d agrément. Avant la visite Il est recommandé de tenir une rencontre pré-visite d agrément pour que les résidents d un programme puissent discuter de son fonctionnement et déterminer ses points forts et les choses à améliorer. On encourage les résidents à s entendre sur une évaluation commune et à communiquer leurs conclusions au directeur du programme, en suggérant des mesures susceptibles d améliorer le programme. Durant la visite a) Résidents du programme faisant l objet d une visite d agrément Tous les résidents du programme faisant l objet d une visite doivent assister à la réunion avec l équipe d agrément, discuter de leur programme «en gardant à l esprit les normes B» et communiquer à l équipe les conclusions de leur rencontre pré-visite d agrément. (Ce n est pas le moment d aborder une question pour la première fois!!). b) Médecins résidents visiteurs Les médecins résidents visiteurs aident les résidents du programme qui fait l objet de la visite à se sentir à l aise d exprimer leur point de vue devant l équipe d agrément. Ils examinent les documents remis par le Collège royal, le Collège des médecins de famille du Canada et le Collège des médecins du Québec. Ils prennent également note des commentaires faits par tous les groupes rencontrés afin de rapporter les faits avec exactitude, contribuent aux discussions sur la catégorie d agrément à accorder au programme et votent sur les recommandations (pour les trois médecins résidents visiteurs ayant le droit de vote). La confidentialité doit être maintenue en tout temps durant les rencontres et les discussions. Aucune information ne doit filtrer. IMPORTANT : Ne pas oublier que ce qui n est pas mentionné durant la visite ne peut être pris en considération lors de l évaluation finale du programme. Après la visite Si votre programme reçoit un «agrément complet», FÉLICITATIONS. Profitez de la suite de votre résidence et continuez votre excellent travail. D r Radwan Ajlan, vice-président, Comité des affaires pédagogiques Spécialités, ARM «S il est décidé que votre programme fera l objet d une révision, il faut y voir une occasion de lui apporter des améliorations.» 9 S il est décidé que votre programme fera l objet d une «révision interne» ou d une «révision externe», il faut y voir une occasion de lui apporter des améliorations. Le programme reçoit dans ce cas un soutien additionnel. Si la situation préoccupe certains résidents, le directeur du programme doit travailler avec eux à améliorer les choses.

10 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT «La visite est un instantané de la situation; préparons-nous pour le cliché suivant!» Si un programme reçoit un «avis d intention de retirer l agrément», cela NE SIGNIFIE PAS que le programme n est plus reconnu ou que les résidents doivent changer de programme ou de faculté pour terminer leur résidence. Cela SIGNIFIE que d importantes améliorations doivent être apportées au programme afin de bonifier la formation et que l on s attend à ce qu elles soient mises en œuvre avant la visite externe suivante. Ces améliorations peuvent être apportées à différents niveaux (université, directeur du programme, personnel / médecins enseignants, résidents). La FMRQ et le processus d agrément Depuis 20 ans, la FMRQ demande aux résidents de remplir un questionnaire pré-visite d agrément dont les questions portent sur tous les critères d agrément (normes B). Elle recueille ainsi de l information de manière anonyme sur le fonctionnement de TOUS les programmes. Un rapport est établi pour chaque programme. Cette année, la visite à l Université McGill prend la forme d un projet pilote : des rapports ont été envoyés au Collège royal par la FMRQ; lors de l évaluation préliminaire des programmes, ils ont servi à déterminer lesquels feraient l objet d une visite. Pour ce qui est de la visite globale d agrément à l Université de Montréal en 2014, le processus reste à déterminer. Pour chaque visite globale d agrément, la FMRQ désigne les médecins résidents visiteurs parmi ceux qui ont assisté à l atelier de formation sur les normes d agrément offert par le Collège royal et le Collège des médecins du Québec. Cette année, 16 résidents en médecine participeront aux visites ainsi qu aux discussions durant la révision de tous les programmes effectuée au moment de la réunion du Comité de l agrément. Trois d entre eux ont été désignés pour voter avec les autres membres de l équipe d agrément (représentants des collèges) sur la catégorie d agrément à accorder. QUE... SAVIEZ VIEZ-VOUS VOUS QUE 10 Il existe une norme d agrément qui indique que les évaluations de stage, tant celles que vous recevez que celles que vous faites de vos stages et de vos patrons, doivent être faites de façon utile et opportune (Norme B6.3). Il est donc important que vous demandiez une évaluation verbale et face-à-face avant de finir votre stage. Et remplissez rapidement celle de votre patron!

11 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT Les nouvelles normes d agrément depuis janvier 2011 L agrément est un processus périodique qui nécessite la participation des médecins résidents en tant qu évaluateurs et en tant qu évalués. Ce processus s inscrit dans un continuum d amélioration des programmes de résidence au Canada. Cet automne, plus de 100 médecins résidents ont été formés et informés des concepts qui y sont reliés en vue de la visite globale d agrément de la Faculté de médecine de l Université McGill en mars L agrément se base sur des normes définies par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et qui doivent être respectées par les programmes pour maintenir une standardisation nationale de la formation à un haut niveau et, par conséquent, la réputation du certificat de spécialiste canadien. Les normes qui doivent être respectées par les programmes de formation au Canada sont divisées en 6 catégories, soient la structure administrative des programmes (norme B1), leurs buts et objectifs (B2), leurs structures et organisations (B3), leurs ressources (B4), leurs contenus cliniques, pédagogiques et scientifiques (B5) ainsi que leurs évaluations du rendement des résidents (B6). > > > D re Noémie Rouillard- Bazinet, vice-présidente aux affaires pédagogiques Spécialités, AMReS POUR TOUS VOS BESOINS D ASSURANCES Grâce au SERVICE PRÉFÉRENCE SOGEMEC ASSURANCES ÉVOLUE AVEC VOUS ******** PUB SOGEMEC ******** (IDEM ÉTÉ 2012) Avec le SERVICE PRÉFÉRENCE de Sogemec Assurances, toutes vos assurances sont pensées en fonction de votre style de vie et de vos besoins. 11 POUR EN SAVOIR PLUS : / / Par courriel ou Internet : information@sogemec.qc.ca / SOGEMEC ASSURANCES partenaire de la

12 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT Voici les plus récents ajouts ou modifications apportés aux normes B. 12 B1 2.4 : Le comité du programme de résidence doit communiquer régulièrement avec les membres du comité, avec le service ou la division et avec les résidents; B : Le comité du programme de résidence ou un sous-comité du programme doit organiser une remédiation ou une probation appropriée pour tout résident qui éprouve des difficultés à atteindre le niveau de compétence approprié; B : Le comité du programme de résidence doit s assurer que les résidents connaissent les services [de gestion du stress et d autres problèmes similaires] mis à leur disposition ainsi que les modalités pour s en prévaloir; B : Il doit y avoir un mécanisme efficace pour donner une rétroaction honnête et opportune aux membres du corps professoral rattachés au programme relativement à leur rendement; B : Le milieu d apprentissage de chaque composante du programme doit être évalué; B : Le programme doit avoir mis en place des mécanismes efficaces pour gérer de manière opportune et efficiente les enjeux liés à la perception d un manque de sécurité chez les résidents; B : Les résidents et le corps professoral doivent être informés des mécanismes en place pour gérer les enjeux liés à la perception d un manque de sécurité chez les résidents; B2 4.1 : Les résidents et les membres du corps professoral doivent utiliser les objectifs [du programme] dans le cadre de l enseignement, de l apprentissage et de l évaluation; B2 4.2 : Au début d une expérience pédagogique ou d un stage particulier, des objectifs d apprentissage individuels ainsi que des stratégies pour atteindre ces objectifs devraient être élaborés par le professeur responsable et le résident concerné; B2 5 : Le directeur du programme et le comité du programme de résidence doivent régulièrement (au moins tous les deux ans) revoir la formulation des buts et des objectifs afin de déterminer leur pertinence et d apprécier s ils se reflètent bien dans l organisation du programme et dans l évaluation des résidents; B3 10 : Le programme doit collaborer avec les autres programmes dont les résidents ont besoin de développer une expertise dans la spécialité, en leur offrant des expériences pédagogiques appropriées selon les ressources du programme; B4 5.1 : Les résidents doivent disposer de suffisamment d espace pour effectuer leurs tâches quotidiennes; B4 5.2 : Les résidents doivent avoir accès, dans leur milieu de travail, aux ressources techniques nécessaires pour effectuer les tâches liées au soin des patients; B4 5.3 : Il doit aussi y avoir des installations qui permettent des activités d apprentissage telles que l observation directe d habiletés cliniques et la présentation du programme d enseignement ainsi que des endroits privés qui permettent de discuter confidentiellement; B5 : La conception du programme d enseignement doit tenir compte des pratiques exemplaires en matière d enseignement et d apprentissage des compétences CanMEDS-MF et de l atteinte des objectifs de formation; B5 4.5 : Le programme doit être en mesure de démontrer qu il offre des possibilités à tous les résidents d apprendre les principes et les pratiques de l assurance de la qualité; B : Les résidents doivent être évalués par observation et doivent recevoir de la rétroaction relativement à l enseignement dispensé aux collègues et aux étudiants, à leurs présentations lors de séminaires ou de conférences, à la préparation de rapports cliniques et scientifiques et à l éducation des patients; B : Le programme doit être en mesure de démontrer que les résidents peuvent participer à une analyse et à une réflexion portant sur des événements indésirables et planifier des stratégies pour en prévenir la récurrence. Pour en savoir plus sur les normes d agrément, nous vous invitons à consulter le site suivant qui expose la totalité des normes : accreditation/accreditation_blue_book_b_standards_f.pdf

13 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT 2 > > > L avenir de la formation médicale au Canada (AEMC EMPo) : le rôle de la FMRQ Les médecins résidents du Québec font bonne figure En 2007, l Association des facultés de médecine du Canada, le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, le Collège des médecins de famille du Canada et le Collège des médecins du Québec ont formé un consortium afin de revoir l éducation médicale au Canada. Ce projet porte le nom de : L avenir de l éducation médicale au Canada AEMC EMPo. C est d abord l éducation médicale prédoctorale qui a été revue et déjà la FMRQ y était représentée, afin de s assurer que le continuum en éducation médicale soit convenu. Dre Marie-Andrée Girard (trésorière de la FMRQ de 2005 à 2010), siégeait alors sur le comité directeur ainsi que sur le comité d implantation des recommandations. Vous trouverez le rapport avec les 10 recommandations et les 5 actions stratégiques visant à rendre le changement possible au : pdf/vision_collective.pdf D re Nathalie Saad, présidente, CAP-S Puis, le groupe s est penché sur l éducation médicale postdoctorale. Le Dr Frédérick D Aragon, président du CAP-S , a représenté la FMRQ au comité directeur, alors que le Dr Mathieu Rousseau, trésorier , siégeait au comité scientifique. La représentation de la FMRQ ne s arrête pas là. Les docteures Marie-Renée Lajoie, présidente du CAP-MF , Mathieu Rousseau et Nathalie Saad sont chacun co-auteurs de l un des 32 documents qui sont à la base des 10 recommandations et du rapport final que vous trouverez au : final-report-f.php Le AEMC-EMPo est maintenant à la phase d implantation et vous commencerez à voir des projets-pilotes dans divers milieux : enseignement par compétence (un projet est déjà en cours à Toronto), évaluation (voir les articles dans ce Bulletin sur le timing des examens), etc. 13

14 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT 3 > > > L implantation des recommandations en matière d éducation médicale au Canada Où en sommes-nous? 14 Geneviève Moineau, M.D., FRCPC, vice-présidente, Éducation, et secrétaire CAFMC/CAÉMC, Association des facultés de médecine du Canada Les recommandations de l AEMC EMPo visent à prôner le développement de transitions plus harmonieuses et plus efficaces de la faculté de médecine à la résidence et, de la résidence à la pratique. Le projet sur l AEMC EMPo vise à adapter le système d éducation médicale postdoctorale aux besoins changeants de notre société, tout en améliorant l efficience afin de favoriser la pérennité du système de soins de santé. Les partenaires du consortium chapeautant le projet sont l Association des facultés de médecine du Canada (AFMC), le Collège des médecins du Québec (CMQ), le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC). Ces organismes verront, dans les prochaines années, à mettre en place les recommandations émanant du rapport rendu public l an dernier, sous la supervision d un groupe de mise en œuvre stratégique. Ce groupe réunit, en plus des organismes nommés précédemment, l Association canadienne des institutions de santé universitaires, la Fédération des médecins résidents du Québec, l Association canadienne des médecins résidents, l Association canadienne pour l éducation médicale et le Conseil médical du Canada. Les doyens des niveaux pré et postdoctoral des facultés de médecine canadiennes sont également impliqués dans le processus. Parmi les activités de mise en œuvre propres aux recommandations du projet sur l AEMC EMPo déjà amorcées, on note des travaux visant à prôner le développement de transitions plus harmonieuses et plus efficaces de la faculté de médecine à la résidence et, de la résidence à la pratique; la définition de l enseignant clinique, l évaluation de son mode de rémunération et la possibilité de créer une communauté virtuelle sur la Collaboration pour l éducation en santé au Canada; une Journée sur l élaboration de programme d études en matière de leadership dans le cadre du projet sur l AEMC dans le cadre de la Conférence sur le leadership tenue le 28 septembre dernier; la mise sur pied d un groupe de réflexion réunissant les vice-doyens aux études médicales postdoctorales; une collaboration entre les doyens des facultés de médecine et les sous-ministres de la Santé au Canada en vue d une meilleure planification des ressources humaines en santé. Au cours des trois prochaines années, le groupe responsable de la mise en œuvre du projet sur l AEMC EMPo fera office de centre d information, recueillant et partageant l information sur les initiatives des différents intervenants. Les prochaines étapes du processus de mise en œuvre comprennent la définition des activités actuelles des partenaires du consortium, l identification du leadership nécessaire pour la mise en œuvre et la création de coalitions avec les acteurs clés identifiés dans le rapport.

15 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT Principes directeurs et recommandations de l AEMC EMPo LES ES PRINCIPES DIRECTEURS 1. Modeler la formation des médecins en fonction de la santé et du mieux-être des patients et des collectivités 2. Assurer la sécurité des patients et la qualité des soins qui leur sont prodigués 3. Valoriser, incarner et intégrer l interprofessionnalisme et l intraprofessionnalisme à l apprentissage et la pratique des résidents 4. Intégrer une technologie de pointe 10 LES ES 10 RECOMMANDATIONS 1. Assurer un mélange judicieux, une répartition appropriée et un nombre suffisant de médecins pour répondre aux besoins de la société 2. Cultiver la responsabilité sociale par le biais de l expérience acquise dans divers milieux d apprentissage et de travail 3. Créer des milieux positifs propices à l apprentissage et au travail 4. Intégrer des programmes de formation fondés sur les compétences dans les programmes postdoctoraux 5. Assurer une intégration et des transitions efficaces tout au long du continuum pédagogique 6. Mettre en œuvre des systèmes d évaluation efficaces 7. Former, appuyer et reconnaître les enseignants-cliniciens Encourager le développement du leadership 9. Établir une gouvernance collaborative et efficace au sein de l EMPo 10. Harmoniser les normes d agrément

16 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT 16 D r Moujahed Labidi, vice-président aux affaires pédagogiques Spécialités, AMReQ «Nous nous sommes prononcés en défaveur de tout remaniement des examens de certification qui impliquerait une séparation des composantes orale et écrite au-delà de 3 à 4 mois.» 4 > > > Timing et format des examens de certification du CRMCC : position de la FMRQ Le projet du Collège Royal de réviser le timing et le format des examens de certification a suscité beaucoup de réactions parmi les médecins résidents, notamment en médecine interne, en pédiatrie et en radiologie diagnostique, soit les premiers programmes à être visés par les changements proposés. Évidemment, c est plus particulièrement l idée de séparer les composantes écrite et orale d une période de temps prolongée qui a inquiété nombre d entre nous. L importance de la vague d indignation des résidents en médecine interne a même justifié le report du projet pilote initial du Collège Royal. Les actions mises de l avant par le Comité des affaires pédagogiques Spécialités de la Fédération à l époque, lesquelles ont généré des appuis dans divers milieux, ne sont certes pas étrangères au retrait de ce projet. C est dire à quel point la réaction fut forte et comment ce changement, majeur disons-le, préoccupait beaucoup les médecins résidents concernés. Des sondages réalisés par la FMRQ ont d ailleurs mis en évidence le fait qu une majorité de résidents dans ces programmes s opposent à ce projet. En outre, peu estiment que cette réforme apporte une plus-value réelle en termes pédagogiques, alors que la majorité est d avis qu elle va se répercuter de façon négative sur leur temps d étude, de même que sur leur vie personnelle. L impact négatif de ces changements sur le bien-être des médecins résidents a constitué une préoccupation additionnelle dans ce dossier. Mais ce sont les impacts sur le plan pédagogique qui ont été au centre de nos revendications. À la base, les changements proposés par le Collège royal n ont pas été justifiés par une littérature ou un argumentaire étayé sur le plan pédagogique. On peut penser que le temps nécessaire à la préparation de ces examens dédoublés ne sera pas consacré à l expérience clinique pratique, ni aux apprentissages techniques. Dans le cas spécifique du médecin résident dans le tronc commun de médecine interne ou de pédiatrie qui se destine à une surspécialité, est-il raisonnable de lui demander d étudier en R3 pour l écrit du tronc commun, puis pour la composante orale durant son R4, avant de finalement plonger dans ses livres de surspécialité en R5 et étudier pour l examen de certification final? Nous croyons que la réponse est non! À la FMRQ, après consultation auprès de nos membres, nous en sommes venus à la conclusion que l imposition d un tel changement au timing des examens de spécialité était foncièrement inacceptable, peu importe la spécialité concernée. Ainsi, nous sommes-nous prononcés en défaveur de tout remaniement des examens de certification qui impliquerait une séparation des composantes orale et écrite audelà de 3 à 4 mois.

17 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT Par ailleurs, nous défendons auprès du Collège Royal l idée d offrir le choix aux médecins résidents concernés entre différents calendriers d examens. Un médecin résident pourrait ainsi décider de compléter les examens terminaux soit en 4e ou 5e année (3e et 4e année en médecine interne et pédiatrie), ou encore de séparer les deux composantes, si cela est sa préférence. La flexibilité allouée par cette proposition permettrait aux médecins résidents d évaluer leurs propres besoins pédagogiques et de choisir le modèle leur convenant le mieux. Certains médecins résidents auraient ainsi la possibilité de compléter leurs examens l année précédant la fin de leur formation et pourraient employer cette année à la consolidation de leurs acquis et à la préparation de leur transition vers la pratique. Cette souplesse dans l administration des examens pourrait également s avérer une précieuse occasion d étudier l impact des différents timings d examen, puisque le Collège royal disposerait ainsi de données comparatives. La question du timing des examens est d une importance capitale pour tous les médecins résidents, puisque cette vague de réforme pourrait s appliquer éventuellement à plusieurs programmes de résidence. Nous poursuivrons donc notre travail de discussion avec les instances concernées afin de défendre nos positions. Recommandation du CAP-S entérinée par le conseil d administration de la FMRQ le 15 septembre 2012 Que la FMRQ reconnaisse les conclusions de ces trois (3) sondages comme pouvant s appliquer à toutes les spécialités; Que la FMRQ prône à toutes les instances, lors de discussions en lien avec les examens de certification, le respect des principes suivants : 1. Une plus grande flexibilité dans le timing de l administration des examens; 2. Une ouverture de la part du Collège royal pour la mise en place de projets pilotes qui permettraient aux médecins résidents de choisir s ils écrivent leur examen soit en R3 (en médecine interne et en pédiatrie), soit en R4 (dans les autres disciplines d une durée de 5 ans), soit en R5 (dans les disciplines d une durée de 6 ans), afin de permettre à ceux qui le désirent de passer l examen plus tôt et d ainsi maximiser la contextualisation des apprentissages; 3. Une opposition formelle à la séparation des composantes d examens d une durée de plus de 3-4 mois; 4. L établissement d une règle permettant au directeur de programme de rédiger une FEFF/FITER (Fiche d évaluation de fin de formation) attestant qu un R-3 (en médecine interne ou en pédiatrie), un R4 (dans les autres disciplines d une durée de 5 ans) ou un R5 (dans les disciplines d une durée de 6 ans) a acquis suffisamment de connaissances pour compléter/ passer l examen de certification et utiliser sa dernière année pour consolider ses acquis (travail clinique, enseignement, etc.); 5. La possibilité pour les médecins résidents de se présenter à leur examen dans leur dernière année de formation s ils le souhaitent; 6. L établissement d une règle prônant la remise du certificat de spécialiste conditionnellement aux deux critères suivants : a) la complétion de tous les stages; b) la réussite de l examen de certification du Collège royal. «La flexibilité allouée par la proposition de la FMRQ permettrait aux médecins résidents d évaluer leurs propres besoins pédagogiques et leurs préférences en matière de timing de leur examen.» 17

18 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT 18 D r Tim Allen, directeur associé, Examens, Médecine familiale universitaire, CMFC «Une bonne évaluation en cours de formation fournit aux programmes et aux apprenants des indicateurs de difficulté et, plus tard, de progrès, favorise un apprentissage adéquat et permet de nombreuses observations de la performance.» 5 > > > L évaluation des médecins résidents Il est temps de changer la façon d évaluer la formation postdoctorale en médecine au Canada Il est temps de délaisser les traditionnels examens centralisés de fin de formation. Très peu d éléments tendent à démontrer que ces examens peuvent efficacement favoriser l acquisition des compétences, et nous savons avec certitude qu ils peuvent avoir des effets négatifs sur les apprenants et l apprentissage. Ils font dévier la formation du contenu axé sur les soins cliniques et les patients, et il faut beaucoup de temps et d efforts simplement pour apprendre comment «passer l examen». Le fait qu ils arrivent en fin de formation prive les apprenants en difficulté (ou le programme de formation) d une rétroaction qui aurait été utile plus tôt, lorsqu il était relativement simple de modifier les plans d apprentissage. Ils n évaluent pas et ne peuvent pas évaluer un bon nombre des aspects les plus déterminants de la compétence, chose impossible à faire en dehors d un contexte de travail quotidien, en milieu clinique. À la fin de la formation, ils représentent une énorme source de stress et peuvent devenir un obstacle insurmontable pour des stagiaires très compétents, alors que d autres, qui peuvent être considérés comme très marginaux, les réussissent et poursuivent leur parcours. Finalement, à la fin de leur formation, la plupart des stagiaires ont déjà fait des plans concernant leur pratique. Il leur est très difficile de modifier ces plans à cette étape et, s ils le font, c est dans des conditions peu propices aux bonnes décisions. Il en résulte des inconvénients majeurs pour toutes les parties en cause, sans aucune raison valable. La solution est relativement simple et comporte deux volets : 1. Intégrer au milieu de travail clinique un important volet d évaluation formative, à la fois rigoureuse et documentée, fondée sur les compétences. 2. Séparer en plus petits segments les évaluations/examens structurés, et les offrir beaucoup plus tôt en cours de formation, de manière répétée et successive. Les médecins résidents devraient réussir une étape avant de passer à la suivante, mais ils auraient en tout temps la possibilité de se présenter à un examen s ils se sentent prêts à le passer. Un processus renouvelé et rigoureux d évaluation de la performance quotidienne en milieu de travail clinique rendrait éventuellement inutile le recours à des évaluations ou examens structurés centralisés. Ni aléatoire ni informelle, une bonne évaluation formative est en réalité plus rigoureuse et plus exigeante que l évaluation sommative traditionnelle, où il suffit d obtenir la note de passage plutôt que d avoir à démontrer sa compétence. Une bonne évaluation en cours de formation est effectuée en temps opportun. Tôt dans la formation, elle fournit aux programmes et aux apprenants des indicateurs de difficulté et, plus tard, de progrès. Une bonne évaluation en cours de formation favorise un apprentissage adéquat parce qu elle est axée sur les patients et leurs problèmes cliniques, et non vers les livres et des structures théoriques inapplicables. Une bonne évaluation en cours de formation permet de nombreuses observations de la performance, effectuées dans divers contextes, par de multiples observateurs, ce qui est la caractéristique du succès de la mesure et des décisions en matière d évaluation.

19 LA FORMATION POSTDOCTORALE : ÉVALUATION ET AGRÉMENT Nous devons toutefois admettre que dans son état actuel, l évaluation en cours de formation est loin d être idéale sa principale caractéristique étant d être rarement basée sur des données valides documentées. Tant que la transition vers une bonne évaluation en cours de formation ne sera pas effectuée, les évaluations et examens structurés conserveront leur importance. Mais pourquoi ne pas en faire une utilisation qui en atténuerait les effets négatifs et en améliorerait les effets positifs sur l apprentissage, comme il a été décrit ci-dessus? Tel que recommandé dans le rapport intitulé L avenir de l éducation médicale (postdoctorale), le véritable rôle de l évaluation, quels que soient les formats utilisés, doit être de favoriser l apprentissage et l acquisition de la compétence durant la formation. Concentrer sous forme d examens terminaux les plus grands efforts en matière d évaluation ne permet pas d atteindre cet objectif le temps du changement est venu. Les clés pour l implantation de l approche par compétences en formation médicale De par sa nature, la compétence est en constante évolution. Pourtant, les cadres de compétences comme le CanMEDS au Canada et l ACGME aux USA se composent de descriptions statiques de ce que les médecins devraient être capables d accomplir à la fin de leur formation. Ces cadres décrivent la compétence en termes généraux et, comme le suggèrent certains auteurs, constituent autant des énoncés politiques sur ce qui est valorisé que des exigences en matière de qualification professionnelle. En soi, ils sont d une utilité restreinte pour les enseignants qui veulent orienter leurs pratiques d enseignement et d évaluation vers l acquisition des multiples compétences. Conséquemment, l implantation de l approche par compétences dans la formation des médecins constitue un défi de taille dans de nombreuses facultés de médecine à travers le monde. Certains ont fait valoir que la compétence est perceptible uniquement lorsqu elle est mobilisée en situation clinique pour atteindre un niveau de performance souhaité et attendu. Vue ainsi, la compétence est un savoir-agir qui mobilise une combinaison de ressources pour la résolution efficace et efficiente d une situation professionnelle. Cette définition dynamique du concept de compétence est l élément clé pour l implantation de l approche par compétences. Une méthodologie pour la sélection de ce qu un énoncé de compétence devrait décrire est aussi un élément clé. Pour la compétence de collaboration, par exemple : quels sont les comportements qui peuvent être observés et qui peuvent témoigner de la compétence d une personne? La question clé est toujours : qu est-ce qui peut nous dire qu une personne est compétente? John C. Flanagan, un psychologue américain, a été le premier à tenter de décrire les professions et la nature particulière des actions qui les caractérisent. Nous lui devons la définition de la technique des incidents critiques, un ensemble de procédures qui permet la collecte d observations des comportements humains dans un contexte de pratique professionnelle qui sous-tend la qualité de leur travail. Cette attention aux attitudes, comportements et actions qui caractérisent le professionnel compétent est à la base des méthodologies pour construire des programmes de formation par compétences. Pr Nicolas Fernandez, professeur adjoint de Clinique, CPASS, Université de Montréal «La question clé est toujours : qu est-ce qui peut nous dire qu une personne est compétente?» 19 N.B. : voir bibliographie en page 36

20 LA FORMATION POSTDOCTORALE De nombreux efforts ont été consacrés à la sélection et à la description de moments critiques dans la pratique de la médecine. Olle ten Cate propose le concept d EPA ou entrustable professional activities, soit les activités professionnelles qui, ensemble, constituent la masse critique qui définit une profession au plan opérationnel. Elles incluent toutes les activités professionnelles que l on peut demander à un spécialiste donné d exécuter : réaliser une procédure chirurgicale, communiquer une mauvaise nouvelle à un patient, présider une réunion interdisciplinaire, etc. Ces activités exigent bien plus que des connaissances d expert et représentent une part considérable de la routine quotidienne d un médecin. Au Centre de pédagogie appliquée aux sciences de la santé (CPASS) de la Faculté de médecine de l Université de Montréal, nous avons décidé de décrire des situations professionnelles auxquelles sont exposés fréquemment les résidents au cours de leur formation. En faisant des liens entre les situations professionnelles et les composantes de chacune des compétences, il est possible d exploiter les situations professionnelles pour observer et donner de la rétroaction au regard du développement des sept compétences du cadre CanMEDS. En somme, c est une façon simple pour rapprocher un cadre de compétences comme le CanMEDS du monde de la pratique quotidienne de l enseignement de la médecine JOURS APRÈS LA FIN DE VOTRE STAGE AGE 20 Si dans les 10 jours qui suivent la fin d un stage, vous n avez pas reçu votre rapport d évaluation, le coordonnateur de l enseignement, sur demande, voit à l obtenir sans délai. Il en est de même de votre évaluation de mi-stage ou de toute évaluation formative, lorsque les règles universitaires ou l usage l exigent. (article 8.04 de l entente collective FMRQ-MSSS).

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION NOVEMBRE 2010 PRÉAMBULE L agrément des programmes constitue un exercice important qui permet non

Plus en détail

Découvrez pourquoi plus de 230 000 professionnels multiplient les économies

Découvrez pourquoi plus de 230 000 professionnels multiplient les économies Découvrez pourquoi plus de 230 000 professionnels multiplient les économies Joignez-vous au nombre croissant de professionnels qui cumulent les économies en confiant leurs assurances auto et habitation

Plus en détail

PROJET DE FORMATION À LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE AU DÉPARTEMENT DE RADIOLOGIE DU CHUM (CENTRE HOSPITALIER DE L UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL)

PROJET DE FORMATION À LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE AU DÉPARTEMENT DE RADIOLOGIE DU CHUM (CENTRE HOSPITALIER DE L UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL) PROJET DE FORMATION À LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE AU DÉPARTEMENT DE RADIOLOGIE DU CHUM (CENTRE HOSPITALIER DE L UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL) Sophie Tremblay-Paquet, MD Résidente en Radiologie Diagnostique,

Plus en détail

PLAN DE FORMATION Formation : Le rôle du superviseur au quotidien 2014-2015

PLAN DE FORMATION Formation : Le rôle du superviseur au quotidien 2014-2015 1. Contexte PLAN DE FORMATION Formation : Le rôle du superviseur au quotidien 2014-2015 Dans le passé, on recherchait des superviseurs compétents au plan technique. Ce genre d expertise demeurera toujours

Plus en détail

Le M.B.A. professionnel

Le M.B.A. professionnel Le M.B.A. professionnel Un M.B.A. à temps partiel pour les professionnels qui travaillent un programme unique Le nouveau M.B.A. professionnel de la Faculté de gestion Desautels de l Université McGill est

Plus en détail

DEMANDE D ADHÉSION/DE RÉACTIVATION D ADHÉSION

DEMANDE D ADHÉSION/DE RÉACTIVATION D ADHÉSION Pour obtenir des renseignements sur l adhésion, consultez le site cmpa-acpm.ca ou communiquez avec l ACPM au 613-725-2000 ou au 1-800-267-6522. Ce formulaire peut être rempli en ligne. INSTRUCTIONS : Veuillez

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ Vérification de la gouvernance ministérielle Division de la vérification et de l évaluation Rapport final Le 27 juin 2012 Table des matières Sommaire... i Énoncé d assurance...iii

Plus en détail

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Cette documentation est publiée

Plus en détail

DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP.

DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. MOBILIS PERFORMA PRÉSENTE LE PROGRAMME DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN, UNE FORMATION ÉLABORÉE

Plus en détail

Protocole institutionnel d assurance de la qualité. Université d Ottawa

Protocole institutionnel d assurance de la qualité. Université d Ottawa Protocole institutionnel d assurance de la qualité Université d Ottawa le 28 juin 2011 Table des matières 1. INTRODUCTION...1 1.1 Autorités...1 1.2 Personne-ressource...1 1.3 Définitions...1 1.4 Évaluation

Plus en détail

Vous vous êtes investi sans compter. Maintenant, économisez grâce à TD Assurance.

Vous vous êtes investi sans compter. Maintenant, économisez grâce à TD Assurance. Vous vous êtes investi sans compter. Maintenant, économisez grâce à TD Assurance. Vous pourriez GAGNER 60 000 $ comptant pour réaliser votre cuisine de rêve *! Les professionnels peuvent économiser plus.

Plus en détail

GUIDE DE SOUMISSION D UN PROJET DE RECHERCHE

GUIDE DE SOUMISSION D UN PROJET DE RECHERCHE Direction générale adjointe Planification, qualité et mission universitaire Coordination de l enseignement et de la recherche 1250, rue Sanguinet, Montréal, QC H2X 3E7 Tél. : (514) 527-9565 / Téléc. :

Plus en détail

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie)

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie) Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Musique instrumentale (deuxième partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Mai 2005 This document is available

Plus en détail

GUIDE D ENCADREMENT DES STAGES EN MILIEU DE TRAVAIL POUR LES ÉTUDIANTS INSCRITS À UN PROGRAMME DE DESS OU DE MAÎTRISE PROFESSIONNELLE ADMISSIBLE

GUIDE D ENCADREMENT DES STAGES EN MILIEU DE TRAVAIL POUR LES ÉTUDIANTS INSCRITS À UN PROGRAMME DE DESS OU DE MAÎTRISE PROFESSIONNELLE ADMISSIBLE DIRECTION DES AFFAIRES ACADÉMIQUES ET INTERNATIONALES GUIDE D ENCADREMENT DES STAGES EN MILIEU DE TRAVAIL POUR LES ÉTUDIANTS INSCRITS À UN PROGRAMME DE DESS OU DE MAÎTRISE PROFESSIONNELLE ADMISSIBLE Document

Plus en détail

6.1 L UNIVERSITÉ RECHERCHE... 5... 6

6.1 L UNIVERSITÉ RECHERCHE... 5... 6 DIRECTIVE 2600-035 TITRE : ADOPTION : Comité de direction de l Université Résolution : CD-2008-07-08 ENTRÉE EN VIGUEUR : 8 juillet 2008 MODIFICATION : Comité de direction de l Université Résolution : CD-2014-04-08-05

Plus en détail

GUIDE DE L AUTO-ÉVALUATION DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE POUR LES PROGRAMMES D ÉDUCATION MÉDICALE EN VUE DE L OBTENTION D UN DIPLÔME EN MÉDECINE (MD)

GUIDE DE L AUTO-ÉVALUATION DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE POUR LES PROGRAMMES D ÉDUCATION MÉDICALE EN VUE DE L OBTENTION D UN DIPLÔME EN MÉDECINE (MD) GUIDE DE L AUTO-ÉVALUATION DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE POUR LES PROGRAMMES D ÉDUCATION MÉDICALE EN VUE DE L OBTENTION D UN DIPLÔME EN MÉDECINE (MD) OCTOBRE 2014 POUR LES VISITES D AGRÉMENT COMPLÈTES PRÉVUES

Plus en détail

Faire parvenir les documents suivants à l agent de soutien du programme

Faire parvenir les documents suivants à l agent de soutien du programme Reconnaissances des acquis Crédits d équivalence et exemptions Prendre note : Il n y a aucun frais associés au processus d évaluation du dossier Tous les participants au programme doivent obtenir des crédits

Plus en détail

Guide explicatif Nouveau barème d allocation des UFC

Guide explicatif Nouveau barème d allocation des UFC Guide explicatif Nouveau barème d allocation des UFC Table des matières Introduction p.3 Mise en contexte Objectifs Barème d allocation des UFC Guide de pointage des activités professionnelles p.5 Activités

Plus en détail

Voici les textes des fichiers associés au bulletin inf@ CA. Notez que vous retrouverez dans ces textes les nouvelles de toutes les régions.

Voici les textes des fichiers associés au bulletin inf@ CA. Notez que vous retrouverez dans ces textes les nouvelles de toutes les régions. Voici les textes des fichiers associés au bulletin inf@ CA de cette semaine. Notez que vous retrouverez dans ces textes les nouvelles de toutes les régions. Nouvelle Montréal, le 14 septembre 2004 Toujours

Plus en détail

Techniques de l informatique 420.AC. DEC intensif en informatique, option gestion de réseaux informatiques

Techniques de l informatique 420.AC. DEC intensif en informatique, option gestion de réseaux informatiques Plan de cours Techniques de l informatique 420.AC DEC intensif en informatique, option gestion de réseaux informatiques 420-691-MA Stage en entreprise Site du stage en entreprise : http://stages.cmaisonneuve.qc.ca/evaluation/1748/

Plus en détail

Appel de mises en candidature et d inscriptions

Appel de mises en candidature et d inscriptions www.csae.com Prix Leadership 2013 Appel de mises en candidature et d inscriptions Prix Pinnacle Prix Griner Prix de membre honoraire à vie Prix Donna Mary Shaw Prix «Les associations, sources d un Canada

Plus en détail

Formation continue obligatoire

Formation continue obligatoire Formation continue obligatoire POLITIQUE (Organismes) Version décembre 2010 S E R V I C E D U D É V E L O P P E M E N T P R O F E S S I O N N E L Table des matières Section 1 : Information générale 3 1.

Plus en détail

Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école

Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Janvier 2005 This document is available in English under

Plus en détail

ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA. Norme de formation Professionnelle continue Version 1.1

ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA. Norme de formation Professionnelle continue Version 1.1 ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA Norme de formation Professionnelle continue Version 1.1 Association des comptables généraux accrédités du Canada 100 4200 North Fraser Way Burnaby

Plus en détail

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université Version finale Présentée au Syndicat général des professeurs et professeures de l Université de Montréal (SGPUM)

Plus en détail

Votre voix en. médecine familiale. Votre voix en. médecine familiale

Votre voix en. médecine familiale. Votre voix en. médecine familiale médecine familiale Sommaire 1 Sections provinciales et sections spéciales 2 Avantages de l adhésion 3 Services du CMFC 5 Catégories de membres du CMFC/ Droits d adhésion 6 Demande d adhésion Mission Le

Plus en détail

Politique des stages. Direction des études

Politique des stages. Direction des études Direction des études Service des programmes et de la réussite scolaire Politique des stages Recommandée par la Commission des études du 6 décembre 2011 Adoptée par le conseil d administration du 15 mai

Plus en détail

FAQ Foire aux questions. Sur cette page, vous trouverez les réponses à toutes vos questions relatives aux études de la musique en Europe.

FAQ Foire aux questions. Sur cette page, vous trouverez les réponses à toutes vos questions relatives aux études de la musique en Europe. FAQ Foire aux questions Sur cette page, vous trouverez les réponses à toutes vos questions relatives aux études de la musique en Europe. FAQ Foire aux questions POURQUOI MOI? 1. Pourquoi entreprendre des

Plus en détail

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE Ce qui définit «le changement» préscolaire primaire secondaire Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 2005-05-00511 ISBN 2-550-45274-7 (version

Plus en détail

RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS. Faculté des lettres et sciences humaines

RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS. Faculté des lettres et sciences humaines RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS Faculté des lettres et sciences humaines PRÉAMBULE Ce règlement facultaire sur la reconnaissance des acquis s inscrit dans le cadre de la Politique

Plus en détail

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes. Programme d intéressement pour l implantation du rôle de l infirmière praticienne spécialisée Modalités d application 15-919-04W RÉDACTION Direction des soins infirmiers Direction générale des services

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

PROGRAMME DE MENTORAT

PROGRAMME DE MENTORAT CONSEIL SCOLAIRE ACADIEN PROVINCIAL PROGRAMME DE MENTORAT ÉNONCÉ PRATIQUE Le Conseil scolaire acadien provincial désire promouvoir un programme de mentorat qui servira de soutien et d entraide auprès des

Plus en détail

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES INFIRMIÈRES DE L UQAC LE 6 MAI 2015 PLAN DE LA PRÉSENTATION Quel type de formation une IPSPL doit-elle suivre?

Plus en détail

Plan de rédaction d un projet de programme d études UQAM

Plan de rédaction d un projet de programme d études UQAM Plan de rédaction d un projet de programme d études UQAM Ce document est une version modifiée du Guide d'élaboration d'un projet de nouveau programme de 2e ou de 3e cycle de l Université du Québec, disponible

Plus en détail

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 1 SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 Document d information Le 2 décembre 2014. Le Sondage national des médecins est un important projet de recherche continu qui permet de recueillir les opinions de médecins,

Plus en détail

Demande de permis Candidats du cheminement CPA, CA

Demande de permis Candidats du cheminement CPA, CA 5, Place Ville Marie, bureau 800, Montréal (Québec) H3B 2G2 T. 514 288.3256 1 800 363.4688 www.cpaquebec.ca Demande de permis Candidats du cheminement CPA, CA N.B. Il est inutile de présenter une demande

Plus en détail

Sondage sur les expériences d hospitalisation des patients canadiens Foire aux questions

Sondage sur les expériences d hospitalisation des patients canadiens Foire aux questions Janiver 2014 Sondage sur les expériences d hospitalisation des patients canadiens Foire aux questions Sondage sur les expériences d hospitalisation des patients canadiens Questions sur le projet 1. En

Plus en détail

Étude nationale sur les besoins des clients

Étude nationale sur les besoins des clients Étude nationale sur les besoins des clients Rapport sommaire Canadian Legal Information Institute Institut canadien d information juridique Octobre 2012 CorbinPartners Inc. 2012 Contexte et méthodologie

Plus en détail

SONDAGE NATIONAL SUR LA MÉDECINE PALLIATIVE QUESTIONNAIRE

SONDAGE NATIONAL SUR LA MÉDECINE PALLIATIVE QUESTIONNAIRE SONDAGE NATIONAL SUR LA MÉDECINE PALLIATIVE QUESTIONNAIRE Société canadienne des médecins de soins palliatifs Association médicale canadienne Collège des médecins de famille du Canada Collège royal des

Plus en détail

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE CONSIDÉRANT les réels problèmes d accessibilité aux services

Plus en détail

that the child(ren) was/were in need of protection under Part III of the Child and Family Services Act, and the court made an order on

that the child(ren) was/were in need of protection under Part III of the Child and Family Services Act, and the court made an order on ONTARIO Court File Number at (Name of court) Court office address Applicant(s) (In most cases, the applicant will be a children s aid society.) Full legal name & address for service street & number, municipality,

Plus en détail

Plan d enseignement individualisé

Plan d enseignement individualisé Ministère de l Éducation Plan d enseignement individualisé Normes pour l élaboration, la planification des programmes et la mise en œuvre 2000 TABLE DES MATIÈRES Introduction.............................................

Plus en détail

Application Form/ Formulaire de demande

Application Form/ Formulaire de demande Application Form/ Formulaire de demande Ecosystem Approaches to Health: Summer Workshop and Field school Approches écosystémiques de la santé: Atelier intensif et stage d été Please submit your application

Plus en détail

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE. Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE. Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1 DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1 Propriété intellectuelle : Le matériel original développé dans le cadre

Plus en détail

Guide de travail pour l auto-évaluation:

Guide de travail pour l auto-évaluation: Guide de travail pour l auto-évaluation: Gouvernance d entreprise comité d audit Mars 2015 This document is also available in English. Conditions d application Le Guide de travail pour l auto-évaluation

Plus en détail

Une stratégie d enseignement de la pensée critique

Une stratégie d enseignement de la pensée critique Une stratégie d enseignement de la pensée critique Jacques Boisvert Professeur de psychologie Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu La pensée critique fait partie des capacités à développer dans la formation

Plus en détail

Gestionnaires. Parcoursd apprentissage

Gestionnaires. Parcoursd apprentissage Gestionnaires Parcoursd apprentissage V2 VOTRE PARTENAIRE EN APPRENTISSAGE L École de la fonction publique du Canada offre des produits d apprentissage et de formation qui contribuent au renouvellement

Plus en détail

Enseignement au cycle primaire (première partie)

Enseignement au cycle primaire (première partie) Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Enseignement au cycle primaire (première partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Normes d exercice de

Plus en détail

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de CONFINTEA VI Le 19 janvier 2012 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne

Plus en détail

Voici les textes des fichiers associés au bulletin inf@ CA. Notez que vous retrouverez dans ces textes les nouvelles de toutes les régions.

Voici les textes des fichiers associés au bulletin inf@ CA. Notez que vous retrouverez dans ces textes les nouvelles de toutes les régions. Voici les textes des fichiers associés au bulletin inf@ CA de cette semaine. Notez que vous retrouverez dans ces textes les nouvelles de toutes les régions. Nouvelle Montréal, le 3 février 2004 Gala de

Plus en détail

Découvrez pourquoi plus de 230 000 professionnels multiplient les économies

Découvrez pourquoi plus de 230 000 professionnels multiplient les économies Découvrez pourquoi plus de 230 000 professionnels multiplient les économies Joignez-vous au nombre croissant de professionnels qui cumulent les économies en confiant leurs assurances auto et habitation

Plus en détail

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue Marie-Christine Lemieux, M.Sc. Inf., IPSPL 2 e Symposium

Plus en détail

P R E T S P R E F E R E N T I E L S E T S U B V E N T I O N S D I N T E R Ê T S

P R E T S P R E F E R E N T I E L S E T S U B V E N T I O N S D I N T E R Ê T S P R E T S P R E F E R E N T I E L S E T S U B V E N T I O N S D I N T E R Ê T S Il est courant pour les employeurs d octroyer à leurs employés des prêts préférentiels ou des subventions d intérêts. L économie

Plus en détail

Futurs étudiants 1 er Cycle

Futurs étudiants 1 er Cycle Futurs étudiants 1 er Cycle A d m i s s i o n P r o g r a m m e, c h e m i n e m e n t e t s t r u c t u r e P e r s p e c t i v e s p r o f e s s i o n n e l l e s, b o u r s e s e t e m p l o i s F o

Plus en détail

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information CA 06-02-2015 Annexe 10.1 Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information Janvier 2015 2 1. PRÉAMBULE La Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ) est une fédération

Plus en détail

ECVET GUIDE POUR LA MOBILITÉ

ECVET GUIDE POUR LA MOBILITÉ ECVET GUIDE POUR LA MOBILITÉ 2 GUIDE POUR LA MOBILITÉ ECVET «Le système européen de crédits d apprentissage pour l enseignement et la formation professionnels (ECVET) est un cadre technique pour le transfert,

Plus en détail

Assurances collectives

Assurances collectives Assurances collectives Regroupement des organismes nationaux de loisir et de sport du Québec Conditions de renouvellement au 1 er avril 2015 et modification du choix d option Regroupement des organismes

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

Guide d accompagnement à l intention des entreprises désirant obtenir ou renouveler une autorisation pour contracter/souscontracter avec un organisme

Guide d accompagnement à l intention des entreprises désirant obtenir ou renouveler une autorisation pour contracter/souscontracter avec un organisme Guide d accompagnement à l intention des entreprises désirant obtenir ou renouveler une autorisation pour contracter/souscontracter avec un organisme public Juin 2015 1 INTRODUCTION... 4 À QUI S ADRESSE

Plus en détail

AIDE FINANCIÈRE POUR ATHLÈTES FINANCIAL ASSISTANCE FOR ATHLETES

AIDE FINANCIÈRE POUR ATHLÈTES FINANCIAL ASSISTANCE FOR ATHLETES AIDE FINANCIÈRE POUR ATHLÈTES FINANCIAL ASSISTANCE FOR ATHLETES FORMULAIRE DE DEMANDE D AIDE / APPLICATION FORM Espace réservé pour l utilisation de la fondation This space reserved for foundation use

Plus en détail

Doctorate of Business Administration Programme francophone

Doctorate of Business Administration Programme francophone Mis à jour le 11-10-13 Doctorate of Business Administration Programme francophone 1. Présentation du programme DBA(F) Le programme Doctorate of Business Administration (DBA) assuré à distance par l American

Plus en détail

Une approche mobile Le développement et le soutien d occasions. Nipissing University. L occasion d innover

Une approche mobile Le développement et le soutien d occasions. Nipissing University. L occasion d innover Une approche mobile Le développement et le soutien d occasions d apprentissage mobile pour les étudiantes et étudiants de la L occasion d innover Forte de sa longue expérience dans l usage des technologies

Plus en détail

Plan Protection Plus Certificat d assurance - Assurance vie et invalidité

Plan Protection Plus Certificat d assurance - Assurance vie et invalidité Page 1 de 5 Le présent certificat d assurance (le «certificat») renferme des détails importants sur votre couverture d assurance ; veuillez le garder en lieu sûr. La correspondance ultérieure pourrait

Plus en détail

Vancouver Calgary Winnipeg Toronto Ottawa Montréal Québec Halifax. Voie Réservée MC. Le défi de la gestion de l invalidité.

Vancouver Calgary Winnipeg Toronto Ottawa Montréal Québec Halifax. Voie Réservée MC. Le défi de la gestion de l invalidité. Vancouver Calgary Winnipeg Toronto Ottawa Montréal Québec Halifax Voie Réservée MC Le défi de la gestion de l invalidité Guide du preneur Table des matières INTRODUCTION L absentéisme au 21 e siècle...

Plus en détail

INTRODUCTION AU PROGRAMME D ASSURANCE DE LA QUALITÉ

INTRODUCTION AU PROGRAMME D ASSURANCE DE LA QUALITÉ JUIN 2009 INTRODUCTION AU PROGRAMME D ASSURANCE DE LA QUALITÉ Placez dans l onglet no 5 de votre classeur des ressources des membres Le programme d assurance de la qualité de l Ordre des ergothérapeutes

Plus en détail

L ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK

L ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK L ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK NORMES SUR L EMPLOI DE LA TECHNOLOGIE DANS LA PRATIQUE DU TRAVAIL SOCIAL 2010 Adopté le 5 juin 2010 Table des matières Remerciements p. 3 Préface

Plus en détail

DEVIS D ÉVALUATION. Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan. Automne 2013

DEVIS D ÉVALUATION. Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan. Automne 2013 DEVIS D ÉVALUATION Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan Automne 2013 La mise en contexte de l évaluation Depuis sa création en 1993, la commission d évaluation de l enseignement

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

UNIVERSITE DE YAOUNDE II

UNIVERSITE DE YAOUNDE II UNIVERSITE DE YAOUNDE II The UNIVERSITY OF YAOUNDE II INSTITUT DES RELATIONS INTERNATIONALES DU CAMEROUN INTERNATIONAL RELATIONS INSTITUTE OF CAMEROON B.P. 1637 YAOUNDE -CAMEROUN Tél. 22 31 03 05 Fax (237)

Plus en détail

Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement

Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Le 6 décembre 2011 #dettes #hypothèque Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement Waterloo Les résultats du plus

Plus en détail

Analyse structurée de solutions pour BMC Remedy IT Service Management v 7

Analyse structurée de solutions pour BMC Remedy IT Service Management v 7 LIVRE BLANC SUR LES PRATIQUES ITIL Analyse structurée de solutions pour BMC Remedy IT Service Management v 7 Exploiter le potentiel des pratiques ITIL grâce aux ateliers d analyse de solutions organisés

Plus en détail

Évaluation de Reading, de la lecture et des notions de calcul des élèves de 3 e année et évaluation de la lecture des élèves de 4 e année d immersion

Évaluation de Reading, de la lecture et des notions de calcul des élèves de 3 e année et évaluation de la lecture des élèves de 4 e année d immersion Évaluation de Reading, de la lecture et des notions de calcul des élèves de 3 e année et évaluation de la lecture des élèves de 4 e année d immersion française É VALUATION DE R EADING, DE LA LECTURE ET

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec

Plus en détail

EVALUATION DES SERVICES GUIDE A L INTENTION DE LA CHEFFE OU DU CHEF DE SERVICE ET DE SES COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS

EVALUATION DES SERVICES GUIDE A L INTENTION DE LA CHEFFE OU DU CHEF DE SERVICE ET DE SES COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS EVALUATION DES SERVICES GUIDE A L INTENTION DE LA CHEFFE OU DU CHEF DE SERVICE ET DE SES COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS Ce document présente la procédure d évaluation des services centraux de l UNIL

Plus en détail

Année propédeutique santé Présentation générale du programme

Année propédeutique santé Présentation générale du programme Année propédeutique Sante 2014-2015 DCA/sbe révision Août 2014 Année propédeutique santé s Présentation générale du programme Introduction et finalités de l année propédeutique santés L objectif de cette

Plus en détail

EXEMPLE DE FORMULAIRE D ÉVALUATION 2015

EXEMPLE DE FORMULAIRE D ÉVALUATION 2015 EXEMPLE DE FORMULAIRE D ÉVALUATION 2015 (CONFIDENTIEL UNE FOIS REMPLI) INTRODUCTION : Le processus d obtention du titre de médecin gestionnaire certifié du Canada (Canadian Certified Physician Executive

Plus en détail

ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK. Politique sur l éducation professionnelle continue

ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK. Politique sur l éducation professionnelle continue ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK Politique sur l éducation professionnelle continue Approuvée à la réunion annuelle juin 1997/modification approuvée par le Conseil le 1 mai 1999/des

Plus en détail

Provide supervision and mentorship, on an ongoing basis, to staff and student interns.

Provide supervision and mentorship, on an ongoing basis, to staff and student interns. Manager, McGill Office of Sustainability, MR7256 Position Summary: McGill University seeks a Sustainability Manager to lead the McGill Office of Sustainability (MOOS). The Sustainability Manager will play

Plus en détail

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO Janvier Module 2009 10 : Gérer les conflits Modifié en décembre 2010 Révisé en décembre 2012 Révisé en décembre 2012 1 Objectif

Plus en détail

Université d Ottawa. ÉCOLE de GESTION TELFER. La haute performance. Ça part d ici : le MBA Telfer

Université d Ottawa. ÉCOLE de GESTION TELFER. La haute performance. Ça part d ici : le MBA Telfer Université d Ottawa ÉCOLE de GESTION TELFER La haute performance Ça part d ici : le MBA Telfer La haute performance À propos de l École de gestion Telfer de l Université d Ottawa L École de gestion Telfer

Plus en détail

Gestion commerciale LCA.8Z. Information : (514) 376-1620, poste 419

Gestion commerciale LCA.8Z. Information : (514) 376-1620, poste 419 Gestion LCA.8Z Information : (514) 376-1620, poste 419 Programme de formation Type de sanction Attestation d études collégiales permettant de cumuler 35 unités 1/3. Buts généraux du programme Ce programme

Plus en détail

Catalogue d offre de services de télésanté

Catalogue d offre de services de télésanté Catalogue d offre de services de télésanté Document révisé 2014 12 08 Ce document est basé sur le gabarit ITIL utilisé dans la région 05 - Estrie. Table des matières DEFINITIONS... III GLOSSAIRE ET ACRONYMES...

Plus en détail

PHP 2 Pratique en santé publique fondée sur des données probantes

PHP 2 Pratique en santé publique fondée sur des données probantes PHP 2 Pratique en santé publique fondée sur des données probantes But Les professionnels de la santé publique suivent de plus en plus une approche fondée sur des données probantes lorsqu il s agit de planifier,

Plus en détail

Vers l amélioration continue

Vers l amélioration continue Vers l amélioration continue Devis d évaluation et planification des travaux sur l assurance qualité Document recommandé par le comité de suivi du Plan stratégique, le comité de Régie interne et la Commission

Plus en détail

PLAN D INTÉGRATION COLLABORATIF DU RÔLE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRATICIENS AU CANADA 2011-2015

PLAN D INTÉGRATION COLLABORATIF DU RÔLE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRATICIENS AU CANADA 2011-2015 PLAN D INTÉGRATION COLLABORATIF DU RÔLE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRATICIENS AU CANADA 2011-2015 Novembre 2011 . Pour faciliter la lecture, les mots de genre féminin appliqués aux personnes désignent

Plus en détail

PROJET DE LOI 10 : LES IMPACTS POSSIBLES SUR VOTRE SITUATION PROFESSIONNELLE

PROJET DE LOI 10 : LES IMPACTS POSSIBLES SUR VOTRE SITUATION PROFESSIONNELLE PROJET DE LOI 10 : LES IMPACTS POSSIBLES SUR VOTRE SITUATION PROFESSIONNELLE Service des ressources humaines et affaires juridiques 20 octobre 2014 TABLE DES MATIÈRES Contenu Introduction 1 Les dispositions

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE # 64 INTÉGRATION COMPÉTENTE ET SÉCURITAIRE DES NOUVEAUX EMPLOYÉS

FICHE TECHNIQUE # 64 INTÉGRATION COMPÉTENTE ET SÉCURITAIRE DES NOUVEAUX EMPLOYÉS FICHE TECHNIQUE # 64 INTÉGRATION COMPÉTENTE ET SÉCURITAIRE DES NOUVEAUX EMPLOYÉS Chez les jeunes de 15 à 24 ans, 54 % des accidents du travail surviennent dans les six premiers mois de l emploi. Pour tous

Plus en détail

Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux

Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux ADARUQ - Novembre 2013 RRI : Un aperçu «Habiliter, faciliter, créer des liens» Habiliter les

Plus en détail

«Rénovation des curricula de l enseignement supérieur - Kazakhstan»

«Rénovation des curricula de l enseignement supérieur - Kazakhstan» ESHA «Création de 4 Ecoles Supérieures Hôtelières d'application» R323_esha_FT_FF_sup_kaza_fr R323 : Fiche technique «formation des enseignants du supérieur» «Rénovation des curricula de l enseignement

Plus en détail

Les technologies mobiles en classe : Encadrer leur utilisation pour soutenir l apprentissage des étudiants

Les technologies mobiles en classe : Encadrer leur utilisation pour soutenir l apprentissage des étudiants 2013-A0033-1061 e -050 Les technologies mobiles en classe : Encadrer leur utilisation pour soutenir l apprentissage des étudiants Conseil des études de premier cycle Rapport déposé à la Commission des

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé Domaine Santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé HES-SO, les 5 et 6 mai 2011 1 PEC Modules complémentaires santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé 1. Finalité des modules

Plus en détail

Les critères d approbation, Niveau 3. Introduction

Les critères d approbation, Niveau 3. Introduction Critères d approbation Niveau 3.odt Page 1 de 17 Les critères d approbation, Niveau 3 Introduction Ce document énonce les standards minima qu un niveau 3 approuvé par le Bach Centre doit proposer. Les

Plus en détail

Francoise Lee. www.photoniquequebec.ca

Francoise Lee. www.photoniquequebec.ca Francoise Lee De: Francoise Lee [francoiselee@photoniquequebec.ca] Envoyé: 2008 年 11 月 17 日 星 期 一 14:39 À: 'Liste_RPQ' Objet: Bulletin #46 du RPQ /QPN Newsletter #46 No. 46 novembre 2008 No. 46 November

Plus en détail

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d admini istration Mai 2012 1 Le programme de maîtrise en administration des affaires, cheminement coopératif (MBA Coop) de la Faculté d administration

Plus en détail

DIRECTIVES ET NORMES EN MATIÈRE DE PRINCIPE

DIRECTIVES ET NORMES EN MATIÈRE DE PRINCIPE Les versions courantes des documents sont mises à jour en ligne. Les copies imprimées ne sont pas contrôlées. Page 1 de 5 DIRECTIVES ET NORMES EN MATIÈRE DE PRINCIPE POUR LES PERSONNES SOUMISES À DES RESTRICTIONS

Plus en détail