2) L INTÉGRATION PÉDAGOGIQUE. 3) DES POINTS DE VIGILANCE. 4) VERS UNE CULTURE NUMÉRIQUE DES PROFESSEURS.

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2 1) LES ÉLÉMENTS DE CONTEXTE DE L ACTIVITÉ DE L ENSEIGNANT. a) LES CONTRAINTES LE PLAN DE DÉVELOPPEMENT DU NUMÉRIQUE b) LES OUTILS ET LES MOYENS POUR LES TICE c) LES RESSOURCES ET LES ESPACES TICE d) EXEMPLE LES RÉSEAUX SOCIAUX 2) L INTÉGRATION PÉDAGOGIQUE. 3) DES POINTS DE VIGILANCE. 4) VERS UNE CULTURE NUMÉRIQUE DES PROFESSEURS.

3 1- a) Les contraintes Un cadre d activité contraint par odes données réglementaires et institutionnelles (référentiels, programmes, chartes, moyens horaires, recommandations, orientations, priorités ) ; odes spécificités inhérentes au lieu d exercice de l activité professorale (EPLE, salles, politique de l EPLE, les collègues et les autres disciplines ) ; oles compétences de l enseignant dans sa maîtrise des TICE. Un environnement technologique et numérique instable caractérisé par o des évolutions rapides et permanentes ; o des progrès technologiques générateurs de nouveaux besoins ; o des limites d utilisation imprécises ; o une perte de contrôle de l identité numérique laissée sur la toile; o la facilité, la fiabilité, la liberté.

4 1- b) Les outils, les moyens pour les TICE Les salles, les matériels et les équipements. oles postes, les équipements multimédia et outils interactifs (TNI, tablette, portable, ) de l EPLE, o Les moyens et supports de communication des élèves, o Les salles et les espaces dédiés, o Les réseaux «intranet, internet», les sites, les espaces numériques de travail et/ou collaboratifs. Les gammes de logiciels o d exploitation, de navigation et de messagerie, o de bureautique (tableur, texteur, PréAO, PAO, ) et/ou d archivage de classement, de stockage (GED ), o professionnel (PGI, SGBDR, ) et/ou de gestion et de suivi de projet («mapping», carte heuristique ), o Les «serious games» Les temps dédiés et/ou les «espaces de liberté» ol accompagnement personnalisé, oles heures à effectif réduit, et le travail «hors cours».

5 1-c) les ressources et les espaces tice Espaces «De consultation» «De collaboration» Les sites 1. Mise à disposition d informations institutionnelles. 2. Mise à dispositions de ressources numériques multiformes. 3. Échanges asynchrones sous forme de commentaires et/ou de dépôts d avis FAQ, Forum. 4. Accès à une messagerie Les plateformes 1. Mise à disposition d informations et de ressources numériques multiformes. 2. Échanges asynchrones,faq, Forum. 3. Accès à une messagerie. 4. Accès réservé à des espaces partagés (plateformes, classe virtuelle ). 5. Accès réservé à des ressources logiciels ou à des applications.

6 1-c) les ressources et les espaces Espaces «intégratifs» ou de «travail en réseau» Les réseaux sociaux 1. Mise à disposition d informations et de ressources numériques multiformes et multi-initiatives. 2. Échanges synchrones ex «tchat», «msn», 3. Accès à une messagerie. 4. Constitution de groupes partageant des centres d intérêts communs. 5. Accès réservé et/ou public à des espaces partagés. 6. Accès réservé et/ou public à des ressources en logiciels ou à des applications. 7. Tout participant au réseau est producteur de données et d information sur son espace mais aussi sur celui des autres.

7 1-d) un exemple les réseaux sociaux Les réseaux sociaux c est 1,5 milliard d inscrits qui échangent et participent à des communautés d intérêts dans le monde. C est 35 millions d inscrits sur les réseaux sociaux, en France. Ce sont des milliers de vidéos déposées par minute sur le net, des centaines de millions de photos par minute. C est en moyenne, pour un ados de notre planète 3,5 heures par jour de connexion rien qu à des réseaux sociaux. C est une information incontrôlée et des «buzz» en permanence (sur des phénomènes d actualités, des anecdotes, des situations.). C est un accès «intemporelle» à l information sans unité de temps et de lieu

8 Concernant les professeurs qu en est-il?

9 Concernant les professeurs qu en est-il?

10 Concernant les professeurs qu en est-il?

11 JC Diry IA IPR économie et gestion

12 JC Diry IA IPR économie et gestion

13 JC Diry IA IPR économie et gestion

14 JC Diry IA IPR économie et gestion

15 2- L intégration pédagogique La mise en œuvre des tice. 1. Nécessite au préalable de la part du professeur ; ola maîtrise des outils et des logiciels (au moins le C2II), ola maitrise disciplinaire et scientifique, ola clairvoyance sur les évolutions (nécessité d adaptation et de formation continue) sur les produits (indépendance), 2. N exonère pas le professeur od une réelle réflexion pédagogique ; Dans la programmation des enseignements (notamment si les TICE sont des objets d étude) Dans la construction des séances si les tice sont des moyens d étude, Dans les activités du professeurs et/ou des élèves (avant pendant après) od un travail spécifique de préparation et de contrôle ; Des supports Des outils (matériels et logiciels, accès )

16 La mise en œuvre des tice. 2- L intégration pédagogique 3. N est pas la panacée à l inattention et/ou au manque de motivation des élèves. Les dérives sont nombreuses odiaporama linéaire, trop dense, trop long, trop multimédia, outilisation systématique du TNI, oabsence de rythme et/ou de plusieurs séquences, oabsence de prise de notes, oconditions de vidéo projection ou environnement inadapté, oabsence d évaluation et/ou de dispositif de remédiation oabsence d écoute des élèves et de réactivité ou d adaptation aux situations (le diaporama contraint à ) 4. Donne un impact supplémentaire, peut focaliser les attentions et simplifier le travail du professeur (voire des élèves) si la mise en œuvre est judicieuse, pertinente bien pensée et construite dans la réflexion pédagogique et didactique habituelle du professeur

17 3- Les points de vigilance 1. L absolue nécessité de responsabiliser l ensemble des acteurs (élèves, professeurs, cadres, parents ). 2. De laisser «du temps au temps», respecter le rythme de chacun. 3. De repenser complètement l organisation du temps scolaire et de la formation (activités des élèves et de professeurs sur le temps scolaire et hors temps scolaires). «École étendue,journée qui ne se termine pas». Plus d unité de temps, ni de lieu, en tout cas, pas systématiquement. 4. La sécurité fonctionnelle (il faut que ça marche, à tous les coups..). 5. La sécurisation des usagers (dans un espace contraint avec des règles, des conditions préalables, et la conscience des droits d auteurs et de la personne). 6. Avant tout une construction structurée du cours et/ou de la leçon. JC Diry IA IPR économie et gestion

18 4) Alors, vers une culture du numérique Pas de retour en arrière possible Ressource stratégique pour l enseignement Nécessité de s en emparer, de maîtriser donc de piloter Pour en faire bénéficier l ensemble des jeunes JC Diry IA IPR économie et gestion Développer les usages Développer l analyse critique Responsabiliser 18

19 vers un nouveau paradigme. Jean-Paul Pinte (enseignant-chercheur de l'université de Lille, spécialiste des réseaux sociaux et de la culture informationnelle). «Les réseaux sociaux peuvent devenir, dans un cadre pédagogique, de véritables vecteurs d'ouverture sur le savoir. Ce, à condition que les enseignants acceptent de rentrer dans les flux avec leurs élèves. Dans ce cas, le professeur n'a plus le monopole, il n'est plus seul détenteur du savoir, puisque chacun des étudiants participe à son élaboration, en proposant des références de textes par exemple. L'enseignant devient alors plutôt facilitateur d'apprentissage,...mais aussi le régulateur qui permettra dans un cadre contraint l accession à une qualification professionnelle reconnue pour chacun»