L OSTEOPOROSE ET SES TRAITEMENTS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L OSTEOPOROSE ET SES TRAITEMENTS"

Transcription

1 L OSTEOPOROSE ET SES TRAITEMENTS Bernard Cortet, Département Universitaire de Rhumatologie, CHU Lille & EA 432

2 Définition de l ostéoporose «L ostéoporose est une maladie caractérisée par une diminution de la masse osseuse et une détérioration de la qualité de l os qui altèrent la résistance osseuse et augmentent le risque de fractures 1,2» Normal 3 Ostéoporose 3 1. Consensus Development Conference, JAMA 21; 285: L ostéoporose chez les femmes ménopausées et chez les sujets traités par corticoïdes: méthodes diagnostiques et recommandations: ANAES Dempster DW et al, J Bone Miner Res. 1986; 1: 15-21;

3 Epidémiologie L incidence de l ostéoporose est en constante augmentation en raison du vieillissement de la population. Incidence chez les femmes : de 6 à 75 ans = 25 % de 75 ans et plus = 5 % 4 % des femmes de 5 ans seront victimes d une ou plusieurs fractures. Kanis J. A. et al. The diagnosis of osteoporosis. J. Bone Miner. Res. 1994, 9 (8) : Melton LJ, et al. Perspective. How many women have osteoporosis? J. Bone Min. Res. 1992, 7 (9) : 15-11

4 Ostéoporose: Principaux sites de fractures rachis hanche poignet

5 Incidence/1, sujets-année Incidence des fractures ostéoporotiques en fonction de l âge Hommes Femmes 3, Hanche 2, 1, Hanche Vertèbres Colles' Vertèbres Colles' > >85 Groupes d âges Cooper et al, 1992

6 Ostéoporose = risque accru de fractures Les différents sites : Nouvelles fractures vertébrales Fractures non vertébrales (fractures périphériques) dont la redoutable fracture du col fémoral Les délais de récidive : à court terme (notion de «cascade fracturaire») à moyen et long terme L objectif du traitement est de prévenir le risque de nouvelle fracture

7 Objectif du traitement anti-ostéoporotique: prévenir la récidive fracturaire Réduire le risque de fractures vertébrales et non vertébrales, dont la fracture de hanche Réduire rapidement le risque de fractures Réduire le risque de fractures à long terme

8 Le risque de récidive fracturaire est important à court terme Analyse rétrospective des groupes Ca + Vit D des études VERT et HIP (N = 381) pour déterminer le risque de récidive fracturaire dans l année suivant une fracture vertébrale incidente Dans l année qui suit une fracture vertébrale, 1 patiente sur 4 (26%) subit une nouvelle fracture vertébrale ou nonvertébrale vertebrale hanche/bassin poignet jambe/humerus Lindsay et al, Osteoporosis International, 22

9 Incidence de fractures (Taux/1) Incidence de fractures (Taux/1) Le risque est maximal immédiatement après la fracture Risque de fracture après un trauma minime Avec fracture Population générale Avec fracture Population générale Mois écoulés depuis la fracture Risque observé chez les femmes de 6 et 8 ans après une fracture vertébrale nécessitant une hospitalisation et dans la population générale Johnell et al, Osteoporosis Int (21)12:27-214

10 INDICATIONS PROPOSEES CHEZ LES PATIENTS (hommes, femmes, enfants) ayant des signes d ostéopathie fragilisante Découverte ou confirmation radiologique d une fracture vertébrale sans contexte traumatique ni tumoral, Antécédent personnel de fracture périphérique de fragilité (sont exclues les fractures du crâne, du rachis cervical, des doigts et des orteils).

11 INDICATIONS PROPOSES CHEZ LES PATIENTS ayant une pathologie potentiellement inductrice d une ostéopathie fragilisante Antécédents documentés de pathologie inductrice : hypogonadisme prolongé, hyperthyroïdie évolutive non traitée, hypercorticisme, hyperparathyroïdie primitive, ostéogénèse imparfaite. Traitements favorisant la fragilité osseuse : Corticothérapie systémique ( 3 mois, > 7,5mg/j) Traitements induisant une carence en stéroïdes sexuels (agonistes de la GnRH).

12 DANS LE CAS PARTICULIER DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE Antécédent de fracture du col fémoral sans traumatisme majeur chez un parent au 1 er degré, Indice de masse corporelle < 19 kg/m 2, Ménopause avant 4 ans, quelle qu en soit la cause, Antécédent de corticothérapie systémique ( 3 mois, > 7,5mg/j).

13 INDICATION D UN SECOND EXAMEN A l arrêt d un traitement anti-ostéoporotique (sauf arrêt pour effet indésirable), Chez la femme ménopausée non fracturée si le premier examen montre une densité normale ou une ostéopénie, après 3 à 5 ans, en fonction de l apparition de facteurs de risque.

14

15 LES TRAITEMENTS Médicaments antirésorptifs THM (Estrogènes, Progestatifs) SERM Bisphosphonates Médicaments ostéoformateurs PTH Agents découplants Ranélate de strontium Ca-Vit D

16 Quel bilan biologique?

17 Quelle rentabilité pour le bilan biologique? Peu d informations existent : Une étude rétrospective dans un hôpital universitaire danois (1) : 799 patients âgés de 19 à 94 ans avec ostéoporose. => 4.9% des patients ostéoporotiques avec un pic monoclonal. Risque absolu de myélome multiple.8% (95%CI ). Une étude transversale américaine (2) : 173 femmes patients âgés de 46 à 87 ans avec ostéoporose => 32% avec une anomalie du métabolisme phosphocalcique (hypercalciurie 9.8% - malabsorption 8.1% - déficit en vitd 4.1% hyperpth I ou II 6.9% - Hyperthyroidisme exogène 2.3%). (1) Abrahamsen B, BMJ 25;33: (2) Tannenbaum C, JCEM 22;87:4431-7

18 LES TRAITEMENTS Médicaments antirésorptifs THM (Estrogènes, Progestatifs) SERM Bisphosphonates Médicaments ostéoformateurs PTH Agents découplants Ranélate de strontium Ca-Vit D

19 Les effets anti-fracturaires

20 Effets des agents anti-ostéoporotiques sur l incidence des fractures vertébrales (FV) chez la femme ménopausée ostéoporotique Pas d essai comparatif direct DMO lombaire Risque Relatif vs pbo (95% CI) Raloxifène 6 mg/j FV à l inclusion Pas de FV à l inclusion Alendronate 5/1 mg/j FV à l inclusion Pas de FV à l inclusion ans Risedronate 5 mg/j FV à l inclusion Pas de FV à l inclusion Tériparatide 2 microg/j En moyenne 2.3 FV à l inclusion ans Delmas Lancet Black DM et al. Lancet 348: , Cummings SR et al. JAMA 28: , Harris ST et al. JAMA 282: , Reginster JY et al. Osteoporosis Int 11:83 91, Chesnut CH et al. Am J Med 19: , 2 Données non comparatives

21 Efficacité des agents sur les fractures non-vertébrales RLX 6, 12 (MORE) Risque Relatif ± IC 95% ALN 5/1 (FIT1) ALN 5/1 (FIT2) RIS 5 (VERT-NA) RIS 5 (VERT-MN) RIS 2.5/5 (Hip Study) IBN Teriparatide 2µg Strontium ranelate (SOTI) Strontium ranelate (TROPOS) Avec fr vert prévalente sans fr vertébrale prévalente avec ou sans fr vertébrale prévalente Adapté de Delmas, Lancet 22 jun 8;359(9322):

22 % de femmes avec 1 fracture de hanche Effets des Traitements Antirésorptifs sur l Incidence des Fractures de Hanche Pas d essai comparatif direct NS P=.47 NS NS NS P=.9 NS Raloxifene Alendronate Alendronate Risedronate Risedronate Risedronate Teriparatide MORE 1 FIT 1 2 FIT 2 3 VERT NA 4 VERT MN 5 HIP FPT 7 Age % FV DMO FN Ettinger B, et al. JAMA 1999; 282: Black DM, et al. Lancet. 1996;348: Cummings SR, et al. JAMA. 1998;28: Harris ST, et al. JAMA. 1999;282: Reginster JY, et al. Osteoporos Int. 2;11: McClung MR, et al. N Engl J Med. 21;344: Neer RM, et al. N Engl J Med. 21; 344:

23 CALCIUM ET VITAMINE D

24 Cumulative Probability of Fracture Effet d une Supplémentation en Calcium- Vitamine D sur le risque de Fractures chez la Femme Agée institutionnalisée Hip Fracture Other Nonvertebral Fracture,9 P =,4,9 P =,15,6,6,3, Months Figure 1. Cumulative Probability of Hip Fracture and Other Nonvertebral Fracture in the Placebo Group ( ) and the Group Treated with Vitamin D 3 and Calcium ( ), Estimated by the life-table Method and Based on the Lenght of Time to the First Fracture. Chapuy MC, NEJM 1992, 327:

25 Effet Anti-Fracturaire d un Supplément en Calcium chez des Femmes Ménopausées Proportion de patients sans fracture (%) 1 85 Calcium NS Placebo Etude CAIFOS 3 6 Mois Kannus P, NEJM. 2, 343:156-13

26 Vitamine D : effets osseux Insuffisante pour prévenir les fractures La supplémentation est insuffisante pour prévenir les fractures Objectif (1) : évaluer l efficacité d une supplémentation en calcium et vitamine D sur une période de 3 ans en prévention secondaire d une fracture chez patients qui ont eu une fracture suite à un traumatisme mineur au cours des 1 dernières années Objectif (2) : évaluer l efficacité d une supplémentation en calcium et vitamine D sur la prévention de fractures parmi femmes à risque élevé de fracture de la hanche 1. Grant AM et al. Lancet 25;365: Porthouse J et al. BMJ 25;33:13.

27 Vitamine D : effets osseux Dose et risque de fracture Méta-analyse Bishoff-Ferrari HA et al. JAMA 25; 293:

28 Vitamine D : effets extra-osseux Diminution du risque de chute de 49 % Essai contrôlé randomisé en double aveugle Vitamine D (8 UI/j) + calcium (1 2 mg/j) Calcium seul (1 2 mg/j) 122 femmes hospitalisées en long séjour (63 à 99 ans) suivies pendant 12 semaines IC 95% (14-71 %) Concentration sérique moyenne à l inclusion de 25(OH)D : 12 ng/ml Bischoff HA et al. J Bone Miner Res 23;18:

29 Vitamine D et risque de chute Bischoff-Ferrari HA. JAMA 24; 291:

30 SERM Mécanisme d action du raloxifène RLX OB IL-6 IL-1 TNF-a RANK os Résorption osseuse Ostéoclaste coeur ER, ER foie : ER SNC ER, ER Os ER, ER sein ER, ER intestin ER Tractus urogénital ER, ER Le Raloxifène stimule la production d OPG par les ostéoblastes Le Raloxifène inhibe la production d IL-1, IL6, TNF- par les ostéoblastes Taranta et al Bone 3: ;22 Viereck et al JCEM 88: ;23 Gianni et al JCEM;89(12):697-9;24

31 % de femmes ave une fracture vertébrale incidente RLX et fractures vertébrales RR.7 (95% CI =.56,.86) 3% 1 5 RR.45 (95% CI =.29,.71) Sans FV à l inclusion 55% 5% RR 38% RR Avec FV à l inclusion Placebo Raloxifene 6 mg/j Effet maintenu à 4ans Sans Avec FV prévalente 4ème année seule Ettinger et al. JAMA 1999

32 Incidence des fractures non vertébrales RLX et fractures périphériques 15 1 P = Placebo Raloxifène Mois MORE - 36 Mois Ettinger et al., JAMA 1999

33 Incidence cumulée pour 1 femmes Effets extra-osseux du RLX : risque cardio-vasculaires RUTH : critère principal = accidents coronariens Femmes ménopausées à haut risque CV 11 femmes randomisées Suivi moyen 5 ans Pas de modification du risque cardio-vasculaire Pas de surmortalité Pas nombre d AVC mais surmortalité post-avc objectifs IIaires: confirme bénéfices anti-fracturaire et sein, risque thrombo-embolique 14 Placebo Raloxifene p=.4 Accidents coronariens années Barrett-Connor E et al. N Engl J Med., 26

34 Taux moyen d'évènements pour 1 RLX et cancer du sein Etudes MORE et RUTH : cancers du sein invasifs chez femmes ménopausées ostéoporotiques ou à haut risque cardio-vasculaire RR.16 ER+ Nbre total de cas = 41-84% Placebo Raloxifene RR 1.13 ER- Nbre total de cas = 13 Incidence des cancers du sein MORE-4 ans Cauley J, et al. Breast Cancer Res Treatment. 21 Etude STAR : femmes à haut risque de cancer du sein raloxifène versus tamoxifène 5 ans- résultats intermédiaires RR = Nombre d événements Risque attendu selon le score de Gail TAM Raloxifène Lands et al. JAMA, 26

35 Les Bisphosphonates O - Cl O - O P C P O O - Cl O - Non amino-bps Clodronate (Clastoban ) Etidronate (Didronel ) Analogues des pyrophosphates Forte affinité pour l os Liaison à hydroxyapatite CH 3 CH 3 N O HO P C O OH OH P OH OH P C P Amino-BPs Pamidronate (Arédia ) Alendronate (Fosamax ) Risedronate (Actonel ) Ibandronate (Bonviva ) Zoledronate (Aclasta, Zometa ) Durée de vie +++ dans organisme Chaînes latérales déterminent : attachement à la matrice inhibition de la résorption

36 Incidence cumulée Incidence cumulée ALN et fractures vertébrales de 47% de l incidence des FV morphométriques 15% placebo vs 8% dans le groupe ALN de 55% de l incidence de nouvelles FV cliniques 5% placebo vs 2,3% dans le groupe ALN FIT1 Quel que soit : Âge DMO au col Nbre de fr. prévalentes de 9% des FV multiples de 44% des FV morphométriques de 36% des FV cliniques si T-score <-2,5 DS FIT2 5 59% 4 PBO 3 P < Mois ALN P < % P <.14 PBO ALN Mois Black DM et al. Lancet. 1996

37 Patientes (%) avec nouvelle(s) fracture(s) vertébrale(s) RIS et fractures vertébrales VERT-NA : 65% à 1 an 41% à 3 ans VERT-MN 61% à 1 an 49% à 3 ans Watts (analyse post-hoc) 9% FV multiples 68% FV si FV à l inclusion VERT-MN Contrôle Ris 5 mg Boonen (femmes>8 ans) 81% FV 36 mois Reginster et coll. Osteoporosis Int 2

38 IBD et fractures vertébrales

39 Incidence des fractures (%) Etude BONE Réduction substantielle de l incidence des nouvelles fractures vertébrales sous ibandronate oral à 3 ans % réduction du risque fracturaire t Placebo Ibandronate Ibandronate quotidien intermittent ns 5% réduction du risque fracturaire ITT à 3 ans p=.1 et p=.6 vs placebo pour la réduction de risque relatif NS = non significatif (P =.2785 entre groupes pour l incidence des fractures) Ibandronate oral intermittent Réduction significative du risque de 48% pour les nouvelles fractures vertébrales cliniques (p=.143) 5% pour les fractures vertébrales cliniques ou s aggravant (p=.5) 39 Chesnut CH, et al. J Bone Miner Res 24;19:1241 9

40 Etude MOBILE Augmentation de la DMO lombaire sous Ibandronate oral mensuel à 1 et 2 ans Modification moyenne / inclusion (%) 7 2 ans an mg 5+5mg 1mg 15mg 2.5mg 5+5mg 1mg 15mg quotidien mensuel mensuel mensuel quotidien mensuel mensuel mensuel Analyse PP, l analyse en ITT corrobore les résultats de l analyse PP p =.2 vs ibandronate quotidien (2.5mg) p <.1 vs ibandronate quotidien (2.5mg) Miller PD, et al. J Bone Miner Res. 25 ; 2 : Cooper C, et al. Ann Rheum Dis 25; 64 (Suppl.3) : 68 (OP36)

41 Modification moyenne /inclusion (%) Etude MOBILE Augmentations substantielles de la DMO de la hanche sous Ibandronate oral mensuel à 2 ans 2.5mg quotidien 5+5mg mensuel mg mensuel 15mg mensuel Analyse PP à 2 ans Hanche totale Col fémoral Trochanter P <.5 vs ibandronate quotidien (2.5mg) Cooper C, et al. Ann Rheum Dis 25; 64 (Suppl.3) : 68 (OP36)

42 Incidence cumulée Fractures de hanche (%) ALN et fractures périphériques FIT1 : de 51% incidence des fractures de hanche de 5% incidence des fractures du poignet FOSIT : 47% fractures non vertébrales à 1 ans FIT2 : pas de des fr. périphériques globales sous-groupe DMO<-2,5 : 36% FNV 3, 2, Réduction de 63% Black (analyse à 3-4 ans) : 63% FESF méta-analyses (Cranney, Papapoulos) 1, Temps (mois) Alendronate (n=1841) Placebo (n=1817) Black DM, et coll. JCEM. 2; 85:

43 Critères d inclusion Groupe 1 DMO basse n = ans T-Score du col fémoral < - 4 OU T-Score du col fémoral < - 3 plus au moins 1 facteur de risque Groupe 2 Facteurs de risque n = 3886 > 8 ans Pas de critère DMO exigé Au moins 1 facteur de risque

44 % de patientes Fractures fémorales Population totale Contrôle RIS % RR=.7 (.6-.9) p= Population ITT

45 % de patientes Fractures fémorales Groupe 1 Contrôle RIS % RR=.61 (.4-.9) p=.2 NNT= % RR=.42 (.2-.7) p<.1 NNT = Toute population Population avec fractures vertébrales

46 % incidence Hip Fracture Group 2 Subsets Control RIS % CI=(-31,57%) p= % CI=(-4,2%) p=.36-9% CI=(-8,35%) p= / / /316 31/625 22/997 47/1948 Group 2 Low BMD Risk Factors

47 % patientes avec fracture non-vertébrale Fractures Non-vertébrales ECR Contrôle ECR Risedronate Risédronate REAL 59% P= ECR Contrôle ECR Alendronate Alendronate REAL 36% P= T (mois) T (mois) n=1172; Patientes avec LS BMD T-score <-2.5. Fractures nonvertebrales basées sur un critère compositedes sites suivants: : clavicule, hanche, humerus, jambe, pelvis et poignet. Harrington Calcif Tissue Int 24;74:129 n= 3658; Patientes avec une fracture vertébrale ou un r femoral neck T score de ou moins à l inclusion. Fractures nonvertebrale osteoporotiques évaluées sur un critère composite (sites non définis). Black JCEM 2;85:4118 Based upon published data. Not from a head to head study

48 Effet de Alendronate/ Risedronate sur les fractures non-vertébrales : une méta-analyse Pas d hétérogénéité importante entre études (3ans) Inclusion de la dose d ALN 5mg (exclue dans ORAG) Alendronate (p=.12) et risedronate (p=.1) réduisent tous les 2 le risque relatif de fracture non-vertébrale. Alendronate :.86 (IC 95%.76,.97) Risedronate :.81 (IC 95%.71,.92) Boonen et al. Osteoporosis International 25; 16:

49 Incidence des fractures (%) Incidence des fractures (%) IBD et fractures périphériques En ITT, sur population globale de l étude BONE : pas d effet significatif 9.11% ibandronate quotidien 8.24% placebo 2 analyses post-hoc chez des patientes à haut risque de FNV 2 T-score col fémoral < 3. à l inclusion 2 T-score lombaire < ATCD de fracture clinique dans les 5 dernières années % RRR p= % RRR p= placebo IBD Chesnut CH et al. J Bone Miner Res 24;19:1241 9

50 Incidence cumulée (%) Risque cumulé de fracture ESF (extrémité supérieure du fémur) - Strates I + II 3 Placebo (n = 3861) ZOL 5 mg (n = 3875) 41% (17%, 58%) 2 p =, Temps jusqu à l incidence de la 1ère fracture ESF (mois) Nombre absolu de fractures ESF : ZOL n = 52 placebo n = 88 Réduction relative du risque (IC 95% ) vs placebo Black DM, et al. Presented at: ASBMR 28th Annual Meeting; September 15-19, 26; Philadelphia

51 Incidence cumulée (%) Risque cumulé de fracture non-vertébrale (hanche, poignet, bras, côte et autres) pour les strates I & II Placebo (n = 3861) ZOL 5 mg (n = 3875) p =,2 25% (13%, 36%) Temps jusqu à l incidence de la 1ère fracture vertébrale (mois) Nombre absolu de fractures non vertébrales ZOL n = 292 placebo n = 388 Réduction relative du risque (IC 95% ) vs placebo Black DM, et al. Presented at: ASBMR 28th Annual Meeting; September 15-19, 26; Philadelphia

52 PARATHORMONE

53 Caractéristiques des patientes à l inclusion Placebo N= 1637 N = 544 Age (ans) 69 ± 7 Ancienneté ménopause (ans) 21 ± 9 Traitement OP antérieur (%) 15 DMOs lombaire (mg/cm 2 ) 821 ± 172 T score lombaire -2,6 Nbre Fractures vertébrales Nbre moyen 2, % 2 62 % TPTD2 N = ± 7 21 ± ± 167-2,6 2,3 31 % 6 % TPTD4 N = ± 7 22 ± ± 172-2,6 2,3 32 % 58 % Neer RM, et al. N Engl J Med 21

54 % change ± SE Etude FPT Teriparatide augmente la DMO Rachis lombaire Endpoint Mois Placebo TPTD2 TPTD Col fémoral Endpoint P<.1 vs placebo

55 % Femmes avec 1 nouvelle FV Réduction du risque relatif de nouvelles fractures vertébrales Placebo (n=448) RR,31 (IC 95 %,,19 à,5) RR,35 (IC 95 %,,22 à.55) 65 % 69 % TPTD2 (n=444) TPTD4 (n=434) A 18 mois P <,1 par rapport au placebo Neer RM, et al. N Engl J Med 21

56 % de femmes avec 1 nouvelle fracture Réduction du risque de fractures extravertébrales par fragilité osseuse 7 6 RR,46 (IC 95 %,,25 à,86) RR,47 (IC 95 %,,25 à,88) Placebo (n=544) 53 %, NNT = 38 TPTD2 (n=541) 54 % TPTD4 (n=552) P =,2 par rapport au placebo P =,1 par rapport au placebo Neer RM, et al. N Engl J Med 21

57 Quelle patiente traiter par tériparatide? Indication : Traitement de l ostéoporose postménopausique avérée Remboursement : chez les patientes ayant au moins 2 FV Patiente ayant une ostéoporose sévère avec au moins 2 FV

58 RANELATE DE STRONTIUM Indications: Traitement de l ostéoporose post-ménopausique PROTELOS réduit le risque de fractures vertébrales et de fracture de hanche AMM (EMEA), 21 septembre 24

59 Sites d action du Ranélate de Strontium FORMATION Ranélate de strontium + RÉSORPTION Pré-OB RÉPLICATION Pré-OC Ranélate de strontium - OB OB OB Ranélate de strontium - OC Ranélate de strontium + FORMATION OSSEUSE RÉSORPTION OSSEUSE Masse osseuse Marie PJ, Ammann P, Boivin G, Rey C. Calcif Tiss Int. 21;69:121-9

60 Evolution de la DMO LOMBAIRE (SOTI) COL FEMORAL (TROPOS) Modifications relatives depuis l inclusion (%) Modifications relatives depuis l inclusion (%) ,4 % ,2 % PROTELOS 2g/j placebo Meunier PJ, et al. N Engl J Med. 24;35(5): Adami S, Meunier JP, Devogelaer JP et al. Osteoporosis Int. 24;15 (suppl 1):P349SA

61 Etude SOTI : Réduction du risque de fractures vertébrales Patientes (%) ans RR: - 33% n = 1445 Placebo Ranélate de strontium 2g/j 1 M12 M36 M48-4 ans: RR =.67, 95% IC[.55;.81] P<.1 ITT

62 Etude TROPOS: Réduction du risque de fracture de hanche Femmes > 74 ans avec un T-score au col fémoral < -2,4 (classification NHANES III) Patientes (%) 12 N = RR: - 36% 6 4 placebo 2 PROTELOS 2g/j ITT, sur 3 ans: RR =,64 95% CI [,412;,997] P=,46 Mois Patientes avec nouvelle(s) fracture(s) de hanche : PROTELOS : n=32, placebo: n=51 Rizzoli R, Reginster JY, Diaz-Curiel M e t al. Osteoporos. Int. 24;15(suppl1):OC39 Kaplan-Meier, Modèle de Cox

63 Etude TROPOS : Reduction du risque de fractures non vertébrales Patients (%) ans RR: - 15% n = 4935 Placebo Ranélate de strontium 2g/j M36 M6 P=.4 P=.3 ITT -5 ans: RR =.85; 95% IC[.73 ;.99]

64 analyse préplannifiée SOTI et TROPOS Réduction du risque de première fracture vertébrale Patientes (%) 15 1 N = 2 65 RR: - 48% PROTELOS 2g/j placebo 5 NTT = 14-3 ans ITT: RR=,52; 95% CI [,4;,67] P<,1 Patientes avec nouvelle(s) FV: PROTELOS: n=87, placebo: n=161 Kaplan-Meier, Modèle de Cox ReginsterJY, Rizzoli R, Balogh A et al. Osteoporosis Int 24;15 (suppl 1): P49SA Marcelli C et col. MA 15 SFR 24

65 Patientes (%) Patientes (%) Réduction du risque de fractures chez les patientes âgées résultats à 5 ans Placebo Ranélate de strontium 2 g/j % RR: - 31% 3 29.% RR: - 27% % % N = N = 1489 Fractures vertébrales Fractures non vertébrales

66 TOLERANCE SUR 5 ANS Analyse poolée SOTI et TROPOS Effets secondaires (% patientes) Nausée Diarrhée Céphalée Dermatites Eczéma Accidents thrombo-emboliques PROTELOS 2g/j Placebo n=3 352 n= Pas de différence significative entre les 2 groupes après les 3 premiers mois de traitement

67 Recommandations de l AFSSAPS, 26: Devant une Fracture Densitometrie T < -2,5-2,5 < T -1 T > -1 Fracture ESF ou vertébrale Fracture périphérique Traitement : BP, raloxifène, strontium ou tériparatide Traitement en fonction des facteurs de risque associés

68 Recommandations de l AFSSAPS, En cas de fracture vertébrale prévalente Strontium Raloxifène BPhosphonates Tériparatide 1 FV et risque de fracture périphérique faible (OP à OUI OUI OUI prédominance rachidienne) 1 FV et risque de fracture vertébrale et périphérique OUI OUI 2 FV (maladie sévère) OUI OUI OUI OUI

69 AFSSAPS, 26: En l absence de Fracture : 5 à 6 Ans RECHERCHE DE FACTEURS DE RISQUE T -3 ou T 2,5 et facteurs de risque DENSITOMETRIE T > -1 Raloxifène ou bisphosphonate ou ranélate de strontium ou THM, si troubles climatériques -2,5 < T -1 Pas de traitement OUI Troubles climatériques NON THM OUI T < -2 et facteurs de risque importants NON Raloxifène ou bisphosphonate ou ranélate de strontium Pas de traitement

70 Recommandations de l AFSSAPS, 26: En l absence de fracture & 6 à 8 Ans RECHERCHE DE FACTEURS DE RISQUE T -3 ou T 2,5 et facteurs de risque DENSITOMETRIE -2,5 < T -1 Raloxifène (si ostéoporose à prédominance rachidienne) ou bisphosphonate ou strontium(dans tous les cas) OUI T<-2 et facteurs de risque importants NON Raloxifène ou bisphosphonate ou strontium A ENVISAGER Pas de traitement

71 Les traitements de l OP (RLX, ALN, RIS, RS) remboursés avant la 1ère fracture Traitement de l ostéoporose post-ménopausique pour réduire le risque de fractures vertébrales et de hanche en l absence de fracture chez les femmes Ayant une diminution importante de la densité osseuse (T-score < -3 DS) Ayant un T-score -2,5 DS associé à d autres facteurs de risque en particulier Âge > 6 ans Corticothérapie systémique ancienne ou actuelle à une posologie 7,5 mg/jour d équivalent prednisone IMC < 19 kg/m² Antécédent de fracture de l extrémité du col du fémur chez un parent du premier degré (mère) Ménopause précoce (avant l âge de 4 ans) Journal Officiel du 11 octobre 26

72 Recommandations de l AFSSAPS, 25 Age > 8 ans Calcium, Vitamine D, Prévention des chutes Protecteur de hanche Ranélate de strontium ou risédronate (ou alendronate) à envisager

73 A chaque risque son traitement

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) F. FLAISLER Service de Rhumatologie Groupe Hospitalo-Universitaire CAREMEAU, Nîmes OSTÉOPOROSE DEFINITION AFSSAPS «Maladie diffuse

Plus en détail

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS Actualisation 2006 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France F-93285 Sai nt-denis Cedex t él. +33 (0)1 55 87 30 00 www.afssaps.sante.fr

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTÉOPOROSE CORTISONIQUE

TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTÉOPOROSE CORTISONIQUE Recommandation de Bonne Pratique TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTÉOPOROSE CORTISONIQUE RECOMMANDATIONS 1 GROUPE DE TRAVAIL Docteur Christian ROUX, Président, Rhumatologue, Paris Docteur Bertrand MOURA,

Plus en détail

L OSTÉOPOROSE INVOLUTIVE DE LA FEMME : STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE Un point de vue actualisé du Belgian Bone Club*

L OSTÉOPOROSE INVOLUTIVE DE LA FEMME : STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE Un point de vue actualisé du Belgian Bone Club* L OSTÉOPOROSE INVOLUTIVE DE LA FEMME : STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE Un point de vue actualisé du Belgian Bone Club* J.M. Kaufman (1), J.J. Body (2), S. Boonen (3), J.P. Devogelaer (4), F. Raeman (5), S. Rozenberg

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Ostéoporose chez l homme

Ostéoporose chez l homme le point sur Ostéoporose Rev Med Suisse 2013 ; 9 : 1260-4 E. Biver B. Uebelhart Drs Emmanuel Biver et Brigitte Uebelhart Service des maladies s Département des spécialités de médecine HUG et Faculté de

Plus en détail

A. Ne u p r e z (1), H. Jo h a n s s o n (2), J.A. Ka n i s (2), E.V. McCl o s k e y (2), A. Od é n (2), O. Br u y è r e (3),

A. Ne u p r e z (1), H. Jo h a n s s o n (2), J.A. Ka n i s (2), E.V. McCl o s k e y (2), A. Od é n (2), O. Br u y è r e (3), Rationalisation du remboursement des médicaments de l ostéoporose : de la mesure isolée de la densité osseuse à l intégration des facteurs cliniques de risque fracturaire. Validation de l algorithme FRAX

Plus en détail

Ostéoporose au cours des hépatopathies chroniques en 2006

Ostéoporose au cours des hépatopathies chroniques en 2006 Ostéoporose au cours des hépatopathies chroniques en 2006 Gérard Chalès Service de Rhumatologie, CHU Rennes Hôpital Sud, Rennes Points clés L ostéoporose et non l ostéomalacie est la complication la plus

Plus en détail

Implantologie et Bisphosphonates

Implantologie et Bisphosphonates Société Française de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale DD Implantologie et Bisphosphonates Recommandations de Bonne Pratique Juillet 2012 1 SOMMAIRE INTRODUCTION... 3 CONTEXTE... 5 BISPHOSPHONATES

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Méthodes radiographiques d évaluation des fractures vertébrales ostéoporotiques Radiographic methods for evaluating osteoporotic vertebral fractures

Méthodes radiographiques d évaluation des fractures vertébrales ostéoporotiques Radiographic methods for evaluating osteoporotic vertebral fractures Revue du Rhumatisme 76 (2009) 397 404 Mise au point Méthodes radiographiques d évaluation des fractures vertébrales ostéoporotiques Radiographic methods for evaluating osteoporotic vertebral fractures

Plus en détail

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans. www.iofbonehealth.org

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans. www.iofbonehealth.org Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans www.iofbonehealth.org QU EST-CE QUE L OSTÉOPOROSE? L ostéoporose est une maladie qui fragilise les os, conduisant à une augmentation

Plus en détail

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse La Société de Pharmacie de Lyon, le 17 novembre 2011 Le risque thrombo-embolique : actualités thérapeutiques et sa prise en charge La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

Plus en détail

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida.

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. Malgré une prescription qui date maintenant de quelques dizaines d années, le traitement hormonal substitutif de la ménopause

Plus en détail

Prévention osseuse dans le traitement du cancer de la prostate

Prévention osseuse dans le traitement du cancer de la prostate 73 Volume 1 - Février 11 - Supplément 1 Progrès en urologie (11) 1, supplément, S5-S Journées d Onco-Urologie Médicale : La pratique, les protocoles 5 et juin 1 ISSN 11-77 Prévention osseuse dans le traitement

Plus en détail

Evaluation d un appareil quantitatif ultrasonore utilisant des matrices (Beam scanner):précision standardisée

Evaluation d un appareil quantitatif ultrasonore utilisant des matrices (Beam scanner):précision standardisée Evaluation d un appareil quantitatif ultrasonore utilisant des matrices (Beam scanner):précision standardisée M-A Gomez, M Nasser-Eddin, M Defontaine, B Giraudeau, F Jacquot, F Patat INTRODUCTION L ostéoporose

Plus en détail

Consolidation des fractures ostéoporotiques. oporotiques

Consolidation des fractures ostéoporotiques. oporotiques Consolidation des fractures ostéoporotiques oporotiques Jean-Marc Féron Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique Hôpital Saint Antoine Hôpitaux Universitaire Est Parisien UPMC-Sorbonne Universités,

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail

OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE

OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE www.grio.org L'ostéoporose est une maladie qui a été longtemps méconnue et dont les conséquences ont été sous estimées. On sait maintenant qu'il s'agit d'une maladie

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 31 janvier 2007 NEUPRO 2 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose, B/30 : 377 209-7 Sachet-dose, B/90 : 570 143-4 NEUPRO 4 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose,

Plus en détail

L ostéoporose. Fiche 3.4.1. Saviez-vous que...

L ostéoporose. Fiche 3.4.1. Saviez-vous que... Fiche 3.4.1 L ostéoporose Santé des os et prévention des fracturesž Saviez-vous que... L'ostéoporose est un processus graduel qui entraîne à la longue une perte de masse osseuse. Comme son nom le suggère,

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Problèmes locomoteurs

Problèmes locomoteurs VOLUME 2 Aspects cliniques Chapitre 10 Problèmes locomoteurs Problèmes locomoteurs 343 Problèmes locomoteurs J.P. Praet, T. Mets Les problèmes locomoteurs sont fréquents et le deviennent de plus en plus

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY La problématique Tissu osseux : forte aptitude à se réparer MAIS Situations cliniques particulières

Plus en détail

MATTHIEU GUYARD SEBASTIEN MARTRES GUALTER VAZ JEAN-PAUL CARRET

MATTHIEU GUYARD SEBASTIEN MARTRES GUALTER VAZ JEAN-PAUL CARRET MATTHIEU GUYARD SEBASTIEN MARTRES GUALTER VAZ JEAN-PAUL CARRET PROTHESE TOTALE DE HANCHE POUR OSTEONECROSE ASEPTIQUE DE LA TETE FEMORALE Analyse d une série de 126 arthroplasties. Hôpital Edouard HERRIOT

Plus en détail

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation.

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation. 2006. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Ann Pharm Fr 2006, 64 : 397-401 Stress oxydant L étude SU.VI.MAX, un essai contrôlé randomisé, en double aveugle, testant l effet de la supplémentation en

Plus en détail

CONTROVERSES en chirurgie de la hanche. C. Schwartz Conflit d intérêt: FH Orthopedics Colmar

CONTROVERSES en chirurgie de la hanche. C. Schwartz Conflit d intérêt: FH Orthopedics Colmar CONTROVERSES en chirurgie de la hanche C. Schwartz Conflit d intérêt: FH Orthopedics Colmar Une invention française Gilles Bousquet CHU de Saint-Etienne - Jean Rieu, Professeur à l Ecole des Mines de Saint-Etienne

Plus en détail

révention Pdes fractures

révention Pdes fractures révention Pdes fractures liées à l ostéoporose nutrition de la personne âgée Groupe de travail La base rédactionnelle de ce guide a été élaborée à la demande de la Direction Générale de la Santé par un

Plus en détail

voie extrinsèque voie intrinsèque VIIa IXa XIa XIIa IX XI prothrombine Xa, V, Ca, PL thrombine IIa facteurs contact XII fibrinogène fibrine

voie extrinsèque voie intrinsèque VIIa IXa XIa XIIa IX XI prothrombine Xa, V, Ca, PL thrombine IIa facteurs contact XII fibrinogène fibrine Les nouveaux anticoagulants oraux Pierre Avinée EPU B Septembre 2012 Anticoagulants:pourquoi des nouveaux? Héparines Voie parentérale (1 à 3 fois par jour) Surveillance biologique (HNF) Risque: TIH, ostéoporose

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B TRAITEMENT DE L HÉPATITE B P Mathurin Service d Hépatogastroentérologie Pr Paris Hôpital Claude Hurriez CHRU Lille CRITERES VIROLOGIQUES ET HISTOIRE NATURELLE 1 OBJECTIF THERAPEUTIQUE: Séroconversion HBe

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Grande journée de Charleroi. Cas cliniques en biologie clinique: quoi de neuf docteur? M.Lambert

Grande journée de Charleroi. Cas cliniques en biologie clinique: quoi de neuf docteur? M.Lambert Grande journée de Charleroi 15 janvier 2010 Cas cliniques en biologie clinique: quoi de neuf docteur? M.Lambert Cas N 1: bilan phospho-calcique Femme 64 ans Polyarthrite rhumatoide R/ methylprednisolone

Plus en détail

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Améliorations attendues et problèmes M.M. Samama, M-H. Horellou, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F.

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

TMS les données belges relatives à la lombalgie

TMS les données belges relatives à la lombalgie TMS les données belges relatives à la lombalgie Pr Philippe Mairiaux Université de Liège «Comment prévenir les TMS?», Bruxelles, 22 octobre 2007 Epidémiologie de la lombalgie en population générale (Inserm

Plus en détail

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

TUBERCULOSE Nouveautés 2009 TUBERCULOSE Nouveautés 2009 Dr Grégoire Gex Rencontres Genevoises de Pneumologie Avril 2010 Introduction 6044 articles dans PubMed avec Tuberculose dans titre en 2009 Stratégie de recherche : Sélections

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 14 mars 2012 XARELTO 15 mg, comprimés pelliculés B/14 (CIP: 34009 219 225 1 6) B/28 (CIP: 34009 219 226 8 4) B/42 (CIP: 34009 219 227 4 5) B/10 (CIP: 34009 219 228 0

Plus en détail

Présentation de l IPhEB

Présentation de l IPhEB Présentation de l IPhEB L Institut Pharmaco-épidémiologique belge (IPhEB) est une asbl, cogérée par des représentants de médecins et de pharmaciens. Elle a pour objectif de contribuer à l interprétation

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

Utilité clinique du dosage de la vitamine D

Utilité clinique du dosage de la vitamine D NOTE DE CADRAGE Utilité clinique du dosage de la vitamine D Date de validation par le collège : Janvier 2013 Service évaluation des actes professionnels Cette note de cadrage est téléchargeable sur www.has-sante.fr

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Activité physique et santé osseuse

Activité physique et santé osseuse L os est en remodelage perpétuel selon les contraintes auxquelles il est soumis. Activité physique et santé osseuse Avis du Comité scientifique de Kino-Québec Activité physique et santé osseuse Avis du

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

I. TECHNIQUES DE RÉÉDUCATION ET DE RÉADAPTATION 1. KINÉSITHÉRAPIE PASSIVE : PAS D ACTION MUSCULAIRE VOLONTAIRE DU PATIENT

I. TECHNIQUES DE RÉÉDUCATION ET DE RÉADAPTATION 1. KINÉSITHÉRAPIE PASSIVE : PAS D ACTION MUSCULAIRE VOLONTAIRE DU PATIENT CHAPITRE 1 PRINCIPALES TECHNIQUES DE RÉÉDUCATION ET DE RÉADAPTATION. SAVOIR PRESCRIRE LA MASSO-KINÉSITHÉRAPIE (ET L ORTHOPHONIE, NON TRAITÉ) Module 4. Handicap incapacité dépendance Question 53 Objectif

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Prise en Charge de la Fracture du Col du Fémur. Dr Christine LAFONT Service de Gériatrie C.H.U. TOULOUSE

Prise en Charge de la Fracture du Col du Fémur. Dr Christine LAFONT Service de Gériatrie C.H.U. TOULOUSE Prise en Charge de la Fracture du Col du Fémur Dr Christine LAFONT Service de Gériatrie C.H.U. TOULOUSE Épidémiologie «Problème médical, social et économique» Incidence : France : 50/100 000 hab. Augmente

Plus en détail

Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes

Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? NACO: Contraction de «Narcissistes compacts» Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les Nacos ne boivent pas d alcool

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Étude du syndrome du canal carpien opéré 2008-2009 Septembre 2011 F. Sillam 1,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Les Spondylarthrites

Les Spondylarthrites Les Spondylarthrites Le concept de spondylarthrite Ensemble de rhumatisme inflammatoires chroniques qui partagent certaines de leurs manifestations cliniques ainsi qu un terrain génétique commun. Le concept

Plus en détail

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

En dehors de la FA, quelles sont les autres indications validées ou à venir?

En dehors de la FA, quelles sont les autres indications validées ou à venir? En dehors de la FA, quelles sont les autres indications validées ou à venir? L intérêt des NACOs ne se limite pas à la prévention du risque thrombo-embolique dans la FA non valvulaire. En effet, ces molécules

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Méthodologie des Essais thérapeutiques

Méthodologie des Essais thérapeutiques Objectifs pédagogiques Méthodologie des Essais thérapeutiques Dr MC Picot - CHU Montpellier Dr P. Fabbro-Peray - CHU Nîmes MB6 2010-2011 Citer les différentes phases de l expérimentation thérapeutique

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

La stimulation cardiaque dans la prévention des syncopes chez les patients avec syncope vaso-vagale récidivante sévère Deuxième Vasovagal Pacemaker Study (VPS II) Essai randomisé L a syncope vagale, également

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail