LES DIFFÉRENTS PRÉLÈVEMENTS EN PATHOLOGIE INFECTIEUSE le rôle infirmier

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1 LES DIFFÉRENTS PRÉLÈVEMENTS EN PATHOLOGIE INFECTIEUSE le rôle infirmier Cours de Mme ollivier le Quel que soit l agent causal, l infection est une situation grave. Objectif : poser un diagnostic Rôle infirmier primordial dans l exécution des examens prescrits Analyse clinique de la situation réalisée par l IDE Le diagnostic d une infection demeure le plus souvent clinique basé sur les données de l interrogatoire et de l examen clinique. L entretien réalisé par l IDE lors du recueil de données cherche à révéler : Une fièvre persistante depuis plusieurs jours... ou sensations de sueurs, frisson.. Un problème dentaire Un élément cutané, rougeur, plaie, irritation Une douleur identifiée, localisation, persistance... Faire préciser la notion de contage humain, alimentaire ou animal Vaccinations à jour? Souvent le rappels sont négligé Séjour hors de France plus ou moins récent ATCD allergique (prise de médicaments...atb...) Responsabilité de l IDE dans la qualité des prélèvements Vérifier la PM et s assurer du mode de prélèvement Respect du mode de prélèvement : tubes aux correspondant prélèvements respecter l ordre de prélèvements des tubes (ex : tube sans additif bouchon rouge avant le tube de coagulation bouchon bleu) respect de la quantité nécessaire de sang, de liquide biologique, du nombre de prélèvements par écouvillon 1

2 étiqueter les tubes au moment du prélèvement, par l IDE qui effectue l acte, après vérification identité du patient Prévenir le patient et effectuer une préparation si nécessaire Respect ++ de l asepsie avant et après le prélèvement afin d éviter un ensemencement qui donnerait un faux positif (lavage de main) Respect du confort et de la sécurité du patient Respect des conditions de conservation et de transport(délai moyen de transport < à 2 h) Acheminer le prélèvement au laboratoire en ayant rempli correctement et complètement la fiche de renseignement récupérer les résultats et les transmettre au médecin qui décidera d une thérapeutique Les prélèvements veineux L hémoculture : cf cours La NFS Comptage des éléments figures du sang Permet d apprécier les moyens de défense de l organisme GB, Hb, hématocrite, plaquettes GB ou leucocytes : à /mm 3 - Polynucleaire ou neutrophile neutrophiles éosinophiles basophiles - lymphocytes : 1500 à 4 000/mm 3 B T NK -monocytes 100 à /mm 3 Hématies : H = 4,5 à 5,9 millions/mm 3 F = 4 à 5,4 millions/mm 3 Hémoglobine : H = 13 à 18 g/dl 8,1 à 11,2 mmol/l F = 12 à 16 g/dl 7,4 à 9,9 mmol/l Hematocrite : H = 40 à 54% F = 35 à 47% Plaquettes : 2

3 à /MM Type de cellules Polynucléaires ou granulocytes : Neutrophiles Éosinophiles Basophiles Monocytes Lymphocytes : B T NK Plaquettes Fonctions principales Phagocytent et détruisent les bactéries Détruisent les parasites Modules les réactions inflammatoires Digèrent les cellules tumorales Produisent les anticorps Règlent les activités des autres cellules, tuent celles infectées par un virus Tuent les cellules infectées par un virus et certaines cellules tumorales Déclenchent la coagulation du sang En pathologie infectieuse, on peut rencontrer : Anémie : paludisme Hyperleucocytose avec augmentation des neutrophiles : infection bactériennes, septicémies, tuberculose, intolérance médicamenteuse Hyperleucocytose avec augmentation des lymphocytes : coqueluche, MNI, viroses, infection à CMV, toxoplasmose, rubéole Hyper éosinophilie : parasitose, infection médicamenteuse (sulfamides, bétalactamines) Leucopénie Les marqueurs de l inflammation La VS : Met en valeur un désordre biologique inflammatoire +/- caractéristique de l infection La VS est mesurée parla hauteur en millimètres de la colonne de plasma qui surmonte celle des hématies sédimentées (1h, 2h, 24h) Norme < 10 mm pour la 1re heure, 25 mm pour la 2meheure, la VS est alors accélérée Reste élevée longtemps, même en présence d un traitement ATB La CRP (protéine C réactive) Protéine spécifique de l inflammation plus fiable que la VS 3

4 Synthétisée par le foie après pénétration dans le sang d un antigène (rôle : active les défenses immunitaires de l organisme) et disparaît à la formation des anticorps Norme < 5 mg/l Très élevée dans les états infectieux (marqueur précoce) Se normalise rapidement avec un traitement Présente dans de nombreuses maladies : tuberculose, endocardite, hépatites, péri arthrite La procalcitonine Oriente vers un diagnostic bactérien ou viral : élevée au cours des infections bactériennes parasitaires et fongiques, mais pas au cours des infections virales ou pathologies inflammatoires non infectieuses (intérêt ou non d administrer un ATB) Résultat > 10 ou 20 nanogramme/l = syndrome infectieux Répond favorablement au traitement antibiotique Orosomucoïde Glycoprotéine synthétisée par le foie, famille des globulines Augmentée en cas d inflammation d origine infectieuse Autre prélèvements Lymphocytes CD4 : Ce prélèvement compte les lymphocytes T dans le sang Intérêt : Identifier un éventuel déficit immunitaire Norme : 500 à 1500 / mm 3 Dosage d antibiotiques Intérêt : vérifier et ajuster la posologie de l ATB (surtout si insuffisance rénale, risque de toxicité du produit et majoration des effets secondaires) Évaluer la CMI (Concentration Minimale Inhibitrice de l ATB Pratiquer : 1 prélèvement avant l administration de l ATB, moment où sa concentration est la plus basse : taux résiduel antérieur, ou vallée, ou creux 1 prélèvement après l administration de l ATB : pic de concentration postérieur à l ATB ou pic sériqu Le frottis sanguin : Examen pratiqué en urgence lors d un accès palustre qui permet de déterminer le genre du plasmodium et de donner le traitement adapté Urgence à transmettre au laboratoire de parasitologie car risque de neuro paludisme (parasitologue de garde si besoin) 4

5 La PCR : polymerase chaîne réaction Multiplication sélective d un fragment d ADN En quelques heures, on obtient des millions d une copie d ADN Intérêt : Faire diagnostic d une infection précoce Détecter une cellule infectée parmi les copies saines Bilan initial dans une infection Les sérologies Les sérologies : Constitution et mécanisme de l élaboration des anticorps Les anticorps sont constitués par les immunoglobulines Lorsqu un agent infectieux pénètre dans l organisme, 5 à 14 jours plus tard apparaissent les IGM témoins d une infection récente IGG : 70 à 75% des immunoglobulines sériques, témoins d une infection ancienne, passent la barrière placentaire et sont transmises au foetus. Protection de l enfant les 6ers mois de vie. IGE : rôle de défense contre les allergies et les parasites Pour effectuer plusieurs sérologie, 1 seul tube suffit. Noter sur le bon de laboratoire les examens demandés BACTÉRIE / VIRUS INTRODUITS DANS L ORGANISME 5 À 14 JOURS PLUS TARD IGM TÉMOIN D UNE INFECTION RECENTE IGG TEMOIN D UNE INFECTION ANCIENNE LORS D UNE GROSSESSE, LES IGG MATERNELLES TRAVERSENT LA BARRIÈRE PLACENTAIRE ET PROTÈGENT LE BÉBÉ JUSQU À L ÂGE DE 6 MOIS. La brucellose : Séro diagnostic de Wright Positif à 50 UI Virologie 5

6 La typhoïde : Sérodiagnostic de Widal et Félix Recherche anticorps anti salmonella typhoïde ou paratyphoïde A, B ou C Virologie Les herpès virus 8 virus infectent l homme : HSV1 et HSV2, virus de la varicelle et du zona, CMV, Epstein Barr (EBV = virus de la mononucléose) Labo : virologie Les hépatites : Recherche des anticorps anti HBS, VHA, VHC, combiné à la recherche d antigène Antigène + : hépatite en cours d évolution Antigène négatif : pas de contamination, le sujet a-t-il été vacciné? Anticorps + antigène - : sujet vacciné Anticorps + antigène + : hépatite en cours d évolution La toxoplasmose test de Lyse Parasite : toxoplasma Séro diagnostic VIH Test Elisa : test de depistage. Confirmé, s il est positif, par le western Blot, qui est un test de confirmation Résultats valables dès le 21e, 25e jour après la prise de risque. Accord du patient indispensable pour le dépistage Résultat transmis par le médecin Mesure de la charge virale Quantifie les particules virales libres présentes dans le plasma Elle se mesure en nombre de copie / ml de sang Indétectable aux alentours de 40 copies / ml Intérêt :mesure utile dans Bilan initial patient seropositif Surveillance patient et seropositif asymptomatique Savoir quand débuter un traitement antiretroviral Surveillance de l efficacité du Ttt ATVR Dépister un échec thérapeutique 6

7 Les réactions à la tuberculine (cf cours pneumo) prélèvement conjonctival : 1 écouvillon pour chaque oeil prélèvement au niveau de l angle interne, avant administration de tout Ttt Recherche de staphylocoque, pyocanique Prélèvement nasal Recherche de staphylocoque, pneumocoque 2 écouvillons stériles Prélèvement à faire avant toute application d antiseptique Souvent associé à un prélèvement pharyngé Prélèvement oro-pharyngé On Prélevé des sécrétions de la muqueuse pharyngée ou des fausses membrane Abaisse langue, écouvillon stérile, masque si risque de contagion Prélèvement vaginal (cf gynécologie) Prélèvement urétral Recherche de chlamydiae Examen pratiqué par le médecin, le matin, avant la 1ere miction Prélèvement urétral sur écouvillon spécial (curette) La ponction lombaire (cf cours sur PL) L examen des crachats (cf module pneumo) 7

8 Le lavage broncho alvéolaire (LBA) : recherche de pneumocystis carinii dans le liquide bronchique Il se réalise lors d une fibroscopie bronchique. Il permet le diagnostic des infections pulmonaires (pneumocystis carinii, CMV, BK, toxoplasmose) chez un sujet immunodéprimé à partir du lavage récupéré. Cet examen est un acte médical, pratiqué en unité d endoscopie. Après une anesthésie pharyngée, le médecin introduit le fibroscope jusque dans la bronche ; Une solution de sérum physiologique stérile, tiédie est instillée dans la tubulure raccordée au fibroscope (50 cc). Le liquide s écoule dans la bronche par pesanteur. Un instant plus tard, le liquide est récupéré, recueilli dans des tubes et envoyé aux laboratoire le liquide est immédiatement réaspiré et mis dans des flacons stériles avant d être envoyé au laboratoire Risque post LBA et surveillance du patient après l examen : idem fibroscopie bronchique Rôle IDE Avant l examen Le patient doit être à jeun strict ; il ne doit pas fumer. Il faudra donner au patient des explications complémentaires au patient s il le souhaite (explication en regard de sa compétence). Anxiété, angoisse doivent être signalées au médecin. Il faut rassurer et insister sur l importance d une coopération pour la qualité de l examen. Le dossier doit être prêt et complet. 8

9 Durant l examen L infirmier d endoscopie prend le relais, il doit rassurer et mettre en confiance ; il surveillera la fonction respiratoire, cardiaque, il aide le médecin dans les différents gestes lies à l examen. Après l examen L anesthésie pharyngée dure 2 heures, le patient restera à jeun (liquides et solides) afin d éviter une éventuelle fausse route. Il faut surveiller la fonction respiratoire : Fréquence, coloration, dyspnée, encombrement. Parfois le patient présente de petites hémoptysies sans conséquence. L état cardiaque doit être évalué : Pouls, TA Une réaction fébrile peut apparaître après l examen, elle doit être surveillée et signalée si elle persiste L examen des urines (cf uro) Patient non sondé éducation du patient : LD, toilette intime... élimination Patient sondé : ne pas désadapte La coproculture recueil d une noisette des selles LDM et port de gants L épreuve parasitologique des selles EPS(épreuve parasitologique des selles) Port spécial à demander au labo de parasitologie Recueil de la totalité d une selle matinale (les parasites ne sont pas dans toutes les selles, les vers intestinaux ont un cycle de reproduction assez variable) Pratiquer ce prélèvements 3 fois consécutives (ex : J1, J2, J5) Prélèvement de pus : Mise en évidence de germes dans un abcès 9

10 LDM, défaire le pansement Prélèvement avant toute application d antiseptique Avec écouvillon stérile ou seringue étanche en cas de recherche de germes anaérobies Prélever en profondeur et pas seulement sur les berges Prélèvement divers à visée parasitologique ou mycologique Écouvillon stérile au niveau des ongles, phanères, squames Possibilité de prelever par grattage avec vaccinostyle : squames récupérés dans tubes stérile Mise en culture des cathéters et drains Utiliser plateau pansement avec paire de ciseaux Procédure pansement habituelle Couper stérilement, après antisepsie, le KT ou le drain Mettre l embout dans un tube stérile Éviter ++ la contamination avec des micro-organismes de l air ambiant qui fausseraient l examen Éviter l apport d antiseptiques qui provoqueraient la destruction des germes à identifier 10

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