18/02/2014 Pr Ranque Stéphane Hespert Emilie L2 Agents infectieux et Hygiène Relecteur 6 16 pages. Le paludisme.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "18/02/2014 Pr Ranque Stéphane Hespert Emilie L2 Agents infectieux et Hygiène Relecteur 6 16 pages. Le paludisme."

Transcription

1 18/02/2014 Pr Ranque Stéphane Hespert Emilie L2 Agents infectieux et Hygiène Relecteur 6 16 pages Le paludisme Plan A. B. C. D. E. F. G. H. I. J. Historique du paludisme Répartition géographique Le parasite plasmodium La transmission par l Anophèle Le cycle biologique Cas particulier Éléments cliniques Implications pratiques Le paludisme grave L épidémiologie du paludisme Le paludisme est une maladie infectieuse causée par un protozoaire du genre plasmodium. Quand on est infecté, ce protozoaire est situé dans les Globules Rouges. Les protozoaires sont des êtres vivants unicellulaires, comme nous sont des eucaryotes (possèdent une membrane nucléaire et donc un noyau bien constitué). Il existe de très nombreux protozoaires dont une petite partie est des parasites humains. Ce protozoaire est transmis à l homme par la piqûre d un moustique, par un genre particulier de moustique : le genre Anophèle. Transmission par inoculation de la maladie et uniquement par ce genre de moustique. Ce parasite plasmodium infecte soit le moustique, soit l homme ; donc il n est jamais présent à l état libre. L intérêt de l étudier est que c est la maladie parasitaire qui cause le plus de morts dans le monde. C est donc un véritable problème de santé publique. A. Historique du paludisme Le paludisme est une maladie très ancienne, elle existait avant l époque historique (à la préhistoire). On suppose qu elle est originaire d Afrique et s est répandue en suivant les migrations humaines, vers les côtes méditerranéennes, jusqu en Inde et en Asie du sud-est Il était particulièrement prévalent dans les zones marécageuses. Son nom vient de palus (marais en latin). Le terme malaria en anglais dérive de l italien (mal-aria ou «mauvais air» du fait que dans les marécages, il y avait de mauvaises odeurs et on pensait que l on attrapait le paludisme en respirant les mauvaises odeurs) Plus tard on a découvert le lien marécage/moustique et paludisme. 1/16

2 - a) Généralités sur le paludisme Le paludisme est l infection parasitaire la plus répandue dans le monde C est la 1ère cause de morbidité et de mortalité dans les pays d Afrique tropicale au sud du Sahara. o Environ 2,5 milliards de personnes sont exposées à la maladie, soit 40% de la population mondiale, dans quelques 90 pays. o C est la cause de la mort de plus d un million de personnes par an. b) Un fléau pour la Santé Publique Le Paludisme engendre des morts prématurés inutiles (inutile car c est une maladie que l on peut traiter) toutes les 10,5 secondes. B. Répartition géographique On peut attraper le paludisme dans toute la zone inter-tropicale (en vert) sauf dans le Sahara (car il n y a pas de moustiques), on peut donc potentiellement attraper le paludisme si on va dans ces zones là. C. Le Parasite plasmodium Le parasite responsable du paludisme est un protozoaire du genre Plasmodium Il existe 4 espèces de Plasmodium pathogènes pour l homme : P. falciparum +++ P. vivax P. ovale P. malariae P. knowlesi (en Indonésie) : plasmodium du singe, qui se transmet entre les singes mais cause des cas chez l Homme ponctuellement en Indonésie. L espèce P. falciparum, responsable des formes graves de paludismes et potentiellement mortelle, est aussi la plus fréquente chez l homme et développe rapidement une chimiorésistance aux drogues antipaludiques. 2/16

3 En 1632, on utilisait la quinine pour traiter le paludisme et le premier de cas de résistance à la drogue a été décrit en La chloroquine est le deuxième médicament découvert, elle représentait une révolution dans le traitement mais elle était très mal utilisée, ce qui a favorisé l émergence de forme résistante et on a donc vu émerger en 1957 des paludismes à chloroquino-résistance. On peut penser qu à partir du moment où le parasite a commencé à développer des mécanismes de résistances, il devient plus apte à résister aux différents traitements. 3/16

4 Jaune : transmission du paludisme. Rond bleu : résistance à la chloroquine. Triangle rouge : là où le paludisme est résistant à tous les anti-paludiques. La zone la plus inquiétante est en Asie du sud-est, car c est là que la chloroquino-résistance a démarré et puis s est étendue en Afrique, en Amérique il y a des cas de résistances aux médicaments également. D. Transmission par l Anophèle Le Plasmodium est transmis par la piqûre d un moustique femelle vecteur du genre Anophèle sp. (Seul moustique qui pique à 45, les autres piquent parallèlement à la peau.) L Homme est l unique Réservoir du Parasite. Le parasite humain n infecte pas l oiseau et vice-versa. Si le moustique pique n importe quel autre animal que l homme, il lui inocule le parasite mais celui-ci ne va pas se développer. Vice-versa pour l homme Spécificité d espèce Le seul réservoir du paludisme est donc l homme, à part le plasmodium du singe en Indonésie, où le réservoir est le singe mais, ce cas de transmission à l homme est très exceptionnel 4/16

5 E. Cycle biologique du paludisme Le parasite est capable de s adapter à des conditions de vies qui sont très différentes. Passage du moustique à l homme : différence de température (25 C chez le moustique et 37 C pour l'homme), de Système Immunitaire, ou réponses immunitaires différentes Il s adapte très facilement à des milieux très différents et hostiles. Car chez l homme on a le système immunitaire qui essaye d éliminer le parasite. La capacité d adaptation des parasites est très importante. 1. Inoculation à l Homme : Sporozoïtes. Le moustique (hématophage) a la forme sporozoïte dans son organisme, (en général ce sont les femelles qui piquent pour avoir l énergie suffisante pour que l œuf de la femelle mature. Sinon ces œufs ne vont pas évoluer). Au moment où elle pique, elle va injecter sa salive qui contient notamment des allergènes, pouvant provoquer des réactions allergiques graves parfois, mais variables selon les individus. La salive contient également certaines substances anesthésiantes, injectées autour de la piqûre, ce qui fait qu on ne se rend pas compte lorsqu'il nous pique. Le moustique qui a le paludisme en même temps injecte sa salive et donc le paludisme, soit directement dans le sang, soit dans le derme. En même temps, il se gorge de sang et peut récupérer le paludisme présent dans le sang de l homme. Le paludisme se diffuse dans le sang ou par voie lymphatique, puis gagne le foie et va se loger dans l hépatocyte (en 30 min environ). 2. Phase asymptomatique dans le foie : Mérozoïtes qui se logent dans un hépatocyte et vont commencer à se multiplier et faire une stchizobonie, c est-à-dire une multiplication clonale asexuée, donnant des Mérozoïtes. Cliniquement, il n'y a aucun symptôme (pendant une semaine environ). Lorsqu il est mûr, la cellule hépatique va éclater et libérer les Mérozoïtes dans le sang. A partir de là, il y a apparition des symptômes. 3. Phase symptomatique dans les hématies (environ une semaine après). C est à partir du moment où le parasite passe dans le sang que les symptômes de la maladie commencent (fièvre) Une fois dans le GR, il se divise et quand il a terminé le fait éclater, les Mérozoïtes sont libérés dans le sang et envahissent d autres GR, cela se fait toutes les 48h = croissance exponentielle des parasites dans le sang. Tant que les parasites sont dans les GR, ils sont protégés du Système Immunitaire, et ne déclenchent pas de réaction immunitaire. 5/16

6 Ainsi on a décrit des cas de fièvre quarte, fièvre tierce (tous les 3 ou 4 jours selon l espèce de plasmodium) dans les infections expérimentales de plasmodium falciparum chez l Homme. Mais cette périodicité est peu visible en clinique (en réalité on a une fièvre «bâtarde»). Il faudrait que la personne soit infectée depuis très longtemps pour voir l apparition de ces fièvres rythmées, hors on doit faire le diagnostic très rapidement. Retenir uniquement qu il y a de la fièvre. Cela peut se répéter indéfiniment jusqu à ce que le SI arrête le paludisme, ou que le malade ne meurt. 4. Début de la phase sexuée chez l homme : gamétocytes De temps en temps, le parasite va choisir une autre voie, il va se transformer en gamète et il reste comme cela dans le GR pendant longtemps, à ce moment on n est pas malade, mais ces cellules sont importantes pour continuer le cycle. 5. Transmission du moustique et évolution jusqu au Sporozoïtes. Le moustique quand il va piquer, va absorber les parasites et va prendre des Mérozoïtes, se multipliant de manière asexuée, et des gamétocytes dans les GR. Hors les Mérozoïtes sont détruites dans l organisme du moustique, seuls les gamétocytes survivent et continuent leur cycle chez le moustique. Et là, les gamètes mâles et femelles vont réaliser une reproduction sexuée : une fusion entres les gamètes, donner un œuf et des milliers de Sporozoïtes qui se retrouvent dans l organisme du moustique. Enfin, l œuf traverse la barrière digestive du moustique et les formes Sporozoïtes vont aller se loger dans les glandes salivaires du moustique et une fois que le moustique aura repiqué, ils infecteront l homme. Les gamètes chez l homme peuvent survivre plusieurs mois. Donc si on traite les formes Mérozoïtes, on est débarrassé du parasite car les formes gamètes chez l homme ne reformeront pas un œuf (ou un sporozoïte dans l organisme de l homme) Repères temporels : Injection de Sporozoïtes par le moustique 30 min, après il pénètre dans le foie Il lui faut 5-7 jours (incubation) avec formation de milliers de Mérozoïtes puis cycle érythrocytaire (important car si un touriste va dans une région à paludisme et s'il fait une fièvre au bout de 3 jours, le paludisme ne sera pas la cause, mais on considère que si 2 mois après un retour on a de la fièvre c est peu probable que cela en soit un) 48-72h : cycle érythrocytaire avec libération de Mérozoïtes Certains évoluent vers les cycles sexués : gamétocytes, ingérés par le moustique Cycle sexué chez le moustique aboutissant à la transformation de milliers de Sporozoïtes infectants. Remarque : il peut y avoir une vingtaine de parasites dans 1 GR. 6/16

7 F. Cas particulier Particularités selon les espèces : Plasmodium falciparum Séquestration des hématies infectées dans les organes profonds, capacité de provoquer les formes cliniques graves. Quand les GR sont infectés et que le paludisme s est bien développé, 24h après (sur un cycle de 48h) il commence à se localiser sur les globules rouges par cyto-adhérence au niveau des capillaires profonds des poumons et de tous les organes dont le cerveau et c est cela qui fait que l on sous-estime la charge parasitaire car on fait des prélèvements sur sang périphérique, alors que le paludisme se situe préférentiellement dans les capillaires profonds. Donc cela ne reflète pas la réelle charge parasitaire. Plasmodium. Malariae: Même cycle que le P falciparum mais il est un peu plus lent, il détient le record de longévité chez l homme où on a trouvé des gens porteurs de ce Plasmodium depuis plus de 20 ans. Infection chronique, infra-clinique (subclinique) car le Système immunitaire maîtrise l infection, le paludisme est dans le sang mais soit les symptômes sont absents, soit les symptômes sont mineurs et ne font pas du tout penser au paludisme. Pas grave car très peu de mortalité. Plasmodium vivax et P. ovale (plus important en terme de répartition géographique) Existence de formes hépatiques quiescentes : Hypnozoïtes à l origine de rechutes jusqu à 4 ans après l infection. Par ailleurs certains paludismes vont se mettre sous forme quiescente hypozoïtes, et peuvent se réveiller plus tard. Ce sont des patients qui font des accès à plasmodium vivax. On donne systématiquement un traitement pour éliminer les formes hépatiques de vivax (traitement antihypnozoïte). Mais si on n a traité que les formes sanguines, des rechutes peuvent apparaître. (Mythe du paludisme que l on garde toujours, mais ce n est pas une fatalité on peut tout à fait guérir ces patients). Possibilité de rechutes dans ce cas. G. Paludisme Clinique Manifestations très, très variables Seul constante : la fièvre! Quelqu un qui a la fièvre et séjourne en zone d endémie (zone intertropicale) = toujours penser au paludisme!!! Il peut y avoir des confusions avec la grippe si on ne demande pas au patient s il a voyagé en région tropicale! Tous les cas mortels sont dus à un retard de la prise en charge de la maladie et du traitement. Signes d appels d un accès palustre : o fièvre o maux de têtes o courbatures o troubles digestifs (diarrhées) Signes biologiques non spécifiques : o thrombopénies +++ (pas grave en soit c'est un marqueur important du paludisme) o anémies Le paludisme donne des symptômes d angine, fièvre, maux de gorge diarrhées également, malade avec un certain degré d anémie 7/16

8 Diagnostic du paludisme en laboratoire : frottis (de sang du patient) et goutte épaisse ou test rapide de détection d Ag parasitaires (TDR : test de diagnostic rapide). Autre technique : la PCR mais quasiment jamais utilisée, sauf pour des espèces rares de paludisme. Plasmodium = Aspect en bague à chaton à l intérieur des hématies. Les tâches rouges sont les noyaux des parasites, la grosse vacuole blanche à l intérieur de l hématie, c est le cytoplasme du plasmodium H. Implications pratiques a) Implication diagnostique Un accès palustre survient au plus tôt 5 jours après l arrivée en zone d endémie Le diagnostic de paludisme est impossible avant la phase sanguine (pas de marqueurs avant que le parasite passe dans le sang) La réalisation du cycle érythrocytaire implique une hémolyse. (chaque fois le parasite éclate le GR pour libéré les Mérozoïtes), hémolyse intravasculaire, mais aussi une inhibition de l érythropoïèse. La séquestration par P faciparum explique les cas graves, comportant très peu de parasites dans le sang périphérique car le parasite est situé dans les capillaires profonds. b) Implication thérapeutique La décroissance de la parasitémie sous traitement doit être évaluée après 48h. La persistance de gamétocytes dans les GR n est pas un critère d échec du traitement, on peut être complètement guéri mais avoir toujours des gamètes dans le sang qui ne posent aucun problème pour le patient. Prévention des rechutes dues aux Hypnozoïtes par les traitements spécifiques. Les techniques de test (évoquées précédemment) ne peuvent pas différencier les métazoïtes et les gamétocytes. On peut alors avoir des tests positifs alors que le patient est guéri. Les tests sont non adaptés au suivi du patient, le seul test adapté est le microscope. Il est possible d être infecté par 2 espèces de plasmodium en même temps. 8/16

9 I. Paludisme grave (du P. falciparum) Les complications du paludisme sont polymorphes : atteintes neurologiques (neuropaludisme) +++ : la plus fréquente, se traduit par un coma et des convulsions. En zone d endémie, cela survient surtout chez les enfants chez qui on verra des convulsions fébriles. Pour différencier des convulsions dues au paludisme de convulsions fébriles isolées, il faut regarder la durée de la phase post-critique (inférieure à une demi-heure en convulsion simple) et la répétition, si c est une convulsion fébrile simple : pas ou peu de répétitions, mais si c est du au paludisme, l enfant va convulser plusieurs fois. anémie sévère (taux d hématocrite et hémoglobine, forme mortelle uniquement si l on ne peut pas transfuser) détresse respiratoire (Syndrome de Détresse Respiratoire Aiguë avec atteinte pulmonaire qui ressemble à un œdème aigu du poumon) hypoglycémie (car le parasite consomme du sucre) qui peut donner des troubles de la conscience et des convulsions insuffisance rénale (anurie qui septialyse ponctuellement) acidose métabolique (mauvais pronostic) œdème pulmonaire lésionnel (= détresse respiratoire) a) Complications du Paludisme Population cible des complications : en zone endémique essentiellement enfants (9 mois après la naissance pour les enfants : quand il perdent l immunité maternelle) et femmes enceintes (immunosuppression physiologique et à cause du placenta car le paludisme a des capacités particulières d adhésion au placenta, donc les femmes enceintes sont sujettes à des complications pour elles et le fœtus) (zones d endémie palustre). populations (sujets neufs) migrant en zones impaludées. Les touristes par exemple ou épidémie mortelle dans le cas de déplacement de populations (camps de réfugiés). Exemple : une population qui vivait en altitude avec une transmission très faible car pas de moustiques en altitude, la guerre entraîne un déplacement de la population qui attrape le paludisme et meurt. Fatales dans 20 à 30% des cas (mortalité des formes graves) Responsables de 25 % de décès chez les enfants de moins de 5 ans en zones d endémie palustre Le paludisme est un vrai fléau. Ceux qui font des formes graves, même s ils survivent, vont voir apparaître des séquelles neurologiques graves (retard mental ) dues à cette maladie. Très importante. b) Critères majeurs de gravité d un accès palustre : Il suffit d 1 seul critère de gravité (énoncés ci-dessous) pour avoir une forme grave, il faudra alors immédiatement appeler un réanimateur, le patient doit être traité en réanimation!!! Coma profond : score de Glascow < 9 Hb < 5 g/l(pas obligatoirement la nécessité d'être en réa si possibilité de transfusion sanguine) Créatinine > 265 µmol/l Syndrome de Détresse Respiratoire Aiguë (Définition.1992) (ARDS ou ALI avec les crépitants) Glycémie < 2,2 mmol/l Collapsus : PAS < 80 mmhg (le choc) Hémorragie spontanée ou CIVD (coagulation intra-vasculaire d) Convulsions généralisées répétées ph artériel < 7,25 ou bicarbonates < 15 mmol/l (acidose) Hémoglobinurie macroscopique (urine couleur rouge porto) 9/16

10 c) Critères mineurs de gravité d un accès palustre : Troubles de conscience avec GCS > 9 (patient un peu paumé, très fatigué, trouble mineur de la conscience réanimation) Température > 40 C Ictère ou bilirubine > 50 µmol/l Parasitémie > 5% (plutôt chez les sujets neufs, critère discutable mais admission en réa en France) Seul P. falciparum peut provoquer un accès grave multiplication intense dans les capillaires profonds (peu d O2) invasion des hématies de tout âge cyto-adhérence des hématies parasitées Physiopathologie (le prof est passé vite) Cycle-érythrocytaire rupture globulaire anémie hémolytique Cyto-adhérence et séquestration intracapillaire (knobs, formation de rosettes) Réponse immune de l hôte : TNF-α, IL-1, IFN-γ, NO, (?) Tous les viscères et surtout les sujets non immuns Séquestration des hématies parasitées par P. falciparum dans le placenta (pas de passage chez le fœtus) IVS : espace inter-villositaire, PV : veine placentaire d) Paludisme et Grossesse Paludisme gestationnel Séquestration dans le placenta Conséquences : maternelles : o forte mortalité o anémie grave (anémie préexistante multifactorielle, anémie préexistante physiologique chez la femme enceinte auquel on rajoute l anémie du paludisme) o hypoglycémie (souvent asymptomatique) o œdème pulmonaire o accouchement prématuré fœtales o avortement o mort in utero o prématurité o faible poids de naissance (le plus fréquemment car les échanges placentaires sont perturbés par la présence du paludisme et donc l enfant naît hypotrophique voire un paludisme néo-natale si le paludisme passe la barrière placentaire) remarque : Autre transmission que via le moustique : La mère La poche sanguine (transfusion) mais pas en France car il y a des contrôles. e) Neuropaludisme 10/16

11 Hématies agglutinées qui se collent aux parois de l endothélium vasculaire, et se collent entre elles en formant des rosettes réaction inflammatoire + trouble de la vascularisation => anoxie tissulaire qui explique les atteintes neurologiques. (dans les autres organes on a le même aspect) Capillaire cérébral obstrué par des hématies parasitées par P. falciparum ( Le prof a dit qu à partir de là, ce n est plus vraiment nécessaire d apprendre le cours, apprendre surtout jusqu au I inclu, ce qui vient ensuite est surtout de la culture générale, c est peu probable d avoir des questions à l examen sur ça). Oui tu peux kiffer cette phrase! J. Epidémiologie du paludisme Particularités selon l âge : Paludisme de l Enfant Paludisme de l Adulte Faciès épidémiologiques Tout ceci influe sur la présentation du paludisme Enfant avec qu une atteinte neurologique = mortalité de 12% 11/16

12 Atteinte neurologique + anémie+ détresse respiratoire+ hypoglycémie => mort Plus on a de facteurs de gravité, plus on a de chance de mourir. Si seulement anémie = mortalité 2 %. Forte atteinte neurologique On voit que jusqu à 1 an c est l anémie qui prédomine > forme neurologique. Après 3 ans c est l inverse il y a plus de cas neurologique que de cas d anémie => explication physiologique : Le système immunitaire est immature quand l enfant est très petit et donc le parasite va se développer mais sans réponse immunitaire ou une réponse faible. Une foi le SI compétant, les formes neurologiques apparaissent à cause d un dérèglement de la fonction immunitaire (une réponse immune excessive). Facteurs de risque de paludisme grave : Facteurs environnementaux (protection contre les moustiques, le niveau d éducation des gens et des mères en particulier : au plus la mère est éduquée, au plus elle a fait d études, au moins l enfant a de risques d avoir un paludisme grave) Agrégation familiale (facteur de risque génétique au paludisme, fratrie importante en Afrique, donc la probabilité de faire un paludisme quand un membre est infecté est plus importante) Association à des polymorphismes génétiques (dans des gènes d association immunitaire) Étiologie du paludisme : Le paludisme n est pas une entité homogène, il existe divers aspects épidémiologiques déterminés par les interrelations entre : o Les vecteurs o Les parasites o Les hôtes humains o Et les biotopes Diversités des vecteurs 12/16

13 En Afrique sub-saharienne, la transmission est essentiellement due à Anophèle gambiea, A funestus et A arabieneis (diffères espèces d anophèles) Ce sont d excellents vecteurs, car ayant une grande longévité (le moustique doit être infecté assez tôt, car pour pouvoir transmettre, un moustique vit au maximum quelques mois et le cycle du paludisme dure quelques semaines) et une préférence trophique nette pour l homme Ceci explique la quasi continuité de la transmission du paludisme dans cette partie du continent africain Suivant le niveau de transmission par an, chaque individu recevra durant sa vie de 1 à 1000 piqûres infectées par an. Ce qui augmente davantage le risque d avoir le paludisme. L hôte humain Une des conséquences des relations homme parasite vecteur est l acquisition par les populations autochtones d une immunité particulière dite de prémunition «ou immunité clinique» (populations vivant avec le paludisme) Ces personnes ont toujours le parasite mais ne sont pas malades (on ne sait pas comme ça se fait) Elle demande plusieurs années pour s installer et elle est entretenue par l injection anophélienne répétée. Elle s acquiert au prix d une mortalité élevée et apparaît d autant plus rapidement que la transmission est importante et permanente Plus on est infecté tôt par le paludisme, plus on aura cette immunité si on n en meurt pas. Elle permet d éviter la survenue des formes graves et donc la létalité palustre Infection versus maladies Chez l homme il faut différencier : o Le paludisme à infection se transmettant par un portage asymptomatique de parasite. En zone de transmission intense et permanente, la quasi-totalité des individus est porteuse de plasmodium. Le fait d héberger des parasites ne signifie donc pas automatiquement être malade. o Le plasmodium la die se traduit par une expression clinique du portage. La forme la plus classique est l'accès palustre Mais il existe une grande diversité de tableaux cliniques depuis l accès palustre simple jusqu au neuropaludisme mortel. Degré de stabilité du paludisme (passé rapidement) L intensité de la transmission du paludisme chez l homme (nombre de piqûres infectées reçues) et la durée de vie de la population anophélienne conditionnent le degré de stabilité (fixation et enracinement) du paludisme chez l homme avec les conséquences. On peut distinguer schématiquement 3 zones de stabilités : Zones à paludisme stable : o La transmission est intense et permanente. Elle correspond à la quasi- totalité des zones équatoriales où la pluviométrie est importante et quasi permanent.e Zones à paludisme instable : o La transmission est faible et épisodique. Zone de stabilité intermédiaire : o La transmission connaît une recrudescence saisonnière. Diversité des faciès épidémiologies : 13/16

14 Dans les zones à paludisme stable : o faciès équatorial o faciès tropical Dans les zones est à paludismes intermédiaires : o faciès sahélien Dans les zones à paludisme instable : o faciès désertiques o faciès austral o faciès montagnard Paludisme dans les zone froides : plasmodium vivax et transmission mauvaise du paludisme. Donc le climat a son importance, mais on a eu des transmissions de paludisme dans des zones à climat froid. Dans les zones paludismes stables Faciès équatorial : forêts et savanes post-forestières en Afrique centrale o transmission toute l année o La transmission anophélienne est intense et permanente, pouvant atteindre 1000 piqûres infestées (anophèle femelle porteur de sporozoïtes) par personne et par an. o Acquisition précoce de la prémunition vers l âge de 5 ans puis ne meurent plus du paludisme. o Chez l enfant, 30 à 50% des fièvres sont attribuables au paludisme. La morbidité s étale toute l année. Des formes graves de paludisme, en particulier les neuropaludismes sont fréquents chez le jeune enfant mais rares chez l adulte. Faciès tropicale : phase saisonnière 6-8 mois : o La transmission est à récurrence saisonnière longue (6 à 8 mois) avec 100 à 4000 piqûres infectées/personne/an o La prémunition survient tardivement plutôt vers 10 ans. o La morbidité est plus importante en saison des pluies (environ 80% des cas de fièvre chez l enfant sont causés à ce moment-là par l'accès palustre) o Les formes graves de paludisme sont décrites jusqu à un âge plus avancé. Plus on est contaminé tôt par le paludisme, plus on développe tôt l immunité contre cette affection. Dans les zones intermédiaires Faciès sahélien : savanes sèches o La transmission est à recrudescence saisonnière courte (inférieure à 6 mois) avec 2 à 20 piqûres infectées/personne/an. o En saisons de transmission, près de 70% des fièvres sont d origine palustre o La prémunition est beaucoup plus longue à apparaître, expliquant les nombreux cas de neuropalusdime graves chez l adulte. Dans les zones à paludisme instable : Faciès désertique 14/16

15 Faciès australe : plateau du sud de l Afrique Faciès montagnard : zone située au-dessus de 100 m d altitude Dans ces 3 faciès o La période de transmission est très courte et il peut y avoir des années sans transmission o Pas de prémunitions o Le paludisme s exprime sous forme d épidémie, il y a des facteurs climatiques qui font qu à un moment la transmission est efficace et les gens développent des formes graves voire mortelles. Adaptation de la lutte antipaludique aux faciès épidémiologiques L objectif principal de la lutte contre le paludisme en Afrique-subsaharienne est de réduire la mortalité et la morbidité palustres. La situation du paludisme n est ni homogène ni uniforme, il faut donc adapter les stratégies de lutte de chaque situation selon : La diversité des faciès épidémiologiques Les facteurs culturels, socio-économiques et opérationnels. Stratégie de lutte antipaludique : Historique des tentatives d éradications du paludisme : Tentative d élimination des moustiques dans les années 50 par des pesticides, résultats = pollution + développement de résistance des moustiques aux pesticides 2ème tentative : traiter tous les hommes par la chloroquine. On a fini par la donner à tout le monde, résultat = le parasite est devenue résistant à ce traitement. L éradication du paludisme n est pas possible pour l instant, on parle plutôt de contrôle/ limitation, essayer d avoir le moins de personnes atteintes par le paludisme possible. La stratégie de lutte est fondée sur 3 éléments majeurs : La prise en charge des cas de paludisme maladie : o Le traitement précoce et efficace des cas représente la meilleure prophylaxie de la létalité palustre La protection personnelle et collective : o Protection de la femme enceinte par chimioprophylaxie. Maintenant c'est un traitement systématique, donc plus d hypotrophie à la naissance. Cela élimine ou en tout cas diminue le problème du paludisme gestationnel. o Lutte anti-vectorielle en utilisant des matériaux imprégnés d insecticides rémanents (moustiquaires de lit, écran, rideaux) effet répulsif + effet insecticide de contact. o Aspersion intra-domiciliaire d insecticides La prévention et la lutte contre les épidémies en limitant la transmission Adaptation des stratégies : condition indispensable au succès de la lutte Dans les pays ou régions à paludisme stable La stratégie est donnée essentiellement sur la prise en charge correcte des cas de paludisme maladie (paludisme confirmé, fièvres inexpliquées) et sur les mesures de protections personnelles Dans les pays ou régions à paludisme instable, le risque épidémique est grand Connaissant l impact des épidémies sur la mortalité palustre, la priorité doit être donnée à la lutte antivectorielle par aspersions intra domiciliaires En cas de survenue d épidémie, outre la lutte anti-vectorielle Le paludisme en milieu urbain En Afrique, le paludisme est une endémie essentiellement rurale. 15/16

16 o Il n existe pas de vecteurs spécifiquement urbains o En milieu urbain, la transmission est globalement beaucoup plus faible qu en milieu rural : cela explique le niveau d immunité plus faible des populations urbaines (exode rural). On assiste depuis quelques années à une urbanisation accélérée de l Afrique : o De plus en plus de sujets naîtront et vivront en permanence dans les villes où la transmission anophélienne est faible voire nulle et n acquerront pas de prémunitions. o Ils s infecteront essentiellement à l occasion de brefs séjours en zone rurale (mariage, deuils, etc..) et pourront développer à tout âge des formes graves de paludisme. Le paludisme de demain Cette accélération de l urbanisation en Afrique aura deux effets fondamentaux antagonistes : o Un effet favorable, car on peut prévoir pour les prochaines années une diminution des taux d incidence des paludismes, les individus ayant une probabilité plus faible qu aujourd hui de s infecter o Un effet néfaste, avec une augmentation de la proportion des formes graves du paludisme liée à l absence de prémunition Un scénario catastrophe serait la sélection d anophèles pouvant se développer dans les gîtes comme ceux des culex (eau polluées) avec une transmission intense touchant les populations non prémunies. Les enfants mourront pendant leur vacances d été à la campagne en pleine période de transmission du parasite. Conclusion On n est pas tous égaux face à la prise en charge de la maladie. En Afrique, les moyens sont sommaires et on a donc bien moins de chances d y survivre qu en France. 16/16

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Programme National de Lutte Contre le Paludisme Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme Ces planches visent à améliorer le diagnostic

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

sporozoïtes Oocystes* Schizontes* ookinètes mérozoites zygotes Développement : Durée de la sporogonie (à 28 C, en jours)

sporozoïtes Oocystes* Schizontes* ookinètes mérozoites zygotes Développement : Durée de la sporogonie (à 28 C, en jours) 500 Nombre de cas de paludisme diagnostiqué en Belgique LA MALARIA : Nombre de cas 400 300 200 100 0 Méthodes diagnostiques 1984 1986 1988 1990 1992 1994 Année 1996 1998 2000 2002 LA MALARIA fr 2006 ver

Plus en détail

Approches immunologiques potentielles du traitement du paludisme humain

Approches immunologiques potentielles du traitement du paludisme humain Approches immunologiques potentielles du traitement du paludisme humain Claudio Daniel RIBEIRO A l'heure actuelle les différentes possibilités thérapeutiques proposées pour le traitement du paludisme rencontrent

Plus en détail

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL)

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 2014 1 Table des matières Introduction... 3 1. Historique et actualité... 3 2. Agent pathogène et cycle... 4 3.

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

L incompatibilité immunologique érythrocytaire

L incompatibilité immunologique érythrocytaire Fiches techniques des Effets Indésirables Receveurs L incompatibilité immunologique érythrocytaire Qu est ce que l incompatibilité immunologique erythrocytaire et quels en sont les mécanismes physiopathologiques?

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012.

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. HISTORIQUE Période de DESCRIPTION : -Ictère, Anasarque 1609 Louyse BOURGEOIS

Plus en détail

La reconnaissez- vous?

La reconnaissez- vous? La reconnaissez- vous? Qu est ce qu une puce? C est un insecte piqueur sans ailes de couleur brune mesurant quelques millimètres et ayant la capacité de sauter 30 fois sa longueur. L espèce Cténocephalidès

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Ce manuel a comme objectif de fournir des informations aux patients et ses familiers à respect du Trait Drepanocytaire.

Ce manuel a comme objectif de fournir des informations aux patients et ses familiers à respect du Trait Drepanocytaire. Ce manuel a comme objectif de fournir des informations aux patients et ses familiers à respect du Trait Drepanocytaire. Nous savons que les informations médicales sont entourés, dans la plupart des cas,

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs

DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs Sabine GENTY Médecin Groupe Technip (secteur International) Ex Prat Att à la Consultation des Voyages Hôpital Avicenne BOBIGNY

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Les parasites externes du chien

Les parasites externes du chien Les parasites externes du chien La puce La puce, doit-elle être considérée comme un parasite normal du chien? Non, elle vit à ses dépends, les femelles prélevant du sang sur le chien pour se nourrir. La

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

THÈSE DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ BORDEAUX 2

THÈSE DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ BORDEAUX 2 Université Victor Segalen Bordeaux 2 Année 2010 Thèse n THÈSE pour le DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ BORDEAUX 2 Mention : Sciences,Technologie, Santé Option : Epidémiologie et Santé Publique Présentée et soutenue

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 Place des Nouveaux Tests de Dosage de L INTERFERON GAMMA dans le diagnostic de la Tuberculose Fadi ANTOUN, Cellule Tuberculose DASES Le Quotidien du Médecin 2005

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

CONSEILS AUX VOYAGEURS

CONSEILS AUX VOYAGEURS CONSEILS AUX VOYAGEURS Vous devez prochainement partir en mission à l étranger Au cours de votre séjour, vous pouvez être confronté à différents risques : risques infectieux : paludisme, diarrhées, hépatites,

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

AUTOUR DE LA MISE BAS

AUTOUR DE LA MISE BAS AUTOUR DE LA MISE BAS Un vêlage ou un agnelage est une des périodes les plus importantes dans la conduite d un élevage. De sa réussite dépendra l entrée d argent quelques mois plus tard. Il est donc impératif

Plus en détail

Le parasitisme chez les arthropodes

Le parasitisme chez les arthropodes Le parasitisme chez les arthropodes Photo : Warren Rosenberg NOWAK Julien La puce du chat Ctenocephalides 1 felis SOMM AIRE I. Introduction... 5 A. Définition... 5 B. Le parasitisme, une forme spéciale

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Paludisme Actualités 2015 Professeur Pierre Aubry. Mise à jour le 11/01/2015

Paludisme Actualités 2015 Professeur Pierre Aubry. Mise à jour le 11/01/2015 Paludisme Actualités 2015 Professeur Pierre Aubry. Mise à jour le 11/01/2015 1. Introduction : vers l'élimination du paludisme? En 2001, les dirigeants du monde entier ont adopté les Objectifs du Millénaire

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature Diabète de type 1 et haute montagne Revue de la littérature Contre-indications absolues Diabète mal équilibré : hypoglycémies sévères mal ressenties, acido-cétose. Présence de complications du diabète

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme Situation n 2 : EN QUOI L EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA APPORTE T- ELLE DES CHANGEMENTS DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE? Séance n 1 : Le chikungunya Objectif : Prévenir le risque infectieux Tout d un coup, Adeline

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Les Punaises de lit Connaître et prévenir. Stéphane Perron M.D., M.Sc., FRCPC

Les Punaises de lit Connaître et prévenir. Stéphane Perron M.D., M.Sc., FRCPC Les Punaises de lit Connaître et prévenir Stéphane Perron M.D., M.Sc., FRCPC Plan Une introduction aux punaises Effets sur la santé Gestions des punaises Cas d intervention Ampleur du problème Jusque dans

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant phénylcétonurique Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de phénylcétonurie. Aujourd'hui votre enfant va bien mais vous

Plus en détail