«Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu ils se font haïr.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "«Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu ils se font haïr."

Transcription

1 «LA COMPETITIVITE DES ENTREPRISES MISE A MAL PAR 35 ANNEES DE DERIVE DES FINANCES PUBLIQUES QUELLES MESURES PRENDRE? EXEMPLES DE L ALLEMAGNE ET DU DANEMARK» 4 décembre 2015 «Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu ils se font haïr.» Blaise Pascal «La différence entre le politicien et l'homme d'etat est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération.» James Freeman Clarke Intervention de Frédéric DUVAL, Délégué général du MEDEF Bretagne

2 1 ÈRE PARTIE : DETTES ET DÉFICITS PUBLICS

3 BUDGET DE L ETAT 2015 Déficit : 74 Md 292,3 Md 366,3 Md Depuis plus de 40 ans, le budget de l Etat est systématiquement en déficit, ses dépenses sont supérieures à ses recettes. Pour 2015, le déficit représente 25 % des recettes RECETTES DEPENSES Pour financer son déficit, l Etat doit emprunter sur les marchés financiers et donc s endetter. 3

4 LE DÉFICIT PUBLIC BAISSE PEU ,70% -1,70% -3,20% -4,10% -3,9 % -3,8 % -3,3 % -2,70% -5,10% -4,90% -7,20% -6,80% 4

5 Hors série Journal des entreprises Nov

6 PRÉVISION DE DÉFICIT PUBLIC DANS LA ZONE EURO 1 0 0,7 0,6 Zone Euro Italie France Grèce Allemagne ,6-2,4-3 -2,6-3,9-3,8-3,5-2,1 DEFICIT PUBLIC 2014 DEFICIT PUBLIC

7 RÉPARTITION DES DÉPENSES PUBLIQUES (2014) PIB : milliards d 100% DP : milliards d 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% Sécurité Sociale 43,5 % Collectivités locales 19 % État 37,5 % 57,5 % du PIB 0% 7

8 LA RÉPARTITION DE LA DETTE PUBLIQUE La dette publique de la France est de l ordre de 2 037,8 Md soit 95,6 % du PIB Répartition de la dette des administrations publiques (au 31/12/2014) APUL 188,2 ASSO 216,8 ODAC 22,6 ETAT 1610,2 8

9 LA SPÉCIFICITÉ DE LA DETTE DE L ETAT Les acteurs économiques (entreprises, ménages) qui empruntent intègrent dans leur équilibre budgétaire le remboursement du capital Pour l Etat, la règle est différente : l Etat n intègre pas le remboursement du capital L Etat ne peut pas mourir (ou s il venait à disparaître, ce serait après ses créanciers) Lorsqu un emprunt arrive à échéance, l Etat réemprunte concomitamment 9

10 LE VOCABULAIRE DE LA DETTE DE L ETAT On ne dit pas L Etat réduit sa dette (en euros la dette ne baisse pas) Mais on doit dire : L Etat engage son désendettement (réduction du ratio dette/pib) On ne dit pas : L Etat rembourse sa dette Mais on doit dire : L Etat se refinance : l Etat «roule sa dette» 10

11 UNE GOUVERNANCE PAR L EMPRUNT L emprunt est très peu cher puisque l Etat est exempté de «rembourser le capital» (il rembourse le capital en réempruntant concomitamment) Les gouvernants depuis 34 ans présentent des budgets déficitaires et s abstiennent de maîtriser sérieusement la dépense publique Le déficit est financé par l emprunt «qui ne coûte que les intérêts» 11

12 L ENDETTEMENT PUBLIC PEUT-IL BAISSER TOUT EN AYANT UN DEFICIT PUBLIC? N N + 1 Dette : 80 PIB : 100 Endettement public : 80 % Déficit : 1,5 % du PIB Croissance : 1,5% Inflation : 1 % Dette : 81,5 PIB : 102,5 Endettement public : 79,5 % Le déficit public contenu n empêche pas la réduction de l endettement public sous réserve d une croissance et d une inflation suffisantes. 12

13 L ENDETTEMENT PUBLIC PEUT-IL AUGMENTER SANS DEFICIT PUBLIC? N N + 1 Dette : 80 PIB : 100 Endettement public : 80 % Déficit : 0 % Récession : 2% Inflation : 0 % Dette : 80 PIB : 98 Endettement public 80/98 = 81,6 % L endettement public peut augmenter sans déficit public. 13

14 L ENDETTEMENT PUBLIC PEUT-IL ETRE STABILISE MALGRE UN DEFICIT PUBLIC? N N + 1 Dette : 80 PIB : 100 Déficit : 2,4 % Croissance : 2% Inflation : 1 % Dette : 82,4 PIB : 103 Endettement public 82,4/103 = 80 % L endettement public peut être stabilisé malgré un déficit public. 14

15 DEUX INCONVÉNIENTS MAJEURS La dette devient incompressible en valeur L Etat ne réduit pas sa dette, il engage son désendettement en réduisant le ratio dette / PIB. La pérennité de l Etat est menacée Charges de la dette = 44,3 Md IR = 69,6 Md IS = 33,1 Md (PLF2016) Les taux d intérêt sont actuellement bas, s ils venaient à augmenter de 30 %, 50 % voire doubler. Une bombe budgétaire potentielle! 15

16 PEUT-ON BLÂMER LES PRÊTEURS? Les Etats empruntent pour financer leurs déficits Taux d intérêt : confiance des créanciers en l emprunteur Taux France (OAT) Allemagne (Bund) SPREAD DE LA FRANCE Grèce Portugal Mai ,08 % 2,73 % 35 pb (fin mai) 7,97 % 4,80 % 9 déc ,31 % 2,10 % 121 pb 42,62 % 12,90 % 7 fév ,98 % 1,92 % 106 pb 44,87 % 13,62 % 27 août ,06 % 1,36 % 70 pb 23,97 % 9,40 % 29 novembre ,05 % 1,39 % 66 pb 16,39 % 7,58 % 23 janvier ,54 % 0,36 % 18 pb 8,41 % 2,45 % 4 mai ,73 % 0,45 % 28 pb 10,55 % 2,10 % 10 juin ,31 % 0,98 % 33 pb 11,62 % 2,97 % 16

17 PEUT-ON BLÂMER LES PRÊTEURS? Taux France (OAT) Allemagne (Bund) SPREAD DE LA FRANCE Grèce Portugal 20 juin ,16 % 0,75 % 41 pb 12,66 % 3,04% 1 er juillet ,24 % 0,81 % 43 pb 14,98 % 2,93 % 7 juillet ,22 % 0,74 % 48 pb 18,08 % 3,14 % 8 juillet ,12 % 0,63 % 49 pb 18,38 % 3,13 % 24 septembre ,98 % 0,60 % 38 pb 8,22 % 2,59 % 28 octobre ,78 % 0,44 % 34 pb 7,84 % 2,37 % 2 novembre ,86 % 0,51 % 35 pb 7,90 % 2,56 % 9 novembre ,98 % 0,66 % 32 pb 7,71 % 2,83 % 2 décembre ,77 % 0,47 % 30 pb 7,77 % 2,26 % 3 décembre ,79 % 0,47 % 32 pb 7,68 % 2,27 % 17

18 SOUTENABILITÉ PIGS 2014 DU SÉ(R)VICE DE LA DETTE PREVISIONS 2015 Grèce Portugal Italie Espagne Dette/ PIB ,1 % 130,2 % 132,1 % 97,7 % Croissance (PIB) ,7 % 0,9 % -0,4 % 1,4 % Déficit public (% PIB) ,6 % - 4,5 % - 3 % - 5,9 % Dette/ PIB 2015 (Prévision) 180,2 % 124,4 % 133,1 % 100,4 % Croissance (PIB) 2015 (Prévision) 1,1 % 1,5 % 0,5 % 3 % Déficit public 2015 (Prévision) - 2,10 % - 3,10 % - 2,6 % - 4,5 % 18

19 QU EN EST-IL POUR LA GRECE? En 2015 : les prévisions de la commission européenne : Croissance nominale de 3,3 % Taux d intérêt implicite de 2,4 % Excédent primaire de 4,1 % On assiste à une baisse de l endettement de la Grèce de 6 points en La prévision est de 11 points pour soit 157% du PIB 19

20 LA CRISE GRECQUE : UNE OCCASION DE CHANGER? Depuis 1980, aucun budget n a été voté à l équilibre (dernier exécuté à l équilibre 1974) Ratio dette publique / PIB : les Trente Honteuses ,7 % 35,2 % 57,3 % 67,5 % 82,3 % 95,3 % En % Programme Hollande TRAJECTOIRE REELLE 86,0 88,7 88,6 87,6 85,8 83,4 80,2 PLF ,2 95,3 97, ,3 95,6 92,9 Sortons-nous de la pente grecque? 20

21 PROGRAMMATION

22 LA CRISE GRECQUE : UNE OCCASION DE CHANGER? Dette publique en point de PIB En 34 ans 2014 : 95,3 % : 21,2 % 0 22

23 UNE HAUSSE RÉELLE DE LA DÉPENSE PUBLIQUE DE 8 MDS En 2017, une baisse du poids de la dépense publique dans le PIB L ampleur de ces efforts est inédite : la dépense publique a progressé à un rythme moyen de 2 % entre 2002 et 2011 (1,7% sur la période ), avant d être ralentie à 1,1 % et 1,3 % en volume entre 2012 et TRAJECTOIRE REELLE CROISSANCE DEPENSE PUBLIQUE (volume) 2,0 % 0,9 % 0,2 % 0,5 % 0,0 % CROISSANCE PIB (volume) 1,2 % 0,4 % 1,0 % 1,7 % 1,9 % 23

24 UNE CROISSANCE ARTIFICIELLE En 1980, le ratio dette/pib = 20,7 % Si nous avions maintenu ce ratio, aujourd hui la dette publique s élèverait à environ 400 milliards. Elle s élève à milliards. Nous avons dépensé chaque année depuis 1980, en moyenne, 47 milliards de trop. Ramenés au PIB de 1997 (1 250 milliards ), ces 47 milliards représentent annuellement 3,8 % du PIB. Or, la croissance annuelle moyenne en valeur sur la période est de l ordre de 5,1 %. Une croissance dopée à 75 % par la dépense publique 24

25 UNE MAÎTRISE DES DÉPENSES PUBLIQUES À CONTRE TEMPS Nous faisons du Keynes quand il ne faut pas en faire et nous n en faisons pas quand il le faudrait! Depuis 34 ans, «soutien permanent» par la dépense publique CRISE : BESOIN de maintenir les dépenses publiques pour soutenir l activité La dette publique est à un tel niveau que NOUS NE POUVONS PLUS MAINTENIR NOTRE NIVEAU DE DEPENSE PUBLIQUE 25

26 LES CONSÉQUENCES SUR LA CROISSANCE Les 3 moteurs de la croissance INVESTISSEMENT des entreprises Reflet de la CONFIANCE des ENTREPRISES DANS L AVENIR ET DE LEUR CAPACITE DE FINANCEMENT Prépare la croissance future, les gains de productivité, les emplois de demain EXPORTATIONS Reflet des PERFORMANCES ECONOMIQUES Résultante de la compétitivité des entreprises notamment industrielles CONSOMMATION des ménages Reflet de la CONFIANCE des MENAGES DANS L AVENIR (Emploi et Pouvoir d achat) Résultante des performances économiques des entreprises Dans un modèle vertueux, la consommation est la résultante, la conséquence heureuse des performances économiques des entreprises, notamment industrielles. 26

27 LES CONSÉQUENCES SUR LA CROISSANCE En France CONSOMMATION des ménages IMPORTATIONS 1 2 La consommation : moteur principal de la croissance (SMIC, traitement des fonctionnaires, prestations sociales) Des dépenses ne résultant pas des performances économiques mais des emprunts sur les marchés financiers Au détriment de la préparation des entreprises et de leur écosystème à affronter la concurrence européenne et mondiale 27

28 DES CHOIX DE FACILITÉ «Comme il y a beaucoup plus d électeurs consommateurs que d électeurs producteurs, le réflexe, même inconscient, de tout homme politique soucieux d être élu sera toujours de promettre davantage aux consommateurs et d en faire supporter le coût par les producteurs, conduisant inéluctablement ceux-ci à une impasse économique, et donc à l évolution vers un socialisme d Etat.» Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie,

29 DES CHOIX DE FACILITÉ En France, nous avons privilégié - la Redistribution sur la Production, - la Consommation sur le Travail, - les Ménages sur les Entreprises, - les Importateurs sur les Exportateurs, - les Prélèvements et la Dette sur la Maîtrise de la Dépense Publique. «Comment les lois suivent les mœurs et comment les lois peuvent contribuer à former les mœurs, les manières et le caractère d une nation» Montesquieu, De l esprit des lois,

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy

Plus en détail

E 6221 TEXTE SOUMIS EN APPLICATION DE L ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION PAR LE GOUVERNEMENT, À L ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU SÉNAT.

E 6221 TEXTE SOUMIS EN APPLICATION DE L ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION PAR LE GOUVERNEMENT, À L ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU SÉNAT. E 6221 ASSEMBLÉE NATIONALE TREIZIÈME LÉGISLATURE SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 Reçu à la Présidence de l Assemblée nationale le 4 mai 2011 Enregistré à la Présidence du Sénat le 4 mai 2011 TEXTE

Plus en détail

LA MONNAIE, LE CHANTIER DE LA DÉCENNIE

LA MONNAIE, LE CHANTIER DE LA DÉCENNIE LA MONNAIE, LE CHANTIER DE LA DÉCENNIE Karl Heinz Braun, chercheur-associé à Etopia et député Ecolo au Parlement de la Communauté germanophone Décembre 2011 www.etopia.be 222222 Page 2 sur 6 La plupart

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement

Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement. Depuis 1974, l Etat n a pas proposé à ses citoyens un budget équilibré. Aujourd hui,

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE DOIT-ELLE INTERVENIR POUR AIDER LES PAYS DE LA ZONE EURO A SORTIR DE LA CRISE ACTUELLE DES DETTES SOUVERAINES?

LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE DOIT-ELLE INTERVENIR POUR AIDER LES PAYS DE LA ZONE EURO A SORTIR DE LA CRISE ACTUELLE DES DETTES SOUVERAINES? LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE DOIT-ELLE INTERVENIR POUR AIDER LES PAYS DE LA ZONE EURO A SORTIR DE LA CRISE ACTUELLE DES DETTES SOUVERAINES? I- UNE SITUATION MACROECONOMIQUE PREOCCUPANTE 1) Une croissance

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Financement du sport, crise économique et politique sportive

Financement du sport, crise économique et politique sportive Conférence SNEP: «Sport demain, enjeu citoyen», Créteil, 30-31 mars 2012 Financement du sport, crise économique et politique sportive Wladimir ANDREFF * * Professeur émérite à l Université de Paris 1 Panthéon

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii Consolider les dettes publiques: un processus au long cours Les dysfonctionnements européens

Plus en détail

Notions: déflation, récession, inflation, taux d'intérêt réel, BCE, credit crunch, taux de change

Notions: déflation, récession, inflation, taux d'intérêt réel, BCE, credit crunch, taux de change TRAVAILLER SUR UN TEXTE Faire un bilan collectif à partir d'un texte sur les acquis des chapitres sur la croissance (fluctuations et crises) et mondialisation et intégration européenne Notions: déflation,

Plus en détail

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC Rabat, 19 octobre 21 M. Ahmed HAJOUB Adjoint au Directeur du Trésor et des Finances Extérieures chargé du pôle macroéconomie I- Consolidation budgétaire: expérience

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

Le budget, c est combien? C est quoi?

Le budget, c est combien? C est quoi? Le budget, c est combien? C est quoi? Pourquoi cette plaquette? Parce que l équipe municipale prélève et gère, dans la recherche de l intérêt commun, une partie de vos ressources, nous sommes comptables

Plus en détail

La croissance des pays développés au cours des trente dernières

La croissance des pays développés au cours des trente dernières Éditions La Découverte, collection Repères, Paris, 213 II / Dette et croissance Benjamin Carton* La croissance des pays développés au cours des trente dernières années s est accompagnée d une hausse de

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité

L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité Université citoyenne d Attac Toulouse, 22 août 2008 Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon Les principes néolibéraux Théories de Hayek, Friedman

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR LA DÉPENSE PUBLIQUE ET SON ÉVOLUTION

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR LA DÉPENSE PUBLIQUE ET SON ÉVOLUTION R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2013 Rapport SUR LA DÉPENSE PUBLIQUE ET SON ÉVOLUTION PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2013 RAPPORT SUR LA DÉPENSE PUBLIQUE ET SON ÉVOLUTION

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

Espagne : un retour à l équilibre laborieux (Tome 2) L obstacle incontournable du désendettement

Espagne : un retour à l équilibre laborieux (Tome 2) L obstacle incontournable du désendettement Apériodique n 13/1 19 février 13 Espagne : un retour à l équilibre laborieux (Tome ) L obstacle incontournable du désendettement Nous poursuivons notre analyse des déséquilibres macroéconomiques espagnols

Plus en détail

MAI 2012 N 4. Documents et débats LA CRISE DE LA DETTE SOUVERAINE

MAI 2012 N 4. Documents et débats LA CRISE DE LA DETTE SOUVERAINE MAI 2012 N 4 Documents et débats LA CRISE DE LA DETTE SOUVERAINE 291 0004 «Aucune représentation ou reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l article L. 122-5. 2 e et 3 e a) du Code de

Plus en détail

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14 TABLE DES MATIERES Préface... 5 Avant- propos... 9 Partie 1 Approches macroéconomique et fiscale Introduction à la première partie... 14 CHAPITRE 1 La politique budgétaire est- elle encore efficace pour

Plus en détail

Les marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe?

Les marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe? Neuilly sur Seine, le 25 novembre 2011 Les marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe? En tout état de cause, la défiance des investisseurs envers les politiques à mener des projets et réformes ambitieuses

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

PERSPECTIVES FINANCIERES DES PETITES VILLES

PERSPECTIVES FINANCIERES DES PETITES VILLES PERSPECTIVES FINANCIERES DES PETITES VILLES La participation des communes au plan d économies initié par l Etat va modifier substantiellement les équilibres financiers des collectivités locales et notamment

Plus en détail

Audit financier et fiscal

Audit financier et fiscal Audit financier et fiscal Eléments synthétiques tiques extraits de l auditl Juin 2008 Territoires & Conseil 12 rue de Castiglione 75001 Paris Territoires-et-conseil@wanadoo.fr Tél.: 01.53.34.07.17 1 La

Plus en détail

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Conférence ATEL - 11 décembre 2012 LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Marc-Antoine DOLFI, associé 1 PLAN DE PRESENTATION Le contrat de capitalisation 1. Description 2.

Plus en détail

FISCALITÉ ET BUSINESS PLAN : DE LA DÉDUCTIBILITÉ DES CHARGES FINANCIÈRES

FISCALITÉ ET BUSINESS PLAN : DE LA DÉDUCTIBILITÉ DES CHARGES FINANCIÈRES FISCALITÉ ET BUSINESS PLAN : DE LA DÉDUCTIBILITÉ DES CHARGES FINANCIÈRES Pierre Astolfi et Olivier Ramond SFEV Matinale du 17 avril 2013 INTRODUCTION (1/2) Depuis 2006, 4 enjeux en matière de construction

Plus en détail

Réduire la dette publique, une priorité?

Réduire la dette publique, une priorité? Réduire la dette publique, une priorité? Henri STERDYNIAK La priorité est, nous dit-on, de réduire les dettes publiques, pour rétablir la confiance, faire baisser les impôts, relancer la croissance. Selon

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée Basé sur les notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables) Elle fait

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

RAPPORT PRÉPARATOIRE AU DÉBAT D ORIENTATION DES FINANCES PUBLIQUES

RAPPORT PRÉPARATOIRE AU DÉBAT D ORIENTATION DES FINANCES PUBLIQUES R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E RAPPORT SUR L ÉVOLUTION DE L ÉCONOMIE NATIONALE ET SUR LES ORIENTATIONS DES FINANCES PUBLIQUES RAPPORT PRÉPARATOIRE AU DÉBAT D ORIENTATION DES FINANCES PUBLIQUES (TOME

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012)

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) Le système bancaire dans la crise de la zone euro par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) La crise de la zone euro a mis en évidence les liens étroits qui relient la

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Jean-Christophe BERGE Tél : 01 55 34 40 13 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : jcberge@fcl.fr Ville de Gisors 24 juin 2014 87 rue St-Lazare

Plus en détail

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales 1 Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales Gilles TESTUD, ECOFINANCE Frédéric ric DUPUIS, DEXIA CL Réunions avec les élus du Territoire de Belfort 07 juin 2012 Sommaire 2 1. Introduction

Plus en détail

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général Présentation des indicateurs techniques du Budget Général Thomas Duquesne Février 2015 Pourquoi utiliser des indicateurs techniques? Notre compte administratif (bilan comptable annuel) est contrôlé par

Plus en détail

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Finances publiques et croissance : la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Piège de croissance et impuissance de la politique économique 2 Pourquoi la crise est-elle plus grave

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

Table des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux...

Table des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux... Liste des figures... Liste des tableaux... XI XV Liste des encadrés.... XVII Préface à l édition française... XIX Partie I Introduction... 1 Chapitre 1 Un tour du monde.... 1 1.1 La crise.... 1 1.2 Les

Plus en détail

Le budget 2013. Présentation par M. Pascal BOLO, Adjoint aux Finances. Conseil Municipal du

Le budget 2013. Présentation par M. Pascal BOLO, Adjoint aux Finances. Conseil Municipal du Le budget 2013 Présentation par M. Pascal BOLO, Adjoint aux Finances Conseil Municipal du 8 février 2013 Les documents budgétaires : Le budget selon la nomenclature M14; Les documents annexes; Le budget

Plus en détail

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS Fabrice LENGLART INSEE Comptes nationaux Bruno LONGET - Banque de France - SESOF CNIS 22 juin 2009 Plan I Place des activités

Plus en détail

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie L activité économique repose sur trois rouages : Monnaie besoins production répartition consommation Échanges Marché 2 «La monnaie n

Plus en détail

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général Présentation des indicateurs techniques du Budget Général Thomas Duquesne conseil du 17 octobre 2014 Pourquoi utiliser des indicateurs techniques? Notre compte administratif (bilan comptable annuel) est

Plus en détail

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014 Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier Conseil Municipal du 22 juillet 2014 Eléments de cadrage de la situation financière de la Commune de Bourcefranc-le- Chapus Les soldes intermédiaires

Plus en détail

LES 15 MENSONGES DE FRANCOIS HOLLANDE

LES 15 MENSONGES DE FRANCOIS HOLLANDE > ARGU FLASH < LES 15 MENSONGES DE FRANCOIS HOLLANDE 3 Janvier 2012 Le PS vient de sortir une campagne mensongère et outrancière sur les prétendus «15 chiffres de l échec de Nicolas Sarkozy». Nous réfutons

Plus en détail

CHAPITRE «CROISSANCE, CAPITAL ET PROGRES TECHNIQUE»

CHAPITRE «CROISSANCE, CAPITAL ET PROGRES TECHNIQUE» CHAPITRE «CROISSANCE, CAPITAL ET PROGRES TECHNIQUE» I ) SOURCES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE : La croissance économique est d abord une réalité quantitative. Généralement, on mesure cette croissance avec

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE

POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE MESURER LA PRODUCTIVITÉ Productivité du travail : valeur ajoutée / stock d heures travaillées. Elle est simple à calculer et facilement compréhensible.

Plus en détail

Comparaison des états financiers d une entreprise et d une banque

Comparaison des états financiers d une entreprise et d une banque CHAPITRE 1 Comparaison des états financiers d une entreprise et d une banque Ce e comparaison met en évidence des différences, liées aux par cularités des ac vités bancaires. 1.1 DESCRIPTION SUCCINCTE

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé.

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. 1 Plan du cours I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. II. Les échanges interbancaires. III. La création monétaire et les échanges interbancaires dans un système bancaire hiérarchisé.

Plus en détail

thématique d'investissement

thématique d'investissement 6// thématique d'investissement PRéSERVER LE CAPITAL AVEC DU CRéDIT DE QUALITé Alors qu elles avaient bien résisté à la crise de la dette souveraine sur le premier semestre, les obligations d entreprise

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 Le Code Général des Collectivités Territoriales prévoit dans les communes de plus de 3 500 habitants, les départements, les régions et les EPCI la tenue d un débat

Plus en détail

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR David Benamou +33 1 84 16 03 61 david.benamou@axiom-ai.com Philip Hall +33 1 44 69 43 91 p.hall@axiom-ai.com Adrian Paturle +33 1 44 69 43 92 adrian.paturle@axiom-ai.com Le Comité de Bâle vous souhaite

Plus en détail

www.pwc.com 20 novembre 2014 Le Taillan-Médoc Analyse organisationnelle RH et financière Rapport Final

www.pwc.com 20 novembre 2014 Le Taillan-Médoc Analyse organisationnelle RH et financière Rapport Final www.pwc.com Le Taillan-Médoc Analyse organisationnelle RH et financière Rapport Final Table of Contents Section Overview Page 1 Etat des lieux de l organisation 1 2 Audit Financier 5 2.1 Etat des lieux

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

ANNEXE AU PROJET DE LOI DE FINANCES POUR TRANSFERTS FINANCIERS DE L ÉTAT AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

ANNEXE AU PROJET DE LOI DE FINANCES POUR TRANSFERTS FINANCIERS DE L ÉTAT AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E ANNEXE AU PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2015 TRANSFERTS FINANCIERS DE L ÉTAT AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES TABLE DES MATIÈRES VUE D ENSEMBLE : L ÉVOLUTION DES

Plus en détail

1 er trimestre 2014-2015 : Résultats en ligne avec les objectifs annuels

1 er trimestre 2014-2015 : Résultats en ligne avec les objectifs annuels COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 10 mars 2015 1 er trimestre : Résultats en ligne avec les objectifs annuels Solide croissance organique de 3,3% EBITDA en hausse de 1,5% Résultat net multiplié par 3,3 Perspectives

Plus en détail

12. Le système monétaire

12. Le système monétaire 12. Le système monétaire Le rôle de la monnaie est fondamental. Imaginez une situation où aucun moyen de paiement ne ferait l unanimité : - Economie de «troc». - On échange des biens et services contre

Plus en détail

Prévisions 2012-2016 : incertitudes et croissance molle en France

Prévisions 2012-2016 : incertitudes et croissance molle en France 1 Numéro 171, mai 2012 Prévisions 2012-2016 : incertitudes et croissance molle en France Principales conclusions : Le spectre de la déflation et de l éclatement de la zone euro a été écarté à court terme

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,

Plus en détail

Zone euro Indicateur d impact du QE

Zone euro Indicateur d impact du QE N 1/263 1 er septembre 21 Zone euro Indicateur d impact du Avec l annonce d un programme étendu d achats d actifs non stérilisés (quantitative easing, ), portant essentiellement sur des titres souverains,

Plus en détail

Activités et résultats 2011

Activités et résultats 2011 Activités et résultats rci en bref RCI Banque est la captive financière de l Alliance Renault Nissan et assure à ce titre le financement des ventes des marques Renault, Renault Samsung Motors (RSM), Dacia,

Plus en détail

Les dettes et la crise

Les dettes et la crise chapitre 3 conjoncture. En période de ralentissement, la bonne idée est d augmenter les dépenses publiques pour soutenir la conjoncture : on parle alors de politique contra-cyclique. Il serait absurde

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration?

Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration? Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration? Notre expertise en logiciels de gestion et rédaction de livres blancs Compta Audit. Conseils. Cahier des charges. Sélection des solutions.

Plus en détail

Gestion de la dette et de la trésorerie

Gestion de la dette et de la trésorerie Association des maires du Territoire-de-Belfort Gestion de la dette et de la trésorerie Belfort, le 4 octobre 2012 Intervention de Patrice LALANNE Ancien conseiller du Président du Sénat Consultant formateur

Plus en détail

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité Offre Isf 2013 2013 fonds d investissement de proximité du fip 123ISF 2013 Fiscalité La souscription au FIP 123ISF 2013 offre : Une réduction d ISF immédiate de 50% des versements effectués (déduction

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES ANNEXES D EAU ET D ASSAINISSEMENT DE LA CAB!

ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES ANNEXES D EAU ET D ASSAINISSEMENT DE LA CAB! ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES ANNEXES D EAU ET D ASSAINISSEMENT DE LA CAB! 16 septembre 2014 Caroline GRAOUER & Christian ESCALLIER Cabinet Michel Klopfer 6 bis, rue de Larminat 75015 Paris Tél. : 01

Plus en détail