Approches probabilistes de fiabilité dans le temps

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Approches probabilistes de fiabilité dans le temps"

Transcription

1 Chapire 10 Approches probabilises de fiabilié dans le emps Inroducion Les approches probabilises en fiabilié des srucures ne fon pas souven apparaîre expliciemen la dimension emporelle. i l on revien à la formulaion la plus simple du problème di «R -», dans lequel la défaillance du sysème se produi si la solliciaion dépasse la résisance R, il es pouran clair que ces deux quaniés dépenden du emps dans de nombreux problèmes d inérê praique : la résisance R peu diminuer dans le emps sous l effe de mécanismes de dégradaion des maériaux : corrosion des aciers dans le béon armé, propagaion de fissures dans une pièce méallique, diminuion de la énacié de l acier de cuve sous l effe de l irradiaion dans les réaceurs de cenrales nucléaires, ec. Ces mécanismes présenen en général une phase d iniiaion e une phase de propagaion, don la modélisaion peu conenir des paramères incerains ; la solliciaion peu êre variable dans le emps du fai de la variabilié des chargemens appliqués à la srucure : viesse du ven, haueur de vague pour les srucures offshore, charges roulanes pour les pons, haueurs d eau liées aux crues pour les barrages, ec. Les deux ypes de dépendance emporelle peuven êre présens simulanémen ou non, e son de naure différene : les phénomènes de dégradaion de la résisance on une cinéique monoone (conduisan à une décroissance de celle-ci au cours du Chapire rédigé par Bruno UDRET.

2 38 Fiabilié des ouvrages emps) alors que les chargemens son généralemen de naure «oscillane», e nécessien une modélisaion fine par l inroducion de processus sochasiques. Un raiemen comple des problèmes de fiabilié dépendan du emps dépasse le cadre de ce ouvrage. Ce chapire résume les conceps imporans e présene la méhode PHI, développée récemmen pour raier des problèmes de fiabilié dépendan du emps à parir d un ouil classique de la fiabilié, la méhode FORM. Pour un éa de l ar plus comple dans ce domaine, on pourra se référer aux nombreux ravaux de Rackwiz [RAC 01, RAC 04] e aux ouvrages de Dilevsen & Madsen [DIT 96, chapire 15] e Melchers [MEL 99, chapire 6] Processus sochasiques Les processus sochasiques permeen une descripion de chargemens aléaoires dans le emps [CRA 67, LIN 67]. On présene ici, sans voloné de rigueur mahémaique excessive, des noions minimales nécessaires à la compréhension du chapire Définiion e propriéés élémenaires Un processus sochasique à emps coninu es un ensemble de variables 0, T, à valeurs dans, où X aléaoires X indexé par le emps dénoe les évènemens élémenaires d un espace de probabilié sousjacen. A chaque insan 0 correspond donc une variable aléaoire ayan une ceraine loi. Inversemen, une réalisaion ou rajecoire du processus correspond X x,. Définir à la foncion, que l on noe plus simplemen 0 un processus aléaoire revien à se donner la densié de probabilié conjoine de ou ensemble fini de variables X,, X 1 N pour ou ensemble d insans 0 1 N T. On uilise en fiabilié des srucures des processus pariculiers (de Poisson, de renouvellemen à sau, gaussiens, ec.) don la définiion es simplifiée, comme on le verra dans les exemples qui suiven. Les définiions usuelles de densié de probabilié marginale, momens saisiques (moyenne, ec.) associées aux variables aléaoires s éenden, écar ype X naurellemen, à chaque insan, aux processus. X 0

3 Approches probabilises de fiabilié dans le emps 39 On inrodui par ailleurs la foncion d auocorrélaion : 1, E 1 RXX X X [10.1] où E. désigne l espérance mahémaique. Elle radui la dépendance emporelle des rajecoires à deux insans disincs 1,. De façon équivalene, on peu spécifier la foncion de coefficien d auocorrélaion : XX, 1 E X X 1 X 1 X X 1 X [10.] Par ailleurs, un processus es di saionnaire si ces caracérisiques son «invarianes» dans le emps. Cee noion implique en pariculier que les momens n saisiques E X ne dépenden pas du emps, e que la foncion d auocorrélaion R h, h R,. Cela enraîne soi invariane par ranslaion : XX 1 XX 1 noammen que cee dernière ne dépende que de l inervalle 1. Un processus es di différeniable si, au sens des moindres carrés, la limie du raio X h X exise. On noe alors le processus dérivé X, qui vérifie : h X h X lim E X 0 h [10.3] h0 Par linéarié, la moyenne du processus dérivé es que sa foncion d auocorrélaion vau : R XX, 1 RXX 1, 1 d X e on monre X d [10.4] En pariculier, pour un processus saionnaire, on a R XX d RXX. d Processus gaussiens Conrairemen aux processus sochasiques uilisés dans d aures domaines (noammen en mahémaiques financières), ceux uilisés en ingénierie pour

4 40 Fiabilié des ouvrages modéliser des chargemens dépendan du emps (ven, houle, charges d exploiaion, ec.) présenen une ceraine régularié, liée aux propriéés physiques des phénomènes qu ils représenen. Les processus gaussiens son ainsi d uilisaion courane dans différens domaines. Un processus scalaire 0 1 N es di gaussien si, pour ou ensemble d insans T, le veceur X,, X es un veceur gaussien. Il es 1 N défini par la seule donnée de sa moyenne (), de son écar ype () e de sa foncion de coefficien d auocorrélaion ( 1, ). Les formes classiques uilisées pour cee dernière son l auocorrélaion exponenielle ( exp 1 / ), gaussienne ( exp 1 / ( 1 ) / sin ( 1 ) / / ). Une fois le processus ainsi défini, il es possible d engendrer des ) ou encore sinus cardinal ( rajecoires par des méhodes appropriées (méhode de Fourier, méhode de Karhunen-Loève, méhode EOLE, ec. [PRE 94, UD 07]) Processus de renouvellemen à sau Les processus de Poisson son uilisés pour modéliser l occurrence aléaoire dans le emps d évènemens poncuels, comme par exemple l arrivée de cliens dans une queue (guiche, serveur informaique, ec.). En noan Ti, i 1 la variable aléaoire «insan de la i-ème occurrence» (à valeurs dans 0, ), on défini la foncion de compage du processus par : sup : n N n T [10.5] C es un processus à emps coninu, don les rajecoires son à valeurs enières, consanes par morceaux, disconinues aux insans d occurrence des évènemens observés. Un el processus es di de Poisson s il vérifie les propriéés suivanes : N0 0 e, pour ou ensemble fini d insans 0 1 N, les variables aléaoires N, N,, 1 N N N N son indépendanes ; N 1 0 s, la variable N Ns où désigne l inensié du processus. On a ainsi : n sui une loi de Poisson de paramère s, N n e [10.6] n!

5 Approches probabilises de fiabilié dans le emps 41 Pour ces processus, on monre que la loi du emps de première occurrence T 1 es T e ), de même que la loi des exponenielle de paramère (soi 1 1 écars enre deux occurrences successives T n1 T. n Les processus de Poisson serven noammen à consruire les processus de renouvellemen à sau, uiles pour modéliser des chargemens à rajecoire consane par morceaux (par exemple, les charges d exploiaion, de rafic), don l ampliude change à des insans aléaoires dans le emps. Un el processus es défini par la loi de probabilié de l ampliude (des saus) e l inensié du processus de Poisson qui indui les saus. Un exemple de rajecoire es donné sur la figure Figure Exemple de rajecoire d un processus de renouvellemen à saus Les processus de renouvellemen à saus, les processus gaussiens, e ceux consruis par ransformaion de ces derniers (par exemple, les processus lognormaux obenus par exponeniaion d un processus gaussien) permeen de décrire une grande variéé de chargemens. Noons qu il arrive souven que les paramères décrivan les processus soien eux-mêmes des variables aléaoires. C es le cas noammen dans le domaine offshore où l on cherche à modéliser les effes environnemenaux pour différens éas de mer.

6 4 Fiabilié des ouvrages Problèmes de fiabilié dépendan du emps Posiion du problème Comme dans le cas de la fiabilié «classique», on suppose que la défaillance de l ouvrage considéré es caracérisée par une foncion de performance, qui peu dépendre ici du emps de deux façons : soi direcemen en an que paramère, soi parce que la performance dépend de l effe de chargemens représenés par des processus aléaoires (ces derniers pouvan êre saionnaires ou avoir eux-mêmes des g R,,, où propriéés dépendan du emps). On noe donc cee foncion R R R 1,, p T (resp. 1,, aléaoire (resp. un ensemble de processus scalaires) de loi joine donnée. q T ) es un veceur La principale différence enre un problème de fiabilié «saique» e un problème dépendan du emps vien du fai que dans ce dernier cas, on ne sai pas en général quand la défaillance va inervenir. On défini donc la probabilié de défaillance cumulée sur l inervalle de emps 0,T par : R P (0, T ) 0, T : g,, 0 f [10.7] Dans le cas général, cee quanié ne doi pas êre confondue avec la probabilié insananée de défaillance noée Pf, i() e définie par : R Pf, i g,, 0 [10.8] Cee dernière quanié, calculable par les méhodes classiques de fiabilié (Mone-Carlo, FORM/ORM, irages d imporance, ec.) en fixan le emps à une valeur pariculière, n a pas d inerpréaion simple sauf cas pariculier présené ciaprès. On monre en pariculier que : 0, T f, i P (0, T) max P f [10.9] Cee bonne inférieure es en général rès minorane e sans grand inérê.

7 Approches probabilises de fiabilié dans le emps Dégradaion de la résisance e problèmes à marge décroissane Comme on l a vu en inroducion, la dégradaion des propriéés des maériaux inrodui la dimension emporelle dans un problème de fiabilié. Cependan, par définiion, la dégradaion va avoir endance à faire décroîre de façon monoone ces propriéés de résisance, de sore qu une foncion de performance de ype «R -» es égalemen décroissane. On appelle problème de fiabilié à marge décroissane un problème dans lequel oues les rajecoires de la foncion de performance son monoones décroissanes. Dans ce cas pariculier, on monre que la probabilié de défaillance cumulée es égale à la probabilié insananée à l exrémié de l inervalle de emps considéré : P (0, T) P ( T) f f, i [10.10] Le problème de fiabilié dépendan du emps se ramène alors à une succession de problèmes indépendans du emps, pour différenes valeurs de T. Les méhodes classiques (FORM/ORM, simulaion de Mone-Carlo, ec.) peuven donc êre uilisées direcemen. A ire d exemple, la secion d acier sain d une armaure de béon armé se corrodan sous l effe de la carbonaaion ou de la pénéraion d ions chlorure dans le béon peu se modéliser simplemen sous la forme : 0 si T () -i T si T ini 0 corr ini ini [10.11] où 0 es le diamère iniial de l armaure, corrosion, icorr Tini es le emps d iniiaion de la le couran de corrosion e une consane. On peu relier la performance de la srucure en béon à la secion d acier sain : en effe, la parie corrodée perd oue résisance mécanique, e la rouille qui en résule a endance, par expansion, à fissurer e faire éclaer le béon de surface (épaufrures). Ainsi, si on ( ) 1 (avec par défini la défaillance par une inégalié de ype 0 exemple 0, 05), on es dans le cas d un problème à marge décroissane car la ( ) 0- corr ini, qui es clairemen décroissane pour oue réalisaion des variables aléaoires,, 0 icorr Tini qui son à valeurs posiives de par la physique. foncion de performance peu s écrire g i T

8 44 Fiabilié des ouvrages Cas général Comme on l a vu précédemmen, on ne sai pas dans le cas général à quel insan se produira la défaillance dans l inervalle de emps0,t, celle-ci pouvan se produire plus ou moins ô en foncion des réalisaions des processus inervenan dans la foncion de performance. oi ce insan : c es une variable aléaoire à valeurs dans0,t, qui vérifie : 0, : g R,, 0 P (0, ) [10.1] La probabilié cumulée de défaillance n es donc rien d aure que la foncion de répariion du emps de première défaillance, c es-à-dire du emps nécessaire pour que le sysème «franchisse» la surface d éa limie. L esimaion de [10.1] passe par le calcul du aux de franchissemen que l on va mainenan définir Taux de franchissemen oi N la variable aléaoire donnan le nombre de franchissemens de la surface d éa limie (du domaine de sûreé vers celui de défaillance) pendan l inervalle0,. La défaillance se produi sur ce inervalle de emps soi si elle se produi à l insan iniial 0, soi s il y a au moins un franchissemen avan l insan. On a donc : def 0 P (0, ) g R,, 0 0 N 0 [10.13] f On monre que cee dernière expression peu êre majorée [DIT 96, UD 07] : f Pf (0, ) Pf, i (0) E N [10.14] désigne l espérance du nombre de franchissemens sur 0,. On défini où E N alors le aux de franchissemen de la surface d éa limie par : N, h 1 + ( ) lim avec N, h N h N [10.15] h0 h

9 Approches probabilises de fiabilié dans le emps 45 Cee quanié s inerprèe comme la probabilié d avoir exacemen un franchissemen dans l inervalle infiniésimal, h, divisée par h. On considère par ailleurs que les processus sochasiques inervenan dans le calcul son réguliers N, h 1 de sore que lim 0. ous cee condiion de régularié, e par la h0 h propriéé d addiivié dans le emps de la variable de compage N, on monre que : + () d 0 E N [10.16] En regroupan les équaions [10.9], [10.14] e [10.16], on obien finalemen l encadremen suivan la probabilié cumulée de défaillance : 0, T + max (0, ) ( 0) T P ( ) f, i Pf T Pf, i d 0 [10.17] Il «suffi» donc d êre capable d évaluer le aux de franchissemen () pour résoudre le problème de fiabilié dépendan du emps, ou au moins donner une borne supérieure de P (0, T ). On verra ci-dessous quelques résulas analyiques imporans, f e commen ils peuven êre ensuie uilisés dans un cadre général. Les problèmes de fiabilié dépendan du emps saionnaires corresponden au son saionnaires e où la foncion cas où ous les processus regroupés dans de performance ne dépend pas expliciemen du emps, ce que l on noe g R. Dans ce cas, le aux de franchissemen ne dépend formellemen, pas du emps e peu êre évalué à n impore quel insan (par exemple 0 ). L équaion [10.17] se simplifie alors en : + Pf (0, T) Pf, i ( 0) T [10.18] REMARQUE Dans le cas où la foncion de performance ne dépend pas de g ), le variables aléaoires mais seulemen de processus saionnaires (soi nombre de franchissemens es un processus de Poisson d inensié, ce qui perme T d esimer P (0, T) F ( T) 1 e. Cee approximaion n es cependan plus f valable dans le cas général où g dépend égalemen de variables aléaoires R ( ), car les franchissemens ne son dans ce cas plus indépendans les uns des aures.

10 46 Fiabilié des ouvrages T L esimaion correce devien alors : Pf (0, T) E 1 e R R e peu êre évaluée par des méhodes spécifiques. Dans cee expression, R es le aux de franchissemen condiionnel aux variables aléaoires R, e E R. désigne l espérance par rappor à ces variables, voir les déails dans [CH 91, RAC 98]. Le calcul du aux de franchissemen par un processus sochasique scalaire (respecivemen vecoriel) d un seuil (respecivemen d une hypersurface) es complexe e le leceur pourra se reporer aux ouvrages [DIT 96, RAC 04] pour un raiemen comple. On donne cependan la formule de Rice [RIC 44], à la base de nombreux résulas. f oi un processus scalaire dérivable, soi, le processus dérivé e s s leur densié de probabilié conjoine. On s inéresse au aux de franchissemen () par le processus emps), noé a (). La formule de Rice s écri : d un seuil (évenuellemen variable dans le a () [10.19] + ( ) s a( ) f a( ), s ds Dans le cas d un processus saionnaire e d un seuil fixe (par exemple a 0 dans le + cas de la foncion de performance), la formule se simplifie en s f, a s ds. A 0 ire d exemple, si es un processus gaussien de moyenne, d écar ype, on,gaussien 1 a monre que le aux de franchissemen du niveau a vau a, / x où ( x) e / désigne la densié de probabilié gaussienne. i le processus gaussien n es pas saionnaire (par exemple, sa moyenne e son écar ype varien dans le emps) e si le seuil a () es lui-même variable, le aux de franchissemen,gaussien a () devien ( ) a( ), où l on a posé : / x ( x) ( x) x ( u) du [CRA 67] Le calcul du aux de franchissemen de processus vecoriels à ravers une hypersurface es donné par la formule de Belayev, don on pourra rouver une présenaion dans les références [DIT 96, RAC 04].

11 Approches probabilises de fiabilié dans le emps Méhode PHI On a présené dans les secions précédenes les conceps uiles à la formulaion de problèmes de fiabilié dépendan du emps : processus sochasiques, aux de franchissemen, probabilié de défaillance cumulée e bornes associées. Pour êre en mesure d appliquer la formule [10.17] dans des cas praiques, il fau donc évaluer le aux de franchissemen du niveau zéro de la foncion de performance. Comme on l a vu, des résulas analyiques ne son disponibles que dans des cas rès pariculiers, e il fau donc développer dans le cas général des méhodes numériques. Deux grandes classes de méhodes numériques son connues : la méhode asympoique, développée enre aures par Rackwiz e ses collègues, qui consise à esimer le aux de franchissemen e son inégrale dans le emps à parir de la formule de Rice e diverses approximaions analyiques, comme l inégraion de Laplace (voir [RAC 98, RAC 04] pour plus de déails) ; une méhode basée sur l analyse de fiabilié sysème, inspirée des ravaux de [HAG 9, LI 95] e développée sous le nom de méhode PHI dans les ravaux de [AND 0, AND 04, UD 08]. Comme on va le voir mainenan, celle-ci s appuie sur les ouils classiques de la fiabilié pour les problèmes indépendans du emps (noammen la méhode FORM e l analyse de fiabilié des sysèmes). Elle peu donc êre uilisée avec les logiciels classiques, comme Phimecaof [LEM 06] ou Open TURN ( Taux de franchissemen e fiabilié sysème Par définiion, le aux de franchissemen se calcule à parir de la probabilié d avoir un franchissemen de l éa limie enre deux insans proches e h (équaion [10.15]). Dans nore conexe, un el franchissemen signifie que la srucure se rouvai dans le domaine de sûreé à l insan e dans le domaine de défaillance à l insan h. On peu donc calculer le aux de franchissemen de la façon suivane (pour simplifier les noaions, on pose X R, + ( ) lim h0 X X h g, 0 g, h 0 h T ) : [10.0] Le numéraeur de l équaion précédene es la probabilié de défaillance d un sysème parallèle à deux composans, que l on peu esimer par la méhode FORM pour les sysèmes [LEM 05, chapire 9]. On résou ainsi par la méhode FORM chacun des deux problèmes de fiabilié. oien () e α () (resp. ( h) e

12 48 Fiabilié des ouvrages α ( h) ) l indice de fiabilié e le veceur normal uniaire au poin de concepion associés à l éa limie g X, 0 (resp. h g X, h 0 ). L esimaion de la probabilié de défaillance du sysème parallèle se calcule au premier ordre par : FORM X Xh ( ), ( h), α( ) α( h) g, 0 g, h 0 [10.1] 1 x y x y xy où ( x, y, ) exp dx dy désigne la foncion 1 (1 ) de répariion de la loi binormale. En combinan [10.0] e [10.1], on monre dans [UD 08] que le aux de franchissemen se simplifie en : + ( ) ( ) ( ) () α () α x où ( x) ( x) x ( u) du [10.] Pour des problèmes de fiabilié saionnaires, le aux de franchissemen ne dépend pas du emps e se simplifie en : + α() [10.3] On noe les similiudes enre ces deux formules e celles présenées plus hau comme applicaion de la formule de Rice aux processus gaussiens (fin de la secion 10.3). Pour inerpréer [10.], on peu ainsi considérer que la méhode FORM revien à «scalairiser» le problème du franchissemen, en remplaçan la foncion de performance par un processus scalaire équivalen don on éudie le dépassemen d un seuil ( ) Mise en œuvre de la méhode PHI Cas saionnaire Dans le cas d un problème saionnaire, le aux de franchissemen es consan. On va évaluer l équaion [10.3] en approchan numériquemen la dérivée par différences finies, soi :

13 Approches probabilises de fiabilié dans le emps 49 α( ) α( ) num [10.4] Pour ce faire, il fau choisir un incrémen de emps suffisammen faible pour 3 que l esimaion soi précise. L expérience monre que 10 donne de bons résulas, où es la plus peie longueur de corrélaion des différens processus min inervenan dans le problème. Les différenes éapes pour évaluer [10.4] son les suivanes : on défini les veceurs aléaoires gaussiens 1 e processus gaussien aux insans e e min correspondan au respecivemen. Les composanes 1 j j son corrélées deux à deux, de coefficien de corrélaion (, ), où j es la j foncion de coefficien d auocorrélaion du processus, j (équaion [10.]) ; on remplace dans la foncion de performance g, 1 1, définissan ainsi g par le veceur 1, (1) (1) FORM l indice de fiabilié e le veceur α ; R les processus R e on calcule par la méhode on remplace dans la foncion de performance g,, définissan ainsi g processus par le veceur, R les R e on calcule () par la méhode FORM l indice de fiabilié (égal à (1) () ) e le veceur α ; à parir de ces résulas, le aux de franchissemen [10.4] es évalué, puis la probabilié de défaillance cumulée : num (1) α α () (1) (1) Pf (0, T) num T [10.5] On voi que la borne supérieure ainsi calculée croî linéairemen avec T. Pour exploier ces résulas de façon praique, on peu égalemen exprimer cee borne inf 1 (1) + (0, T) T. sous forme d «indice de fiabilié généralisé» De par la relaion enre probabilié e indice de défaillance, cee valeur es une borne inférieure de l indice de fiabilié d où la noaion inf. La borne supérieure sup (1) associée au minoran de l équaion [10.17] es simplemen.

14 50 Fiabilié des ouvrages Il fau bien noer qu il y a ici deux corrélaions mises en œuvre. La première résule de la corrélaion du processus (, ) e la seconde de la corrélaion des éas limies donnée par le produi scalaire α (1) (). α. j Mise en œuvre de la méhode PHI Cas non saionnaire Dans ce cas, la foncion de performance dépend expliciemen du emps ou les processus ne son pas saionnaires. Le aux de franchissemen doi donc êre évalué à différens insans, puis inégré sur 0,T (équaion [10.17]) pour obenir la borne supérieure de la probabilié cumulée. On discréise l inervalle d inégraion, soi it / N, i 0,, N, e on applique la procédure décrie au paragraphe i aux différens insans. La borne supérieure de la probabilié de défaillance cumulée s obien par exemple par la méhode d inégraion des rapèzes : + + N 1 T (0) ( T) + Pf (0, T) Pf, i (0) ( i ) N i1 [10.6] Il es imporan de noer que l inervalle de discréisaion T/ N pour l inégraion n es en général pas du même ordre de grandeur que l inervalle uilisé pour l évaluaion du aux de franchissemen Exemple semi-analyique oi une poure encasrée de longueur L déerminise, de module de flexion EI, soumise à un effor verical F à son exrémié libre. La flèche maximale de la poure 3 FL vau dans des condiions quasi saiques (la variaion du chargemen es 3EI supposée suffisammen lene). On s inéresse au dépassemen d un seuil admissible max. Le module de flexion EI es supposé suivre une loi lognormale de paramères,. On suppose que le logarihme de la charge ln F es un processus EI EI gaussien saionnaire de moyenne F, d écar ype F, de foncion coefficien F d auocorrélaion e F ( / ), où F désigne la longueur de corrélaion. De façon à pouvoir effecuer des calculs analyiques, on écri la foncion de performance associée au dépassemen de la flèche maximale sous la forme :

15 Approches probabilises de fiabilié dans le emps 51 def 3 L g EI, ln max ln ln max ln lnei 3 [10.7] Choisissons un insan 0 quelconque. La variable ln EI es par hypohèse gaussienne e peu donc s écrireln EI EI EI U1, avec U ~ N(0,1). De même, 1 0 es une variable gaussienne de paramères,, que l on peu écrire 0 F FU, avec F F U ~ N(0,1). Ainsi, après subsiuion, l éa limie [10.7] es linéaire en les variables gaussiennes cenrées réduies U1, U. La méhode FORM es dans ce cas exace pour calculer l indice de fiabilié, qui vau : α (1) 3 ln max ln L / 3 F EI F EI [10.8] Les coordonnées du veceur uniaire normal au poin de concepion son /, / (1) EI F EI F F EI Pour raduire l éa limie [10.7] à l insan 0 son corrélées, de coefficien de corrélaion T., il fau noer que ( / F ) e 0 0 e dépendan de la valeur F choisie. La ransformaion isoprobabilise des variables e 0 0 (Naaf) s écri en foncion des variables indépendanes U, U ~ N(0,1) : 3 U, U 1 U 0 F F 0 F F 3 La problème de fiabilié insananée à 0 variables gaussiennes cenrées réduies U1, U, U 3. L indice de fiabilié (exac) es logique puisque le problème es saionnaire. Le veceur normal vau ici : () [10.9] es donc linéaire en les rois es le même que pour l éa limie [10.7], ce qui T () EI / F EI, F / F EI, 1 F / F EI α

16 5 Fiabilié des ouvrages Pour erminer le calcul, il es nécessaire d inroduire les valeurs numériques des différens paramères. On peu alors évaluer, pour le suffisammen faible choisi, (1) () () i l indice de fiabilié, les veceurs α e les reporer dans l équaion [10.5] pour calculer le aux de franchissemen Applicaion : reillis sous chargemen dépendan du emps Nous considérons figure 10. le reillis élasique du chapire 8 de la roisième parie. On s inéresse à la fiabilié dépendan du emps de cee srucure sous l effe de charges variables dans le emps, appliquées sur les nœuds de la membrure supérieure. Figure 10.. Treillis à 3 barres Les variables aléaoires d enrée son décries dans le ableau Nous modélisons les 6 charges vericales appliquées par un unique processus gaussien, de moyenne 50 kn, d écar ype 7,5 kn, de foncion d auocorrélaion gaussienne ( / P ) e P, où la longueur de corrélaion P vau 1 jour. Compe enu de cee valeur, on suppose que la variaion emporelle du chargemen es suffisammen lene pour pouvoir négliger les effes d inerie : un calcul quasi saique es donc valable. On éudie la fiabilié dépendan du emps de la srucure vis-à-vis d un déplacemen maximum admissible. La foncion d éa limie associée s écri : g( E, A, E, A, P) v ( E, A, E, A, P) 0 v 16 cm 1 1 max 1 1 max [10.30]

17 Approches probabilises de fiabilié dans le emps 53 où 1 1 ( E, A, E, A, P ) désigne la réponse calculée par élémens finis. Le problème de fiabilié éan saionnaire, un seul calcul de aux de franchissemen (consan) es nécessaire. Le problème iniial comporan 4 variables aléaoires e un processus es ransformé par la méhode PHI en deux analyses FORM avec 4+=6 variables 3 aléaoires (don une modélisan P e l aure P ). On choisi ici 10. Variable Disribuion Moyenne Ecar ype E 1, E (MPa) Lognormale A 1 (cm²) Lognormale 0 A (cm²) Lognormale 10 1 P (kn) Processus gaussien 50 7,5 Tableau Treillis élasique Variables aléaoires d enrée L analyse de fiabilié insananée à l insan donne l indice 4,03, de veceur normal = {-0, , , , ,649397, 0,0} T. A l insan, on obien le même indice de fiabilié e un veceur normal = {-0, , , , , ,000918} T. On remarque que seules les deux dernières composanes (c es-à-dire celles associées au processus) changen. L applicaion de la formule [10.18] donne un aux de -5 franchissemen de 4,3.10 /jour. La borne supérieure de la probabilié de défaillance cumulée es alors obenue par la formule [10.0]. On représene cee probabilié en foncion du emps sur la figure Ces résulas monren bien que la probabilié de défaillance cumulée peu dépasser la probabilié de défaillance insananée de plusieurs ordres de grandeur, celle-ci éan obenue en supposan le chargemen comme une variable aléaoire Conclusion i les méhodes de fiabilié des srucures pour des problèmes indépendans du emps son aujourd hui bien éablies e déjà courammen uilisées à l échelle indusrielle, il n en es pas de même lorsque la dimension emporelle inervien

18 54 Fiabilié des ouvrages expliciemen dans la formulaion du problème. Le maniemen des processus sochasiques pour modéliser la variabilié emporelle e des probabiliés de défaillance cumulées inroduisen une difficulé supplémenaire. On s es resrein dans ce chapire à aborder les conceps uiles à la résoluion de els problèmes. On s es par ailleurs resrein aux problèmes pour lesquels les aspecs dynamiques ne son pas pris en compe. Les problèmes e méhodes de la dynamique sochasique son en effe un domaine à par enière, noammen présené dans les ouvrages [KRE 83, OI 01, LUT 03]. On s es principalemen inéressé à la méhode PHI pour l évaluaion du aux de franchissemen, qui es basée sur l uilisaion de la méhode FORM pour les sysèmes. Cee approche a le mérie de n uiliser que des ouils classiques développés pour les problèmes de fiabilié indépendans du emps, e donc mis en œuvre dans de nombreux logiciels disponibles. Il convien cependan de vérifier que l approximaion FORM es validée pour les problèmes raiés. Figure Treillis élasique sous chargemen variable Probabilié de défaillance cumulée Enfin, on n a pas abordé l uilisaion de la méhode de Mone-Carlo pour raier les problèmes dépendan du emps. on applicaion nécessie en effe la généraion de rajecoires des processus inervenan dans le problème, puis la résoluion emporelle du problème mécanique. Cee approche es donc rès coûeuse e ne doi êre uilisée qu en dernier recours, noammen pour des problèmes non linéaires de dynamique raiés dans le domaine emporel (analyse sismique de srucures, ec.).

19 Approches probabilises de fiabilié dans le emps Bibliographie [AND 0] ANDRIEU-RENAUD C., Fiabilié mécanique des srucures soumises à des phénomènes physiques dépendan du emps, Thèse de docora, Universié Blaise Pascal, Clermon-Ferrand, 00. [AND 04] ANDRIEU-RENAUD C., UDRET B., LEMAIRE M., «The PHI mehod : a way o compue ime-varian reliabiliy», Reliab. Eng. ys. afey, vol. 84, p , 004. [CRA 67] CRAMER H., LEADBETTER M., aionary and relaed processes, John Wiley & ons, Chicheser, [DIT 96] DITLEVEN O., MADEN H., rucural reliabiliy mehods, John Wiley & ons, Chicheser, [HAG 9] HAGEN O., «Threshold up-crossing by second order mehods», Prob. Eng. Mech., vol. 7, p , 199. [KRE 83] KREE P., OIZE C., Mécanique aléaoire, Dunod, Paris, [LEM 05] LEMAIRE M., Fiabilié des srucures Couplage mécano-fiabilise saique, Hermès, Paris, 005. [LEM 06] LEMAIRE M., PENDOLA M., «PHIMECA-OFT», rucural afey, vol. 8, p , 006. [LI 95] LI C., DER KIUREGHIAN A., «Mean ou-crossing rae of nonlinear response o sochasic inpu», dans M. Lemaire, J. Favre, A. Mebarki (dir.), Proc. 7h In. Conf. on Applicaions of a. and Prob. in Civil Engineering (ICAP7), Paris, p , Balkema, Roerdam, [LIN 67] LIN Y.K., Probabilisic heory of srucural dynamics, McGraw-Hill, New York, [LUT 03] LUTE L., ARKANI., Random vibraions : analysis of srucural and mechanical sysems, Buerworh-Heinemann, Oxford, 003. [MEL 99] MELCHER R., rucural reliabiliy analysis and predicion, John Wiley & ons, Chicheser, [PRE 94] PREUMONT A., Random vibraions and specral analysis, Kluwer Acamedic, Dordrech, [RAC 98] RACKWITZ R., «Compuaional echniques in saionary and non saionary load combinaion A review and some exensions», J. ruc. Eng., vol. 5 (1), p. 1-0, [RAC 01] RACKWITZ R., «Reliabiliy analysis A review and some perspecives», rucural afey, vol. 3, p , 001. [RAC 04] RACKWITZ R., «Zuverlässigkei und Lasen im konsrukiven Ingenieurbau», Lecure noes, Technical Universiy of Munich, 004.

20 56 Fiabilié des ouvrages [RIC 44] RICE., «Mahemaical analysis of random noise», Bell ysem Tech. J., vol. 3, p. 8-33, [OI 01] OIZE C., Dynamique des srucures Elémens de base e conceps fondamenaux, Ellipses, Paris, 001. [CH 91] CHALL G., FABER M., RACKWITZ R., «The ergodiciy assumpion for sea saes in he reliabiliy assessmen of offshore srucures», J. Offshore Mech. Arcic Eng., AME, vol. 113 (3), p , [UD 07] UDRET B., Uncerainy propagaion and sensiiviy analysis in mechanical models Conribuions o srucural reliabiliy and sochasic specral mehods, habiliaion à diriger des recherches, Universié Blaise Pascal, 007. [UD 08] UDRET B. «Analyical derivaion of he oucrossing rae in ime-varian reliabiliy problems», ruc. Infra. Eng., vol. 4(5), p , 008.

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little. Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene

Plus en détail

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

Calcul Stochastique 2 Annie Millet

Calcul Stochastique 2 Annie Millet M - Mahémaiques Appliquées à l Économie e à la Finance Universié Paris 1 Spécialié : Modélisaion e Méhodes Mahémaiques en Économie e Finance Calcul Sochasique Annie Mille 15 14 13 1 11 1 9 8 7 6 5 4 3

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A UIMBERTEAU UIMBERTEAU TRAVAUX PRATIQUES 5 ISTALLATIO ELECTRIQUE DE LA CAE D'ESCALIER DU BATIMET A ELECTROTECHIQUE Seconde B.E.P. méiers de l'elecroechnique ELECTROTECHIQUE HABITAT Ver.. UIMBERTEAU TRAVAUX

Plus en détail

Cahier technique n 114

Cahier technique n 114 Collecion Technique... Cahier echnique n 114 Les proecions différenielles en basse ension J. Schonek Building a ew Elecric World * Les Cahiers Techniques consiuen une collecion d une cenaine de ires édiés

Plus en détail

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION , Chapire rminale S NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION I TRANSMISSION DE L'INFORMATION ) Signal e informaion ) Chaîne de ransmission de l informaion La chaîne de ransmission d informaions es

Plus en détail

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD LA COUCHE PHYSIQUE 1 FONCTIONS GENERALES Cee couche es chargée de la conversion enre bis informaiques e signaux physiques Foncions principales de la couche physique : définiion des caracérisiques de la

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Froid indusriel : producion e applicaion (Ref : 3494) Procédés hermodynamiques, sysèmes e applicaions SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Appréhender les différens procédés hermodynamiques de producion

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit Modèles de Taux, Surface de Volailié e Inroducion au Risque de Crédi Alexis Fauh Universié Lille I Maser 2 Mahémaiques e Finance Spécialiés Mahémaiques du Risque & Finance Compuaionelle 214/215 spread

Plus en détail

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS LE PARADOXE DES DEUX TRAINS Énoné du paradoxe Déaillons ou d abord le problème dans les ermes où il es souen présené On dispose de deux oies de hemins de fer parallèles e infinimen longues Enre les deux

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES BRUSSELS EONOMI REVIEW - AHIERS EONOMIQUES DE BRUXELLES VOL 5 N 3 AUTUMN 7 NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES D EXTRATION DU YLE EONOMIQUE ANNA SESS ET MIHEL GRUN-REHOMME (UNIVERSITE PARIS, ERMES- NRS- UMR78)

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE Dans e hapire l'amplifiaeur différeniel inégré sera oujours onsidéré omme parfai, mais la ension de sorie ne pourra prendre que deux valeurs : V sa e V

Plus en détail

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03 CUX DE TRSISSIO RUITES CORRECTIO TRVUX DIRIGES. oyer Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03. RUIT DE FOD Calculer le niveau absolu de brui hermique obenu pour une

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

Fonction dont la variable est borne d intégration

Fonction dont la variable est borne d intégration [hp://mp.cpgedpydelome.fr] édié le 1 jille 14 Enoncés 1 Foncion don la variable es borne d inégraion Eercice 1 [ 1987 ] [correcion] Soi f : R R ne foncion conine. Jsifier qe les foncions g : R R sivanes

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

Cahier technique n 141

Cahier technique n 141 Collecion Technique... Cahier echnique n 141 Les perurbaions élecriques en BT R. Calvas Les Cahiers Techniques consiuen une collecion d une cenaine de ires édiés à l inenion des ingénieurs e echniciens

Plus en détail

DESSd ingéniérie mathématique Université d Evry Val d Essone Evaluations des produits nanciers

DESSd ingéniérie mathématique Université d Evry Val d Essone Evaluations des produits nanciers DESSd ingéniérie mahémaique Universié d Evry Val d Essone Evaluaions des produis nanciers Véronique Berger Cours Janvier-Mars 2003 version du 27 mars 2003 Conens I Présenaion du plan de cours 3 II Insrumens

Plus en détail

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION COMUNDICOMPETENCES-TECHNIQUESDEL INGÉNIEUR Formaion Adminisraeur Server 2008 (Ref : IN4) SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Gérer des ressources e des compes avec Acive Direcory e Windows Server 2008

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY N 2008 09 Juin Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY N 2008-09 Juin Base de données CHELEM

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

B34 - Modulation & Modems

B34 - Modulation & Modems G. Pinson - Physique Appliquée Modulaion - B34 / Caracérisiques d'un canal de communicaion B34 - Modulaion & Modems - Définiions * Half Duplex ou simplex : ransmission un sens à la fois ; exemple : alky-walky

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

S euls les flux de fonds (dépenses et recettes) définis s ent l investissement.

S euls les flux de fonds (dépenses et recettes) définis s ent l investissement. Choix d ives i s s eme e cer iude 1 Chapire 1 Choix d ivesissemes e ceriude. Défiiio L es décisios d ivesissemes fo parie des décisios sraégiques de l erepris e. Le choix ere différes projes d ivesisseme

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats Esimaion d une foncion de demande de monnaie pour la zone euro : une synhèse des résulas Ce aricle propose une synhèse des résulas des esimaions d une foncion de demande de monnaie de la zone euro dans

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail