ARCHÉOLOGIE SOUS-MARINE ET ART PALÉOLITHIQUE: LA GROTTE COSQUER (MARSEILLE, FRANCE) 1. Localisation de la grotte et etat des recherches

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1 ARCHÉOLOGIE SOUS-MARINE ET ART PALÉOLITHIQUE: LA GROTTE COSQUER (MARSEILLE, FRANCE) 1. Localisation de la grotte et etat des recherches En 1985, Henri Cosquer, plongeur professionnel et Directeur du Centre Cassidain de Plongée à Cassis, (petite ville à une trentaine de kilomètre à l Est de Marseille) découvre et explore un siphon, au pied de la falaise de la Voile par -37 mètres de fond. Ce conduit débouche, a l intérieur du massif urgonien du Cap Morgiou, dans une cavité aérienne sans autre communication extérieure apparente (Figg ). Beaucoup plus tard (Été 1991), lors d une exploration de la cavité, et à la faveur d un coup de flash, H. Cosquer découvre sa première peinture rupestre. Une main négative captée par hasard sur une diapositive est le premier élément d un vaste ensemble progressivement révélé. L inventeur commence alors à pressentir l importance de sa découverte (COSQUER 1992). La première mission scientifique sur site aura lieu en juin 1992 après le verdict d expertise positif de Jean Courtin en octobre Cette opération sous-marine, organisée par le Ministère de la Culture et le DRASM (Direction des Recherches Archéologiques Sous-marines), aura pour programme l observation des panneaux, le prélèvement de charbons à fins de datations, la recherche d objets et de structures au sol et un début d étude géologique (COLLINA-GIRARD 1995). L ancienneté de la grotte est confirmée, par une série de datations absolues réalisées sur les charbons des foyers et plus directement (accélérateur Tandetron), sur les dessins rupestres presque tous réalisés au charbon (CLOTTES, COURTIN 1994). Dans le cadre de cette première campagne dirigée, sur le terrain, par Jean Courtin et supervisée par Jean Clottes, un premier film vidéo a fins médiatiques, est réalisé pour la télévision française par la société marseillaise de reportage FANNYBROADCAST. La seconde mission débute à l automne 1994, malgré des conditions météorologiques exécrables et la perte de nombreuses journées de plongées (les observations scientifiques ne débuterons effectivement qu à la mi-novembre). 167

2 Fig. 1 Situation géographique de Marseille et de la grotte Cosquer. La prolongation imprévue de la campagne, jusqu à la fin du mois de décembre 1994 a permis de mener à bien toutes les opérations prévues prioritairement par le Ministère de la Culture (conservation du site) et par la Ville de Marseille (relevés tridimensionnels à fin médiatiques). Plus précisément ces opérations ont concerné les points suivants: Installation d une station météorologique automatisée à l intérieur de la cavité: mesure de la température, de la pression, relevés des variations du niveau de la mer, du taux de gaz carbonique (Programme du Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques du Ministère de la Culture). L étude climatologique a montré que l atmosphère de la grotte était en surpression et qu en cas de changement de ces conditions, le niveau de la mer pourrait monter, dans la partie émergée, de près de 1 m, noyant de nombreuses peintures et gravures. Il a donc été décidé, en raison de ces risques graves, d aban- 168

3 Fig. 2 Vue aérienne du Cap Morgiou d après photographie montrant les alignements structuraux (N130, N70 et N20 ) et la position des grottes sous-marines (Cosquer, -36m, Triperie, -15m, le Figuier, -20m). Fig. 3 Coupe longitudinale N-S, simplifiée, montrant la postion du siphon d accès et de la grotte dans le massif de calcaires urgoniens du Cap Morgiou. 169

4 donner définitivement le souhait, souvent émis, de percer un accès terrestre pour les non plongeurs (VOUVÉ, MALAURENT et al. 1996). Relevé photogrammétrique des principaux panneaux d oeuvres d art (Ville de Marseille, Société SETP, participation active des plongeurs du DRASM). Cette couverture photographique permettra de replacer peintures et gravures sur les relevés volumètriques obtenus par ailleurs. Relevé de la grotte par le scanner laser SOISIC (logiciel IPSOS), de l EDF. Les données recueillies permettent une restitution topographique tridimensionnelle par images virtuelles (Coordination de la prise de donnée: Luc Long, D.R.A.S.M). Cette opération était risquée, puisqu il fallait amener des matériels sophistiqués par -37 de fond dans une grotte en grande partie immergée points ont été saisis (maille d environ 3 cm) pour reconstituer la majeure partie des volumes de la cavité. Les restitutions,tridimentionnelles, sur écrans d ordinateurs devraient permettre, une visite virtuelle, qui sera mise au point pour le grand public. Pour l étude proprement scientifique des oeuvre pariétales, ces procédés novateurs, qui permettent un bon rendu des supports et de leurs irrégularités, ne se subtituent pas au relevé manuel du spécialiste face à la paroi. On peut cependant rêver en espérant la mise au point de scanners plus petits et plus maniables, qui rendraient possible, dans les diverticules les plus étroit, le relevé micrométrique et instantané de panneaux gravés. On pourrait alors très rapidement traiter ces gravures pour une analyse ultérieure en laboratoire. Pouvoir faire varier, virtuellement, direction et intensité de l éclairage, comme sur le terrain, serait alors une technique de grand intérêt. Selon les spécialistes de l EDF, la construction d un tel appareil ne pose aucun problème technique particulier, si ce n est celui d un coût élevé, lié à l étroitesse du marché commercial potentiel. Un documentaire télévisuel de 26 minutes, destiné au grand public, a été réalisé en coproduction (pour l émission THALASSA, FR3) par les reporters de la société marseillaise FANNYBROADCAST. Les observations scientifiques ont précisé la géologie de la grotte (COLLINA- GIRARD 1995 et 1996) et ont permis la découverte et la couverture photographique de nouvelles gravures (CLOTTES, COURTIN, COLLINA-GIRARD, 1996). Pendant que se déroulaient ces observations, des explorations spéléologiques sous-marines (accompagnées de photographies et de films) ont été entreprises: il se confirme maintenant que le site initial s étendait largement au-dessous de la partie émergée actuelle. Malheureusement aucune oeuvre d art n a pu être retrouvée dans ces salles noyées aux parois altérées par la corrosion marine et par les enduits de manganèse. L action des organismes marins, a également participé à ces dégradations. Parmi ces organismes, les serpulidés et les éponges sont les plus 170

5 visibles. Ils font partie d une faune très particulière, caractéristique des grottes obscures de Méditerranée. Ces populations sont, d un très grand intérêt pour les biologistes et font l objet, dans la région marseillaise, d études spécifiques (HARMELIN et al. 1985). L annonce fracassante de la découverte, en Ardèche, de la grotte Chauvet (ou grotte de la Combe d Arc), (CHAUVET et al. 1995), peu après la fin de la mission Cosquer (Noèl 1994), montre que les découvertes archéologiques obéissent parfois à la loi des séries. Ces deux sites exceptionnels vont maintenant bouleverser nos connaissances sur l évolution de l art Paléolithique. Le Sud-Est de la France constitue actuellement, avec les grottes de Dordogne, des Pyrénées, du Quercy, une des clefs de cette compréhension. 2. Conditions d accès et disposition du site Submergée par la montée marine postglaciaire, le site n est accessible qu en plongée, par un siphon dont l ouverture se trouve à -37 mètres de profondeur, à une quinzaine de mètres de la côte (Fig. 3). Ce conduit s amorce dans la fracturation N155 (Fig. 4F); un premier coude dévie le couloir dans la direction N15 (fentes de tension). Le siphon s aplatit ensuite et s infléchit vers l ouest à la faveur d une série de fractures N130. Il remonte à contre pendage dans un interbanc, la fin du passage étant rétrécie en étroiture par un chaos de dalles écroulées. Il débouche ensuite dans une grande salle concrétionnée (piliers stalagmitiques) partiellement noyée. La longueur développée du siphon atteint 116 mètres. Le niveau de la mer n a jamais dépassé le niveau d aujourd hui comme le montre l examen des peintures, intactes au-dessus du zéro actuel. Le plan de la grotte (Fig. 4E) est commandé par le pendage des assises urgoniennes plongeant légèrement vers le sud-est (plafond de la salle sud) et par la fracturation NE/SW (Fig. 4B, 4C et 4D) qui oriente les deux salles (Fig. 4E). Le puits terminal (-24 m à + 35/40 m) (Fig. 4E) et le siphon sont évidés dans un faisceau de fractures N-S. La grotte se prolonge par de grandes salles sous-marines, actuellement noyées (Fig. 5). On penètre, au débouché du siphon, dans une vaste cavité (une soixantaine de mètres de diamètre) dont le plafond, constitué par la base d un seul banc rocheux, plonge vers le Sud-Est. A l émersion, la première impression est toute de contrastes et de couleurs. Les piliers stalagmitiques et les draperies les plus anciennes rougis ou ocrés par les oxydes de fer contrastent avec la blancheur crayeuse du plafond, sillonné par le rouge brique des argiles. Le visiteur enregistre ensuite la complexité des concrétionnements: dra- 171

6 Fig. 4 Situation structurale de la grotte Cosquer (d après COLLINA-GIRARD 1995). A: localisation du site, B: réseau de linéaments sur le Cap Morgiou tiré des photographies aériennes au 1/3500, C: rosace directionnelle des alignements (pourcentages calculés sur km de linéaments), D: rosace directionnelle des alignements, pourcentages calculés sur 540 linéaments), E: plan de la cavité F: inscription de la grotte dans la fracturation. 172

7 Fig. 5 Plan des cavités immergées (1) et émergées (2 et 3) de la grotte Cosquer. peries de calcite blanche et cristallisations d aragonite couvrent les anciennes concrétions. et parfois, les oeuvres d art. Certains piliers sont effondrés. Ils ont subi des actions de soutirage et aussi les contrecoups de glissements gravitaires du plafond qui se sont produits à certaines période de l histoire de la grotte. Ces chutes de concrétions sont peut être responsables de l abscence de fréquentation du sanctuaire entre les deux phases (COLLINA-GIRARD 1995). Le toit de la salle est constitué par la surface structurale des dalles urgoniennes qui plongent en direction du siphon d accès. Ce pendage, d une trentaine de degrés vers le sud-est est à l origine de la remontée régulière du boyau d accès à la cavité. Une première exploration aérienne après abandon des scaphandres sur la pente d une zone calcitée (la plage ) montre que nous avons non seulement changé de monde mais aussi basculé dans le temps: le faisceau de la lampe rencontre les premières gravures, encore peu abondantes. Un examen attentif de la paroi montre que l argile karstique rouge brique qui souligne les fissures de la roche a été systématiquement grattée par les hommes préhistoriques, comme en témoignent les nombreux tracés digitaux et les bou- 173

8 lettes de glaise répandues sur le sol. Les surfaces lisses et blanches du calcaire urgonien ont été également grattées de leur enduit de calcite pulvérulente ( MONDMILCH ): partout, des tracés digitaux méandriformes couvrent les parois. Il est ici possible d inventorier des traces fugaces mais importantes qui étaient rarement relevées au début du siècle: les vestiges au sol et sur les parois sont en effet fréquents dans cette grotte miraculeusement isolée du monde extérieur. Il s agit d objets dans la grotte (lamelles de silex) ou bien de traces directes (marquages de concrétions) ou indirectes du passage des préhistoriques: mouchages de torches, boulettes de glaise malaxées puis rejetées, raclages au doigt de l argile ou du MONDMILCH, mouchages de torches et traces de doigts essuyés sur les parois. Les charbons, souvent calcités, mais en bon état, parsèment partout le sol et les petits foyers d éclairages sont fréquents: il s agit de lampes rudimentaires et fixes, marquées par des tâches de cendres et de charbons sur leur support de concrétions. 3. L art de la grotte Cosquer Les datations C14 réalisées après la campagne de 1992 (onze dates radiocarbone) ont été réalisées sur le charbon des peintures et sur celui trouvé au sol (Gif-Sur-Yvette, spectrométrie de masse par accélérateur, Tandetron). Elles ont confirmé la chronologie stylistique en prouvant deux phases d occupation, à / BP (phase2, Solutréen) et 26500/27500 B.P. (phase 1, contemporaine du Gravettien) (CLOTTES, COURTIN 1994). Depuis neuf nouvelles datations ont été effectuées sur des représentations noires, ce qui porte le total à vingt-et-une pour l ensemble du site et à seize pour les figurations pariétales (CLOTTES, COURTIN, VALLADAS 1996), (Fig. 6). Les dessins et peintures étant presque totalement tracés au charbon de bois, la grotte Cosquer est en passe de devenir, avec la grotte Chauvet, un des sites pariétal le mieux daté au monde (suite a la campagne de 1994, le bilan est de 21 datations pour l ensemble de la grotte dont 16 pour les figurations pariétales). Deux phases, chronologiquement distinctes, ont pu être distinguées dans la grotte Cosquer. PHASE 1: CETTE PHASE, DE DURÉE INDÉTERMINÉE, EST SITUÉE VERS B.P. A cette phase, la plus ancienne, ont été attribué les milliers de tracés digitaux qui couvrent les parois calcaires ramollies par le MONDLICH. On les trouve dans des recoins et des diverticules peu accessibles, et aussi sur des 174

9 Fig. 6 Dates radiocarbones à deux sigmas obtenues à ce jour pour la grotte Cosquer (CLOTTES, COURTIN, VALLADAS 1996). plafonds qui n ont pu être atteints qu en escaladant certains piliers stalagmitiques. L utilisation d échelles ou d échafaudages rudimentaires a été évoquée, mais aucune trace, sur les surfaces fragiles de la cavité, n a été observée à ce jour. Cette phase comprend aussi des mains négatives, à présent au nombre de 55, groupées en deux panneaux principaux, surplombant des zones vertigineuses (connotation symbolique?): puits du panneau aux mains noires (datées directement, car tracées aux charbons) et fissure du panneau aux mains rouges (indatables directement, car dessinées avec l argile de la grotte). Ces mains sont tracées en négatifs, par soufflage de colorant sur la main posée sur la paroi. Des doigts manquent sur la plupart de ces empreintes négative, qu il s agisse de mutilation ou, de pliage des doigts suivant un langage conventionnel (LEROI-GOURHAN 1971, 1980). Ces mains mutilées sont un bon marqueur de la culture gravettienne, représentées à Gargas et Tibiran, dans les Pyrénées et plus généralement dans toute la zone dite francocantabrique. Il est possible que certains animaux (chevaux) et signes géométriques, tracés au doigt, soient contemporains de cette période. La preuve directe des 175

10 datations absolue fait ici défaut et nous sommes réduits à des conjonctures stylistiques discutables. PHASE 2: ENTRE ET B.P. La plupart des peintures (principalement des dessins au charbon) et des gravures (actuellement 125) ont été éxecutés dans cette tranche chronologique. La plupart des animaux sont gravés, moins d un tiers sont peints. Le cheval domine de loin, suivi des capridés (bouquetins, chamois), des bovinés (bisons, aurochs), des cervidés (cerf élaphe et grand cerf megaceros). Lors de la campagne de l automne 1994, nous avons relevé la présence d animaux plus exceptionnels dans l art pariétal dont de possibles saïgas (profil et disposition des encornures caractéristique). Les animaux marins (phoques gravés et pingouins peints au charbon) constituent une des originalités du site. Une représentation est récurrente dans la grotte: il s agit d une gravure de tête de cheval surchargée de cornes de bison. La répétition du motif exclut l aléatoire et semble suggérer un thème mythologique. De nombreux signes géométriques ont étés relevés en 1992, d autres trouvés en Plusieurs, rectangulaires, surchargés de triangles ont étés désignés, sur le terrain, par les termes de signes en valise ou en enveloppe. Ils sont inconnus des autres sanctuaires connus et correspondent à une originalité de la grotte Cosquer. Parmi les originalités découvertes au cours des campagnes 1992 puis 1994, figurent des représentations de sexes: des vulves possibles et nombreuses, et un phallus certain, très réaliste, a été découvert par l oeil exercé de J.Courtin en 1994, sur la paroi surplombante d un réduit peu accessible, cette gravure est associée à un signe losangique qui pourrait être une vulve (?). Une gravure ressemblant à un phoque surchargé de profondes incisions a été interprétée, par Jean Clottes, sur photographie, comme homme-phoque, tué par une arme de jet (CLOTTES, COURTIN 1994). L hypothèse de J. Clottes s appuie sur la ressemblance de cette représentation avec certaines figurations humaines connues ailleurs (cf. sorcier de la grotte de Sous Grand- Lac en Dordogne et autres représentations humaines, cfr. ROUSSOT 1994). L argument évoqué est un grattage qui prolonge la nageoire antérieure de l animal (bras humain et cinq doigts?). Nous indiquerons les figurations présentées dans la grotte (phase récente). Cette liste est donnée à titre indicatif puisque le décompte quantitatif des représentations présentes et leur analyse est actuellement en cours. La phase la plus ancienne est essentiellement représentée par deux panneaux de mains dessinées par la technique du pochoir, par soufflage de colorants sur la main posée sur la paroi. Le premier panneau (mains noires au charbon) se 176

11 situe au bord du grands puits terminal. le second sur paroi est de la salle sud. REPRÉSENTATIONS PEINTURES GRAVURES Cheval oui oui Bouquetin oui oui Bison oui oui Aurochs non oui Cerf elaphe oui oui Cerf megaceros oui oui Élan (?) non oui Antilope Saïga (?) non oui Phoque non oui Pingouin oui non Homme-phoque non oui Phallus non oui Vulves (?) oui oui Signe géométrique oui oui Cheval cornu non oui Tab. 1 Peintures et gravures de la grotte Cosquer, nature des représentations (présenceabscence). Le total des représentations de la grotte Cosquer s établit actuellement (après la mission de 1994) à cent quarante deux, (après les observations de 1994) et comprend: quarante-huit chevaux (34%), vingt-sept caprinés dont quatre chamois (19%), dix-huit bovinés (12,5%), treize cervidés (9%), seize animaux marins (11 %), dix-huit animaux indéterminés (12,5%), un félin (0,5%), un humain (?) (0,5%). En 1994, la liste des signes géomètriques gravés s est allongée de plusieurs dizaines d unités. Les plus remarquables sont des signes rectangulaires, parfois avec décor interne et excroissance latérale (comme une poignée de valise), simple ou double, des zigzags, des signes ramiformes, des signes barbelés sur des animaux. Tout a fait exceptionnelle est une représentation réaliste de phallus (CLOTTES, COURTIN, COLLINA-GIRARD 1996); Lors de sa découverte, la grotte a déclenché quelques scepticismes, car jusqu ici, la Basse Provence était réputée pauvre en vestiges du Paléolithique Supérieur, et l Art Paléolithique y était quasiment inconnu. Pour rencontrer les premières grottes ornées, il fallait remonter jusqu aux gorges de l Ardèche (COLLECTIF 1994) avec plusieurs sites connus. Depuis, le temps des polémiques est dépassé et l extension évidente de l art des cavernes vers le sud-est de la France admise par tous. Actuellement, l art de la grotte Cosquer, parait s intégrer parfaitement dans un contexte très général puisqu il participe, par sa phase ancienne, au courant culturel gravettien reconnu dans les grottes des pyrénées (mêmes représentations systématiques de mains en négatif) et par sa phase récente 177

12 aux autres sites contemporains de la période solutréenne, particulièrement avec ceux des grottes de l Ardèche: les bouquetins de la grotte Cosquer sont traités avec des stylisations que l on retrouve dans la grotte d Ebbou. La signification profonde de l art préhistorique nous échappera certainement toujours malgré les nombreuses interprétations proposées depuis sa découverte, au siècle dernier (UCKO, ROSENFELD 1966; ROUSSOT 1994): Art pour l art, Magie de la chasse, pratiques chamaniques (CLOTTES 1996). La tentative d explication la plus élaborée provient de l approche structuraliste du préhistorien A. Leroi-Gourhan, (LEROI-GOURHAN 1965; 1971). Ce préhistorien a pu montrer que l art des cavernes était organisé et qu il renvoyait à une conception binaire du monde suivant une symbolique mâle/ femelle basée sur l opposition constante de deux principes fondamentaux, représentés par couple cheval/bison (interprétation qu il faudra peut être réviser ou ajuster après l étude de la grotte Chauvet?). Il sera impossible, dans la grotte Cosquer, d étudier la répartition spatiale des représentations, car toutes les salles inférieures ont été noyées par la submersion postglaciaire. Seul est conservé le tiers ou le quart supérieur de la grotte. On peut toutefois relever certains éléments qui sembleraient étayer le système interprétatif de Leroi-Gourhan. Le cheval et le bison dominent. Les représentations sexuelles, phallus et vulves probables, paraissent évoquer, effectivement, une interprétation du monde suivant une projection anthropomorphique sexuée. Malheureusement, il est difficile, sinon impossible, de reconstituer plus précisément la mythologie de nos lointains ancêtres. Le recours à l ethnographie comparée, seule voie possible pour le préhistorien, est la plupart du temps, écarté par les intéressés (PERRIN 1995), comme le montre l opinion radicale de C. Levi-Strauss. «Une des interprétations les plus populaires, parmi celles qu inspire l évolutionnisme culturel, traite les peintures rupestres que nous ont laissé les sociétés du paléolithique moyen (sic!) comme des figurations magiques liées à des rites de chasse. La marche du raisonnement est la suivante: les populations primitives actuelles ont des rites de chasse, qui nous apparaissent souvent dépourvus de valeur utilitaire; les peintures rupestres préhistoriques, tant par leur nombre que par leur situation au plus profond des grottes, nous semblent sans valeur utilitaire; leurs auteurs étaient des chasseurs: donc elles servaient à des rites de chasse. Il suffit d énoncer cette argumentation implicite pour en apprécier l inconséquence. De reste, c est surtout parmi les non-spécialistes qu elle a cours, car les ethnographes, qui ont, eux, l expérience de ces populations primitives si volontiers mises à toutes les sauces par un cannibalisme pseudo-scientifique peu respectueux de l intégrité des cultures humaines, sont d accord pour dire que rien, dans les faits observés, ne permet de formuler une hypothèse quelconque sur les documents en question». (LÉVI-STRAUSS 1973, p. 389). 178

13 Le Sud-Est de la France est actuellement le lieu d un renouvellement de nos connaissance sur l art paléolithique. La découverte récente de la Combe d Arc, après celle de la grotte Cosquer (CHAUVET et al. 1995) a bousculé les certitudes admises. Cette grotte ornée ardéchoise, a, en particulier, surpris tous les spécialistes par l exceptionnelle qualité de ses représentations animales. Celles ci atteignent, à B.P., une perfection artistique, inconnue, jusqu ici, en cet extrême début du Paléolithique supérieur. Les animaux représentés ici en abondance, étaient classiquement réputés rarissimes: ours, hyenes, lions, mammouths, oiseaux, s associent en nombre, sur les parois à des animaux plus classiques: bisons et chevaux. La découverte de ces nouveaux sanctuaires bouscule aussi nos certitudes sur le peuplement humain au cours du Paléolithique supérieur. L abscence ou la pauvreté de stations préhistorique n est pas forcément à relier à l absence ou a la pauvreté d un peuplement. D autres hypothèses sont souvent plus probables: effets de la conservation différentielle, de la modifications géologiques des paysages, ou, bien souvent, prospections incomplètes. En Basse Provence, le refus, d authentifier la grotte Cosquer était, en partie, argumenté par la rareté des sites au Paléolithique Supérieur. Il nous faut maintenant établir un bref inventaire de ces sites avant de discuter leur signification paléogéographique. Auparavant nous rappelerons, aux lecteurs non préhistoriens, les grandes caractéristiques de ces périodes. 4. Le Paléolithique superieur en basse Provence 4.1 RAPPEL SUR LE PALÉOLITHIQUE SUPÉRIEUR Le Paléolithique supérieur(situé approximativement entre et B.P.), débute en France avec l arrivée de l homme anthropologiquement moderne: Homo sapiens sapiens et son équipement technique qui sert à définir, pour les préhistorien la culture Aurignacienne (industrie lithique sur lames ou éclats épais, lames retouchées ou grattoirs massifs, dit carénés ). C est à cette époque qu apparaît l art paléolithique. Cette industrie évolue dans les sites vers le Gravettien caractérisé par des pointes, en forme de lames de canif, a dos abattus (pointes dites de la Gravette). A ces industries du Paléolithique supérieur ancien succèdent le Solutréen (outils souvent finement taillés par une retouche couvrante et mince, dont les feuilles de laurier bien connues sont un exemple) puis le Magdalénien (nombreux burins en silex associés au travail de l os et du bois de renne, apogée de l art paléolithique). 179

14 Fig. 7 Carte bathymétrique du plateau continental de part et d autre de la grotte Cosquer (entre Carry le Rouet et Cassis), A: Abrupts et bord des canyons, B: Abrupts de hauteur inférieure à mètres, C: Dépressions fermées. En Provence le Solutréen et la première partie du Magdalénien sont remplacés par des industries qui semblent prolonger directement le Gravettien. ces industries épigravettiennes, (parfois appelées Aréniennes ou Salpétriennes) rappellent les industries connues en Italie et font perdurer tardivement les traditions du Paléolithique supérieur ancien. Le Magdalénien n apparaît en Provence que sous sa forme terminale (Magdalénien supérieur). La complexité du paléolithique supérieur provençal (zone de contact entre deux provinces occidentales et orientales) explique le grand intérêt porté par les préhistoriens à tout nouveau site de cette période découvert en Provence. 180

15 4.2 LE PALÉOLITHIQUE SUPÉRIEUR AUTOUR DE LA GROTTE COSQUER Près de Marseille, les sites du Paléolithique supérieur sont peu nombreux et pauvres (Le site de Riaux II a fourni des traces de magdalénien au siècle dernier). Quelques découvertes anciennes d objets isolés attestent aussi le passage de l homme en Provence pendant le dernier pléniglaciaire. Cette présence a été confirmée par la découverte et la fouille récente (été 1994) d un habitat du Paléolithique Supérieur et du Néolithique près du littoral actuel (Carry-le-Rouet, ouest de Marseille), (Fouilles inédites J. Brochier, M. Livache, G. Sauzade). La grotte Cosquer, sanctuaire majeur du Paléolithique supérieur (Gravettien et Solutréen) semble pourtant témoigner de la présence de populations établies, peut-être même semi-sédentarisées. La rareté des sites actuellement connus a donc toutes les chances d être lié à des aléas de conservation plutôt qu à des problèmes culturels et archéologiques de paléogéographie humaine. Dans ce registre, il faut remarquer que nos appréciations sont actuellement faussées par l immersion d une partie importante du territoire des hommes du Paléolithique. Une rapide estimation (Fig. 7A) indique en effet, que nous n avons actuellement accès qu à un tiers du territoire alors disponible (limité par l isobathe -120/-130m à B.P). La partie aujourd hui inaccessible (Fig. 7), vaste plaine karstique, criblée de dolines et certainement de grottes (COLLINA-GIRARD 1993), était sans doute plus propice à l habitat que les escarpements peu franchissables de l arrière-pays. Ce plateau côtièr, actuellement submergé, devait être d autant plus hospitalier qu il bordait un littoral offrant les ressources d une mer suffisamment fréquentée pour inspirer les représentations d animaux marins de la grotte Cosquer. La représentation dans la grotte Cosquer, d animaux d espaces ouverts: bisons, chevaux, cerf élaphe, cerf mégaceros, antilopes saïgas confirme la fréquentation de cette plaine, qui complétait sans doute l apport des ressources animales fournies par l arrière pays: bouquetins et chamois. Les traces les plus abondantes du peuplement paléolithique provençal sont donc probablement à rechercher sous la mer. JACQUES COLLINA-GIRARD 181

16 Bibliographie J.M. CHAUVET, E. BRUNEL-DESSCHAMPS, C. HILAIRE, 1995, La grotte Chauvet à Vallon- Pont-D Arc, le Seuil, Editeur. J. CLOTTES, J. COURTIN, 1994, La grotte Cosquer, peintures et gravures de la caverne engloutie, Editions du Seuil, p. 197, J. CLOTTES, J. COURTIN, J. COLLINA-GIRARD, 1996, La grotte Cosquer revisitée, «International Newletter on Rock Art», n 16, pp J. CLOTTES, J. COURTIN, H. VALADAS, 1996, Nouvelles dates directes pour la grotte Cosquer, «International Newsletter on Rock Art», n 16, pp J. CLOTTES,?. LEWIS-WILLIAM, 1996, Les chamanes de la préhistoire, transe et magie dans les grottes ornées, Editions du Seuil, Paris. COLLECTIF, 1984, L Art des cavernes, Atlas des Grottes ornées paléolithiques françaises, Ministère de la Culture, Imprimerie Nationale, 673 pages, XVI pl. en H.T. nombreuses figures. J. COLLINA-GIRARD, 1993, Présentation d une carte bathymétrique au 1/ du précontinent marseillais, «Géologie Méditerranéenne», XIX, 2, pp J. COLLINA-GIRARD, 1995, La grotte Cosquer (Cap Morgiou, Marseille, France): évolution du karst et occupation préhistorique, «Comptes Rendus Académie des Sciences de Paris», t. 321, Série II a., pp. 561 à 567. J. COLLINA-GIRARD, 1996, Préhistoire et Karst littoral, la grotte Cosquer et les Calanques marseillaises (Bouches-du-Rhône, France), «Karstologia», n H. COSQUER, 1992, La grotte Cosquer, Plongée dans la Préhistoire, Editions SOLAR. J.G. HERMELIN, J. VACELET, P. VASSEUR, 1985, Les grottes sous-marines obscures: un milieu extrême et un remarquable biotope refuge, «Téthys», 11 (3-4), pp A. LEROI-GOURHAN, 1965, Préhistoire de l art occidental, Mazenod éditeur. A. LEROI-GOURHAN, 1971, Les Religions de la Préhistoire, Collection Mythes et Religions, Presses Universitaires de France, Paris. C. LEVI-STRAUSS, 1973, Anthropologie structurale deux, Plon. M. PERRIN, 1995, Le chamanisme, Collection Que-sais-je?, Presses Universitaires de France. A. ROUSSEAU, 1994, L art préhistorique, Collection Sud-Ouest Université, Editions SUD OUEST. P.J. UCKO, A. ROSENFELD, 1966, L Art paléolithique, éd Hachette (collection l Univers des connaissances), Paris. J. VOUVÉ, Ph. MALAURENT, J. BRUNET, 1996, Caractérisation physique et environnementale d un sanctuaire préhistorique sous-marin, semi-noyé et orné préalablement à l élaboration d une démarche conservatoire. Cas de la grotte Cosquer, France. C.R. Acad. Sci. Paris, t 322, série IIa, pp

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