Les ateliers en cycle 2. L.Quénet - IEN St Rémy de Provence - Janvier 2012

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1 Les ateliers en cycle 2 L.Quénet - IEN St Rémy de Provence - Janvier 2012

2 Les ateliers : supports d apprentissage 1. L enfant et le jeu 2. Organisation des enseignements 3. L évaluation en cycle 2 4. Des besoins, des difficultés: réponses pédagogiques et didactiques 5. Continuité maternelle / élémentaire

3 Préambule: Rappel du cadre ref: programmes de 2008 Une référence: le socle commun de connaissances et de compétences Loi d orientation et de programme pour l avenir de l Ecole du 23 avril Un enseignement structuré et explicite Évaluer et répondre aux besoins Une aide personnalisée et différenciée

4 Programmes de l école maternelle vers le CP Un objectif essentiel: acquisition d un langage oral riche, organisé et compréhensible. Mise en relation avec l Autre Exercice des capacités motrices, sensorielles, affectives, relationnelles et intellectuelles Devenir élève Découverte de l écrit

5 Une école maternelle Les besoins de l enfant à l école (construction de la personnalité et éveil culturel) : - univers relationnel élargi - vivre des situations de jeux, de recherches, - De productions libres ou guidées, - D exercices riches et variés

6 Une école à vivre : Un temps suffisant pour lui (personnalisation des parcours) Du temps juste suffisant (rythmes biologiques) Besoin d agir et plaisir du jeu Expériences sensorielles et motrices Dans le respect des étapes et du rythme de développement de l enfant

7 Développement et domaines d activités Communiquer: S approprier le langage : Découvrir l écrit Devenir élève Agir et s exprimer avec son corps Découvrir le monde Percevoir, sentir, imaginer, créer

8 1. L enfant et le jeu à l école Les situations de jeux à l'em : enjeux éducatifs, pédagogiques et didactiques Ref : Anne Marie Gioux- L'école maternelle, une école différente Ed. Hachette (2009)

9 2. Organisation des enseignements Une séquence d apprentissage : toutes les phases constitutives du processus enseignement / apprentissage : Découverte, Formalisation / structuration des connaissances, Appropriation et acquisition jusqu à l automatisation en certains cas, Approfondissement et élargissement (extension des conditions d application), Vérification et contrôle des acquis en fin de séquence et en différé (situation de transfert);

10 2. Organisation des enseignements évaluer sur la base de critères précis (au regard des connaissances didactiques liées à la discipline) - identifier un obstacle, - utiliser les invariants (fréquences d erreurs et pistes didactiques) - définir la réponse didactique adaptée - en classe, à l extérieur, avec le RASED - définir un échéancier - mesurer l efficacité des aides effectuées (situation d évaluation)

11 Quels ateliers pour quel type de tâches? L atelier dirigé: construction du savoir L atelier en autonomie: entraîner L atelier accompagné ou régulé L atelier en libre projet

12 Combien d ateliers ou quels besoins? -Nécessité d équilibrer les contenus des ateliers : pour la mise en place de chaque domaine; Pour la gestion du «bruit», du matériel, de la durée de l activité. -Rôles de l enseignant et de l ATSEM -l organisation en ateliers n est pas obligatoire chaque jour : le groupe classe: entrée dans une nouvelle compétence, chant, EPS, lecture, chants, rituels.. Groupe classe et groupes de besoin ateliers tournants et groupes de besoin

13 3. Différenciation en cycle 2 Prendre en compte l hétérogénéité des élèves : Les différences de rythmes de travail Les différents niveaux de maîtrise de la tâche Des aides appropriées et des outils de référence

14 3. L évaluation en cycle 2 Les élèves ont besoin de connaître : - le cadre temporel et contextuel de la réalisation de la tâche, - Les critères de réalisation : * De la tâche («Pour réussir, je dois..») * De l action que chacun peut mener («Pour réussir, je peux..») Les critères de réussite («J aurai réussi si»)

15 3. L évaluation en cycle 2 Evaluer sur la base de critères précis (au regard des connaissances didactiques liées à la discipline) pour : - identifier un obstacle, - utiliser les invariants (fréquences d erreurs et pistes didactiques) - définir la réponse didactique adaptée - en classe, à l extérieur, avec le RASED - définir un échéancier - mesurer l efficacité des aides effectuées (situation d évaluation)

16 Question de la trace ou évaluation intégrée Ne pas confondre : - manipulation et renforcement, - Tâche et activité, - Entraînement et validation au terme de ka séquence Des traces possibles: - la photo, la feuille support, une trace écrite

17 4. Des besoins, des difficultés : réponses pédagogiques et didactiques La passation des consignes, La mise au travail et la gestion des groupes La mise à disposition de ressources et d outils d aide La clôture des ateliers Le «bilan» des ateliers

18 4. Des besoins, des difficultés : réponses pédagogiques et didactiques Les trois situations de base : variations et diversification. - jeu libre /situationproblème/exercice Considérons les situationsproblèmes comme mise en place de jeux didactiques, comme un travail sur la Zone proximale de développement des apprenants

19 4. Des besoins, des difficultés : réponses pédagogiques et didactiques Ex: Le jeu dirigé au coin marchande: Progression de possibilités et d'exigences de la PS à la GS Ajout et variation de matériels Rôles et scénarios Un écrit spécifique : la liste

20 Liste de base : l'élève a trié et réuni sur un même document ordonné en forme de liste des objets possédant la même «caractéristique de surface»: la couleur verte Mais il a su mettre dans la même catégorie ( ligne 4) des légumes identiques.

21 Cette liste se différencie de la précédente : elle est plus complexe L'élève a proposé une forme d'organisation cumulant - le fruit, sa forme, sa taille, sa couleur - la quantité décroissante - l'ordre et la disposition verticale avec lignes numérotées ( sans lien avec la quantité de fruits sur la ligne)

22 Situation problème: Un groupe de 4 élèves devait réunir puis coller en bon ordre des images permettant de constituer des hors d'œuvre, il fallait à la fois compter ( 2 concombres ou 5 melons, et comprendre le sens de regroupement des mots «grappe» ou «botte»

23 De la liste numérique et imagée... aux écritures inventées et... aux mots exacts sous forme d'étiquettes référence pour passer commande au marchand..

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25 Ce que disent les textes : Il revient à l enseignant de «choisir les méthodes les plus adaptées aux caractéristiques individuelles et aux besoins spécifiques de ses élèves.» Les priorités sont dans les domaines les plus en relation avec la réussite scolaire (langage et langue, numération).

26 Un écrit de réflexion Pas de différenciation sans évaluation Evaluer pour se rendre compte Evaluer pour mesurer les acquis (outils,grilles d observation fabriquées localement (mutualiser) Evaluer pour garder trace (objectif = mettre en valeur les progrès) Tableau de bord pour la classe Livrets scolaires pour les élèves

27 Quelle méthode de travail? Choisir un objectif à atteindre Réaliser une grille d évaluation permettant de repérer les difficultés Constituer des groupes Élaborer un emploi du temps Élaborer des stratégies pédagogiques Utiliser différents outils Constituer un outil de suivi de l élève

28 Rester vigilant! Attention aux groupes de niveau figés (faibles / moyens / forts) Élève étiqueté / Stigmatisé Différencier pour tous les élèves Différencier les parcours, pas les objectifs

29 Etude de cas Capacité 1 : Dénombrer une quantité en utilisant la suite orale des nombres connus:

30 Etude de cas Capacité 1 : Dénombrer une quantité en utilisant la suite orale des nombres connus: Connaître le mot-nombre Synchroniser le pointage Faire abstraction des propriétés Rôle du dernier mot nombre Ex: cartes éclairs et vérification

31 Faire un état des lieux de la mémorisation de la comptine en 5 questions : Faire un état des lieux de la mémorisation de la comptine en 5 questions : 1. Jusqu où sais-tu compter? 2. Compte, 3. Compte jusqu à «n».. 4. Compte en commençant par «n», 5. Compte à l envers en commençant par «n»

32 5. Continuité maternelle / élémentaire ce que disent les textes (2008) «Le cycle des apprentissages fondamentaux commence au cours de la grande section d école maternelle et, à ce niveau, lui emprunte sa pédagogie. Les projets de chaque école prévoient les modalités d articulation entre l école maternelle et l école élémentaire. La programmation des activités doit être pensée dans la continuité : les enseignants de cours préparatoire prennent appui sur le travail des maîtres de l école maternelle et sur les acquis des élèves.»

33 5. Continuité maternelle / élémentaire Le matériel et l organisation pédagogique Les déplacements Les besoins du corps Les familles Le temps Du côté des enseignants Les moyens pédagogiques La démarche La continuité du parcours scolaire : PPRE passerelle

34 5. Continuité maternelle / élémentaire l organisation pédagogique : Les ateliers en CP, en CE1..

35 5. Continuité maternelle / élémentaire en conseil de cycle : Fixer un calendrier des réunions et des actions de liaison Programmations de cycle cf Eduscol Réfléchir aux démarches d apprentissage Connaître les outils employés par les collègues Organiser des rencontres lors d occasions ponctuelles ( fêtes, anniversaires ) Préparer des rencontres autour de mini-projets ( rallye lecture, rencontres EPS ) Organiser des sorties communes ( musée, ferme, ) Organiser des visites entre la maternelle et l élémentaire Travailler en liaison étroite avec le RASED ( lorsque c est possible) Faire vivre au GS une demi-journée de CP, permettre aux CP un retour de demi-journées en maternelle pour des échanges / projets

36 Vers une école du socle pour la réussite de tous

37 SITOGRAPHIE Eduscol maternelle Maternelle 13 Maternailes.fr ageem.fr IEN St Rémy de Provence