Consolider la reprise

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1 Consolider la reprise SURMONTER LES DIFFICULTÉS POUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL CANADIEN AU COURS DES DIX PROCHAINES ANNÉES JUIN 2011 forumpp.ca

2 Forum des politiques publiques Vers une meilleure gouvernance Le Forum des politiques publiques est un organisme indépendant, sans but lucratif, qui s efforce de promouvoir l excellence gouvernementale au Canada par l entremise d un meilleur dialogue entre le gouvernement, le secteur privé et le secteur bénévole et communautaire. Les membres du Forum, qui sont issus du monde des affaires, des gouvernements fédéral et provinciaux, d organismes bénévoles et de syndicats, partagent l idée selon laquelle une fonction publique efficace et efficiente est un atout majeur pour assurer la position concurrentielle du Canada à l échelle mondiale et la qualité de vie de la population canadienne. Depuis sa fondation en 1987, le Forum des politiques publiques s est taillé une réputation de facilitateur neutre et digne de confiance, capable de réunir toute une gamme d intervenants en vue d un dialogue constructif. Son programme de recherche fournit des renseignements objectifs à l appui de la prise de décisions collective. En favorisant l échange d information et l établissement de liens étroits entre les gouvernements et les autres secteurs, le Forum des politiques publiques veille à ce que les politiques publiques canadiennes soient dynamiques, coordonnées et adaptées aux défis et aux possibilités de demain. Les auteurs La présent rapport a été rédigé par Frank Richter, adjoint à la recherche, sous la direction d Yves Poisson, vice-président du Forum des politiques publiques. 2011, Forum des politiques publiques , rue Albert Ottawa (Ontario) K1P 5G4 Téléphone : ISBN :

3 CONSOLIDER LA REPRISE : SURMONTER LES DIFFICULTÉS POUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL CANADIEN AU COURS DES DIX PROCHAINES ANNÉES TABLE DES MATIÈRES Synopsis... i Introduction... 1 Principales leçons tirées de la récession... 3 Se préparer pour les emplois de demain... 7 La productivité canadienne du point de vue international Rencontres informelles Questions à examiner Annexe 1 : Biographies des conférenciers Annexe 2 : Ordre du jour Annexe 3 : Participants... 24

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5 CONSOLIDER LA REPRISE : SURMONTER LES DIFFICULTÉS POUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL CANADIEN AU COURS DES DIX PROCHAINES ANNÉES SYNOPSIS La «grande récession» ne s est pas arrêtée aux frontières du Canada. Comme en font foi les exposés et les discussions qui ont eu lieu dans le cadre de la conférence «Consolider la reprise» tenue en mars 2011, le produit intérieur brut (PIB) et le nombre d emplois ont baissé rapidement au Canada après la chute de Cependant, la récession canadienne s est démarquée des récessions précédentes et de celle des autres pays par son impact, puisque les extrants et les emplois perdus ont rapidement été récupérés. La situation d emploi désastreuse dans de nombreux autres pays de l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) laisse d ailleurs entendre que le rendement exceptionnel du marché du travail canadien mérite d être examiné de plus près. Comme l ont expliqué plusieurs conférenciers, le rendement du Canada est attribuable en partie à la force des bilans des gouvernements et des ménages, bilans qui ont donné aux gouvernements et aux citoyens la latitude nécessaire pour emprunter et accroître la consommation et les dépenses nettes des administrations publiques. Contrairement à ce qui s est produit pendant les reprises précédentes, ces deux composantes du PIB ont stimulé la croissance économique. Toutefois, le ratio d endettement moyen des ménages a atteint un point tel que l augmentation de la consommation privée ne suffit plus à soutenir une croissance économique équilibrée et viable. L une des préoccupations liées au rééquilibrage de l économie canadienne est l augmentation relative des coûts unitaires de main-d oeuvre, qui a commencé à miner la compétitivité des entreprises canadiennes sur le marché mondial au cours des dix dernières années et pourrait prévenir la croissance découlant des exportations nettes. On craint aussi que la croissance de la productivité du Canada ne reste en retard sur celle de ses partenaires commerciaux et n aggrave la situation. On pense toutefois que la productivité du Canada pourrait s améliorer une fois que les changements démographiques freineront la croissance fulgurante de la population active. La réduction de la croissance de la main-d œuvre prévue dans les dix prochaines années était un thème sous-jacent de plusieurs discussions et exposés : elle pourrait faire augmenter les salaires et inciter les entreprises à investir dans la technologie et à améliorer leur gouvernance. À son tour, l augmentation généralisée des salaires contrasterait avec la stagnation des salaires médians réels et des revenus des ménages, avec laquelle les travailleurs sont aux prises depuis le début des années 80. Sur le marché du travail américain, les tendances telles que la mondialisation ainsi que les changements technologiques, économiques et structurels ont entraîné une polarisation du marché du travail : d un côté, on retrouve des emplois précaires, mal payés et peu spécialisés; de l autre, des emplois hautement spécialisés et bien payés. Il semble que les perspectives d emploi dépendent non seulement du niveau de compétences du travailleur, mais aussi des tâches qu il doit accomplir. En effet, les emplois traditionnels de classe moyenne qui nécessitent certaines compétences et études postsecondaires, mais qui comportent de nombreuses tâches routinières, ont tendance à être les plus vulnérables à la délocalisation et aux changements technologiques. Bien que l éducation et la formation constituent encore des atouts en général, les différents types d éducation et de formation ne rapportent pas tous autant, et la valeur de certaines compétences qui permettent de bien gagner sa vie aujourd hui pourrait diminuer dans les années à venir. En adoptant une politique destinée à créer une main-d œuvre possédant des compétences variées et en accroissant la souplesse des établissements d enseignement, le Canada permettrait à son marché du travail de s adapter à i

6 diverses conjonctures économiques futures possibles. La plupart des participants se sont entendus pour dire que les compétences de base (numératie, alphabétisation et résolution de problèmes), et même la capacité à conserver un emploi régulier, étaient cruciales et passaient d abord par les études. Cependant, il ne faut pas accorder trop d importance aux tendances récentes du marché du travail relativement à l éducation, à la rémunération, aux changements technologiques et à la délocalisation, car près de la totalité de la recherche appuyant et expliquant ces tendances a été menée aux États-Unis et ne reflète peut-être pas tout à fait le contexte canadien. Des conférenciers ont déclaré qu à la lumière des nouveaux défis liés au marché du travail, il pourrait s avérer nécessaire pour le gouvernement de remanier ses programmes et pour les entreprises de changer leurs politiques de recrutement et de maintien en poste du personnel. Le programme d assurance-emploi, le Programme des travailleurs étrangers temporaires, ainsi que les programmes de formation et de recyclage professionnel, ont été conçus pour un environnement où le taux de chômage était beaucoup plus élevé. Certains conférenciers ont recommandé qu on s efforce d accroître la participation au marché du travail des groupes qui y sont actuellement sous-représentés. Par le passé, bon nombre de travailleurs ont connu des périodes de chômage occasionnelles durant lesquelles on les encourageait à profiter des programmes offerts pour perfectionner leurs compétences. Plusieurs conférenciers se préoccupent de l insuffisance de la formation et de l éducation offertes aux travailleurs, que ces derniers reçoivent une formation de l employeur ou qu ils en prennent eux-mêmes l initiative. ii

7 CONSOLIDER LA REPRISE : SURMONTER LES DIFFICULTÉS POUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL CANADIEN AU COURS DES DIX PROCHAINES ANNÉES INTRODUCTION Au fur et à mesure que l économie se redresse et que les chiffres relatifs à l emploi s améliorent, on cesse d atténuer les effets de la récession pour se concentrer sur les difficultés que connaîtra le marché du travail dans les années à venir. Au nom de (RHDCC), le Forum des politiques publiques (FPP) a organisé une conférence nationale à Ottawa le 10 mars 2011 afin d évaluer l expérience canadienne de la récession et de se pencher sur les futures tendances et difficultés importantes concernant le marché du travail. La conférence, intitulée «Consolider la reprise : Surmonter les difficultés pour le marché du travail canadien au cours des dix prochaines années», est arrivée à point nommé comme plateforme pour échanger des points de vue différents entre intervenants clés et experts, et pour déterminer comment tous les secteurs peuvent se préparer à relever les défis qui attendent très bientôt le marché du travail canadien. Une vaste gamme d intervenants (élaborateurs de politiques représentant différents ordres de gouvernement, chefs d entreprises et de syndicats, universitaires, représentants d établissements d enseignement et de conseils sectoriels) ont pris part au dialogue multisectoriel, qui a rassemblé quelque 100 participants. Divers exposés et discussions ont eu lieu, notamment un discours liminaire de Marcello Estevão, chef adjoint, Division Amérique du Nord, Fonds monétaire international (FMI). Le présent rapport contient un résumé des principaux thèmes abordés tout au long de la conférence et présente les défis cernés relativement au marché du travail, ainsi que bon nombre des solutions proposées. «Une période de changement continuel s annonce; nous devrons donc trouver des solutions novatrices qui favorisent l autonomie des Canadiens ainsi que leur pleine participation au marché du travail. La croissance de notre marché du travail ralentit, aussi nous ne pouvons nous permettre de gaspiller des talents.» [Traduction] - Ian Shugart, sous-ministre, RHDCC Le mot de bienvenue a été prononcé par Ian Shugart, sous-ministre de RHDCC, qui a attiré l attention sur quatre forces majeures qui continuent de façonner l économie, lesquelles ont constitué les thèmes dominants de la journée : Les changements démographiques ayant ralenti la croissance de la main-d œuvre à la moitié seulement de ce qu elle était ces dix dernières années, il faut accroître la participation de la main-d œuvre, surtout chez les groupes sous-représentés. Puisque le Canada ne peut plus compter sur la croissance de la main-d œuvre pour stimuler l économie en général, il devra miser sur la productivité. On a constaté que les changements technologiques avaient des répercussions majeures sur les marchés du travail, par exemple une croissance des exigences en matière de compétences (changements technologiques axés sur les compétences). 1

8 2 Les travailleurs doivent continuellement s adapter aux changements structurels. L accroissement du niveau d instruction permettra à la population active canadienne de faire davantage concurrence à la main-d œuvre des nouvelles économies, et ce non seulement au chapitre des coûts, mais aussi sur le plan des compétences.

9 CONSOLIDER LA REPRISE : SURMONTER LES DIFFICULTÉS POUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL CANADIEN AU COURS DES DIX PROCHAINES ANNÉES PRINCIPALES LEÇONS TIRÉES DE LA RÉCESSION «À RHDCC, nous nous intéressons vraiment à deux types de leçons. [...] Le premier est le type de leçon qu on peut mettre dans une capsule temporelle et espérer que dans longtemps, quelqu un ouvrira la capsule lorsque la prochaine récession frappera et se réjouira de pouvoir appliquer ces leçons géniales 20 ans plus tard. Le deuxième type de leçon est ce que nous avons appris en attaquant de front les enjeux liés au marché du travail; ce type de leçon peut s appliquer tout au long du cycle économique.» [Traduction] - Allen Sutherland, sous-ministre adjoint délégué, Direction générale de la politique stratégique et de la recherche, RHDCC La «grande récession»? Rétrospective de la macro-expérience canadienne et mondiale Au sujet de la période maintenant connue comme la «grande récession», les panélistes de la première session, Jean Boivin de la Banque du Canada, Glen Hodgson du Conference Board du Canada et Gordon Betcherman de l Université d Ottawa, ont examiné comment cette récession et la reprise qui a suivi se comparaient aux récessions canadiennes précédentes et à l expérience internationale. Tout comme l économie américaine et de nombreuses autres, l économie canadienne a connu une baisse forte et rapide des extrants et de l emploi immédiatement après l automne À l échelle mondiale, 2 billions de dollars en extrants ont été perdus, et 30 millions de gens sont devenus sans emploi, tandis qu au Canada, le coût de la récession s est chiffré à 200 milliards, selon la Banque du Canada et la Banque des règlements internationaux (BRI). Au Canada, la récession s est démarquée par le fait que les extrants et l emploi se sont rétablis rapidement comparativement aux récessions précédentes et à l expérience internationale. Toutefois, contrairement aux cycles économiques précédents, la reprise n a pas tenu aux exportations ni aux investissements des entreprises, ce qui est surprenant étant donné les nombreuses mesures de stimulation de l économie instaurées par le gouvernement et la stabilité des institutions financières canadiennes. Elle a plutôt découlé des fortes dépenses des ménages et des stimulants économiques et fiscaux. En effet, les dépenses des ménages ont augmenté d environ 5 % depuis le trimestre précédant le ralentissement, et le cumul des stimulants fiscaux s élève maintenant aux alentours de 2,75 % du PIB réel global, soit approximativement le double de ce qu il était pendant les récessions du début des années 80 et 90. Si nous avons pu composer avec la brusque baisse du PIB, c est grâce aux bilans solides des ménages et du gouvernement, qui ont absorbé la forte augmentation des niveaux d endettement. Bien que le ratio d endettement des ménages canadiens augmente régulièrement depuis 1990 (il se situait alors à 0,9), il est demeuré relativement bas au début de la récession (environ 1,35) comparativement aux ratios avoisinant les 1,6 des États-Unis et du Royaume-Uni. L impact de ces bilans solides sur la récession 3

10 canadienne témoigne de l importance, pour le gouvernement et pour les ménages de bien gérer leurs finances lorsque l économie est secouée. De grands défis à venir pour l économie canadienne Comme l a indiqué Jean Boivin, sous-gouverneur de la Banque du Canada, la relance économique liée aux dépenses du gouvernement et des ménages a été un pivot de la reprise, mais elle ne peut soutenir la croissance économique future. Les ratios d endettement des ménages avoisinent maintenant les niveaux des pays qui ont connu des crises financières; un conférencier a averti que la croissance économique du Canada ne pouvait plus dépendre de l endettement des ménages. Un deuxième a ajouté que les gouvernements devaient rééquilibrer leur budget sur une période raisonnable. La faiblesse des exportations et des investissements pose aussi des risques si on n y remédie pas. Les facteurs suivants ont largement contribué à la faiblesse des exportations par le passé et menaceront probablement de nouveau les exportations à l avenir. La compétitivité du Canada continue de diminuer, principalement à cause de la faible croissance de sa productivité et de l augmentation de la valeur de son dollar comparativement à la monnaie de ses partenaires commerciaux. On peut s attendre à une faible demande de certains des principaux marchés canadiens de l exportation, car ceux-ci se remettent d une crise financière, un processus qui s est toujours avéré extrêmement lent. La crise d endettement non résolue en Europe soulève des préoccupations, puisque les mesures prises par les gouvernements européens à ce jour n ont fait que retarder la nécessité de régler les problèmes de solvabilité à un moment imprécis de l avenir, lorsque nous pourrons nous attendre à voir, à tout le moins, des manquements partiels dans certains pays. L expérience du marché du travail : Une «grande récession» pour certains, mais pas pour tous Les tendances du marché du travail au Canada et partout dans le monde ont été notablement inégales tout au long de la récession et de la reprise. Parmi les principaux pays de l OCDE, les marchés du travail canadien et allemand ont particulièrement bien survécu à la récession. On peut donc s interroger sur la validité du consensus de longue date chez les économistes, selon lequel les marchés du travail souples résistent mieux aux chocs économiques. En effet, depuis 2008, des marchés du travail relativement rigides comme ceux du Canada et de l Allemagne se sont franchement mieux débrouillés que le parangon de la souplesse : le marché du travail américain. En Allemagne, les entreprises ont participé massivement au programme de travail partagé. Le Canada a lui aussi instauré un programme de ce genre, mais à beaucoup plus petite échelle. En somme, dans la foulée de la récession, il faut remettre en question ce qu on tient pour acquis en ce qui concerne la résistance aux chocs des marchés du travail. 4

11 Le rendement global exceptionnel du marché du travail canadien, surtout durant la reprise, cache des différences substantielles dans l impact de la récession sur divers groupes. Par exemple, pour les jeunes, la récession a été particulièrement difficile et la reprise s est fait lente. L avenir du marché du travail : Il est impératif de comprendre certains problèmes qui persistent et d y remédier Bon nombre des tendances observées durant la crise n étaient pas des tendances nouvelles, mais plutôt des tendances exacerbées caractéristiques d un changement structurel continu sur le marché du travail canadien. On a présenté des preuves de la polarisation, ou «creusement», des emplois, à savoir que le pourcentage d emplois de spécialisation moyenne semble diminuer. On pense aussi que la baisse de la demande d emplois de spécialisation réduite ou moyenne pourrait être attribuable aux changements technologiques et à la délocalisation. Pour sa part, Gordon Betcherman, professeur à l Université d Ottawa, a constaté que depuis vingt ans, les experts parlent de la polarisation du marché du travail entre «bons emplois» et «mauvais emplois», un phénomène qui s observe dans tous les pays industrialisés. Cette tendance, qui se manifeste sur le marché du travail américain, prend appui sur l importance accrue des compétences, les changements technologiques, la mondialisation et la politique publique. Elle est caractérisée par une baisse du nombre d emplois à salaire moyen et de spécialisation moyenne. En d autres mots, nous assistons à un «creusement», les emplois étant soit bien payés, soit mal payés. 1 Contrairement à la notion populaire selon laquelle la délocalisation et les changements technologiques feraient disparaître les emplois de faible spécialisation, les preuves montrent que ce sont les emplois de spécialisation moyenne (notamment dans la fabrication), comportant des tâches routinières, qui sont le plus vulnérables à la délocalisation et à l automatisation. Le professeur Betcherman a déclaré qu il était important de prêter attention à la dynamique du secteur des services, qui représente actuellement 79 % des emplois au Canada. Gordon Betcherman a ajouté qu au cours des vingt dernières années, le nombre d emplois de haute spécialisation à valeur ajoutée dans le secteur des services (services financiers, TI, services spécialisés aux entreprises) et le nombre d emplois précaires peu rémunérés (toujours dans le secteur des services) avaient tous deux augmenté au Canada. Tout compte fait, le Canada semble surtout s efforcer d augmenter le nombre de bons emplois, contrairement aux États-Unis, où la tendance est inversée. «Au Canada, il semble que la majeure partie des emplois sont créés dans les professions bien rémunérées. [...] Ce qu il importe vraiment de nous demander, c est s il existe des différences dans l économie qui font bouger la structure de l emploi de part et d autre.» [Traduction] - Gordon Betcherman, professeur, Université d Ottawa 1 L analyse du marché du travail américain se fonde sur le travail de David Autor, The Polarization of Job Opportunities in the U.S. Labor Market (La polarisation des possibilités d emploi sur le marché du travail américain), avril 2010, Centre pour le progrès américain. 5

12 La question importante, du point de vue des politiques, est de savoir quelles mesures peuvent être prises pour faciliter la création de bons emplois. Or, nous savons que les investissements dans le capital humain sont cruciaux; les tendances de l emploi pendant la récession en témoignent. Nous savons aussi, comme l a fait remarquer Arthur Sweetman, professeur à l Université McMaster, que les études sont profitables, mais nous ne savons pas très bien quels investissements dans l éducation rapportent le plus. En fait, la plupart des recherches dans ce domaine sont effectuées aux Etats-Unis et leurs résultats ne s appliquent pas nécessairement au contexte canadien. Les conférenciers ont aussi discuté d autres tendances qui ont des répercussions sur le marché du travail. Par exemple, le vieillissement de la population active pourrait entraîner des pénuries de maind œuvre et de compétences dans certains secteurs, régions et professions. Les panélistes ont fait ressortir deux stratégies d atténuation : une meilleure intégration des jeunes travailleurs au marché du travail; et la création d un système d immigration consolidé qui soit simplifié et convivial et qui permette l évaluation hâtive des compétences techniques et linguistiques. 6

13 CONSOLIDER LA REPRISE : SURMONTER LES DIFFICULTÉS POUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL CANADIEN AU COURS DES DIX PROCHAINES ANNÉES SE PRÉPARER POUR LES EMPLOIS DE DEMAIN Dans le deuxième panel, on s est penché de plus près sur la nature des emplois de demain, à savoir si le pays connaîtra des pénuries de main-d œuvre et quelles stratégies il devrait adopter pour se préparer pour les emplois de demain. Comme dans le premier panel, on s est inquiété de savoir si, dans les prochaines années, le marché du travail canadien connaîtrait d importantes pénuries à cause des changements démographiques et des exigences accrues en matière de compétences liées à l économie de la connaissance, surtout dans les emplois de haute spécialisation. Voici des solutions possibles pour pallier d éventuelles pénuries : accroître l immigration des jeunes travailleurs spécialisés; accroître la participation des immigrants, des Autochtones, des personnes handicapées et des femmes au marché du travail; accroître la participation des travailleurs d âge mûr (55 ans et plus) au marché du travail; accroître la participation des jeunes (15 à 24 ans) au marché du travail. Rick Miner, recteur émérite du Collège Seneca, a noté que dans les années à venir, l augmentation du taux de participation des travailleurs âgés d un demi-point de pourcentage par année contribuerait beaucoup plus à la croissance de la main-d œuvre que l augmentation du taux d immigration annuel à un pour cent de la population totale ou que l augmentation progressive de la participation des autres groupes sous-représentés à la moyenne nationale. On a laissé entendre que les médias sociaux pourraient aider les jeunes travailleurs, les immigrants et la génération du baby-boom à naviguer sur le marché du travail et à trouver des emplois. Frank Vermaeten, sous-ministre adjoint principal à RHDCC, a cité en exemple les responsables du site Travailler au Canada ( qui utilisent YouTube et Facebook pour mieux faire connaître leur site auprès des Canadiens : sur YouTube, les vidéos de Travailler au Canada ont été regardées fois en anglais et fois en français depuis leur lancement en Afin d accroître la participation des travailleurs âgés au marché du travail, on a proposé d éliminer la résistance culturelle et de supprimer les obstacles suscités par les régimes actuels de pension et d imposition. Quel est le meilleur moyen de réduire le déséquilibre des compétences sur un marché du travail en évolution? Si l on regarde de plus près les futures tendances que l on s attend à voir sur le marché du travail, on constate que deux approches globales parallèles s imposent si l on veut se préparer à composer avec l évolution des besoins du marché du travail canadien. La première approche consiste à essayer de comprendre le changement des besoins du marché du travail et des processus générateurs de compétences aux fins de la prise de mesures stratégiques. Nous devrions aussi essayer d instaurer un système robuste qui s adapte aux développements inattendus, vu notre capacité limitée à prédire les besoins du marché du travail et les processus générateurs de compétences à cause de leur complexité et des conséquences des chocs économiques imprévisibles. M. Sweetman a proprosé, comme étape initiale de la première approche, de recueillir une meilleure information sur le marché du travail au sujet des emplois actuels et d évaluer le succès de divers groupes à moyen et à long terme. En effet, un 7

14 examen du revenu des Canadiens pour la période allant de 1980 à 2005 révèle que l expérience de divers groupes sur le marché du travail a largement différé, et que les politiques touchent les groupes de façons fondamentalement différentes. Pendant cette période, le revenu annuel médian indexé des travailleurs canadiens à temps plein n a pas augmenté, et le revenu familial n a connu qu une légère hausse malgré la croissance économique substantielle enregistrée au cours de la même période. Pour sa part, l augmentation du revenu moyen s explique exclusivement par l augmentation du revenu des personnes bien rémunérées. Tel que susmentionné, la divergence de revenus est souvent imputée en partie aux changements technologiques, ainsi qu à l importance accrue des compétences et au rendement de la scolarité que ces changements sont présumés entraîner. Toutefois, comme il a été dit dans le premier panel, il est difficile d établir le lien entre les changements technologiques et les compétences exigées sur l échelle de la spécialisation. Il est plus juste de dire que les emplois qui peuvent être remplacés par la technologie sont affectés, alors que les emplois qui complètent la technologie sont gagnants. Néanmoins, comme l a noté M. Sweetman, une grande partie de la recherche porte principalement sur un simple rendement de la scolarité, surtout aux États-Unis, et fait ressortir l importance grandissante de la prime à l éducation. Cependant, il convient de mentionner que la recherche a été menée aux États- Unis et reflète peut-être uniquement la situation de ce pays. Au Canada, les recherches précises sont rares et laissent seulement entrevoir une hausse modeste de la prime à l éducation. Si l on répartit la population active canadienne par groupe d âge et par sexe, pour la période allant de 1980 à 1995 environ, le salaire indexé des jeunes travailleurs (surtout les hommes) a diminué, alors que celui des travailleurs âgés a augmenté (avec modération chez les hommes et un peu plus rapidement chez les femmes). La différence dans la croissance salariale laisse entrevoir une augmentation du rendement de l expérience ou de l avantage de salaire versé aux travailleurs possédant une grande expérience. Cependant, on ne sait pas encore très bien comment évoluera le rendement de l expérience, surtout à un moment où les règles relatives à la retraite obligatoire sont abolies. Malgré l influence qu a eu la mondialisation sur le marché du travail canadien au cours des dernières années, il existe peu de preuves tangibles de l impact précis de la délocalisation sur le Canada. Une fois de plus, la plupart des preuves viennent des États-Unis et devraient être considérées comme des cas isolés, mais elles laissent tout de même entendre que la délocalisation gagne en popularité et que, comme pour les changements technologiques, elle pourrait avantager les personnes à revenu élevé et à faible revenu, mais entraîner une baisse de revenu pour les autres. En fait, on croit que la délocalisation pourrait être encore plus importante à l avenir que les changements technologiques axés sur les compétences. Le départ à la retraite de la génération du baby-boom donne à penser que plein de portes s ouvriront aux jeunes et aux travailleurs d âge moyen et que le revenu réel de ces derniers augmentera, mais cet argument ne tient pas la route dans un contexte mondial. En effet, ce que nous appelons communément le baby-boom est un phénomène qui ne s est produit que dans quelques pays développés. Par conséquent, les jeunes et les travailleurs d âge moyen seront en concurrence avec leurs nombreux pairs partout dans le monde pour obtenir les postes qui étaient autrefois occupés par la génération canadienne du baby-boom, car le potentiel d externalisation s étend bien au-delà des 8

15 centres d appels jusqu au cœur des emplois nord-américains de classe moyenne (p. ex., programmation informatique, travail éditorial, diagnostic médical, comptabilité administrative et travaux juridiques). Selon M. Sweetman, comme bon nombre de ces tendances sont difficiles à prévoir, toute bonne stratégie relative au marché du travail devrait s appuyer sur un deuxième pilier et comprendre la création d une main-d œuvre et d institutions souples et résistantes (surtout dans le cas des établissements d enseignement). L idée serait de se doter d un effectif national diversifié composé de spécialistes. Bien que ce soit plus difficile pour certaines de leurs activités (accréditation provinciale, modèles de financement pour l éducation et la formation), il sera crucial pour les gouvernements d instaurer des systèmes et des institutions souples et diversifiés. Il y a toutefois une exception : tout le monde devrait acquérir les compétences de base (alphabétisation, numératie et résolution de problèmes) dans le cadre de son éducation officielle. 9

16 CONSOLIDER LA REPRISE : SURMONTER LES DIFFICULTÉS POUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL CANADIEN AU COURS DES DIX PROCHAINES ANNÉES LA PRODUCTIVITÉ CANADIENNE DU POINT DE VUE INTERNATIONAL La croissance de la productivité canadienne traîne depuis longtemps et on ne s entend pas sur les raisons Marcello Estevão, du Fonds monétaire international, a livré une interprétation provocante du sempiternel problème de productivité du Canada. Il a affirmé que les causes habituellement citées étaient incapables d expliquer pourquoi la croissance de la main-d œuvre et de la productivité totale des facteurs (PTF) du Canada était le plus souvent inférieure à la moyenne des pays du G7, voire même la plus faible de toutes. Ces dernières années, la disparité avec les États-Unis s est particulièrement accentuée. Pour expliquer ce rendement médiocre, les économistes ont pointé du doigt la faiblesse des investissements par travailleur dans les entreprises comparativement aux États-Unis. On a examiné minutieusement et désigné comme coupables potentiels les investissements dans les technologies de l information et des communications ainsi que dans la recherche et le développement. En effet, les investissements qu il a faits dans ces domaines placent le Canada aux rangs inférieurs des économies avancées. D un autre côté, les conditions structurelles et stratégiques ne sont pas assez mauvaises pour expliquer la faiblesse continue de la productivité. Les niveaux d instruction sont élevés, les institutions stables, les obstacles au commerce peu nombreux, et le Canada a déjà connu beaucoup de déréglementation. Ce qui ne veut pas dire qu il n y a pas place à l amélioration, puisque certains secteurs sont protégés de la concurrence étrangère et que les marchés des produits de base sont plus rigides au Canada qu aux États-Unis. Des réformes devraient être envisagées de ce côté pour accroître la productivité, mais le vrai problème se situe ailleurs. L offre abondante de main-d œuvre canadienne nuit-elle à la productivité? Le Canada a, depuis 1960, connu la meilleure croissance cumulative du PIB de tous les pays du G7 après le Japon, et ce malgré sa piètre productivité. Par définition, une augmentation du PIB qui ne peut s expliquer par un accroissement de la productivité de la main-d œuvre doit être attribuable à une augmentation de l effectif. En effet, non seulement le Canada a-t-il connu une croissance de l emploi supérieure à la moyenne du G7, mais sa croissance a aussi surpassé celle de toutes les économies du G7 pendant de nombreuses années. Il en va de même pour la croissance du nombre total d heures de travail, où le Canada se classe toujours parmi les meilleurs pays du G7. Si l on compare la croissance de la PTF à la croissance de l emploi dans les pays du G7 de 1970 à 2009, on constate qu il existe une corrélation négative entre les changements dans la croissance de l emploi et les changements dans la croissance de la PTF. Cette corrélation s accentue encore davantage lorsqu on compare les changements dans le nombre d heures de travail et les changements dans la croissance de la PTF. La documentation sur les tendances relatives à la productivité européenne fait état du même phénomène en Europe. En principe, le modèle normalisé de croissance économique n explique pas la 10

17 corrélation entre l offre de main-d œuvre et la croissance de la PTF. Toutefois, il est possible que l expansion rapide de la main-d œuvre disponible ralentisse la croissance salariale (encore davantage que la croissance de la productivité), ce qui dissuade les entreprises d investir dans la technologie. Inversement, dans les pays où la population active a moins grandi qu au Canada, les salaires sont plus élevés et les entreprises ont plus à gagner à investir dans les technologies et les efforts de gestion, ce qui leur permet de fonctionner avec un effectif réduit. S il existe effectivement une corrélation, le Canada peut s attendre à une amélioration de sa productivité (totale des facteurs) dans les prochaines années, puisque la main-d œuvre diminuera en conséquence des changements démographiques. M. Estevão a donné deux avertissements. D abord, nous devrions toujours envisager des réformes visant à rendre le marché des produits de base plus concurrentiel afin d inciter les entreprises à accroître leur productivité. Ensuite, dans le cadre de nos futures recherches, nous devrons analyser les micro-données pour confirmer l hypothèse et faire la lumière sur les liens de causalité entre l offre de main-d œuvre, les incitatifs à l investissement dans la technologie, la bonne gestion et la PTF. M. Estevão a conclu qu on ne pouvait nier que la croissance de la productivité traînait au Canada. Il a toutefois ajouté que malgré quelques problèmes sur les marchés des produits de base, le pays disposait d une main-d œuvre éduquée et d institutions stables, des conditions propices à une forte croissance de la productivité. «Les grands mouvements migratoires et les taux de natalité pourraient représenter la cause fondamentale de la faible croissance de la productivité en raison des choix technologiques optimaux. Par conséquent, le vieillissement de la population pourrait entraîner un rajustement salarial et un accroissement endogène de la croissance de la PTF. Des réformes pourraient faciliter ce processus de rajustement.» [Traduction] 11

18 CONSOLIDER LA REPRISE : SURMONTER LES DIFFICULTÉS POUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL CANADIEN AU COURS DES DIX PROCHAINES ANNÉES RENCONTRES INFORMELLES Les deux rencontres informelles qui ont eu lieu en après-midi ont donné à divers intervenants du marché du travail, notamment les gouvernements provinciaux, l occasion d exprimer leur point de vue quant à l avenir de notre marché du travail. On a mentionné l impact des pénuries de compétences et de main-d œuvre sur l industrie sidérurgique et la chaîne d approvisionnement, en plus d aborder les questions suivantes : 1. Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos, craint que la classe moyenne ne soit prise en sandwich. D après lui, la négociation collective est une pierre angulaire d une classe moyenne en santé, tout comme l est une main-d œuvre qualifiée. 2. Shannon Marchand, sous-ministre adjoint de la Division du support à la main-d œuvre, ministère de l Emploi et de l Immigration de l Alberta, a fait savoir que bon nombre des emplois créés dans les prochaines années exigeraient un degré élevé de spécialisation. En Alberta, par exemple, le gouvernement provincial s attend à ce que 60 % des nouveaux emplois exigent des études postsecondaires. 3. Des taxes de formation ou des incitations fiscales à la formation ont été suggérées comme mesures pour accroître les heures de formation continue que reçoivent les travailleurs. Shannon Marchand a déclaré que son gouvernement trouvait difficile de convaincre les gens d améliorer continuellement leur éducation et leur formation sur un marché du travail rigide. Si le marché du travail entrait dans une période prolongée de pénuries de main-d œuvre en raison des changements démographiques, il pourrait s avérer nécessaire de remettre en question l approche traditionnelle de la formation et du recyclage. 4. Les employeurs ont demandé de l aide supplémentaire pour composer avec l évolution du marché du travail. Par exemple, les petites entreprises sollicitent l appui de la gestion des ressources humaines pour accroître le recrutement et la conservation du personnel. Par ailleurs, les entreprises cherchent des solutions pour améliorer les qualifications de leurs employés au fur et à mesure que de nouvelles technologies viennent accroître la productivité. 5. Les programmes relatifs au marché du travail, comme l assurance-emploi et le Programme des travailleurs étrangers temporaires, pourraient ne pas suffire pour remédier aux difficultés qui attendent le marché du travail. 12

19 QUESTIONS À EXAMINER La conférence nous a donné un aperçu de l avenir du marché du travail canadien, mais a aussi soulevé plusieurs questions importantes. La polarisation de l éducation et du revenu sur le marché du travail américain devra faire l objet d une étude approfondie dans le contexte canadien. De plus, on prévoit que la croissance de la main d œuvre diminuera en conséquence des départs à la retraite de la génération du baby-boom. À la lumière de ces difficultés, les intervenants du marché du travail pourraient devoir réexaminer leurs pratiques et leurs politiques et les adapter en prévision d une période prolongée de rareté relative de la main d œuvre et des compétences. La conférence nous a permis de cibler des lacunes dans notre compréhension du marché du travail canadien et de l efficacité de diverses approches pour surmonter les difficultés qui nous attendent. Les conférenciers ont conseillé vivement au public d étudier les questions suivantes de plus près : Quelles observations présentées dans la recherche sur le marché du travail américain s appliquent au contexte canadien? Par exemple, quel impact les changements technologiques axés sur les compétences, la délocalisation et l automatisation ont-ils eu sur le marché du travail canadien? Il faut effectuer d autres recherches sur l emploi dans le secteur des services canadien, vu qu il représente 80 % des emplois. Il faut examiner en détail les résultats du rendement de la scolarité dans le contexte canadien. Comment pouvons-nous mieux intégrer les groupes sous-représentés à la population active? Comment les programmes et les ententes gouvernementales relatives au marché du travail peuvent-ils être simplifiés et adaptés aux changements fondamentaux dans les conditions du marché du travail? Au cours des dernières années, quel impact la croissance rapide de la main-d œuvre canadienne a-t-elle eu sur la croissance de la productivité? Celle-ci continuera-t-elle de traîner derrière celle des autres pays? Les salaires augmenteront-ils en conséquence de la baisse de l offre de main-d œuvre attribuable aux changements démographiques? Enfin, quelles sont les conditions et les politiques à l origine de la bonne tenue des marchés du travail canadien et allemand? Que pouvons-nous apprendre de cette bonne performance et de la faiblesses des autres marchés du travail? Un examen des tendances antérieures laisse entrevoir certains des principaux développements qui façonneront le marché du travail dans les prochaines années et à l avenir. La récession et la reprise ont, en majeure partie, exacerbé des tendances qu on observe depuis longtemps. 13

20 CONSOLIDER LA REPRISE : SURMONTER LES DIFFICULTÉS POUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL CANADIEN AU COURS DES DIX PROCHAINES ANNÉES ANNEXE 1 : BIOGRAPHIES DES CONFÉRENCIERS David J. Mitchell David J. Mitchell a été nommé président-directeur général du Forum des politiques publiques en janvier Le Forum est une organisation non gouvernementale indépendante qui se consacre à l amélioration de la qualité du gouvernement du Canada par le dialogue multisectoriel et la recherche sur la gouvernance et la fonction publique. Auparavant, M. Mitchell a été vice-président de trois universités canadiennes : l'université Queen's, l'université d'ottawa et l'université Simon Fraser. La carrière diversifiée de David Mitchell inclut aussi des postes de cadre dans le secteur public et le secteur privé. Alors qu il était député de l Assemblée législative de la Colombie-Britannique de 1991 à 1996, il était chargé de surveiller de près tout un éventail de dossiers, comme la réforme parlementaire, l enseignement postsecondaire, la gestion des ressources et les relations de travail. Il s était avant cela familiarisé avec les usages parlementaires et le processus législatif dans le cadre de ses fonctions de sous-greffier de l Assemblée législative de la Saskatchewan. M. Mitchell a par ailleurs une expérience considérable dans le secteur privé, en effet, il a occupé plusieurs postes de direction dans le secteur des ressources naturelles de l Ouest du Canada, notamment les postes de vice-président du marketing et de directeur général des relations de travail. Ian Shugart Le 26 juillet 2010, M. Ian Shugart a été nommé aux postes de sous-ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences et de président de la Commission de l assurance-emploi du Canada. Il occupait auparavant le poste de sous-ministre à Environnement Canada. Avant de se joindre à Environnement Canada, M. Shugart a occupé plusieurs postes de niveau supérieur dans le portefeuille de la Santé, comme sous-ministre adjoint principal de la Direction générale de la politique de la santé, sous-ministre adjoint de cette même direction générale, sous-ministre adjoint invité de la Direction générale de la protection de la santé et directeur exécutif de l ancien Conseil de recherches médicales (devenu les Instituts de recherche en santé du Canada). M. Shugart, qui a une vaste expérience sur la scène internationale, a présidé le Groupe d action mondial pour la sécurité sanitaire et le Groupe de travail sur la santé de la Coopération économique Asie-Pacifique, et il a été membre du Comité exécutif de l'organisation mondiale de la Santé. Avant de se tourner vers le domaine de la santé, M. Shugart a été secrétaire adjoint du cabinet des politiques et des programmes sociaux au Bureau des relations fédérales-provinciales du Bureau du Conseil privé. Il a aussi travaillé plusieurs années sur la Colline du Parlement comme conseiller principal du ministre de l'énergie, des Mines et des Ressources, du ministre de la Santé nationale et du Bien-être social et du chef de l'opposition Allen Sutherland M. Allen Sutherland a été désigné sous-ministre adjoint délégué par intérim, de la Direction générale de la politique stratégique et de la recherche, à compétences Canada, le 5 juillet Il a été nommé dans le poste le 17 janvier

21 Le 24 mars 2008, M. Sutherland a été nommé directeur général de la Direction de la politique du marché du travail, au sein de la Direction générale de la politique stratégique et de la recherche; antérieurement, il a occupé le poste de directeur général de la Direction de la stratégie et de l intégration au sein de la même Direction générale. Il travaille à la fonction publique depuis 20 ans. Comme fonctionnaire, M. Sutherland a occupé des postes liés aux politiques, à la planification et à la recherche au Bureau du Conseil privé, dans le cadre du Projet de recherche sur les politiques, au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et à Industrie Canada. Il a obtenu des diplômes de la John F. Kennedy School of Government, à l Université Harvard, (maîtrise en politique publique) et de l Université Queen s (B.A. avec spécialisation). Jean Boivin Jean Boivin a été nommé sous-gouverneur à la Banque du Canada en mars À ce titre, il est chargé, de concert avec un autre sous-gouverneur, de la surveillance des analyses que fait la Banque de l évolution économique canadienne et internationale à l appui des décisions de politique monétaire. Avec les autres membres du Conseil de direction, M. Boivin partage la responsabilité des décisions touchant la politique monétaire et la stabilité du système financier, ainsi que de l établissement de l orientation stratégique de la Banque. Avant de devenir sous-gouverneur, M. Boivin était conseiller spécial du gouverneur pour Cette fonction permet à des spécialistes de l économie et de la finance issus du milieu universitaire et du secteur privé d acquérir des connaissances directes de la Banque du Canada et apporte à l institution des points de vue différents au sujet de la politique monétaire. Avant son arrivée à la Banque, M. Boivin était professeur et titulaire de la Chaire de politique monétaire et marchés financiers à l Institut d économie appliquée de HEC Montréal. Il a été membre du Conseil de la politique monétaire de l Institut C. D. Howe, associé de recherche au National Bureau of Economic Research et fellow du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO). Il a enseigné à la Graduate School of Business de l Université Columbia et a de nombreuses publications à son actif dans les domaines de la politique monétaire, des taux d intérêt, de l inflation et de l économie internationale. Originaire de Chicoutimi, au Québec, M. Boivin est titulaire d un baccalauréat en économie (1995) de l Université de Montréal ainsi que d une maîtrise (1997) et d un doctorat (2000) en économie de l Université de Princeton. Glen Hodgson À titre de premier vice-président et d économiste en chef du Conference Board du Canada, Glen Hodgson possède 29 ans d expérience et est spécialisé dans les questions financières et économiques internationales. M. Hodgson est chargé de surveiller les produits liés aux perspectives macroéconomiques, les déplacements, les recherches adaptées et les programmes de conférences du Board. Il est également le porte-parole en chef du Board au sujet des questions d ordre économique, il a rédigé de nombreux articles sur les enjeux économiques et financiers canadiens et internationaux et il est bilingue. 15

22 M. Hodgson joue un rôle central dans l amélioration de l analyse des politiques publiques du Board. Il est éditeur et auteur collaborateur du livre Crisis and Intervention: Lessons from the Financial Meltdown and Recession, publié en novembre Il vient de lancer la plus récente initiative de recherche du Board : l Alliance canadienne pour des soins de santé durables. Il a dirigé l établissement du International Trade and Investment Centre du Board et a publié plus de 140 articles et notes d information. M. Hodgson est coauteur d une nouvelle série de notes d information sur l économie des sports professionnels au Canada. Gordon Betcherman Gordon Betcherman est professeur à l École de développement international et mondialisation, à l Université d Ottawa. Il a également une double affectation à l École supérieure d affaires publiques et internationales. Ses intérêts de recherche sont l économie du travail, la démographie, la politique sociale et les économies en transition. Auteur de nombreux travaux au Canada et à l étranger, les publications récentes de M. Betcherman ont porté sur la population vieillissante dans l Europe de l Est et l ancienne Union soviétique, les réformes du marché du travail en Chine et les répercussions des subventions sur l emploi. Ses projets de recherche actuels portent notamment sur les tendances relatives à l emploi en Asie du Sud ainsi que sur une étude comparative sur l incidence du vieillissement sur les politiques du marché du travail. M. Betcherman s est joint à l Université d Ottawa après avoir passé 11 ans à la Banque mondiale, à Washington, où il était gestionnaire et économiste principal du secteur du développement humain pour les régions de l Europe et de l Asie centrale. Avant de se joindre à la Banque mondiale, M. Betcherman a occupé des postes de cadre aux Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques, à l organisme Associés de recherche EKOS et au Conseil économique du Canada. Il a également été fellow invité de la School of Policy Studies, à l Université Queen s. Il détient un doctorat de l Université de la Californie à Los Angeles. Frank Vermaeten Frank Vermaeten est actuellement sous-ministre adjoint principal de la Direction générale des compétences et de l emploi, au sein de compétences Canada (RHDCC). À ce titre, il est chargé de l élaboration et de la mise en œuvre de politiques et de programmes qui contribuent à l accroissement de la compétitivité des milieux de travail canadiens et qui appuient la participation des Canadiens à la population active. Ses principales responsabilités incluent, notamment, le régime d assurance-emploi, les ententes sur le marché du travail conclues avec les provinces et les territoires ainsi que les programmes visant des groupes particuliers de la population canadienne (p. ex. Autochtones, jeunes, personnes handicapées, travailleurs âgés). Avant d être nommé à RHDCC, M. Vermaeten a occupé le poste de directeur général de la Direction des relations fédérales-provinciales et de la politique sociale, au ministère des Finances. Dans sa carrière au sein de la fonction publique, il a également occupé les postes suivants : directeur de la recherche du groupe d experts indépendant sur la péréquation; directeur général de la Direction générale des relations internationales et intergouvernementales, à Industrie Canada; et conseiller principal au Fonds monétaire international. M. Vermaeten possède une maîtrise en économie de l Université Carleton ainsi qu un baccalauréat en arts, spécialisation en économie, de l Université de Western Ontario. 16

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