TECHNIQUES DE COLLECTE ET TRAITEMENT DE L INFORMATION Guide didactique à l intention des producteurs des radios communautaires de la RDC (Sud Kivu)

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1 ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE TECHNIQUES DE COLLECTE ET TRAITEMENT DE L INFORMATION Guide didactique à l intention des producteurs des radios communautaires de la RDC (Sud Kivu) Préparé par Jean-Pierre ILBOUDO, Ph.D. Spécialiste de la Communication pour le Développement Service de la Vulgarisation de l Education et la Communication (SDRE) Rome, Février 2006

2 TABLE DES MATIERES - 1. LES NOTIONS DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DE L INFORMATION LES GENRES REDACTIONNELS L INFORMATION LES ASPECTS ORAUX ET ECRITS DE L INFORMATION LE JOURNALISME D AGENCE GESTION ET ANIMATION D UNE PUBLICATION BIBLIOGRAPHIE... 50

3 1. LES NOTIONS DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DE L INFORMATION La fonction sociale de la presse qui consiste, de concert avec d autres institutions sociales mais d une manière originale, à assurer la communication à l intérieur d une société, cette fonction sociale se résume d un point de vue étymologique à mettre en forme"; c est-à-dire à informer; et si l on subdivise 1 activité journalistique en deux (2) temps, à savoir se renseigner et informer, deux (2) concepts se dégagent des lors: la recherche; et le traitement de l information. Ces deux aspects de l activité journalistique supposent la connaissance: des moyens de communication ou supports utilisés (radio, presse écrite, TV, nouveaux moyens de communication; des genres journalistiques (avant - papier, interview, reportage...); des sources d information. Elles sont généralement de deux (2) types: - les agences d information ou agences de presse, mais aussi et de plus en plus, les sites WEB; - la scène socio - administrative et technique nationale. A) LES SOURCES D INFORMATION Les agences Elles assurent la collecte de l information et sa livraison; le traitement étant l apanage du journaliste; d où la nécessité impérieuse pour le journaliste de réécrire la dépoche en restituant 1 information dans son contexte, en faisant ressortir les implications dans le présent et en lui donnant enfin un prolongement. La réécriture de la dépêche d agence doit permettre de lui donner un style simple, sympathique, accessible. Les agences les plus connues sont: la PANA, L AFP, REUTER, UPI, AP, TASS. Elles sont connues également sous l acceptation d agences télégraphiques même si aujourd hui elles utilisent essentiellement l outil informatique. Aujourd hui, l on trouve sur Internet des organisations comme Inter Press Service qui récoltent des faits nouveaux auprès des correspondants locaux dans les pays en développement et les diffusent aux agences internationales telles que Associated Press. Par ailleurs, la FAQ, a travers son centre mondial d information agricole (WAICENT) met a disposition sur INTERNET, une mine d informations sur 1 Agriculture, 1 élevage, 1 environnement, les pêches, les forêts, la nutrition, le développement durable, la gestion des ressources naturelles, la sécurité alimentaire etc. B) LA SCENE SOCIO - ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE NATIONALE

4 Les institutions répertoriées (organismes officiels publics ou privés) Dans le cadre du système d information sur la sécurité alimentaire et l alerte rapide, il existe plusieurs structures pourvoyeuses d information: Les différents directions techniques des ministres. Autres (partenaires au développement, associations et groupements féminins, organisations paysannes, ONG nationales et internationales). Le terrain C est le matériau journalistique par excellence; c est là que le correspondant acquiert ses lettres de noblesse, souvent par opposition au journaliste assis qui se nourrit des seuls dossiers livrés à la rédaction. Le terrain est le lieu du rapport aux gens et aux choses. Interview, reportages constituent les instruments de base du bon correspondant. A ce titre, il tisse son réseau de relations, nourrit son carnet d adresses. Le correspondant doit s alimenter au système médiatique environnant: journaux, radios, télévision. Correspondants et autres informateurs. La documentation: la meilleure et la pire des choses pour le correspondant et le journaliste; indispensable en tant que base de données, elle ne vaut que par sa qualité (mise à jour permanente des dossiers) et sa facilité d utilisation. Faute de quoi ses inconvénients sont redoutables: elle peut contribuer a perpétuer des erreurs, coûte trop de temps en consultation et accapare trop de correspondants au détriment du travail de terrain. C) LES TECHNIQUES DE COLLECTE DE L INFORMATION Collecter l information revient à se renseigner et a recueillir les nouvelles qui seront nécessaires a confectionner l information. Les techniques généralement utilisées sont aussi les genres journalistiques qui servent à forger l information; elles sont au nombre de (4) quatre: l interview; le reportage; le compte rendu; l enquête. En ce qui concerne l interview qui est la technique de collecte la plus utilisée, plusieurs situations de terrain induisent le type d interview. Trois genres de situations se présentent: l exploration; la vérification; l approfondissement.

5 2. LES GENRES REDACTIONNELS Le terme genre rédactionnel est connu également par un autre synonyme appelé genre journalistique. On entend par genre journalistique, l outil dont dispose le journaliste ou le correspondant pour forger l information: reportage, interview, compte rendu, enquête, avant-papier, brève, filet, billet... Le choix est large et permet au correspondant d aborder son sujet. A) LES SIX QUESTIONS DE REFERENCE Traiter l information dans le cadre d un bulletin, c est la mettre en forme après l avoir collectée. Mettre en forme revient a répondre aux questions de Quintilien ou encore aux questions de référence; elles sont au nombre de six (6): QUI? QUOI? OÙ? QUAND? COMMENT? POURQUOI? Répondre aces six questions, c est livrer le message essentiel; c est ce que tout lecteur (et tout correspondant) est amener à se poser, à propos d un fait, d un événement, en français (QQQOCP, ou en anglais 5W+H; en d autres termes et 1 ordre est strict: qui? quoi? quand? où? comment? pourquoi? ou who? what? when? where? why and how?). B) LA BREVE C est une information courte, sans commentaires, répondant aux six questions de référence. On dit parfois qu elle constitue la molécule de l information: sa plus petite partie organisée. Ici, pas de fioritures, pas de style; on répond aux six questions dans le moins de lignes possibles. Facile a lire le lecteur en raffole mais non a rédiger. C est un redoutable exercice pour débutant (et même pour les plus avertis).

6 MESSAGE ESSENTIEL QUI? QUOI? OU? QUAND? COMMENT? POURQUOI? CHUTE

7 LES VALEURS DE L INFORMATION VALEUR DE PERTINENCE Loi de la proximité (valeur de pertinence) Tout être humain veut être informé d abord sur son environnement le plus proche et par cercles concentriques s intéressera a ce qui se passe dans sa famille, son quartier, son village, son pays, jusqu a l univers en passant par son continent. Aussi est-il nécessaire de tenir compte de cet état de choses dans le choix et la sélection des nouvelles. VALEUR PROBABILISTE L être humain aime a ramener information a son vécu personnel, à son entendement. Aussi si l information diffusée, livrée, dépasse ce vécu, cet entendement, si la probabilité qu elle apparaisse était très faible, alors information peut créer des doutes, des désordres sociaux. Il faut donc réfléchir avant de livrer un certain type d information dont l improbabilité d apparition est manifestée, en fait, il s agit de savoir bien l introduire et bien la présenter. VALEUR D ENJEU Toute l information contient des enjeux et ceux-ci doivent ressortir lorsque nous voulant cibler, intéresser, capter l attention de groupes d auditeurs.

8 C) LE REPORTAGE Genre majeur, il est l instrument-roi du correspondant parlons alors du reporter, mot anglais emprunté au français rapporteur (certains puristes vont jusqu à écrire reporteur ). Il s agit bien de rapporter ce qui a été capté, vu, entendu, et pourquoi pas senti, touché et goûté. Les cinq sens sont en effet requis pour tenter de cerner la complexité des choses, des gens, des situations. La cerner et puis surtout la rendre, la rapporter au lecteur/ auditeur pour lui permettre de l appréhender à son tour, en ayant même parfois l impression d avoir accompagné le correspondant (le journaliste sur le terrain), d avoir été là. Un reportage se prépare, en se documentant sur le sujet (lorsqu il est annoncé a l avance), en se renseignant avec des acteurs ou témoins qui y ont été déjà associés. Autrement, lorsqu il s agit d un événement qui survient à l improviste, accidentellement, le correspondant doit veiller a la prise de notes pendant qu il couvre 1 événement. Ses feuilles de prise de notes doivent être compartimentées, divisées en plusieurs zones: celle de 1 essentiel de 1 information (questions de référence), celle des compliments, rajouts, questions a poser, celle des notes proprement dites, celle de notations et enfin celle des idées hors sujet. (voir tableau page suivante) D) L INTERVIEW C est le genre rédactionnel par excellence, l outil premier et celui qu on pratique sans (toujours) le savoir. En effet, du matin au soir, le journaliste se doit de questionner: Qu est ce qui s est passé? Quand cela est-il arrivé? Comment le feu a-t-il pris? Comment l inondation est-elle survenue? Qui a appelé les secours? Combien de personnes sont sinistrées, sont sans abri? Pourquoi y avait-il un bidon a essence dans la pièce? On retrouve là les fameuses questions de référence. La pertinence des questions détermine la qualité de 1 information. C est encore plus vrai avec l interview qui est uniquement basée sur le jeu questions-réponses. Il faut bien faire la distinction entre 1 interview comme moyen de recueillir de l information, qui est donc nécessaire a l élaboration de la quasi totalité des articles (reportages, enquêtes...) et l interview comme article. Dans ce dernier cas, en matière de presse écrite, il se traduit sous la forme de questions et de réponses entre la personne interviewée et le journaliste ou correspondant. E) L INTERNET Lie à l événement et à l attitude du public. L intérêt est direct, objectif. Il faut donc connaître son public.

9 Qui Quoi Où Quand Zone disponible pour les compléments, rajouts, questions à poser N de page NOTES PROPREMENT DITES NOTATIONS: les lieux, les gens, les attitudes et détails significatifs, n de téléphone, etc. IDEES HORS SUJET à ne pas laisser échapper

10 A chaque situation de terrain correspond un type d entretien. L entretien ou interview revêt des types différents lorsqu en milieu rural, l on se trouve devant des situations de terrain spécifiques. Par exemple, face à un thème, un sujet que l on ne connaît pas, que l on ne maîtrise par, l on préférera devant cette situation d exploration, choisir d utiliser l entretien non directif ; il consiste à expliquer à 1 interlocuteur 1 objet de la visite, les attentes que l on a vis-à-vis de lui qui connaît le sujet, l histoire des cycles de la famine depuis le début du 20ème siècle, ou la chronologie des calamités naturelles; le correspondant doit bien poser son sujet et surtout expliquer clairement ce qu il attend de 1 interlocuteur. La qualité première dans cet exercice, c est de suivre avec une attention soutenue ce que l interlocuteur dit; ce dernier doit sentir qu il est soutenu par le correspondant, que ce qu il dit l intéresse: le regard, le gestuel qui acquiesce, met l interlocuteur en confiance; il peut (en tant que personne avisée, en tant que personne-ressource) parler pendant 20 à 30 minutes, de l historique du village, de l histoire des calamités naturelles... Le correspondant posera seulement des questions à l interlocuteur s il s éloigne du thème, du sujet; là, il ramène l interlocuteur sur le sujet de 1 entretien. L important dans l entretien non directif, c est de bien introduire le sujet, les objectifs de l entretien. L entretien directif L entretien directif est un ensemble de questions ouvertes standardisées et posées dans un ordre immuable à son interlocuteur. Ces questions supposent de sa part des réponses relativement courtes et précises à des questions non ambiguës. Le correspondant journaliste doit être muni d un guide ou canevas d entretien appelé communément mais abusivement questionnaire (Ce dernier étant un outil méthodologique à la fois statistique et psychologique utilisé pour les enquêtes en sciences sociales et humaines ou dans les études socio-économiques). L entretien directif supposera donc qu on limite 1 objectif de 1 interview à vérifier un problème dans son ensemble ou en partie, soit a contrôler un point ou 1 autre d un problème traité ailleurs; les dimensions que 1 on veut connaître (que ce soit des attitudes, des perceptions,...) sont connues et nettement précisées sous forme d une série de questions dans le guide ou canevas. d entretien. L entretien semi-directif Il intervient à mi-chemin entre une connaissance parfaite et antérieure de la situation et une non connaissance de cette même situation par le correspondant et le journaliste; ce qui renvoie à l entretien directif ou au canevas/guide d entretien (questionnaire). On peut se demander d ailleurs s il existe vraiment une limite entre ces deux méthodes et une absence de connaissances qui renvoie à l entretien non directif. Dans le semi-directif, l on relance l interlocuteur en partant de ses propres réponses et ce, dans le souci d approfondir un thème, une idée. Pour cela, le correspondant/journaliste doit avoir la première qualité du communicateur; l écoute. Etre liés attentif, savoir bien écouter l interlocuteur pour identifier les réponses qui ont besoin d être approfondies, précisées.

11 Cette trichotomie (non-directif, directif et semi-directif) répond a des besoins pédagogiques; car dans la réalité, nous faisons une combinaison du non-directif et du directif pour aboutir à du semi-directif qui reste la forme d entretien que nous utilisons quotidiennement dans la vie courante. Situations de Types d entretien terrain Non-directif Directif Semi-directif Exploration x Vérification x Contrôle x Approfondissement x Précision x Détail x E) LE COMPTE-RENDU C est le genre de base; souvent passe-partout. Le compte-rendu peut tout, le meilleur comme le pire: remplir une fonction du service public, allier humilité et absence d originalité, utilité et banalité. Le compte-rendu est sans aucun doute nécessaire dans son obligation de neutralité au service du sujet traité. Il se prête assez peu à une écriture vivante, d autant moins qu il colle souvent par mimétisme, aux institutions et à leurs rituels. Le compte-rendu a pleinement sa place dans un journal ou une radio, le problème provenant du fait que le plus souvent il occupe toute la place. Quand dans une radio ou dans un journal ou bulletin, on ne dénombre que des comptes-rendus c est que la part faite à l information conventionnelle, voire officielle, est trop belle. Place au reportage, à l interview, à la brève. F) L AVANT-PAPIER Article précédant un événement et le réactualisant. Destine à sensibiliser le lecteur, à lui permettre de brancher à nouveau, de comprendre. L avant-papier annonce un événement important et a pour fonction d attirer l attention du lecteur, de l intéresser pour qu il se prépare à suivre le développement de l événement. L avant-papier doit être accrocheur. C) L ENQUETE Article ou série d articles destinés à faire le point sur un thème, un fait, un personnage etc... Fait appel à la plupart des genres journalistiques (reportages, interviews, synthèse). L article Un bon article est celui qui n a rien à cacher et même au contraire, c est 1 article qui révèle tout ce qu il sait des les premiers contacts du lecteur. Ecrire un article, c est d abord se documenter, collecter les matériaux liés au thème, à l événement; la phase de la préparation est capitale.

12 Puis l on construit son article d une manière claire; les moyens de cette construction ou encore les différents éléments constitutifs de cette construction sont; a. L attaque: les premiers mots ou la première phrase de l article lui-même. Le plus déterminant dans la décision de lecture ou de l écoute; car en radio, on pane de chapeau en lieu et place de l attaque. b. L accroche: texte en gros caractère place sous le titre. Comme son nom l indique, il est censé accrocher le lecteur; par l information qu il annonce en complément du titre autant que par sa qualité d écriture. Certaines rédactions emploient le mot titraille dans ce sens (différent de la définition que nous donnons plus loin); d autres parlent encore de sous-titre, ou de sous-titre développé. L objet de notre démarche est de définir les mots par leur contenu pratique, éviter les malentendus, viser la rigueur et la qualité professionnelles. En ce sens, le terme accroche serait à recommander car il semble le mieux correspondre à l intention journalistique qu il sous-tend. En radio, on parlera de lancement: les deux ou trois phrases qui précédent un sujet pour en donner l essentiel ou en préciser le contexte, et mettre l auditeur en position d écoute. c. L angle: (angle d attaque) Point de vue a partir duquel le rédacteur correspondant se place pour traiter une information ou tout au moins pour l attaquer. Par exemple, un article sur une cantine scolaire peut être traité sous l angle de l alimentation (mais plus précisément selon l actualité: qualité des repas, variété diététique; choix des menus; fournisseurs, contrôles sanitaires...), ou bien sous l angle des écoliers consommateurs (leurs points de vues) ou celui des conditions matérielles (l aménagement des lieux, insonorisation. mobilier) ou encore sous l angle économique (coût pour les familles, prix de revient, gestion du personnel); l angle des conditions de travail, etc.. Ces différents angles constituent autant de hors texte possibles ou d autre sujets d articles à traiter ultérieurement, selon la propre programmation rédactionnel. d. Le hors texte: élément d information détaché et mis en évidence par des cadres (filets qui entourent un texte, lequel devient alors un encadré). L article principal, de faire ressortir un éclairage et ainsi constituer une entrée de plus dans l information. Suppose que la cellule de la CASPAR (la rédaction) soit attentive aux ëangles de traitement des sujets. e. La titraille: ensemble de surtitre, du litre, du sous-titre et/ou de l accroche. f. Le titre: élément mis en tête d un article (ou seul, en une ), dans un corps (hauteur d un caractère d imprimerie; exp. un corps de force 10 ou 12 pour ce guide didactique) toutefois, à la longueur du papier, contenant l essentiel de l information de cet article. g. Le sous-titre, sous-titre développé: lignes accompagnant le titre, destinées à accrocher le lecteur (lui préférer alors accroche ) ou à lui livrer 1 essentiel de l information (chapeau). h. Le surtitre: éléments d information précisant le titre (par exemple, la localisation géographique) ou rappelant le sujet dont on traite (inondations dans le Walo) afin de laisser toute la charge de l information dans le titre lui-même (le gouverneur livre les noms des victimes). Le corps de l article (texte) comprendra les éléments complémentaires mais intéressants ou étonnants et surtout des éléments d explication. Ecrire concret, simple, éviter les redondances; vérifier l orthographe, la grammaire et la ponctuation (cf. les aspects écrits de 1 information, chap. VII). Se baser sur des faits et les écrire, décrire et/ou expliquer d une manière compréhensible; vérifier ses sources, hiérarchiser les faits et les matériaux rassemblés. Le corps de l article doit suivre un plan rigoureux qui comprendra un texte concis, précis avec des paragraphes de 10 a 15 lignes (plus ou moins 50 mots).

13 EXEMPLES DE TITRES... A EVITER L AGRICULTURE A LA CROISEE DES CHEMINS LE SECRET D UNE REUSSITE L ECOLE ENTRE TRADITION ET MODERNITE LE CHEF DU BUREAU DES DOUANES: Il s agit de clichés, non de titres. Pour détecter ce genre de travers, passez vos idées à la question: est-ce que ce titre pourra resservir pour un autre article? Si oui, cherchez vite autre chose! Alors ce bon titre, comment le trouver? Le plus sûr moyen est d aller le pêcher dans l article même en le relisant exprès; il doit se trouver dedans. S il n y est pas et que, par conséquent on n arrive pas à titrer, il faut alors se demander pourquoi. Plusieurs causes probables: l article n est pas informatif; le sujet est trop vaste, 1 angle pas assez resserré; la construction est floue; l écriture manque de chair : les mots sont abstraits et longs, les phrases kilométriques, la langue est de bois. On peut aussi, lors d une relecture, piquer les mots-clés de l article, c est-à-dire ceux autour desquels s articule le message essentiel. Puis les rassembler... pour ensuite les assembler.

14 LES TITRES A EVITER CONSOLIDER L EFFORT DE REDRESSEMENT DU SECTEUR RURAL ENCOURAGER LES ONG A ASSAINIR DAVANTAGE ET A REBOISER PRIVILEGIER LE DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES ROUTIES!!"#!$#%!# &'()!!#

15 EXEMPLES DE TITRES... A EVITER Laissons parler les exemples: JEUX OLYMPIQUES: JOUR J -14 LA DELEGATION NATIONALE EST PARTIE MARDI POUR ATLANTA Les sept athlètes représentant notre pays n ont malheureusement pas pu bénéficier d une préparation sérieuse pour affronter cet événement sportif planétaire. Le départ des athlètes ne présente pas un grand intérêt, même pour les proches, puisqu ils sont au courant. L information intéressante - «Dans queues conditions se trouvent-ils pour affronter les épreuves?» - se voit reléguée dans l accroche. Pour améliorer ce titre, il ne s agit pas de mettre en avant ce qui ne va pas mais d abord de dire ce qui est. Proposition: «NOUS AVONS ETE ABANDONNES A NOUS-MEMES» Faute d une préparation sérieuse, nos sept athlètes se sont envolés mardi sans grande conviction. La citation indique d emblée (grâce aux guillemets et a 1 emploi du nous ) qu il s agit d une déclaration d un sportif, ce qui est plus intéressant. Moins redondante, l accroche a été raccourcie de moitié. L ensemble est bien plus riche, le lecteur étant interpellé sur plusieurs thèmes: «les J.O., ça doit se préparer; les athlètes méritent d être mieux considérés: pas étonnant que les nôtres n aient pas le moral; adieu les médailles...». Conclusion inconsciente du lecteur: «j en ai assez» ou bien «Voyons de plus prés ce qu il en est...» Et d attaquer alors la lecture du papier. L habillage du texte devra suivre le contour d une image (photo, dessin, lettrine, etc...). Les programmes informatiques (cas de la CASPAR) de mise en page peuvent habiller une illustration de manière automatique... j. L Infographie: Selon l étymologie, c est l information par le dessin. Il s agit en fait de dessin traité à l aide d un ordinateur. Le but est de visualiser au sens propre, en créant une image, des données informatives chiffrées ou abstraites (tableaux, graphiques). Dans certains journaux, ce travail est confié à un infographiste; à ne pas confondre avec le dessinateur de presse. k. La chute: La fin, les derniers mots d un article, comme réponse à l attaque, demande autant de soin, sinon plus; car ce n est pas une simple conclusion.

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17 ULTIMES VERIFICATIONS AVANT DE PUBLIER UN ARTICLE a. Tout d abord Qui est mon lecteur; Quel message vais-je lui transmettre? Sous quelle forme? L information que je veux lui transmettre est-elle pratique, intéressante, alléchante? Est-il concerné? Démarre-t-on dans le vif du sujet? Est-ce que ça attaque? Est-on informatif? Répond-on aux questions de référence? b. Le texte La longueur est-t-elle adaptée à l importance du sujet? N est-it pas trop long? Les paragraphes dépassent-ils 10, 15 lignes (50 mots)? Y-a-t-il des phrases de plus de 15 a 20 mats? Y a-t-il des mots de plus de quatre syllabes? A t-on employé le présent plutôt que le passé? Donne t-on la priorité au concret sur l abstrait, au proche sur le lointain, à l affectif sur l intellectuel, au sensible sur le rationnel, au vu et au vécu sur l analyse? Emploie-t-on des exemples, des formules des images? Les données chiffrées sont-elles indispensables? Ne peut-on préférer des ordres de grandeur? Ne peuvent-elle être traitées graphiquement? En encadré? Y a-t-il des redondances? S est-on assure de l orthographe et de la ponctuation (relecture)? c. Construction Le message essentiel est-il dans les premières lignes? Les informations les plus importantes sont-elles dans les trois premiers paragraphes (et dans la titraille)? Les infos complémentaires sont-elles bien hiérarchisées? Ne peut-on créer deux articles, des encadrés? L angle est-il bien défini, étroit, précis, évident? Quel type de plan a-t-on choix (gare au chronologique!) d. Le traitement A-t-on choisi le genre journalistique adapté: reportage, interview, portrait, compte rendu, enquête, écho, billet? L info-services est-elle bien valorisée: pratique, intéressante, alléchante. A-t-on illustré et comment? L illustration est-elle informative? Les légendes sont-elles informatives et attractives? Constituent-elles des entrées dans le texte? Les différents niveaux de lecture sont-ils indépendants (voir habillage ci-dessous? e. L habillage Les entrées dans le texte sont-elles multiples? A savoir:

18 1. le titre - Informatif et/ou incitatif, indique-t-il bien le sujet et/ou l angle, répond-il aux questions de référence? - Est-il spécifique? (qu il ne puisse pas resservir à d autres articles)? - Est-il juste, fidèle au texte? - Fait-il jouer la proximité? - Est-il repris dans le texte? - Est-il adapté au texte par sa longueur et sa tonalité? 2. L accroche - Informative, répond-elle aux questions de référence? - lnciative, contient-elle des mots-repères et des effets-surprises? - N est-elle pas redondante avec le titre? - Ne contient-elle pas de redondances? - Sa longueur est-elle adaptée? - Est-elle fidèle au texte (non survendeuse, c est-à-dire annonçant davantage d informations que l article n en donne réellement)? 3. Le chapeau - Mêmes critères que pour l accroche 4. Les intertitres - Y en a-t-il assez? - Sont-ils précis, adaptés, concrets, représentatifs, spécifiques, courts? - Sont-ils repris dans le texte qui suit? - Sont-ils bien places? 5. L attaque et la chute - Sont-elles incisives, courtes, attractives? - Démarre-t-on dans le vif du sujet? - Termine-t-on sur du non-creux? 6. Enfin - Sur quelle impression laisse-t-on le lecteur?

19 ASPECTS REDACTIONNELS Qui? Quoi? Où? Quand? Comment? Pourquoi? Précision Clarté Concision Style: simple et direct Privilégier l élément informatif Faire les articles en fonction du type d organe (presse écrite ou Radio) Temps de conjugaison: présent, passé-compose Choix du sujet (éviter les nouvelles vite périssables) Sélection: tri (intérêt - importance - sensibilité) Documentation Objectivité (authenticité) Vérifier 1 authenticité de 1 information (rewriting) Choix sélectif des informations à partir de réseaux fiables Travailler vite et bien Elaborer un plan de travail rigoureux Chapeau + développement + chute ASPECTS REDACTIONNELS Six questions: Qui? Quoi? Où? Quand? Comment? Pourquoi? Choix du sujet et tri sélectif Intérêt personnel et collectif Objectivité (authenticité): véracité Signification Crédibilité Diversification des sources d information Clarté dans la rédaction Précision Concision Style (tenir compte du type d organe; radio ou presse écrite) Simplicité Temps de conjugaison: par excellence passé-compose et présent Méthode de travail rigoureuse Travailler vite et bien Documentation Chapeau + développement + chute Privilégier l élément informatif

20 BIEN MESURER PAPIERS ECRITS ET RADIO Taux de mémorisation d une phrase selon sa longueur Taux de mémorisation en % Totalité de la 1 ère moitié de la phrase phrase Longueur de la phrase (en mots 2 ème moitié de la phrase BIEN MESURER PAPIERS ECRITS ET RADIO La base de comptage d un article est le signe, c est-à-dire tout caractère, y compris l espace. La ligne-journal standard comprend environ quarante signes. 150 lignes équivalent a environ 6000 signes. On mesure également en feuillets de 25 lignes de 60 signes, soit signes. Autrement dit: 150 lignes = ± signes = 4 feuillets. En radio on compte en minutes, chacune représentant environ signes, soit ± 2/3 de feuillet.

21 3 L INFORMATION A) CRITERES DE CHOIX DE LA SELECTION DES NOUVELLES L actualité Quoi de neuf? Scoop/exclusivité La signification L événement mérite-t-il d être publié? Quelle importance convient-il de lui attribuer? Répercussions de l événement dans le temps et dans l espace? Pour mesurer la signification d un événement, il vous faut: Une bonne culture; Des connaissances et l esprit critique; En plus la rapidité de jugement. L intérêt Lié à l événement et à l attitude du public. L intérêt est direct, objectif. Ili faut donc connaître son public. Valeur de pertinence Loi de proximité (valeur de pertinence): Tout être humain veut être informé d abord sur son environnement le plus proche et par cercle concentrique s intéressera à ce qui se passe dans sa famille, son quartier, son village, son pays, jusqu à l univers en passant par son continent. Aussi est-il nécessaire de tenir compte de cet état de choses dans le choix et la sélection des nouvelles. Valeur probabiliste: L être humain aime à ramener l information à son vécu personnel, à son entendement. Aussi, si l information diffusée, livrée, dépasse ce vécu, cet entendement, si la probabilité qu elle apparaisse était très faible, alors l information peut créer des doutes, des désordres sociaux. Il faut donc réfléchir avant de livrer un certain type d information dont 1 improbabilité d apparition est manifesté. Valeur d enjeu: Toute l information contient des enjeux et ceux-ci doivent ressortir lorsque nous voulons cibler, intéresser, capter l attention de groupes d auditeurs.

22 Le style de l information CORRESPONDANT Témoin: actif ou sélectif Actif Chercher les éléments d information qui ne se présenteront pas à lui d eux-mêmes. Sélectif Il ne relatera que ce qui peut intéresser son public. Pour traduire en mots le plus fidèlement possible la réalité de l événement, une règle d or est la série de questions dites de quintilien: Qui? Quoi? Où? Quand? Comment? Pourquoi? Une nouvelle, une information C est la réponse aux six questions. B) LA STRUCTURE D UNE DEPECHE Structure de la pyramide inversée: 1. Eléments les plus importants: premier paragraphe 2. Les détails 3. Développement: les autres feuillets Pour être crédible, une bonne dépêche d agence doit être: basée sur des faits rapide concise exacte complète intéressante Le lead doit: introduire l article susciter l intérêt résumer les faits pour donner au lecteur une idée plus ou moins complète de l événement. Pour avoir un lead qui accroche, il faut; utiliser des mots simples et précis; faire en sorte qu il occupe environ 4 lignes; il faut éviter de commencer un lead par les mots suivants: au cours de la réunion, dans un discours, d après, selon, il a été, il y a, il y aura, la nuit dernière, hier, aujourd hui, récemment, le week-end dernier. Le corps de la dépêche C est tout ce qui suit le lead. Il comprend des paragraphes. Ces paragraphes contiennent les détails de l événement décrits par ordre d importance. En mentionner brièvement les sources. C) LA REDACTION JOURNALISTIQUE, L IN FORMATION ET LE STYLE JOURNALISTIQUE EN PRESSE ECRITE

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