INTERVENTION PSYCHOSOCIALE EN PRÉVENTION DU STRESS POST- TRAUMATIQUE ET EN POSTVENTION : UNE ACTION CONCERTÉE

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1 INTERVENTION PSYCHOSOCIALE EN PRÉVENTION DU STRESS POST- TRAUMATIQUE ET EN POSTVENTION : UNE ACTION CONCERTÉE Colloque des Services aux étudiants (SAE) Réseau des Universités du Québec Mai 2014 Nicole Bonenfant Directrice des Services-conseils René-André Hervieux Conseiller d'orientation et psychothérapeute accrédité

2 2 PLAN DE LA PRÉSENTATION CARTOGRAPHIE DES SERVICES-CONSEILS SERVICES-CONSEILS : QUI SOMMES-NOUS? MISSION DES SERVICES-CONSEILS DISPOSITIFS DE SOUTIEN DES INITIATIVES EN LIGNE RÉPARTITION DES CONSULTATIONS PROFIL DE LA CLIENTÈLE ÉTUDIANTE ÉLÉMENTS DÉCLENCHEURS DAWSON SUICIDE RECONFIGURATION DU SERVICE IMPACT DE LA LOI 21 APPORT DE LA RECHERCHE PARTENAIRES ACADÉMIQUES PARTENAIRES COMMUNAUTAIRES MISE EN ŒUVRE D UNE RÉPONSE ADÉQUATE, COMMUNAUTAIRE ET INSTITUTIONNELLE APPORT DES ACTEURS L IMPACT D UNE CONCERTATION RÉUSSIE LES CONTINUUMS CLINIQUES DÉPLOIEMENT DE L INTERVENTION LOGISTIQUE ET CLINIQUE ACQUIS EXPÉRIENTIELS OÙ EN SOMMES-NOUS? AGENDA, PROTOCOLE, LETTRE D ENTENTE ENJEUX ET PROSPECTIVES

3 3 CARTOGRAPHIE DES SERVICES-CONSEILS SERVICES-CONSEILS : QUI SOMMES-NOUS? Une grande équipe à la périphérie de la salle de classe ÉQUIPE D INTERVENTION CLINIQUE 3 PSYCHOLOGUES (2.2) 1 PYSCHOLOGUE SCOLAIRE 1 PSYCHOÉDUCATRICE 1 TRAVAILLEUSE SOCIALE (0.8) 2 ORTHOPÉDAGOGUES (1) ÉQUIPE D ASSISTANCE CLINIQUE ET D ISIP 7 CONSEILLERS EN INFORMATION SCOLAIRE ET INSERTION PROFESSIONNELLE (6.70) 3 CONSEILLERS EN ORIENTATION SOUTIEN 1 DIRECTION 1 AGENT DE RECHERCHE ET DE PLANIFICATION 2 TECHNICIENS 2 COMMIS (1.70) TOTAL: 24 personnes (21.1)

4 4 CARTOGRAPHIE DES SERVICES-CONSEILS MISSION DES SERVICES-CONSEILS Accompagner les étudiants plus fragiles, plus vulnérables Soutenir la persévérance et la réussite scolaire SERVICES- CONSEILS Des services de consultation personnalisée, confidentielle et en relation d aide

5 CARTOGRAPHIE DES SERVICES-CONSEILS DISPOSITIFS DE SOUTIEN Des initiatives en ligne 5

6 6 CARTOGRAPHIE DES SERVICES-CONSEILS RÉPARTITION DES CONSULTATIONS Étudiants par services 1 er cycle SERVICES Nombre de consultations réservées Nombre de consultations qui ont eu lieu APPRENTISSAGE INFORMATION SCOLAIRE ET INSERTION PROFESSIONNELLE ORIENTATION PSYCHOLOGIE PSYCHOÉDUCATION PSYCHOSOCIALE Nombre d'étudiants rencontrés TOTAL POUR LE PREMIER CYCLE

7 7 CARTOGRAPHIE DES SERVICES-CONSEILS RÉPARTITION DES CONSULTATIONS Étudiants par services 2 e cycle SERVICES Nombre de consultations réservées Nombre de consultations qui ont eu lieu APPRENTISSAGE INFORMATION SCOLAIRE ET INSERTION PROFESSIONNELLE ORIENTATION PSYCHOLOGIE PSYCHOÉDUCATION PSYCHOSOCIALE Nombre d'étudiants rencontrés TOTAL POUR LES CYCLES SUPÉRIEURS

8 8 CARTOGRAPHIE DES SERVICES-CONSEILS RÉPARTITION DES CONSULTATIONS TOTAUX SERVICES Nombre de consultations réservées Nombre de consultations qui ont eu lieu APPRENTISSAGE INFORMATION SCOLAIRE ET INSERTION PROFESSIONNELLE ORIENTATION PSYCHOLOGIE PSYCHOÉDUCATION PSYCHOSOCIALE TOTAL Nombre d'étudiants rencontrés

9 9 CARTOGRAPHIE DES SERVICES-CONSEILS RÉPARTITION DES CONSULTATIONS En tout, ce sont 9075 plages de consultations qui ont été ouvertes pour les étudiants plus de 7400 rencontres individuelles qui ont lieu dans nos bureaux

10 10 CARTOGRAPHIE DES SERVICES-CONSEILS PROFIL DE LA CLIENTÈLE ÉTUDIANTE 80% sont inscrits au premier cycle 70% sont des femmes Plus de 45% appartiennent au groupe des ans

11 11 ÉLÉMENTS DÉCLENCHEURS DAWSON Prise de conscience des lacunes dans l organisation et la préparation en intervention d urgence, notamment en situation de crise majeure et de stress post-traumatique Département de psychologie Laboratoire d étude sur le trauma professeur André Marchand Assignation d une ressource externe spécialisée Mise en place d un cadre de formation Formation récurrente Prémices d un protocole Développement d outils cliniques et logistiques

12 12 ÉLÉMENTS DÉCLENCHEURS SUICIDE Prise de conscience des lacunes dans l organisation et la préparation en intervention d urgence, notamment en situation de suicide et de postvention Département de psychologie Centre de recherche et d intervention sur le suicide et l euthanasie professeur Brian Mishara Assignation d une ressource externe spécialisée Mise en place d un cadre de formation Formation récurrente Prémices d un protocole Développement d outils cliniques et logistiques

13 13 RECONFIGURATION DU SERVICE IMPACT DE LA LOI 21 Activités réservées pour chaque ordre de professionnels de la santé mentale suite à l adoption du projet de loi 21 Professionnels PSYCHOLOGUE TRAVAILLEUR SOCIAL Activités CONSEILLER D ORIENTATION PSYCHOÉDUCATEUR CONSEILLER D INFORMATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE ORTHOPÉDAGOGUE Évaluer les troubles mentaux X X Évaluer une personne atteinte d un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité Évaluer le retard mental X X X X X X Le projet de loi 21 exclut ces types de professionnels. Il leur interdit donc de pratiquer les activités réservées de ce tableau. Ces types de professions sont indiqués dans ce tableau aux seules fins d information des Services-conseils. Évaluer les troubles neuropsychologiques X

14 14 RECONFIGURATION DU SERVICE IMPACT DE LA LOI 21 Déployer une équipe d intervention psychosociale qui puisse répondre aux divers besoins et se partager le travail selon l expertise sollicité par les étudiants

15 RECONFIGURATION DU SERVICE IMPACT DE LA LOI 21 15

16 16 RECONFIGURATION DU SERVICE PASSAGE DE LA PLURIDISCIPLINARITÉ À L INTERDISCIPLINARITÉ Appuyer la transformation d une équipe pluridisciplinaire en équipe multidisciplinaire et en équipe interdisciplinaire Pluridisciplinarité Multidisciplinarité Interdisciplinarité Professionnels de différentes disciplines agissant indépendamment les uns des autres. Professionnels de différentes disciplines agissant sur un projet commun sans aucune concertation entre eux. Professionnels de différentes disciplines qui interagissent pour effectuer une synthèse de plusieurs disciplines. En intervention, l interdisciplinarité favorise l intégration des actions en préconisant l interrelation systématique entre les professionnels de différentes disciplines Valeur ajoutée, complémentarité, codéveloppement Adapté de Legendre, R. (1993). Dictionnaire actuel de l éducation. Montréal, QC : Guérin éditeur ltée. Et du consortium pancanadien sur l interprofessionnalisme en santé.

17 17 RECONFIGURATION DU SERVICE PASSAGE DE LA PLURIDISCIPLINARITÉ À L INTERDISCIPLINARITÉ Pluridisciplinarité Étude d un projet, d un problème ou d un objet par des spécialistes de quelques disciplines, agissant indépendamment les uns des autres. Multidisciplinarité Étude d un projet, d un problème ou d un objet par des spécialistes de quelques disciplines, sans aucune concertation entre eux. Interdisciplinarité Étude d un projet, d un problème ou d un objet en mettant à profit des spécialistes, où à l aide des concepts, des méthodes et des savoirs de diverses disciplines qui interagissent et d enrichissent mutuellement.

18 18 RECONFIGURATION DU SERVICE MISE EN PLACE D UNE TABLE DE CONCERTATION Une table de concertation, c est quoi? Un mode de participation démocratique Une table de concertation vise quoi? La mise en commun d idées et leur harmonisation Une vision globale qui intègre des points de vue différents Une table de concertation a quelles fonctions? Élaborer des programmes, des procédures, des politiques Prendre des décisions Produire des recommandations Échanger et informer Une table de concertation est motivée par quoi? Des problèmes à résoudre Du développement à faire Des changements à engager Globalement : Réfléchir ensemble en dépassant nos intérêts individuels et ensuite, agir séparément dans la même optique

19 19 RECONFIGURATION DU SERVICE MISE EN PLACE D UNE TABLE DE CONCERTATION Information Prise de décision Sur différents sujets Souvent liés à une situation problématique Peut impliquer des personnes d autres services Exige un consensus Des actions sont mises en œuvre en collaboration Table Production\Élaboration Peut rassembler plusieurs membres de la table ou l ensemble Viser des changements, des améliorations ou des projets À court, moyen ou long terme Peut inclure aussi des partenariats Sous forme d invitation\formation ou de partage informel Études de cas, notions, modèles, outils présentés par des personnes internes/externes au service Échange Rencontres visant à échanger sans avoir nécessairement des objectifs de production ou de prise de décision préalables Les échanges peuvent découler sur des objectifs de prise de décision ou de production

20 20 APPORT DE LA RECHERCHE PARTENAIRES ACADÉMIQUES Groupe de recherche sur l insertion sociale et l apprentissage des personnes en situation de handicap (département de psychologie) Projet de recherche Korsa sur la gestion du stress (approche de l acceptation et de l engagement approche comportementale et cognitive) (département des sciences de l éducation) Centre de recherche et d intervention sur le suicide et l euthanasie (CRISE) soutien à l implantation de meilleures pratiques en matière de prévention de suicide et de postvention Centre d étude sur le trauma Institut universitaire en santé mentale de Montréal

21 21 APPORT DE LA RECHERCHE PARTENAIRES COMMUNAUTAIRES Prise II (programme éducatif de revalorisation individuelle et sociale) Organisme communautaire dédié à la réinsertion des personnes vivant avec un trouble de santé mentale Suicide Action Montréal (SAM) ENTENTES EN COURS : La Clé des champs organisme communautaire offrant des services d entraide pour les personnes qui souffrent de troubles anxieux. Revivre organisme sans but lucratif qui vient en aide aux personnes souffrant de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires et leurs proches, et ce, partout au Québec, en collaboration avec le réseau institutionnel et communautaire en santé mentale. ANEB Ont pour mission de venir en aide à tous ceux touchés par un trouble alimentaire par le biais d une panoplie de services bilingues. Dollard-Cormier Ont pour mission d améliorer l état de santé, de bien-être, la qualité de vie et l intégration sociale des personnes ayant des problèmes d alcool, de drogue, de jeu et de cyberdépendance et de leur entourage par le biais de services de réadaptation.

22 22 MISE EN ŒUVRE D UNE RÉPONSE ADÉQUATE, COMMUNAUTAIRE ET INSTITUTIONNELLE Mise en œuvre d un protocole administratif Responsabilisation et appropriation institutionnelles Outiller la communauté pour agir en synergie lors d événements Rallier les acteurs internes autour de l événement Formaliser des partenariats externes Service protocole clinique Développer la compétence des professionnels à l intervention spécifique en prévention du stress posttraumatique et en postvention Prévenir la répétition des gestes suicidaires Contrer le développement d un stress post traumatique Développer la compétence des gestionnaires à conceptualiser, organiser et coordonner les services Structurer l ensemble des opérations Cellule de gestion Cellule d intervention clinique (professionnels de l interne) Partenaires externes

23 23 APPORT DES ACTEURS Suicide Action Montréal (SAM) Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) Centre de recherche sur le suicide et l euthanasie (CRISE) Service de la prévention et de la sécurité de l UQAM Accompagnement dans l intervention Matériel de sensibilisation et relais d intervention Expertise/formation et révision périodique du protocole institutionnel Échange d informations et coordination des services Centre d étude sur le trauma Expertise et accompagnement au besoin Service des communications de l UQAM Appui aux besoins communicationnels émergents

24 24 L IMPACT D UNE CONCERTATION RÉUSSIE Gain pour l UQAM Fidélisation de l ensemble des acteurs internes et externes autour de questions et d intervention que chaque partenaire maîtrise Gain pour les milieux communautaires Faciliter leurs demandes de subvention en créant un partenariat formel avec l UQAM Gain pour les partenaires académiques Travail de collaboration avec du personnel professionnel Offrir un terrain clinique en recherche

25 LES CONTINUUMS CLINIQUES 25

26 LES CONTINUUMS CLINIQUES : suicide et postvention 26

27 LES CONTINUUMS CLINIQUES : post-traumatique

28 DÉPLOIEMENT DE L INTERVENTION LOGISTIQUE ET CLINIQUE Ex. : en cas de suicide 28

29 29 COMPOSITION DES DIFFÉRENTS COMITÉS DANS LE CAS DE LA POSTVENTION Cellule de gestion Composition : Direction du Service de prévention et sécurité; Direction des Services-conseils des Services à la vie étudiante; Un représentant du service ou de l unité académique concernée par le suicide du membre de la communauté universitaire; Selon les circonstances, tout partenaire, service ou autre personne dont la collaboration est jugée pertinente par Cellule de gestion de la postvention : intervenant clinicien de l UQAM, SAM, CRISE, Service des affaires juridiques, Service des communications, personnel du CSSS. Cellule d intervention clinique Composition : La Cellule d intervention clinique réunit les intervenants cliniciens et des partenaires spécialisés en fonction des besoins identifiés. Cette Cellule travaille en collaboration étroite avec les membres de la Cellule de gestion de la postvention. Elle travaille aussi en collaboration avec les membres de la communauté universitaire qui font partie du groupe touché par l événement suicidaire (les responsables académiques, les enseignants ou les autres employés).

30 30 ACQUIS EXPÉRIENTIELS Au regard d un événement d envergure en prévention du stress post-traumatique et en postvention Consignation immédiate et continue des données (grille d analyse) Mise en place du journal de bord Interventions concertées (qui fait quoi, quand, comment, pour qui) Déploiement en sous-groupe clinique et logistique (recadrage et ajustement de l information continue) Ajustement des outils (rétroaction et bonification) Matériel requis (mallettes et contenu) Conception d une trousse clinique et logistique Nécessité de formuler des ententes de partenariats Après les événements : Réunion de rétroaction et rédaction d un rapport et des recommandations

31 31 OÙ EN SOMMES-NOUS? Information Formation récurrente et adaptée Sensibilisation Capacité d intervention Agenda (pour tous) Annuelle Activités (en cours) Cliniciens des Servicesconseils Trousse (pour cliniciens) Clinique et logistique Capsules (en cours) Personnel départemental et facultaire touché par le suicide Dépliant (pour le personnel de l UQAM) Ressources spécialisées externes Partenaires externes clinique et logistique WEBinaire

32 OÙ EN SOMMES-NOUS? DIFFUSION D INFORMATION DANS L AGENDA DES ÉTUDIANTS 32

33 OÙ EN SOMMES-NOUS? DIFFUSION PROCHAINE D UN DÉPLIANT AU PERSONNEL 33

34 OÙ EN SOMMES-NOUS? PROTOCOLE AUX FINS D ADOPTION 34

35 OÙ EN SOMMES-NOUS? LETTRE D ENTENTE AVEC SAM AUX FINS D ADOPTION 35

36 OÙ EN SOMMES-NOUS? GRILLE D ANALYSE EN SITUATION DE POSTVENTION 36

37 OÙ EN SOMMES-NOUS? JOURNAL DE BORD 37

38 OÙ EN SOMMES-NOUS? TROUSSE STRESS POST-TRAUMATIQUE 38

39 OÙ EN SOMMES-NOUS? TEXTE SUR LA PSYCHOÉDUCATION 39

40 40 ENJEUX ET PROSPECTIVES Développer des connaissances et des compétences au niveau de l intervention clinique et administrative Soutenir le travail des équipes cliniques et logistiques Utiliser les ressources du milieu académique et communautaire Penser le réseautage comme des projets structurants et porteurs pour les milieux communautaire Appliquer les meilleures pratiques

41 41 DÉFIS DE L ACTION CONCERTÉE AU NIVEAU PSYCHOSOCIAL MAINTENIR LES ACQUIS TRAVAILLER AVEC LES PARTENAIRES Promouvoir les travaux en cours et ceux à venir dans une perspective institutionnelle pour l ensemble de la collectivité uqamienne

42 REMERCIEMENTS À CATHERINE LESCARBEAU ET SIMON FORGET POUR LEUR ASSISTANCE À LA CONCEPTION ET À LA RÉALISATION DE CETTE PRÉSENTATION! 42