Aspects structurels des pavages

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1 Aspects structurels des pavages E. Jeandel Marseille, France, Monde 3 décembre 2007 E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 1/35

2 Puzzle Mais qu est ce que c est que cette image? Etant donné des pièces de puzzle en quantité infinie, peut-on faire un puzzle infini dans toutes les directions? E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 2/35

3 Réponse Ce puzzle n était pas très dur E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 3/35

4 Réponse Ce puzzle n était pas très dur E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 3/35

5 Réponse Ce puzzle n était pas très dur E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 3/35

6 Formalisation : Tuiles de Wang Tout cela devient plus carré Un jeu de tuiles de Wang est donc donné par un ensemble de couleurs, et, pour chaque tuile, par un quadruplet de couleur. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 4/35

7 Rotation des tuiles de Wang C est mal Contrairement aux pièces de puzzle, on interdit les rotations des tuiles de Wang. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 5/35

8 Rotation des tuiles de Wang C est mal Contrairement aux pièces de puzzle, on interdit les rotations des tuiles de Wang. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 5/35

9 Rotation des tuiles de Wang C est mal Contrairement aux pièces de puzzle, on interdit les rotations des tuiles de Wang. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 5/35

10 Rotation des tuiles de Wang C est mal Contrairement aux pièces de puzzle, on interdit les rotations des tuiles de Wang. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 5/35

11 Rotation des tuiles de Wang C est mal Contrairement aux pièces de puzzle, on interdit les rotations des tuiles de Wang. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 5/35

12 Exemple Avec des drapeaux E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 6/35

13 Exemple Avec des drapeaux E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 6/35

14 Exemple Avec des drapeaux E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 6/35

15 Exemple Avec des drapeaux E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 6/35

16 Exemple Avec des drapeaux E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 6/35

17 Exemple Avec des drapeaux E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 6/35

18 Quelques définitions Parce qu il en faut bien Une configuration est une application qui associe à chaque point de Z Z une tuile. On dit que c est un pavage si l agencement des tuiles est correct. Le translaté d un pavage est encore un pavage. Une configuration dont tous les motifs finis sont correctement pavés est un pavage. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 7/35

19 Quelques définitions Parce qu il en faut bien Une configuration est une application qui associe à chaque point de Z Z une tuile. On dit que c est un pavage si l agencement des tuiles est correct. Le translaté d un pavage est encore un pavage. Une configuration dont tous les motifs finis sont correctement pavés est un pavage. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 7/35

20 Quelques définitions Parce qu il en faut bien Une configuration est une application qui associe à chaque point de Z Z une tuile. On dit que c est un pavage si l agencement des tuiles est correct. Le translaté d un pavage est encore un pavage. Une configuration dont tous les motifs finis sont correctement pavés est un pavage. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 7/35

21 La question Mais sans la réponse Étant donné un ensemble de tuiles de Wang, est-ce que cet ensemble permet de paver le plan? E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 8/35

22 Compacité Le principe le plus important de l exposé Proposition Un ensemble de tuiles de Wang permet de paver le plan tout entier si et seulement si il permet de paver tout carré n n Corollaire Il existe un algorithme qui étant donné un ensemble de tuiles de Wang répond non s il ne pave pas le plan, et boucle sinon. facile. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 9/35

23 Compacité Le principe le plus important de l exposé Proposition Un ensemble de tuiles de Wang permet de paver le plan tout entier si et seulement si il permet de paver tout carré n n Corollaire Il existe un algorithme qui étant donné un ensemble de tuiles de Wang répond non s il ne pave pas le plan, et boucle sinon. facile. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 9/35

24 Compacité Le principe le plus important de l exposé Proposition Un ensemble de tuiles de Wang permet de paver le plan tout entier si et seulement si il permet de paver tout carré n n Corollaire Il existe un algorithme qui étant donné un ensemble de tuiles de Wang répond non s il ne pave pas le plan, et boucle sinon. facile. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 9/35

25 Preuve sans dessin Idée : Soit C n un carré bien pavé de taille (n + 1) (n + 1) Il y a un nombre fini de tuiles possibles au centre d un carré. Il y a donc une tuile qui se trouve au centre d un nombre infini de carrés. Dans cet ensemble de carrés, il y a un nombre fini de façons de remplir le carré 3 3 au centre, il existe donc un carré 3 3 au centre d un nombre infini de carrés On continue. On construit ainsi par récurrence une suite D n de carrés centrés en 0 de taille (n + 1) (n + 1) telle que D n soit au centre de D n+1 et D n apparaît dans un nombre infini de carrés. La limite D = lim D n est alors un pavage du plan. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 10/35

26 Preuve sans dessin Idée : Soit C n un carré bien pavé de taille (n + 1) (n + 1) Il y a un nombre fini de tuiles possibles au centre d un carré. Il y a donc une tuile qui se trouve au centre d un nombre infini de carrés. Dans cet ensemble de carrés, il y a un nombre fini de façons de remplir le carré 3 3 au centre, il existe donc un carré 3 3 au centre d un nombre infini de carrés On continue. On construit ainsi par récurrence une suite D n de carrés centrés en 0 de taille (n + 1) (n + 1) telle que D n soit au centre de D n+1 et D n apparaît dans un nombre infini de carrés. La limite D = lim D n est alors un pavage du plan. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 10/35

27 Preuve sans dessin Idée : Soit C n un carré bien pavé de taille (n + 1) (n + 1) Il y a un nombre fini de tuiles possibles au centre d un carré. Il y a donc une tuile qui se trouve au centre d un nombre infini de carrés. Dans cet ensemble de carrés, il y a un nombre fini de façons de remplir le carré 3 3 au centre, il existe donc un carré 3 3 au centre d un nombre infini de carrés On continue. On construit ainsi par récurrence une suite D n de carrés centrés en 0 de taille (n + 1) (n + 1) telle que D n soit au centre de D n+1 et D n apparaît dans un nombre infini de carrés. La limite D = lim D n est alors un pavage du plan. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 10/35

28 Preuve sans dessin Idée : Soit C n un carré bien pavé de taille (n + 1) (n + 1) Il y a un nombre fini de tuiles possibles au centre d un carré. Il y a donc une tuile qui se trouve au centre d un nombre infini de carrés. Dans cet ensemble de carrés, il y a un nombre fini de façons de remplir le carré 3 3 au centre, il existe donc un carré 3 3 au centre d un nombre infini de carrés On continue. On construit ainsi par récurrence une suite D n de carrés centrés en 0 de taille (n + 1) (n + 1) telle que D n soit au centre de D n+1 et D n apparaît dans un nombre infini de carrés. La limite D = lim D n est alors un pavage du plan. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 10/35

29 Preuve sans dessin Idée : Soit C n un carré bien pavé de taille (n + 1) (n + 1) Il y a un nombre fini de tuiles possibles au centre d un carré. Il y a donc une tuile qui se trouve au centre d un nombre infini de carrés. Dans cet ensemble de carrés, il y a un nombre fini de façons de remplir le carré 3 3 au centre, il existe donc un carré 3 3 au centre d un nombre infini de carrés On continue. On construit ainsi par récurrence une suite D n de carrés centrés en 0 de taille (n + 1) (n + 1) telle que D n soit au centre de D n+1 et D n apparaît dans un nombre infini de carrés. La limite D = lim D n est alors un pavage du plan. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 10/35

30 Conjecture dûe à Wang Conjecture Tout jeu de tuiles admet un pavage périodique. Un pavage est dit périodique s il a une période horizontale et une période verticale. Corollaire Il existe un algorithme qui étant donné un jeu de tuiles répond oui s il pave le plan, et boucle sinon. On cherche, pour chaque n, toutes les façons de paver un carré n n. Si on en trouve une qui permet de paver périodiquement le plan, on s arrête. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 11/35

31 Conjecture dûe à Wang Conjecture Tout jeu de tuiles admet un pavage périodique. Un pavage est dit périodique s il a une période horizontale et une période verticale. Corollaire Il existe un algorithme qui étant donné un jeu de tuiles répond oui s il pave le plan, et boucle sinon. On cherche, pour chaque n, toutes les façons de paver un carré n n. Si on en trouve une qui permet de paver périodiquement le plan, on s arrête. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 11/35

32 Corollaire de la Conjecture qui est fausse, mais chut! il ne faut pas le dire Corollaire Il existe un algorithme qui étant donné un jeu de tuiles répond oui s il pave le plan, et non sinon. On lance les deux algorithmes précédents, et on attend qu un des deux s arrête. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 12/35

33 Comment prouver la conjecture toujours aussi fausse Un pavage périodique du plan de période p ne contient qu au maximum p 2 motifs distincts de taille n n. D un certain côté, on pourrait dire que les pavages périodiques sont ceux qui ont le moins de motifs. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 13/35

34 Ordre Défini à partir des motifs X Y si tout motif présent dans X est aussi présent dans Y. Pour prouver la conjecture, il faudrait Démontrer que tout jeu de tuiles engendre un pavage minimal. Que ce pavage minimal est périodique. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 14/35

35 Ordre Défini à partir des motifs X Y si tout motif présent dans X est aussi présent dans Y. Pour prouver la conjecture, il faudrait Démontrer que tout jeu de tuiles engendre un pavage minimal. Que ce pavage minimal est périodique. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 14/35

36 Un exemple Avec des carrés E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 15/35

37 Un exemple Avec des carrés E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 15/35

38 Un exemple Avec des carrés E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 15/35

39 Un exemple Avec des carrés E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 15/35

40 Un exemple Avec des carrés E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 15/35

41 Un exemple Avec des carrés E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 15/35

42 Un exemple Avec des carrés E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 15/35

43 Un exemple Avec des carrés E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 15/35

44 Un exemple Avec des carrés E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 15/35

45 Retour sur l exemple Avec un joli diagramme de Hasse E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 16/35

46 Premières propriétés et autres reformulations est un préordre A X si et seulement si A ne contient pas de motifs non présents dans X Si A X alors A peut s écrire comme la limite de motifs P i, chacun des motifs P i étant contenu dans X. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 17/35

47 Premières propriétés et autres reformulations est un préordre A X si et seulement si A ne contient pas de motifs non présents dans X Si A X alors A peut s écrire comme la limite de motifs P i, chacun des motifs P i étant contenu dans X. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 17/35

48 Premières propriétés et autres reformulations est un préordre A X si et seulement si A ne contient pas de motifs non présents dans X Si A X alors A peut s écrire comme la limite de motifs P i, chacun des motifs P i étant contenu dans X. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 17/35

49 Premières propriétés Equivalence On dit que X Y si X Y et Y X Autrement dit, X et Y ont les mêmes motifs. Si X est un translaté de Y, X Y. Il existe d autres cas. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 18/35

50 Premières propriétés Equivalence On dit que X Y si X Y et Y X Autrement dit, X et Y ont les mêmes motifs. Si X est un translaté de Y, X Y. Il existe d autres cas. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 18/35

51 Premières propriétés Equivalence On dit que X Y si X Y et Y X Autrement dit, X et Y ont les mêmes motifs. Si X est un translaté de Y, X Y. Il existe d autres cas. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 18/35

52 Premières propriétés Equivalence On dit que X Y si X Y et Y X Autrement dit, X et Y ont les mêmes motifs. Si X est un translaté de Y, X Y. Il existe d autres cas. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 18/35

53 Propriétés closes Héritage Si X Y et si X est une configuration et que Y est un pavage, alors X est en fait un pavage. Si X Y et Y a un vecteur v de périodicité, alors X aussi. Si X Y et Y est périodique de période p, alors X aussi. En fait X Y. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 19/35

54 Propriétés closes Héritage Si X Y et si X est une configuration et que Y est un pavage, alors X est en fait un pavage. Si X Y et Y a un vecteur v de périodicité, alors X aussi. Si X Y et Y est périodique de période p, alors X aussi. En fait X Y. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 19/35

55 Propriétés closes Héritage Si X Y et si X est une configuration et que Y est un pavage, alors X est en fait un pavage. Si X Y et Y a un vecteur v de périodicité, alors X aussi. Si X Y et Y est périodique de période p, alors X aussi. En fait X Y. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 19/35

56 Le langage des motifs Outil pour manipuler l ordre Si X est un pavage, on note L(X) l ensemble des motifs que contient X. X Y L(X) L(Y ) E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 20/35

57 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

58 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

59 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

60 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

61 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

62 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

63 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

64 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

65 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

66 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

67 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

68 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

69 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. 4 Si M 1 et M 2 sont deux motifs de S, il existe M dans S qui contient les deux à la fois. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

70 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. 4 Si M 1 et M 2 sont deux motifs de S, il existe M dans S qui contient les deux à la fois. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

71 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. 4 Si M 1 et M 2 sont deux motifs de S, il existe M dans S qui contient les deux à la fois. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

72 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. 4 Si M 1 et M 2 sont deux motifs de S, il existe M dans S qui contient les deux à la fois. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

73 Propriété du langage L ensemble des motifs S(T ) d un pavage T vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. 4 Si M 1 et M 2 sont deux motifs de S, il existe M dans S qui contient les deux à la fois. Et la réciproque est vraie : Pour tout ensemble S qui vérifie ses propriétés, on peut trouver un pavage T tel que S = S(T ). E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 21/35

74 Propriété du langage Réciproque Soit M n la liste (infinie) des motifs de S. On va construire une suite croissante C n de motifs centrés en 0 telle que C n contienne tous les motifs de 1 à n. C n E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 22/35

75 Propriété du langage Réciproque Soit M n la liste (infinie) des motifs de S. On va construire une suite croissante C n de motifs centrés en 0 telle que C n contienne tous les motifs de 1 à n. M n+1 C n E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 22/35

76 Propriété du langage Réciproque Soit M n la liste (infinie) des motifs de S. On va construire une suite croissante C n de motifs centrés en 0 telle que C n contienne tous les motifs de 1 à n. M n+1 C n E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 22/35

77 Propriété du langage Réciproque Soit M n la liste (infinie) des motifs de S. On va construire une suite croissante C n de motifs centrés en 0 telle que C n contienne tous les motifs de 1 à n. M n+1 C n E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 22/35

78 Propriété du langage Réciproque Soit M n la liste (infinie) des motifs de S. On va construire une suite croissante C n de motifs centrés en 0 telle que C n contienne tous les motifs de 1 à n. C n+1 E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 22/35

79 Propriété des langages Fin Soit un ensemble de motifs S qui vérifie : 1 S est non vide 2 Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. 3 Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. Alors il existe un pavage dont l ensemble des motifs est inclus dans S. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 23/35

80 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

81 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ). S est non vide. Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. Soit M et N deux motifs de S. Ils appartiennent à S(T i ) et S(T j ). On peut supposer T i T j (puisque E est ordonné). Dans ce cas M et N appartiennent tous les deux à S(T j ) donc on peut trouver un motif qui les contient tous deux. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

82 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ). S est non vide. Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. Soit M et N deux motifs de S. Ils appartiennent à S(T i ) et S(T j ). On peut supposer T i T j (puisque E est ordonné). Dans ce cas M et N appartiennent tous les deux à S(T j ) donc on peut trouver un motif qui les contient tous deux. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

83 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ). S est non vide. Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. Soit M et N deux motifs de S. Ils appartiennent à S(T i ) et S(T j ). On peut supposer T i T j (puisque E est ordonné). Dans ce cas M et N appartiennent tous les deux à S(T j ) donc on peut trouver un motif qui les contient tous deux. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

84 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ). S est non vide. Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. Soit M et N deux motifs de S. Ils appartiennent à S(T i ) et S(T j ). On peut supposer T i T j (puisque E est ordonné). Dans ce cas M et N appartiennent tous les deux à S(T j ) donc on peut trouver un motif qui les contient tous deux. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

85 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ). S est non vide. Tout sous-motif d un motif de S est aussi dans S. Tout motif M de S est prolongeable en un motif de S plus grand qui contient M en son centre. Soit M et N deux motifs de S. Ils appartiennent à S(T i ) et S(T j ). On peut supposer T i T j (puisque E est ordonné). Dans ce cas M et N appartiennent tous les deux à S(T j ) donc on peut trouver un motif qui les contient tous deux. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

86 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ). Il existe un pavage U dont l ensemble des motifs est exactement S(T ). U est plus grand que tous les éléments de E U est le plus petit parmi les plus grands. Donc U est bien la borne sup de E. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

87 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ). Il existe un pavage U dont l ensemble des motifs est exactement S(T ). U est plus grand que tous les éléments de E U est le plus petit parmi les plus grands. Donc U est bien la borne sup de E. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

88 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ). Il existe un pavage U dont l ensemble des motifs est exactement S(T ). U est plus grand que tous les éléments de E U est le plus petit parmi les plus grands. Donc U est bien la borne sup de E. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

89 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ). Il existe un pavage U dont l ensemble des motifs est exactement S(T ). U est plus grand que tous les éléments de E U est le plus petit parmi les plus grands. Donc U est bien la borne sup de E. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

90 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ).... E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

91 Corollaire Une première propriété de l ordre Théorème Tout ensemble E totalement ordonné pour a une borne supérieure. Démonstration. Pour chaque pavage T de E, soit S(T ) son ensemble de motifs. Posons enfin S = T S(T ).... Corollaire Il existe un pavage maximal. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 24/35

92 On ne fait pas tout ça pour rien Le but est de montrer qu il existe un pavage minimal, puis qu il existe un pavage périodique. On pourrait utiliser un raisonnement similaire, en faisant une intersection au lieu d une union, mais on va faire autrement. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 25/35

93 Existence d un minimal Preuve constructive Idée : On va construire un langage qui ne contient que des motifs qui sont nécessaires. Un motif est nécessaire s il est impossible de paver sans utiliser ce motif. Numérotons tous les motifs M n. On construit deux langages L p contient les motifs nécessaires parmi les p premiers motifs U p contient les motifs inutiles parmi les p premiers motifs Pour chaque motif M p+1 S il existe un pavage qui n utilise aucun des motifs de U p ni M p+1, poser U p+1 := U p {M p+1 } Sinon poser L p+1 := L p {M p+1 }. Enfin L = L p E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 26/35

94 Existence d un minimal Preuve (suite) L est non vide : il contient au moins un motif 1 1 Tout sous-motif d un motif de L est dans L : Si on n arrive pas à se passer de M, on ne peut pas se passer des motifs qu il contient. Tout motif M est prolongeable : Si on n arrive pas à se passer d un M de taille n n, c est qu on n arrive pas à se passer d un des motifs de taille (n + 2) (n + 2) qui contiennent M. En conclusion, il existe un pavage T tel que S(T ) L. Par construction, T est minimal (et en fait S(T ) = L. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 27/35

95 Existence d un minimal Preuve (suite) L est non vide : il contient au moins un motif 1 1 Tout sous-motif d un motif de L est dans L : Si on n arrive pas à se passer de M, on ne peut pas se passer des motifs qu il contient. Tout motif M est prolongeable : Si on n arrive pas à se passer d un M de taille n n, c est qu on n arrive pas à se passer d un des motifs de taille (n + 2) (n + 2) qui contiennent M. En conclusion, il existe un pavage T tel que S(T ) L. Par construction, T est minimal (et en fait S(T ) = L. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 27/35

96 Existence d un minimal Preuve (suite) L est non vide : il contient au moins un motif 1 1 Tout sous-motif d un motif de L est dans L : Si on n arrive pas à se passer de M, on ne peut pas se passer des motifs qu il contient. Tout motif M est prolongeable : Si on n arrive pas à se passer d un M de taille n n, c est qu on n arrive pas à se passer d un des motifs de taille (n + 2) (n + 2) qui contiennent M. En conclusion, il existe un pavage T tel que S(T ) L. Par construction, T est minimal (et en fait S(T ) = L. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 27/35

97 Existence d un minimal Preuve (suite) L est non vide : il contient au moins un motif 1 1 Tout sous-motif d un motif de L est dans L : Si on n arrive pas à se passer de M, on ne peut pas se passer des motifs qu il contient. Tout motif M est prolongeable : Si on n arrive pas à se passer d un M de taille n n, c est qu on n arrive pas à se passer d un des motifs de taille (n + 2) (n + 2) qui contiennent M. En conclusion, il existe un pavage T tel que S(T ) L. Par construction, T est minimal (et en fait S(T ) = L. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 27/35

98 Minimaux Espoir On a prouvé qu il existait toujours un minimal. Il reste à prouver que les minimaux sont périodiques. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 28/35

99 Minimaux Quasipériodicité Théorème Un pavage minimal T est quasipériodique : Pour tout motif M, il existe une taille p tel que M soit contenu dans tout motif de taille p p. Idée : si on trouve dans T des motifs arbitrairement grands qui ne contiennent pas M, on peut construire un pavage inférieur à T qui ne contient pas M. Il reste à montrer que T est en fait périodique. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 29/35

100 Quasipériodicité Echec Théorème Il existe un jeu de tuiles de Wang qui ne permet de construire aucun pavage périodique. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 30/35

101 Quasipériodicité Echec illustré E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 31/35

102 Première conclusion C est raté pour la conjecture La conjecture de Wang s effondre. (Berger, 64) Cependant, on a démontré que tout jeu de tuiles produisait un pavage quasipériodique (Durand, 97) E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 32/35

103 Deuxième conclusion Indécidabilité La conjecture de Wang, si elle était vraie, permettait de prouver qu il existe un algorithme qui décide si un jeu de tuiles pave le plan. Théorème Il n existe aucun algorithme qui permette de décider si un jeu de tuile pave le plan. E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 33/35

104 Vraie conclusion Mais il y a encore des transparents On a présenté les tuiles de Wang On a essayé de les étudier à travers un ordre naturel dessus Notre étude a permis de démontrer qu il existait toujours un pavage quasipériodique, mais n a pas réussi à montrer qu il existait toujours un périodique (puisque c est faux) E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 34/35

105 Prolongations Cette fois c est fini On a étudié les pavages d un point de vue combinatoire, mais on peut aussi Les étudier comme un système dynamique (me demander) Les étudier d un point de vue topologique (me demander) Les étudier d un point de vue théorie des modèles (me demander) Les étudier d un point de vue ergodique (ne pas me demander) Les étudier d un point de vue quasicristaux (oublier) E. Jeandel, Marseille, France, Monde Aspects structurels des pavages 35/35

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