TROUBLES DE LA SCOLARITE ET ECHEC SCOLAIRE A L ADOLESCENCE. Docteur Nicole CATHELINE Pédopsychiatre Centre Hospitalier Henri LABORIT POITIERS

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1 TROUBLES DE LA SCOLARITE ET ECHEC SCOLAIRE A L ADOLESCENCE Docteur Nicole CATHELINE Pédopsychiatre Centre Hospitalier Henri LABORIT POITIERS 1

2 INTRODUCTION Importance prise par la scolaritédepuis 15 ans Scolarisation de masse jusqu à 16 ans Entre modèle humaniste et élitiste La «crise»de l école : profs, parents et enquêtes internationales Les pédopsychiatres sont de plus en plus interpellés : troubles du comportement, refus scolaire, échec scolaire paradoxal 2

3 ADOLESCENCE ET SCOLARITE : UNE RENCONTRE TROP AMBITIEUSE Impact de l adolescence sur la scolarité La réactivation oedipienne modifie radicalement le rapport au savoir - l acquisition du savoir n est plus prioritaire - L adolescent cherche àse dégager de la soumission parentale. - Au lycée, la question de l orientation L expansion du champ cognitif et l investissement de la pensée personnelle (sa «vraie valeur») 3

4 ADOLESCENCE ET SCOLARITE : UNE RENCONTRE TROP AMBITIEUSE Les exigences scolaires actuelles exacerbent la problématique de l adolescence l organisation scolaire sollicite la passivité L organisation actuelle sollicite le verboconceptuel (pb des difficultés d apprentissage) La problématique du groupe (non travaillée) L absence de finalitédu collège. La question des filières au lycée 4

5 REPERAGE DES DIFFICULTES Les pathologies de l agir : les troubles du comportement L agitation: difficultés académiques, réaction par rapport àun stress ou un événement traumatique Attention àla psychologisation trop rapide une cause peut en cacher une autre 5

6 REPERAGE DES DIFFICULTES Les pathologies de l agir : les troubles du comportement Les comportements agressifs -La violence physique -La violence verbale (il répond) -Le harcèlement L émotion est àl origine d attitudes inadéquates. Importance de la pression des familles 6

7 REPERAGE DES DIFFICULTES Les pathologies de la pensée - l évitement de la pensée - L inhibition du collégien : refus de se saisir de ce que la croissance apporte ( anxiétéde séparation et/ou de performance) - L inhibition du lycéen par sexualisation de la pensée - Les états dépressifs 7

8 REPERAGE DES DIFFICULTES Les pathologies mixtes du comportement et de la pensée Les somatisations anxieuses (anxiétéde séparation) Le refus scolaire anxieux La phobie «identitaire» 8

9 Refus scolaire anxieux Souvent précédé de somatisations anxieuses Antécédents en primaire (CP ou CM1-CM2) Apparait clairement au collège car capacités adaptatives sont sollicitées Le collège est vécu comme persécuteur Apparait après un évènement qui valide ce vécu (absence pour maladie, moquerie) ou événement familial (déménagement, séparation, crise familiale, maladie 9

10 TABLEAU CLINIQUE (1) Expression symptomatique liée àl école Angoisse croissante lors du départ Si l adolescent est forcé: cris, agitation, violence, fuite, coups portés sur parents, voire menace de suicide Promet qu il ira le lendemain Parfois accompagnéd une symptomatologie dépressive, parfois maintien de certaines activités (d où incrédulité des adultes) 10

11 TABLEAU CLINIQUE (2) Existence d autres manifestations anxieuses plus ou moins patentes : agoraphobie, phobie des transports, impossibilitéde se séparer des parents Attitude tyrannique, colérique et agressive dans le cadre familial (inverse de perte d autonomie Marcelli,Braconnier) Intérêt pour les apprentissages conservé (attention au CNED!) 11

12 COMPREHENSION PSYCHOPATHOLOGIQUE Atteinte des différents axes développementaux Axe narcissique génétique : hyperdépendance précoce mère-enfant Axe narcissique actuel : identification défaillante au parent du même sexe ( mère ou père phobique, anxieux ou dépressif) Axe de l idéal du moi : la pensée est vécue comme persécutrice (sexualisation de la pensée)(annie Birraux) Axe des relations sociales impossibles àutiliser 12

13 COMPREHENSION PSYCHOPATHOLOGIQUE Pour résumer Au collège surtout anxiété de séparation Au lycée surtout phobie identitaire Mais on peut voir précocement des phobies identitaires chez les enfants intellectuellement précoces ou bien douéet ayant vécu des situations particulières et des anxiétéde séparation chez des lycéens très inhibés 13

14 EVOLUTION (1) Risque majeur de suspension du processus de maturation et de la constitution de la personnalité(s apparente à l anorexie) Autrefois on les voyaient tardivement, donc plus d évolution vers des pathologies limites (Lebovici-Le Nestour, 1977) Actuellement, évolutions plus diverses étroitement dépendante de plusieurs facteurs 14

15 EVOLUTION (2) Les facteurs prédictifs La rapidité de l intervention (quasi urgence) La mobilisation parentale La surreprésentation de l anxiétéde séparation dans les antécédents La possibilitéde diversifier les prises en charge (soins ambulatoires, hospitalisation temps complet, internat thérapeutique) 15

16 EVOLUTION (3) Longue et décevante souvent (aucune étude en France) Les refus scolaires anxieux évoluent fréquemment vers la phobie sociale et une vulnérabilité dépressive Les phobies identitaires risque d évoluer vers une pathologie limite (un retard àla structuration) pouvant évoluer, selon l environnement, soit vers des conduites psychopathiques soit vers le retrait social 16

17 THERAPEUTIQUE (1) Enfant Famille École Tous les troubles de la scolaritésont multifactoriel, tresse à trois brins Une fois nouée on ne peut définir l origine de la tresse, l approche doit donc être toujours multifocale 17

18 THERAPEUTIQUE (2) Du côté de l adolescent Relancer l activitéde pensée en panne ( soins médiatisés en groupe Favoriser l étayage sur les pairs ( groupe thérapeutique, activités extérieures) Travailler sur la séparation (séjour thérapeutique) Evaluer le niveau scolaire et psychologique mais, de préférence, au moment de la reprise scolaire 18

19 THERAPEUTIQUE (3) Suivi obligatoire+++ Du côté des parents Soit sous forme de consultations thérapeutiques très régulières (1/15 jours minimum) Soit sous forme de suivi parental seuls avec un psychologue Soit sous forme de groupes de parents 19

20 THERAPEUTIQUE (4) Du côtéde l école Contacter le médecin scolaire : avant la déscolarisation complète pour emploi du temps allégé ou lors de la reprise progressive Les contacts avec l école doivent être bien coordonnés : attention à la manipulation Chacun doit rester dans son rôle (attention à la séduction du discours psy) 20

21 QUELQUES PRINCIPES GENERAUX POUR LES SOINS AUX ADOLESCENTS LORS DE DIFFICULTES SCOLAIRES Savoir écouter le méta-discours Ne pas réagir trop vite (pb de comportement Pouvoir en discuter avec d autres Une cause peut en cacher une autre Penser aux bilans pédagogiques et ne pas s en tenir aux seules évaluations ou aux notes 21

22 QUELQUES PRINCIPES GENERAUX POUR LES SOINS AUX ADOLESCENTS LORS DE DIFFICULTES SCOLAIRES Pouvoir disposer d un réseau : les adolescents n aiment pas être liés à une seule personne Etre patient et ne pas exiger de changements immédiats (les transformations silencieuses de F. JULLIEN) Pouvoir diversifier les approches et surtout pouvoir les séquencer. Ne pas aller trop vite vers une orientation 22

23 CONCLUSION La réussite scolaire joue un rôle important dans l estime de soi. A l adolescence les conséquences d un échec sont : - Sociales : choix (ou non choix de la formation) - Personnelles : fragilisation d une personnalité en plein remaniement Les difficultés sont déjàrepérables en primaire! 23

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