Sciences Economiques et Sociales Thème n III Partie I

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1 Sciences Economiques et Sociales Thème n III Partie I MONDIALISATION, FINANCE INTERNATIONALE et INTEGRATION EUROPEENNE 1

2 Sensibilisation p Quels sont les fondements du commerce international et de l internationalisation de la production? (pp. 5-46) Notions : Avantage comparatif, dotation factorielle, libre échange et protectionnisme, commerce intra-firme, compétitivité prix et hors prix, délocalisation, externalisation, firmes multinationales, spécialisation Acquis de première : gains à l échange Indications complémentaires En partant d'une présentation stylisée des évolutions du commerce mondial et en faisant référence à la notion d'avantage comparatif, on s'interrogera sur les déterminants des échanges internationaux de biens et services et de la spécialisation. On analysera les avantages et les inconvénients des échanges internationaux pour les producteurs comme pour les consommateurs. On présentera à cette occasion les fondements des politiques protectionnistes et on en montrera les risques. On s'interrogera sur les effets d'une variation des taux de change sur l'économie des pays concernés. En s'appuyant sur des données concernant le commerce intra-firme et sur des exemples d'entreprises multinationales, on abordera la mondialisation de la production. On analysera les choix de localisation des entreprises et leurs stratégies d'internationalisation. On étudiera à cette occasion les principaux déterminants de la division internationale du travail, en insistant sur le rôle des coûts et la recherche d'une compétitivité hors prix Quels sont les déterminants des échanges internationaux? (pp. 5-18) Panorama du commerce mondial (pp.5-8) Objectifs de savoir : établir un lien entre l évolution du PIB mondial et celle des exportations mondiales / nommer les causes de l évolution du commerce mondial depuis la 2 nde GM / être capable de donner la répartition du commerce mondial dans les années 2000 (biens primaires / manufacturés / services) / nommer les zones géographiques ayant un poids important dans le commerce mondial Qu est-ce qui favorise les échanges internationaux? (pp. 8-18) Objectifs de savoir : distinguer avantages absolus et avantages comparatifs / établir un lien entre avantages comparatifs et structure des coûts d opportunité / établir un lien entre avantages comparatifs et spécialisation / définir la théorie des valeurs internationales de Mill / définir le théorème HOS / définir dotation factorielle / mettre en évidence le fait que les avantages comparatifs peuvent être construits / établir un lien entre intervention publique et avantages comparatifs / définir puis donner les avantages du commerce intra-branche / établir un lien entre économies d échelle et commerce international / définir l écart technologique de Posner et la théorie du cycle de vie de Vernon / être capable de donner des exemples technologiques à l origine des échanges internationaux / mettre en évidence le rôle d institutions publiques et internationales dans la progression des échanges internationaux 1.2. Libre-échange versus protectionnisme (pp.18-29) Les avantages et les inconvénients du libre échange (pp ) Objectifs de savoir : définir le libre échange / nommer les avantages et les inconvénients du libre échange Les avantages et les inconvénients du protectionnisme (pp ) Objectifs de savoir : définir protectionnisme / distinguer barrières tarifaires et non tarifaires / nommer les fondements du protectionnisme / définir le protectionnisme éducateur de List / nommer les avantages et les inconvénients du protectionnisme 1.3. Taux de change et activité économique (pp.29-35) Le marché des changes : comment l offre et la demande de devises déterminent-elles le taux de change? (pp ) Objectifs de savoir : définir marché des changes / préciser le mode de fonctionnement du marché des changes Quelles sont les conséquences des fluctuations des taux de change sur l activité économique? (pp ) Objectifs de savoir : distinguer appréciation et dépréciation / établir un lien entre compétitivité et fluctuations du taux de change / nommer les effets d une appréciation dépréciation du taux de change sur l activité économique 1.4. La mondialisation de la production (pp.36-46) Qu est-ce qu une firme multinationale? (pp ) Objectifs de savoir : définir FMN / distinguer filiale de commercialisation et de production ainsi que filiale atelier et relais / distinguer IDE et investissement de portefeuille / nommer les 4 formes que prennent les IDE / définir délocalisation 2

3 Pourquoi une firme décide-t-elle de produire à l étranger? (pp ) Objectifs de savoir : nommer les déterminants de l internationalisation de la production (demande et offre) / définir externalisation et compétitivité / distinguer compétitivité prix et hors prix / définir différenciation / nommer les conséquences de l internationalisation des entreprises Sensibilisation p Quelle est la place de l Union européenne dans l économie globale? (pp ) Notions Euro, union économique et monétaire Acquis de première : banque centrale, politique budgétaire, politique monétaire, politique conjoncturelle Indications complémentaires Sans entrer dans le détail des évolutions historiques, on rappellera qu'en se dotant d'un grand marché intérieur et d'une monnaie unique, les pays européens mènent une expérience originale d'intégration plus étroite de leurs économies. On montrera que l'union monétaire revêt une importance particulière dans le contexte monétaire et financier international, et qu'elle renforce les interdépendances entre les politiques macroéconomiques des États membres. On s'interrogera sur les difficultés de la coordination des politiques économiques dans l'union européenne La régionalisation comme réponse à la mondialisation (pp ) L UE : un acteur majeur de la mondialisation (pp ) Objectifs de savoir : illustrer le poids économique et commercial de l UE sur la scène mondiale / mettre en évidence le poids des échanges intra-zone / présenter l UE en tant que construction historique originale nécessaire au niveau mondial La régionalisation à travers les différentes étapes de l intégration économique : le cas de l euro zone (pp ) Objectifs de savoir : nommer les cinq niveaux d intégration de la typologie de Balassa / nommer les étapes clefs de la construction de l euroland Rappels : politique économique politique conjoncturelle politique budgétaire politique monétaire (pp ) 2.2. L union économique et monétaire ne présente-t-elle que des avantages? (pp ) Quels sont les avantages de l intégration économique et plus spécifiquement monétaire? (pp ) Objectif de savoir : nommer les avantages de l intégration économique et monétaire Quelles sont les contraintes auxquelles doivent faire face les pays de l Euroland? (pp ) Objectif de savoir : nommer les contraintes auxquelles doivent faire face les pays de l Euroland FICHIER D ACCOMPAGNEMENT ENTRAÎNEMENT AU BAC 1. Sujets du bac possibles pp Dissertation s appuyant sur un dossier documentaire pp Epreuve composée p Exercices d entraînement pp

4 SENSIBILISATION Comment le monde basculera d'ici 2050 «L'économie mondiale est en train de connaître un véritable séisme». Les économistes de la banque HSBC ne parlent pas de la crise, mais du profond bouleversement qui devrait prendre place d'ici A savoir l'irrésistible montée en puissance des grands pays émergents, Chine et Inde en tête. Deux rapports ont été publiés ces derniers jours sur le sujet. HSBC et, d'autre part, la société de conseil et d'audit PricewaterhouseCooper (PwC). Cette dernière prédit qu'ensemble, les sept principaux pays émergents, (Chine, Russie, Inde, Brésil, Mexique, Indonésie, Turquie) dépasseront avant 2020 le groupe des économies du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada). Et ce, en mesurant la richesse produite en parité de pouvoir d'achat, c'est-à-dire si les taux de change des monnaies reflétaient parfaitement les niveaux de vie. En comparant simplement les produits intérieurs bruts (PIB), les pays en voie de développement dépasseront les pays développés d'ici 2032, selon PwC. Les économistes de la banque britannique HSBC, dans une note publiée début janvier, arrivent aux mêmes conclusions, à quelques décennies près : en 2050, 19 des 30 plus grandes économies mondiales seront émergentes. La France, pour sa part, devrait reculer de la 8ème à la 11ème place, derrière le Mexique et le Brésil, selon PwC. «La domination notamment de la Chine implique un retour à la situation historique existant avant la Révolution industrielle de la fin des 18e et 19e siècles», observe Bernard Gainnier, responsable du développement chez PwC. «Cette révolution avait été à l'origine d'un transfert du pouvoir économique de l'asie vers l'europe et les Etats-Unis.» Guerres militaires ou commerciales, retour du protectionnisme, épidémies Les auteurs des études, chez HSBC et chez PwC, reconnaissent que leurs prédictions sont entourées d'incertitudes. Le plus grand défi? L'équilibre écologique et l'exploitation de ressources de plus en plus rares. Dans ce contexte, «l'économie du climat devrait jouer un rôle aussi important que celle du savoir durant le siècle passé», estiment les analystes de HSBC. «En 2050, le séisme économique n'en sera qu'à son commencement», avertissent également ces derniers. «Bien qu'ayant été multiplié par sept en 40 ans, le niveau de vie d'un Chinois ne représentera que 32% de celui d'un Américain.» Le potentiel de croissance restera encore substantiel. Source : Guillaume Guichard, 10/01/2011, Formulation d une hypothèse 1/ Comment expliquez-vous que des pays comme la Chine, l Inde et le Brésil seront, en 2050, parmi les 10 plus grandes puissances économiques mondiales? 4

5 1. Quels sont les fondements du commerce international et de l internationalisation de la production? 1.1.Quels sont les déterminants des échanges internationaux? Panorama du commerce mondial Objectifs de savoir : établir un lien entre l évolution du PIB mondial et celle des exportations mondiales / nommer les causes de l évolution du commerce mondial depuis la 2 nde GM / être capable de donner la répartition du commerce mondial dans les années 2000 (biens primaires / manufacturés / services) / nommer les zones géographiques ayant un poids important dans le commerce mondial - Une forte progression au cours du XXème siècle (surtout après la période protectionniste de l entre-deux guerres) : Source : 1/ Faites une phrase pour chaque donnée de la période / Comment évoluent les exportations et la production entre 1950 et 1990? 3/ Quelle relation semble-t-il y avoir entre l évolution des exportations mondiales et du PIB mondial? 5

6 Au XXe siècle, après s être effondré pendant les deux guerres mondiales et la crise des années 1930, le commerce international connaît un essor remarquable à partir de 1945, avec un taux de croissance nettement plus rapide que celui de la production mondiale. Après la seconde guerre mondiale, de plus en plus de pays se sont efforcés de faire progresser le libre-échange et les accords commerciaux ont largement contribué à cette expansion, même si la croissance économique, les progrès des moyens de communication, l abaissement des coûts de transport ont joué un rôle significatif, y compris depuis 1945, dans l explication de cette progression. À partir des années 1960, le développement des firmes multinationales (FMN) a accompagné et accéléré l'essor des échanges commerciaux, tout comme cela avait déjà été le cas à la fin du XIXe siècle ; aujourd hui la place des FMN dans les échanges commerciaux internationaux est prépondérante. Source : 4/ Comment expliquer l évolution du commerce mondial depuis la 2 nde GM? - Evolution structurelle du commerce mondial : les échanges internationaux de biens et de services En 2011, la valeur en dollars du commerce mondial de marchandises a augmenté de 19 pour cent pour s établir à milliards de dollars. La part des économies en développement et de la CEI dans le total mondial a atteint 47 pour cent pour les exportations et 42 pour cent pour les importations. Ce sont les niveaux les plus élevés jamais enregistrés dans une série de données remontant à En 2011, la valeur des exportations mondiales de services commerciaux a augmenté de 11 pour cent pour s établir à milliards de dollars EU. Source : communiqué de presse de l OMC sur la croissance mondiale en 2011 et les perspective pour 2012, 10 mai / A combien s est élevé le commerce mondial (b&s) en 2011? Quelle part les marchandises représentaient-elles? Commerce international de services comparé aux échanges de biens : parts relatives, Source : 6

7 6/ Après avoir présenté les deux documents précédents, vous mettrez en évidence l évolution structurelle du commerce mondial de biens et services (vous pouvez intégrer des éléments d analyse dans votre réponse). - Poids des pays / zones dans le commerce mondial : 7/ Répondez aux questions suivantes à l aide des graphiques précédents :. quelle région occupe le poids le plus important dans le commerce mondial?. quelle région a vu son poids le plus progresser entre 1948 et 2010?. quelle région économiquement importante a vu son poids fortement diminuer entre 1948 et 2010?. 8/ Synthèse : vous mettrez en évidence l évolution quantitative puis structurelle du commerce mondial depuis

8 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT établir un lien entre l évolution du PIB mondial et celle des exportations mondiales nommer les causes de l évolution du CM depuis la 2 nde GM être capable de donner la répartition du commerce mondial dans les années 2000 (biens primaires / manufacturés / services) nommer les zones géographiques ayant un poids important dans le commerce mondial Qu est-ce qui favorise les échanges internationaux? Objectifs de savoir : distinguer avantages absolus et avantages comparatifs / établir un lien entre avantages comparatifs et structure des coûts d opportunité / établir un lien entre avantages comparatifs et spécialisation / définir la théorie des valeurs internationales de Mill / définir le théorème HOS / définir dotation factorielle / mettre en évidence le fait que les avantages comparatifs peuvent être construits / établir un lien entre intervention publique et avantages comparatifs / définir puis donner les avantages du commerce intra-branche / établir un lien entre économies d échelle et commerce international / définir l écart technologique de Posner et la théorie du cycle de vie de Vernon / être capable de donner des exemples technologiques à l origine des échanges internationaux / mettre en évidence le rôle d institutions publiques et internationales dans la progression des échanges internationaux 8

9 - Les déterminants économiques des échanges internationaux : Coût du travail (en heures) pour produire un ordinateur et une tonne de blé Etats-Unis Japon Ordinateur 100 (coût d opportunité : ) 120 (coût d opportunité : ) Blé 5 (coût d opportunité : ) 8 (coût d opportunité : ) Source : tableau (modifié) extrait de l ouvrage de Joseph Stiglitz, Carl Walsh et Jean-Dominique Lafay, Principes d économie moderne, Ed. De Boeck, / Complétez le texte ci-dessous et le tableau ci-dessus à l aide du vocabulaire adéquat : Pour produire un ordinateur, les Etats-Unis mettent heures alors que le Japon met heures. Pour produire une tonne de blé, les Etats-Unis mettent heures alors que le Japon met heures. Au sens de Smith, le pays qui dispose d un avantage absolu pour produire un ordinateur est et celui qui dispose d un avantage absolu pour produire une tonne de blé est. En produisant un ordinateur, les Etats-Unis renoncent à fabriquer tonnes de blé alors que le Japon renonce à fabriquer tonnes de blé. C est donc qui a le coût d opportunité le moins élevé dans la production d un ordinateur : cela signifie que le sacrifice est plus moins important pour lui que pour : on dit qu il détient un avantage comparatif. En produisant une tonne de blé, les Etats-Unis renoncent à fabriquer ordinateur alors que le Japon renonce à fabriquer ordinateur. C est donc qui a le coût d opportunité le moins élevé dans la production d une tonne de blé : cela signifie que le sacrifice est plus moins important pour lui que pour : on dit qu il détient un avantage comparatif. Les Etats-Unis vont donc se spécialiser dans la production de et le Japon de. David Ricardo ( ) Définitions : La théorie des avantages comparatifs de David Ricardo ( ) : Ricardo, dans son ouvrage Des Principes de l économie politique et de l impôt (1817), dépasse la limite des avantages absolus d Adam Smith en établissant la loi des avantages comparatifs. Il souligne, qu au niveau international, un pays a intérêt à exporter et à importer même s il bénéficie d avantages absolus pour chacun des produits. Chaque pays doit ainsi se spécialiser en tenant compte des coûts d opportunité associés à chaque produit : plus précisément, un produit doit être fabriqué par le pays qui a le coût d opportunité le plus faible. Un avantage comparatif est donc un gain à l échange lié à un différentiel de productivité pour Ricardo. Il démontre que la prise en compte des avantages comparatifs aboutit à une meilleure spécialisation de chaque pays et donc à une meilleure allocation des ressources. Cela permet d obtenir des gains à l échange et donc contribue à intensifier les échanges internationaux. A noter cependant que le partage des gains n est pas forcément égal. La spécialisation correspond à la répartition des activités productives entre les différents pays insérés dans le commerce mondial. Adam Smith a montré que la spécialisation est source de gains de productivité (économie de temps lié au passage d une activité à une autre, efficacité croissante liée à la répétition d une même tâche et environnement propice à l innovation grâce à la décomposition des tâches). De plus, elle permet, pour les pays participant à l échange international, de bénéficier de gains à l échange i.e. que leur situation sera meilleure que s ils n avaient pas échangé et étaient restés dans une situation autarcique. Les gains à l échange peuvent être d ordre quantitatif (cela revient moins cher d acheter à autrui, la spécialisation rapporte de la monnaie) mais également qualitatif (diversification des biens consommés). 9

10 2/ Comment expliquer les spécialisations des pays dans chacune des productions? - Pétrole en Arabie Saoudite car - chaussures en Chine car - TGV en France car - Cacao en Côte d Ivoire car 3/ Pensez-vous que toutes les spécialisations «se valent» (exemple du prix du pétrole qui a beaucoup augmenté ces dernières années vs le prix de certains produits informatiques qui a chuté)? John Stuart Mill ( ) est à l origine de la théorie des valeurs internationales. Dans Principes d économie politique (1848), il démontre que le pays qui réalise l échange le plus favorable est celui dont les produits sont très demandés au plan mondial. En effet, alors que dans les modèles antérieurs, le prix n est déterminé que par les coûts i.e. les conditions de l offre, Mill souligne que le prix international va être déterminé par les conditions de la demande mondiale. Il montre ainsi que le gain à l échange est rarement égal entre les partenaires et les situations de répartition inégale à l échange sont les plus courantes. Ainsi les pays qui ont un avantage comparatif dans les produits fortement demandés au niveau international ont plus de chances d acquérir des gains élevés à l échange. 4/ Comment Heckscher et Ohlin expliquent-ils les spécialisations des pays (par exemple, ceux de la question précédente)? 5/ Pourquoi l Australie se spécialise-telle dans l agriculture? 10

11 6/ Pourquoi devrait-il y avoir, d après Samuelson, égalisation des rémunérations entre les pays? Définition : Les théories néo-classiques reprennent et approfondissent les théories classiques (Smith et Ricardo), notamment avec le théorème HO (Hecksher-Ohlin). En effet, en 1933, Hecksher et Ohlin ont proposé une analyse factorielle des avantages comparatifs. Ils expliquent les disparités de coût de production par des différences en termes de dotation factorielle. La dotation factorielle désigne l abondance relative des facteurs de productions des nations (travail, capital, matières 1ères). La dotation factorielle d une nation peut être présentée à partir d une séparation entre facteurs (de production) abondants et facteurs (de production) rares. Dans ce modèle les différences de dotations de facteurs sont à la source des avantages comparatifs (alors que pour Ricardo, ils n ont pour origine que la productivité du travail). Un pays va exporter des biens dont la production nécessite relativement plus des facteurs dont il dispose en abondance. Inversement, il importera les biens qui incorporent des facteurs qui lui font relativement défauts (rares). Par exemple, l Argentine, qui est un pays riche en terres fertiles, va avoir une tendance naturelle à se spécialiser dans les productions agricoles (facteur abondant). Les pays arabes auront quant à eux tendance à se spécialiser dans l extraction de matières premières et notamment le pétrole, compte tenu des richesses naturelles (facteur abondant). Inversement, le Japon, qui dispose de peu de terre arable et de pétrole (facteurs rares), va importer ces biens. L échange international de marchandises se révèle donc être un échange de biens incorporant des facteurs abondants contre des biens incorporant facteurs rares. Quelques années plus tard, Samuelson complètera le théorème HO (qui deviendra théorème HOS) en intégrant le fait que l on doit assister à une égalisation progressive du prix des facteurs de production à l échelle internationale. L échange international est donc soumis au principe de spécialisation, qui génère de la complémentarité dans les rapports commerciaux internationaux. Les avantages comparatifs sont dynamiques L'économiste japonais Kaname Akamatsu définit la stratégie des avantages comparatifs en vols d'oies sauvages dès Cette stratégie consiste à produire dans le but d'exporter. L'industrialisation est donc extravertie et repose sur la conquête de marchés extérieurs. Ce processus se déroule par étapes. Le processus global consiste à produire, pour les exporter, des produits dont la valeur ajoutée est croissante (voir ci-dessous). Latest comers : derniers retardataires (Laos, Birmanie, Cambodge, Chine) Latecomers : retardataires (Bruneï, Vietnam) ASEAN4 : Thaïlande, Indonésie, Malaysie, Philippines NIEs : newly industrialized economics (Corée du Sud, Hong Kong, Taïwan, Singapour : les Dragons) 11

12 Cette remontée de filières se déroule par étapes de développement (exemple du Japon) : 1/ Au lendemain de la guerre, le Japon doit se reconstruire et ne peut le faire qu'avec l'aide économique américaine. Le pays n'exporte guère que des matières premières et doit importer les produits manufacturés dont la population a besoin. 2/ Dans une deuxième phase (1950's-1960's), le Japon opte pour une production se substituant aux importations. L'accent est d'abord mis sur l'industrie lourde (aciérie, pétrochimie) et les biens manufacturés à faible valeur ajoutée comme le textile. La croissance de la demande intérieure assure la rentabilité du système. Le pays adopte aussi des mesures protectionnistes qui tendent à décourager les importations. 3/ Dans une troisième phase (1970's), la balance commerciale du pays devient donc très excédentaire, ce qui permet de réinvestir une partie des bénéfices vers des productions à plus forte valeur ajoutée (productions de biens d'équipements: automobiles, machines-outils, appareils électriques), destinées à l'exportation. Dans le même temps, les salaires augmentent. Très vite, le Japon transfère les industries de main d œuvre de productions à faible valeur ajoutée et certaines industries de maintenance vers les pays voisins, où les salaires restent bas (les dragons asiatiques). 4/ Dans une ultime phase (à partir des années 1980), le pays se spécialise dans les activités de nouvelles technologies et industries de pointe (informatique, robotique, télécommunication, biotechnologies). En parallèle, il développe également le tertiaire supérieur (services financiers, assurance, logistique). La stratégie économique d'exportation et de " remontée de filière " a donné des résultats remarquables. Quelques chiffres permettent de le mesurer : la croissance a été fulgurante, en termes de PIB (10 % de croissance annuelle moyenne pendant les vingt premières années d'existence de la république de Singapour). L exemple de la Chine en est l illustration la plus récente! Le rôle des pouvoirs publics dans la mise en œuvre de cette stratégie a été particulièrement décisif, par la création d'entreprises d'etat et par la mise en place d'organismes spécialisés (office de planification, banque de développement local, etc.). Les pouvoirs publics ont donc joué un rôle fondamental grâce à leur volontarisme. Les investissements étrangers ont été vigoureusement encouragés, non seulement par la disponibilité d'une main-d œuvre efficace, mais aussi par un vaste dispositif de mesures incitatives, comme l'exonération fiscale pendant cinq à dix ans selon la nature de l'investissement, la réduction de l'impôt sur les bénéfices à l'exportation ou encore, l'exonération des droits de douane pour les matières premières. Sources : et et et 7/ A l aide du dossier documentaire «les avantages comparatifs sont dynamiques», vous montrerez que les avantages comparatifs peuvent être construits sous l influence des pouvoirs publics et qu ils contribuent à une DIPP non figée. 12

13 Paul Krugman illustre à sa façon ce qu'est aujourd'hui le néoprotectionnisme. Il soutient que les nations créent des avantages comparatifs pour leurs firmes par des interventions étatiques : subventions à l'exportation et/ou protection vis à vis des importations. Une politique commerciale volontariste permet donc à un Etat d améliorer le bien-être national au détriment d un autre en soutenant ses propres entreprises dans la concurrence internationale. 8/ Que met en évidence le tableau? Les avantages comparatifs expliquent-ils tous les échanges internationaux? 13

14 9/ Quel est l intérêt du commerce intra-branche pour le consommateur? pour l entreprise? 10/ Qu est-ce que caractérisent les échanges Nord/Nord? les échanges Nord/Sud? Définition : Le commerce intra-branche correspond à un échange de produits similaires appartenant à une même branche, à une même industrie. Steffen Linder (1961) a observé l'importance des échanges entre les pays dont les niveaux de vie sont proches (par exemple la France et l Allemagne). Ceux-ci commercent entre eux et échangent des produits semblables : on parle d échanges intra branche. Pour les entreprises, le marché extérieur devient le prolongement du marché intérieur. Comme leurs débouchés augmentent, elles vont réaliser des économies d'échelle. Quant au consommateur, il aura plus de choix (différenciation des produits proposés). 11/ Qu entend-on par «écart technologique»? Comment les théories de Posner et Vernon expliquent-elles une partie du commerce international? 14

15 - Les déterminants institutionnels et technologiques des échanges internationaux : 15

16 12/ A l aide des documents précédents, vous mettrez en évidence le rôle des institutions (publiques et internationales) ainsi que du progrès technique dans l intensification des échanges internationaux. 13/ Synthèse : comment expliquer les échanges internationaux de biens et services ainsi que la spécialisation? 16

17 17

18 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT distinguer avantages absolus et avantages comparatifs établir un lien entre avantages comparatifs et structure des coûts d opportunité établir un lien entre avantages comparatifs et spécialisation définir la théorie des valeurs internationales de Mill définir le théorème HOS définir dotation factorielle mettre en évidence le fait que les avantages comparatifs peuvent être construits établir un lien entre intervention publ. et avantages comparatifs définir l écart technologique de Posner et la théorie du cycle de vie de Vernon définir puis donner les avantages du commerce intra-branche établir un lien entre économies d échelle et commerce int. être capable de donner des exemples technologiques à l origine des échanges internationaux mettre en évidence le rôle d institutions publiques et internationales dans la progression des échanges internationaux 1.2. Libre-échange versus protectionnisme Les avantages et les inconvénients du libre échange Objectifs de savoir : définir le libre échange / nommer les avantages et les inconvénients du libre échange Définition : Le libre échange est une doctrine économique prônant la liberté de circulation des biens, services et capitaux entre les pays. Cela est illustré par la célèbre formule de Vincent de Gournay «laissez faire, laissez passer». Il permet notamment une allocation optimale des ressources à l échelle de la planète conformément aux approches classiques (Smith, Ricardo) et néo-classiques (théorème HO). - Les avantages du commerce international : 1/ Quels sont les trois avantages découlant de la concurrence accrue que permet le commerce international (vous intégrerez dans votre réponse les termes économies d échelle, augmentation des débouchés et compétitivité)? 18

19 2/ Quels sont les avantages technologiques du libre-échange (utilisez les termes innovations, progrès technique, Schumpeter, Posner, R&D, etc.)? 3/ Quels sont les avantages institutionnels du libre-échange? 19

20 4/ Quels sont les quatre avantages liés à l ouverture de l économie? - Les inconvénients du commerce international : 5/ Quelles sont les conséquences directes de l abandon de certaines activités dans le cadre de la spécialisation? A quelle notion schumpétérienne l auteur fait-il référence? 6/ Pourquoi «toutes les spécialisations ne se valent pas à long terme» (vous distinguerez également rendements croissants et rendements décroissants)? 20

21 7/ Quel est l intérêt des «termes de l échange»? Source : manuel scolaire de Terminale ES, Ed. Hatier, / Effectuez l exercice ci-contre :. a :. b :. c : On parle beaucoup des troubles de l Euro zone. Mais qu en est-il de la Chine? Le géant semble avoir été lui aussi gagné par la contagion de la crise financière. Plusieurs raisons à cela : l Europe est le premier partenaire commercial de la Chine, contrairement à aux idées reçues. Pratiquement 22% des exportations chinoises ont l Europe pour destination. Elles contribuent à hauteur de 6% au PIB chinois ; alors que seulement 17% des exportations chinoises vont aux Etats-Unis. Le pire des scénarios s est justement produit l an dernier à Wenzhou, avec une vague de faillites qui a obligé beaucoup de PME à mettre la clé sous la porte. [ ]Le pire des scénarios s est justement produit l an dernier à Wenzhou, avec une vague de faillites qui a obligé beaucoup de PME à mettre la clé sous la porte. Le pire des scénarios s est justement produit l an dernier à Wenzhou, avec une vague de faillites qui a obligé beaucoup de PME à mettre la clé sous la porte. Le ralentissement de l économie européenne affecte inévitablement la Chine. Source : le 14 juin 2012, CLSA Asia-Pacific Markets Crédit Reuters, 9/ Quelles sont les conséquences pour la Chine de la crise économique dans l Eurozone? 10/ Le libre échange ne présente-t-il pas des risques pour les PED? 21

22 En moyenne, sur la période étudiée par l'insee, les délocalisations à l'étranger ont donc généré approximativement destructions d'emplois par an. Un chiffre qui, sans surprise, varie en fonction de la conjoncture économique. A la baisse en période de croissance, les destructions d'emploi tombant autour de par an, à la hausse en période de crise, les pertes s'élevant alors à près de Plus surprenant, les délocalisations, qui touchent particulièrement fortement les secteurs du textile et de l'électroménager, auraient également permis de générer emplois supplémentaires par an en moyenne, soit plus que les emplois détruits. Le mécanisme à l'origine de ce constat est simple : certaines délocalisations - mais pas toutes, avertit E.M. Mouhoud, professeur à l'université Paris Dauphine - entraînent une baisse de prix permettant à l'entreprise de gagner des parts de marché, et donc de créer des emplois qualifiés. En concourant à augmenter le pouvoir d'achat, ces délocalisations stimulent également la demande, explique Henri Sterdyniak, directeur à l'ofce. Source : par Marie Bartnik, le 28 mai 2010, 11/ Quelles sont les conséquences des échanges extérieurs sur l emploi en France? 12/ Synthèse : quels sont les avantages et les inconvénients du libre échange pour les producteurs et les consommateurs? 22

23 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT définir le libre échange nommer les avantages et les inconvénients du libre échange Les avantages et les inconvénients du protectionnisme Objectifs de savoir : définir protectionnisme / distinguer barrières tarifaires et non tarifaires / nommer les fondements du protectionnisme / définir le protectionnisme éducateur de List / nommer les avantages et les inconvénients du protectionnisme Définition : Par opposition au libre échange, le protectionnisme vise à interdire ou limiter les importations de biens et services afin de protéger les entreprises et activités nationales de la concurrence étrangère. Les politiques protectionnistes peuvent prendre différentes formes : - le protectionnisme tarifaire : droits de douane (les produits importés sont frappés ad valorem ce qui augmente le prix des produits importés et favorise donc la demande intérieure de produits domestiques), les crédits d impôt pour les entreprises exportatrices (ce qui diminue leurs coûts de production en abaissant leur pression fiscale), des crédits à l exportation à taux d intérêt faibles (ce qui diminue leurs coûts de production en abaissant le coût de l emprunt), la réduction du taux de change (ce qui baisse le prix des produits exportés exprimé en devises et augmente la compétitivité prix des produits domestiques), etc. - le protectionnisme non tarifaire : mesures de contingentement (=quotas), recours à la législation sur les normes techniques, les normes sanitaires, les normes environnementales (les normes permettent de protéger le consommateur, l environnement, etc. mais peuvent aussi constituer des moyens détournés pour empêcher les produits étrangers de pénétrer sur le territoire), etc. - Les fondements du protectionnisme : 23

24 Un pays peut pratiquer le protectionnisme parce qu il refuse l abandon de certaines activités pour des raisons variées, stratégiques ou culturelles par exemple. Certaines spécialisations ne pouvant pas servir de moteur pour la croissance économique, les pays peuvent choisir de pratiquer un protectionnisme dit éducateur en faveur de certains secteurs d activité, de manière à leur donner le temps de se développer et de se moderniser avant d affronter la concurrence internationale. Le protectionnisme éducateur ne consiste pas à mettre des barrières douanières sur l'ensemble des importations mais à laisser entrer librement certains produits, tout en protégeant fortement une ou plusieurs activités. Il s agit d un protectionnisme qui se veut temporaire. Plus généralement, c est la crainte des licenciements et du chômage qui est à l origine de mesures protectionnistes, celles-ci ayant pour objectif de protéger l emploi dans certains secteurs exposés. Le protectionnisme peut aussi avoir pour but de limiter l impact de l ouverture commerciale sur l évolution des rémunérations de facteurs de production : les pays riches réclament ainsi du protectionnisme pour lutter contre ce qu ils considèrent comme du dumping social de la part des pays en développement. Il est toutefois difficile de définir le dumping social : en principe les pays peuvent, et doivent interdire le commerce des productions qui ont été réalisées sans respecter les droits minimums des travailleurs définis par l Organisation Internationale du Travail (ces droits sont la liberté d'association, l interdiction du travail forcé, l interdiction du travail des enfants et l absence de discrimination sur le lieu de travail, y compris la discrimination fondée sur le sexe). Dans la pratique il est difficile d identifier les productions qui n ont pas respecté ces règles et les pays aux coûts salariaux très faibles, conséquence d une main-d œuvre surabondante, sont souvent accusés de dumping social alors que leurs exportations reflètent leurs avantages comparatifs. Source : 1/ Listez les raisons susceptibles de favoriser la mise en place de mesures protectionnistes. - Les avantages du protectionnisme : Le Ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, pose avec une marinière «made in France» et fait la une du Parisien Magazine le 19/10/2012 2/ Donnez quelques exemples d activités nationales «prioritaires». Pourquoi sont-elles «prioritaires» (utilisez les termes externalités positives, effet d entraînement sur l économie, grappes d innovations, etc.)? 24

25 3/ Qu est-ce que le dumping? le dumping fiscal? le dumping social? 4/ Quels risques présentent des importations trop élevées (sur le solde de la balance commerciale, sur l emploi avec par exemple la concurrence des pays à bas salaires, sur le niveau de la concurrence, sur les faillites d entreprise, etc.)? 5/ Quelle vertu écologique présente le protectionnisme? Pourquoi? 6/ A quel argument de Pascal Salin (texte page précédente) fait référence le document ci-dessus? 7/ Présentez la théorie du protectionnisme éducateur de List (intégrez en plus la notion d avantages comparatifs). 25

26 Définition : Friedrich List ( ), dans Système national d économie politique (1841), défend l idée d un protectionnisme éducateur mais temporaire pour les industries naissantes : «le libre-échange est notre but, le protectionnisme est notre voie». Il considère donc que face aux nations les plus avancées un pays ne peut se développer qu en protégeant ces industries naissantes. En effet, les coûts de production de ces industries étant trop élevés, elles risqueraient d être étranglées par les concurrents internationaux déjà installés dans la production, qui bénéficient, compte tenu de leur taille et leur expérience d économies d échelle, d effets d apprentissage, etc. Ce n est donc qu après une période de protectionnisme éducateur, ciblé (qui ne vise que certaines activités productives et non pas l ensemble de l économie), pendant lequel il améliore ses performances, construit ses avantages comparatifs, qu un pays peut s ouvrir au libre-échange. - Les inconvénients du protectionnisme : 8/ Pourquoi le protectionnisme réduit-il les gains de productivité? Quelles conséquences sur les économies d échelle? la capacité d innovation? la compétitivité des entreprises? 26

27 9/ Listez les quatre arguments à l encontre du protectionnisme dans le texte cidessus. 10/ A l aide du document ci-contre, montrez que l instauration de barrières tarifaires n est pas sans poser des problèmes pour les Etats. 11/ Qu entend-on par «guerre commerciale»? Le protectionnisme peut générer des mesures de rétorsions bilatérales dans le cadre des échanges internationaux (exemple de l article Super 301 du Trade Act aux Etats-Unis qui autorise les mesures de rétorsions bilatérales). Ce texte prévoit de lutter contre tout acte politique ou pratique commerciale considérée comme déloyale, déraisonnable ou discriminatoire. De 1979 à 1990, la section 301 a été utilisée 67 fois. 12/ Synthèse : après avoir rappelé les fondements du protectionnisme, vous mettrez en évidence les avantages ainsi que les inconvénients du protectionnisme pour les producteurs et les consommateurs. 27

28 28

29 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT définir protectionnisme distinguer barrières tarifaires et non tarifaires nommer les fondements du protectionnisme définir le protectionnisme éducateur de List nommer les avantages et les inconvénients du protectionnisme 1.3. Comment fonctionne le marché des changes? Le marché des changes : comment l offre et la demande de devises déterminent le taux de change? Objectifs de savoir : définir marché des changes / préciser le mode de fonctionnement du marché des changes - Le marché des changes : définition Tous les trois ans, la Banque des Règlements Internationaux, avec les banques centrales et les autorités qui réglementent les marchés, fait une photographie des échanges sur les marchés des changes et des dérivés sur taux d'intérêt. [ ] L'enquête a été menée en avril Elle montre que le volume des échanges sur le marché des changes atteint désormais milliards de dollars par jour, contre en 2010, et en Le dollar reste très largement la monnaie de référence, puisqu'il est présent pratiquement dans 90 % de tous les échanges en avril La part de l'euro a baissé en revanche de 39 à 33 % entre les deux vagues d'enquêtes. Le renminbi chinois entre pour la première fois dans le top ten des monnaies les plus échangées. Quatre places concentrent à elles seules les 2/3 de cet énorme marché : la City (largement dominante avec 41 %), les Etats-Unis (19 %), Singapour (5,7 %) et le Japon (5,6 %). Ces chiffres excèdent très largement le montant des échanges physiques de marchandises, rappelle l'économiste Timothy Taylor,qui atteignent un peu plus de milliards de dollars par an (le PIB mondial se chiffe à environ milliards de dollars). Source : lesechos.fr, le 16/09/2013 1/ Qu est-ce que le marché des changes? 2/ Précisez l évolution récente des échanges internationaux de devises. Quelle devise est essentiellement utilisée sur le marché des changes? 3/ Comment expliquez-vous l usage croissant de certaines devises? Définition : Toutes les fois qu'un échange (marchandise, service, transfert de revenus, titre financier) se produit entre deux parties du monde qui n'utilisent pas la même monnaie, il faut échanger ces monnaies entre elles : ces opérations ont lieu sur le marché des changes. Le marché des changes est le marché où s achètent et se vendent les devises i.e. les différentes monnaies convertibles en une autre. Ce marché permet d'établir le cours i.e. le prix d une monnaie par rapport à une autre, ce que le langage courant nomme «taux de change». L importance des sommes échangées sur ce marché donne une idée de l ampleur des échanges internationaux : en 2010 il s est échangé en moyenne l équivalent de milliards de dollars par jour sur le marché des changes. 29

30 - Le fonctionnement du marché des changes 4/ Sur quelle «loi» repose le marché des changes? 5/ Dans quel cas une monnaie s apprécie-t-elle? se déprécie-t-elle? OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT définir marché des changes préciser le mode de fonctionnement du marché des changes Quelles sont les conséquences des fluctuations des taux de change sur l activité économique? Objectifs de savoir : distinguer appréciation et dépréciation / établir un lien entre compétitivité et fluctuations du taux de change / nommer les effets d une appréciation dépréciation du taux de change sur l activité économique Séance de Travaux dirigés : appréciation vs dépréciation (questions 1 à 14) Sur le marché des changes (le FOREX), beaucoup de devises (EUR, USD, JPY, etc.) fluctuent les unes par-rapport aux autres conformément à la loi de l'offre et de la demande. Si une devise est beaucoup demandée par-rapport à une autre alors elle prendra de la valeur (et inversement). La parité d'une devise par-rapport à une autre correspond à la valeur de l'une par-rapport à l'autre (par exemple, la parité EUR/USD au 13/09/2010 était de ce qui signifie qu'il fallait dollar pour obtenir un euro). Une appréciation signifie qu'une devise A prend de la valeur par-rapport à une devise B autrement dit qu'une même quantité de devise A permet d'acheter davantage de devise B. Une dépréciation signifie qu'une devise A perd de la valeur par-rapport à une devise B autrement dit qu'une même quantité de devise A permet d'acheter moins de devise B. Le 23 avril 2009, 1 EUR = USD Le 23 octobre 2009, 1 EUR = USD Le 23 avril 2010, 1 EUR = USD 30

31 1/ Complétez les phrases : Entre le 23/04/2009 et le 23/10/2009, l'euro s'est apprécié déprécié par-rapport au dollar. Inversement, le dollar s'est apprécié déprécié par-rapport à l'euro. Entre le 23/10/2009 et le 23/04/2010, l'euro s'est apprécié déprécié parrapport au dollar. Inversement, le dollar s'est apprécié déprécié par-rapport à l'euro. 2/ Le graphique précédent montre combien il faut de dollars (USD) pour obtenir un euro (EUR). En , comment évolue la parité EUR/USD (appréciation ou dépréciation de l'euro par-rapport au dollar)? Le gouvernement japonais a indiqué jeudi être en train de préparer un nouveau train de dispositions diverses pour stimuler l'activité économique nippone, mise à mal par la cherté du yen persistante, par la consommation insuffisante et par la déflation lancinante. [...] Le Premier ministre japonais, Naoto Kan, s'était récemment dit disposé à réfléchir à des mesures exceptionnelles additionnelles pour soutenir la fragile reprise économique nippone, alors que de précédents moyens efficaces, comme les subventions à l'achat de voitures et appareils écologiques, vont prendre fin. [...] Le redémarrage amorcé au printemps 2009, après une phase de récession internationale, tend à ralentir, non seulement au Japon mais aussi en Occident. Les fluctuations des monnaies, si elles profitent aux exportations européennes et américaines, constituent en revanche pour le Japon un handicap commercial majeur, alors même que l'économie nippone est très dépendante de l'extérieur. La devise japonaise, le yen, évolue actuellement à des sommets face au dollar et à l'euro, ce qui non seulement amenuise la compétitivité internationale des sociétés japonaises, mais fausse aussi leurs prévisions financières, rend caduques leurs stratégies commerciales et plombe le cours de leurs actions en bourse. Face aux risques, elles sont incitées à délocaliser ou s'approvisionner à l'étranger pour diminuer l'impact des fluctuations des changes sur leurs finances, aggravant du même coup la situation de l'emploi et des affaires au Japon. Sans compter que la hausse du yen fait aussi mécaniquement baisser les prix des produis importés, au risque d'amplifier le phénomène pernicieux de la déflation qui freine l'activité économique. Source : Dow Jones & Company, Inc., le 26 août 2010, 07:40 3/ Expliquez l'impact du yen sur l'économie japonaise. 4/ Comment réagissent les entreprises nippones pour rétablir leur compétitivité? Le ministre japonais des Finances, Yoshihiko Noda, qui se dit de plus en plus préoccupé par la cherté actuelle de la devise japonaise, n'hésite plus à employer l'expression "intervention sur le marché", une menace que brandit aussi un rival politique. Le gouvernement n'a pas agi de la sorte pour faire baisser le yen depuis mars Cette plus grande liberté de ton arrive alors que le yen a atteint des sommets inédits en respectivement 15 et neuf ans vis-à-vis du dollar et de l'euro, en baisse. Le billet vert est descendu jusqu'à 83,33 yens mercredi, tandis que l'euro dévissait simultanément face à la devise japonaise, passant sous la barre des 105,80 yens. Source : AFP, le 09/09/2010 5/ Les banques centrales des pays ont la possibilité d'intervenir sur le marché des changes en achetant ou en vendant massivement des devises. Pour cela, elles utilisent leurs réserves de change. Par exemple, les réserves de change de la Chine (qui sont les plus élevées du monde) étaient estimées à environ milliards de dollars en mars Dans le cas du Japon, que doit faire la banque centrale pour que le yen se déprécie face à l'euro et au dollar? 31

32 «Quand l'euro s'apprécie de 10 centimes vis- à-vis du dollar, Airbus perd 1 milliard», ne cesse de rappeler Louis Gallois, patron de l'avionneur européen. 75% : c'est la part des coûts d'airbus localisés en zone euro, alors que le groupe facture 100% de ses ventes en dollars. 33% : c'est le bond de l'euro par rapport au dollar depuis janvier «Les gains de productivité réalisés en France et en Allemagne ont été absorbés par l'envolée de la monnaie européenne», souligne Nicolas Lioret, conseiller sectoriel aéronautique chez Euler Hermes Sfac. 60% : dans le même temps, l'euro s'est apprécié de presque 60% par rapport au yen. Du pain bénit pour Boeing, qui fabrique en dollars et sous-traite une partie de sa production au Japon. Seule solution pour Airbus et ses fournisseurs: produire davantage dans les pays à bas coût (Asie, Europe de l'est). Source : publié le 14/06/2007 6/ Pourquoi Airbus est-il doublement perdant quand l'euro s'apprécie face au dollar? Vous êtes un importateur européen et votre fournisseur est américain. Vous le réglez en dollars. Vous avez commandé pour de dollars de marchandises le 23 avril Celle-ci vous sera livrée et réglée le 23 octobre / Combien d'euros de dollars représentaient-ils le 23 avril 2009? 8/ Combien d'euros de dollars représentaient-ils le 23 octobre 2009? 9/ Complétez : L' appréciation dépréciation de l'euro par rapport au dollar vous a permis d'économiser euros. 10/ Le 23 octobre 2009, vous passez une nouvelle commande de dollars livrable et payable le 23 avril Compte-tenu des fluctuations EUR/USD, êtes-vous gagnant ou perdant? A titre d'information, il faut savoir que les entreprises ont la possibilité de se couvrir contre le risque de change en achetant des contrats leur permettant de fixer une parité à l'avance. 11/ Etablissez un lien entre appréciation - importations puis dépréciation - importations. 12/ Si vous aviez été exportateur et non pas importateur, quelles auraient été les conséquences d'une appréciation de l'euro par-rapport au dollar? d'une dépréciation de l'euro par-rapport au dollar? 13/ Complétez le schéma suivant : Source : manuel de SES de Terminale, Ed. Bordas,

33 14/ Mettez en évidence les effets contrastés d une appréciation du change. 33

34 Source : manuel de SES de Terminale, Ed. Bordas, / Synthèse (TD + textes ci-dessus) : quelles sont les conséquences des fluctuations du taux de change sur les activités économiques? 34

35 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT distinguer appréciation et dépréciation établir un lien entre compétitivité et fluctuations du taux de change nommer les effets d une appréciation dépréciation du taux de change sur l activité économique 35

36 1.4. La mondialisation de la production Qu est-ce qu une firme multinationale? Objectifs de savoir : définir FMN / distinguer filiale de commercialisation et de production ainsi que filiale atelier et relais / distinguer IDE et investissement de portefeuille / nommer les 4 formes que prennent les IDE / définir délocalisation Définition : Une firme multinationale (FMN) est une entreprise qui répartit sa production sur plusieurs pays. Elle ne se contente donc pas simplement de diffuser et vendre ses biens et services à l'international : elle participe largement à une nouvelle allocation des productions mondiales par le biais de ses investissements directs à l'étranger. Une entreprise qui se contente d'exporter des marchandises (même en grande quantité) ne peut être considérée comme une firme transnationale. Une FMN possède ou contrôle donc plusieurs filiales de production dans plusieurs pays. On distingue : - les filiales de commercialisation : elles importent les produits de la société-mère et en assurent la commercialisation. La définition de la FMN exclut les firmes qui ne possèdent à l étranger que des filiales de commercialisation, - les filiales de production : elles produisent à l étranger. Les filiales peuvent produire les mêmes biens que la maison-mère : on les qualifie de filiale-relais. Mais les sociétés-mères peuvent préférer spécialiser chacune de leurs filiales dans la production d un élément de la gamme ou dans un type de pièces détachées on parle alors de filiale-atelier. L objectif de la FMN est de minimiser le coût de production (travail, capital, etc.) tout en tenant compte de l accès aux matières 1ères, de la qualité de la main d œuvre, de la taille du marché, etc. Ainsi la délocalisation de l'activité de l'entreprise ne se fait pas nécessairement dans un PED! La FMN donne naissance à un commerce international de pièces détachées et de produits semi-finis entre les filiales ou les sous-traitants de la FTN. On parle de commerce captif (ou commerce intra-firme) pour désigner les échanges internationaux entre une sociétémère et une de ses filiales ou entre les filiales d une même FMN. Il y aurait aujourd'hui FMN dans le monde, disposant de filiales. Le commerce intrafirme (ou commerce captif) correspond à un échange de biens ou de services entre entreprises d un même groupe international (entre filiales, ou entre filiales et maison-mère), à des conditions de prix parfois différentes de celles du marché compte tenu du contrôle exercé sur l ensemble des entreprises du groupe par la maison-mère. Un tiers au moins des échanges mondiaux lierait les FMN à leurs soustraitants. 2/ Mettez en évidence le poids croissant des FMN dans l économie mondiale. 3/ Comparez l évolution des exportations mondiales avec celles des FMN. 1/ De quel pays et dans quel secteur d activité sont essentiellement concentrées les 10 premières FMN? 36

37 Sciences Economiques et Sociales Thème n III Partie II MONDIALISATION, FINANCE INTERNATIONALE et INTEGRATION EUROPEENNE 37

38 4/ Recherchez ce qu est un IDE. 5/ Distinguez IDE entrants et IDE sortants. Flux d investissements directs étrangers (IDE) en France, selon le pays d origine, en / Faites une phrase avec la donnée entourée. 7/ Qui investit essentiellement en France? 8/ Quels sont les effets des IDE entrants? Définitions : Le développement des FMN se fait ainsi par IDE (multipliés par 10 depuis 1990 pour atteindre 1120 milliards d USD en 2010). Pour le FMI, un IDE est un investissement effectué par une entreprise dans un autre pays dans le but d acquérir un intérêt durable. S il s agit d une prise de participation au sein d une entreprise inférieure à 10 %, l OCDE considère que c est un investissement de portefeuille et non un IDE. Les IDE peuvent prendre différentes formes : - les fusions-acquisitions internationales amenant une entreprise à prendre le contrôle d une entreprise étrangère en entrant massivement dans son capital. Il s agit donc de concentration horizontale (diversification géographique des risques et/ou accroissement de ses parts de marché) ou de concentration verticale (amont/aval) ou de concentration financière (diversification sectorielle), - les implantations ou agrandissements de site de production situés dans le RDM, - les délocalisations avec fermeture d un site de production pour le transférer sur un autre site de production implanté dans le RDM : la délocalisation de la production correspond à un déplacement des activités productives (par exemple d un pays vers un autre) et répond à un processus complexe d avantages comparatifs : on parle alors de DIPP (décomposition internationale du processus productif). Dans la décision de délocalisation interviennent différents critères tels que le coût de la main d œuvre, le niveau de qualification des travailleurs, le coût des transports, l accès aux matières premières, etc. - les joint-ventures (coentreprises) qui permettent à plusieurs entreprises de s associer pour créer une filiale commune chargée d une zone géographique particulière (pratique fréquente pour pénétrer un marché : exemple de la Chine qui impose souvent un partenaire local). Cela permet également de répartir les risques financiers. OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT définir FMN distinguer filiale de commercialisation et de production ainsi que filiale atelier et relais distinguer IDE et investissement de portefeuille nommer les 4 formes que prennent les IDE définir délocalisation 38

39 Pourquoi une firme décide-t-elle de produire à l étranger? Objectifs de savoir : nommer les déterminants de l internationalisation de la production (demande et offre) / définir externalisation et compétitivité / distinguer compétitivité prix et hors prix / définir différenciation / nommer les conséquences de l internationalisation des entreprises Deux exemples pour comprendre la nouvelle division internationale du travail : la poupée Barbie et les chaussures Nike. La poupée Barbie : la matière première, le plastique et les cheveux, vient de Taïwan et du Japon. L assemblage se fait aux Philippines. Les moules proviennent des Etats-Unis tout comme la dernière touche de peinture avant la vente. La spécialisation n est plus sectorielle, elle porte sur la tâche effectuée par chacun pour produire un produit donné. Cette «désintégration verticale de la production» n est que le miroir mondial du démembrement de la production fordiste. La paire de Nike : le modèle Air Pegasus coûte 70 $ aux Etats-Unis. Sa structure de coût est la suivante : le salaire du travailleur est égal à 2, 75 $. Le coût des matières premières et de l énergie, les coûts de transport et de douanes sont égaux à 16 $ (etc.). Mais il faut ajouter l ensemble des dépenses engagées par Nike pour faire de ce produit physique un objet social, c est-à-dire une basket dont les gens auront envie d acheter : publicité, promotions, embauche d athlètes. L ensemble de ces dépenses représente un coût égal à celui engagé pour produire un objet physique (35 $). La conception en amont et la prescription en aval deviennent le cœur de l activité des pays riches. L étape du milieu, celle de la fabrication, devient inessentielle et peut être externalisée. Dans la nouvelle division internationale du travail, les riches tendent à vendre des biens immatériels et à acheter des biens matériels. Source : Daniel Cohen, Trois leçons sur les sociétés post-industrielles, / A l aide des chaussures Nike et des poupées Barbie, mettez en évidence la DIPP. - La demande comme déterminant dans l internationalisation des entreprises : Le groupe informatique Apple a annoncé lundi qu'il avait vendu plus de 5 millions de son nouveau téléphone iphone 5, lancé vendredi dans neuf pays, précisant que la demande avait dépassé les stocks initiaux. "La demande pour l'iphone 5 a été incroyable", a commenté le directeur général, Tim Cook, dans un communiqué. "Nous avons épuisé notre stock initial, mais les magasins continuent de recevoir des livraisons régulièrement et les consommateurs peuvent continuer à commander en ligne", a-t-il assuré. Source : le 24/09/2012, 2/ Quel est l intérêt pour une firme de vendre au niveau mondial et non plus seulement au niveau domestique? L extension des marchés : l agrandissement de la taille du marché augmente les débouchés, les quantités produites peuvent donc augmenter. Or quand la taille de la production augmente, les entreprises réalisent des économies d échelle ce qui diminue le coût unitaire de production. De plus, l élargissement du marché s accompagne d une concurrence accrue : les entreprises sont alors incitées à améliorer leur compétitivité-prix (en substituant le capital au travail, en faisant davantage usage de flexibilité tant interne qu externe, en délocalisant) mais aussi leur compétitivité hors prix (en se différenciant, en innovant). La croissance internationale est donc considérée comme un relais de la croissance nationale. Jean Louis Mucchielli, dans son ouvrage La mondialisation, chocs et mesures (2008), parle de «market seeking» pour mettre en évidence cette recherche de nouveaux marchés. 39

40 BioMérieux, acteur mondial dans le domaine du diagnostic in vitro, annonce l'ouverture d'une filiale à Singapour. 'La création de cette 38ème filiale marque une nouvelle étape de l'expansion internationale de biomérieux. Elle confirme également la stratégie de développement de biomérieux en Asie suite aux récentes annonces faites par le groupe sur des coentreprises en Chine et au Japon' indique le groupe. L'équipe Asean de biomérieux sera intégrée à cette nouvelle filiale qui assurera le support de tous les pays de l'asean, de la Corée, de l'australie et de la Nouvelle Zélande. Basée à Singapour, l'équipe biomérieux regroupera, dans un premier temps, des responsables marketing, des ingénieurs chargés du service clients et de l'assistance aux distributeurs biomérieux de la zone Asean, ainsi que des responsables régionaux. ' L'expansion de notre réseau international est essentielle pour assurer, à long terme, une croissance de nos ventes et développer un service de proximité pour mieux répondre aux besoins de nos clients ' déclare Stéphane Bancel, Directeur général de biomérieux. Source : Cercle Finance le 06/03/ h10 3/ Pourquoi BioMérieux a-t-il ouvert une filiale à Singapour? La conquête des marchés par la proximité avec le consommateur : en s implantant directement dans un marché donné, cela facilite l adaptation aux goûts du consommateur et aux réseaux locaux de distribution. En effet, les habitudes de consommations peuvent être très différentes d un pays à l autre par exemple au niveau alimentaire. Par ailleurs, il peut être judicieux de racheter un acteur économique local afin de mieux intégrer le paysage économique local et de ne pas dérouter les consommateurs par une marque étrangère. Nissan va se doter de sa propre usine au Brésil pour mieux conquérir ce marché automobile en pleine expansion, ce qui marque une nouvelle étape dans les projets du constructeur automobile japonais de se renforcer dans les pays émergents. Le groupe japonais va investir 1,5 milliard de dollars pour construire cette usine dans la ville de Resende, située dans l'etat de Rio de Janeiro, concevoir et lancer de nouveaux modèles sur le marché brésilien, a annoncé jeudi son PDG Carlos Ghosn lors de la signature de l'accord avec le gouverneur de Rio. La nouvelle usine sera dotée d'une capacité de unités par an et les premières voitures devraient sortir des chaînes de montage au cours du premier semestre 2014, avec créations d'emplois à la clé. Nissan produisait déjà des véhicules dans le pays, mais ne possédait qu'une capacité de production limitée à véhicules par an, qu'il fabriquait dans l'usine de son allié français Renault à Curitiba, dans l'etat du Parana, dans le sud-est du pays. Cette annonce tombe à pic alors que le gouvernement brésilien a décidé récemment d'augmenter de 30% la taxe appliquée aux automobiles et aux camions importés ou n'ayant pas été produits à 65% dans le pays ou dans le Mercosur, le marché commun du cône sud (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay), alors même que les véhicules sont déjà lourdement taxés. Brasilia veut ainsi défendre sa production locale. Source : AFP, le 06/10/2011 4/ Pourquoi Nissan ouvre-t-il une usine au Brésil? La conquête des marchés par le contournement des barrières protectionnistes : dans le cadre d une stratégie de pénétration des marchés étrangers afin de contourner d éventuelles barrières protectionnistes, il est judicieux de s implanter directement dans le pays que l on désire commercialement conquérir. En effet, les barrières tant tarifaires que non tarifaires peuvent biaiser les échanges internationaux et donc inciter à délocaliser afin de pénétrer les marchés de l intérieur. 40

41 - l offre comme déterminant dans l internationalisation des entreprises : Après la Roumanie, le Maroc... Ce jeudi, Renault va ouvrir les portes de son usine géante à Tanger : 314 hectares de terrain pour 1,1 milliard d'euros d'investissements. Objectif, y construire les futurs véhicules low cost du groupe, alors que les capacités de productions de l'usine roumaine du constructeur sont désormais saturées. [ ] 1,1 million de véhicules de moins produits en France en 6 ans En clair la production automobile en France a chuté de près de 40% entre 2005 et Au total, 1,7 million de véhicules (sur les 3,6 millions de PSA et Renault) ont donc été fabriqués en France en 2011 contre 2,8 millions en 2005, selon les chiffres publiés ce mercredi par les Echos. Une chute vertigineuse qui ne s'explique pas par la chute de la demande, loin de là. Sur cette période les immatriculations en France ont même légèrement progressé pour passer de 2,1 millions de véhicules en France en 2005 à 2,2 millions de véhicules l'année dernière. [ ] 240 euros, le salaire mensuel d'un ouvrier à Tanger Et une ribambelle d'aides étatiques bien entendu... il n'en fallait pas plus à Renault pour convaincre ses actionnaires d'aller installer une usine à quelques kilomètres à peine des côtes européennes. Mais en France, un tel chiffre a de quoi donner le vertige lorsque l'on sait qu'en moyenne un ouvrier français dans l'automobile est payé 1800 euros bruts par mois après 10 ans d'ancienneté. Or cette fois, personne n'est dupe : l'ouverture d'une nouvelle usine Renault à Tanger n'a pas seulement pour vocation d'alimenter le marché international, mais bien l'europe, et notamment la France. Source : Julie de la Brosse, 08/02/2012 à 18:18, 5/ Pourquoi Renault se délocalise à Tanger alors que la demande automobile en France progresse légèrement? 6/ A l aide des données de la Pologne, montrez l impact prévisible des écarts du coût annuel du travail puis nuancez votre réponse. 7/ Qu est-ce que l externalisation? 41

42 8/ Pourquoi de plus en plus d entreprises externalisent-elles? Définition : L externalisation consiste pour une firme à confier à des entreprises plus spécialisées certaines activités jugées non essentielles pour sa compétitivité (exemples : sécurité, nettoyage, gestion des rémunérations, gestion du parc informatique, etc.). Comment les FMN choisissent-elles leur lieu d implantation? 9/ Quel critère d attractivité est le plus déterminant dans la décision d implantation des FMN? Comment l expliquezvous? Les gains de productivité ou la recherche du moindre coût : les échanges internationaux reposent en partie, conformément à la vision ricardienne, sur les avantages comparatifs et la spécialisation qu ils engendrent. Les FMN vont ainsi répartir leurs activités productives en tenant compte des dotations factorielles inégales entre les différents pays (cf. le théorème HOS). Les FMN vont ainsi tenir compte du coût du travail, de l accès aux matières premières, des coûts de transport et de communication, de l attractivité fiscale de certains pays, etc. dans leur décision d internationalisation de la production. Ceci permettant aux entreprises de minimiser leurs coûts de production et ainsi d être plus productives. Jean Louis Mucchielli, dans son ouvrage La mondialisation, chocs et mesures (2008), parle de «cost seeking» pour mettre en évidence cette recherche de moindres coûts. De plus, l optimisation de l allocation des ressources à l échelle mondiale et la recherche constante d une efficacité accrue correspond, selon lui, à une «efficiency seeking» : il faut optimiser le processus productif non pus à l échelle domestique mais au niveau planétaire. 42

43 10/ Quels sont les trois facteurs de compétitivité les plus importants? Google va ouvrir un centre de recherche et développement à Paris : Le géant américain de l'internet Google va ouvrir un centre de recherche et développement à Paris dans le cadre d'un plan d'investissement en France, a-t-il annoncé jeudi sans préciser le nombre d'emplois créés ou le montant de son investissement. Le PDG de Google Eric Schmidt, reçu à l'elysée jeudi après-midi, "a exposé plusieurs éléments de (son) plan (d'investissement), dont l'ouverture d'un nouveau centre de recherche et développement à Paris et la création d'un institut culturel européen", a précisé le groupe dans un communiqué. "Le nouveau centre d'ingénieurs permettra d'accroître les efforts de recherche et développement en France et d'employer de nombreux ingénieurs talentueux et diplômés des universités françaises chaque année", a estimé Google. Source : AFP le 09/09/ / Pourquoi Google a-t-il choisi Paris pour ouvrir son centre de recherche? 12/ Qu est-ce que la différenciation des produits? 13/ Distinguez et illustrez différenciation horizontale et verticale. 14/ Quel lien y a-t-il entre différenciation et commerce intra-branche? 43

44 Définitions : la recherche de compétitivité La compétitivité est une mesure des performances d une économie nationale (ou d une branche, voire d une firme) par rapport à ses concurrents. L insertion dans les échanges internationaux a pour contrepartie la spécialisation, l ouverture sur l extérieur et la nécessité de rester compétitif. Les FMN sont ainsi incitées à développer des stratégies reposant sur une segmentation de leur système productif à l échelle internationale afin de bénéficier d avantages comparatifs et donc d être plus compétitives. Cela leur permet d être compétitives :. la compétitivité-prix : elle repose sur l aptitude d une entreprise ou d un pays à proposer des produits ayant des prix plus faibles que ceux de la concurrence. L internationalisation de la production via des IDE peut ainsi permettre d accroître sa compétitivité-prix en diminuant ses coûts de production (essentiellement le coût salarial en s installant dans les pays à bas salaires ainsi que le coût des consommations intermédiaires en se rapprochant géographiquement des fournisseurs) ou en jouant sur le taux de change (ils avantagent à l exportation le pays dont la monnaie se déprécie et pénalise celui dont la monnaie s apprécie et inversement pour les importations donc il est possible de s installer dans un pays où la devise se déprécie).. la compétitivité hors prix (ou structurelle) : la compétitivité prix ne suffit pas à expliquer les performances globales dans les échanges internationaux. Dans la décision d achat du client, six critères hors prix ont une importance fondamentale : qualité, degré d innovation, délais de livraison, notoriété de la marque, maintenance et SAV, dynamisme commercial. Afin de faire face à la concurrence internationale, les FTN vont donc développer des stratégies reposant essentiellement sur l innovation et la différenciation. L innovation va leur permettre de se retrouver momentanément en situation de monopole sur un produit ou un marché donné et donc de bénéficier d une rente. Par ailleurs, la différenciation des produits s accompagne, sur le plan technique, de la nécessité d une grande souplesse des outils de production (flexibilité du système productif) de manière à être le plus réactifs possibles aux transformations du marché. Elle répond aux désirs des consommateurs de se différencier des autres consommateurs. On distingue la différenciation horizontale (au niveau de la variété des produits disponibles) et la différenciation verticale (au niveau de la qualité et de la clientèle visée). Les FMN vont donc adapter leurs produits aux pays ciblés (développés, émergents, pauvres). Paul Krugman (1953- ) Prix Nobel d Economie en / Quels sont les avantages de la concentration géographique des entreprises (effets d agglomération)? 44

45 Les effets d agglomération : les FMN peuvent également être incitées à localiser leur production en fonction de la localisation géographique des autres FMN. En effet, d après Krugman, la concentration d entreprises dans des zones géographiques données (exemples de la Silicon Valley aux Etats-Unis et de la Silicon Waddy à Haïfa en Israël) permet d avoir accès à un capital humain de qualité, de bénéficier de la proximité de fournisseurs et de profiter des externalités positives de la présence d autres entreprises. 16/ Que met en évidence le dessin précédent? 17/ Quel est l impact de l internationalisation des entreprises sur le commerce mondial? 45

46 18/ Synthèse (des 3 derniers documents) : quelles sont les conséquences de l internationalisation des entreprises? OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT nommer les déterminants de l internationalisation de la production (demande et offre) définir externalisation et compétitivité distinguer compétitivité prix et hors prix définir différenciation nommer les cons. de l internationalisation des entreprises 46

47 SENSIBILISATION Source : le 26/10/2011, Formulation d une hypothèse 1/ D après vous, que suggère le document ci-dessus? 47

48 2. Quelle est la place de l Union européenne dans l économie globale? 2.1. La régionalisation comme réponse à la mondialisation L UE : un acteur majeur de la mondialisation Objectifs de savoir : illustrer le poids économique et commercial de l UE sur la scène mondiale / mettre en évidence le poids des échanges intra-zone / présenter l UE en tant que construction historique originale nécessaire au niveau mondial Part du commerce intracommunautaire de marchandises dans le commerce total des pays membres de 1958 à / Mettez en évidence la puissance commerciale de l UE ainsi que le poids de ses échanges intracommunautaires. En novembre 1954, Jean Monnet écrivait : «Nos pays sont devenus trop petits pour le monde actuel, à l échelle des moyens techniques modernes, à la mesure de l Amérique et de la Russie d aujourd hui, de la Chine et de l Inde de demain. L unité des peuples européens, réunis dans les Etats-Unis d Europe, est le moyen de relever leur niveau de vie et de maintenir la paix». Si l idée d Etats-Unis d Europe est ancienne, c est l expérience cruelle des deux guerres mondiales qui pousse les «pères fondateurs» à relancer le projet européen dans le but d éviter le renouvellement des «guerres fratricides» en Europe et pour cela de construire des solidarités fortes entre les Etats et entre les peuples. Après l échec de la Communauté Européenne de défense (1954), ce sont les solidarités économiques qui sont privilégiées. C est pourquoi, dès l origine, il ne s agit pas seulement de favoriser la libre circulation des marchandises, mais surtout d intensifier les liens commerciaux et culturels, de favoriser les coopérations entre entreprises, universités, laboratoires de recherche, de susciter et de faciliter les échanges entre européens (programmes Erasmus par exemple), de mettre en place des politiques communes (politiques agricole, régionale, énergétique, etc.). La perspective est clairement celle d une forme ou d une autre d intégration politique démocratique (élection du parlement européen au suffrage universel direct depuis 1979). C est en ce sens que l intégration européenne est originale, elle ne vise pas seulement à construire un espace économique intégré mais à faire de l Europe un acteur à part entière de la vie internationale (c est l Union européenne en tant que telle qui siège à l OMC, c est l Union européenne qui, aux côtés des Etats-Unis et de la Russie, participe à la «troïka» pour le Proche Orient, etc.). L existence d une politique extérieure et de sécurité commune, le renforcement de la coopération militaire, la charte des droits sociaux fondamentaux, interdisent donc de lire l histoire de la construction européenne comme la simple réalisation d un projet «libéral» de libre circulation des marchandises et des capitaux. Si cette dimension est effectivement présente, elle n est pas la composante unique du processus. Comme le soulignait François Perroux, un processus d intégration suppose toujours la combinaison d opérations de marché et d opérations hors-marché, de procédures privées et de procédures publiques. [ ] L Union européenne pourrait être un acteur majeur de la mise en 48

49 place d une gouvernance de la mondialisation. Dans le domaine monétaire, l euro pourrait constituer l un des pôles d une nouvelle architecture monétaire internationale. Dans le domaine de l environnement, l Europe pourrait jouer un rôle plus actif dans la gestion des biens communs mondiaux. Dans le domaine financier, un renforcement significatif des règles prudentielles, un encadrement plus ferme des marchés de capitaux, une lutte plus résolue contre les paradis fiscaux et la concurrence fiscale, pourraient constituer des domaines d intervention de l Union européenne. Une telle orientation supposerait une cohésion politique plus forte au sein de l Union européenne et un renforcement de la légitimité démocratique de ses institutions. Source : OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT illustrer le poids économique et commercial de l UE sur la scène mondiale mettre en évidence le poids des échanges intra-zone présenter l UE en tant que construction historique originale nécessaire au niveau mondial La régionalisation à travers les différentes étapes de l intégration économique : le cas de l euro zone Objectifs de savoir : nommer les cinq niveaux d intégration de la typologie de Balassa / nommer les étapes clefs de la construction de l euroland 1/ Quelles doivent être les conséquences de la création d une ZLE sur le niveau des échanges intracommunautaires? 2/ Quelle pratique doit empêcher l union douanière? 3/ Quelles doivent être les conséquences de la création du marché commun au niveau des échanges intracommunautaires? Au 1 er juillet 2013, il y a 28 pays au sein de l Union Européenne (entre parenthèses : année d'adhésion) : Allemagne (1952) - Autriche (1995) - Belgique (1952) - Bulgarie (2007) - Chypre (2004) - Croatie (2013) -Danemark (1973) - Espagne (1986) - Estonie (2004) - Finlande (1995) - France (1952) - Grèce (1981) - Hongrie (2004) - Irlande (1973) - Italie (1952) - Lettonie (2004) - Lituanie (2004) - Luxembourg (1952) - Malte (2004) - Pays-Bas (1952) - Pologne (2004) - Portugal (1986) - République tchèque (2004) - Roumanie (2007) - Royaume-Uni (1973) - Slovaquie (2004) - Slovénie (2004) - Suède (1995). Au 1 er juillet 2013, il y a 17 pays dans la zone euro (la Lettonie souhaite l adopter au 1 er janvier 2014) : Allemagne (1999) Autriche(1999) Belgique(1999) Chypre (2008) Espagne(1999) Estonie (2011) Finlande (1999) France (1999) Grèce (2001) Irlande (1999) Italie (1999) Luxembourg (1999) Malte (2008) - Pays-Bas (1999) Portugal (1999) Slovaquie (2009) Slovénie (2007). Par ailleurs, Andorre, le Kosovo, Monaco, le Monténégro, Saint-Marin et le Vatican utilisent l euro sans être membres de l Union européenne et donc de la zone euro. 49

50 S agissant de l intégration, on s appuiera sur la définition classique de François Perroux : «L acte d intégrer rassemble des éléments pour former un tout, ou bien il augmente la cohérence d un tout déjà existant» (L économie du XXe siècle). A partir des travaux de Bela Balassa, on distingue traditionnellement cinq degrés d intégration économique : - La zone de libre-échange : suppression des barrières douanières entre les pays membres, - L union douanière : suppression des barrières douanières et instauration d un tarif extérieur commun, - Le marché commun : union douanière plus libre circulation des facteurs de production (travail et capital), - L union économique : marché commun plus mise en place de politiques communes, - L union économique et monétaire : union économique plus mise en place d une monnaie unique. Il existe bien une dynamique de l intégration, liée d une part à des facteurs économiques (chaque pas en avant vers l intégration économique incite à franchir le pas suivant) et à des facteurs politiques (chaque crise de l Europe donne lieu à un approfondissement de l intégration rendu nécessaire pour sauvegarder le projet politique d union européenne). OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT nommer les cinq niveaux d intégration de la typologie de Balassa nommer les étapes clefs de la construction de l euroland Rappels : politique économique politique conjoncturelle politique budgétaire politique monétaire La politique économique est le principal moyen dont dispose l Etat pour intervenir dans la vie économique et sociale. La fonction de la politique économique est donc de corriger les déséquilibres ou les dysfonctionnements de l économie. Les principaux objectifs de l Etat sont ceux proposés par Nicolas Kaldor et constituent le «carré magique» : une croissance économique maximale, le taux de chômage le plus faible, la stabilité des prix (maîtrise de l inflation) et la recherche de l équilibre extérieur. Afin d améliorer ces indicateurs, l Etat peut mettre en œuvre une politique de régulation conjoncturelle (politique de relance ou de rigueur - à court terme i.e. moins de deux ans -) et / ou une politique de régulation structurelle (modification des structures de l économie à moyen - long terme). La politique conjoncturelle repose sur l utilisation simultanée ou non de la politique budgétaire et de la politique monétaire. Dans le 1er cas, on parle de policy mix. On distingue donc : la politique budgétaire : l Etat utilise son budget (recettes / dépenses) comme instrument de régulation. L Etat peut agir sur le niveau des dépenses d investissement (toute augmentation de l investissement public est supposée entraîner une augmentation plus forte du revenu national : principe du multiplicateur keynésien*), sur le niveau des traitements des fonctionnaires, sur l emploi (création d emplois aidés), sur les recettes (variation à la hausse ou à la baisse des impôts qui aura un impact sur la consommation et l investissement), etc. L Etat peut également aider les entreprises par le biais de subventions, d aides à la recherche, de dégrèvements fiscaux (remises d impôts qui réduisent le montant versé), etc. Les recettes et les dépenses publiques exercent spontanément une action contracyclique (contraire : procyclique) sur l activité économique i.e. d atténuation des aléas de la conjoncture économique. En effet, si une grande partie des dépenses publiques sont indépendantes des variations à court terme de l activité économique (ex : rémunération et retraite des fonctionnaires), certaines d entre elles sont, en revanche, mécaniquement liées à la conjoncture. C est notamment le cas des dépenses d indemnisation du chômage ou des prestations sociales versées sous condition de ressources, qui augmentent quand l activité économique se dégrade. Lorsque l activité économique ralentit, les dépenses publiques ont tendance à s accélérer tandis que les entrées de recettes ralentissent mécaniquement, ce qui provoque une détérioration du solde budgétaire : le montant des recettes fiscales diminue et le volume de dépenses publiques augmente. La détérioration de l activité économique provoque alors un transfert de revenus des administrations publiques vers les ménages et les entreprises, ce qui atténue mécaniquement l effet du ralentissement économique sur les revenus de ces derniers. À l inverse, en période de forte expansion économique, les prélèvements obligatoires collectés augmentent mécaniquement, tandis que les dépenses publiques diminuent, ce qui a tendance à freiner la croissance de la demande intérieure et donc à atténuer les risques de surchauffe inflationniste. Les recettes et les dépenses publiques fonctionnent donc comme des "stabilisateurs automatiques" puisqu elles contribuent à amortir les variations conjoncturelles de l activité économique. * On appelle "multiplicateur keynésien" (noté k), le mécanisme macroéconomique mis en évidence par Keynes, qui permet de compenser la faiblesse des dépenses privées par un accroissement des dépenses publiques. Une augmentation des dépenses publiques engendre des revenus supplémentaires qui sont pour partie consommés, pour partie épargnés, et pour partie récupérés par les APU sous la forme d impôts et de cotisations sociales. Or, la partie de ces revenus supplémentaires qui est consommée vient nourrir la demande intérieure adressée aux entreprises. Ces dernières peuvent dès lors augmenter leurs investissements, leurs emplois, et distribuer des revenus supplémentaires. Le surcroît de dépenses publiques provoque par conséquent un effet cumulatif (un effet multiplicateur) qui stimule d autant plus l activité économique que les revenus sont peu épargnés, peu imposés, et que la demande de consommation s adresse principalement aux entreprises nationales. 50

51 la politique monétaire : la Banque Centrale fournit les liquidités nécessaires au bon fonctionnement et à la croissance de l économie tout en veillant à la stabilité de la monnaie tant externe (parité avec les autres devises) que interne (maîtrise de l inflation). La politique monétaire doit donc réguler la masse monétaire, et donc la création de monnaie, via le crédit. La modulation de la demande de crédit se fait par le biais des taux (d intérêt) directeurs. Par exemple, une hausse de ces derniers (décidée au niveau de la Banque Centrale) provoque une baisse des crédits octroyés. Cela lui permet ainsi de concourir à la stabilité des prix. Une politique monétaire restrictive correspond à une politique monétaire privilégiant des taux d intérêt élevés afin de lutter contre l inflation ; inversement, une politique monétaire expansionniste correspond à une politique monétaire privilégiant des taux d intérêt faibles afin de relancer la croissance. Dans la zone euro, les autorités monétaires (BCE) sont indépendantes et considèrent que la croissance et l emploi ne relèvent pas de leur responsabilité ; leur objectif principal est le maintien d un taux d inflation faible (moins de 2 %). On distingue deux grands types de politiques conjoncturelles qui reposent sur la politique budgétaire et/ou monétaire : La politique de relance : Par la demande (keynésienne) stimuler la demande afin que les entreprises produisent davantage et embauchent. L objectif est donc de sortir de l équilibre de sous-emploi en stimulant la demande. Cela permettra de générer de la croissance et de l emploi. c est une politique d inspiration keynésienne dont l instrument privilégié est l accroissement du déficit budgétaire et qui repose sur le principe du multiplicateur keynésien. Cette politique est contracyclique car elle propose notamment un soutien de la demande en période de sous-emploi. Sont utilisés la politique budgétaire, monétaire mais aussi des revenus (variation du SMIC, des prestations sociales). Les PP vont ainsi favoriser la consommation des ménages (hausse du SMIC, du RSA, etc.), l investissement des entreprises (aides fiscales, prêts, subventions, etc.) et/ou les dépenses publiques (création d emplois publics, hausse du traitement des fonctionnaires, déficit budgétaire, etc.). On peut parallèlement effectuer une politique monétaire expansionniste en abaissant les taux d intérêt pour stimuler l investissement et la consommation.. l effet d éviction : les besoins de financement liés à l accroissement des dépenses publiques provoquent une hausse des emprunts de l État et, du fait de cette demande supplémentaire adressée aux marchés de capitaux, des taux d intérêt. Or, cette hausse des taux décourage une partie des agents économiques à emprunter.. la contrainte extérieure : la demande supplémentaire permise par l augmentation des dépenses publiques doit s adresser en priorité aux producteurs nationaux sinon cela ne stimule pas l offre domestique.. l effet boule de neige : l accumulation des déficits budgétaires vient gonfler l encours de dette publique et augmente les charges futures de l État. Les PP doivent sans cesse s endetter pour rembourser les emprunts précédents.. le risque d inflation : possible si les producteurs nationaux ne satisfont pas la demande ainsi que les producteurs étrangers (l ajustement se fait par les prix et non les quantités). Objectif Moyens mis en œuvre Limites Par l offre (libérale) stimuler l offre afin que les entreprises produisent davantage et embauchent. Cela permettra de générer de la croissance et de l emploi. cette politique s appuie sur la loi des débouchés de Jean Baptiste Say en vertu de laquelle «l offre crée sa propre demande». Les PP vont ainsi amener les entreprises à embaucher en les libérant des contraintes qui pèsent sur elles et notamment au niveau fiscal. Arthur Laffer a mis en exergue l inefficacité d une pression fiscale élevée en soulignant que «trop d impôts tue l impôt». Sont utilisés la politique budgétaire mais aussi des revenus (variation des prestations sociales) et fiscale (variation de l impôt) : plus précisément, les impôts sont abaissés et les prestations sociales diminuées. Cela doit créer des conditions favorables à l embauche et une incitation au travail. la moindre intervention publique via une pression fiscale allégée ainsi que de plus faibles prestations sociales peut générer un accroissement des inégalités de revenus primaires conduisant à une polarisation de la société (ceux qui produisent et sont professionnellement insérés et les autres, inemployables pour diverses raisons). Le système de protection sociale perd de son importance ainsi que toute justice distributive. 51

52 La politique de rigueur : Objectif l objectif est de rétablir rapidement les grands déséquilibres : équilibre extérieur, inflation, équilibre budgétaire. Moyens mis en œuvre sont utilisés la politique budgétaire, monétaire mais aussi des revenus et fiscale. Au niveau budgétaire, il s agit de réduire les dépenses de l Etat et de combler le déficit par l impôt. Au niveau des revenus, il s agit de limiter leur croissance afin d atténuer les pressions inflationnistes. Quant à la politique monétaire, elle repose sur une augmentation des taux d intérêts directeurs afin de freiner l investissement et la consommation donc de casser l inflation et donc de rendre les entreprises plus compétitives. Limites les politiques de rigueur ont tendance à provoquer à court terme un ralentissement de l activité et donc des destructions d emplois. En effet, le freinage de la demande nécessaire à la désinflation a des conséquences préjudiciables pour l économie. De plus, la rigueur budgétaire incite les PP à limiter des dépenses qui, dans une logique keynésienne, sont indispensables à l activité économique. En outre, la hausse des impôts n est généralement pas bien acceptée au-delà de son évidente conséquence négative sur la croissance via l atonie de la demande. Enfin, la mise en place de la rigueur est électoralement négative L union économique et monétaire ne présente-t-elle que des avantages? Quels sont les avantages de l intégration économique et plus spécifiquement monétaire? Objectif de savoir : nommer les avantages de l intégration économique et monétaire - Les avantages de l intégration économique Source : manuel de SES, classe de Terminale, Ed. Magnard,

53 1/ Synthèse : quels sont les avantages de l intégration économique (utilisez obligatoirement les termes : baisse des coûts de transaction, accroissement de la concurrence, favoriser la transparence, économies d échelle, baisse des prix, concurrence accrue, recherche de compétitivité prix et compétitivité hors prix, stratégies de différenciation, échanges intra-branches, diversité, innovation, concentration, allocation optimale des ressources, avantages comparatifs ricardiens, croissance effective, chômage, etc.)? 53

54 - Les avantages de l intégration monétaire 54

55 2/ Synthèse : quels sont les avantages de l intégration monétaire (utilisez obligatoirement les termes : transparence des prix, élimination des coûts de transaction, disparition du risque de change, diminution de la prime sur les taux d intérêt, intensification du commerce intracommunautaire, suppression des politiques monétaires s appuyant des dévaluations compétitives, accès à des sources de financement, augmentation des effets de l intégration économique, création d une monnaie concurrente au dollar, triangle des incompatibilité de Mundell, générer des externalités positives par harmonisation des politiques économiques, etc.)? 55

56 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT nommer les avantages de l intégration économique et monétaire 56

57 Quelles sont les contraintes auxquelles doivent faire face les pays de l Euroland? Objectif de savoir : nommer les contraintes auxquelles doivent faire face les pays de l Euroland La crise financière qui a débuté en puis la crise des dettes souveraines à partir de 2010 ont fait éclater en pleine lumière les insuffisances de la gouvernance de la zone euro et plus largement de l Union européenne. Alors qu au moment de la mise en place de l euro de nombreux commentateurs s inquiétaient des effets destructeurs d un possible choc asymétrique, c est un choc symétrique (celui de la crise mondiale) qui a fait vaciller la construction européenne, notamment dans sa dimension monétaire. - Des politiques économiques sous contraintes ainsi que des problèmes de coordination. Le PSC : une politique budgétaire sous contrainte visant à limiter les stratégies de passager clandestin 1/ Montrez que, même si le PSC part d une bonne intention, il empêche toute politique de relance d inspiration keynésienne (utilisez les termes contracyclique, creusement du déficit budgétaire, multiplicateur keynésien, relance par la demande, effet boule de neige, endettement, etc.).. La BCE : la disparition des politiques monétaires nationales La BCE demeure une institution fédérale dans une Europe qui ne l est pas, et aucun pouvoir exécutif européen ne peut se prévaloir de la légitimité du suffrage universel à l instar du président des Etats-Unis. Sur le plan économique, l Europe semble paralysée par son architecture institutionnelle : la politique économique est plus complexe du fait que la stratégie monétaire de la Banque centrale doit composer avec une pluralité de politiques budgétaires nationales au sein de la zone euro. Un jeu non coopératif peut se développer entre la Banque centrale et les Etats membres : par exemple, si un pays tolère un déficit budgétaire élevé afin de stimuler son activité économique, le relèvement des taux d intérêt face au risque d inflation est susceptible de ralentir l activité économique de toute la zone euro. Source : Laurent Braquet, L économie américaine, collection «Thèmes & débats», Bréal,

58 2/ Montrez qu en cas de choc asymétrique, l utilisation de l arme monétaire (usage des taux d intérêt directeurs, dévaluation compétitive, etc.) n est pas possible dans l euroland. 3/ Mettez en évidence les limites d un policy mix dans l euroland et donc la difficulté à résoudre la crise des dettes souveraines.. L euroland : une zone monétaire optimale imparfaite 4/ Quel est le principal élément qui empêche l euroland d être une zone monétaire optimale?. Des situations économiques inégales renforçant l impact des contraintes sur les politiques économiques 58

59 5/ Après avoir présenté le document, vous mettrez en évidence l hétérogénéité des situations ainsi que l impact en matière d harmonisation des politiques économiques.. Les seules variables d ajustement à disposition des Etats sont négatives pour les citoyens et génératrices d externalités négatives : la flexibilité salariale, le dumping social et fiscal 59

60 6/ Montrez qu en l absence d usage de la politique monétaire et en présence d une politique budgétaire sous contrainte, les seules variables d ajustement susceptibles de dynamiser l activité économique d un pays de l euroland sont la flexibilité du travail ainsi que le dumping (fiscal et social).. Une coopération insuffisante ainsi que des prises de décision lentes? 7/ Montrez que l absence de véritable coopération économique et politique est préjudiciable au fonctionnement de l euro zone. 60

61 8/ Montrez que la stratégie non-coopérative de l Allemagne est génératrice d externalités négatives pour la zone. - Des politiques plus audacieuses ainsi que de nouveaux instruments de coordination?. Davantage de dépenses en R&D La société Biolandes fait de la recherche dans les huiles essentielles et aromatiques 9/ Que suggère le document ci-dessus?. Davantage de rigueur budgétaire : la règle d or budgétaire L'article 3 du TSCG (Traité Européen de Stabilité budgétaire) indique que les Etats ne doivent pas dépasser un déficit structurel soit le déficit public hors effets du cycle économique de 0,5 % du PIB. Cette nouvelle règle, qu'on appelle communément la "règle d'or", doit prendre effet dans le droit national, au plus tard un an après l'entrée en vigueur du traité. Ce, "au moyen de dispositions contraignantes et permanentes, de préférence constitutionnelles, ou dont le plein respect et la stricte observance tout au long des processus budgétaires nationaux sont garantis de quelque autre façon", précise le traité. Source : le 18/09/

62 10/ Pourquoi a-t-on instauré la «règle d or budgétaire»?. Le MES (Mécanisme Européen de Stabilité) 11/ Pourquoi le MES est-il fondamental pour l avenir de l UE?. Union politique : vers une plus grande intégration vectrice de davantage de solidarités entre les pays-membres? 12/ Pensez-vous que le budget de l UE soit suffisant? quel avantage présenterait une augmentation de celui-ci? pourquoi les principaux pays contributeurs (Allemagne notamment) y sont opposés? 62

63 13/ Que suggère la fin du texte précédent?. Créer des euro-bonds? 14/ Qu est-ce qu une euro-obligation (eurobond)? pourquoi est-ce intéressant mais également problématique? 63

64 15/ Synthèse : vous montrerez que l absence de policy mix et l insuffisance de coopération dans la zone euro oblige les états-membres à développer des stratégies non coopératives nuisibles à leurs propres citoyens et génératrices d externalités mais que, pour autant, des solutions existent pour surmonter ces contraintes. 64

65 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT nommer les contraintes auxquelles doivent faire face les pays de l Euroland FICHIER D ACCOMPAGNEMENT ENTRAÎNEMENT AU BAC 1. Sujets du bac possibles 1.1. Dissertation s appuyant sur un dossier documentaire - Qu est-ce qui favorise les échanges internationaux? - Quel est l impact du libre échange sur les consommateurs et les entreprises? - En quoi le protectionnisme permet-il de contourner les inconvénients du libre échange? - Comment expliquer les stratégies d internationalisation des FMN? - Vous analyserez l impact de l appartenance à la zone euro sur les politiques économiques des états-membres? 65

66 1.2. Epreuve composée Exemples de sujets partie 1 : - Comment les avantages comparatifs expliquent-ils la croissance du commerce mondial? - Que sont les avantages comparatifs? - Pourquoi le libre échange est-il favorable aux ménages? - Pourquoi le libre échange est-il favorable aux entreprises? - Pourquoi mettre en place des mesures protectionnistes? - Qu est-ce que la compétitivité hors-prix? - Quel lien y a-t-il entre le commerce intra-firme et la DIPP? - Montrez que l UEM constitue le processus d intégration le plus élevé. - Qu est-ce qu une politique budgétaire ( monétaire)? Exemples de sujets partie 3 : - Quels sont les déterminants des échanges internationaux de biens et services? - Montrez que le protectionnisme est une réponse imparfaite aux limites du libre échange. - Quel est l impact d une variation des taux de change sur l économie d un pays? - Sur quoi repose la DIT? - Pourquoi les FMN délocalisent-elles? - Quels sont les avantages de l intégration économique et monétaire? - Quelles sont les limites de l intégration économique et monétaire? 2. Exercices d entraînement Sujet type dissertation : dans le cadre d une concurrence mondiale exacerbée, les stratégies internationales d investissement des FMN ne reposent-elles que sur la recherche d un moindre coût du travail? 66

67 67

68 Eléments de réponse Etape 1 : Analyse du sujet Entourez les mot- clefs dans le sujet : dans le cadre d une concurrence mondiale exacerbée, les stratégies internationales d investissement des FMN ne reposent-elles que sur la recherche d un moindre coût du travail? Reformulez le sujet à l aide de deux-trois phrases interrogatives. Etape 2 : Analyse des documents Dégagez l idée principale de chaque document. Document 1 Document 2 Document 3 Etape 3 : Analyse conjointe du sujet et des documents Reformulez à nouveau le sujet (à l aide de deux-trois phrases interrogatives) mais en intégrant cette fois les idées du corpus documentaire. Etape 4 : Regrouper les idées et construire un plan. Proposez un titre sous forme de phrase pour chaque partie et sous-partie (vous n aurez peut-être que deux sous-parties par partie et non pas trois). Vous préciserez quel document vous utiliserez ainsi que les parties de cours correspondantes

69 Etape 5 : Rédaction sommaire du devoir (introduction + idées détaillées + conclusion). 69

70 Sujet type épreuve composée partie 1 : montrez que les avantages comparatifs et la dotation factorielle des Etats sont sources de gains, pas nécessairement égaux, à l échange. Eléments de réponse 70

71 Sujet type épreuve composée partie 1 : quelles sont les contraintes ainsi que les difficultés de coordination auxquelles font face les différents pays de la zone euro? Eléments de réponse 71

72 Sujet type épreuve composée partie 2 : après avoir présenté les documents, vous vous interrogerez sur l évolution des flux / stocks d IDE. Eléments de réponse 72

73 Sujet type épreuve composée partie 2 : après avoir présenté le document, vous mettrez en évidence les modifications observées au niveau du commerce mondial de marchandises. Eléments de réponse 73

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