UNITÉ D ACCUEIL. Planoise 11 rue de Reims BESANCON TEL :

Transcription

1 UNITÉ D ACCUEIL PÈRE - MÈRE - BÉBÉ Planoise 11 rue de Reims BESANCON TEL :

2 L UNITÉ D ACCUEIL PÈRE P - MÈRE - BÉBÉ EST PROPOSÉE E : Aux parents et à leurs bébés, en difficultés psychiques, relationnelles ou médico-sociales. Aux femmes enceintes en difficultés psychiques ou médicales. Elle s adresse aux familles de la ville de Besançon et du Doubs. 2

3 LE BUT DE CET ACCUEIL EST DE : Prévenir l installation et soigner les troubles psychopathologiques du nourrisson et du jeune enfant. Soutenir l accès à la fonction de mère ou de père. Prévenir les risques de maltraitance précoce. 3

4 SON ORIGINALITÉ D associer deux équipes aux compétences pluridisciplinaires et connexes : celle d une maternité et celle d un service de pédopsychiatrie qui ont conçu et créé ensemble cette Unité. L équipe de soin est composée de : une pédopsychiatre des psychologues une sage-femme une psychomotricienne une éducatrice 4

5 LE PARTENARIAT : Travail en réseau et en partenariat avec l ensemble des professionnels de la périnatalité : C.A.M.S.P, P.M.I, C.M.S., H.A.D., maternités du C.H.U. et de la Polyclinique de Franche-Comté, Réseau de périnatalité Cette Unité constitue un relais entre les différentes structures de périnatalité et celles de santé mentale (Centre de Guidance Infantile, C.M.P., Maison Verte ). 5

6 L OFFRE DE SOIN : TROIS DISPOSITIFS Un accueil du type C.A.T.T.P (Centre d Accueil Thérapeutique à Temps Partiel), centré sur le partage du quotidien avec le bébé (repas, allaitement, change, toilette ) et les échanges qui naissent à ces occasions. Des consultations individuelles pour les mères ou les pères, avec ou sans leur enfant, à leur demande ou sur notre proposition, pendant le temps de C.A.T.T.P. Un groupe de parole pour les femmes enceintes. 6

7 SUPPORT THÉORIQUE : Notre hypothèse de travail : consiste d abord à penser que prendre soin de la mère et soutenir la relation mère/enfant, en lien avec le père, participe à la prévention d une éventuelle pathologie de l enfant *. Mais aussi que la mise en confiance et la mise en mots proposées, par la médiation et la séparation qu elles amènent, rendent opérant et donc thérapeutique la fonction tierce que nous soutenons auprès de ces femmes, de ces nouveau-nés et de leurs pères. *Narcissisme de la mère,narcissisme de l enfant- C. BOUKOBZA et A. COEN 7

8 SUPPORT CLINIQUE : L expérience acquise depuis l ouverture permet de préciser que : L accueil, sans rendez-vous, est essentiel pour des femmes qui n ont pas encore repris pied dans le lien social. L Unité propose un accueil collectif et/ou individuel où la parole n est pas forcément première même si celle-ci reste toujours indispensable. Encore faut-il lui laisser le temps d émerger au bon moment. 8

9 SUPPORT CLINIQUE (SUITE) : Si les mères viennent facilement consulter, souffler et parler, dans un tel lieu c est que, pour elles, il n a pas d autre spécificité que de les accueillir à ce moment singulier d avant et/ou d après la naissance de leur enfant. La présence d une sage-femme au sein de l équipe est très rassurante, pour nombre de mères, dans un premier temps. Sa place de passeur à d autres intervenants de l équipe est capitale. 9

10 QUELLES MÈRES M : Les symptômes les plus fréquents chez les mères : De simples questions liées à l allaitement, Le baby blues, Des difficultés liées à l isolement ou à la précarité Des troubles anxieux, Des dépressions réactionnelles, Des dépressions du post-partum, Des phobies d impulsion, Des troubles narcissiques ou/et de la personnalité, 10

11 QUELS BÉBÉS B S : Les symptômes les plus fréquents chez les bébés : Des troubles alimentaires et les régurgitations Des problèmes de poids, Des troubles du sommeil, Des troubles du tonus, Des pleurs incessants, Des troubles de l attention, Des problèmes dermatologiques Ou encore des consultations répétées sans motif spécifique 11

12 POUR LES PARENTS : L Unité Père-Mère-Bébé est un lieu : d accueil, d écoute, de parole et de soutien pour toutes leurs difficultés relationnelles qu elles que soient leurs formes y compris la crainte d une certaine maltraitance, dégagé de toute stigmatisation psychiatrique, médicale ou sociale. 12