PROBABILITÉS : GÉNÉRALITÉS - CONDITIONNEMENT - INDÉPENDANCE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PROBABILITÉS : GÉNÉRALITÉS - CONDITIONNEMENT - INDÉPENDANCE"

Transcription

1 ROBBILITÉS : GÉNÉRLITÉS - CONDITIONNEMENT - INDÉENDNCE. Expériece aléatoire, évéemets, loi de probabilité (Rappels de première et complémets).. Choix d'u modèle Lors de la réalisatio d'ue expériece aléatoire, o est ameé à choisir successivemet : a. U uivers Ω Il représete l'esemble toutes les issues evisagées de l'expériece. Il est doc foctio de l'idée de modélisatio a priori que l'o se fait de l'expériece. Si lors du lacer d'ue pièce de moaie o cosidère usuellemet qu'il y a deux issues "ILE" et "FCE", rie 'empêche d'e rajouter ue troisième, par exemple "TRNCHE". C'est à chacu (ou à chaque éocé) de le défiir. À défaut, o cosidère tacitemet, qu'il s'agit de l'uivers usuellemet utilisé das telle ou telle situatio. Exemples : O lace u dé et o regarde le uméro de la face obteue : Ω = { ; ; ; ; 5 ; 6} L'issue "obteir la face portat le uméro " est otée abusivemet. Idem pour les autres. O lace u dé et o regarde si le uméro de la face obteue est pair ou impair : Ω = { ; I} O lace ue pièce de moaie : Ω = { ; F} O lace deux pièces de moaie : Ω = { ; F ; F ; FF} O lace deux dés : Ω = {(i, j) où i 6 et j 6} Remarquos que l'uivers déped de l'observatio qui est faite : par exemple, si o lace deux dés et qu'o fait le produit ou la somme S des deux uméros obteus, o obtiet respectivemet : Ω = { ; ; ; ; 5 ; 6 ; 8 ; 9 ; 0 ; ; 5 ; 6 ; 8 ; 0 ; ; 5 ; 0 ; } Ω S = { ; ; ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 0 ; ; } Notos aussi qu'il existe des expérieces aléatoires qui comportet ue ifiité d'issues : O choisit u etier aturel au hasard : Ω = (Ce type d'esemble ifii est dit "déombrable") O choisit u réel au hasard etre 0 et : Ω = [0, ] (Ce type d'esemble ifii 'est pas déombrable) O choisit u ratioel au hasard etre 0 et : Ω = [0, ] O choisit u ombre premier au hasard : Ω = {ombres premiers} O verra aussi (au poit c.) que, das certaies situatios, l'expressio "choisir au hasard" peut déboucher sur des uivers différets suivat le protocole de choix utilisé. b. Ue famille de parties de Ω appelées "évéemets" Il s'agit des issues discerables ou mesurables par l'observateur. Lorsque l'uivers Ω est fii ou déombrable (c'est-à-dire e bijectio avec ue partie de ), chaque partie de l'uivers peut être cosidérée comme u évéemet. () () Cepedat, si Ω a la puissace du cotiu (par exemple Ω = [0, ]), o e peut plus cosidérer chaque partie de Ω comme u évéemet (car certaies parties de Ω se révèlet si complexes qu'o est icapable de dire si elles sot réalisées ou o). O fait doc le choix d'ue partie stricte de (Ω) (appelée tribu) vérifiat u miimum structurel afi de pouvoir calculer de maière commode des probabilités : et Ω (cotiet la "partie vide" et la "partie pleie") Ω \ (est stable par passage au complémetaire) ( ) famille d'élémets de N (est stable par uio au plus déombrable) robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age G. COSTNTINI

2 Exemples : O lace deux dés et o regarde la somme des résultats obteus. (Voir l'uivers Ω S ci-dessus). La partie E = { ; ; 6 ; 8 ; 0 ; } est u évéemet qui peut se décrire par la phrase "la somme obteue est u ombre pair". O choisit 6 uméros au hasard etre et 9. Les évéemets sot toutes les combiaisos de 6 uméros choisis parmi 9. (O motrera qu'il y e a, voir la leço sur le 6 5 déombremet...) Rappelos que les élémets de Ω sot appelés des évéemets élémetaires. U évéemet élémetaire est doc ue partie de Ω réduite à u seul élémet (sigleto). c. Ue loi de probabilité (c'est-à-dire ue applicatio à valeurs das [0, ]) O demade à cette applicatio de vérifier les deux coditios : (Ω) = Si ( ) est ue famille d'évéemets deux à deux disjoits, alors : = ( ) N N (ropriété de σ-additivité () ) E particulier, si et B sot deux évéemets icompatibles (i.e. disjoits), alors : ( B) = () + (B) E coséquece, o a : = (Ω) = (Ω ) = (Ω) + ( ) Doc : ( ) = 0 Ue telle applicatio s'appelle probabilité ou loi de probabilité. Le symbole désige ue uio. Il est juste utilisé à la place de pour préciser que l'uio est disjoite. Grâce à la propriété d'additivité, o e déduit la propriété suivate idispesable pour calculer des probabilités de maière coforme à otre ituitio : la probabilité (E) d'u évéemet E est la somme des probabilités des évéemets élémetaires qui le composet. Remarque : le triplet (Ω, (Ω), ) (ou (Ω,, ) si Ω 'est pas déombrable) s'appelle u espace probabilisé. Modéliser ue expériece aléatoire, c'est choisir u tel triplet. U choix particulier de : Lorsque Ω est de cardial fii et que l'o affecte la même probabilité à chaque évéemet élémetaire, o dit que l'o choisit ue probabilité équirépartie. O a alors : pour tout évéemet élémetaire ω de Ω : (ω) = Card( Ω) pour tout évéemet E : (E) = Card( E ) Card( Ω) O dit aussi, das ue telle situatio, qu'il y a équiprobabilité. () Notos que la somme peut coteir ue ifiité de termes o uls mais qu'elle est écessairemet fiie car majorée par. robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age G. COSTNTINI

3 Et pour fiir, otos bie que, das certaies situatios, l'expressio "choisir au hasard" mérite d'être expliquée. E effet, sas protocole de choix, certaies expérieces peuvet aboutir à des uivers différets et géérer des calculs qui paraisset alors cotradictoires. Imagios, pour illustrer, l'expériece suivate : o dispose de deux bacs de deux places (les places sot umérotées a, a, a et a comme ci-dessous). O suppose que toutes les places sot vides sauf la place a qui est occupée. rrive ue deuxième persoe à qui o demade de s'asseoir "au hasard". Quelle est la probabilité que les deux persoes soiet assises sur le même bac? bac bac a a a a rotocole : choix d'u bac La secode persoe choisit l'u des deux bacs, de maière équiprobable. L'uivers est doc Ω = {bac ; bac }. La loi de probabilité est doée ici par : Évéemet élémetaire bac bac robabilité La probabilité que les deux persoes soiet assises sur le même bac est doc : p = rotocole : choix d'ue place La secode persoe choisit l'ue des trois places restates, de maière équiprobable. L'uivers est doc Ω = {a ; a ; a }. La loi de probabilité est doée ici par : Évéemet élémetaire place a place a place a robabilité La probabilité que les deux persoes soiet assises sur le même bac est doc : p = Et vous? Choisissez-vous d'abord le bac puis la place ou directemet la place? Moralité : il y a parfois des règles à préciser lorsqu'o fait u choix "au hasard"... Ue autre situatio de ce type est le "paradoxe de Bertrad". (Voir exercices sur les probabilités cotiues) robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age G. COSTNTINI

4 .. Rappel de quelques propriétés des probabilités ropriété : la probabilité de la réuio de deux évéemets est doée par : ( B) = () + (B) ( B) Exemple : das ue classe, 0% des élèves jouet d'u istrumet à corde, 0% des élèves jouet d'u istrumet à vet et 5% des élèves jouet d'u istrumet à corde et d'u istrumet à vet. O choisit u élève au hasard. Quelle est la probabilité qu'il joue d'u istrumet à corde ou à vet? Notos C l'évéemet : "l'élève joue d'u istrumet à corde" et V : "l'élève joue d'u istrumet à vet" D'après les doées, o a : (C) = 0, ; (V) = 0, et (C V) = 0,05 D'après la propriété, o obtiet : (C V) = (C) + (V) (C V) = 0,5 Ω (Esemble des élèves de la classe) C (0 %) C V (5 %) V (0 %) Exercice : démotrer que si C, D et E sot trois évéemets alors, (C D E) = (C) + (D) + (E) (C D) (D E) (E C) + (C D E) E effet : (C D E) = (C (D E)) = (C) + (D E) (C (D E)) (C D E) = (C) + (D) + (E) (D E) ((C D) (C E)) (C D E) = (C) + (D) + (E) (D E) (C D) (C E) + (C D E) E gééralisat cette formule à ue uio de évéemets, o obtiet la fomule du "crible" : i = p + ( ) p= i < i <... < ip k p (Les courageux peuvet teter ue démostratio par récurrece) Remarque : la probabilité d'ue uio d'évéemets est toujours iférieure à la somme des probabilités de ces évéemets : i ( i) ik Et e particulier : ( B) () + (B) ropriété : la probabilité de l'évéemet cotraire de est ( ) = (). E particulier, La probabilité d'u évéemet impossible (par exemple : "obteir 7 e laçat u dé") est ulle : ( ) = 0. () Si B alors () (B) ("croissace" de la probabilité) ( \ B) = () ( B) \ B désige l'esemble des élémets qui sot das et pas das B : \ B = B () Réciproquemet, si u évéemet E est tel que (E) = 0. E est-il u évéemet impossible (c'est-à-dire : a-t-o écessairemet E = )? Répose : o, e gééral! E effet, cosidéros l'expériece suivate : o choisit u ombre réel compris etre 0 et au hasard (e cochat par exemple u poit au hasard sur le segmet). L'uivers est Ω = [0 ; ] qui est u esemble ifii o déombrable. Soit E l'évéemet : "le ombre choisi est π". E 'est pas impossible car π [0 ; ] et pourtat (E) = 0. Cepedat, si Ω est fii, o a l'équivalece etre E impossible et (E) = 0. ar cotre, si Ω est ifii, o est ameé à défiir : "E est dit impossible lorsque E = " et "E est dit -quasi-impossible lorsque (E) = 0". robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age G. COSTNTINI

5 Démostratios : rouvos déjà la propriété : ar défiitio, et sot icompatibles et = Ω. D'après la défiitio d'ue probabilité, o a doc : ( ) = () + ( ) Et comme ( ) = (Ω) =, il viet : () + ( ) = Si B alors B est l'uio disjoite de et de (B \ ) doc : (B) = () + (B \ ) Et comme (B \ ) 0, o obtiet bie : () (B) Le pricipe de ces démostratios est de se rameer à des évéemets icompatibles afi d'avoir des uios disjoites et d'utiliser la relatio ( B) = () + (B) Esuite, il est clair que les évéemets \ B et B sot icompatibles et que ( \ B) ( B) = (voir figure ci-dessous) D'après la défiitio d'ue probabilité, o a doc : () = ( \ B) ( B)) = ( \ B) + ( B) D'où le résultat. rouvos maiteat la propriété : Il suffit d'écrire que : B = ( \ B) B Ω B \ B B B \ Comme les évéemets \ B et B sot icompatibles, o a : (( \ B) B) = ( \ B) + (B) Et d'après la propriété : D'où le résultat. ( B) = () ( B) + (B). Variables aléatoires (Rappels de première et complémets) Das ce paragraphe, o e cosidère que des uivers Ω fiis ou ifiis déombrables... Défiitio Variable aléatoire Lorsqu'à chaque évéemet élémetaire ω d'u uivers Ω o associe u ombre réel, o dit que l'o défiit ue variable aléatoire (réelle). Ue variable aléatoire est doc ue applicatio X : Ω. () () Cette défiitio reste ecore valable si Ω est ifii déombrable et si l'o a choisi (Ω) comme tribu. ar cotre, si Ω a la puissace du cotiu, il faut rajouter das la défiitio la coditio suivate : "pour tout itervalle I de, l'esemble X (I) est u évéemet" sio le calcul des probabilités risque fort d'être très limité. robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 5 G. COSTNTINI

6 Exemple : O lace ue pièce de moaie trois fois de suite. L'arbre ci-cotre permet de détemier l'uivers Ω associé à cette expériece aléatoire. Il est costitué de 8 évéemets élémetaires (ombre de listes de élémets de l'esemble { ; F}) : Lacer Lacer F F F Ω = { ; F ; F ; FF ; F ; FF ; FF ; FFF} Lacer F F F F Si o suppose la pièce bie équilibrée, o peut cosidérer que ces huit issues sot équiprobables. Notos X le ombre de côtés "face" obteus. X est ue variable aléatoire qui pred les valeurs 0 ; ; ou. lus précisémet, o a X(Ω) = {0 ; ; ; }. O otera, par exemple "X = " ou (X = ) ou ecore [X = ] l'évéemet "face est sorti exactemet deux fois". lus précisémet : "X = k" = {ω Ω tels que X(ω) = k} = X (k) Ce que l'o a oté X (k) est l'esemble des atécédets de k par X. Remarque : o 'a pas besoi de probabilité pour défiir ue variable aléatoire. Uivers Ω (Esemble d'évéemets élémetaires ω) Variable aléatoire X (pplicatio de Ω das ) X(Ω) F 0 x F FF x Évéemet F x [X = ] FF FF x FFF La variable aléatoire X permet de défiir u ouvel uivers umérique X(Ω). Si l'uivers iital Ω est mui d'ue probabilité, la variable aléatoire X iduit égalemet ue ouvelle probabilité X sur cet uivers X(Ω). robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 6 G. COSTNTINI

7 .. Défiitio Loi de probabilité X associée à ue variable aléatoire Soit ue probabilité sur u uivers Ω. Soit X ue variable aléatoire défiie sur Ω telle que X(Ω) soit fii de cardial. Lorsqu'à chaque valeur x i ( i ) de X o associe les probabilités p i de l'évéemet "X = x i ", o dit que l'o défiit la loi de probabilité X de la variable aléatoire X. our illustrer, sur l'exemple précédet, à la valeur x =, ous pouvos associer la probabilité p = 8 puisque ous avos chace sur 8 d'obteir exactemet deux fois le côté "face". isi : X () = (X = ) Remarque (hors programme) : o peut motrer que l'applicatio X vue comme applicatio de (X(Ω)) [0 ; ] x X ( ( x)) est ue probabilité sur X(Ω). E effet : X (X(Ω)) = X ( ( x) ) = X x ( ) = (Ω) = (car est ue probabilité sur Ω) x X( Ω) x X( Ω) Soiet,,... des évéemets (élémets (X(Ω))) deux à deux disjoits, o a : X i = X x x i O a doc bie motré que X est ue probabilité sur X(Ω). ( ( )) = X ( ( x)) = ( ) x i i = X i E pratique, la loi de probabilité X de X est présetée sous forme de tableau. vec l'exemple de la pièce de moaie lacée trois fois et X = ombre de face obteus, cela doe : Valeur x i de la variable aléatoire X x = 0 x = x = x = robabilité p i de l'évéemet "X = x i" p = 8 p = 8 p = 8 p = 8 O remarquera que l'o a bie p i =. utre exemple : toujours avec le lacer d'ue pièce fois de suite. osos cette fois : Y = O a : si deux faces idetiques apparaisset successivemet 0 sio Valeurs k de Y 0 (Y = k) robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 7 G. COSTNTINI

8 .. Défiitio Espérace, variace et écart type d'ue variable aléatoire Soit Ω l'uivers correspodat à ue expériece aléatoire. Soit ue probabilité sur Ω. Soit X ue variable aléatoire défiie sur Ω telle que X(Ω) soit fii () de cardial. Notos {x ; x ;... ; x } l'esemble X(Ω), c'est-à-dire l'esemble des valeurs prises par X. L'espérace mathématique de la variable aléatoire X est le ombre, oté E(X), défii par : E(X) = px i i = p x + p x p x l'espérace est la moyee des valeurs x i podérées par les probabilités p i La variace de la variable aléatoire X est le ombre, oté V(X), défii par : V(X) = E((X E(X)) ) = ( ) p x EX ( ) = p (x E(X)) + p (x E(X)) p (x E(X)) i i la variace est la moyee des carrés des écarts à la moyee L'écart type de la variable aléatoire X est le ombre, oté σ(x), défii par : p i = (X = x i) σ(x) = V( X) Remarque : la variace est ue quatité positive, doc l'écart type est bie défii. Exemples : Repreos l'exemple de la pièce de moaie lacée trois fois de suite et les variables aléatoires X et Y : E(X) = = V(X) = D'où : σ(x) = = De même avec Y : E(Y) = 0 + = V(Y) = 0 + = 6 et σ(y) = Iterprétatio : lorsque X représete le gai du joueur à u jeu de hasard, E(X) représete l'espoir de gai moye par partie, lorsqu'o joue u grad ombre de fois. Si E(X) > 0 (resp. E(X) < 0) alors le jeu est avatageux (resp. désavatageux) pour le joueur. Si E(X) = 0 alors le jeu est dit équitable. L'écart-type est ue caractéristique de la dispersio des valeurs de X. Remarque : o pourrait aussi calculer l'espérace E(X) e reveat aux évéemets élémetaires de l'uivers Ω au lieu d'utiliser les valeurs x i de la variable aléatoire X : E(X) = ( ω) X( ω) ω Ω Sur l'exemple précédet, comme (ω) = cela doerait : 8 E(X) = 8 ω Ω X( ω) = (X() + X(F) + X(F) + X(FF) + X(F) + X(FF) + X(FF) + X(FFF)) 8 () Si X(Ω) est ifii déombrable, l'espérace existe ecore sous réserve de la covergece (absolue) de la série de terme gééral x p. Si X(Ω) a la puissace du cotiu, l'espérace est doée par ue itégrale. robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 8 G. COSTNTINI

9 E(X) = 8 ( ) = Le calcul peut paraître plus log mais das certaies situatios, il peut s'avérer plus pratique (voir par exemple la démostratio de la liéarité de l'espérace e..) Exercice théorique : démotrer que l'espérace E(X) miimise la foctio ƒ défiie sur par : ƒ(x) = mais pas la foctio g défiie par : g(x) = p ( x x) La foctio ƒ est dérivable comme somme de foctios dérivables et o a pour tout x : i i i p x i x ƒ'(x) = pi( xi x) = px i i x p i = (E(X) x) ƒ est la foctio "moyee des carrés des écarts" tadis que g est la foctio "moyee des écarts". O e déduit : ƒ'(x) 0 x E(X) Doc ƒ admet u miimum e E(X) (et ce miimum est ƒ(e(x)) = V(X)...) L'espérace est doc la quatité qui miimise la moyee des carrés des écarts. ar cotre, elle e miimise pas la moyee des écarts. E effet, cosidéros la variable aléatoire X défiie par la loi suivate : x i p i 0,9 0, O a : E(X) = p x + p x = 00 g(e(x)) = p x 00 + p x 00 = = 80 Or : g(0) = E(X) = 00 Doc : g(0) < g(e(x)) Coclusio : E(X) e miimise pas la foctio g Quelle est doc la quatité qui miimise la foctio g? Etudios ça de près. Quitte à réidexer les idices des x i, o peut supposer sas perte de gééralité que : x < x <... < x Doos-ous k, et x [x k, x k+ ]. E coupat la somme e deux, il viet : g(x) = pi xi x = pi( x xi) + k pi( xi x) = x pi px i i + px i i x pi k+ k+ k k k+ Doc g est affie sur [x k, x k+ ] : g(x) = a k x + b k k avec : a k = pi pi = pi et b k = k+ k k px i i k+ Elle est doc croissate sur [x k, x k+ ] si et seulemet si a k 0, c'est-à-dire si et seulemet si pi. Doc g est ue foctio affie par morceaux, décroissate sur les itervalles [x k, x k+ ] tels que croissate sur les itervalles [x k, x k+ ] tels que pi. Elle admet doc u miimum e la valeur médiae de la série des x i ( i ). k i = px i i k k pi et i = robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 9 G. COSTNTINI

10 .. Théorème Liéarité de l'espérace Soiet X et Y deux variables aléatoires défiies sur le même uivers Ω de cardial fii. Soit ue probabilité sur Ω. O a : Et e particulier, pour tout réel b : E(X + Y) = E(X) + E(Y) E(X + b) = E(X) + b E(kX) = ke(x) pour tout réel k Démostratio : E(X + Y) = ( X + Y)( ω) ( ω) = X( ω) ( ω) + Y( ω) ( ω) = E(X) + E(Y) ω Ω E preat Y costate égale à b, o obtiet : E(X + b) = E(X) + E(b) = E(X) + b ω Ω ω Ω O calcule les espéraces relativemet aux évéemets élémetaires afi de pouvoir utiliser la liéarité de l'opérateur Σ. E(kX) = kpixi = k px i i = ke(x) Exemple : O lace dés, et o ote S la somme des résultats obteus. Calculer E(S). Soiet X, X, X et X les résultats obteus pour chaque dé. O a : E(X ) = E(X ) = E(X ) = E(X ) = ( ) =,5 6 Or, S = X + X + X + X, d'où : E(S) = E(X + X + X + X ) = E(X ) =,5 =.5. Théorème Calcul pratique de la variace : formule de Koeig-Huyghes La variace d'ue variable aléatoire X peut se calculer avec la relatio suivate : V(X) = E(X ) [E(X)] la variace est l'écart etre la moyee des carrés et le carré de la moyee Démostratio : o rappelle que l'espérace d'ue variable aléatoire costate X = b est égale à la costate b. D'après la liéarité de l'espérace : V(X) = E((X E(X)) ) = E(X XE(X) + E(X) ) = E(X ) E(X)E(X) + E(X) E() V(X) = E(X ) [E(X)] our le calcul de la variace, o préférera l'emploi de cette derière formule plutôt que celle vue e.. E effet, outre u itérêt pratique idéiable pour meer le calcul, la formule de Koeig-Huyghes est surtout plus fiable lorsque l'espérace E(X) e tombe pas juste. E effet, das la formule vue e.. l'erreur due à l'arrodi de E(X) se propage tout au log du calcul alors qu'elle 'apparaît que das le derier terme das la formule.5. Exemple : Repreos l'exemple de la pièce de moaie lacée trois fois de suite. X désige le ombre de "face" obteu. E(X ) = = V(X) = E(X ) [E(X)] = 9 = robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 0 G. COSTNTINI

11 .6. Corollaire Effet d'u chagemet affie sur la variace et l'écart type Soit X ue variable aléatoire. Soiet a et b deux réels. O a : V(aX + b) = a V(X) et σ(ax + b) = a σ(x) E particulier : V(aX) = a V(X) et σ(ax) = a σ(x) V(X + b) = V(X) et σ(x + b) = σ(x) Démostratio : D'après.5., o a : V(aX + b) = E(a X + abx + b ) [E(aX + b)] Et d'après la liéarité de l'espérace : V(aX + b) = a E(X ) + abe(x) + b [ae(x) + b] V(aX + b) = a E(X ) + abe(x) + b a [E(X)] abe(x) b V(aX + b) = a V(X) D'où, par passage à la racie carrée : σ(ax + b) = a σ(x) E particularisat b = 0, puis a =, o obtiet : V(aX) = a V(X) et σ(ax) = a σ(x) V(X + b) = V(X) et σ(x + b) = σ(x) Iterprétatio des derières relatios : ue traslatio 'a pas d'icidece sur la variace ou l'écart type d'ue variable aléatoire (e effet, cela e modifie pas so degré de dispersio)..7. Défiitio Foctio de répartitio d'ue variable aléatoire Soit X ue variable aléatoire. La foctio de répartitio F associée à X est la foctio défiie sur par : F(x) = (X x) La foctio de répartitio est toujours ue foctio croissate et borée par 0 et. Exemple : avec toujours les mêmes doées précédetes, o a : our x ] ; 0[, o a : F(x) = 0 our x [0 ; [, o a : F(x) = 8 our x [ ; [, o a : F(x) = = our x [ ; [, o a : F(x) = = 7 8 our x [ ; + [, o a : F(x) = = Représetatio graphique : robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age G. COSTNTINI

12 . robabilités coditioelles.. Exemple itroductif : u joueur tire, au hasard, ue carte d'u jeu de cartes. O cosidère les évéemets suivats : F = "la carte tirée est ue figure" et R = "la carte tirée est u roi" ) Calculer (F), (R) et (R F) (où désige la probabilité correspodat à l'équirépartitio) ) Le joueur affirme : "la carte tirée est ue figure". Quelle est alors la probabilité que ce soit u roi? Solutio : ) Ici, l'uivers Ω est costitué de évéemets élémetaires équiprobables. O a doc : (F) = Card ( F) Card( Ω ) = = 8 Card( R) ; (R) = Card( Ω ) = = 8 Card( R F) et (R F) = Card( Ω ) = = 8 ) Maiteat, ous 'avos plus l'équiprobabilité sur Ω. Les seuls évéemets de probabilité o ulle sot ceux qui sot costitués d'ue partie des figures du jeu de cartes. Nous allos choisir ue ouvelle probabilité F qui sera ulle pour les évéemets élémetaires e correspodat pas à ue figure et équirépartie pour les évéemets élémetaires correspodat à ue figure. our détermier la probabilité que la carte soit u roi, ous devos seulemet cosidérer les rois qui sot des figures, doc compter les élémets de R F, si bie que : F (R) = Card ( R F) = Card( F) = La probabilité F (R) s'appelle la probabilité coditioelle de R par rapport à F. O la ote parfois (R F) où R F représete l'évéemet "R est réalisé" sachat que F est réalisé. (Cette derière otatio état décoseillée car e faisat pas ressortir le fait que l'o a ue ouvelle probabilité). Nous remarquos que : F (R) = R ( F ) F ( ) Gééralisos ce résultat :.. Théorème Soit ue expériece aléatoire d'uivers Ω (avec Ω de cardial fii), ue probabilité sur Ω et B u évéemet tel que (B) 0. L'applicatio B de (Ω) das [0 ; ] défiie par est ue probabilité sur Ω. Démostratio (Hors programme) B () = ( B ) ( B) pour tout (Ω) O a : B (Ω) = ( Ω B ) = ( B ) ( B) ( B) = Soiet,,..., des évéemets (doc des élémets (Ω)) deux à deux disjoits. O a : B i = i B = ( B) i B ( B) Or, les évéemets i B sot deux à deux disjoits puisque les i le sot, doc : i B = ( i B) robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age G. COSTNTINI

13 ( i B) D'où : B i = B ( ) = L'applicatio B est bie ue probabilité, le théorème est doc démotré. ( i B) = B( i) B ( ).. Défiitio robabilité coditioelle L'applicatio B aisi défiie s'appelle "probabilité B-coditioelle". La quatité B () se lit "probabilité, sachat B, de " parfois (et abusivemet) otée ( B). O a aisi : ( B) = B () = ( B ) ( B) Remarques : la relatio ci-dessus est très utile égalemet das l'autre ses : ( B) = B () (B) = (B) () l'évéemet cotraire de B est B (" 'est pas réalisé" sachat que B l'est). cas particulier : si B, alors () (B) et ( B) = (). D'où : B () = ( ) ( B) Exemples : U élève sérieux de termiale a 80% de chace d'avoir so Bac au mois de jui. edat les grades vacaces qui suivet, il passe u cocours pour itégrer ue école. Le cocours est ouvert à tous les élèves (bacheliers ou o) mais otre cadidat a 60% de chace d'être admis das cette école s'il est bachelier et 0% sio. Notos B l'évéemet "l'élève réussi so Bac" et l'évéemet "l'élève est admis das l'école". (B) = 0,8 B ( ) = 0, B B B() = 0,6 B ( ) = 0, B ( ) = 0, B( ) = 0,7 Quelle est la probabilité que l'élève réussisse so bac et soit admis à so école? O calcule : ( B) = B ()(B) = 0,6 0,8 = 0,8 robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age G. COSTNTINI

14 Le tiers d'ue populatio a été vaccié cotre ue maladie. u cours d'ue épidémie, o costate que, sur quize malades, il y a deux persoes vacciées. Le vacci est-il efficace? our le savoir, o compare la probabilité d'être malade (otée (M)) avec celle d'être malade sachat que l'o a été vaccié (otée V (M)). ar hypothèse, o a : (V) = et M(V) = 5 V (M) = ( M V ) = V ( ) M O a V (M) < (M). Le vacci est doc efficace. ( V) M ( ) V ( ) = 5 (M) = 5 (M) O suppose, de plus, que sur cet persoes vacciées, huit sot malades. Quelle est la proportio de malades das la populatio? O a doc : V (M) = 8 00 = 5 O peut aussi comparer V ( M) et V ( M ), o trouve : V ( M ) =,5 ( M) V Or, V (M) = 5 (M) d'où : (M) = 5 Il y a doc 0% de malades. U homme red visite à ue famille ayat deux efats. L'u des deux efats, u garço, ouvre la porte, quelle est alors la probabilité que les deux efats soiet des garços? Cosidéros l'expériece aléatoire suivate : choisir au hasard ue famille de deux efats et regarder si ce sot des garços ou des filles. L'uivers associé comporte issues possibles : Ω = {FF, FG, GF, GG} où, par exemple, FG est l'évéemet "l'aîée est ue fille, le cadet est u garço". Statistiquemet, o peut cosidérer ces quatre évéemets comme équiprobables. Notos l'évéemet "les deux efats sot des garços" et B l'évéemet "u des deux efats est u garço". O a : = {GG} et B = {FG, GF, GG} Il s'agit doc de calculer : B () = ( B ) ( B) Or, B = car B. Doc : B () = ( ) ( B) = = Remarque : cet exercice peut paraître déroutat car l'aspect coditioel 'apparaît pas assez clairemet das la questio qui devrait être plutôt formulée aisi : "quelle est la probabilité que les deux efats soiet des garços sachat que l'u l'est déjà". D'autre part, si l'o sait que le garço qui ouvre la porte est l'aié, la probabilité que l'autre efat soit aussi u garço est das ce cas égale à 0,5 bie sûr. robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age G. COSTNTINI

15 .. Théorème Formule des probabilités totales Soit Ω u uivers mui d'ue probabilité. Si des parties B, B,..., B, de probabilités o ulles, costituet ue partitio () de Ω, alors pour tout évéemet, o a : () = ( B k ) = k= k= Bk ( B ) ( ) k Démostratio (Hors programme) Les esembles B, B,..., B costituet ue partitio de : = B k k = (uio disjoite). D'après l'additivité de la probabilité pour les esembles disjoits o a : () = B k = ( B k ) Et comme ( B k ) = B k ( ) (B k ) pour tout etier k tel que k, o a : k = () = k= Bk k= ( B ) ( ) k Ω B B B B B 5... B Illustratio sur u arbre : (B ) (B ) (B ) (B ) B B B... B B ( ) B ( ) B ( ) B ( )... Remarques : La formule des probabilités totales reste vraie si B, B,..., B sot des évéemets deux à deux icompatibles et si B. i O a e particulier : () = ( B) + ( B ) () O dit que des parties o vides B, B,..., B formet ue partitio d'u esemble Ω lorsqu'elles sot deux à deux disjoites (B i B j i = j) et recouvret tout l'esemble Ω (B B... B = Ω) robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 5 G. COSTNTINI

16 Exemples : Repreos l'exemple de otre élève qui passe so bac et so cocours. O recotre cet élève au mois de septembre et il ous dit qu'il a été admis à l'école. Quelle est la probabilité qu'il ait so bac? Nous devos calculer : (B) = ( B) ( B) = ( ) ( B) + ( B) = 0,8 = 8 0,8+ 0, 0, 9 Repreos l'exemple de l'épidémie et cherchos la probabilité qu'ue persoe o vacciée tombe malade. Nous cherchos doc ( M ). Il est clair que les évéemets V et V costituet ue partitio de l'esemble V de la populatio. D'après la formule des probabilités totales, o a : (M) = V (M) (V) + V( M) (V ) M ( ) V( MV ) ( ) D'où : V( M ) = = 5 5 = V ( ) 50 = 0,6 Le feu tricolore. U automobiliste arrive à proximité -disos ue dizaie de mètres- d'u feu tricolore et aucu véhicule e le précède. O suppose que, si le feu est vert à ce momet là, l'automobiliste décide de passer avec ue probabilité de 99/00. Si le feu est orage, l'automobiliste décide de passer avec ue probabilité de /0 et efi si le feu est rouge, l'automobiliste décide de passer avec ue probabilité de /00 (quelques fous...). Le cycle du feu tricolore dure ue miute : vert : 5s, orage : 5s et rouge : 0s. Quelle est la probabilité que l'automobiliste passe sas s'arrêter à ce feu tricolore? Notos l'évéemet "l'automobiliste passe sas s'arrêter au feu" et V (resp. O et R) = "le feu est vert (resp. orage et rouge)". Comme V O R = Ω (uio disjoite), o a : () = V ()(V) + O ()(O) + R ()(R) = = <.... Idépedace.. Défiitio Idépedace d'évéemets Soit ue probabilité sur u uivers Ω. O dit que deux évéemets et B (de probabilités o ulles) sot -idépedats lorsque la réalisatio (ou o) de l'u 'a pas d'ifluece sur la probabilité de réalisatio de l'autre : B () = () ou (B) = (B) O coviet qu'u évéemet tel que () = 0 est -idépedat de tout autre. Coséquece : soiet et B des évéemets tels que () 0 et (B) 0. Si et B sot idépedats, alors : ( B) = B () (B) = () (B) Réciproquemet, si ( B) = () (B) alors o a : B () (B) = () (B) d'où B () = () (B) () = () (B) d'où (B) = (B) Les évéemets et B sot doc idépedats. Ne pas cofodre l'idépedace et l'icompatibilité de deux évéemets. ar exemple, si o lace u dé et si o cosidère les évéemets : = "obteir u ombre pair" et B = "obteir u ombre impair" lors et B sot icompatibles (puisque B = ) et dépedats (puisque () = (B) = 0,5 alors que ( B) = 0) robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 6 G. COSTNTINI

17 Ce qui fourit u bo critère pour savoir si deux évéemets sot idépedats :.. Théorème Critère d'idépedace de deux évéemets Deux évéemets et B sot -idépedats si et seulemet si ( B) = () (B) Exemples : O lace deux dés et o désige par l'évéemet "le premier dé amèe u ombre pair", par B l'évéemet "le deuxième dé amèe u ombre impair" et par C l'évéemet "les deux dés amèet u ombre pair". O a :() = ; (B) = ; (C) = ; ( B) = ; ( C) = ; (B C) = 0. (rbres) O coclut : et B sot idépedats ; et C sot dépedats ; B et C sot dépedats. O lace ue pièce deux fois de suite et o cosidère les évéemets = "FCE au premier lacer" et = "FCE au secod lacer". O a Ω = {FF ; F ; F ; } et o calcule ( ) = 0,5 ; ( ) = 0,5 et ( ) = 0,5. Les évéemets sot idépedats, ce qui est rassurat. Deux évéemets et B icompatibles et de probabilités o ulles sot toujours dépedats puisque ( B) = 0 et ().(B) 0. L'évéemet Ω est idépedat de tout évéemet puisque ( Ω) = () = () = ()(Ω). Remarque : il faut être méfiat avec la otio d'idépedace. Deux évéemets peuvet ituitivemet sembler idépedats sas pour autat l'être après calculs. ar exemple, cosidéros l'expériece suivate : Quatre lots sot répartis etre 5 persoes,..., 5 de la faço suivate : chaque lot est attribué par tirage au sort d'ue persoe parmi les 5. L'uivers Ω de cette expériece aléatoire est l'esemble des listes de élémets de { ;... ; 5 }. Il y e a 5. our tout k ; 5, otos E k l'évéemet décrit par "la persoe k e reçoit aucu lot". Les évéemets E k, k 5, sot-ils idépedats? Répose : o. E effet, soiet h et k disticts compris etre et 5. L'évéemet E k est costitué des listes de élémets de l'esemble { ;... ; 5 } \ { k }. Il y e a. vec la probabilité équirépartie sur Ω, o a : (E k ) = 5 De même : (E h ) = 5 ar ailleurs E k E h est costitué des listes de élémets de l'esemble { ;... ; 5 } \ { k ; h }. Il y e a. Doc : (E k E h ) = 5 D'où : (E k E h ) (E k ).(E h ) robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 7 G. COSTNTINI

18 Extesio à évéemets :,,..., sot dits mutuellemets idépedats lorsque pour toute famille d'idices K ; k = ( k ) k K k K qu'il e faut pas cofodre avec l'idépedace deux à deux :,,..., sot dits deux à deux idépedats lorsque pour tous i et j vérifiat i < j : ( i j ) = ( i )( j ) Des évéemets mutuellemet idépedats le sot aussi deux à deux (il suffit de predre les parties K de deux élémets), mais la réciproque est fausse : il suffit de cosidérer, pour le lacer de deux pièces de moaie (bie équilibrées), les évéemets : "o obtiet ILE au premier lacer", B : "o obtiet ILE au secod lacer" et C : "o obtiet le même côté aux deux lacers". O vérifie facilemet à l'aide d'u arbre que () = (B) = (C) = 0,5 puis que ( B) = ( C) = (B C) = 0,5 doc, B et C sot deux à deux idépedats et pourtat ( B C) = 0,5 et ()(B)(C) = 0,5 doc, B et C e sot pas mutuellemet idépedats. Exercice : Soiet et B deux évéemets idépedats. et B sot-ils idépedats? Et et B? O peut commecer par répodre à la secode questio : B ( ) = B () = () = ( ) Doc et B sot idépedats. Il suffit de passer maiteat à l'évéemet cotraire de B pour obteir ue répose affirmative à la première questio. E effet : ( B ) = ( B) = ( B) = () (B) + ( B) = () (B) + ()(B) Et e vertu de l'idetité x y + xy = ( x)( y) : ( B ) = ( ())( (B)) = ( )( B ).. Défiitio Idépedace de variables aléatoires Soiet X et Y deux variables aléatoires défiies sur u uivers Ω telles que X(Ω) et Y(Ω) soiet fiis. Notos x,..., x et y,..., y p les valeurs de X et Y. O dit que X et Y sot des variables aléatoires idépedates lorsque : pour tout i, et tout j, p, les évéemets "X = x i " et "Y = y j " sot idépedats Das ce type de situatios (où deux variables aléatoires sot e jeu), il est utile de dresser u tableau à etrées. robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 8 G. COSTNTINI

19 Exemple : O lace deux dés bie équilibrés. O ote S la somme des résultats obteus et le produit. Doer, sous forme de tableau la loi de probabilité du couple (S, ). Les variables aléatoires S et sot-elles idépedates? Dressos tout d'abord deux petits tableaux doat les différetes possibilités de sommes et de produits : S Loi du couple (S, ) : S Loi de S Loi de Les variables aléatoires S et e sot pas idépedates. E effet : ("S = " " = ") = 0 (S = )( = ) = 0 robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 9 G. COSTNTINI

20 5. Modélisatio d'expérieces. Répétitio d'expérieces idépedates Voici trois règles pratiques pour calculer des probabilités directemet sur des arbres (règles qui sot e relatio avec des résultats du cours ci-dessus) : Exemple de situatio où l'o réitère deux fois ue expériece comportat deux issues et B cotraires l'ue de l'autre. O ote (resp. ) l'évéemet " se réalise à la première (resp. deuxième) expériece". Mêmes otatios pour B. L'uivers associé à cette situatio comporte issues : Ω = { ; B ; B ; B B } ( ) (B ) ( ) (B ) ( B ) (B B ) B B B R : la somme des probabilités des braches partat d'ue même racie est toujours égale à : Exemple : ( ) + (B ) = (ceci proviet du fait que et B sot cotraires) R : la probabilité d'u chemi est égale au produit des probabilités des braches de ce chemi : Exemple : la probabilité du chemi - est : ( ) = ( ) ( ) (formule de probabilité coditioelle) R : la probabilité d'u évéemet est la somme des probabilités des chemis correspodat à cet évéemet. Exemple : La probabilité de l'évéemet "obteir exactemet ue fois " est : ( B ) + (B ) Lie avec l'idépedace : si o suppose que les deux expérieces se déroulet de maière idépedate. O a alors l'arbre suivat : La probabilité du chemi - sera doc ( )( ) Cas particulier à coaître : si o répète fois, de maière idépedate ue expériece. La probabilité p qu'u évéemet de cette expériece se réalise fois sera : p = (()). ( ) (B ) ( ) (B ) ( ) (B ) B B B Exemples : O lace u dé fois ( * ). Commet choisir pour que la probabilité p d'obteir au mois u 6, au cours des lacers, soit supérieure ou égale à 0,95? Notos : O a : = "o obtiet au mois u 6 au cours des lacers" = "o obtiet aucu 6 au cours des lacers" L'évéemet se réalise, si et seulemet si, pour chacu des lacers (qui sot idépedats), o 'obtiet pas de 6. D'après le cas particulier vu ci-dessus, o a : = ( ) 5 6 D'où : p = () = 5 6 O cherche maiteat tel que : p 0,95 Il s'agit d'u cas particulier de la loi biomiale qui sera abordée das le chapitre suivat. robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age 0 G. COSTNTINI

21 5 6 0, ,05 La foctio l état croissate sur ]0, + [, cette derière iéquatio équivaut à : Et puisque l 5 6 < 0 (car 5 ]0, [), o a : 6 l 5 l 0,05 6 l0,05 5 l 6 La calculatrice doe : l0,05 5 l 6 6, à 0 près Et comme est u etier : 7 O doit doc lacer le dés au mois 7 fois pour être sûr à 95% d'obteir au mois u 6. Soit *. O rage objets das tiroirs (chaque tiroir pouvat coteir de 0 à objets). Calculer le ombre moye de tiroirs vides. Défiissos la variable aléatoire X i, ( i ), par : X i = ème si le i tiroir est vide 0 sio O a : (X i = ) = = Notos E (X i ) l'espérace de X i. (Elle déped de ) et (X i = 0) = (X i = ) = O a : E (X i ) = Notos X = X i = ombre de tiroirs vides. D'après la liéarité de l'espérace, il viet : E (X) = E( Xi) = Remarque : étudios la limite de la proportio E ( X ) de boîtes vide. O a : E ( X ) = = e l = X= e l( + X) X Or, Mais o sait que lim X 0 lim + e l = X= lim X 0 e l( + X) X l( + X) = l'() =, doc par cotiuité de l'expoetielle, o e déduit : X robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age G. COSTNTINI

22 lim X 0 e l( + X) X = e D'où : lim + E ( X ) = e La proportio de boîtes vides ted vers lorsque ted vers +. e robabilités : gééralités - coditioemet - idépedace age G. COSTNTINI

Dénombrement. Chapitre 1. 1.1 Enoncés des exercices

Dénombrement. Chapitre 1. 1.1 Enoncés des exercices Chapitre 1 Déombremet 1.1 Eocés des exercices Exercice 1 L acie système d immatriculatio fraçais était le suivat : chaque plaque avait 4 chiffres, suivis de 2 lettres, puis des 2 uméros du départemet.

Plus en détail

1 Mesure et intégrale

1 Mesure et intégrale 1 Mesure et itégrale 1.1 Tribu boréliee et foctios mesurables Soit =[a, b] u itervalle (le cas où b = ou a = est pas exclu) et F ue famille de sous-esembles de. OditqueF est ue tribu sur si les coditios

Plus en détail

FEUILLE D EXERCICES 17 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI

FEUILLE D EXERCICES 17 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI FEUILLE D EXERCICES 7 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI Exercice - Lacer de dés O lace deux dés à 6 faces équilibrés. Calculer la probabilité d obteir : u double ; ue somme des deux dés égale à 8 ; ue

Plus en détail

Dénombrement. Introduction. 1 Cardinaux d'ensembles nis. ECE3 Lycée Carnot. 12 novembre 2010. 1.1 Quelques dénitions

Dénombrement. Introduction. 1 Cardinaux d'ensembles nis. ECE3 Lycée Carnot. 12 novembre 2010. 1.1 Quelques dénitions Déombremet ECE3 Lycée Carot 12 ovembre 2010 Itroductio La combiatoire, sciece du déombremet, sert comme so om l'idique à compter. Il e s'agit bie etedu pas de reveir au stade du CP et d'appredre à compter

Plus en détail

Chapitre 3 : Fonctions d une variable réelle (1)

Chapitre 3 : Fonctions d une variable réelle (1) Uiversités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Aalyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 3 : Foctios d ue variable réelle (1) 1 Lagage topologique das R Défiitio 1 Soit a u poit de R. U esemble V R est u voisiage de a s

Plus en détail

Probabilités et statistique pour le CAPES

Probabilités et statistique pour le CAPES Probabilités et statistique pour le CAPES Béatrice de Tilière Frédérique Petit 2 3 jui 205. Uiversité Pierre et Marie Curie 2. Uiversité Pierre et Marie Curie 2 Table des matières Modélisatio de phéomèes

Plus en détail

Limites des Suites numériques

Limites des Suites numériques Chapitre 2 Limites des Suites umériques Termiale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Limite fiie ou ifiie d ue suite. Limites et comparaiso. Opératios sur les ites. Comportemet

Plus en détail

. (b) Si (u n ) est une suite géométrique de raison q, q 1, on obtient : N N, S N = 1 qn+1. n+1 1 S N = 1 1

. (b) Si (u n ) est une suite géométrique de raison q, q 1, on obtient : N N, S N = 1 qn+1. n+1 1 S N = 1 1 Premières propriétés des ombres réels 2 Suites umériques 3 Suites mootoes : à faire 4 Séries umériques 4. Notio de série. Défiitio 4.. Soit (u ) ue suite de ombres réels ou complexes. Pour N N, o ote S

Plus en détail

Comportement d'une suite

Comportement d'une suite Comportemet d'ue suite I) Approche de "ses de variatio et de ite d'ue suite" : 7 Soit la suite ( ) telle que = 5 ( + ) 2 Représetos graphiquemet la suite das u pla mui d' u repère. Il suffit de placer

Plus en détail

II LES PROPRIETES DES ESTIMATEURS MCO 1. Rappel : M1 LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 2009

II LES PROPRIETES DES ESTIMATEURS MCO 1. Rappel : M1 LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 2009 M LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 009 I LES HYPOTHESES DE LA MCO. Hypothèses sur la variable explicative a. est o stochastique. b. a des valeurs xes das les différets échatillos. c. Quad ted

Plus en détail

Intégration et probabilités ENS Paris, 2012-2013. TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé :

Intégration et probabilités ENS Paris, 2012-2013. TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé : Itégratio et probabilités EN Paris, 202-203 TD 203 Lois des grads ombres, théorème cetral limite. Corrigé Lois des grads ombres Exercice. Calculer e cet leços Détermier les limites suivates : x +... +

Plus en détail

Polynésie Septembre 2002 - Exercice On peut traiter la question 4 sans avoir traité les questions précédentes.

Polynésie Septembre 2002 - Exercice On peut traiter la question 4 sans avoir traité les questions précédentes. Polyésie Septembre 2 - Exercice O peut traiter la questio 4 sas avoir traité les questios précédetes Pour u achat immobilier, lorsqu ue persoe emprute ue somme de 50 000 euros, remboursable par mesualités

Plus en détail

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Enoncés 1. Exercice 6 [ 02475 ] [correction] Si n est un entier 2, le rationnel H n =

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Enoncés 1. Exercice 6 [ 02475 ] [correction] Si n est un entier 2, le rationnel H n = [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 1 juillet 14 Eocés 1 Nombres réels Ratioels et irratioels Exercice 1 [ 9 ] [correctio] Motrer que la somme d u ombre ratioel et d u ombre irratioel est u ombre irratioel.

Plus en détail

x +1 + ln. Donner la valeur exacte affichée par cet algorithme lorsque l utilisateur entre la valeur n =3.

x +1 + ln. Donner la valeur exacte affichée par cet algorithme lorsque l utilisateur entre la valeur n =3. EXERCICE 3 (6 poits ) (Commu à tous les cadidats) Il est possible de traiter la partie C sas avoir traité la partie B Partie A O désige par f la foctio défiie sur l itervalle [, + [ par Détermier la limite

Plus en détail

Statistique descriptive bidimensionnelle

Statistique descriptive bidimensionnelle 1 Statistique descriptive bidimesioelle Statistique descriptive bidimesioelle Résumé Liaisos etre variables quatitatives (corrélatio et uages de poits), qualitatives (cotigece, mosaïque) et de types différets

Plus en détail

Séquence 5. La fonction logarithme népérien. Sommaire

Séquence 5. La fonction logarithme népérien. Sommaire Séquece 5 La foctio logarithme épérie Objectifs de la séquece Itroduire ue ouvelle foctio : la foctio logarithme épérie. Coaître les propriétés de cette foctio : sa dérivée, ses variatios, sa courbe, sa

Plus en détail

Exo7. Déterminants. = 4(b + c)(c + a)(a + b). c + a c + b 2c Correction. b + a 2b b + c. Exercice 2 ** X a b c a X c b b c X a c b a X

Exo7. Déterminants. = 4(b + c)(c + a)(a + b). c + a c + b 2c Correction. b + a 2b b + c. Exercice 2 ** X a b c a X c b b c X a c b a X Exo7 Détermiats Exercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable T : pour

Plus en détail

Convergences 2/2 - le théorème du point fixe - Page 1 sur 9

Convergences 2/2 - le théorème du point fixe - Page 1 sur 9 Au sommaire : Suites extraites Le théorème de Bolzao-Weierstrass La preuve du théorème de Bolzao-Weierstrass3 Foctio K-cotractate4 Le théorème du poit fixe5 La preuve du théorème du poit fixe6 Utilisatios

Plus en détail

SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES

SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES 1 ) POSITION DU PROBLÈME - VOCABULAIRE A ) DÉFINITION SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES O cosidère deux variables statistiques umériques x et y observées sur ue même populatio de idividus. O ote x 1

Plus en détail

Processus et martingales en temps continu

Processus et martingales en temps continu Chapitre 3 Processus et martigales e temps cotiu 1 Quelques rappels sur les martigales e temps discret (voir [4]) O cosidère u espace filtré (Ω, F, (F ) 0, IP). O ote F = 0 F. Défiitio 1.1 Ue suite de

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Exo7 Topologie Exercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable Exercice **

Plus en détail

EXERCICES : DÉNOMBREMENT

EXERCICES : DÉNOMBREMENT Chapitre 7 ECE 1 - Grad Nouméa - 015 EXERCICES : DÉNOMBREMENT LISTES / ARRANGEMENTS Exercice 1 : Le code ativol Pour so vélo, Toto possède u ativol a code. Le code est ue successio de trois chiffres compris

Plus en détail

UV SQ 20. Automne 2006. Responsable d Rémy Garandel ( m.-el. remy.garandel@utbm.fr ) page 1

UV SQ 20. Automne 2006. Responsable d Rémy Garandel ( m.-el. remy.garandel@utbm.fr ) page 1 UV SQ 0 Probabilités Statistiques UV SQ 0 Autome 006 Resposable d Rémy Garadel ( m.-el. remy.garadel@utbm.fr ) page SQ-0 Probabilités - Statistiques Bibliographie: Titre Auteur(s) Editios Localisatio Niveau

Plus en détail

Séries réelles ou complexes

Séries réelles ou complexes 6 Séries réelles ou complexes Comme pour le chapitre 3, les suites cosidérées sot a priori complexes et les résultats classiques sur les foctios cotiues ou dérivables d ue variable réelle sot supposés

Plus en détail

CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES

CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES 2. Séries etières Défiitio 2.. O appelle série etière toute série de foctios ( ) f dot le terme gééral est de la forme f ()=a, où (a ) désige ue suite réelle ou complee et R.

Plus en détail

14 Chapitre 14. Théorème du point fixe

14 Chapitre 14. Théorème du point fixe Chapitre 14 Chapitre 14. Théorème du poit fixe Si l o examie de plus près les méthodes de Lagrage et de Newto, étudiées au chapitre précédet, elles revieet das leur pricipe à remplacer la résolutio de

Plus en détail

Exercices de mathématiques

Exercices de mathématiques MP MP* Thierry DugarDi Marc rezzouk Exercices de mathématiques Cetrale-Supélec, Mies-Pots, École Polytechique et ENS Coceptio et créatio de couverture : Atelier 3+ Duod, 205 5 rue Laromiguière, 75005 Paris

Plus en détail

STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES

STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES Préparatio à l Agrégatio Bordeaux Aée 203-204 Jea-Jacques Ruch Table des Matières Chapitre I. Gééralités sur les tests 5. Itroductio 5 2. Pricipe des tests 6 2.a. Méthodologie

Plus en détail

Deuxième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES

Deuxième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES DEUXIEME PARTIE Deuième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES Chapitre. L assurace de capital différé Chapitre 2. Les opératios de retes Chapitre 3. Les assuraces décès Chapitre 4. Les assuraces

Plus en détail

Terminale S. Terminale S 1 F. Laroche

Terminale S. Terminale S 1 F. Laroche Termiale S Exercices. Rappels et exercices de base 3.. QCM (P. Egel) 3.. QCM, Atilles 005 4. 3. QCM, Liba 009, 3 poits 4. 4. QCM, C. étragers 007. 5. QCM, Frace 007 5 6. 6. QCM, N. Calédoie 007 7. 7. QCM

Plus en détail

Etude de la fonction ζ de Riemann

Etude de la fonction ζ de Riemann Etude de la foctio ζ de Riema ) Défiitio Pour x réel doé, la série de terme gééral,, coverge si et seulemet si x >. x La foctio zeta de Riema est la foctio défiie sur ], [ par : ( x > ), = x. Remarque.

Plus en détail

Les Nombres Parfaits.

Les Nombres Parfaits. Les Nombres Parfaits. Agathe CAGE, Matthieu CABAUSSEL, David LABROUSSE (2 de Lycée MONTAIGNE BORDEAUX) et Alexadre DEVERT, Pierre Damie DESSARPS (TS Lycée SUD MEDOC LETAILLAN MEDOC) La première partie

Plus en détail

Exercice I ( non spé ) 1/ u 1 = 3 4. 2 3 u 2 4 + 3 9. 19 4 2/ Soit P la propriété : u n + 4. > 0 pour n 1. P est vraie au rang 1 car u 1

Exercice I ( non spé ) 1/ u 1 = 3 4. 2 3 u 2 4 + 3 9. 19 4 2/ Soit P la propriété : u n + 4. > 0 pour n 1. P est vraie au rang 1 car u 1 Bac blac TS Correctio Exercice I ( Spé ) / émotros par récurrece que 5x y = pour tout etier aturel 5x y = 5 8 = La propriété est doc vraie au rag = Supposos que la propriété est vraie jusqu au rag, o a

Plus en détail

Cours de Statistiques inférentielles

Cours de Statistiques inférentielles Licece 2-S4 SI-MASS Aée 2015 Cours de Statistiques iféretielles Pierre DUSART 2 Chapitre 1 Lois statistiques 1.1 Itroductio Nous allos voir que si ue variable aléatoire suit ue certaie loi, alors ses réalisatios

Plus en détail

Introduction : Mesures et espaces de probabilités

Introduction : Mesures et espaces de probabilités Itroductio : Mesures et espaces de probabilités Référeces : Poly cédric Berardi et Jea Michel Morel. J.-F. Le Gall, Itégratio, Probabilités et Processus Aléatoire J.-Y. Ouvrard, Probabilités 2, maîtrise-agrégatio,

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Séries etières Eercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable Eercice

Plus en détail

Groupe orthogonal d'un espace vectoriel euclidien de dimension 2, de dimension 3

Groupe orthogonal d'un espace vectoriel euclidien de dimension 2, de dimension 3 1 Groupe orthogoal d'u espace vectoriel euclidie de dimesio, de dimesio Voir le chapitre 19 pour l'étude des espaces euclidies et des isométries. État doé u espace euclidie E de dimesio 1, o rappelle que

Plus en détail

Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE

Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE A- Gééralités B- Précisio d u estimateur C- Exhaustivité D- iformatio E-estimateur sas biais de variace miimale, estimateur efficace F- Quelques méthode s d estimatio A-

Plus en détail

STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES

STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES NON-PAAMÉTIQUES Ecole Cetrale de Paris Arak S. DALALYAN Table des matières 1 Itroductio 5 2 Modèle de desité 7 2.1 Estimatio par istogrammes............................

Plus en détail

Université Pierre et Marie Curie. Biostatistique PACES - UE4 2013-2014

Université Pierre et Marie Curie. Biostatistique PACES - UE4 2013-2014 Uiversité Pierre et Marie Curie Biostatistique PACES - UE4 2013-2014 Resposables : F. Carrat et A. Mallet Auteurs : F. Carrat, A. Mallet, V. Morice Mise à jour : 21 octobre 2013 Relecture : V. Morice,

Plus en détail

55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR.

55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR. 55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR. CHANTAL MENINI 1. U pla possible Les exemples qui vot suivre sot des pistes possibles et e aucu cas ue présetatio exhaustive. De même je ai pas fait ue étude systématique

Plus en détail

LES ÉCLIPSES. Éclipser signifie «cacher». Vus depuis la Terre, deux corps célestes peuvent être éclipsés : la Lune et le Soleil.

LES ÉCLIPSES. Éclipser signifie «cacher». Vus depuis la Terre, deux corps célestes peuvent être éclipsés : la Lune et le Soleil. Qu appelle-t-o éclipse? Éclipser sigifie «cacher». Vus depuis la Terre, deu corps célestes peuvet être éclipsés : la Lue et le Soleil. LES ÉCLIPSES Pour qu il ait éclipse, les cetres de la Terre, de la

Plus en détail

Baccalauréat S Asie 19 juin 2014 Corrigé

Baccalauréat S Asie 19 juin 2014 Corrigé Bcclurét S Asie 9 jui 24 Corrigé A. P. M. E. P. Exercice Commu à tous les cdidts 4 poits Questio - c. O peut élimier rpidemet les réposes. et d. cr les vecteurs directeurs des droites proposées e sot ps

Plus en détail

20. Algorithmique & Mathématiques

20. Algorithmique & Mathématiques L'éditeur L'éditeur permet à l'utilisateur de saisir les liges de codes d'u programme ou de défiir des foctios. Remarque : O peut saisir directemet des istructios das la cosole Scilab, mais il est plus

Plus en détail

Suites et séries de fonctions

Suites et séries de fonctions [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 avril 5 Eocés Suites et séries de foctios Propriétés de la limite d ue suite de foctios Eercice [ 868 ] [correctio] Etablir que la limite simple d ue suite de

Plus en détail

Consolidation. C r é e r un nouveau classeur. Créer un groupe de travail. Saisir des données dans un groupe

Consolidation. C r é e r un nouveau classeur. Créer un groupe de travail. Saisir des données dans un groupe Cosolidatio La société THEOS, qui commercialise des vis, exerce so activité das trois villes : Paris, Nacy et Nice. Le directeur de la société souhaite cosolider les résultats de ses vetes par ville das

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce

UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce Aée Uiversitaire 2003 / 2004 Auditoire : Troisième Aée Études Supérieures Commerciales & Scieces Comptables DÉCISIONS FINANCIÈRES Note de cours N 3 Première

Plus en détail

UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV. Année universitaire 2006-2007. Semestre 2. Prévisions Financières. Travaux Dirigés - Séances n 4

UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV. Année universitaire 2006-2007. Semestre 2. Prévisions Financières. Travaux Dirigés - Séances n 4 UNVERSTE MONTESQUEU BORDEAUX V Licece 3 ère aée Ecoomie - Gestio Aée uiversitaire 2006-2007 Semestre 2 Prévisios Fiacières Travaux Dirigés - Séaces 4 «Les Critères Complémetaires des Choix d vestissemet»

Plus en détail

Université Victor Segalen Bordeaux 2 Institut de Santé Publique, d Épidémiologie et de Développement (ISPED) Campus Numérique SEME

Université Victor Segalen Bordeaux 2 Institut de Santé Publique, d Épidémiologie et de Développement (ISPED) Campus Numérique SEME Uiversité Victor Segale Bordeaux Istitut de Saté Publique, d Épidémiologie et de Développemet (ISPED) Campus Numérique SEME MODULE Pricipaux outils e statistique Versio du 8 août 008 Écrit par : Relu par

Plus en détail

capital en fin d'année 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1 + T) = C 0 r en posant r = 1 + T 2 C 0 r + C 0 r T = C 0 r (1 + T) = C 0 r 2 3 C 0 r 3...

capital en fin d'année 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1 + T) = C 0 r en posant r = 1 + T 2 C 0 r + C 0 r T = C 0 r (1 + T) = C 0 r 2 3 C 0 r 3... Applicatios des maths Algèbre fiacière 1. Itérêts composés O place u capital C 0 à u taux auel T a pedat aées. Quelle est la valeur fiale C de ce capital? aée capital e fi d'aée 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1

Plus en détail

TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 )

TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 ) RAIRO Operatios Research RAIRO Oper. Res. 34 (2000) 99-129 TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 ) Commuiqué par Berard LEMAIRE Résumé. L étude

Plus en détail

c. Calcul pour une évolution d une proportion entre deux années non consécutives

c. Calcul pour une évolution d une proportion entre deux années non consécutives Calcul des itervalles de cofiace our les EPCV 996-004 - Cas d u ourcetage ou d ue évolutio e oit das la oulatio totale des méages - Cas d u ourcetage ou d ue évolutio das ue sous oulatio das les méages

Plus en détail

Des résultats d irrationalité pour deux fonctions particulières

Des résultats d irrationalité pour deux fonctions particulières Collect. Math. 5, 00, 0 c 00 Uiversitat de Barceloa Des résultats d irratioalité pour deux foctios particulières Richard Choulet 7, Rue du 4 Août, 40 Aveay, Frace E-mail: richardchoulet@waadoo.fr Received

Plus en détail

2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES

2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES 2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES 1. Défiitios L'itérêt est l'idemité que doe au propriétaire d'ue somme d'arget celui qui e a joui pedat u certai temps. Divers élémets itervieet das le calcul

Plus en détail

Statistiques appliquées à la gestion Cours d analyse de donnés Master 1

Statistiques appliquées à la gestion Cours d analyse de donnés Master 1 Aalyse des doées Statistiques appliquées à la gestio Cours d aalyse de doés Master F. SEYTE : Maître de coféreces HDR e scieces écoomiques Uiversité de Motpellier I M. TERRAZA : Professeur de scieces écoomiques

Plus en détail

Chaînes de Markov. Arthur Charpentier

Chaînes de Markov. Arthur Charpentier Chaîes de Markov Arthur Charpetier École Natioale de la Statistique et d Aalyse de l Iformatio - otes de cours à usage exclusif des étudiats de l ENSAI - - e pas diffuser, e pas citer - Quelques motivatios.

Plus en détail

Statistique Numérique et Analyse des Données

Statistique Numérique et Analyse des Données Statistique Numérique et Aalyse des Doées Arak DALALYAN Septembre 2011 Table des matières 1 Élémets de statistique descriptive 9 1.1 Répartitio d ue série umérique uidimesioelle.............. 9 1.2 Statistiques

Plus en détail

Principes et Méthodes Statistiques

Principes et Méthodes Statistiques Esimag - 2ème aée 0 1 2 3 4 5 6 7 0 5 10 15 x y Pricipes et Méthodes Statistiques Notes de cours Olivier Gaudoi 2 Table des matières 1 Itroductio 7 1.1 Défiitio et domaies d applicatio de la statistique............

Plus en détail

PROMENADE ALÉATOIRE : Chaînes de Markov et martingales

PROMENADE ALÉATOIRE : Chaînes de Markov et martingales PROMENADE ALÉATOIRE : Chaîes de Markov et martigales Thierry Bodieau École Polytechique Paris Départemet de Mathématiques Appliquées thierry.bodieau@polytechique.edu Novembre 2013 2 Table des matières

Plus en détail

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation 1 / 9 Chap. 6 : Les pricipaux crédits de trésorerie et leur comptabilisatio Le cycle d exploitatio des etreprises (achats stockage productio stockage vetes) peut etraîer des décalages de trésorerie plus

Plus en détail

4 Approximation des fonctions

4 Approximation des fonctions 4 Approximatio des foctios Ue foctio f arbitraire défiie sur u itervalle I et à valeur das IR peut être représetée par so graphe, ou de maière équivalete par la doée de l esemble de ses valeurs f(t) pour

Plus en détail

Échantillonnage et estimation

Échantillonnage et estimation Stage «Nouveaux programmes de Termiale S» - Ho Chi Mih-Ville Novembre 202 Échatilloage et estimatio Partie C - Frédéric Barôme page Échatilloage et estimatio Partie C : Capacités et exercices-types. Rappelos

Plus en détail

Le marché du café peut être segmenté en fonction de deux modes de production principaux : la torréfaction et la fabrication de café soluble.

Le marché du café peut être segmenté en fonction de deux modes de production principaux : la torréfaction et la fabrication de café soluble. II LE MARCHE DU CAFE 1 L attractivité La segmetatio selo le mode de productio Le marché du café peut être segmeté e foctio de deux modes de productio pricipaux : la torréfactio et la fabricatio de café

Plus en détail

La France, à l écoute des entreprises innovantes, propose le meilleur crédit d impôt recherche d Europe

La France, à l écoute des entreprises innovantes, propose le meilleur crédit d impôt recherche d Europe 1/5 Trois objectifs poursuivis par le gouveremet : > améliorer la compétitivité fiscale de la Frace > péreiser les activités de R&D > faire de la Frace u territoire attractif pour l iovatio Les icitatios

Plus en détail

Initiation à l analyse factorielle des correspondances

Initiation à l analyse factorielle des correspondances Fiche TD avec le logiciel : tdr620b Iitiatio à l aalyse factorielle des correspodaces A.B. Dufour & M. Royer & J.R. Lobry Das cette fiche, o étudie l Aalyse Factorielle des Correspodaces. Cette techique

Plus en détail

MESURE DE L'INFORMATION

MESURE DE L'INFORMATION MESURE DE L'INFORMATION Marc URO TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 INCERTITUDE D'UN ÉVÉNEMENT (OU SELF-INFORMATION)... 7 INFORMATION MUTUELLE DE DEUX ÉVÉNEMENTS... 9 ENTROPIE D'UNE VARIABLE ALÉATOIRE

Plus en détail

Formation d un ester à partir d un acide et d un alcool

Formation d un ester à partir d un acide et d un alcool CHAPITRE 10 RÉACTINS D ESTÉRIFICATIN ET D HYDRLYSE 1 Formatio d u ester à partir d u acide et d u alcool 1. Nomeclature Acide : R C H Alcool : R H Groupe caractéristique ester : C Formule géérale d u ester

Plus en détail

Chapitre 2 SONDAGE ALEATOIRE SIMPLE OU A PROBABILITES EGALES. 2.1 DEFINITIONS 2.2 SONDAGE ALEATOIRE SIMPLE SANS REMISE (PESR) 2.2.

Chapitre 2 SONDAGE ALEATOIRE SIMPLE OU A PROBABILITES EGALES. 2.1 DEFINITIONS 2.2 SONDAGE ALEATOIRE SIMPLE SANS REMISE (PESR) 2.2. Chapitre 2 SONDAGE ALEATOIRE SIMPLE OU A PROBABILITES EGALES PLAN DU CHAPITRE 2 2.1 DEFINITIONS 2.2 SONDAGE ALEATOIRE SIMPLE SANS REMISE (PESR) 2.2.1 Pla de sodage 2.2.2 Probabilités d iclusio 2.3 SONDAGE

Plus en détail

Etude Spéciale SCORING : UN GRAND PAS EN AVANT POUR LE MICROCRÉDIT?

Etude Spéciale SCORING : UN GRAND PAS EN AVANT POUR LE MICROCRÉDIT? Etude Spéciale o. 7 Javier 2003 SCORING : UN GRAND PAS EN AVANT POUR LE MICROCRÉDIT? MARK SCHNEIDER Le CGAP vous ivite à lui faire part de vos commetaires, de vos rapports et de toute demade d evoid autres

Plus en détail

Université de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème année. Scoring. Marie Chavent http://www.math.u-bordeaux.fr/ machaven/ 2014-2015

Université de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème année. Scoring. Marie Chavent http://www.math.u-bordeaux.fr/ machaven/ 2014-2015 Uiversité de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème aée Scorig Marie Chavet http://www.math.u-bordeaux.fr/ machave/ 2014-2015 1 Itroductio L idée géérale est d affecter ue ote (u score) global à u idividu à partir

Plus en détail

Examen final pour Conseiller financier / conseillère financière avec brevet fédéral. Recueil de formules. Auteur: Iwan Brot

Examen final pour Conseiller financier / conseillère financière avec brevet fédéral. Recueil de formules. Auteur: Iwan Brot Exame fial pour Coseiller fiacier / coseillère fiacière avec brevet fédéral Recueil de formules Auteur: Iwa Brot Ce recueil de formules sera mis à dispositio des cadidats, si écessaire. Etat au 1er mars

Plus en détail

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation Chap. 6 : Les pricipaux crédits de trésorerie et leur comptabilisatio Les etreprises ot souvet besoi de moyes de fiacemet à court terme : elles ot alors recours aux crédits bacaires (découverts bacaires

Plus en détail

RÈGLES ORDINALES : UNE GÉNÉRALISATION DES RÈGLES D'ASSOCIATION

RÈGLES ORDINALES : UNE GÉNÉRALISATION DES RÈGLES D'ASSOCIATION RÈGLES ORDIALES : UE GÉÉRALISATIO DES RÈGLES D'ASSOCIATIO SYLVIE GUILLAUME ALI KHECHAF 2 RÉSUMÉ: La plupart des mesures des règles cocere les variables biaires et écessite pour les autres types de variables

Plus en détail

DETERMINANTS. a b et a'

DETERMINANTS. a b et a' 2003 - Gérard Lavau - http://perso.waadoo.fr/lavau/idex.htm Vous avez toute liberté pour télécharger, imprimer, photocopier ce cours et le diffuser gratuitemet. Toute diffusio à titre oéreux ou utilisatio

Plus en détail

Chapitre 3 : Transistor bipolaire à jonction

Chapitre 3 : Transistor bipolaire à jonction Chapitre 3 : Trasistor bipolaire à joctio ELEN075 : Electroique Aalogique ELEN075 : Electroique Aalogique / Trasistor bipolaire U aperçu du chapitre 1. Itroductio 2. Trasistor p e mode actif ormal 3. Courats

Plus en détail

Module 3 : Inversion de matrices

Module 3 : Inversion de matrices Math Stat Module : Iversio de matrices M Module : Iversio de matrices Uité. Défiitio O e défiira l iverse d ue matrice que si est carrée. O appelle iverse de la matrice carrée toute matrice B telle que

Plus en détail

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE. Exemple troductf (Les élèves qu coasset déà be le prcpe peuvet sauter ce paragraphe) Cosdéros la sute (u ), défe pour tout, par : u u u 0 0 Cette sute est défe

Plus en détail

Solutions particulières d une équation différentielle...

Solutions particulières d une équation différentielle... Solutios particulières d ue équatio différetielle......du premier ordre à coefficiets costats O cherche ue solutio particulière de y + ay = f, où a est ue costate réelle et f ue foctio, appelée le secod

Plus en détail

Gérer les applications

Gérer les applications Gérer les applicatios E parcourat les rayos du Widows Phoe Store, vous serez e mesure de compléter les services de base de votre smartphoe à travers plus de 10 000 applicatios. Gratuites ou payates, ces

Plus en détail

Renseignements et monitoring. Renseignements commerciaux et de solvabilité sur les entreprises et les particuliers.

Renseignements et monitoring. Renseignements commerciaux et de solvabilité sur les entreprises et les particuliers. Reseigemets et moitorig. Reseigemets commerciaux et de solvabilité sur les etreprises et les particuliers. ENSEMBLE CONTRE LES PERTES. Reseigemets Creditreform. Pour plus de trasparece. Etreteir des rapports

Plus en détail

Compte Sélect Banque Manuvie Guide du débutant

Compte Sélect Banque Manuvie Guide du débutant GUIDE DU DÉBUTANT Compte Sélect Baque Mauvie Guide du débutat Besoi d aide? Preez quelques miutes pour lire attetivemet votre Guide du cliet. Le préset Guide du débutat vous facilitera l utilisatio de

Plus en détail

Les algorithmes de tri

Les algorithmes de tri CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS PARIS MEMOIRE POUR L'EXAMEN PROBATOIRE e INFORMATIQUE par Nicolas HERVE Les algorithmes de tri Souteu le mai JURY PRESIDENTE : Mme COSTA Sommaire Itroductio....

Plus en détail

Un nouvel opérateur de fusion adaptatif. A new adaptive operator of fusion. 1. introduction

Un nouvel opérateur de fusion adaptatif. A new adaptive operator of fusion. 1. introduction A ew adaptive operator of fusio par Fraçois DELMOTTE LAMIH, Uiversité de Valeciees et du Haiaut-Cambrésis, Le Mot Houy, BP 3, 5933 Valeciees CEDEX 9 fdelmott@flore.uiv-valeciees.fr résumé et mots clés

Plus en détail

RECHERCHE DE CLIENTS simplifiée

RECHERCHE DE CLIENTS simplifiée RECHERCHE DE CLIENTS simplifiée Nous ous occupos d accroître votre clietèle avec le compte Avatage d etreprise Pour trouver des cliets potetiels grâce à u simple compte bacaire Vous cherchez des idées

Plus en détail

Chap. 5 : Les intérêts (Les calculs financiers)

Chap. 5 : Les intérêts (Les calculs financiers) Chap. 5 : Les itérêts (Les calculs fiaciers) Das u cotrat de prêt, le prêteur met à la dispositio de l empruteur, à u taux d itérêt doé, ue somme d arget (le capital) qu il devra rembourser à ue certaie

Plus en détail

POLITIQUE ECONOMIQUE ET DEVELOPPEMENT

POLITIQUE ECONOMIQUE ET DEVELOPPEMENT POLTQU ONOMQU T DVLOPPMNT TRUTUR DU MAR NATONAL DU AF-AAO T PR AU PRODUTUR MALAN Beïla Beoit osultat PD N 06/008 ellule d Aalyse de Politiques coomiques du R Aée de pulicatio : Avril 009 Résumé e papier

Plus en détail

Options Services policiers à Moncton Rapport de discussion

Options Services policiers à Moncton Rapport de discussion Optios Services policiers à Mocto Rapport de discussio Le 22 ovembre 2010 Also available i Eglish TABLE DES MATIÈRES Chapitre 1.0 Sommaire 3 Chapitre 2.0 Problématique 4 Chapitre 3.0 Cotexte 5 Chapitre

Plus en détail

RESOLUTION DES FLOW SHOP STOCHASTIQUES PAR LES ORDRES STOCHASTIQUES. DERBALA Ali *)

RESOLUTION DES FLOW SHOP STOCHASTIQUES PAR LES ORDRES STOCHASTIQUES. DERBALA Ali *) RESOLUTION DES FLOW SHOP STOCHASTIQUES PAR LES ORDRES STOCHASTIQUES. DERBALA Ali *) *) Uiversité de Blida Faculté des scieces Départemet de Mathématiques. BP 270, Route de Soumaa. Blida, Algérie. Tel &

Plus en détail

Mécanique non linéaire

Mécanique non linéaire M MN9 Mécaique o liéaire Zhi-Qiag FENG UFR Sciece et Techologies Uiversité d Evry Val d Essoe TABLES DES MATIERES INTRODUCTION Chapitre : CONCEPTS ELEMENTAIRES. Pricipales propriétés des matériaux. Coaissace

Plus en détail

Mobile Business. Communiquez efficacement avec vos relations commerciales 09/2012

Mobile Business. Communiquez efficacement avec vos relations commerciales 09/2012 Mobile Busiess Commuiquez efficacemet avec vos relatios commerciales 9040412 09/2012 U choix capital pour mes affaires Pour gérer efficacemet ses affaires, il y a pas de secret : il faut savoir predre

Plus en détail

16.1 Convergence simple et convergence uniforme. une suite de fonctions de I dans R ou C.

16.1 Convergence simple et convergence uniforme. une suite de fonctions de I dans R ou C. 16 Suites de foctios Suf précisio cotrire, I est u itervlle réel o réduit à u poit et les foctios cosidérées sot défiies sur I à vleurs réelles ou complexes. 16.1 Covergece simple et covergece uiforme

Plus en détail

Processus géométrique généralisé et applications en fiabilité

Processus géométrique généralisé et applications en fiabilité Processus géométrique gééralisé et applicatios e fiabilité Lauret Bordes 1 & Sophie Mercier 2 1,2 Uiversité de Pau et des Pays de l Adour Laboratoire de Mathématiques et de leurs Applicatios - Pau UMR

Plus en détail

Un accès direct à vos comptes 24h/24 VOTRE NUMÉRO CLIENT. www.bnpparibas.net. Centre de Relations Clients 0 820 820 001 (0,12 /min)

Un accès direct à vos comptes 24h/24 VOTRE NUMÉRO CLIENT. www.bnpparibas.net. Centre de Relations Clients 0 820 820 001 (0,12 /min) * selo coditios cotractuelles e vigueur. U accès direct à vos comptes 24h/24 VOTRE NUMÉRO CLIENT + VOTRE CODE SECRET * : www.bpparibas.et Cetre de Relatios Cliets 0 820 820 001 (0,12 /mi) Appli Mes Comptes

Plus en détail

Faites prospérer vos affaires grâce aux solutions d épargne et de gestion des dettes

Faites prospérer vos affaires grâce aux solutions d épargne et de gestion des dettes Faites prospérer vos affaires grâce aux solutios d éparge et de gestio des dettes Quelques excelletes raisos d offrir des produits bacaires et de fiducie à vos cliets Vous avez la compétece écessaire pour

Plus en détail

II - Notions de probabilité. 19/10/2007 PHYS-F-301 G. Wilquet 1

II - Notions de probabilité. 19/10/2007 PHYS-F-301 G. Wilquet 1 II - Notos de probablté 9/0/007 PHYS-F-30 G. Wlquet Ue varable aléatore est ue varable dot la valeur e peut être prédte avec certtude mas dot la probablté d occurrece d ue valeur (varable dscrète) ou d

Plus en détail

S-PENSION. Constituez-vous un capital retraite complémentaire pour demain tout en bénéficiant d avantages fiscaux dès aujourd hui.

S-PENSION. Constituez-vous un capital retraite complémentaire pour demain tout en bénéficiant d avantages fiscaux dès aujourd hui. S-PENSION Costituez-vous u capital retraite complémetaire pour demai tout e bééficiat d avatages fiscaux dès aujourd hui. Sommaire 1. Il est temps de predre l iitiative 4 2. Profitez dès aujourd hui des

Plus en détail

Sommaire Chapitre 1 - L interface de Windows 7 9

Sommaire Chapitre 1 - L interface de Windows 7 9 Sommaire Chapitre 1 - L iterface de Widows 7 9 1.1. Utiliser le meu Démarrer et la barre des tâches de Widows 7...11 Démarrer et arrêter des programmes...15 Épigler u programme das la barre des tâches...18

Plus en détail

?,i- ' ^/mmmmmm. CACU ^..""'V ii\teimmies EîiiEsmmii ''?A y? K 1^ 1 - r Par le Moyede Formules Algébriques ) v-^' ET A 'AIDE DES OGARITHMES.../v:?i.'?Xi:: F, X, BURQUE, Ptr. Professeur de MatJu'matiques,

Plus en détail

La fibre optique arrive chez vous Devenez acteur de la révolution numérique

La fibre optique arrive chez vous Devenez acteur de la révolution numérique 2 e éditio Edité par l Autorité de régulatio des commuicatios électroiques et des postes RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DÉCEMBRE 2010 La fibre optique arrive chez vous Deveez acteur de la révolutio umérique Petit

Plus en détail

Télé OPTIK. Plus spectaculaire que jamais.

Télé OPTIK. Plus spectaculaire que jamais. Télé OPTIK Plus spectaculaire que jamais. Vivez toute la puissace de la télévisio sur IP grâce au réseau OPTIK 1 de TELUS et découvrez-e l extraordiaire potetiel. Télé OPTIK MC vous doe la parfaite maîtrise

Plus en détail