Guide tranquillité sécurité

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Guide tranquillité sécurité"

Transcription

1 Guide tranquillité sécurité

2 Sommaire NOTIONS À CONNAÎTRE... P 4 À P 9 Les dégradations volontaires Contravention/délit/crime Incivilités Distinction dépôt de plainte et main courante Responsabilité des mineurs Personnalisation des peines Action en justice SÉCURITÉ ET JUSTICE... P 10 - P 11 Quelques acteurs importants FICHE RÉFLEXE...P 12 FICHE N 1...P 13 Occupations et dégradations des parties communes FICHE N 2... P 14 Vols et recels FICHE N 3... P 14 Les agressions verbales FICHE N 4...P 16 - P17 Les agressions physiques FICHE N 5... P 18 Présence de produits addictifs d une personne sous l emprise de produits stupéfiants ou présentant des troubles psychiatriques FICHE N 6... P 19 Épave FICHE N 7... P 19 Dépôt d encombrants FICHE N 8...P 20 Divagation d animal FICHE N 9...P 20 Tapage FICHE N 10...P 21 Squat d appartement FICHE N 11...P 21 Conduite routière dangereuse FICHE N 12...P Véhicules en stationnement abusif ou épaves CONTACTS... P 24 À 30 INDEX...P Atteintes aux biens Page 2 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

3 Préambule En 2009, l État, représenté par le préfet délégué pour la défense et la sécurité, les procureurs de la République de Lyon et de Villefranche-sur-Saône et l Association des Bailleurs et Constructeurs HLM (ABC HLM) ont souhaité formaliser et renforcer le partenariat entre les services de police, de gendarmerie nationale et les bailleurs sociaux sur les questions de tranquillité et de sécurité en signant une convention. Cette dernière prévoit dans un premier temps que la coopération opérationnelle doit s organiser par la désignation de référents pour les deux parties afin de simplifier les échanges entre les différents partenaires. Elle a également pour objet de faciliter les modalités de plainte pour les représentants des organismes HLM, d améliorer la prise en charge des agressions des personnels, de connaître les incidents, de connaître les conditions d accès des services de police et de gendarmerie sur le patrimoine des bailleurs sociaux, de prévenir et de traiter les infractions se produisant sur le patrimoine des bailleurs. C est dans ce cadre que la direction départementale de la sécurité publique et le groupement de gendarmerie du Rhône ont souhaité élaborer un guide à l intention des personnels des bailleurs sociaux. Les bailleurs ont également été consultés par la préfecture du Rhône pour le compléter et l amender. Ce guide a pour objectif de permettre aux personnels des bailleurs sociaux de mieux comprendre les procédures judiciaires et connaître précisément les interlocuteurs à contacter lorsqu ils sont confrontés à des situations d atteinte à la sécurité ou à la tranquillité dans le cadre de leur travail. Il vise également à préciser les conduites à tenir dans ces situations au travers de l élaboration de douze fiches réflexes. Pour les bailleurs, il est avant tout un outil visant à accompagner et soutenir leurs personnels dans le cadre de leur mission et garantir aux locataires un cadre de vie agréable. L État et l Association des Bailleurs et Constructeurs HLM (ABC HLM) souhaitent que ce guide soit l occasion de renforcer le partenariat local entre les acteurs de terrain et qu il contribue à améliorer la vie quotidienne des habitants. Jean-Pierre CAZENAVE-LACROUTS Préfet délégué pour la défense et la sécurité à Lyon Daniel GODET Président d ABC HLM Page 3

4 Notions à connaître CONTRAVENTION/DÉLIT/CRIME : Les infractions sont réparties en trois catégories en fonction de la gravité des faits : Contraventions : infractions les moins graves, relevant du Tribunal de Police. Elles sont sanctionnées par des amendes allant de 38 euros (1 re classe) à euros (5 e classe), pouvant être portées à euros en cas de récidive. Exemples : intrusion scolaire, tapages, violences volontaires ou égales à 8 jours d ITT Délits : infractions relevant du Tribunal Correctionnel. Elles sont sanctionnées par des peines d emprisonnement > ou égales à 10 ans et/ou amende-stage de citoyenneté-travaux d intérêt général-peines privatives ou restrictives de droit (art CP)-peines complémentaires (art du CP). Pour chaque délit, les textes prévoient la peine. Exemples : violences volontaires ITT> ou égale à 8 jours, vol Crimes : infractions considérées par la loi pénale comme les plus graves. Elles relèvent de la Cour d Assises et sont sanctionnées par des peines de réclusion criminelle allant de 10 ans à la réclusion à perpétuité. Exemples : meurtre, viol INCIVILITÉS : Cette notion recouvre tous les désordres qui perturbent la vie quotidienne. Le plus souvent, il s agit du manque de politesse ou de propreté. Mais les petits actes de vandalisme peuvent en faire également partie notamment en l absence de dépôts de plainte ou d infractions pénales spécifiques. Résoudre les problèmes générés par ces actes est difficile car si certains sont des infractions et peuvent donc être sanctionnés par l intervention de la Police et de la Justice, beaucoup ne sont en fait que des règles de vie en société que chacun d entre nous doit respecter et faire respecter. Page 4 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

5 DISTINCTION ENTRE UNE MAIN COURANTE ET UN DÉPÔT DE PLAINTE : La main courante : est un registre administratif informatisé sur lequel l ensemble des faits constatés ou déclarés sont enregistrés en ce qui concerne la zone de compétence de la police nationale. En zone de compétence gendarmerie nationale, ce registre n est pas utilisé mais les faits qui ne constituent pas des infractions peuvent être actés par des procédures de renseignements judiciaires ou administratifs. Ce registre permet de conserver des traces de l existence de faits qui, s ils n étaient pas suffisants pour déclencher une action en Justice, peuvent renforcer un dossier ultérieurement. Le dépôt de plainte : est effectué par la victime d une infraction et permet d engager une procédure judiciaire et initier une enquête policière. Ce document est daté, signé par le plaignant et contresigné par un Officier de Police Judiciaire (OPJ) ou par un Agent de Police Judiciaire (APJ). Les APJ agissent sous les ordres et sous la responsabilité des OPJ et les secondent. Les mineurs victimes effectuent leur déclaration, le dépôt de plainte est effectué par son civilement responsable ou par son tuteur. Une victime peut exiger un dépôt de plainte. Le policier ou gendarme ne peut refuser sauf si l infraction n est pas constituée. RESPONSABILITÉ DES MINEURS : Les réponses de la Justice à un acte commis par un mineur varient selon son âge. L âge pris en compte est celui du mineur à la date de l infraction et non au moment où il est jugé. La loi de référence en matière de minorité est l ordonnance du 2 février Cependant il faut distinguer la responsabilité pénale de la responsabilité civile des mineurs. Dans le premier cas, la loi du 9 septembre 2002 a intégré la notion du discernement dans la loi. Le nouvel article du Code Pénal dispose en effet «les mineurs capables de discernement sont pénalement responsables des crimes, délit et contraventions dont ils ont été reconnus coupables». De nombreux critères devront être pris en compte : l âge : en dessous de 7 ans on peut difficilement considérer qu un enfant a compris et voulu l acte répréhensible au regard de la loi pénale la maturité de l enfant son niveau d intelligence la nature de l infraction Selon s il s agit d un vol, recel, d une agression sexuelle, un jeune enfant n a pas forcément la même conscience du caractère répréhensible de l acte. Dans le second cas, à travers 3 arrêts de principe rendus le 09/05/1984, la Cour de Cassation affirme que la condition de discernement est désormais inutile pour engager la responsabilité civile personnelle de l enfant sur le fondement des articles 1382 et 1384 alinéa 1 du Code Civil. Notions à connaître Page 5

6 TABLEAU RÉCAPITULATIF MINEURS - EN MATIÈRE PÉNALE Je suis capable de discernement (et j ai - de 10 ans) Phase d enquête J ai 10 ans J ai 13 ans J ai 16 ans Je peux faire l objet d une retenue Phase judiciaire préalable au jugement Je peux faire l objet de mesures éducatives provisoires Phase de jugement Le juge des enfants choisit de me faire comparaître en chambre du conseil ou devant le tribunal pour enfant J encours des mesures éducatives J encours des sanctions éducatives Je peux faire l objet d une garde à vue Pour un crime, je peux être mis en détention provisoire ou placé sous contrôle judiciaire Pour un crime ou un délit, je peux être mis en détention provisoire ou placé sous contrôle judiciaire Pour un crime ou un délit, je peux être placé dans un centre éducatif fermé sous contrôle judiciaire et mis en détention provisoire si je ne respecte pas les conditions du placement Je peux comparaître devant le tribunal pour enfant dans le cadre d une procédure de jugement à délai rapproché Hors procédure de jugement à délai rapproché, le juge des enfants choisit de me faire comparaître en chambre du conseil ou devant le tribunal pour enfant J encours des peines Hors procédure de jugement à délai rapproché et si la peine encoure est inférieure à 7 ans, le juge des enfants choisit de me faire comparaître en chambre du conseil ou devant le tribunal pour enfant Si la peine encourue est supérieure ou égale à sept ans, je dois comparaître devant le tribunal pour enfant Précision : chambre du conseil : le juge pour enfant statut seul sur des mesures éducatives alors que dans le cadre du Tribunal pour enfant, le juge pour enfant statut avec deux assesseurs non professionnels sur des mesures éducatives ou des condamnations pénales. Page 6 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

7 PERSONNALISATION DES PEINES : Le Code Pénal indique pour chaque infraction la ou les peines encoures par l auteur des faits. Il indique plus précisément les sanctions maximales qui peuvent être prononcées par le juge. Celui-ci a alors la possibilité d adapter la peine en fonction des circonstances de commission de l acte, de la personnalité de l auteur, de sa dangerosité, d une situation de récidive Il peut donc prononcer une amende seule, de l emprisonnement avec sursis ou ferme mais d une durée inférieure ou égale à ce qui est prévu par la loi, une mesure de réparation Notions à connaître ACTION EN JUSTICE : LES ACTEURS DE LA PROCÉDURE Victime LES PRINCIPALES ÉTAPES DE L ACTION EN JUSTICE INFRACTION Police Nationale Gendarmerie Nationale DÉPÔT DE PLAINTE/ENQUÊTE Audition des témoins - Recherche des preuves, interpellations Décision du Procureur de la République Renvoi devant Le Juge ou Classement Sans Suite Tribunal de Police Tribunal Correctionnel Cour d Assises Auteur inconnu, manque de Preuves Maison de Justice pour un rappel à la loi Le Procureur de la République a l obligation d informer la Victime de la décision de poursuite ou de classement sans Suite. Si PROCÈS deux hypothèses se présentent : CONDAMNATION ou ACQUITTEMENT EXÉCUTION DE LA PEINE Amende, Emprisonnement, Réclusion criminelle, TIG Page 7

8 LES POSSIBLES SUITES JUDICIAIRES : Le classement sans suite C est le corollaire du principe d opportunité des poursuites, le procureur de la République appréciant librement la suite à donner aux faits constitutifs d une infraction pénale. C est une décision prise en opportunité ; elle est insusceptible de recours (le seul moyen de le contourner étant le dépôt d une plainte avec constitution de partie civile qui oblige le Parquet à poursuivre) et n a pas à être motivée. le Parquet peut revenir sur cette décision à tout moment sous réserve de la prescription des faits 1 an pour les contraventions, 3 ans pour les délits, 10 ans pour les crimes. En pratique, le Parquet n exerce pas de poursuites (notamment) lorsque l infraction est vénielle, ou le préjudice est peu important, ou le délinquant est primaire. Le rappel à la loi par O.P.J. : Sur instructions du procureur de la République, en cas d infraction bénigne et lorsque le délinquant est primaire, l O.P.J. rappelle alors solennellement au mis en cause les termes de la loi et le caractère pénal des faits reprochés. La convocation en Maison de Justice et du Droit : Les M.J.D apportent des réponses alternatives dans les cas de petite et moyenne délinquance ; elles mettent en œuvre conciliation et médiation judiciaire ; le délégué du procureur qui y représente le Parquet peut ordonner des mesures de réparation du préjudice, d indemnisation des victimes ou des mesures propres à faire respecter un jugement. Il peut alors décider d un classement sans suite sous (ces) conditions. La composition pénale : Le procureur de la République, s agissant de contraventions ou de petits délits peut proposer de verser une amende de composition au trésor Public, ou d imposer certaines mesures (remise du permis de conduire, suivi d un stage, injonction thérapeutique, mesures d insertion professionnelle ) et classer l affaire sans suite sous réserve du versement de l amende ou respect de ces mesures. La composition pénale peut être décidée par les délégués du procureur en M.J.D. Page 8 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

9 L ordonnance pénale : Elles peuvent être prononcées en matière contraventionnelle ou délictuelle (pour des petits délits seulement et pas à l encontre de mineurs) ; le procureur de la République propose une peine et le cas échéant des peines complémentaires (confiscation d un bien, suspension du permis de conduire ) au président du Tribunal qui valide la proposition (ou relaxe), sans débat préalable, par ordonnance pénale. La C.R.P.C. : La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Pour certains petits délits, lorsque la personne reconnaît les faits qui lui sont reprochés, le procureur de la République peut proposer une ou plusieurs peines (amende, peines complémentaires, emprisonnement ferme ou assorti du sursis ). Si la personne accepte, la sanction est alors homologuée par le juge. La C.O.P.J. : La convocation par officier de police judiciaire. Sur instructions du procureur de la République, l officier de police judiciaire remet au mis en cause, une convocation à comparaître devant le tribunal correctionnel à date et heure fixes. La comparution immédiate : Lorsque l affaire est en état d être jugée à l issue de l enquête de police, et en cas de délit grave, le procureur de la République peut traduire le prévenu sur-lechamp (le jour même) devant le tribunal correctionnel. Néanmoins, s il le souhaite, le prévenu peut bénéficier d un délai de deux à six semaines. Le procureur peut alors demander la mise en détention de la personne pendant ce délai. L ouverture d une information : Lorsque l affaire n est pas en état d être jugée, qu elle est complexe ou qu il reste des investigations à mener, le procureur de la République peut requérir l ouverture d une information ; un juge d instruction est alors saisi et est chargé des suites de l enquête. Très souvent il charge les services de police ou de gendarmerie de ces actes en leur délivrant une commission rogatoire. L ouverture d une information est obligatoire en matière de crime. Le juge d instruction peut aussi être directement saisi par la victime par le biais d une plainte avec constitution de partie civile. Notions à connaître Page 9

10 Sécurité et Justice : quelques acteurs importants La sécurité publique est assurée soit par la POLICE NATIONALE (en zone urbaine) soit par la GENDARMERIE NATIONALE (en zone rurale) en fonction de leurs zones géographiques de compétence respective. Ces deux directions sont rattachées au Ministère de l Intérieur. Missions : Leurs missions sont essentiellement les mêmes à savoir : assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions maîtriser les flux migratoires et lutter contre le travail clandestin lutter contre la criminalité organisée, la grande délinquance et la drogue protéger le pays contre la menace extérieure et le terrorisme maintenir l ordre public Organisation : La Police Nationale est organisée en directions spécialisées. La plus généraliste est la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) qui lutte prioritairement contre la petite et moyenne délinquance. Ces directions nationales disposent de services zonaux ou interrégionaux, départementaux (ex : direction départementale de la sécurité publique) voir locaux (ex : commissariats). la Gendarmerie Nationale est organisée en Régions, Groupements (département), Compagnies (arrondissement), et Brigades (canton), lesquelles sont assistées d unités spécialisées. POLICE MUNICIPALE Organisation : Service relevant des municipalités. Les villes peuvent-être du ressort de la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Rhône (Police Nationale), ou du Groupement de Gendarmerie (Gendarmerie Nationale). Missions : La surveillance du stationnement, contrôle du respect des arrêtés pris par le Maire, surveillance des entrées et sorties d école, îlotage et relations avec la population, prévention des incivilités, accueil et renseignement du public, bureau des objets trouvés. MAISON DE JUSTICE ET DU DROIT Organisation et missions : elle a été mise en place par le Tribunal de Grande Instance de LYON. Elle offre des services et des compétences qui facilitent l accès aux informations pratiques et permettent de mieux faire valoir ses droits. Des avocats assurent des consultations juridiques et des juristes se tiennent à la disposition des victimes d infractions pénales pour les orienter et le cas échéant les Page 10 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

11 assister dans leurs démarches. Dans le cadre d une procédure judiciaire, le Procureur de la République peut décider, une alternative aux poursuites contre l auteur des faits et donc d une médiation devant le Délégué du Procureur. Cette démarche a pour objectif de rechercher l adhésion des parties à une réparation rapide du préjudice et à prévenir la répétition des faits. L alternative peut aussi être un rappel à la loi, classement sous condition, devant le délégué. AIDE AUX VICTIMES MJD : maison de justice et du droit BUDEVI : bureau d aide aux victimes TGI : tribunal de Grande Instance CH : centre hospitalier Organisation : Elle est assurée par les Associations : LE MAS Info-Victimes : MJD Lyon Sud et Nord, Vaulx-en-Velin, Givors, Hôpital St Luc St Joseph, St-Fons, St-Priest, Mions et Vénissieux, BUDEVI TGI Lyon. Lyon Aide aux victimes LAVI : Lyon 3, BUDEVI, Rillieux antenne de justice, MJD de Bron et Maison des sociétés d Oullins, Maison du développement de Pierre-Bénite. VIFF Villeurbanne : Villeurbanne, Budevi, Ch Lyon Sud, commissariat de Villeurbanne. L ADAVEM : Villefranche TGI + centre hospitalier, CH de Tarare, commissariat de Villefranche et brigades de Belleville et Neuville, Mairie de Tarare, Belleville, Neuville Genay. La Ligue Internationale Contre le Racisme et l Antisémitisme LICRA Rhône-Alpes à Lyon 3 e De surcroît, des intervenants sociaux sont en fonction dans les Commissariats et Brigades : 3 postes de travailleurs sociaux au sein des commissariats de Lyon. 1 poste à Vénissieux, 1 poste à Vaulx-en-velin et 1 à Villefranchesur-Saône. 3 postes de travailleurs sociaux rattachés aux Brigades de Rillieuxla-Pape, Neuville-sur-Saône et Belleville, et Thizy-Amplepuis- Tarare. 1 poste de Psychologue à Villeurbanne, 1 à Oullins/La Mulatière/ Ste-Foy-les-Lyon/Pierre-Bénite. Missions : Écoute, information, orientation des victimes d infractions pénales ou de litiges civils. Ces structures : Permettent un accompagnement des victimes durant la procédure judiciaire ; Facilitent les démarches en vue d obtenir une réparation des préjudices. Sécurité et Justice : quelques acteurs importants Page 11

12 FICHE RÉFLEXE À L USAGE DES PREMIERS INTERVENANTS PROTECTION DES LIEUX NE PAS PÉNÉTRER DANS LES LIEUX (Sauf danger immédiat pour les personnes) SI OUI INDIQUEZ LE CHEMINEMENT (Ouverture/fermeture des issues, éclairage, déplacement du mobilier, des victimes ) PERSONNES PRÉSENTES (au moment des faits) SI OUI PERMETTEZ LEUR IDENTIFICATION MESURES PARTICULIÈRES ÉVACUATION PRÉSERVEZ LES TRACES ET INDICES SI DES OBJETS ONT ÉTÉ ABANDONNÉS SUR PLACE SI OUI SI SECOURS PERMETTEZ L IDENTIFICATION DES VICTIMES (en l attente des services de police ou de Gendarmerie) ÉVITEZ QUE DES PERSONNES ÉTRANGÈRES NE PÉNÈTRENT DANS LES LIEUX (Ex : voisins, amis ) NOTEZ LA NATURE DES SECOURS (En l attente des services de police ou de Gendarmerie) PRÉSERVEZ LES OBJETS (En l attente des services de police ou de Gendarmerie) En cas de notion d urgence : il est essentiel que les infractions pénales (agressions, dégradations, occupations ) en cours ou en train de se commettre, soient signalées en temps réels par le témoin des faits aux services de police ou de gendarmerie en composant le «17». Cette action permet une intervention rapide visant à l interpellation immédiate des auteurs. Pour les incidents réguliers déjà commis qui font l objet de remontées d information par les concierges ou les locataires, il convient que les directeurs d agence prennent contact, dès la connaissance de ces faits, avec le référent bailleur du commissariat de police ou la brigade de gendarmerie territorialement compétente. Cette action permet d orienter très rapidement les patrouilles de surveillance du secteur vers les problématiques rencontrées. En tout état de cause, il y a lieu de formaliser par mél les problématiques rencontrées afin de pouvoir constituer un dossier de travail et de suivi. Page 12 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

13 FICHE N 1 OCCUPATION ET DÉGRADATIONS DANS LES PARTIES COMMUNES CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Occupation illicite Délit Destruction du mobilier urbain Dégradations n ayant entraînées qu un dommage léger Délit 2 mois de prison et Délit Délit 3 ans Contravention de 5 e classe Amende contraventionnelle maxi 1500 et/ou TIG Les Fiches pratiques Dégradations plus graves Délit Peines de prison 2 ans à 5 ans et/ou amende allant de à et/ou stage citoyenneté Incendies Délit Involontaires : prison 1 an et/ ou Volontaires : prison pouvant aller jusqu à 10 ans et Tags Délit (pas de peine d emprisonnement = pas de mesure de GAV) 3750 et/ou TIG si bien public : 7500 et/ou TIG > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE OCCUPATION ET DÉGRADATION DANS LES PARTIES COMMUNES 1. Prenez les mesures d urgence en cas de danger (ôter les vitres brisées, isoler, les fils électriques dénudés, alerter les sapeurs-pompiers ), 2. Photographiez les dégâts constatés (si possible) nonobstant la réquisition à un équipage de police ou de gendarmerie pour venir constater les dégâts, 3. Recherchez sommairement des informations sur les faits constatés, 4. Rendez compte à votre hiérarchie qui déterminera les suites judiciaires éventuelles à donner (dépôt de plainte) et déclenchera la procédure interne, 5. Prenez des mesures de nettoyage ou de réparation. Pour rappel d après l article du Code de la construction et de l habitation on entend par occupation illicite : «le fait d occuper en réunion les espaces communs ou les toits des immeubles collectifs d habitation en empêchant délibérément l accès ou la libre circulation des personnes ou le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité et de sûreté». Page 13

14 FICHE N 2 LES VOLS ET RECELS CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Vol simple Vol aggravé Vol en bande organisée Vol à main armée Recel Recel aggravé (délit d habitude ou en bande organisée) Délit Délit Crime (si violences ayant entraîné mutilation ou infirmité permanente) Crime Crime Délit Délit Il existe de nombreux autres cas d aggravation des peines encourues en fonction des circonstances. 3 ans d emprisonnement et/ ou Pouvant aller de 5 ans à 10 ans emprisonnement et/ou à ans réclusion criminelle et ans de réclusion criminelle et ans de réclusion criminelle et ans d emprisonnement et/ ou ans et/ou > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE VOL DANS UNE CAVE 1. Informez le locataire ou propriétaire du vol, 2. Invitez à déposer plainte et prévenir son assurance, 3. Informez votre hiérarchie et les services de Police ou de Gendarmerie en cas d absence du locataire, 4. Prenez toutes mesures de conservation des lieux. VOL DANS UN APPARTEMENT 1. Prévenez votre hiérarchie et les services de Police ou de Gendarmerie, 2. Invitez le locataire à déposer plainte et prévenir son assurance, 3. Attendez l arrivée de la Police ou de Gendarmerie avant de prendre les mesures de conservation des biens. VOL DANS UN PARKING OUVERT ET PUBLIC Informez votre hiérarchie et invitez la victime à déposer plainte. VOL DANS UN PARKING FERME OU SOUTERRAIN 1. Prenez les mesures de conservation des lieux, 2. Prévenez votre hiérarchie et les services de Police ou de Gendarmerie. VOL DANS LES PARTIES COMMUNES 1. Prévenez votre hiérarchie, 2. Invitez le locataire concerné à déposer plainte et prévenir son assurance, 3. Prenez toutes mesures de conservation des lieux. En cas de vol d énergie : n intervenez pas et informez votre hiérarchie pour qu elle fasse intervenir la police pour constater le vol RECEL Si vous trouvez un stockage suspect et non autorisé de matériel dans les caves ou les parties communes, n intervenez pas et signalez-le à votre hiérarchie qui pourra contacter la police afin d organiser une visite des lieux avec eux. Page 14 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

15 FICHE N 3 LES AGRESSIONS VERBALES CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Injure ordinaire (insolences, affronts, paroles insultantes, crachats ) Injure raciste basée sur la race, la religion ou les origines de la victime Contravention 1 re classe (si non public) Délit (si en public) Contravention 4 ème classe si non publiques. Délit si menaces sont publiques mois d emprisonnement et/ou Les Fiches pratiques Menaces de dégradations par paroles, gestes marquant l intention de dégrader une chose appartenant à une personne. Doivent être réitérées ou écrites pour pouvoir déposer une plainte. Menaces de violences par paroles, gestes. Doivent être réitérées ou écrites pour pouvoir déposer une plainte. Menaces de mort par paroles, gestes. Doivent être réitérées ou écrites pour pouvoir déposer une plainte Contravention 1 re classe si dégradations légères. Contravention 4 ème classe si sans danger pour les personnes Délit si dangereuses pour les personnes Contravention de 3 e classe Délit mois d emprisonnement et/ ou ans d emprisonnement et/ ou N.B. : la jurisprudence dit qu il y a réitération lorsque les propos sont tenus au moins à 2 reprises. Les faits précités sont aggravés lorsqu ils sont commis à l encontre d un agent exerçant pour le compte d un bailleur des fonctions de gardiennage ou de surveillance des immeubles à usage d habitation (Sanctions plus lourdes, et surtout les menaces n ont pas besoin d être réitérées) à condition que cette qualité ait été connue de l auteur de l infraction (article du code pénal) > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE AGRESSIONS VERBALES Si vous êtes la victime 1. Prévenez votre hiérarchie, 2. Déposez plainte. Si la victime est un locataire ou un tiers 1. Invitez le locataire à déposer plainte, 2. Informez votre hiérarchie et apportez votre témoignage dans la mesure du possible. Page 15

16 FICHE N 4 LES AGRESSIONS PHYSIQUES CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Violences légères (sans ITT) Contravention 4 ème classe 750 et/ou TIG Violences (ITT <= 8 jours) Contravention 5 e classe et/ou TIG Violences (ITT > 8 jours) Violences aggravées (ITT <= 8 jours) sur mineur de 15 ans, personne vulnérable, en réunion, avec arme, sur personne dépositaire de l autorité publique et sur agent exerçant pour le compte d un bailleur des fonctions de gardiennage ou de surveillance des immeubles à usage d habitation. Si sur mineur de 15 ans par ascendant. Violences aggravées (ITT > 8 jours) sur mineur de 15 ans, personne vulnérable, en réunion, avec arme, sur personne dépositaire de l autorité publique et sur agent exerçant pour le compte d un bailleur des fonctions de gardiennage ou de surveillance des immeubles à usage d habitation Si sur mineur de 15 ans par ascendant Extorsion Extorsion aggravée (sur pers vulnérable, si ITT < 8 jours) Délit Délit Délit Délit Délit Délit Délit 3 ans d emprisonnement et/ ou ans d emprisonnement et/ ou ans d emprisonnement et/ ou ans d emprisonnement et/ ou ans d emprisonnement et/ ou ans d emprisonnement et/ ou ans d emprisonnement et/ ou Page 16 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

17 La qualification pénale (contravention/délit/crime) et donc la peine encourue varient en fonction du dommage causé à la victime, de l incapacité totale de travail (ITT) que l agression aura provoquée. Cette I.T.T doit être constatée par un certificat médical établit par un médecin (médecin traitant, aux urgences ou par le service d urgence médico-légales). Les jours d ITT correspondent aux jours durant lesquels la victime ne peut pas accomplir normalement les actes usuels de la vie. Cette constatation n entraîne pas forcément un arrêt de travail. Les Fiches pratiques > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE AGRESSIONS PHYSIQUES Si vous êtes la victime 1. Informez votre hiérarchie, 2. Faites constater les blessures par un médecin dans les plus brefs délais, 3. Déposez plainte. Si la victime est un locataire ou un tiers 1. Alertez les services d urgence si les circonstances le nécessitent, 2. Informez le locataire ou le tiers de la nécessité de se rendre chez le médecin pour obtenir un certificat médical, 3. Invitez la victime à déposer une plainte auprès des services de Police ou de Gendarmerie et informez votre hiérarchie. Page 17

18 FICHE N 5 PRÉSENCE DE PRODUITS ADDICTIFS/PRÉSENCE D UNE PERSONNE SOUS L EMPRISE DE PRODUITS STUPÉFIANTS OU PRÉSENTANT DES TROUBLES PSYCHIATRIQUES CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Usage illicite de produit stupéfiant consommation apparente de substances interdites (cannabis, héroïne, crack, cocaïne ) Vente de produit stupéfiant (revendeur de drogue au détail pour sa consommation personnelle) Trafic de produit stupéfiant (groupement organisé ayant pour objet la production, la fabrication, l importation, le transport, la détention, l offre de produit stupéfiant) Délit Délit Crime 1 an d emprisonnement et/ou ans d emprisonnement et/ ou Réclusion criminelle à perpétuité et/ou Dépôt de seringues Contravention 2 e classe 150 Provocation directe de mineurs de 15 ans à la consommation habituelle et excessive d alcool Délit 3 ans d emprisonnement et/ ou Ivresse manifeste et publique (dans les rues, cafés, chemins, parties communes, parking ) Contravention 2 e classe 150 > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE DÉCOUVERTE DE SERINGUES Dans tous les cas, appliquer la procédure interne. 1. Sur le domaine public : appelez les services de la Mairie, 2. Dans les parties communes : interdiction de toucher les seringues avec les mains, récupérez-les au moyen d une pince, disposez-les dans un container résistant aux chocs et transmettez-le à une société agréée en charge de l élimination des déchets hospitaliers. PERSONNE PRÉSENTANT DES TROUBLES D ORDRE PSYCHIATRIQUE En cas d urgence, alertez les services de secours : Pompiers et/ou Police- Gendarmerie. STUPÉFIANTS : TRAFIC CONSOMMATION Signalez à votre hiérarchie et aux services de police tout événement, toutes informations susceptibles de générer l insécurité pour les habitants et vousmême. Page 18 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

19 FICHE N 6 ÉPAVE CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Abandon d épave, ordures, déchets à l aide d un véhicule Abandon d ordures, déchets, matériaux sans véhicule Contravention de 5 e classe Contravention de 2 e classe Les Fiches pratiques > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE ÉPAVE DE VÉHICULE 1. Recherchez sommairement d informations sur les faits, 2. Prévenez votre hiérarchie et les services de la Police Municipale ou police nationale pour identification et enlèvement. FICHE N 7 DÉPÔTS D ENCOMBRANTS CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Dépôt d encombrants Contravention de 4 e classe 750 > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE DÉPÔT D ENCOMBRANTS Si auteur identifié 1. Informez votre hiérarchie, 2. Informez la personne de l obligation de procéder à l enlèvement des encombrants sous peine de se voir facturer l enlèvement par le bailleur. Page 19

20 FICHE N 8 DIVAGATION D ANIMAL CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Divagation d animal quand l animal est susceptible de présenter un danger pour les personnes Contravention 2 e classe 150 > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE DIVAGATION D ANIMAL 1. Si l animal présente un danger pour les personnes, demandez au propriétaire de le tenir en laisse et de le museler, 2. Si le phénomène persiste, avisez votre hiérarchie, la Mairie et prévenez les services de Police ou de Gendarmerie. FICHE N 9 TAPAGE CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Tapage (tous les bruits ou tapages diurnes, nocturnes ou injurieux qui troublent la tranquillité du voisinage ou portent atteinte à la santé des personnes) Contravention de 3 e classe 450 > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE TAPAGE 1. Demandez aux auteurs du tapage d y mettre fin, 2. Si le tapage persiste, alertez les services de Police pour la constatation et une verbalisation éventuelle. Page 20 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

21 FICHE N 10 SQUAT D APPARTEMENT CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Violation de domicile (introduction ou maintien dans le domicile d autrui par effraction, contrainte, escalade ) Délit 1 an et Les Fiches pratiques > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE SQUAT D APPARTEMENT Informez en urgence (dès constatation de l occupation) votre hiérarchie et alerter le 17 police-secours afin que la police puisse constater l infraction moins de 24 heures après la commission des faits. FICHE N 11 CONDUITE ROUTIÈRE DANGEREUSE CAS DE FIGURE QUALIFICATION PÉNALE PEINES ENCOURUES Conduites routières dangereuses (rodéos) Contravention ou Délit Sanctions variables selon les circonstances et les faits reprochés > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE CONDUITES ROUTIÈRES DANGEREUSES 1. Si les phénomènes sont fréquents et répétés, informez votre hiérarchie, 2. Relevez les immatriculations et l identité (si elle est connue) ou description physique du ou des auteurs, 3. Transmettez ces informations aux services de Police ou de Gendarmerie. Page 21

22 FICHE N 12 LES VÉHICULES EN STATIONNEMENT ABUSIF OU ÉPAVES Définition : La mise en fourrière est le transfert d un véhicule en un lieu désigné par l autorité administrative ou judiciaire en vue d y être retenu jusqu à décision de celle-ci, aux frais du propriétaire du véhicule (si ce dernier est identifié). La question soulevée est la prise en charge des frais qu engendre un tel déplacement. Le problème concerne essentiellement les véhicules en voie d épavisation, dans ce cas précis le bailleur se verra dans la majorité des cas dans l obligation d assumer les frais. TYPE DE VÉHICULE REPÉRAGE COMPÉTENCES RESPONSABILITÉS FRAIS Épave (réduits à l état de carcasse et irréparables, propriétaire non identifiable) Véhicule en voie d épavisation (Privé d éléments indispensables à leur utilisation normale et in susceptible de réparation immédiate à la suite de dégradations ou de vol) Véhicule en stationnement abusif (stationnement ininterrompu plus de 7 jours en un même point sur parking ouvert au public) Véhicule volé ou doté de fausses plaques Bailleur Police Gendarmerie-PM PM Bailleur Bailleur Police Gendarmerie et/ ou PM? Police Gendarmerie et/ ou PM? Police Gendarmerie Bailleur Police Gendarmerie et/ ou PM? Police Gendarmerie Bailleur Police Gendarmerie-PM Propriétaire du véhicule ou à défaut le Bailleur Bailleur Police Gendarmerie-PM Propriétaire du véhicule ou à défaut le Bailleur Bailleur Police Gendarmerie-PM Propriétaire du véhicule ou à défaut l état > CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE VÉHICULES EN STATIONNEMENT ABUSIF OU ÉPAVES Prévenez votre hiérarchie et informez la de l état roulant ou non du véhicule, du numéro de plaque d immatriculation et de la présence ou non d une attestation d assurance valable. Ceci permettra de faire une demande de mise en fourrière à l OJ en joignant une fiche descriptive détaillée du véhicule afin de permettre à l OPJ de déterminer s il s agit d une épave ou d un véhicule hors d usage. Page 22 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

23 ENLÈVEMENT D UN VÉHICULE LAISSE SANS DROIT SUR UN LIEU PRIVE FERME OU OUVERT à LA CIRCULATION PUBLIQUE (Articles R417-9, R417-10, R417-11, R du Code de la Route) Le propriétaire du véhicule n est pas connu Identification du propriétaire par l OPJ à la demande du bailleur Le propriétaire est identifié Mise en demeure par l OPJ du propriétaire du véhicule de retirer son véhicule sous 8 jours. Les frais d expédition sont pris en charge par le bailleur (Art R du code de la route) Le propriétaire n a pas retiré son véhicule à expiration du délai Le propriétaire n a pu être identifié Les Fiches pratiques Prescription de la mise en fourrière (Art R et R du code de la route) Enlèvement du véhicule par les services de la fourrière Classement du véhicule par l autorité dont relève la fourrière (Art du code de la route) Le propriétaire n est pas venu chercher son véhicule dans les 30 jours Classement du véhicule par l autorité dont relève la fourrière (Art du code de la route) Le propriétaire n a pas n est pas identifié Frais à la charge du bailleur Le propriétaire vient chercher son véhicule dans les 30 jours Restitution du Véhicule à son propriétaire (Art R du code de la route) Frais à la charge du propriétaire (Art L325-9 du code de la route) Page 23

24 Contacts Numéros et adresses utiles POLICE SECOURS OU GENDARMERIE SAMU POMPIERS ORGANISMES ADRESSES COMPÉTENCES TÉLÉPHONE 67, rue Servient LYON Palais de Justice 350, Bd Gambetta VILLEFRANCHE S/ SAÔNE Accueil et informations Barreau 67, Rue Servient LYON Secrétariat de l Ordre des Avocats Consultations gratuites Maison de l avocat 42, rue Bonnel LYON Permanence de l avocat d enfants La Maison de la Justice et du Droit LYON NORD 1, rue du chapeau rouge LYON LYON SUD 32, avenue Jean Mermoz LYON BRON 3/5 rue Carnot Cedex Antenne MEYZIEU rue de la République Antenne de Rillieux-la-Pape av. de l Europe VILLEURBANNE , rue racine VENISSIEUX , rue Jules FERRY VAULX-EN-VELIN /29 rue Condorcet GIVORS , rue R. Salengro Page 24 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

25 Annuaire téléphonique des Commissariats de Police de la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Rhône 40, Rue Marius Berliet LYON COMMISSARIATS DE POLICE ADRESSE TÉLÉPHONE LYON 1 er & 4 e 18 place Louis Pradel LYON LYON 2 e 47 rue de la Charité LYON LYON 3 e & 6 e 11 rue Saint Jacques LYON LYON 5 e 15 rue des anges LYON LYON 7 e 44 rue Raoul Servant LYON LYON 8 e 47 avenue Général Frère LYON Contacts et adresses utiles LYON 9 e 29 rue Berjon LYON SAINT-FONS rue Anatole France SAINT-FONS (poste de police dépendant du commissariat de Vénissieux) VENISSIEUX/FEYZIN 9 avenue Marcel Houel VENISSIEUX VILLEURBANNE 225 cours Émile Zola VILLEURBANNE CALUIRE-ET-CUIRE 1 rue Jean Moulin CALUIRE-et-CUIRE RILLIEUX-LA-PAPE 12 rue du Bottet RILLIEUX-la-PAPE DECINES 15 rue Émile Bertrand DECINES MEYZIEU 8 avenue du Dauphine MEYZIEU BRON/CHASSIEU 195 avenue Franklin-Roosevelt BRON VAULX-EN-VELIN 1 av. Georges Dimitrov VAULX-EN-VELIN MIRIBEL-JONAGE Base de loisirs (Poste de Police) (période estivale-juillet/août. Le commissariat de police compétent est VAULX-EN-VELIN) SAINT-PRIEST 13 rue du Doc. Gallavardin SAINT-PRIEST /60 OULLINS/PIERRE- BENITE/SAINTE-FOY-LES LYON/LA MULATIERE 8 rue Diderot OULLINS (le commissariat d OULLINS est compétent sur Pierre-Bénite, Sainte-Foy-les- Lyon, La Mulatière) ECULLY 2 chemin du Chancellier ECULLY GIVORS/GRIGNY rue Pierre Semard GIVORS VILLEFRANCHE/SAÔNE LIMAS/CLEIZE/ARNAS 38 rue de la Barmondiere VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE Page 25

26 Répertoire téléphonique Unités du Groupement de Gendarmerie du Rhône 2, rue Bichat LYON LYON TÉLÉPHONE ET FAX GC CGD Tél. : Fax : BTA LYON Tél. : Fax : COB FONTAINES-SUR-SAONE Tél. : BTP SATHONAY-CAMP Tél. : BTA LIMONEST Tél. : Fax : BTA NEUVILLE-SUR-SAONE Tél. : Fax : BRON TÉLÉPHONE ET FAX CGD BRON Tél. : Fax : PSIG BRON Tél. : Fax : BR BRON Tél. : Fax : BTA CORBAS Tél. : COB GENAS Tél. : Fax : BTP JONAGE Tél. : Fax : BTA MIONS Tél. : Fax : BTA ST-LAURENT-DE-MURE Tél. : Fax : BTA ST-SYMPHORIEN D OZON Tél. : Fax : GIVORS TÉLÉPHONE ET FAX CGD GIVORS Tél. : Fax : PSIG GIVROS Tél. : BR GIVORS Tél. : Fax : BTA AMPUIS Tél. : BTA BRIGNAIS Tél. : Fax : BTA IRIGNY Tél. : Fax : BTA MORNANT Tél. : Fax : BTA ST-GENIS-LAVAL Tél. : Fax : BTA ST-SYMPHORIEN-SUR-COISE Tél. : Page 26 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

27 L ARBRESLE TÉLÉPHONE ET FAX CGD L'ARBRESLE Tél. : Fax : PSIG DARDILLY Tél. : Fax : BTA DARDILLY Tél. : Fax : BTA FRANCHEVILLE Tél. : BTA L'ARBRESLE Tél. : Fax : BTA ST-LAURENT-DE-CHAMOUSSET Tél. : Fax : Contacts et adresses utiles BTA TASSIN-LA-DEMI-LUNE Tél. : Fax : BTA VAUGNERAY Tél. : Fax : VILLEFRANCHE/SAÔNE TÉLÉPHONE ET FAX CGD VILLEFRANCHE/SAÔNE Tél. : Fax : BR VILLEFRANCHE/SAÔNE Tél. : Fax : PSIG VILLEFRANCHE/SAÔNE Tél. : Fax : PSIG TARARE Tél. : Fax : BT VILLEFRANCHE/SAÔNE Tél. : Fax : BT LAMURE/AZERGUE Tél. : Fax : COB THIZY Tél. : Fax : BTP AMPLEPLUIS Tél. : Fax : BTP COURS-LA-VILLE Tél. : Fax : COB BEAUJEU Tél. : Fax : BTP MONSOLS Tél. : Fax : BTP FLEURIE Tél. : Fax : BTA BELLEVILLE Tél. : BTA ANSE Tél. : Fax : BTA LE BOIS D OINGT Tél. : Fax : BTA TARARE Tél. : Fax : Page 27

28 Services de POLICE MUNICIPALE en Zone Police COMMUNE ADRESSE TÉLÉPHONE LYON 1 er 23 rue des capucins - LYON 1 er LYON 2 e 38 rue Thomassin - LYON 2 e -NORD LYON 2 e 16 ter rue d'enghin - LYON 2 e -SUD LYON 3 e 244 rue Vendôme - LYON 3 e LYON 4 e 10 bis rue Villeneuve - LYON 4 e LYON 5 e 19 rue de la Quarantaine - LYON 5 e LYON 6 e 79 rue Cuvier - LYON 6 e LYON 7 e LYON 7 e angle Gilbert Dru et Grande Rue de la Guillotière - LYON 7 e unité mobile intervention 22 rue Pierre Demard - LYON 7 e LYON 8 e 11 bis rue Maryse Bastie - LYON 8 e LYON 9 e 57 rue Marietton - LYON 9 e LYON 9 e antenne de la Duchère 220 le plateau Duchère - LYON 9 e FEYZIN 18 rue de la Mairie - FEYZIN VENISSIEUX 1 rue Jean Macé - VENISSIEUX DECINES-CHARPIEU 1 avenue Jean Macé DECINES-CHARPIEU BRON place de Weingarten - BRON MEYZIEU place de l'europe - MEYZIEU SAINT PRIEST 14 place Charles Ottina - SAINT PRIEST VAULX-EN-VELIN Place de la Nation - VAULX-EN-VELIN RILLIEUX-LA-PAPE 14 rue Jacques Prévert RILLIEUX-LA-PAPE VILLEURBANNE 40 rue Michel Servet - VILEURBANNE ECULLY place de la Libération - ECULLY Page 28 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

29 Services de POLICE MUNICIPALE en Zone Gendarmerie COMMUNE ADRESSE TÉLÉPHONE BELLEVILLE 105 rue République BRIGNAIS 2 rue Paul Bovier Lapierre CHAPONOST 8 place Maréchal Foch CHARBONNIERES-LES- BAINS 18 avenue Général de Gaulle CORBAS 88 rue Centrale CRAPONNE 19 place Général de Gaulle Fax : Contacts et adresses utiles ECULLY place Libération GREZIEU-LA-VARENNE 16 avenue Émile Evellier IRIGNY 7 avenue Bezange LIMONEST 225 avenue Général de Gaulle LOIRE-SUR-RHONE 471 rue Edmond Cinquin MARCY-L'ETOILE 63 place Mairie MIONS 14 rue 11 novembre PUSIGNAN 111 route Nationale SAINT-BONNET-DE- MURE place Mairie SAINT-GENIS-LAVAL 106 avenue Clemenceau SAINT-LAURENT-DE- MURE place Vingt Six Août TASSIN-LA-DEMI-LUNE 14 avenue Leclerc TERNAY Grande Rue VERNAISON 18 place 11 novembre Page 29

30 Répertoire téléphonique Associations d Aide aux Victimes ORGANISMES ADRESSES VILLE TÉLÉPHONE LE MAS INFO VICTIMES Lyon Aide aux victimes LAVI VIFF Villeurbanne ADAVEM Service info victimes 225, rue Duguesclin LYON 100, Cours Lafayette LYON 156 Cours Tolstoï VILLEURBANNE 228, avenue Paul Bert VILLEFRANCHE/ SAÔNE LYON LYON VILLEUR- BANNE VILLEFRANCHE LICRA Rhône-Alpes 1, rue Lavoisier LYON LYON Page 30 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

31 Notes Contacts et adresses utiles Page 31

32 Index Atteintes aux biens Dégradations dans les parties communes : vitres, serrure, portes, interphones, interrupteurs, plaque de nom, boites aux lettres, ascenseur, murs, ampoules Dégradations au préjudice d un locataire : serrure (d appartement, de cave, de garage ) forcée, fenêtre cassée Tags, graffitis, gravures dans les parties communes, les ascenseurs, sur les façades, le mobilier urbain (bancs, lampadaires ). Affichage sauvage dans les parties communes, sur les façades, le mobilier urbain Dégradations de véhicules : bris de glaces, serrures forcées, rayures ou tags sur la carrosserie, crevaison de pneus, rétroviseurs arrachés Dégradations des espaces extérieurs : plantes arrachées, arbres détériorés, jeux d enfants dégradés FICHE N 1 FICHE N 1 FICHE N 1 FICHE N 1 FICHE N 1 FICHE N 1 Incendies de poubelles, véhicules FICHE N 1 Vols simples : objet volé suite à un oubli, vol de courrier FICHE N 2 Vols à la roulotte : vol d objets dans un véhicule FICHE N 2 Vol à la tire : vol discret (portefeuille, portable ) sur une personne sans qu elle s en rende compte. Vol à l arraché : vol de sac ou autre objet en l arrachant à son propriétaire Vol par ruse : vol commis au domicile de la victime par de faux employés EDF, faux policiers FICHE N 2 FICHE N 2 FICHE N 2 Vol avec violences : vol précédé, accompagné ou suivi de violences FICHE N 2 Vol à main armée : vol avec usage ou menace d une arme (arme à feu, arme blanche, bombe lacrymogène, pistolet factice ) FICHE N 2 Vol en réunion : vol commis par plusieurs personnes FICHE N 2 Vol de véhicule : automobile, scooter, vélos. FICHE N 2 Vol d accessoires automobiles : phares, rétroviseurs, FICHE N 2 Vol avec effraction : dans un appartement, cave, un garage FICHE N 2 Recel d objets dans un appartement, une cave, un garage : dissimuler, détenir ou transmettre une chose sachant qu elle provient d un crime ou d un délit Atteintes aux personnes / Agressions verbales Injures ordinaires : insolences, affronts, paroles insultantes, crachats Injures à caractère racistes ou discriminatoires : injures basées sur la race, la religion ou les origines de la victime. Menaces de destructions, dégradations d une chose appartenant à un locataire, au bailleur Menaces de violences physiques à l encontre d un locataire, de vousmême ou d autrui FICHE N 2 FICHE N 3 FICHE N 3 FICHE N 3 FICHE N 3 Menaces de mort à l encontre d un locataire, de vous-même ou autrui FICHE N 3 Page 32 _Guide tranquillité sécurité_ A l usage des personnels des bailleurs sociaux

Liste des fiches. 1. Les atteintes à la tranquillité publique : Environnement et propreté

Liste des fiches. 1. Les atteintes à la tranquillité publique : Environnement et propreté Liste des fiches 1. Les atteintes à la tranquillité publique : Environnement et propreté Salissures, abandon d objets et encombrants, jets de détritus Véhicules en stationnement abusif, véhicule abandonné,

Plus en détail

La responsabilité pénale dans l entreprise

La responsabilité pénale dans l entreprise La responsabilité pénale dans l entreprise PLATO Le Lieu : CCI Granville. 1 Plan de l intervention Déterminer les zones de risques pénales dans l entreprise. Qui peut voir sa responsabilité pénale engagée?

Plus en détail

Les violences conjugales

Les violences conjugales MINISTÈRE le point sur Femmes/égalité Lutte contre les violences envers les femmes Les violences conjugales Les victimes de violences craignent le plus souvent de s exprimer. Paralysées par la peur, une

Plus en détail

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

«La prison est la seule solution pour préserver la société.» «La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants

Plus en détail

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1)

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1) Vous êtes victime Introduction Vous avez été victime d une infraction (1). C est un événement traumatisant et vous vous posez sûrement de nombreuses questions : Quels sont mes droits? Que dois-je faire

Plus en détail

chronique juridique Contrats de droit privé : l académie de Créteil, un exemple à suivre! Procédures disciplinaires : le memento CHRONIQUE JURIDIQUE

chronique juridique Contrats de droit privé : l académie de Créteil, un exemple à suivre! Procédures disciplinaires : le memento CHRONIQUE JURIDIQUE CHRONIQUE JURIDIQUE chronique juridique Contrats de droit privé : l académie de Créteil, un exemple à suivre! Lors de notre congrès de Lille, une motion a été proposée par la commission «métier» sur les

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS Circulaire du 6 juillet 2011 relative à la présentation des dispositions de droit pénal et de procédure pénale relatives à la lutte contre la violence routière résultant de la loi n 2011-267 du 14 mars

Plus en détail

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL 02/06/2015 En matière de droit du travail, la responsabilité de l employeur peut être engagée dans de nombreuses situations que nous allons examiner ci-dessous.

Plus en détail

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage.

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Une des problématiques récurrente pour les collectivités en matière d occupation illégale de son territoire tient

Plus en détail

Les droits des victimes

Les droits des victimes SERVICE DE L ACCÈS AU DROIT ET À LA JUSTICE ET DE LA POLITIQUE DE LA VILLE Avocat Dépôt de plainte Soutien psychologique? Association d'aide aux victimes Aide juridictionnelle Indemnisation I Les droits

Plus en détail

Liste des lignes Junior Direct

Liste des lignes Junior Direct Etablissements Lignes Communes desservies Collège Daisy Georges Martin - Irigny JD 2 Charly - Saint-Genis-Laval JD 15 Vernaison - Charly - Irigny Collège La Xavière - Chaponnay JD 3 Mions Collège Louis

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006)

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) Circulaires de la Direction des affaires criminelles Signalisation des circulaires du 1 er avril au 30 juin 2006 Circulaire

Plus en détail

La responsabilité juridique des soignants

La responsabilité juridique des soignants La responsabilité juridique des soignants Les soignants, face à des conditions de travail parfois difficiles et aux aléas de la médecine, songent plus souvent aux risques thérapeutiques qu aux risques

Plus en détail

Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire

Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire DOSSIER DE PRESSE 01/09/2014 Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire Avec l appui de la Ligue Contre la Violence Routière,

Plus en détail

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice La Justice et vous Les acteurs de la Justice Les institutions S informer Justice pratique Ministère de la Justice Vous êtes victime Vous pouvez, en tant que victime d une infraction, déposer une plainte

Plus en détail

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité Introduction: Être responsable de ses actes Vivre en société exige l existence et le respect de règles visant à garantir la liberté des individus qui la composent, 2 mais aussi à les protéger sur les plans

Plus en détail

Les principales dispositions de la LOPPSI 2

Les principales dispositions de la LOPPSI 2 Les principales dispositions de la LOPPSI 2 (Présentation rédigée à partir du projet de «loi d orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure» adopté au Sénat le 10 septembre

Plus en détail

En devenant majeur-e, vous devenez responsable de vos actes, c est-à-dire que vous en mesurez toutes les conséquences.

En devenant majeur-e, vous devenez responsable de vos actes, c est-à-dire que vous en mesurez toutes les conséquences. 3La responsabilité La responsabilité civile La responsabilité pénale La procédure judiciaire applicable La protection judiciaire pour les jeunes majeurs En devenant majeur-e, vous devenez responsable de

Plus en détail

Introduction : un contentieux aux trois visages différents

Introduction : un contentieux aux trois visages différents 7 ème assises nationales de la qualité de l environnement sonore Mercredi 15 octobre 2014, 14 h 30-16 h 00 Atelier 16 / SALLE 4 Bruit de voisinage et incivilités sonores : la prévention, la médiation,

Plus en détail

LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013

LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013 LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT Formation AVS Janvier 2013 LES RESPONSABILITES GENERALES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT Les responsabilités des agents publics de l État sont de trois ordres:

Plus en détail

Introduction au droit La responsabilité professionnelle

Introduction au droit La responsabilité professionnelle Introduction au droit La responsabilité professionnelle I. Introduction au droit 2 ordres de juridiction : Judiciaire : o Juridiction civiles : conflit entre particulier Tribunal de gde instance : litige

Plus en détail

Dossier pratique n 6

Dossier pratique n 6 Dossier pratique n 6 Internet, mineurs et législation Contributeurs : Action Innocence France et Maître Ségolène Rouillé-Mirza, Avocate au Barreau de Paris - Mai 2010 www.actioninnocence.org france@actioninnocence.org

Plus en détail

Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux

Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux PRINCIPAUTÉ DE MONACO Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux RAINIER III PAR LA GRACE DE DIEU PRINCE SOUVERAIN

Plus en détail

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION 1 Document Unique de Délégation Un document qui permet de définir les responsabilités : civiles - pénales Des dirigeants pleinement conscients de leur périmètre de responsabilité,

Plus en détail

Emplacement de la photo d ouverture du domaine

Emplacement de la photo d ouverture du domaine FORMATION INITIATEUR Emplacement de la photo d ouverture du domaine Commission pédagogique de la Direction Technique Nationale 28/11/03 Une dimension morale «Être responsable» c est accepter et subir,

Plus en détail

(juillet 2007) En France en 2007 il est préférable de tuer une petite vieille que de ne pas payer ses contraventions de stationnement

(juillet 2007) En France en 2007 il est préférable de tuer une petite vieille que de ne pas payer ses contraventions de stationnement (juillet 2007) En France en 2007 il est préférable de tuer une petite vieille que de ne pas payer ses contraventions de stationnement Cette phrase, à ne surtout pas prendre au premier degré, aurait pu

Plus en détail

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale (Le contenu de cette présentation n engage pas le Ministère public) 1 Objectifs et plan I. Tour d horizon des différentes

Plus en détail

avant-propos Goodshot : Business and Euro Photo Alto : Crowds by Frédéric Cirou Corbis : Crime and Justice

avant-propos Goodshot : Business and Euro Photo Alto : Crowds by Frédéric Cirou Corbis : Crime and Justice Vous êtes condamné avant-propos Vous êtes condamné par le juge. Selon la nature des faits qui vous ont été imputés et des circonstances dans lesquelles ils ont été commis, le juge peut vous infliger une

Plus en détail

LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE EN MATIERE DE SANTE AU TRAVAIL : BREF ETAT DES LIEUX

LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE EN MATIERE DE SANTE AU TRAVAIL : BREF ETAT DES LIEUX LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE EN MATIERE DE SANTE AU TRAVAIL : BREF ETAT DES LIEUX Par Michel LEDOUX Avocat Associé CABINET MICHEL LEDOUX ET ASSOCIES 10 RUE PORTALIS 75008 PARIS Tél : 01.44.90.98.98

Plus en détail

- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ;

- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ; E-réputation : la poursuite et les sanctions des propos injurieux ou diffamatoires sur internet Article juridique publié le 15/07/2014, vu 4483 fois, Auteur : MAITRE ANTHONY BEM L'injure et la diffamation

Plus en détail

CONTENTIEUX JUDICIAIRE DU PERMIS DE CONSTRUIRE

CONTENTIEUX JUDICIAIRE DU PERMIS DE CONSTRUIRE II. CONTENTIEUX JUDICIAIRE DU PERMIS DE CONSTRUIRE Il convient de rappeler que le permis de construire est un acte administratif individuel. Il ne peut pas être apprécié ni interprété par un Tribunal civil.

Plus en détail

2. Le placement sous surveillance. électronique mobile 162 3. La rétention de sûreté 164

2. Le placement sous surveillance. électronique mobile 162 3. La rétention de sûreté 164 13 Les mesures de sûreté 1. La surveillance judiciaire 160 2. Le placement sous surveillance électronique mobile 162 3. La rétention de sûreté 164 4. La surveillance de sûreté 167 5. L inscription au fichier

Plus en détail

Lutter contre l habitat indigne : Guide pénal

Lutter contre l habitat indigne : Guide pénal Lutter contre l habitat indigne : Guide pénal 1 er septembre 2011 Ministère de l Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement Délégation à l hébergement et à l accès au logement www.developpement-durable.gouv.fr

Plus en détail

La responsabilité civile et pénale. Francis Meyer -Institut du travail Université R. Schuman

La responsabilité civile et pénale. Francis Meyer -Institut du travail Université R. Schuman La responsabilité civile et pénale Francis Meyer -Institut du travail Université R. Schuman La responsabilité civile est la conséquence, soit de l'inexécution d'un contrat, soit d'un acte volontaire ou

Plus en détail

Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice MINISTÈRE DE LA JUSTICE DIRECTION DES AFFAIRES CRIMINELLES ET DES GRACES SOUS-DIRECTION DE LA JUSTICE PENALE GENERALE Bureau de la législation pénale générale Circulaire du 2 septembre 2004 Date d application

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS Décret n o 2010-148 du 16 février 2010 portant application de la loi organique n o 2009-1523 du 10 décembre 2009 relative

Plus en détail

Habitat indigne Habitat dangereux Habitat insalubre Immeuble menaçant ruine

Habitat indigne Habitat dangereux Habitat insalubre Immeuble menaçant ruine Habitat indigne Habitat dangereux Habitat insalubre Immeuble menaçant ruine Circulaire de la DACG n CRIM07 14/G4 du 4 octobre 2007 relative à la présentation des dispositions de la loi du 13 juillet 2006

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Circulaire du 19 décembre 2014 de présentation des dispositions applicables à compter du 1 er janvier 2015 de la loi n 2014-535 du 27 mai 2014 portant transposition de la directive 2012/13/UE du Parlement

Plus en détail

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions.

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions. LA REBELLION La rébellion est le fait de s'opposer violemment aux fonctionnaires et officiers publics qui agissent pour l'exécution et l'application des lois. I - ELEMENTS CONSTITUTIFS A - L ELEMENT LEGAL

Plus en détail

LA RESPONSABILITE DU MEDECIN DU SPORT. par le Dr. Marc LEWINSKI EXPERTISES MEDICALES 5bis, rue ANTOINE CHANTIN 75014 PARIS

LA RESPONSABILITE DU MEDECIN DU SPORT. par le Dr. Marc LEWINSKI EXPERTISES MEDICALES 5bis, rue ANTOINE CHANTIN 75014 PARIS LA RESPONSABILITE DU MEDECIN DU SPORT par le Dr. Marc LEWINSKI EXPERTISES MEDICALES 5bis, rue ANTOINE CHANTIN 75014 PARIS INTRODUCTION la responsabilité médicale,c est l obligation morale ou juridique

Plus en détail

Approche globale de la tranquillité publique

Approche globale de la tranquillité publique SECRETARIAT GENERAL DU COMITE INTERMINISTERIEL DE PREVENTION DE LA DELINQUANCE Stratégie nationale de prévention de la délinquance 2013-2017 Approche globale de la tranquillité publique Outils juridiques

Plus en détail

Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville

Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville CONSEIL MUNICIPAL 1 Séance du 06 décembre 2012 Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville Direction Solidarité Urbaine - Tranquillité Publique - Rapporteur(s) M. Christophe

Plus en détail

COUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental

COUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental 1 COUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental La loi du 25 février 2008 instaurant la rétention de sureté,

Plus en détail

) Découvrez les métiers de la Justice. Informez-vous sur www.justice.gouv.fr

) Découvrez les métiers de la Justice. Informez-vous sur www.justice.gouv.fr ) Découvrez les métiers de la Justice Informez-vous sur www.justice.gouv.fr PENITENTIAIRE Sommaire SOMMAIRE Magistrat............................................................. p. 4, 5 Greffier en chef......................................................

Plus en détail

Notions et contenus à construire :

Notions et contenus à construire : FICHE PÉDAGOGIQUE Date de mise en ligne : Le 1 er juin 2008 Auteurs : Mme Florence LIBCHABER Professeure d économie et gestion Lycée Paul Langevin - SURESNES M. Pascal ROOS Professeur d économie et gestion

Plus en détail

Guide des bonnes pratiques. Les différentes manières dont on saisit la justice pénale

Guide des bonnes pratiques. Les différentes manières dont on saisit la justice pénale Guide des bonnes pratiques Les différentes manières dont on saisit la justice pénale Le droit pénal est une matière transversale présente dans tous les domaines du droit: en droit de la famille, en droit

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits n MDS 2014-132

Décision du Défenseur des droits n MDS 2014-132 Paris, le 24 novembre 2014 Décision du Défenseur des droits n MDS 2014-132 RESUME ANONYMISE DE LA DECISION Décision relative aux conditions dans lesquelles la requérante a été interpellée à son domicile,

Plus en détail

Charte d éthique de la vidéosurveillance

Charte d éthique de la vidéosurveillance Charte d éthique de la vidéosurveillance Préambule - La vidéosurveillance est un outil au service de la politique de sécurité et de prévention de la Ville de Lyon dans le cadre du contrat local de sécurité.

Plus en détail

Habiter. Le travail illégal FICHE 15

Habiter. Le travail illégal FICHE 15 FICHE 15 Habiter Le travail illégal Sont interdits par la loi : > le travail dissimulé : absence de déclarations obligatoires, de remises de bulletin de paie, dissimulation d heures de travail ; > le prêt

Plus en détail

Direction de l administration pénitentiaire Le placement sous surveillance électronique mobile

Direction de l administration pénitentiaire Le placement sous surveillance électronique mobile Direction de l administration pénitentiaire Le placement sous surveillance électronique mobile Sous-direction des personnes placées sous main de justice (PMJ) Pôle PSEM Septembre 2007 Le placement sous

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Signature de la convention de sécurisation des bijouteries

DOSSIER DE PRESSE. Signature de la convention de sécurisation des bijouteries Service départemental de communication interministérielle de la Corrèze Tulle, 2 décembre 2014 DOSSIER DE PRESSE Signature de la convention de sécurisation des bijouteries Mardi 2 décembre 2014 à 10 h

Plus en détail

La Bibliothèque municipale a pour mission de contribuer aux loisirs, à l information, à l éducation et à la culture de tous.

La Bibliothèque municipale a pour mission de contribuer aux loisirs, à l information, à l éducation et à la culture de tous. REGLEMENT INTERIEUR BIBLIOTHEQUE ESPACE INFORMATIQUE DE ROHAN Tout usager par le fait de son inscription ou de l utilisation des services de la Bibliothèque et Espace informatique est soumis au présent

Plus en détail

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION 30 téléphones portables disponibles 27 femmes ont été admises au dispositif. Le bénéfice du TGD pendant une durée de 6 mois a

Plus en détail

Congo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo

Congo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Loi n 19-2005 du 24 novembre 2005 Titre 1 - Dispositions générales Art.1.- La présente loi définit les conditions d exercice

Plus en détail

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU ENTRE : Monsieur le Maire, agissant es-qualité en vertu des délibérations du 25 septembre 2014 et du 24 octobre 2013, Désigné ci-après

Plus en détail

Secourisme en milieu de travail et responsabilité des différents acteurs.

Secourisme en milieu de travail et responsabilité des différents acteurs. 1 Secourisme en milieu de travail et responsabilité des différents acteurs. S. ARTIGNAN 1 (1) assistant en médecine du travail, Ecole d application du service de santé des armées, BP n 1, 00466 - Armées

Plus en détail

STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE. Herstappe 2000-2014. Police Fédérale - DGR/DRI

STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE. Herstappe 2000-2014. Police Fédérale - DGR/DRI STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE 2-24 Police Fédérale - DGR/DRI STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE PARTIE I : INFRACTIONS JUDICIAIRES

Plus en détail

M. Mazars (conseiller doyen faisant fonction de président), président

M. Mazars (conseiller doyen faisant fonction de président), président Cour de cassation chambre civile 2 Audience publique du 16 décembre 2010 N de pourvoi: 10-11628 Non publié au bulletin M. Mazars (conseiller doyen faisant fonction de président), président Cassation partielle

Plus en détail

Les responsabilités civile et pénale de l'élu local. > Observatoire SMACL des risques de la vie territoriale

Les responsabilités civile et pénale de l'élu local. > Observatoire SMACL des risques de la vie territoriale Les responsabilités civile et pénale de l'élu local des risques de la vie territoriale Nombre de poursuites contre les élus locaux, les fonctionnaires territoriaux, et les collectivités territoriales (toutes

Plus en détail

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE SYNTHESE Le 15 septembre 2003, Madame Anne D HAUTEVILLE, professeur

Plus en détail

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La volonté affichée au printemps 2013 par le Président de la République d intensifier la

Plus en détail

Avertissement. Le Conseil général. L association ADEJ. Les jeunes connaissent bien les dangers d Internet.

Avertissement. Le Conseil général. L association ADEJ. Les jeunes connaissent bien les dangers d Internet. 2 Le Conseil général Equiper l ensemble d une tranche d âge d ordinateurs portables et lui permettre d accéder à l informatique et aux moyens de communication : c est le pari très ambitieux fait au cours

Plus en détail

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...

Plus en détail

LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE. Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris

LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE. Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris 2 DEFINITION La lutte contre les violences faites aux femmes s'inscrit

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58 REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58 Préambule La Commune de Linxe, organise un service de restauration pour son groupe scolaire. Ce service est ouvert à tous

Plus en détail

RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE. Montpellier - 13 novembre 2012

RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE. Montpellier - 13 novembre 2012 RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE Montpellier - 13 novembre 2012 LE RISQUE SPORTIF Facteurs aggravants de risques La nature de l activité L âge des participants à l activité Le lieu de l activité

Plus en détail

GUIDE METHODOLOGIQUE. Guide du Travail d Intérêt Général (T.I.G.) MAI 2011

GUIDE METHODOLOGIQUE. Guide du Travail d Intérêt Général (T.I.G.) MAI 2011 GUIDE METHODOLOGIQUE Guide du Travail d Intérêt Général (T.I.G.) MAI 2011 Introduit il y a plus de 25 ans dans notre système pénal, le travail d intérêt général (TIG) apparaît plus que jamais comme une

Plus en détail

Notions de responsabilité. Commission Technique Régionale Est

Notions de responsabilité. Commission Technique Régionale Est Notions de responsabilité 1 Notions de responsabilité Responsabilité: l auteur d une faute a l obligation d assumer les conséquences de ses actes Quand une personne cause un dommage à autrui : obligation

Plus en détail

ASSOCIATION DES ACCIDENTÉS DE LA VIE. Quelles procédures après un accident de la route? Informations pour les victimes de dommages corporels

ASSOCIATION DES ACCIDENTÉS DE LA VIE. Quelles procédures après un accident de la route? Informations pour les victimes de dommages corporels ASSOCIATION DES ACCIDENTÉS DE LA VIE Quelles procédures après un accident de la route? Informations pour les victimes de dommages corporels janvier 2014 SOM MAIRE Après l accident p. 4 Procédure pénale

Plus en détail

SURVEILLANCE ÉLECTRONIQUE

SURVEILLANCE ÉLECTRONIQUE Strasbourg, 21 juin 2012 pc-cp\docs 2012\pc-cp (2012) 7 f rév PC-CP (2012) 7 rév COMITÉ EUROPÉEN POUR LES PROBLÈMES CRIMINELS (CDPC) Conseil de coopération pénologique (PC-CP) CHAMP D APPLICATION ET DÉFINITIONS

Plus en détail

Responsabilité professionnelle des Infirmiers

Responsabilité professionnelle des Infirmiers Responsabilité professionnelle des Infirmiers Diplômés s d Etatd Direction des Affaires Juridiques et des Droits du Patient Bureau de la Responsabilité Médicale et du Contentieux des Personnels Emily THIBAULT

Plus en détail

Procédure pénale. Thèmes abordés : Procédure par contumace/ Nouvelle procédure par défaut

Procédure pénale. Thèmes abordés : Procédure par contumace/ Nouvelle procédure par défaut Procédure pénale Thèmes abordés : Procédure par contumace/ Nouvelle procédure par défaut Corrigé : Dissertation Le jugement de la personne poursuivie en son absence Indications de méthodologie : Sur la

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance Contrat local de sécurité Contrat urbain de cohésion sociale Fonds interministériel de prévention Plan départemental de prévention Prévention

Plus en détail

LE STATIONNEMENT DES GENS DU VOYAGE DROITS ET DEVOIRS DES MAIRES. Etienne COLSON, avocat au barreau de Lille - Mars 2009 -

LE STATIONNEMENT DES GENS DU VOYAGE DROITS ET DEVOIRS DES MAIRES. Etienne COLSON, avocat au barreau de Lille - Mars 2009 - LE STATIONNEMENT DES GENS DU VOYAGE DROITS ET DEVOIRS DES MAIRES 1 INTRODUCTION Définition «gens du voyage» => une notion imprécise Seule définition légale = «personnes dont l habitat traditionnel est

Plus en détail

Les responsabilités à l hôpital

Les responsabilités à l hôpital Les responsabilités à l hôpital Pour aller à l essentiel Dans leurs activités de prévention de diagnostic et de soins, les établissements publics de santé et les personnels qui y exercent relèvent principalement

Plus en détail

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Secret de la défense nationale Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Textes source : Articles 413-5, 413-7, 413-9 à 413-12,

Plus en détail

Mise en œuvre de la responsabilité du maire

Mise en œuvre de la responsabilité du maire Mise en œuvre de la responsabilité du maire Les conditions d engagement de la responsabilité du maire relèvent du droit commun de l engagement de la responsabilité des personnes publiques. A ce titre,

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. La Commission a entendu Mme M.R., sa fille, Mme M.K., ainsi que MM. S.A., capitaine de police, et S.C., brigadier-chef.

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. La Commission a entendu Mme M.R., sa fille, Mme M.K., ainsi que MM. S.A., capitaine de police, et S.C., brigadier-chef. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE COMMISSION NATIONALE DE DÉONTOLOGIE DE LA SÉCURITÉ Saisine n 2010-109 AVIS ET RECOMMANDATIONS de la Commission nationale de déontologie de la sécurité à la suite de sa saisine, le

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse DOSSIER DE PRESSE Contacts presse : Bureau de la communication interministérielle - 02.48.67.34.36 pref-communication@cher.gouv.fr Préfecture du Cher - Place Marcel Plaisant CS 60022-18020 BOURGES Cedex

Plus en détail

> Une garantie obligatoire

> Une garantie obligatoire R 414 Juillet 2007 Centre de documentation et d information de l assurance La voiture et l assurance > Une garantie obligatoire La garantie responsabilité civile Seule assurance obligatoire en automobile,

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES

CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES informatiques d Inria CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES Table des matières 1. Préambule...3 2. Définitions...3 3. Domaine d application...4 4. Autorisation d accès aux ressources informatiques...5

Plus en détail

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités Continuité d activité Enjeux juridiques et responsabilités Introduction Pourquoi le droit? - Contrainte - Outil de gestion Droit et management de la continuité d activité : 3 niveaux d intervention Dans

Plus en détail

l L immense majorité des condamnations concernent des délits

l L immense majorité des condamnations concernent des délits Prévention de la récidive et individualisation des peines Chiffres-clés Juin 2014 Les condamnations En 2012, environ 900 000 infractions ont donné lieu à environ 600 000 condamnations pénales prononcées

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Elle a pris connaissance de la procédure judiciaire. Elle a entendu M. D.M., ainsi que M. E.P., officier de police judiciaire.

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Elle a pris connaissance de la procédure judiciaire. Elle a entendu M. D.M., ainsi que M. E.P., officier de police judiciaire. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE COMMISSION NATIONALE DE DÉONTOLOGIE DE LA SÉCURITÉ Saisine n 2008-108 AVIS ET RECOMMANDATIONS de la Commission nationale de déontologie de la sécurité à la suite de sa saisine, le

Plus en détail

L ABUS DE CONFIANCE I - CONDITION PREALABLE A - LES BIENS CONCERNÉS B - LA REMISE DU BIEN

L ABUS DE CONFIANCE I - CONDITION PREALABLE A - LES BIENS CONCERNÉS B - LA REMISE DU BIEN L ABUS DE CONFIANCE L abus de confiance est le fait par une personne de détourner au préjudice d autrui des fonds, des valeurs ou un bien quelconque qui lui ont été remis et qu elle a acceptés à charge

Plus en détail

guide du copropriétaire

guide du copropriétaire guide du copropriétaire 2 sommaire 6 Comment fonctionne la copropriété? 3 Edito 11 Vous êtes copropriétaires, vous devez... 14 Lexique 4 Qu est-ce que la copropriété? 12 Foire aux questions 10 La vie de

Plus en détail

Notions de responsabilité. Stage initial initiateur CTD 74 - nov 2003 -Jean-Pierre GUERRET

Notions de responsabilité. Stage initial initiateur CTD 74 - nov 2003 -Jean-Pierre GUERRET Notions de responsabilité L initiateur responsable! La pratique de la plongée présente des risques particuliers avec des recherches de responsabilité systématiques en cas d accident L initiateur est confronté

Plus en détail

1. Informations générales 124

1. Informations générales 124 L Accès au droit, LE recours et LES requêtes 122 11_4 4 Contrôles extérieurs des conditions de détention Le Comité de prévention de la torture et des traitements inhumains et dégradants (CPT) Le CPT est

Plus en détail

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE 1 SOMMAIRE I. NOTION DE RESPONSABILITES A. La responsabilité civile 1. La responsabilité civile délictuelle 2. La responsabilité civile contractuelle B. La responsabilité pénale

Plus en détail

L expulsion de terrain

L expulsion de terrain L expulsion de terrain Depuis quelques années, on assiste à un certain acharnement des pouvoirs publics à expulser les populations qui par nécessité envahissent et occupent des terrains publics, municipaux

Plus en détail

SERVICE APPARTEMENTS THÉRAPEUTIQUES. Livret d Accueil - 1 -

SERVICE APPARTEMENTS THÉRAPEUTIQUES. Livret d Accueil - 1 - SERVICE APPARTEMENTS THÉRAPEUTIQUES Livret d Accueil - 1 - Sommaire Contrat de soins p 3 Contrat de séjour d occupation de l appartement Règlement intérieur d occupation de l appartement p 6 Fiche sociale

Plus en détail

Mairie de Lérouville République Française Département de la Meuse

Mairie de Lérouville République Française Département de la Meuse Mairie de Lérouville République Française Département de la Meuse REGLEMENT INTERIEUR 2015 D UTILISATION DES SALLES COMMUNALES DE LEROUVILLE Adopté par le Conseil Municipal par délibération n 58 du 16

Plus en détail

Service pénal Fiche contrevenant

Service pénal Fiche contrevenant Service pénal Fiche contrevenant SOMMAIRE : 1 Vous avez été verbalisé(e), vous recevez une amende forfaitaire : concernant le paiement concernant la contestation 2 Vous êtes poursuivi devant la juridiction

Plus en détail

RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE. MONTPELLIER 27 mai 2013

RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE. MONTPELLIER 27 mai 2013 RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE MONTPELLIER 27 mai 2013 LE RISQUE SPORTIF Facteurs aggravants de risques Le lieu de l activité L âge des participants à l activité La nature de l activité Les

Plus en détail

Conditions générales du contrat Dynatic-Vol de Atral-Services

Conditions générales du contrat Dynatic-Vol de Atral-Services Conditions générales du contrat Dynatic-Vol de Atral-Services Préambule Dynatic-Vol d Atral services est un service innovant permettant au Client équipé d un boitier télématique, embarqué dans son véhicule,

Plus en détail

Avons ordonné et ordonnons:

Avons ordonné et ordonnons: Sanctions pécuniaires - principe de reconnaissance mutuelle Loi du 23 février 2010 relative à l'application du principe de reconnaissance mutuelle aux sanctions pécuniaires. - citant: L du 30 mars 2001

Plus en détail

HABITATION LES MÉANDRES IMMEUBLE A 2291, rue des Bienfaits Québec. RÈGLEMENT D IMMEUBLE Un Toit en Réserve de Québec inc.

HABITATION LES MÉANDRES IMMEUBLE A 2291, rue des Bienfaits Québec. RÈGLEMENT D IMMEUBLE Un Toit en Réserve de Québec inc. HABITATION LES MÉANDRES IMMEUBLE A 2291, rue des Bienfaits Québec RÈGLEMENT D IMMEUBLE Un Toit en Réserve de Québec inc. 1. Entretien du logement L entretien normal du logement est aux frais de l occupant.

Plus en détail

FICHE N 12 ERREUR SUR LE PRIX DE LA LOCATION

FICHE N 12 ERREUR SUR LE PRIX DE LA LOCATION FICHE N 12 ERREUR SUR LE PRIX DE LA LOCATION Une agence propose à la location un de ses appartements en commettant une erreur en sa défaveur sur le prix (le catalogue comportant également la même erreur).

Plus en détail