Adèle Fugier, Camille Daas, Lucie Arthaud, Julia Payan TL1

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1 Adèle Fugier, Camille Daas, Lucie Arthaud, Julia Payan TL1 Composition : Le Proche et le Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Introduction : Le Proche et le Moyen-Orient abritent de très nombreux groupes ethniques qui ont chacun une langue, une culture et une religion différentes. Les évènements du siècle derniers ont fait qu'ils ont étés amenés à cohabiter à cause d'un découpage des pays rapide, arbitraire et maladroit, parfois de force. La région possède des trésors en ressources de pétrole, mais elle est également le berceau des trois grandes religions monothéistes et abrite des lieux saints. Le tout est convoité par une multitude de personnes de différents pays et pour de différents motifs, et la région est sans cesse ravagée par des conflits meurtriers et ce depuis des décennies. On peut donc se demander comment expliquer les tensions qui sévissent dans le Proche et le Moyen orient depuis => Votre introduction n est pas complète : il faut annoncer votre plan! L amorce du sujet est cepndant pertinente. I. Les débuts du conflit au proche et moyen orient. ( ) a) La fin de l'empire Ottoman À la suite de la Première Guerre mondiale, l'empire Ottoman déjà plus fragile que jamais et affaibli par la Grande Révolte Arabe de , est démembré pour de bon. En effet, à l'époque l'empire est allié aux Austro-Hongrois et aux Allemands et par conséquent se trouve dans le camp des vaincus. À la suite du Traité de Sèvres signé en août 1920, ses territoires arabes (Liban, Syrie, Arabie, Irak, et Palestine) sont placés sous mandats (c'est à dire que la Société Des Nations confie à un pays européen la direction temporaire d'un pays qui doit être conduit à l'indépendance) britanniques et français par décision de la SDN. Les Grecs et les Italiens s'occuperont de la Turquie. Cependant le partage de l'empire par les Européens ne convient pas à beaucoup de personnes et entraîne de nombreux conflits d'intérêts et de religions aussi bien inter-étatiques que trans-étatiques. Commentaire [M1]: é Commentaire [M2]: pas de «s» Commentaire [M3]: pas de «s» Commentaire [M4]: à supprimer Commentaire [M5]: allez à la ligne pour énoncer votre problématique. Commentaire [M6]: majuscule! Commentaire [M7]: mettez des majuscules! Commentaire [M8]: préciser quel pays exerce quel mandat. b) Une influence occidentale renforcée Grâce au Traité de Sèvres les occidentaux prennent le pouvoir danc l'ex-empire Ottoman. Des colonies et des protectorats se mettent en place, à la grande déception des nationalistes panarabes qui espéraient une réunification pure et simple de tout le territoire. Pour s'assurer le soutien des populations locales et s'assurer le contrôle de la région, les Européens accordent aux minorités confessionnelles (chrétiens libanais, juifs de Palestine) des avantages politiques et territoriaux. La France décide de diviser la Syrie en cinq états ce qui accentue encore plus les divisions dans la région. Les puissances occidentales, à l'époque, sont bien décidées à garder le contrôle sur le Moyen-Orient puisque d'importants gisements de pétrole y ont étés découverts au début du 20ème siècle. c) La montée du nationalisme arabe Mais ce découpage est brutalement rejeté par de nombreux mouvements nationalistes. Par exemple, Mustafa Kemal décide de reconquérir lui-même l'anatolie (aujourd'hui appelée Turquie) par les armes et parvient à obtenir des modifications avantageuses des frontières de son pays grâce au Traité de Lausanne en Des révoltes arabes éclatent également en Irak et en Égypte, contre la Grande-Bretagne. De leurs côtés, les Français parviennent à défaire les nationalistes syriens à la bataille de Maysaloun en En même temps, des conflits se multiplient au sein même des peuples de la région. Une autre Grande révolte arabe oppose les nationalistes arabes à la communauté juive et aux Britanniques et ensanglante la Palestine de 1936 à 1939, faisant 5000 morts du côté des arabes et environ 600 de l'autre. L'Irak (en 1932) et l'égypte (en 1936) obtiennent leur indépendance tout en restant relativement liés à la Grande-Bretagne. Puis arrive la Seconde Guerre Mondiale qui affaiblit la France et la Grande-Bretagne et permet ainsi l'émancipation de la Palestine, de la Syrie, du Liban puis de la Transjordanie (actuelle Jordanie). Une première partie claire et concise. Quelques éléments à ajouter mais l essentiel est écrit et le plan de cette partie est pertinent. Commentaire [M9]: s Commentaire [M10]: + enjeu stratégique des détroits (Bosphore et Dardanelles) et du canal de Suez pour le commerce maritime entre l Europe et l Asie. Commentaire [M11]: A Commentaire [M12]: + Naissance de l Arabie saoudite et de l islamisme politique.

2 II. L'entrée de l'urss et des États-Unis au proche et au moyen orient ( ) a) L irruption de la guerre froide dans les régions C est en 1945, à la fin de la seconde guerre Mondiale, que nous pouvons dire que la guerre froide touche les régions du Moyen-Orient, et plus particulièrement la Turquie et l Iran. L URSS, état vainqueur de la seconde guerre Mondiale, veut profiter de sa position pour étendre son pouvoir et imposer son règne dans les pays du Moyens Orient qui vise la Turquie et l Iran ; et espère ainsi pouvoir accéder plus facilement aux détroits et bénéficier des «mers chaudes». Elle en profitera d avantage pour instaurer dans ces pays son modèle politique c'est-à-dire le communisme. Cependant, cette convoitise de l URSS sera ralentie par son principal opposant, les Etats Unis. En effet, les Etats-Unis et l URSS connaissent une rupture à partir de 1947 dû à une lutte acharnée pour la diffusion de leur idéologie politique, le capitalisme pour l un, le communisme pour l autre. Les Etats-Unis mettent en place la doctrine de l endiguement pour éviter l extension du modèle communiste par des moyens militaire et économique. De plus, ils soutiennent la Turquie dès 1947 et la font adhérer à l OTAN en Ainsi, ils s assurent que la Turquie suive leur idéologie politique. Un an plus tard, en 1953, les Etats-Unis «infiltrent» l Iran en renversant le Premier ministre Mossadegh. Le Shah revient au pouvoir et soutient leur idéologie. Les Etats-Unis continuent leur course à l expansionnisme de leur politique en créant le pacte de Bagdad en 1955 : pacte militaire et économique, qui lie les Etats-Unis avec la Turquie, l Irak, l Iran, le Pakistan et le Royaume-Uni. Cependant, l Egypte, qui renverse en 1952 la monarchie égyptienne puis instaure une République nationaliste, socialiste et laïque, refuse de coopérer avec les Etats-Unis et devient l allié de l URSS qui l aide à construire le barrage d Assouan et à s équiper militairement. b) Le nouvel état d Israël face à un affrontement contre les pays arabes Après la seconde guerre Mondiale, la révélation du génocide des Juifs par les nazis et le nombre important de réfugiés juifs souhaitant quitter l Europe pose un problème international et la légitimité d un État Juif s'impose progressivement à l ensemble de la communauté internationale. Le 29 novembre 1947, l Assemblée générale de l ONU adopte un plan de partage en deux Etats, qui attribue 56% du territoire à la constitution d un «Etat Juif» en plaçant Jérusalem sous une administration internationale. Mais ce plan est rejeté par la Palestine et les Etats-Arabes. Le 14 mai 1948, alors que le nouvel Etat est proclamé officiellement et que les soldats britanniques sont partis, les Etats arabes (Egypte, Syrien, Transjordanie et Liban) entrent en guerre contre Israël. Les combats tournent à l avantage des israéliens qui occupent jusqu alors 77 % de l ancienne Palestine et de Jérusalem-Ouest - et annonce la défaite des pays arabes, mal équipé et mal coordonnée, en 1949 lorsque l armistice est demandé. Face à cette expansion de l Etat d Israël, de nombreux palestiniens sont obligé de la quitté pour se réfugier dans les pays voisins, comme le Gaza, la Syrie, ou bien la Jordanie. Cependant, malgré l armistice de 1949, les Etats-Arabes ne reconnaissent pas l existence de l Etat d Israël car ça serait accepter le plan de partage mis en place par l ONU. Ce nouvel Etat ouvre alors les confrontations avec d autres états arabes ; conflits estimés «nécessaire à sa survie», a la survie d Israël, par exemple l intervention en Egypte lors de la crise de Suez en Même si c est un succès militaire et que ce conflit renforce ses relations avec l Angleterre et la France, c est un échec diplomatique qui ne conduit à aucune modification de son statut. c) Les conflits internationaux : l exemple de la crise de Suez. Gamal Abdel Nasser organisa en 1952 le renversement de la monarchie et accéda au pouvoir. Devenu président en 1954, Nasser est une figure charismatique de son pays qu il contrôle par un pouvoir politique fort et moderne et de par sa laïcité. Il assistera en 1955 à la conférence de Bandung réunissant pour la première fois les représentants de vingt-neuf pays africains et asiatiques (dont Zhou Enlai pour représenter la Chine). Nasser cherche l indépendance, la modernisation et le développement économique de son pays, pour cela le président égyptien envisage la possibilité de construire un barrage à Assouan qui permettrait de gérer les eaux du Nil et ainsi contrôler ses crues et développer l agriculture intensive, mais aussi de fournir le pays en électricité. Ce grand projet demande de l aide financière et l Egypte se tourne alors vers les Etats-Unis mais ceux-ci refusent de leur accorder des crédits. En effet, ça serait accorder une indépendance à l Egypte et, de plus, les Etats-Unis apprennent que l Egypte à nouer des accords commerciaux avec certains pays du Commentaire [M13]: Majuscules! Commentaire [M14]:???? Commentaire [M15]: Seconde Guerre mondiale Commentaire [M16]: idem Commentaire [M17]: pas de «s» Commentaire [M18]:???? Commentaire [M19]: due Commentaire [M20]: E Commentaire [M21]: Israéliens Commentaire [M22]: és Commentaire [M23]: és Commentaire [M24]: P Commentaire [M25]: és Commentaire [M26]: er Commentaire [M27]: ce n est pas un pays Commentaire [M28]: par de trait d union et un «a» minuscule! Commentaire [M29]: sens? Commentaire [M30]: es + qui est l auteur de cette citation? Commentaire [M31]: à Commentaire [M32]: pourquoi n évoquez-vous pas cette crise dans votre a)? Commentaire [M33]: a noué

3 bloc de l Est. Le gouvernement américain imposent alors une surveillance budgétaire de l Etat égyptien et ainsi le contrôler. Bien que l URSS aide financièrement l Egypte discrètement ce n est pas suffisant et Nasser décide donc d agir. Il lance le 26 juillet 1956 la nationalisation de la Compagnie du Canal de Suez, c est-à-dire : le canal est contrôlé par l armée égyptienne et ils interdisent le passage des bateaux israéliens. Furieux, l Angleterre et la France organisent une riposte militaire avec l aide d Israël et de son «offensiveéclair», le 29 octobre 1956, qui consiste à détruire par surprise les infrastructures militaires égyptiennes. Le 5 novembre 1956 les troupes franco-britanniques débarquent et ont pour optique de reprendre de canal par la force. Cependant, l ONU intervient et demande l arrêt immédiat des combats. L ONU sera soutenue par les deux Grands : les Etats-Unis et l URSS qui obligent la France et l Angleterre ainsi qu Israël à cesser leur affrontement. Les Soviétiques brandissent la menace de la bombe atomique tandis que les Américains menacent la stabilité monétaire de la livre et du franc. L Egypte est donc gagnante et son image est renforcée : elle apparait comme leader arabe capable de tenir tête à l occident. Cette victoire permet aussi à Nasser de prouver la perte d influence européenne au Moyen-Orient, y laissant les deux Grands face à face. Le Moyen-Orient est devenu un terrain d affrontement entre les deux Grands ainsi qu avec le Proche-Orient. Le Proche et le Moyen-Orient sont devenus un terrain d affrontement entre les deux Grands, car ceux-ci ont réussi à s imposer comme garants des intérêts contradictoires des nouveaux États, à la place des anciennes puissances coloniales européennes. En dehors des fautes trop nombreuses, votre deuxième partie est pertinente. Vous pouviez malgré tout évoquer la crise de Suez à la suite de votre propos développé dans le a). III. Le proche et le moyen orient dans la guerre froide ( ) a) Des enjeux importants territoriaux. Le Moyen-orient devient donc un territoire stratégique pour les colonies. En effet, sa situation géographique est un enjeu territorial important qui devient vite un terrain de conflit entre l'urss et les États-Unis. Les deux grandes puissances soutiennent différents pays : l'urss soutient L Égypte et l'irak -qui deviennent alliées de l'autre puissance en 1980-, la Syrie et le Sud du Yémen (Puis la cause de la Palestine qui réclame la création d'un État indépendant) tandis que les États-Unis soutiennent l'arabie Saoudite en lui offrant une place dans l'otan en 1952, et la Turquie. C'est alors que les puissances Européennes perdent du pouvoir avec en 1956 la nationalisation du Canal de Suez : les intervention de la France et du Royaume-Unis sont retirés par la pression des États-Unis qui est une défaite pour les anciennes puissances européennes. En 1960, Le Koweït, l'arabie Saoudite, l'irak et l'iran fondent l'opep (Organisation des Pays Exportateur du Pétrole), qui est un atout pour le Moyen-Orient. C'est grâce aux deux chocs pétroliers en 1973 et 1979 que cette organisation voit le jour, et joue en faveur des puissances. b) Un contexte de tensions. Lors de la Guerre Froide, le territoire est aussi un nœud de conflit, et sont plus centrés entre les pays du Moyen-Orient que ceux entre l'urss et les États-Unis. La Guerre des Six-Jours en juin 1967, témoigne une victoire pour Israël qui réussit à battre l'armée égyptienne, syrienne et jordanienne. Dès lors, Israël refuse de se soumettre à la résolution 242 de l'onu -Résolution voté à la suite de la Guerre des Six-Jours du Conseil de sécurité de l'onu exigeant le retrait des territoires occupés- en se maintenant dans ses territoires désormais acquis. La Ligue des États arabes créé en 1945 lutte pourtant contre Israël et essaye d'unifier l Égypte et la Syrie de 1958 à Mais en 1967, après la Guerre des Six-Jours, Nasser, dirigeant de l Égypte voit donc s'écrouler son rêve d'un panarabisme. Des guerres indécises prennent le contrôle entre 1970 et 1985 comme par exemple le 6 octobre 1973, l'egypte lance une offensive contre Israël ; en 1975, une guerre civile éclate au Liban opposant des communautés religieuses. En 1982, la présence des réfugiés palestiniens et l'influence de la Syrie qui veut étendre son pouvoir territorial fait réagir Israël en forçant le gouvernement palestinien à partir en exil et quitter Beyrouth. Mais cette opération devient vite désastreuse, et ruine l'image internationale du pays, à cause des massacres de palestiniens comme par exemple à Sabra. Lors de la Guerre du Golfe, Saddam Hussein implique alors Israël dans le conflit pour réunir tous les pays arabes à ses côtés : Israël perd alors son image de pays fédérateur. Cette troisième partie est confuse. Vos idées ne sont pas assez clairement exprimées. Vous avez tendance à vous répéter par rapport à la partie précédente. Le plan de votre développement pouvait être amélioré en fondant les parties 2 et 3. Des idées manquent : vous ne parlez pas de la révolution iranienne ni de la guerre en Afghanistan ou entre l Iran et l Irak. Commentaire [M34]: e Commentaire [M35]: md Commentaire [M36]: les majuscules! Commentaire [M37]: ordre des mots à inverser. Commentaire [M38]: O Commentaire [M39]:??? Nous sommes en pleine période de décolonisation Commentaire [M40]: n Commentaire [M41R40]: s Commentaire [M42]: i Commentaire [M43R42]: Commentaire [M44]: Non : l OPEP a été créée en 1960comme vous l avez d ailleurs écrit juste avant, idée mal exprimée Commentaire [M45]: V Commentaire [M46R45]: Vous vous répétez et cette phrase n est pas très claire Commentaire [M47]: Idée mal exprimée Commentaire [M48]: Cette sous-partie est confuse => à mieux structurer et idées à mieux formuler + l évolution du conflit israélo-arabe et israléo-palestinien n est pas assez complètement évoquée (accords de Camp David, première Intifada ).

4 IV) Le proche et le moyen orient de 1991 à de nos jours Commentaire [M49]: Majuscules! a) Le conflit israélo-palestinien De 1990 à 1995 un espoir de paix nait grâce à la reconnaissance entre Israël et L OLP. La fin de la guerre froide et la guerre du Golfe permet aux Etats-Unis de mettre en œuvre une grande conférence à Madrid en 1991, réunissant l Israël, les pays arabes et Palestiniens. Secrètement se tiennent à Oslo des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Ces négociations donnent lieu aux accords d Oslo ( ) entre Israël et l OLP (organisation de libération de la Palestine) qui prévoient la création d une Autorité palestinienne, le transfert progressif, par étapes, à cette Autorité des territoires occupés. Ces accords posent les premiers repères d une résolution du conflit israélo-palestinien. Le 13 septembre 1993, la déclaration de principes voit le jour et est signée à Washington en présence de Yasser Arafat, Yitzhak Rabin, premier ministre israélien, et du président américain Bill Clinton. Ce texte implique une reconnaissance mutuelle officielle entre Israël et l OLP et laisse entendre un véritable processus de paix. (Mais la multiplication des attentats, l attitude des extrémistes juifs et palestiniens et la relance de la colonisation en Cisjordanie feront échouer ce processus). Le processus doit s étendre sur 5 ans. Le rejet du plan de paix par les extrémistes juifs et palestiniens, qui refusent tout compromis, explique l enlisement rapide du processus de paix. Le Hamas, (connu dans les quartiers pauvres de Gaza), multiplie les attentats contre la population civile d Israël. Le 4 novembre 1995, Yitzhak Rabin est assassiné par un extrémiste juif. Par ailleurs, le Likoud (force politique hostile aux négociations) revient au pouvoir en Israël en 1996 et relance le processus de colonisation dans les territoires occupés. En juillet 2000 a lieu à Washington une tentative de ré-activement du processus qui fut un échec complet. Le 28 septembre, la visite d Ariel Sharon, leader du Likoud, à Jérusalem provoque des manifestations palestiniennes, répressions La seconde intifada (révolte des Palestiniens des territoires occupés contre l armée israélienne), cette fois beaucoup plus violente et organisée que la première, commence. En février 2001, les élections portent Ariel Sharon à la tête du gouvernement. En février 2002, le prince héritier Abd Allah d'arabie saoudite, reprend l'initiative dans le conflit israélopalestinien. Pour cela il propose une sorte de marché à Israël : la paix avec l'ensemble des pays arabes contre le retour aux frontières de Ce marché a été adopté à l'unanimité par les États de la ligue arabe. Cette proposition à été accueillie favorablement par Israël et saluée par l'ensemble de la communauté internationale, mais elle n'aura cependant pas de suite immédiate. La question d une paix impossible entre Israël et Palestine se pose alors. En 2005, Israël évacue la bande de Gaza mais de l autre côté, en Cisjordanie, la colonisation se poursuit et l autorité palestinienne ne contrôle que 40% du territoire, sous formes de zones éparses, qui ne peuvent communiquer entre elles. Les Palestiniens se divisent dans les territoires occupés. Depuis les élections palestiniennes de 2006, la bande de Gaza est passée sous le contrôle des islamistes radicaux du Hamas, hostiles à l OLP. De son côté, la Cisjordanie est toujours dirigée par l Autorité palestinienne. Depuis 2002, Israël a mit en place une barrière de séparation, à la frontière de la Cisjordanie. Cependant cette barrière englobe plusieurs colonies, des villages palestiniens et Jérusalem-Est. A Gaza, en , les interventions armées d Israël et les attentats suicides du Hamas ne font qu augmenter les tensions. Cette situation bloque toute avancée diplomatique. L Autorité palestinienne échoue en 2011, à faire admettre la Palestine comme Etat à part entière au Conseil de l ONU. Le processus de paix est un échec et les espoirs né des accords d Oslo sont bien loin. Commentaire [M50]: ettent Commentaire [M51]: et les Commentaire [M52]: réactivation? Commentaire [M53]: que Commentaire [M54R53]: que vous n avez pas évoquée Commentaire [M55]: s b) De nouveaux problèmes Après une coalition internationale menée par les Etats-Unis lors de la guerre du Golfe et remporté en 1991, l intervention américaine ouvre une nouvelle période de conflit en Irak (2003). Le 20 mars 2003, les Etats- Unis se lancent dans une guerre préventive contre l Irak, qu ils accusent de soutenir le terrorisme et de détenir des armes de destruction massive. Ils passent à «l attaque» sans légitimation international et font s écrouler le régime. Commentaire [M56]: il y a aussi les tensions liées au manque d eau dans la région A ajouter à votre énumération. Commentaire [M57]: vous êtes beaucoup trop rapides => idée à développer Commentaire [M58]: à mieux expliquer.

5 Les États arabes subissent les mouvements islamistes. La révolution islamique venue d Iran se propage dans les régions de peuplement chiite comme le Liban ou l Irak mais les islamistes sunnites suivent aussi le mouvement. De plus, le terrorisme islamiste tente de s insérer en Arabie Saoudite, avec des attentats visant des étrangers. Au Liban, un mouvement populaire se développe. A partir de 2004 ce mouvement prend de l ampleur, demandant le retrait des Syriens. L armée syrienne partira en 2005 notamment grâce à l aide internationale et l assassinat de l ancien premier ministre Rafic Hariri, en février 2005 qui joue en la faveur du mouvement. En 2006 apparait la menace d un conflit entre chiites et sunnites. Le Liban se retrouve donc en guerre cette année là contre l Israël. Le Hezbollah se voit momentanément doté d un grand prestige. En 2007, les crises irakienne, libanaise et palestinienne ne connaissent aucune solution alors qu'une confrontation majeure avec l'iran, accusé de vouloir se doter d'un armement nucléaire, paraît se profiler à l'horizon. La possibilité d'affrontements communautaires relance les risques de guerre civile. Commentaire [M59]: A évoquer dans la partie précédente Commentaire [M60]: Attention aux généralisations : soyez plus précises dans votre propos pour éviter les centre-sens Commentaire [M61]: md c) Le «Printemps arabe» En 2011, un mouvement de révolte et de contestation politique touche l ensemble du monde arabe (Tunisie, Egypte, Libye, Yémen, Bahreïn, Syrie). En Tunisie les soulèvements populaires massifs provoquent le départ précipité de Ben Ali en janvier et de Moubarak en Egypte en mars Les manifestations massives débutent le 25 janvier en Egypte. Les manifestations prendront beaucoup d ampleur les jours suivants. Le mouvement est durement réprimé par la police et l armée mais la protestation s'amplifie. Le 1er février près de deux millions de personnes manifestent au Caire et huit millions dans tout le pays. La révolution a eu pour effet la démission du président Moubarak au pouvoir depuis près de 31 ans, après 18 jours de manifestations. Les élections qui ont suivit ont connues une forte progression des islamistes. De nombreuses révoltes anti-gouvernementales se sont par la suite propagées en Libye, au Yémen, au Bahreïn et en Syrie. Les manifestations au Bahreïn, sont réprimées par l armée aidée par des troupes venues d Arabie saoudite. En Syrie, régime du président Bachar Al-Assad s en prend violement aux protestataires, causant la mort de milliers de victimes. Ces révoltes, contestations aspirent à une même chose : davantage de liberté et de dignité. En février 2011 la Libye est au cœur d une véritable guerre civile. L Otan interviendra même militairement dans ce pays qui connaît un effondrement total de son ancien régime (en octobre 2011) et la montée de centres de pouvoirs locaux. La Syrie au bout d un an de révolution, paraît entrer dans une guerre civile. En effet la communauté internationale fait preuve d une incapacité à imposer à Bachar Al-Assad de renoncer à la violence armée contre sa population. L Égypte retrouve petit à petit un rôle de médiateur dans les conflits: réinitialisant le dialogue inter palestinien, elle parvient à faire adopter au printemps 2011 un accord de réconciliation nationale au Fatah et au Hamas. Cet accord n aboutira cependant à rien. L Egypte contribue aussi à l'amélioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza en entrouvrant le terminal frontalier de Rafah. L'année 2011 aura été riche en contestations dans la quasi-totalité des pays arabes. La révolte à Bahreïn, assommée par l intervention saoudienne, reprend dès la fin de l état d urgence. Toutes ces révoltes pourraient mener à une redistribution des cartes dans cette zone du monde, avec des conséquences géopolitiques (comme sur le conflit israélo palestinien), sociales et économiques (comme le pétrole). Quelques éléments à préciser et à compléter dans une dernière partie cependant assez bonne. Commentaire [M62]: C Commentaire [M63R62]: E n est pas le Proche-Orient => ciblez votre propos en fonction du sujet. Commentaire [M64]: i Commentaire [M65]: u Commentaire [M66]: md Commentaire [M67]: on n est plus dans le sujet Commentaire [M68]: si elle «retrouve» ce rôle, il aurait fallu évoquer celui-ci précédemment : accords de Camp David à évoquer plus haut Conclusion : La situation au Proche-Orient et au Moyen-Orient est on ne peut plus complexe. De très nombreux conflits liés à l'eau, au pétrole, à la religion, aux lieux saints, aux ports, aux territoires éclatent régulièrement au sein des pays même ou entre les pays, impliquant bien souvent les civils. Un bon nombre de dictateurs et d'extrêmistes profitent du désordre local pour sévir. De plus cette région, zone de contact entre l'urss et les États-Unis, est soumise à leurs influences rivales. La région semble souvent victime de sa richesse en ressources naturelles et en culture. Malgré ces tensions des ligues, comme la ligue arabe par exemple, des conseils et des associations se créent pour désenvenimer tant bien que mal la situation et tenter de parvenir à une entente entre les pays. Commentaire [M69]: é Commentaire [M70]: du moins pendant la guerre froide. Commentaire [M71]: es Commentaire [M72]: ouverture du sujet un peu faiblarde. Beaucoup de bons éléments dans une composition dont le plan pouvait cependant être amélioré (le développement doit comprendre de préférence 2 ou 3 grandes parties) et le propos parfois complété. Votre travail contient encore trop de fautes d orthographe, ce qui est d autant moins acceptable dans un travail effectué à la maison => 6,5 / 10