Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d Alsace (SELHVA UF2098) Pôle Hépato-Digestif Nouvel Hôpital Civil

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1 Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d Alsace (SELHVA UF2098) Pôle Hépato-Digestif Nouvel Hôpital Civil RAPPORT D ACTIVITE 2015 Rapport d activité

2 SOMMAIRE 1. Présentation du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d Alsace (SELHVA) Surveillance épidémiologique Coordination des acteurs régionaux impliqués dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des hépatites virales Programme d Education Thérapeutique du Patient pour l hépatite chronique C Programmes de recherche clinique Programme de formation des professionnels de santé Place des associations d usagers Rapport national de Recommandations sur la Prise en charge des personnes infectées par les virus de l'hépatite B ou de l'hépatite C Participation à l élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale et régionale de lutte contre les hépatites Information du Public Nos partenaires en Compte rendu financier Perspectives ANNEXES...87 Rapport d activité édité le 1er septembre 2016 Rapport d activité

3 1. Présentation du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d Alsace (SELHVA) Contexte : Chaque région dispose d un ou de plusieurs pôles de référence depuis Leurs missions ont été précisées dans la circulaire N DGS/VS2/DH/99/299 du 21 mai 1999 relative à l organisation des soins pour les personnes porteuses d hépatite C. Ces pôles sont dénommés depuis l arrêté du 2 mars 2012 «services experts de lutte contre les hépatites virales» et englobent comme leur nom l indique toutes les hépatites virales (A, B, C, D et E). Qu est-ce qu un service expert? C est un service hospitalier régional engagé dans la lutte contre les hépatites virales et la prise en soins des patients atteints d hépatites virales par un appui technique aux politiques régionales ou nationales de santé en matière d expertise ou de recherche sur les hépatites virales. Les missions actuelles en tant que service de CHU de spécialité portent sur : - l expertise clinique pour les diagnostics et traitements complexes chez les malades difficiles, notamment les patients ayant des polypathologies rendant une indication thérapeutique de première intention difficile ou les patients ayant eu un premier traitement non satisfaisant en raison de la complexité de la situation ou de la difficulté à éliminer le virus. - la recherche clinique sur les hépatites au niveau de la région. Ces services participent à différents types d études thérapeutiques (Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites [ANRS] et laboratoires privés), aux études scientifiques évaluant l intérêt et les limites de nouvelles méthodes d évaluation, aux essais thérapeutiques concernant les nouvelles molécules et à des analyses de modèles prédictifs permettant une projection sur les risques de complications. - le suivi de cohortes de patients, notamment en lien avec l ANRS. La cohorte HEPATHER en est un exemple actuel. - l enseignement pratique et théorique pour les étudiants en médecine, les internes et la formation continue des médecins généralistes et spécialistes. Les missions spécifiques en tant que service expert de lutte contre les hépatites virales sont les suivantes : - la surveillance épidémiologique des files actives des services prenant en charge les patients atteints d hépatites virales au niveau régional en relation avec l Institut de Veille Sanitaire. - la participation à l amélioration de la qualité de la prise en charge, qui est variable selon les services, avec l élaboration de protocoles thérapeutiques adaptés, leur diffusion et leur accompagnement ; avec l élaboration de procédures spécifiques pour réduire les délais de prise en charge après un dépistage positif ; avec l élaboration de protocoles d éducation thérapeutique et de protocoles de coopération entre professionnels ; et la formation des professionnels (hors activité CHU) pour l accompagnement des patients. - la coordination des acteurs régionaux agissant dans le champ de la prévention, du dépistage et de la prise en charge. Cette coordination permet d associer les partenaires hospitaliers, libéraux, médico-sociaux, institutionnels et les associations de patients. - la participation à l élaboration, la mise en œuvre et au suivi de la politique régionale de lutte contre les hépatites (Schéma Régional de Prévention, Schéma Régional d Organisation des soins). Des dotations Missions d Intérêt Général et à l Aide à la Contractualisation (MIGAC) - Missions d Enseignement, de Recherche, de Référence et d Innovation (MERRI) ont été Rapport d activité

4 attribuées par la Direction Générale de l Organisation des Soins (DGOS) aux services experts de lutte contre les hépatites en 2012 et Les textes de référence : Circulaire DGS/DH n du 9 mai 1995 relative à l'organisation des soins pour les patients atteints d'hépatite C. Circulaire N DGS/VS2/DH/99/299 du 21 mai 1999 relative à l'organisation des soins pour les personnes atteintes d'hépatite C. Arrêté du 2 mars 2012 modifiant l arrêté du 13 mars 2009 pris pour l application de l article D du code de la sécurité sociale o Les mots : «pôles de référence hépatite C» sont remplacés par les mots : «services experts de lutte contre les hépatites virales». Arrêté du 13 mars 2009 pris pour l'application de l'article D du code de la sécurité sociale o Peuvent être pris en charge au titre des missions mentionnées... o 3 Au titre des missions de recherche, d'enseignement, de formation, d'expertise, de coordination et d'évaluation des soins relatifs à certaines pathologies ainsi que des activités hautement spécialisées : k) Les services experts de lutte contre les hépatites virales. Article D162-6 du code de la sécurité sociale, o Peuvent être financées par la dotation nationale de financement des missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation mentionnée à l'article L les dépenses correspondant aux missions d'intérêt général suivantes : o 1 L'enseignement, la recherche, le rôle de référence et l'innovation, o 2 La participation aux missions de santé publique, o 3 La participation à la définition et à la mise en œuvre des politiques publiques, o 4 La permanence des soins hospitalière. Circulaire N DGOSR du 10 décembre 2012 relative à la campagne tarifaire Circulaire N DGOSR du 29 mars 2013 relative à la campagne tarifaire CIRCULAIRE N DGOS/R1/2014/99 du 31 mars 2014 relative à la campagne tarifaire 2014 des établissements de santé Lettre d instruction relative à l organisation de la prise en charge de l hépatite C par les nouveaux antiviraux d action directe (NAAD) du 29 décembre 2014 Lettre d instruction relative à l organisation de la prise en charge de l hépatite C par les nouveaux antiviraux d action directe (NAAD) du 30 avril 2015 CIRCULAIRE N DGOS/R1/2015/140 du 22 avril 2015 relative à la campagne tarifaire et budgétaire 2015 des établissements de santé. Rapport d activité

5 Composition du Service Expert ETP = Equivalent Temps Plein dans le cadre spécifique du SELHVA Nos principaux partenaires : Nationaux - Ministère de la Santé (DGS) - La Fédération nationale des Pôles et Réseaux Hépatites (FPRH) - SOS hépatites Régionaux - Agence Régionale de Santé d Alsace - DRSM Alsace Moselle - Réseau MicroStructures médicales d Alsace (RMS) - CH de Colmar : Dr Anne-Marie WEISS - CH de Mulhouse : Dr Robert BADER - CH de Haguenau : Dr Bernard WILLEMIN - CH de Sélestat : Dr Jean-Michel BERGIER - CH de Wissembourg : Dr André MICHEL - CH de Saverne : Dr Francis PFLUMIO - Association SOS hépatites Alsace - Les CSAPA : Ithaque, ALT, HUS, CH Selestat, CH Wissembourg, CH Colmar, CH Haguenau, CH Saverne - Les Centre de Soins : USN1 DSS, CSSRA, PASS Recherche - Labex HepSYS de l INSERM : Pr Thomas BAUMERT - ANRS - InVs Autres (voir chapitre 12) Rapport d activité

6 Les différents acteurs de santé Le patient est au centre des différents acteurs. Ces derniers sont multiples avec un rôle pivot du médecin généraliste. Rapport d activité

7 Le médecin généraliste est impliqué : - soit de façon isolée au sein de son cabinet - soit dans le cadre d un réseau de soins type RMS En rouge : les projets Rapport d activité

8 2. Surveillance épidémiologique France Hépatite B Hépatite C VIH/sida Nombre de nouvelles infections par an Nombre de personnes en infection chronique Nombre de décès par an - imputables au virus (1) associés au virus Nombre de personnes ignorant leur séropositivité Nombre de tests réalisés par an (2) (Ag HBS) (Ac anti VHC) Prévalence (%) Hépatite B Hépatite C Migrants (3) moyenne endémicité forte endémicité 0,43 (Moyen Orient) 4,01 (Asie, Afrique,..) 1,69 (Asie, Afrique,..) 10,17 (Moyen Orient) Hommes ayant des rapports sexuels 1,37 1,00 avec des hommes (HSH) (4) Détenus (5) - 4,80 Population en situation de précarité (CMUc) (3) 1,80 2,49 Population psychiatrique (4) - 7,00 Rapport d activité

9 Alsace VHB VHC Prévalence (%) - Population générale(6) - Usagers de Drogues (7) 1,12-0,78 38,40 Nombre estimé de personnes ayant une infection chronique (3) Nombre estimé de personnes ignorant leur séropositivité (3) (55 %) (43 %) (1) BEH N 27 du 01/07/2008 (2) BEH N 19 du 21/05/2013 -Dépistage des hépatites B et C en France en 2010, enquête LaboHep 2010 (3) InVs, 2004, (4) Rapport Dhumeaux, 2014, (5) Prevacar, 2010, (6) BEH N 27 du 01/07/2008 (7) SELHVA, 2016 L Alsace est marquée par une forte prévalence de l infection par le VHB avec 624 personnes en ALD(1) en 2012 pour personnes potentiellement concernées(2) personnes sont en ALD(1) pour le VHC pour personnes potentiellement concernées(2). Par ailleurs, la prévalence des hépatites B et C est 3 fois plus élevée chez les personnes socialement précarisées (3) et 70 à 80 fois plus élevée chez les Usagers de Substances Psycho-Actives (USPA). (4) En France, en 2011 la séroprévalence du VHC chez les usagers de drogues est toujours élevée (44% vs 59,8% en 2004) (4,5). A Strasbourg elle est de 47% vs 54,4% en (4,5) De plus, ces populations sont généralement éloignées du système de soins. Permettre le dépistage des hépatites et l entrée en soins de ces populations cibles passe par un accompagnement personnalisé dans des structures d accueil identifiées de type CSAPA. ACTES DE BIOLOGIE (source DRSM Alsace Moselle) Dénombrement des assurés et bénéficiaires résidants et assurés en Alsace, quel que soit le régime d assurance maladie, qui ont eu des remboursements d actes de biologie, prescrits durant l année 2015 ; et dénombrement des actes concernés. Source : base des remboursements assurés en Alsace, inter-régimes ; dénombrements réalisés par code et département (Haut-Rhin, Bas-Rhin) HEPATITE A (VHA) 2014 SD : IGM (INFECTION RECENTE) SD : IGG OU IG TOTALES (IMMUNITE ANCIENNE OU VACCINATION) NABM Nombre d actes Nombre de bénéficiaires Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) TOTAL Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) TOTAL Rapport d activité

10 HEPATITE B (VHB) 2015 NABM Nombre d actes Nombre de bénéficiaires Bas- Rhin (67) Haut- Rhin (68) TOTAL Bas- Rhin (67) Haut- Rhin (68) TOTAL SD INFECTION RECENTE: AG HBS + AC ANTI-HBC IGM SD HEPATITE CHRONIQUE: AG HBS + AG HBE + AC ANTI-HBE SD CONTROLE GUERISON: AG HBS +AC ANTI-HBS SD CONTROLE AVANT VACCINATION: AC ANTI HBS + AC ANTI HBC SD CONTROLE APRES VACCINATION: AC ANTI-HBS SD SURVEILLANCE GROSSESSE: AG HBS ANTIGENE HBS ANTICORPS ANTI HBS ANTICORPS ANTI HBC TOTAUX SD : AC ANTI HBC SD : AG HBE SD : AC ANTI HBE Rapport d activité

11 HEPATITE DELTA (VHD) NABM Nombre d actes Nombre de bénéficiaires 2014 Bas- Rhin (67) Haut- Rhin (68) TOTAL Bas- Rhin (67) Haut- Rhin (68) TOTAL SD : AC IGG OU TOTAUX SD : AC IGM SD : AG DELTA HEPATITE C (VHC) NABM Nombre d actes Nombre de bénéficiaires 2014 Bas- Rhin (67) Haut- Rhin (68) TOTAL Bas- Rhin (67) Haut- Rhin (68) TOTAL SEROLOGIE DE DEPISTAGE SD DE CONTROLE HEPATITE E (VHE) 2014 SD : AC ANTI-VHE NABM Nombre d actes Nombre de bénéficiaires Bas- Rhin (67) Haut- Rhin (68) TOTAL Bas- Rhin (67) Haut- Rhin (68) TOTAL Rapport d activité

12 BENEFICIAIRES DE L'AFFECTION LONGUE DUREE (ALD) N 6 : HEPATITES VIRALES B ET C ET CIRRHOSE - Dénombrement des assurés et bénéficiaires ayant reçu un avis favorable à la mise en ALD n 6 durant l année 2013 et Dénombrement des assurés et bénéficiaires en ALD n 6 durant l année 2013 et Source : données CNAMTS, assurés et bénéficiaires du Régime général, en Alsace ; dénombrements réalisés par département (Haut-Rhin, Bas-Rhin), pour les codes CIM 10 Ne sont pas inclus dans les données ci-dessous : Les bénéficiaires de l'aide Médicale d'etat Les soins urgents Les soins aux personnes démunies Les travailleurs frontaliers Code CIM10 : B Hépatites B Incidence Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Total Alsace Prévalence Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Total Alsace Code CIM10 : B Hépatites C. Incidence Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Total Alsace Prévalence Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Total Alsace Rapport d activité

13 Code CIM10 : K 70 Maladie alcoolique du foie Incidence Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Total Alsace Prévalence Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Total Alsace Code CIM10 : K 74 Fibrose et cirrhose du foie Incidence Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Total Alsace Prévalence Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Total Alsace MEDICAMENTS ANTIVIRAUX B EN ALSACE Nombre de bénéficiaires Adultes Enfants 1 3 TOTAL Rapport d activité

14 VACCINS CONTRE L HEPATITE B Nombre de bénéficiaires d une dose Adultes Enfants TOTAL Soit une augmentation globale de 6,23% entre 2014 et ACTIVITES DE DEPISTAGE DES C.D.A.G ET C.I.D.D.I.S.T EN ALSACE : HEPATITES B ET C ET VIH CDAG Alsace - Année 2015 HUS HCC GHRMSA CIDDIST CD 67 SUMPS TOTAL Consultations d'accueil Nombre total de personnes venues en consultations individuelle d'accueil pour information et/ou dépistage Dont nombre de personnes dépistées pour au moins 1 test Nombre de personnes venues en consultation pour ramise de résultats, quel que soit le test rendu Activité de dépistage Nombre de personnes testées pour le VIH dont nombre de dépistages positifs d infection à VIH dont nombre de personnes nouvellement diagnostiquées dont nombre de personnes nouvellement infectées Nombre de personnes testées pour le VHC dont nombre de personnes confirmées positives pour le VHC Nombre de personnes testées pour le VHB dont nombre de personnes confirmées positives pour l'ag HBs Source : ARS Grand Est Il reste à améliorer le dépistage simultané des Hépatites B et C et du VIH dans certains centres pour être en adéquations les différentes recommandations nationales. Rapport d activité

15 3. Coordination des acteurs régionaux impliqués dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des hépatites virales Programme «Initier une stratégie coordonnée de réduction des risques de transmission des hépatites B et C et du VIH parmi les usagers de substances psycho actives» Ce programme initié par le SELHVA et financé à l origine en 2012 sur le budget prévention promotion de la santé par l Agence Régionale de Santé d Alsace, a pour but d accompagner, dans le dépistage des hépatites B et C et du VIH par FibroScan et dans le soin, les Usagers de Substances Psycho-Actives (USPA). C est le premier programme français initié par un Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en lien avec des CSAPA, une USN1, un CSSRA, une association de patients (SOS Hépatites Alsace), Sida Info Service, et le Centre d Information Régional sur les Drogues et les Dépendance Alsace (CIRDD). La couverture géographique Ce programme a débuté avec 5 CSAPA et l USN1 et implique maintenant 11 Centres de Soins sur 3 des 4 Territoires de Santé (TS) de la région Alsace : TS N 1 : 3 CSAPA en milieu hospitalier (Centre Hospitalier Intercommunal de la Lauter (CHIL) à Wissembourg, Centre Hospitalier de Saverne, Centre Hospitalier de Haguenau) et 1 Centre de Soins de Suite et de Réadaptation en Addictologie (CSSRA) à Marienbronn, TS N 2 : 3 CSAPA (Ithaque, ALT, HUS) et 1 Unité Sanitaire de Niveau 1 (USN1) en milieu carcéral à la maison d arrêt de Strasbourg-Elsau, la PASS (la Boussole des HUS) TS N 3 : 2 CSAPA (Centre Hospitalier de Sélestat, Centre Hospitalier de Colmar) Le Cadre Il s inscrit dans le cadre du : Rapport d Experts sur la prise en charges des personnes infectées par les virus de l hépatite B et de l hépatite C. (Rapport Dhumeaux) Plan d action stratégique Politique de santé pour les personnes placées sous main de justice o ACTION 6.1 : Améliorer le dépistage du VIH, des hépatites et des IST et la vaccination hépatite B à l'entrée et pendant la détention. Plan Régional de Santé Alsace o Schéma Régional de Prévention. MIGAC du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d Alsace Plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives Rapport d activité

16 Action Déployer l approche intégrée vers les comorbidités somatiques En soutenant le dépistage et le suivi des pathologies somatiques associées à l usage de produits psychoactifs, et notamment le VIH et les hépatites (Tests rapides d orientation diagnostique TROD, FibroScan). En favorisant le traitement des pathologies somatiques en lien étroit avec les établissements et professionnels sanitaires spécialisés dans le cadre d un parcours de soins coordonné, et notamment les contaminations par le VIH, les virus des hépatites, les pathologies dentaires. Plan Cancer : Maîtriser le risque de cancers liés aux hépatites virales. Action 11.8 : Améliorer la couverture vaccinale anti VHB en informant la population et les professionnels de santé sur le ratio bénéfice/risque de la vaccination. Action 11.9 : Sensibiliser les professionnels de santé à l intérêt pour leurs patients infectés par le VHB ou le VHC de contrôler leur consommation d alcool, de tabac et leur poids afin de réduire le risque de cancer du foie. Action : Développer le dépistage des personnes exposées au risque d hépatite B et C pour favoriser l accès à la prise en charge. Le Constat (Cf. Chapitre 2 Epidémiologie) Les Objectifs Le programme a pour objectifs : Principal : de mettre en place une stratégie coordonnée de dépistage des hépatites B et C et du VIH afin de diminuer leur prévalence et leur incidence. Cette stratégie devrait contribuer à baisser la mortalité évitable en Alsace et à améliorer la survie et la qualité de vie des patients. Secondaires : de renforcer le dépistage des maladies du foie, en particulier des hépatites virales B et C, et du VIH, ainsi que la couverture vaccinale contre l hépatite B car si les patients ne sont pas dépistés ils peuvent évoluer vers une cirrhose ou un cancer (carcinome hépatocellulaire). de favoriser l accès au dépistage par une méthode non invasive (FibroScan ). d assurer un accompagnement individuel de patients éloignés du système de soins dans une pratique transdisciplinaire de soins intégrés. de réduire les comportements à risque de contamination. d améliorer l accès aux soins et à la prévention dans le cadre d une coordination des professionnels médico-sociaux. de prendre en charge les hépatites virales B et C ainsi que les co-infections VIH et les comorbidités susceptibles d aggraver leur évolution (alcool, syndrome métabolique, cannabis, médicaments en plus des comorbidités psychiatriques). d initier les traitements antiviraux B et C, y compris pour les personnes co-infectées par le VIH. d assurer le relais de la prise en soins en formant les professionnels des centres de soins notamment dans le cadre d un protocole de coopération entre professionnels. Rapport d activité

17 La Durée Le programme a débuté en 2011 par la formation médicale de tous les professionnels médicosociaux des centres de soins. Sa durée prévue correspond à celle de l accompagnement du patient dans le soin. Les formations des professionnels médicaux et sociaux - Théorique - Pratique (FibroScan) Trois séances de formation théorique des professionnels médico-sociaux ont été organisées dans chacun des CSAPA impliqués initialement dans le programme sur les thématiques suivantes : Séance n 1: Hépatites virales chroniques B et C : Ressemblances et différences. Séance n 2 : Trithérapie antivirale C en pratique (indications, modalités de suivi, effets indésirables, Education Thérapeutique du Patient), Marqueurs non invasifs d évaluation de fibrose hépatique (FibroScan, marqueurs sanguins notamment Fibrotest et Fibrométre ), Modalités de prise en soins des USPA dans une pratique transdisciplinaire de soins intégrés Comment inciter les USPA et les accompagner dans le dépistage? Rapport d activité

18 Séance n 3: Progrès thérapeutiques de 1989 à 2014 dans l hépatite chronique C, Utilisation et signification des différents marqueurs sérologiques VHA, VHB, VHD et VHE Infection par le VHC et/ou le VIH : Quelles évaluations psychiatriques, addictologiques et neuro-cognitives? Quels outils? Coinfections Hépatites/VIH : nouvelles recommandations Séances de mise à niveau pour les centres de soins ayant intégré secondairement le programme : Présentation de l association SOS hépatites Alsace Lorraine Présentation du SELHVA Présentation du Programme FibroScan Hépatites B et C : Ressemblances et différences Evaluation non invasive de la fibrose hépatique dans les hépatites chroniques B et C Actualités thérapeutiques hépatites B et C Infection par le VHC et/ou le VIH : Quelles évaluations psychiatriques, addictologiques et neuro-cognitives? Quels outils? Comment inciter les USPA au dépistage? Séance n 4 (collective) prévue le 29 mars 2016 : Résultats du programme FibroScan au 1er mars 2016 Table Ronde : Retour d expériences des 11 CSAPA et centres de soins Organisation du dépistage et de l accès aux soins dans les Pyrénées-Orientales Traitement des hépatites B et C : mise en œuvre et accompagnement o Recommandations et actualités thérapeutiques o ETP - intérêt d un programme en CSAPA Rapport d activité

19 Evaluation de la formation des professionnels médico-sociaux (Annexe n 1) Par pré-test et post test à l aide de Questionnaires à Choix Multiples (QCM). (Tableau 1 et 2) Par questionnaire de satisfaction en fonction des thèmes de la formation (Tableau 3) L apprentissage de la pratique du FibroScan Principe du FibroScan Le FibroScan est un outil de diagnostic qui permet d évaluer le degré de sévérité de la fibrose hépatique selon une échelle graduée de 0 à 4 (classification Métavir) : Stade 1 : pas de fibrose Stade 2 : fibrose minime Stade 3 : fibrose avancée Stade 4 : cirrhose du foie L intérêt du FibroScan réside dans le fait, qu il s agit d une méthode non invasive, rapide (10 minutes), et pouvant être effectuée en consultation, le patient pouvant être à jeun ou non. Il permet de faire prendre conscience aux usagers de leur état de santé et des moyens à leur disposition pour réduire les risques de contamination virale, se faire dépister, et être accompagnés dans le soin. L usager aura ainsi tous les outils pour être acteur de sa santé. Il existe des FibroScan fixes et mobiles. La concordance entre les valeurs d élasticité hépatique (kpa) et les stades de fibrose selon la classification METAVIR est illustrée sur le schéma ci-dessous en fonction des différentes pathologies hépatiques (De Lédinghen Vet Vergniol J.GCB 2008; 32: 58-67) Rapport d activité

20 Le FibroScan est interprétable si : TDR : (taux de réussite) 60 % IQR : < 20 % du FibroScan BMI :<30 Pour les hépatites chroniques C (Castera L. ét al.), voici les valeurs seuils retenues : 7,1kPa F0-F1 >7,1 à 9,5 kpa F2 > 9,5 kpa à 12,5 kpa F3 >12,5 kpa F4 Le FibroScan permet non seulement d evaluer le degré de fibrose hépatique à un instant t, mais également de suivre son évolution au cours du temps chez un même patient, que ce dernier soit traité ou non. Images : sources Echosens Rapport d activité

21 La Formation Une formation d initiation à la pratique du FibroScan pour les médecins et/ou infirmier(e)s dans le cadre d un protocole de coopération (transfert de tâches), est proposée dans chaque CSAPA et centre de soins : Apprentissage théorique par un module internet (e-learning) de 50 minutes. Cette formation a été conçue pour avoir une utilisation optimale de cet outil de diagnostic. Les objectifs de la formation en ligne sont : Etapes 1. Découvrir le dispositif : 2. Comprendre le principe de la mesure 3. Connaitre la procédure d examen 4. Identifier les résultats surestimés 5. Citer les recommandations de sécurité 6. Evaluation finale Description a. Le FibroScan b. La sonde c. L interface d. Onde de cisaillement e. Principe de la mesure f. Installation g. Recherche du point de mesure h. Mesure i. Lecture des résultats j. Les ondes»a», les ondes «E», les ondes «angulées» k. Perpendicularité de la sonde l. Comment éviter les surestimations m. Recommandation de sécurité n. Calibration de la sonde Apprentissage pratique par des médecins référents dans le service d Hépatogastroentérologie du NHC auprès de 30 patients. Rapport d activité

22 Une certification par Echosens qui dure de 30 à 50 minutes est proposée pour 6 utilisateurs par appareil acheté. Chaque participant doit valider le module e-learning, avant la tenue de la session pratique. Au cours de cette session pratique, chaque opérateur devra effectuer 3 examens sur 3 personnes différentes. Au 31 décembre 2015, 35 professionnels de santé dont 18 médecins et 17 infirmier(e)s ont été formés à la pratique du FibroScan. CSAPA et Centres de soins Personnel formé Médecins IDE ITHAQUE 2 1 ALT 1 1 HUS 1 1 CHIL 2 Sélestat 3 6 Elsau - UCSA + CSAPA HUS 3 3 LA Boussole (PASS) 1 0 CSSRA Marienbronn 1 4 Saverne 3 2 Colmar 1 2 TOTAL Mise à disposition Deux FibroScan portables sont disponibles, le premier depuis novembre 2012 et le second depuis décembre 2013 Ainsi un FibroScan est disponible dans chaque structure pendant 1 mois chaque trimestre permettant un dépistage élargi des hépatites virales à l ensemble des maladies chroniques du foie. (Annexe 2) L'expérimentation sera étendue à l'ensemble des CSAPA de la région Alsace sous réserve de financements spécifiques tant en personnel qu en matériel. Tableau des périodes de mise à disposition 2014 du FibroScan portable CSAPA et Centres de soins FibroScan 1 FibroScan 2 CHI de la Lauter 19 octobre au janvier au 9 février (Wissembourg) novembre ALT 9 février au 9 mars 21 septembre au 19 octobre Rapport d activité

23 CH Sélestat 29 juin au 27 juillet 16 novembre au 14 décembre 12 janvier au 9 février ITHAQUE (CSAPA + RMS) 9 mars au 20 avril 27 juillet au 6 octobre. HUS CSAPA + La Boussole 29 juin au 20 juillet 9 mars au 29 juin HUS - USN1 DSS 9 février au 9 mars Gestion des données Les données sont gérées anonymement au moyen d un logiciel spécifique mis en service en septembre 2014 sur un serveur sécurisé dont les conditions d accès et d utilisation sont définies par un avenant à la convention de partenariat initiale avec chaque structure du programme. Cet avenant a été finalisé en collaboration avec le CRIH des HUS. Rapport d activité

24 Méthodologie de l étude Une fiche d information et de consentement est proposée à chaque usager pour être inclus dans le programme. Elle est signée en cas d accord avec si besoin des compléments d information orale. Elle est disponible en Russe, Géorgien, Arabe, Turc, Allemand et Anglais. (Annexe 3) Une fiche de dépistage et de suivi du patient est à remplir pour chaque usager par les professionnels référents. (Annexe 4) Un Comité de Concertation Transdisciplinaire (CCT) a été mis en place par le SELHVA, auquel participent au moins 2 professionnels par CSAPA dont 1 médecin. Cette instance se réunit tous les 2 mois en moyenne. Elle favorise les échanges entre professionnels de santé et participe à leur formation continue. Les dossiers des usagers sont discutés avec un avis diagnostique et thérapeutique. Le CCT fonctionne comme un comité de concertation pluridisciplinaire (CCP) de cancérologie. En rouge : les projets Rapport d activité

25 Résultats (mai 2015) Rapport d activité

26 TACM = Tabac, Alcool, Cannabis, Médicaments Rapport d activité

27 Rapport d activité

28 Rapport d activité

29 Rapport d activité

30 Conclusions FibroScan bien accepté, permettant de dépister une fibrose sévère F3-F4 chez 15 % des usagers Dépistage VHC et VIH en progression par rapport à 2014 Vaccination VHB en hausse mais encore insuffisamment pratiquée Hépatites chroniques C observées uniquement chez les usagers polyaddictions IV/sniff Le traitement ne concerne que 10 % des patients ayant une hépatite chronique C L interprétation des résultats doit être prudente dans la mesure où le recul de l expérience est insuffisant Efficience du programme Perspectives Amélioration du dépistage par l intégration des TROD en 2016 (Tests Rapides d Orientation Diagnostique) Amélioration de la vaccination anti VHB par la formation des professionnels de santé Extension de l'expérimentation à l'ensemble des CSAPA de la région Alsace. Généraliser le dépistage et optimiser la prise en soins «intégrée» des hépatites B et C chez tous les USPA de la région. Rapport d activité

31 Le budget 2015 Personnel administratif et médical: Coordination administrative 1 ETP Frédéric CHAFFRAIX (SELHVA) ARC - Gestion des données 0,3 ETP Fiorant DI NINO (SELHVA) 0.2 ETP Pr J.M. LANG (SELHVA) 0.05 ETP Dr C.BERNARD-HENRY (ALT) Convention Praticiens attachés 0,55 ETP Psychiatres / addictologues 0,20 ETP Infirmier(e)s 0,20 ETP Adjoint administratif 0.1 ETP 0.1 ETP 0.05 ETP 0,2 ETP Dr N. HUBERT (CH Sélestat) Convention Dr C. BRONNER (Ithaque) Convention Dr M.BOECKMANN (CH Wissembourg). Convention Dr J.P LANG, (CH.ERSTEIN + SELHVA) Convention 0,05 ETP Adrien LABORDE (Ithaque) 0,05 ETP Convention Jean-Paul ERTZSCHEID (ALT) Convention 0.1 ETP Marina PETTINI (HUS - USN1-DSS) 0.05 ETP Christine METZLER (CH Wissembourg). Convention Frais de Personnel % Frais de fonctionnement HUS (pour le personnel des HUS uniquement) Frais de déplacement Consommables 845 Financement sur Budget 2015 SELHVA TOTAL Rapport d activité

32 Organisation des Réunions de Concertation Pluridisciplinaires pour les traitements des hépatites chroniques B et C. Objectifs Mettre en commun les compétences individuelles Proposer collégialement la meilleure solution thérapeutique actuelle Mettre en place un Programme Personnalisé de Soins (PPS) Schéma d organisation en Alsace Instaurées en avril 2014 Réunions bimensuelles à compter de janvier 2015 En visioconférence avec les Centres Hospitaliers Généraux de la région et en audio conférence avec les Hépato-gastroentérologue libéraux Hépatites B et C Fiche informatisée de présentation du Dossier Patient selon le modèle AFEF Proposition de prise en soins et de mise sous traitement selon avis des experts de l AFEF Initiation du traitement par AAD subordonnée à la tenue d une RCP depuis le 20 novembre 2014 (Confirmée par lettre ministérielle du 29/12/14 et du 30 avril 2015) Composition Médecins hépatologues, psychiatres, addictologues, soignants d éducation thérapeutique, virologues, pharmaciens, travailleurs sociaux, attachés de recherche clinique 18 RCP ont eu lieu en 2015 : les 16 et 30 janvier, 13 et 27 février, 27 mars, 10 avril, 22 mai, 5 et 19 juin, 3 et 17 juillet, 21 aout, 4 et 18 septembre, 16 octobre, 6 et 20 novembre, 18 décembre Nombre de dossiers présentés au SELHVA en 2015 Soit un total de 570 dossiers présentés (5 dossiers d hépatite B) en 1 an avec 91% d indications de traitement Rapport d activité

33 Résultats RCP du SELHVA Origine des dossiers présentés - Année 2015 Caractéristiques des patients ayant initié un traitement par AAD durant l année Données RCP SELHVA Avantages des RCP Permet de renouer un dialogue et une synergie entre les différents spécialistes et professionnels du territoire Homogénéise les prescriptions sur le territoire Optimise l organisation des soins Contribue à la formation continue des professionnels (reconnaissance DPC) Améliore les pratiques Permet aux SELHV de répondre à leur mission de veille sanitaire Rapport d activité

34 Limites des RCP Organisation chronophage à moyens constants (temps de secrétariat, de coordination, médical, ) Sécurisation des données (réception, transfert, )? Manque de temps pour les dossiers complexes Rapport d activité

35 Avis d experts de l AFEF Les avis d expert ont évolués au fur et à mesure de l arrivée des Nouveaux Antiviraux à Action Directs (NAAD). Interprétation d un test non invasif : Critères de qualité FibroScan : sonde M, 10 mesures, ratio IQR/élasticité <30% si la valeur d élasticité est 7,1 kpa, jeûne de 2 heures. L interprétation des valeurs étant modifiée dans certaines situations cliniques, le Fibroscan ne doit pas être utilisé, par exemple, en cas d insuffisance cardiaque, ou de cytolyse aiguë. Fibrotest et Fibromètre : suivre les recommandations du fabriquant indiquées lors de la délivrance du résultat. Les résultats de ces tests sont notamment perturbés en cas d hémolyse, de maladie de Gilbert, de syndrome inflammatoire, d hépatite aiguë Lorsqu une surveillance est mise en place, il est préférable d utiliser toujours la même méthode de suivi. Recommandations Rapport d activité

36 Rapport d activité

37 Ces recommandations AFEF (Association Française pour l Etude du Foie) sur la prise en charge des hépatites chroniques virales C ont pour but d aider les soignants, l ensemble des acteurs impliqués dans la prise en charge des patients, et les patients eux-mêmes à la meilleure démarche thérapeutique possible en vue de contrôler l épidémie d infection virale C en France. Ces recommandations AFEF sont issues de la journée de travail qui s est déroulée le 29 mai 2015 à Paris. Objectifs de la prise en charge L hépatite chronique virale C, est une maladie virale et une maladie hépatique. L'objectif principal du traitement est l obtention d une réponse virologique soutenue (ARN du VHC indétectable) 12 semaines après la fin du traitement (RVS12). La «guérison» virologique est généralement associée à une lente régression des lésions hépatiques chez les malades sans cirrhose (1). Cependant, chez les malades avec cirrhose, même si le risque de survenue d une décompensation de la maladie hépatique (insuffisance hépatocellulaire, hypertension portale) disparait, le risque de survenue d un carcinome hépatocellulaire (CHC) ne disparait pas complètement. La dernière version du référentiel des traitements antiviraux C remonte à février Les avis d experts sont formulés selon le génotype et l existence ou non d un traitement antérieur (le plus souvent échec d un traitement par PEG interféron et ribavirine) Indications du traitement de l infection chronique virale C Un traitement antiviral doit être proposé à tous les patients qui ont une hépatite chronique C, naïfs ou en échec d un précédent traitement, avec une maladie hépatique compensée ou décompensée, à l exception de ceux qui ont une comorbidité limitant leur espérance de vie à court terme. L hépatite chronique virale C n est pas une maladie uniquement hépatique, mais une maladie générale. Les critères d indication de traitement uniquement liés à la sévérité de la fibrose hépatique sont obsolètes. L accès à un traitement universel est un objectif à court terme dans le but d une disparition de l épidémie d hépatite C avant Il n y a aucun argument médical pour refuser à un patient un traitement efficace et sans effet indésirable majeur. Ceci nécessite une ouverture des indications au traitement pour tous dès Rapport d activité

38 4. Programme d Education Thérapeutique du Patient pour l hépatite chronique C Prise en charge thérapeutique de l'hépatite chronique C Le programme a été débuté en 1995 et est agréé par l Agence Régionale de Santé d Alsace depuis le 28 février L agrément a été renouvelé pour 4 ans le 23 février Voir annexe 4 Mme Florence ERNWEIN a pris ses fonctions au sein du service expert le 1 er décembre La fin de l année 2013 et le début 2014 ont été destiné à l organisation du programme et des futures consultations infirmières. Ce poste soutenu financièrement par l industrie pharmaceutique, est fondamental et pivot dans la coordination opérationnelle des acteurs du programme au bénéfice des patients. Les premières consultations ont débuté le février 2014 suite à l arrivée des Antiviraux à Action Directe (AAD) dans le traitement de l hépatite chronique C. Elles ont doublé en 2015 (vs 2014). L infirmière d ETP a eu l occasion de participer à divers stages, formations, colloques et forums au cours de l année 2015, le tableau ci-dessous en donne le détail : DATE LIEU MOTIF DESCRIPTION Durée 1 journée. 04/02/2015 PARIS 18/02/2015 HAGUENAU 13-14/03/2015 PARIS JOURNEE DE TRAVAIL PARCOURS DE SOINS - BMS INTERVENTION IFSI HAGUENAU FORUM HEPATITE C - GILEAD Travail avec d autres professionnels de santé sur le parcours de soins des patients et son amélioration Durée : 2 heures. Présentation de l éducation thérapeutique et de sa mise en place concrète au SELHVA auprès d étudiants en soins infirmiers de l institut de formation du centre hospitalier cde Haguenau Durée 2 jours. Participation au Forum Hépatite C - GILEAD Rapport d activité

39 26-27/03/2015 PARIS 21/04/2015 MARIENBRONN FORUM NATIONAL SOS HEPATITES FORMATION DES EQUIPES AU FIBROSCAN Durée 2 jours. Intervention et Participation au Forum SOS Hépatites Durée 1 journée. Formation des équipes de Marienbronn à la pratique du FibroScan dans le cadre du programme FibroScan. 1 ère session 28/04/2015 MARIENBRONN 05/05/2015 SAVERNE 19/05/2015 SAVERNE 26/05/2015 STRASBOURG FORMATION DES EQUIPES AU FIBROSCAN FORMATION DES EQUIPES AU FIBROSCAN FORMATION DES EQUIPES AU FIBROSCAN ACTION JOURNEE NATIONALE HEPATITES NHC Durée 1 journée. Formation des équipes de Marienbronn à la pratique du FibroScan dans le cadre du programme FibroScan. 2 ère session Durée 1 journée. Formation des équipes du CSAPA de l hôpital de Saverne à la pratique du FibroScan dans le cadre du programme FibroScan. 1 ère session Durée 1 journée. Formation des équipes du CSAPA de l hôpital de Saverne à la pratique du FibroScan dans le cadre du programme FibroScan. 2 ère session. Durée 5 heures Pratique des FibroScans de dépistage dans le cadre de la journée nationale hépatites organisée au Nouvel Hôpital Civil. Durée 1 journée. 29/05/2015 PARIS AFEF Participation à la journée annuelle d information organisée par l AFEF Rapport d activité

40 01/06/2015 HAGUENAU 02/06/2015 STRASBOURG 09/06/2015 STRASBOURG 02/07/2015 PARIS 12/12/2015 STRASBOURG FORMATION DES EQUIPES AU FIBROSCAN ACTION JOURNEE NATIONALE HEPATITES PLACE KLEBER ACTION JOURNEE NATIONALE HEPATITES HTP BOARD INFIRMIER ABBVIE JOURNEE NATIONALE PATIENTS VHB-VHC Durée 1 journée. Formation des équipes du CSAPA de l hôpital de Haguenau à la pratique du FibroScan dans le cadre du programme FibroScan. 1 ère session Durée 2 heures. Participation à la tenue du stade d information de SOS Hépatites à la place Kléber dans le cadre de la journée nationale hépatites Durée 5 heures Pratique des FibroScan de dépistage dans le cadre de la journée nationale hépatites organisée à l Hôpital de Hautepierre Durée 1 journée. Réunion de travail avec d autres infirmières sur le parcours de soin et l ETP organisée par Abbvie Durée 4 heures. Participation à la journée nationale d information sur le VHB et le VHC. Provenance géographique des patients Territoire de santé d Alsace n 1, 2, 3 et 4 Objectifs du programme ETP Accompagner le patient dans l initiation du traitement antiviral C Pourquoi un traitement antiviral C? Comment? Médicaments utilisés (Ribavirine, Sofosbuvir, Simeprevir, Daclatasvir, Ombitasvir/Paritaprévir/Ritonavir, Dasabuvir, Ledipasvir par voie orale, 3D).. Effets indésirables potentiels. Rapport d activité

41 Interactions médicamenteuse potentielles. Répercussions du traitement antiviral sur la vie quotidienne, le travail et l entourage familial. Accompagner le patient dans le suivi du traitement antiviral C Gestion des effets indésirables, dont neuro-psychiatriques. Modalités du suivi clinique et biologique. Retentissement sur la qualité de vie. Accompagner le patient dans la prise en charge des co-morbidités associées à l hépatite C Addictions : alcool, drogues psychoactives. Syndrome métabolique avec obésité, diabète et dyslipidémie. Accompagner le patient dans le post traitement Déroulement de la consultation infirmière L infirmière d éducation thérapeutique effectue des consultations depuis le 03 févier Les rencontres durent en moyenne trente minutes et peuvent aller jusqu à une heure pour le premier entretien. a) Quel patient est vu en consultation? Les patients rencontrés en consultation infirmière sont des patients vus en consultation externe d hépatologie au Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg, porteurs du virus de l hépatite C et qui débutent un traitement antiviral. b) Comment le patient est orienté vers la consultation infirmière? Les patients sont orientés vers la consultation infirmière par le médecin hépatologue qui les suit, soit le Pr DOFFOEL soit les Drs HABERSETZER, COLTESCU et SUCIU. Le médecin, connaissant son patient ainsi que son histoire médicale et sociale, estime qu un suivi régulier est nécessaire lors du traitement antiviral afin de faire le point sur les résultats biologiques et s assurer de l observance et la tolérance au traitement. Le suivi en cours de traitement est complété par des informations et/ou des apprentissages, selon les besoins du patient et après son accord, portant sur la maladie, le traitement, le suivi en cours de traitement et après celui-ci. Ainsi des domaines de compétences ont été mis en avant et sont sélectionnés en fonction des besoins du patient. Ci-dessous, le contenu du programme tel qu il est présenté aux patients. Rapport d activité

42 Séquence 1 : COMMENT CA MARCHE? Séance 1A : Le Foie Séance 1B : L Hépatite C Séance 1C : Le Foie et le VHC Séquence 3 : MON SUIVI Séance 3A : Pendant le traitement Séance 3B : Après le traitement Séquence 2 : MON TRAITEMENT Séance 2A : Avant, je me prépare Séance 2B : Je commence! Séance 2C : A quoi dois-je m attendre? Séquence 4 : Y A PAS QUE LE VIRUS DANS LA MALADIE DU FOIE! Séance 4A : L alcool Séance 4B : les drogues et le tabac Séance 4C : le surpoids Séance 4D : les co infections virales Séquence 5 : VHC VECU ET REPRESENTATION Séance 5A : Jouons : HEPAT OIE, EPATE MOI (groupe) Séance 5B : Je parle, Ecoutez moi! c) Les entretiens Le premier entretien est toujours plus chronophage que les suivants car en plus de faire connaissance avec le patient, l initiation au traitement demande du temps. Les premiers entretiens permettent de : - connaitre le patient, ses conditions de vie, ses habitudes, ses projets, - d évaluer sa motivation à démarrer un traitement, - de faire le point sur les atouts et les freins qui pourraient aider ou entraver la prise du traitement jusqu à la date de fin prévue - donner au patient les ressources qui peuvent l aider durant cette période particulière, notamment une rencontre avec un bénévole de l association de patients SOS Hépatites Alsace Ci-dessous des extraits du diagnostic éducatif, il s agit d un document Word complété principalement durant le premier entretien avec le patient et accessible en version papier dans le dossier médical et en version informatisée dans le dossier informatique du patient. Rapport d activité

43 Nom : Cliquez ici pour taper du texte.prénom : Cliquez ici pour taper du texte. DDN : Cliquez ici pour taper du texte. Adresse : Cliquez ici pour taper du texte. texte. Téléphone : Cliquez ici pour taper du ALD CMU AUTRE : Cliquez ici pour taper du texte. INTERPRETE LANGUE Cliquez ici pour taper du texte. Médecin traitant Cliquez ici pour taper du texte. Adresse: Cliquez ici pour taper du texte. Aucune consommation actuellement CONSOMMATIONS ET FACTEURS DE RISQUE Alcool anciennement actuellement : combien /j Cliquez ici pour taper du texte. Tabac anciennement actuellement : combien /j Cliquez ici pour taper du texte. Cannabis anciennement actuellement : combien /j Cliquez ici pour taper du texte. Héroïne anciennement actuellement : combien /j Cliquez ici pour taper du texte. Cocaïne anciennement actuellement : combien /j Cliquez ici pour taper du texte. Autre actuellement Cliquez ici pour taper du texte. SUIVI ADDICTOLOGIQUE EN COURS OUI NON EN FAIT LA DEMANDE TAILLE POIDS IMC SURPOIDS OUI NON DIABETE OUI NON STEATOSE OUI NON NE SAIS PAS SUIVI DIETETIQUE EN COURS OUI NON EN FAIT LA DEMANDE SITUATION FAMILIALE ET HEBERGEMENT Célibataire Pacsé (e) Marié (e) Veuf (ve) Divorcé (e) Domicile fixe Hébergement Aucun hébergement Vit seul OUI NON si non avec Cliquez ici pour taper du texte. Enfants à charge OUI ici pour taper du texte. NON Si oui combien Cliquez ici pour taper du texte.ages : Cliquez Rapport d activité

44 LOISIRS ET CENTRES D INTERETS Cliquez ici pour taper du texte. ACTIVITE PHYSIQUE Cliquez ici pour taper du texte. SITUATION PSYCHOAFFECTIVE D ordinaire anxieux, stressé OUI NON Apparition d anxiété ou de dépression depuis l annonce de la maladie OUI NON SUIVI PSYCHOLOGIQUE / PSYCHIATRIQUE EN COURS OUI NON En fait la demande OUI NON SITUATION SOCIO - PROFESSIONNELLE Activité professionnelle en cours OUI NON Si oui : temps complet temps partiel mi-temps thérapeutique CDI CDD contractuel Si non : retraité sans activité SUIVI SOCIAL EN COURS OUI NON EN FAIT LA DEMANDE Revenus réguliers : OUI NON Salaire / retraite honoraires allocation chômage RSA AAH prestations familiales Cliquez ici pour taper du texte. PROJETS PERSONNELS COURT TERME MOYEN TERME LONG TERME L infirmière d ETP voit généralement les patients aux consultations externes d Hépato- Gastro-Entérologie, dans la salle destinée au FibroScan, afin de garder dans la mesure du possible un lieu déjà identifié et connu (les patients voient leurs hépatologues respectifs dans les mêmes locaux). Rapport d activité

45 Si le patient est éloigné de l hôpital, l infirmière d ETP peut être amenée à avoir des entretiens téléphoniques pour éviter un déplacement qui ne pourra pas être remboursé. L intervalle entre les consultations infirmières varie en fonction de la demande du médecin et des besoins du patient. Cet intervalle peut aller d une consultation par semaine à une par mois. Lorsque l infirmière d ETP a rencontré le patient et fait le point avec lui, elle transmet les informations soit directement dans le dossier médical de consultation externe soit en faisant un compte rendu qui sera joint au dossier et un courrier d information est envoyé au médecin traitant du patient. d) les compléments d activité En plus des consultations, l infirmière peut être amenée à accompagner le patient à la pharmacie de l hôpital, à l hôpital de jour, dans un service d hospitalisation, au centre de prélèvement, car ils sont souvent anxieux de ne pas pouvoir trouver leur chemin ou d exprimer clairement leur demande. De plus, pour les patients à mobilité réduite ou ne parlant pas français, l infirmière peut être amenée à aller chercher elle-même les traitements en pharmacie avec les documents personnels des patients ou à prendre certains rendez-vous médicaux. La partie administrative entourant les consultations prend elle aussi beaucoup de temps, elle comporte : - la gestion des rendez-vous et des dossiers, - les réponses aux appels téléphoniques des patients ou à leurs mails - la rédaction de courriers destinés au médecin traitant notamment à l initiation du traitement et à la fin de celui ci - la préparation des entretiens - la réception des résultats d examens biologiques et d imagerie ainsi que leur prise en compte et leur transmission à l hépatologue concerné - la tenue des listes de patients traités vus en ETP et de ceux traités non vus en ETP. L infirmière participe aux réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) sur les traitements des hépatites et à leur organisation administrative, ainsi qu à la rédaction des comptes rendu et leur envoi par voie postale. L infirmière pratique également des FibroScan dans le cadre d un protocole de coopération entre professionnels validé par l ARS. Ces FibroScan se font sur des plages horaires précises, les lundis et jeudis matin. L examen est ouvert à tous les services hospitaliers ainsi qu aux médecins libéraux qui souhaitent envoyer leurs patients. Pour l année 2015, 735 examens ont été réalisés par l infirmière. Rapport d activité

46 Nombre de FibroScan effectués par l infirmière en 2015 Mois Activité Janvier 73 Février 30 Mars 43 Avril 77 Mai 50 Juin 124 Juillet 3 Aout 9 Septembre 93 Octobre 99 Novembre 69 Décembre 65 Total 735 Nombre de consultations infirmières Récapitulatif du nombre de consultations par mois du 01/01/2015 au 31/12/2015 : MOIS SUR PLACE TELEPHONE TOTAL Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Rapport d activité

47 Octobre Novembre Décembre TOTAL L infirmière d ETP a rencontré 120 patients en L âge moyen des patients est de 55 ans avec des extrêmes allant de 31 ans à 79 ans. Cinquante et une sont des femmes et soixante-neuf sont des hommes. Entre le 01 janvier 2015 et le 31 décembre 2015, il y a eu 754 consultations à l hôpital (les chiffres des consultations de suivi et d initiation au traitement sont confondus dans les 754) et 4 consultations téléphoniques, soit un total de 758 consultations infirmières (Cf. tableau ci-dessus). Les partenaires de prise en soins L infirmière a dû faire appel au moins une fois à un interprète de Migration Santé Alsace (acteur de l interprétariat dans le programme) chez 54 patients soit 45 % des patients vus. Pour la plupart des patients qui nécessitent un interprète, la demande est faite pour chaque consultation. Vingt-quatre patients vus en éducation thérapeutique ont également consulté le Psychiatre / Addictologue du SELHVA, le Dr Jean-Philippe LANG, au moins une fois. Cinq patients ont été suivis par l assistante sociale pour entreprendre des démarches d aide sociale souvent urgentes, à savoir que 55 patients sur 120 ont des difficultés sociales. Répartition du nombre de patients selon le profil thérapeutique Profil thérapeutique Nombre de patients TRITHERAPIE SOFOSBUVIR + RIBAVIRINE + LEDIPASVIR 14 SOFOSBUVIR + RIBAVIRINE + DACLATASVIR 15 SOFOSBUVIR + RIBAVIRINE + SIMEPREVIR 1 PARITAPREVIR / RITONAVIR + OMBITASVIR + DASABUVIR 2 BITHERAPIE SOFOSBUVIR + RIBAVIRINE 1 SOFOSBUVIR + SIMEPREVIR 1 SOFOSBUVIR + LEDIPASVIR 69 INTERFERON + RIBAVIRINE 1 TOTAL 120 Répartition du nombre de patients vus en ETP selon le stade de fibrose F1/F2 F3 F4 Total Rapport d activité

48 Accompagnement Il existe un N gratuit depuis une box ADSL, celui de l'association SOS Hépatites Alsace, qui est le: et un numéro vert national Il existe également plusieurs livrets d'accompagnement intitulés: Mon foie et le virus de l'hépatite C, Ce que doivent savoir mes proches, Les effets indésirables du traitement de l'hépatite chronique C et des petits trucs pour les soulager..., Pourquoi faut-il que je me soigne?, Comprendre mes analyses biologiques, Questions d'assurance pour emprunter, Hépatites virales chroniques: faciliter mes démarches. De plus, sont également remis aux patients comme "supports", un livret intitulé «C mon traitement» réalisé en collaboration avec SOS hépatites Fédération en Octobre 2015, indiquant les modalités du traitement, les dates et heures de prise du médicament, et le relevé des effets indésirables des traitements. Une carte a été également élaborée. Elle relève les traitements en cours et est donnée au patient afin qu il ait toujours sur lui en cas de consultation chez un médecin généraliste ou spécialiste ou bien si il va à sa pharmacie. Un planning commun peut être réalisé avec le patient. Ce document réunit les dates de rendez-vous avec le médecin, l infirmière mais aussi les dates choisies pour faire les bilans sanguins et chercher les traitements à la pharmacie. Listes des intervenants Rapport d activité

49 Nom Prénom Michel DOFFOEL François HABERSETZER Fréderic CHAFFRAIX Florence ERNWEIN Laurence DUMAS Stéphanie HAUBTMANN Jean-Philippe LANG Laure PARIZET Carmen HADEY Marie Jeanne LEIRITZ Christel BILLON-SCHOLLER Fonction PU-PH, Chef de service, Coordonnateur médical PH Coordonnateur Administratif IDE ETP IDE SELHVA + HDJ Médical du NHC IDE HDJ Médical du NHC Psychiatre /Addictologue Diététicienne Patient Expert SOS Hépatites Alsace Patient Expert SOS Hépatites Alsace Assistante Sociale La coordination Elle est multiple, avec : - en interne au sein des HUS Médecins hépatologues Psychiatre/Addictologue Infirmière d éducation thérapeutique du SELHVA Infirmières d hépato-gastroentérologie au sein de l Hôpital de Jour Médical du Nouvel Hôpital Civil, où est généralement initié le traitement antiviral par interféron. Consultations de suivi par le médecin hépatologue Consultations avancées de psychiatrie et d addictologie (½ journées par semaine) au sein du SELHVA. Consultations diététiques à la carte au sein du service d hépato gastroentérologie. Accueil à l association SOS Hépatites Alsace, au sein de son local à proximité immédiate de l hôpital au 23 rue de la 1ere Armée à Strasbourg. Assistante sociale du service d hépato-gastroentérologie. - avec les autres intervenants extérieurs du parcours de soins du patient Médecin généraliste référent, notamment par l intermédiaire du réseau des Microstructures médicales : sous formes de courriers, d appel téléphonique. Laboratoires d analyses biologiques : transmission cryptée des résultats. Psychologues, pharmaciens et travailleurs sociaux par l intermédiaire du réseau des Microstructures médicales. Gynécologues-obstétriciens et sages-femmes, par l intermédiaire du réseau Maternité Addiction : échanges de courrier principalement. Activité de Janvier à Décembre 2015 Caractéristiques des patients traités par les nouveaux antiviraux (SELHVA de 01 à 12/2015) Rapport d activité

50 Comparaison ETP+ / ETP- NB TOTAL DE PATIENTS = 154 ETP + N= 120 ETP - N= 34 N % N % Sexe : H 69 57, ,8 Age : < 60 ans 77 64, ,1 Migrants (avec interprète) ,9 UDVI (anciens) 35 29,1 5 14,7 TTT substitutif Primo traitement ,5 Retraitement ,6 TTT avec PEG-IFN 1 0,8 0 0 TTT avec RBV 32 26, ,4 PSY ,8 Les différences significatives sont écrites en rouge Rapport d activité

51 Comparaison PSY+ / PSY- NB TOTAL DE PATIENTS = 154 PSY + N= 26 PSY - N= 128 N % N % Sexe : H 22 84, ,4 Age : < 60 ans 24 92, ,4 Migrants 19 73, ,2 UDVI 8 30, TTT substitution 2 7,7 1 7,8 Primotraitement 14 53, ,8 Retraitement 12 46, ,2 TTT avec PEG-IFN 1 3,8 0 0 TTT avec RBV 15 57, ,1 ETP , Les différences significatives sont écrites en rouge Rapport d activité

52 5. Programmes de recherche clinique Etude Réseau Microstructures d Alsace (RMS) / SELHVA La vaccination contre l hépatite B chez les usagers de substances psycho-actives (USPA) Une présentation de cette étude a été réalisée par le Pr Michel DOFFOEL le 30 mai 2013 à la Direction Générale de la Santé à Paris dans le cadre de la Journée Nationale Hépatites Les résultats de cette étude ont été publiés dans le Bulletin Trimestriel «Entrelacs» de la Coordination Nationale des Réseau MicroStructures médicales(cnrms) Un Poster de cette étude a été présenté par Ithaque au Colloque Toxicomanie Hépatites Sida (THS) à Biarritz du 8 au 11 Octobre 2013 L étude est publiée en 2014 sous forme d un article original dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l Institut de Veille Sanitaire (InVs) : Progression de la couverture vaccinale de l hépatite B chez les usagers de substances psychoactives suivis par le réseau des microstructures médicales d Alsace. Fiorant DI NINO, Jean-Louis IMBS, George-Henri MELENOTTE, le réseau RMS, Michel DOFFOEL (BEH11, 15 avril 2014) COHORTE ANRS CO22 HEPATHER: Options thérapeutiques au cours des hépatites B et C: une cohorte nationale française Promoteur : Inserm-ANRS Concept de l étude : Objectif principal: Plateforme de recherche pour répondre aux questions clés (progression de la maladie et des complications) et pour évaluer l'innocuité et l'efficacité des traitements antiviraux dans la vie réelle Étude observationnelle multicentrique avec recueil prospectif de données et constitution de collections biologiques des malades ayant ou ayant eu une hépatite B et/ou C Mesurer les bénéfices et risques associés aux différentes modalités de prise en charge thérapeutique des hépatites B et C et en identifier les déterminants individuels, virologiques, environnementaux et sociaux Rapport d activité

53 Effectif prévu (national): patients infectés récents ou anciens par le VHC (dont un maximum de 10% avec réponse virologique soutenue à l'inclusion) infectés par le VHB (dont un maximum de 30 % de porteurs inactifs à l inclusion). Centre de Strasbourg : Effectif prévu : 800 patients Début des inclusions: 10/07/2013 Fin des inclusions : 31/12/2015 Effectif inclus au 31/12/2013 : 266 patients Effectif inclus au 31/12/2014 : 650 patients Effectif inclus au 31/12/2015 : 909 patients Critères d inclusion : Patients ayant au moins un des critères suivants : Patients hépatite B Patients hépatite C Patients ayant une hépatite B chronique (moins de 30% de porteurs inactifs) Patients ayant une hépatite B aiguë Patients dont l hépatite B est associée ou non à une hépatite D aiguë ou chronique Patients ayant une hépatite C chronique Patients ayant une hépatite C aiguë Patients dont l hépatite C est guérie Patient ayant une hépatite B guérie Critères de non inclusion : Co-infection VIH Population dite vulnérable : Mineurs Personnes sous tutelle ou curatelle Personne privée de liberté par une décision judiciaire ou administrative Traitement contre l hépatite C en cours ou arrêtés depuis moins de 3 moins Espérance de vie de moins de 1 an Femme dont la grossesse est connue Etude cirrhose et risque carcinome hépatocellulaire dans le grand Est (CIRCE) : Il s agit d une étude pilotée par le CHU de Dijon et réalisée dans l inter région Nord-Est comprenant 5 CHU (Besançon, Dijon, Nancy, Strasbourg, et Reims) et 1 CHR (Metz). Cette étude cas-témoins concerne les facteurs de risque environnementaux, nutritionnels et métaboliques de carcinome hépatocellulaire chez les malades atteints de cirrhose. Il est mené sur une durée de 5 ans. Rapport d activité

54 L étude débuté en 2008 a inclut le dernier patient en décembre En conséquence elle se terminera en L objectif de cette étude est de comparer chez les malades atteints de cirrhose compliquée de carcinome hépatocellulaire et les malades atteints de cirrhose sans cancer, les facteurs alimentaires, les consommations de certains médicaments, d alcool et de tabac, la présence d une infection virale B ou C, le surpoids et l existence d anomalies (diabète, hypertension artérielle, anomalie des graisses) qui peuvent être associées au surpoids dans le cadre d un syndrome métabolique. L objectif initial de l étude est de suivre 1200 patients cirrhotiques dont 600 avec un carcinome hépatocellulaire (CHC) et 600 sans CHC. Au 31 décembre 2013, 192 patients cirrhotiques ont été inclus à Strasbourg dont 65 avec un CHC et 127 sans CHC. Projet de recherche en cours et perspectives Les projets de recherche en cours se font dans le cadre des thématiques de la recherche en hépatologie développées en collaboration étroite avec l unité Inserm 1110 et le Laboratoire d Excellence HepSys (Directeur Professeur Thomas Baumert). Ces projets concernent les hépatites virales et portent sur les «Interactions virus-hôte et maladies hépatiques» et «hépatite C et interaction avec l hôte dans la pathogénèse du carcinome hépatocellulaire». Les axes principaux de recherche concernent des applications cliniques potentielles de la recherche translationnelle développée en particulier dans le cadre du LabEx HepSys et de l Inserm 1110 et la participation importante à des cohortes de patients. Cette activité de recherche a plusieurs axes principaux : 1. Le développement de l immunothérapie contre les hépatites virales B et C. Avec un partenariat entre l Inserm 1110 et le LabEx HepSys, le CIC (Professeur Jérôme de Sèze, Docteur Catherine Mutter) et le laboratoire Transgène à Illkich (Dr Limacher, Dr Geneviève Inchauspé), nous avons pu montrer dans deux études qu un vaccin thérapeutique permettait d augmenter significativement la réponse au traitement antiviral en cas d hépatite C (F Habersetzer/Baumert/Doffoël, Gastroenterology 2011 ; Di Bisceglie/ Habersetzer/ Wiedemeyer, Gastroenterology 2014). Ces études ont été les premières à montrer l efficacité d une vaccinothérapie dans le cas des hépatites virales. Des études sont prévues pour le traitement de l hépatite B où le traitement actuel avec des antiviraux directs comme dans le cas de l infection par le VIH ne permet qu une inhibition de la réplication virale. 2. Mécanismes moléculaires de l échappement aux traitements antiviraux. Cette thématique de recherche concerne le modèle de la réinfection virale C constante après transplantation hépatique et nous a permis d étudier les mécanismes moléculaires de la réinfection du greffon. Nous avons montré que l entrée du VHC dans les hépatocytes et l échappement viral aux anticorps neutralisants étaient des facteurs déterminants pour la sélection de variants spécifiques réinfectant le foie transplanté. Rapport d activité

55 3. L évaluation des nouveaux traitements des hépatites B et C Projets de recherche institutionnelle portant sur la constitution de cohorte de patients Ces projets impliquent comme partenaires du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales, et de l Inserm 1110/LabEx HepSys, l Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales, l Université de Strasbourg et les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales participe à l étude HEPATHER dont les promoteurs sont l Institut national de la santé et de la recherche médicale Agence Nationale de Recherches sur le SIDA et les Hépatites virales (Inserm-ANRS) ANRS CO22). L objectif principal de cette étude est de mesurer les bénéfices et risques associés aux différentes modalités de prise en charge thérapeutique des hépatites B et C et en identifier les déterminants individuels, virologiques, environnementaux et sociaux. L effectif prévu est de patients dont infectés récents ou anciens par le virus de l hépatite C et infectés par le VHB. Cette étude constitue un axe de recherche clinique prioritaire. Deux personnes ont été recrutées par l Inserm et exercent à temps plein dans le cadre de cette étude et du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales. Dans le cadre de cette cohorte des études ancillaires sont prévues auxquels nous envisageons de participer avec un projet intitulé «Impact of genetic polymorphisms in the human sodiumtaurocholate cotransporting polypeptide gene on chronic hepatitis B virus infection. Il s agit d un projet impliquant le service d hépatogastroentérologie, l unité Inserm 1110/ LabEx HepSys (Professeur Thomas Baumert) Le service expert de lutte contre les hépatites virales participent à d autres études institutionnelles dont l étude CUPILT (ANRS CO23) dont le promoteur est l ANRS qui est un observatoire des patients transplantés hépatiques présentant une récidive virale C traités par un agent antiviral direct. Inhibiteurs de tyrosines kinases L équipe de recherche du Professeur Thomas Baumert a montré que des inhibiteurs des tyrosines kinases inhibaient l entrée du virus de l hépatite C dans les hépatocytes. Le développement de ces travaux de recherche fondamentale du LabEx HepSys et du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales se concrétise par une évaluation de l efficacité d un inhibiteur des tyrosines kinases dans une étude de preuve de concept chez les patients infectés par le virus C n ayant jamais été traités ou en échec de traitement. Cette étude est réalisée dans le cadre d une collaboration avec le CIC, le laboratoire de Virologie, la Pharmacie. Le financement est assuré par la réponse favorable à un Appel d offre à projet 2012 de l INSERM/DHOS. Cette étude laisse envisager pour le futur le développement de combinaisons thérapeutiques utilisant des inhibiteurs d entrée du VHC comme c est le cas pour l infection VIH Participations aux évaluations des nouveaux antiviraux avec les laboratoires pharmaceutiques. Nous participons également à des essais cliniques développés par les laboratoires pharmaceutiques en particulier pour l évaluation des nouveaux traitements antiviraux directs. Cohortes de patients Le but des cohortes de patients est i) de mieux connaître l histoire naturelle des maladies, ii) d déterminer les facteurs de risques qui exposent à une évolution plus sévère, iii) de développer des tests capables de prédire une telle évolution et d adapter le suivi en fonction, iv) de voir l impact d éventuels traitements et v) de trouver de nouvelle cibles thérapeutiques en décryptant les mécanismes physiopathologiques de ces affections. Le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales participe à la constitution de cohortes pour les infections chroniques par les virus B et C et le cancer du foie. Rapport d activité

56 Participation active à des cohortes institutionnelles : La cohorte HEPATHER (voir page 19) Pathogénie de l infection par le virus de l hépatite C. Promoteur : Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Cette étude recherche des zones de susceptiblité sur l ADN de l hôte. Surveillance nationale de l'infection chronique par le virus de l'hépatite B à partir des pôles de référence et réseaux hépatites maintenant service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales. Institut National de Ceille Sanitaire (INVS). Cohorte Hépatite B. Promoteur HUS Strasbourg (ClinicalTrial.gov identifier : NCT ). Suivi d une cohorte de patients ayant une hépatite chronique B. F Habersetzer, M Doffoël, Investigateurs. Promoteur HUS Strasbourg (ClinicalTrial.gov identifier : NCT ). Etude CIRCE (déjà mentionnée page 21): Facteurs de risque environnementaux, nutritionnels et métaboliques de carcinome hépatocellulaire chez les malades atteints de cirrhose. Principales publications internationales 2015 Xiao F*, Fofana I*, Thumann C, Mailly L, Alles R, Robinet E, Meyer N, Schaeffer M, Habersetzer F, Doffoël M, Leyssen P, Neyts J, Zeisel MB, Baumert TF. Synergy of entry inhibitors with direct-acting antivirals uncovers novel combinations for prevention and treatment of hepatitis C. Gut, 2015,64(3): pii:gutjnl , doi: /gutjnl *authors contributed equally. (IF=14.66) Habersetzer F, Moenne-Loccoz R, Meyer N, Schvoerer E, Simo-Noumbissie P, Dritsas S, Baumert TF, Doffoël M. Loss of hepatitis B surface antigen in a real-life clinical cohort of patients with chronic hepatitis B virus infection. Liver Int., 2015, 35(1):130-9 (IF=4.85) Hallet J, Soler L, Diana M, Mutter D, Baumert TF, Habersetzer F, Marescaux J, Pessaux P. Transthoracic minimally invasive liver resection guided by augmented reality. J Am Coll Surg, 2015, 220(5),e Tawar RG, Colpitts CC, Timm J, Fehm T, Roggendorf M, Meisel H, Meyer N, Habersetzer F, Cosset FL, Berg T, Zeisel MB, Baumert TF. Acute hepatitis C virus infection induces anti-host cell receptor antibodies with virus-neutralizing properties. Hepatology, 2015, 62(3):726-36, doi: /hep (Epub ahead of print) (IF=11.05) Forns X, Charlton M, Denning J, McHutchison JG, Symonds WT, Brainard D, Brand-Sarif T, Chang P, Kivett V, Castells L, Prieto M, Fontana RJ, Baumert TF, Coilly A, Londono MC, Habersetzer F. Sofosbuvir compassionate use program for patients with severe recurrent hepatitis C following liver transplantation. Hepatology, 2015, 61(5): , doi: /hep (Epub ahead of print). (IF=11.05) Rapport d activité

57 Bilan des essais cliniques institutionnels et non institutionnels : I- Infections virales B et C : études institutionnelles Nom de l'investigateur principal Promoteur Protocole Titre HABERSETZER Hopitaux universitaires de Strasbourg COHORTE HEPATITE VIRALE B Cohorte hépatite virale B: Recherche de facteurs prédictifs d amélioration ou d aggravation de l infection par le virus de l Hépatite B DOFFOEL Hopitaux universitaires de Strasbourg AAP RCT 2012 Évaluation de l'erlotinib dans le traitement de l'hépatite chronique C, génotype 1: étude randomisée en double aveugle (Erlotinib versus placebo) DOFFOEL INVS Surveillance nationale de l'infection chronique par le virus de l'hépatite B à partir des pôles de référence et réseaux hapatites DOFFOEL CHU de LIMOGES HBVSECURE Evaluation, par des outils de dépistage précoce, de la tolérance tubulaire proximale rénale aux analogues nuléosidiques ou nucléotidiques chez les patients monoinfectés par le virus de l hépatite B HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER ANRS- INSERM CHRU BESANCON Agence Nationale de Recherche sur le SIDA et les hépatites virales ANRS- INSERM ANRS CO22 HEPATER RibAct ANRS HC 15 "NRFI" ANRS CO23 CUPILT Options thérapeutiques au cours des hépatites B et C: Une cohorte nationale Française Impact du suivi thérapeutique pharmacologique de la ribavirine dans la prédiction de la réponse virologique des patients traités pour une infection chronique à VHC Etude randomisée, en double insu et multicentrique de l'association de l'interféron pégylé alphabribavirine versus l'association interféron alphabplacebo dans le traitement au long cours (3 ans) de la fibrose hépatique chez les patients non répondeurs ayant une hépatite virale chronique C. ANRS HC 15 "NRFI" Observatoire des patiensts transplantés hépatiques présentant une récidive virale C traités par un Agent Antiviral Direct, DOFFOEL Agence Nationale de Recherche sur le SIDA et les hépatites virales BOCEPRETRANSPLANT - ANRS HC 29 Etude pilote évaluant l'efficacité de la trithérapie peginterféron alpha 2b - ribavirine- bocéprévir chez des patients infectés par le VHC de génotype 1 au stade de cirrhose et en attente de greffe hépatique. Rapport d activité

58 II- Infections virales B et C : études non institutionnelles Nom du PI Promoteur Protocole Titre HABERSETZER Bristol-Myers Squibb International Corporation AI ENTEBE HABERSETZER CYTHERIS CLI HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GILEAD SCIENCES Inc. GILEAD SCIENCES Inc. GS-US GS-US GS-US DOFFOEL ROCHE WV19432 HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER Gilead Sciences Inc Gilead Sciences Inc Gilead Sciences Inc GILEAD SCIENCES Inc. GS US GS US GX-FR ViReal GS-US HABERSETZER TRANSGENE TG HABERSETZER Bristol-Myers Squibb AI "Étude de l'innocuité et de l'efficacité de l'association de l'entécavir et du tenofovir chez les adultes atteints par l'hépatite B chronique avec échec d'un précédent traitement par nucléosides/nucléotides" Etude de phase I/IIa d administrations répétées en escalade de dose de CYT 107 (glyco-r-hil-7) en association au traitement antiviral et la vaccination chez des patients chroniquement infectés par le virus de l hépatite B et AgHBe négatif Evaluation randomisée en double-aveugle contrôlée du tenofovir DIFFÉRENTS comparé à l'adefovir dipivoxil dans le traitement de l'hépatite B chronique à mutation pré-core présumée. Evaluation contrôlée, randomisée en double-aveugle du ténofovir DF comparé à l'adéfovir dipivoxil dans le traitement de l'hépatite B chronique HBeAg positif. Etude de supériorité, de phase IV, randomisée ouverte, contrôlée contre substance active, visant à évaluer l'efficacité et la tolérance du ténofovir disoproxil sous forme de fumarate ou de peginterféron a-2a pendant 48 semaines chez des sujets non cirrhotiques atteints d'une hépatite B chronique (HBC) AgHBe-positive ou AgHBe-négative Etude de phase IV, 2x2 factorielle, en double aveugle, comparant deux durées de traitement 24 versus 48 semaines et deux doses hebdomadaires de 90 versus 180 ug d'interféron alfa-2a pégylé 40 KD (PEG-EFN, Ro ) chez des patients atteints d'une hépatite B chronique avec antigènes Hbe positifs. A Phase 3, Randomized, Double-Blind Study to Evaluate the Safety and Efficacy of Tenofovir Alafenamide (TAF) 25 mg QD versus Tenofovir Disoproxil Fumarate (TDF) 300 mg QD for the Treatment of HBeAg-Negative, Chronic Hepatitis B A Phase 3, Randomized, Double-Blind Study to Evaluate the Safety and Efficacy of Tenofovir Alafenamide (TAF) 25 mg QD versus Tenofovir Disoproxil Fumarate (TDF) 300 mg QD for the Treatment of HBeAg Positive, Chronic Hepatitis B Etude multicentrique non interventionnelle de prise en charge et de suivi des patients atteints d une hépatite B chronique et traités par Ténofovie Disoproxil sous forme de Fumarate (TDF) en pratique médicale courante en France "Etude randomisée de phase 2b en double aveugle contrôlée versus placebo pour évaluer un traitement de 16 et 24 semaines par quatre médicaments et un traitement de 24 semaines par trois médicaments : GS-9451, Peginterféron Alfa 2a (PEG, Pegasys(R)) et Ribavirine (RBV, Copegus(R)) avec et sans Tégobuvir (GS-9190), suivi de la réponse induite par PEG et RBV, chez des patients naïfs de tout traitement souffrant d'une infection chronique par le virus de l'hépatite C de génotype 1" "Etude multicentrique, ouverte et randomisée de phase II du TG4040 (MVA-VHC) en association à l' Interféron ALFA-2A Pégylé et à la Ribavirine comparativement à l'interféron ALFA-2A Pégylé et à la Ribavirine chez des patients atteints d'hépatite C chronique de Genotype 1, jamais traités auparavant" Etude de phase III visant à évaluer le BMS en association au Peginterféron Alfa-2a et Ribavirine, chez des patients infectés par le virus de l'hépatite C Chronique de Génotype 4 et naïfs de traitement Rapport d activité

59 HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER DOFFOËL Bristol-Myers Squibb GILEAD SCIENCES GILEAD SCIENCES Inc. GILEAD SCIENCES Inc. GILEAD SCIENCES Inc. Hoffmann-La Roche Ltd/Inc Hoffmann-La Roche Ltd/Inc AI GS-US GS-US GS-US GS-US ROCHE MV25599/Pegbase ROCHE MV25600 / GEN-C DOFFOEL biocortech BC DOFFOEL DOFFOEL Boehringer Ingelheim France Boehringer Ingelheim France BI BI n DOFFOEL CYTHERIS CLI /01/07 DOFFOEL HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER ROCHE SAS MERCK Gilead Sciences.Inc GSK Essai Roche NEOS/ML21362 P08518 Victrelis GS-US SIRIUS ENABLE CC and TEE long Term «A phase 3 evaluation of BMS (daclatasvir) compared with telaprevir in combination with peginterferon alpha-2a and ribavirin in treatment-naive patients with chronic hepatitis C Etude de phase 2, en ouvert, randomisée, évaluant le GS-5885 administré en concomitance avec le GS- 9451, le Tegobuvir et la Ribavirine (RBV) dans le traitement de l'infection chronique par le VHC de génotype 1 chez des patients naïfs de traitement. Registre de suivi à long terme de sujets atteints d'une infection chronique au virus de l'hépatite C ayant obtenu une réponse virologique soutenue au traitement dans des essais dont le promoteur est Gilead. Registre de suivi à long terme de sujets atteints d'une infection chronique au virus de l'hépatite C n'ayant pas obtenu de réponse virologique soutenue dans des essais dont le promoteur est Gilead. A Phase 3, Multicenter, Randomized, Double- Blind,Placebo-Controlled Study to Investigate the Efficacy and Safety of GS Ribavirin for 12 Weeks in Treatment Naïve and Treatment, Experienced Subjects with Chronic Genotype 2 or 3 HCV Infection. Etude de cohorte non interventionnelle évaluant l'utilisation de l'impact de la bithérapie et de la trithérapie à base d'interféron pégylé pour le traitement de l'hépatite C chronique Etude internationale, multicentrique évaluant, chez des patients présentant une hépatite C chronique, la corrélation des génotypes IL28B avec les données démographiques des patients et les caractéristiques de la maladie Intérêt du dosage des enzymes d'édition du récepteur de la sérotonine 5 HT 2C dans les complications psychiatriques après bithérapie pégylée dans l'hépatite Chronique C. Etude de phase III, en ouvert, d'administration une fois par jour du BI mg pendant 24 semaines en association avec l'interféron pégylé alpha (PegIFN) et la ribavirine chez des patients atteints d'hépatites C chronique de génotype 1 n'ayant pas répondu à un précédent traitement par PegIFN et ribavirine. Etude de phase III, randomisée, en double aveugle, versus placebo comparant l'association du BI à la dose de 240 mg une fois par jour pendant 12 ou 24 semaines avec l'interféron pégylé et la ribavirine (PegIFN/RBV) chez des patients atteints d'hépatite C chronique de génotype 1 en échec après traitement par PegIFN/RBV A phase 1 dose escalation study of repeated administration of "CYT 107" (GLYCO-R-HIL-7) add on treatment in genotype 1 hcv infected patients resistant to 12 weeks PEG-Interferon-Alpha/Ribavirin Etude multicentrique française, ouverte, noncomparative, évaluant la tolérance clinique et biologique de l'utilisation de l'epoetin beta (NeoRecormon ) chez des patients présentant une anémie au cours d'une hépatite chronique virale C traitée par bithérapie peginterféron alfa plus ribavirine An Observational Post-Authorization Safety Study (PASS) of Victrelis (Boceprevir) Among Chronic Hepatitis C Patients Efficacy and Safety of Sofosbuvir/Ledipasvir Fixed- Dose Combination ± Ribavirin in Cirrhotic Subjects With Chronic Genotype 1 HCV Infection A retrospective Observational on interventional Nested Case Control Study to evaluate the risk for thromboembolic events associated with surgery and Eltrombopag Exposure in the ENABLE studies Rapport d activité

60 HABERSETZER Abbvie M TOPAZ-I HABERSETZER HABERSETZER TRANSGENE S.A TRANSGENE S.A TG TG HABERSETZER ABBVIE ENDURANCE II HABERSETZER GILEAD POLARIS1 HABERSETZER GILEAD POLARIS 2 HABERSETZER GILEAD POLARIS 3 HABERSETZER GILEAD POLARIS 4 HABERSETZER GILEAD GS US Etude en ouvert, multicentrique, visant à évaluer les résultats à long terme de ABT-450/ritonavir/ABT-267 (ABT-450/r/ABT-267) et ABT-333, avec ou sans ribavirine (RBV), chez des adultes présentant une infection chronique au virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1 (TOPAZ-I) Etude non interventionnelle visant à évaluer les anticorps neutralisants (nab) anti-adénovirus de type 5 (Ad5) chez des patients atteints d'une mono-infection chronique par le Virus de l'hépatite B (VHB) Essai clinique de phase I/IB, randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo, de recherche de dose visant à une évaluation de la sécurité d'emploi et la tolérance de TG1050, produit d'immunothérapie basé sur un vecteur utilisant un adénovirus de type 5 (Ad5), en doses unique (DU) ou répétées (DR) ainsi qu'à une évaluation initiale de l'activité immunologique et antivirale du TG1050 chez des patients atteints d'hépatite B chronique Etude, randomisée en double aveugle contre Placébo, multicentrique, evaluant l'efficacité et la tolérance de ABT 493/ABT 530 chez les adultes atteints d'une hépatite C chronique génotype 2 Etude de phase 3, multicentrique, randomisée en double aveugle contre placébo, pour évaluer l'efficacité et la tolérance de SOFOSBUVIR/ VELPATASVIR/ GS 9857 pendant 12 seamines chez les patients déjà traités par un agent anti viral direct pour une hépatite C Etude de phase 3, multicentrique, randomisée en ouvert, pour évaluer l'efficacité et la tolérance de SOFOSBUVIR/ VELPATASVIR/ GS 9857 pendant 8 semaines ou SOFOSVUVIR/VELPATASVIR pendant 12 semaines chezles patients naifs atteints d' une hépatite C chronique Etude de phase 3, multicentrique, randomisée en ouvert, pour évaluer l'efficacité et la tolérance de SOFOSBUVIR/ VELPATASVIR/ GS 9857 pendant 8 semaines ou SOFOSVUVIR/VELPATASVIR pendant 12 semaines chezles patients naifs atteints d' une hépatite C chronique de génotype 3 et cirrhotiques Etude de phase 3, multicentrique, randomisée en ouvert, pour évaluer l'efficacité et la tolérance de SOFOSBUVIR/ VELPATASVIR/ GS 9857 pendant 12semaines ou SOFOSVUVIR/VELPATASVIR pendant 12 semaines chezles patientsdéjà traités par un agent anti viral direct qui n'ont pas reçu d'inhibiteur de NS5A atteints d' une hépatite C chronique Etude de registre destinée aus sujets atteints de cirrhose qui atteignent une réponse virologique soutenue après un traitement par un shéma posologique à base de SOFOSBUVIR sans IFN pour l'infection chronique C Rapport d activité

61 III- Carcinome hépatocellulaire: études institutionnelles Nom du PI Promoteur Protocole Titre HABERSETZER CHU de Bordeaux PRODIGE 21 HABERSETZER CHU de Dijon PRODIGE 11 DOFFOEL CHU DIJON CIRCE HABERSETZER Assistance Publique des Hôpitaux de Paris SARAH Essai de phase II randomisé évaluant l administration de sorafénib ou de pravastatine ou de l association sorafénib-pravastatine ou des soins de confort pour le traitement palliatif du carcinome hépatocellulaire sur cirrhose child B. Essai randomisé SORAFENIB-PRAVASTATINE versus SORAFENIB seul pour le traitement palliatif du carcinome hépatocellulaire CHILD-PUGH A Etude cas-témoins des facteurs de risque environnementaux, nutritionnels et métaboliques de carcinome hépatocellulaire chez les malades atteints de cirrhose. Essai contrôlé randomisé ouvert comparant la radioembolisation à l yttrium 90 à la chimiothérapie systémique avec sorafenib pour le traitement des patients atteints d un carcinome hépatocellulaire avancé : SorAfenib versus Radioembolization in Advanced Hepatocellular carcinoma IV- Carcinome hépatocellulaire: études non institutionnelles Nom du PI Promoteur Protocole Titre HABERSETZER HABERSETZER DOFFOEL ABBOTT France Laboratoire JENNEREX Inc. NOVARTIS PHARMA S.A.S. M LIGHT JNX594-HEP018 CRAD001O EVOLVE 1 DOFFOEL PFIZER SA A DOFFOEL HABERSETZER HABERSETZER BIOALLIANCE Pharma BIOALLIANCE Pharma BAYER HealthCare BA2006/03/03 - DOTAHCC1 BA2011/03/04 RELIVE OPTIMIS Etude de phase III, randomisée, en ouvert, évaluant l'efficacité et la tolérance du Linifanib (ABT-869) versus SORAFENIB chez les patients atteints d'un carcinome Hépatocellulaire avancé (CHC) Etude de phase 2b randomisée, en ouvert du JX-594 (Virus de la vaccine GM-CSF / TK désactivé) et soins palliatifs versus soins palliatifs, chez des patients atteints de cancer du foie avancé après échec du traitement par Sorafénib Essai de phase III, multicentrique, randomisé, en double aveugle, contre placebo, évaluant l'efficacité et la tolérance d'evérolimus (RAD001) chez des patients adultes atteints d'un carcinome hépatocellulaire avancé en échec au traitement par Sorafenib - Etude EVOLVE 1 Etude multinationale, randomisée, en ouvert, de phase 3 comparant le Sunitib au Sorafenib chez des patients atteints de carcinome hépatocellulaire avancé. Doxorubicin-Transdrug in advanced HepatoCellular Carcionoma; a Randomized, Multicenter Phase 2-3 study «Etude ouverte multicentrique, randomisée et contrôlée comparant l efficacité et la tolérance de 2 doses de Doxorubicine-Transdrug TM (DT) (20mg/m 2 et 30mg/m 2 ) en perfusions intraveineuses lentes et répétées par rapport aux traitements habituels chez les patients atteints de Carcinome Hépatocellulaire (CHC) avancé après progression ou intolérance au Sorafenib» Outcomes of HCC Patients treated with TACE followed or not followed by Sorafenib and the influence of Timing to Initiate Sorafenib Rapport d activité

62 V- Autres essais cliniques institutionnels et non institutionnels portant sur les maladies du foie ; Nom du PI Promoteur Protocole Titre HABERSETZER DOFFOEL DOFFOEL HABERSETZER Assistance Publique des Hôpitaux de Paris CHU NANTES Assistance Publique des Hôpitaux de Paris Eisai Ltd RC P PHRC national VCO-VO BEZURSO E5501-G ADAPT European network for vascular disorders of the liver Comparaison de la valeur diagnostique de la Vidéo- Capsule oesophagienne (VCO) et de la Fibroscopie Oeso-Gastro-Duodénale (FOGD) dans le dépistage des varices oesophagiennes (VO) chez les patients atteints de cirrhose - Etude d'équivalence prospective multicentrique (VCO-VO) Etude de phase III, multicentrique, contrôlée, en double aveugle, évaluant le bézafibrate versus placebo dans le traitement de la cirrhose biliaire primitive après réponse incomplète à l acide ursodesoxycholique Etude mondiale randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, en groupes parallèles visant à évaluer l'efficacité et l'innocuité de l'avatrombopag en monoprise quotidienne par voie orale pour le traitement des patients adultes atteints de thrombocytopénie associée à une maladie hépatique avant une intervention non urgente HABERSETZER HABERSETZER HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GILEAD SCIENCES Inc. GILEAD SCIENCES Inc. GS-US GS-US GS-US HABERSETZER GlaxoSmtithKline WESKOP5822 Etude de phase IIb, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, de recherche de dose, évaluant la tolérance et l'efficacité du GS-6624, anticorps monoclonal dirigé contre la Lysyl Oxidase- Like 2 (LOXL2), chez des patients présentant une cirrhose compensée secondaire à une stéatohépatite non alcoolique (NASH) Etude de phase IIb, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placeo, de recherche de dose, évaluant la tolérance et l'efficacité du GS-6624, anticorps monoclonal dirigé contre la Lysyl Oxidase- Like 2 (LOXL2), chez des patients présentant une fibrose hépatique avancée (mais sans cirrhose) secondaire à une stéatohépatite non alcooique Etude de phase IIb, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, de recherche de dose, évaluant la tolérance et l'efficacité de GS-6624, anticorps monoclonal dirigé contre la Lysyl Oxidase Like 2 (LOXL2), chez des patients atteints de cholangite sclérosante primitive (CSP) Etude observationnelle de suivi portant sur les patients ayant présenté des évènements thromboemboliques dans les études ENABLE Rapport d activité

63 Laboratoire d'excellence HepSYS de l INSERM Ce programme de recherche sur les hépatites virales est dirigé par le Pr Thomas BAUMERT. Rapport d activité

64 Abstracts et Communications orales affichées ANNEXE 7 Colloque ATHS 2015 HEPATITE CHRONIQUE C : QUELLES NOUVELLES MISSIONS POUR LES PSYCHIATRES ET LES ADDICTOLOGUES? Lang J-Ph. Ernwein F Chaffraix F. Di Nino F. Doffoel M. Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d Alsace, CHRU Strasbourg INTERET POUR LES CSAPA D INTEGRER LE FIBROSCAN DANS LES STRATEGIES DE DEPISTAGE DU VHB, DU VHC ET DU VIH ET DE LA VACCINATION CONTRE L HEPATITE B Doffoel M. (1, 2) ; Di-Nino F. (1) ; Chaffraix F. (1, 3) ; Lang JP. (1, 4) ; Ernwein F. (1) ; Bronner C. (5) ; Melenotte GH. (6, 5) ; Bernard-Henri C. (7) ; Gaugler E. (8, 9) ; Huber N. (10) ; Hoth A. (11) ; Meghit K. (9) ; Lang JM. (1, 12) ; Kowalczyk J. (7) ; Oster F. (5) ; Bonomi O. (10) ; Service A. (11) ; Hadey C. (3) ; Berthomé A. (13) ; Riutort M. (14) ; Habersetzer F. (1, 2) ; Baumert T. (2) (1) Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d'alsace (SELHVA), CHU de Strasbourg, Strasbourg; (2) Labex hepsys, INSERM U1110, Strasbourg; (3) Region alsace, SOS Hépatites Alsace, Strasbourg; (4) Pôle psychiatrie santé mentale (ppsm), CHU de Strasbourg, Strasbourg; (5) Csapa, Ithaque, Strasbourg; (6) Réseau des microstructures médicales, Ithaque, Strasbourg; (7) Csapa, ALT, Strasbourg; (8) Csapa, CHU de Strasbourg, Strasbourg; (9) Unité sanitaire de niveau 1 (usn1) maison d'arret de strasbourg, CHU de Strasbourg, Strasbourg; (10) Csapa, CH de Selestat, Sélestat; (11) Csapa, CH de Wissembourg, Wissembourg; (12) Region alsace, CIRDD Alsace, Strasbourg; (13) Sis animation, Sida Info Service, Strasbourg; (14) Centre médico psychologique, EPSAN, Brumath LA VULNERABILITE SOCIALE INTERVIENT-ELLE SUR LE DEPISTAGE DU VHB, DU VHC ET DU VIH, ET L ACCES A LA VACCINATION CONTRE L HEPATITE B CHEZ LES USAGERS DE DROGUES PAR VOIE INTRAVEINEUSE DANS LES CSAPA? Di-Nino F. (1) ; Chaffraix F. (1, 3) ; Lang JP. (1, 4) ; Ernwein F. (1) ; Bronner C. (5) ; Melenotte GH. (6, 5) ; Bernard-Henri C. (7) ; Gaugler E. (8, 9) ; Huber N. (10) ; Hoth A. (11) ; Meghit K. (9) ; Lang JM. (1, 12) ; Kowalczyk J. (7) ; Oster F. (5) ; Bonomi O. (10) ; Service A. (11) ; Hadey C. (3) ; Berthomé A. (13) ; Riutort M. (14) ; Habersetzer F. (1, 2) ; Baumert T. (2) ; Doffoel M. (1, 2) (1) Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d'alsace (SELHVA), CHU de Strasbourg, Strasbourg; (2) Labex hepsys, INSERM U1110, Strasbourg; (3) Region alsace, SOS Hépatites Alsace, Strasbourg; (4) Pôle psychiatrie santé mentale (ppsm), CHU de Strasbourg, Strasbourg; (5) Csapa, Ithaque, Strasbourg; (6) Réseau des microstructures médicales, Ithaque, Strasbourg; (7) Csapa, ALT, Strasbourg; (8) Csapa, CHU de Strasbourg, Strasbourg; (9) Unité sanitaire de niveau 1 (usn1) maison d'arret de strasbourg, CHU de Strasbourg, Strasbourg; (10) Csapa, CH de Selestat, Sélestat; (11) Csapa, CH de Wissembourg, Wissembourg; (12) Region alsace, CIRDD Alsace, Strasbourg; (13) Sis animation, Sida Info Service, Strasbourg; (14) Centre médico psychologique, EPSAN, Brumath Congrès AFEF 2015 Evaluation du dépistage du VHB, du VHC et du VIH et de l'accès à la vaccination contre l'hépatite B dans les CSAPA en fonction de deux indicateurs de précarité, le bénéfice de la CMUc et le score EPICES Doffoel M. (1, 2) ; Di-Nino F. (1) ; Chaffraix F. (1, 3) ; Lang JP. (1, 4) ; Ernwein F. (1) ; Bronner C. (5) ; Melenotte GH. (6, 5) ; Bernard-Henri C. (7) ; Gaugler E. (8, 9) ; Huber N. (10) ; Hoth A. (11) ; Meghit K. (9) ; Lang JM. (1, 12) ; Kowalczyk J. (7) ; Oster F. (5) ; Bonomi O. (10) ; Service A. (11) ; Hadey C. (3) ; Berthomé A. (13) ; Riutort M. (14) ; Habersetzer F. (1, 2) ; Baumert T. (2) Rapport d activité

65 Impact d'un programme de formation intégrant l'apprentissage du FibroScan sur le dépistage simultané des hépatites B et C et du VIH et sur la vaccination contre l'hépatite B dans les CSAPA Doffoel M. (1, 2) ; Di-Nino F. (1) ; Chaffraix F. (1, 3) ; Lang JP. (1, 4) ; Ernwein F. (1) ; Bronner C. (5) ; Melenotte GH. (6, 5) ; Bernard-Henri C. (7) ; Gaugler E. (8, 9) ; Huber N. (10) ; Hoth A. (11) ; Meghit K. (9) ; Lang JM. (1, 12) ; Kowalczyk J. (7) ; Oster F. (5) ; Bonomi O. (10) ; Service A. (11) ; Hadey C. (3) ; Berthomé A. (13) ; Riutort M. (14) ; Habersetzer F. (1, 2) ; Baumert T. (2) (1) Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d'alsace (SELHVA), CHU de Strasbourg, Strasbourg; (2) Labex hepsys, INSERM U1110, Strasbourg; (3) Region alsace, SOS Hépatites Alsace, Strasbourg; (4) Pôle psychiatrie santé mentale (ppsm), CHU de Strasbourg, Strasbourg; (5) Csapa, Ithaque, Strasbourg; (6) Réseau des microstructures médicales, Ithaque, Strasbourg; (7) Csapa, ALT, Strasbourg; (8) Csapa, CHU de Strasbourg, Strasbourg; (9) Unité sanitaire de niveau 1 (usn1) maison d'arret de strasbourg, CHU de Strasbourg, Strasbourg; (10) Csapa, CH de Selestat, Sélestat; (11) Csapa, CH de Wissembourg, Wissembourg; (12) Region alsace, CIRDD Alsace, Strasbourg; (13) Sis animation, Sida Info Service, Strasbourg; (14) Centre médico psychologique, EPSAN, Brumath Rapport d activité

66 6. Programme de formation des professionnels de santé Programme Diplôme Inter Universitaire Addictions Psychiatrie VIH et Hépatites Virales Strasbourg/Paris/Nancy Durée : 1 an (3 sessions de 3,5 jours à Strasbourg) 4 au 6 novembre au 5 mars au 21 mai 2016 Coordonné par : - Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d Alsace (SELHVA) - Pôle Psychiatrie Santé Mentale (PPSM) des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS) Inscription : 450 en Formation Individuelle 750 en Formation Continue Contact : Dr Jean-Philippe LANG Mèl : jean-philippe.lang@chru-strasbourg.fr ou DIU-SELHVA@chru-Strasbourg.fr Rapport d activité

67 1ere session STRASBOURG (Forum Faculté de Médecine de Strasbourg) Mercredi 4 novembre 2015 Coordination de la journée : 9h30-10h30 Addiction : Epidémiologie/définitions/classifications Dr GAUGLER, CHRU Strasbourg 10h30 11h30 11h30 12h30 Addictions: Psychopathologie Addictions: Rappels neurobiologiques et cognitifs Dr JP LANG, CHRU Strasbourg Dr LALANNE-TONGIO, CHRU Strasbourg 14h-16h30 Hépatites virales : Généralités et Actualités Présentation SELHVA Pr DOFFOEL, SELHVA F CHAFFRAIX, SELHVA Dr JP LANG, CHRU Strasbourg 17h-18H Association d'usagers : SOS Hépatites F CHAFFRAIX, SOS hépatites Jeudi 5 novembre 2015 Coordination de la journée : 9h- 10H Addictions et psychiatrie: double diagnostic Dr BERTHELOT, CH Erstein 10h15-11h15 Addictions Psychiatrie VIH et Hépatites Dr JP LANG, CHRU Strasbourg 11h30-12h30 Psychiatrie et Conduites à risques Dr ROYER, EPSAN Brumath, Ithaque 14h- 16h Le dépistage: Etat des lieux et modalités de dépistage (classique, TROD, FibroScan...) Programme FibroScan/ CSAPA Dr JP LANG, CHRU Strasbourg F CHAFFRAIX, SELHVA Dr. MELIN, CH St Dizier 16h- 18h Addictions et Législation Dr GRETH, CH Mulhouse Vendredi 6 novembre 2015 Coordination de la journée : 9h-10h Psychiatrie : Nosographie et classification Dr LALANNE TONGIO 10h-11h Psychiatrie : organisation des soins psychiatriques/secteur psychiatrique/ législation Dr DE HERBAY CHRU Strasbourg 11h-12h Les psychoses Dr JP LANG CHRU Strasbourg 14h-15h Les troubles de l humeur Pr BERTSCHY, CHU Strasbourg 15h-16h15 Les troubles anxieux et les troubles de la personnalité Dr GRAS CHRU Strasbourg 16h15-17h Programme d'éducation thérapeutique SELHVA F ERNWEIN, SELHVA Dr JP LANG, CHRU Strasbourg 17h-18h30 Exemple d organisation et participation à une RCP hépatites F CHAFFRAIX, SELHVA, Dr JP LANG, CHRU Strasbourg 9h-11h Samedi 7 novembre 2015 Coordination de la journée : Observance thérapeutique : Implication des problématiques psychiatriques, addictologiques et neurocognitives Dr JP LANG, CHRU Strasbourg Rapport d activité

68 2ème session - STRASBOURG (Faculté de médecine, Batiment C salle 549 5eme étage sauf jeudi 3 mars journée ) Mercredi 2 mars 2016 Prise en soin VIH-VHC-VHB 9h30 11H Education thérapeutique : principes et généralités Catherine Herdt Plate-forme ETP Alsace 11H-12H30 Education thérapeutique en psychiatrie et addictologie Freins et Résistances / Perspectives Dr LANG J-Ph CHRU Strasbourg 14h-16h 16h 17 H 17h 18H Les psychoses et schizophrénies : Clinique et prise en soin L hépatite C est-elle une maladie systémique? Point Mémoires / Examen Dr F. Berna CHRU Strasbourg Prof M. DOFFOEL CHRU Strasbourg LANG JPh Jeudi 3 mars 2016 Prise en soin des addictions Amphithéatre de la clinique de psychiatrie Enseignement commun avec séminaire de DES en psychiatrie inter-régional «Addictologie» 8h 30 10h 30 Dépendances aux opiacés : Evaluation et prise en soin Dr L.BERTHELOT CH Erstein 10 h 45-12h 15 Tabac / cannabis : Evaluation et prise en soin Dr LANG J-Ph CHRU Strasbourg 14h-16 H Usage d'alcool: Evaluation et prise en soin Prof F.PAILLE CHU Nancy 16h- 18h Usage cocaïne et autres : Evaluation et prise en soin Dr A. DI MARCO CH Mulhouse Vendredi 4 mars 2016 Prise en soin psychiatrique 9h00-10h 30 10h 45-12h h-15h Co-infection VIH et hépatites : comorbidité psychiatrique et addictolgique Etude HEPAVIH PSY Prise en soin des troubles de l humeur (psychotropes, psychothérapies, psychoéducation ) Prise en soin des troubles anxieux Dr L.MICHEL ( Paris )/ Dr Lang J-Ph Prof G. BERTSCHY CHRU Strasbourg Dr A. GRAS CHRU Strasbourg 15h15-16h15 Soins sous contrainte en psychiatrie ( 2 ) Dr De HERBAY CHRU Strasbourg 16h15-17h 15 Médication dans les doubles diagnostics Dr L. LALANNE-TONGIO CHRU Strasbourg Samedi 5 mars 2016 Coordination de la journée : 9h -11h Fibroscan en pratique / RDR / Autoquestionnaire/ Dr C. Bronner (CSAPA ITHAQUE) Rapport d activité

69 3 ème session STRASBOURG (Salle 16 Institut Anatomie Pathologique Hôpital civil) Mercredi 18 mai h -10h 10h- 12h Soins des populations migrantes VIH : Epidémiologie Clinique et Traitement Co-infection VIH VHC VHB Association Migration santé Dr K. LACOMBE (Paris ) 14h-15h30 Hépatites VIH Addictions et milieu pénitentiaire Dr E. GAUGLER CHRU Strasbourg 15h 45-17H Périnatalité Psychiatrie et addictions Dr J-Ph LANG CHRU Strasbourg Jeudi 19 mai h-10h 30 Et les vaccinations dans tout cela? Dr C. HOMMEL CHRU Strasbourg 10h Evaluation et prise en soin du risque suicidaire Dr LANG Jean-Philippe 14h-16h Salle de Consommation à Moindre Risques Mme D.LEDIT ( ITHAQUE) / Prof JM DANION ( CHRU Strasbourg ) 16h-18H Conséquences cognitives de l usage des substances psycho-actives Dr L. LALANNE-TONGIO CHRU Strasbourg Vendredi 20 mai h 10h Outils d évaluation des troubles cognitifs Dr L. LALANNE TONGIO CHRU Strasbourg 10h 12H Psychiatrie et addictions : quelles comorbidités? Prof A. BENYAMINA CH Paul Brousse PARIS 14h 16H 16h -18h Substances psycho-actives et grossesse/allaitement Addictions chez les jeunes ElSA Perinatalité CHRU Strasbourg Dr LANG Jean-Philippe CHRU Strasbourg 9h 10h 10h-12H Samedi 21 mai 2016 Coordination de la journée : Echelles d evaluation clinique / autoquestionnaires d usage de SPA Synthèse de l enseignement et questionnaire de satisfaction Dr LANG J-Philippe CHRU Strasbourg Rapport d activité

70 Formation des professionnels de santé durant l année 2015 Titre Date Lieu Description /Thèmes Intervenants CAPPA 20 janvier Nantes Compliance au traitement chez les patients présentant une comorbidité addictive ou psychiatrique : l'exemple des nouveaux traitements de l'hépatite C Forum National SOS hépatites 26 et 27 mars Paris - RCP - ETP Mr Frédéric CHAFFRAIX Dr Jean-Philippe LANG Mr Frédéric CHAFFRAIX Mme Florence ERNWEIN Formation des Pharmaciens d Alsace avec l APPEPU 11 mai 18 mai Illkirch Mulhouse Hépatite C et antiviraux Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER Mr Frédéric CHAFFRAIX Formation avec FMC ActioN généraliste 20 juin Strasbourg Les Hépatites Virales de A à Z Pr Michel DOFFOEL Mr Frédéric CHAFFRAIX ATHS Journée Nationale Patient Entourage 29 septembre au 2 octobre Biarritz - La prise en charge multidisciplinaire : une des clés pour la prise en charge du VHC des Usagers de Drogues - La vulnérabilité sociale intervient-elle sur le dépistage du VHB, du VHC et du VIH et l accès à la vaccination contre l hépatite B chez les usagers de drogues par voie intraveineuse dans les CSAPA? - Hépatite chronique C : quelles nouvelles missions pour les psychiatres et addictologues? - Expérience du projet «FibroScan» du SELHV Alsace 12 décembre Strasbourg - Intervention de l Association SOS Hépatites - Le point sur les hépatites B et C - Table Ronde Mr Frédéric CHAFFRAIX Mr Fiorant DI NINO Dr Jean-Philippe LANG Pr Michel DOFFOEL Mr Frédéric CHAFFRAIX Mme Florence ERNWEIN Mme Elodie BANNWARTH Rapport d activité

71 Formation en partenariat avec l industrie pharmaceutique en 2015 Industrie pharmaceutique Date Lieu Description /Thèmes Intervenants Gilead 6 janvier Le Grand Hôtel, L actualité post-aasld 2014 des hépatites Pr Michel DOFFOEL Strasbourg virales & des hépatopathies non virales Dr François HABERSETZER Janssen 27 janvier Le Grand Hôtel Strasbourg Abbvie 16 juin Strasbourg, Colmar, Mulhouse vidéoconférence Lundbeck 23 juin «Les Haras, BioCluster» Strasbourg Abbvie 15 septembre Hilton Strasbourg, Strasbourg Gilead 15 décembre Le Grand Hôtel, Strasbourg - Actualités dans la prise en charge de l'hépatite C - Avis d experts AFEF - Actualités thérapeutiques - Table ronde «Prise en charge de l hépatite C en Alsace» Post EASL «Et si on parlait d alcool?» - Alcool et Hépatite C - Alcool et greffe de foie: la place de l'addictologue - Usage d'alcool: nouveaux paradigmes de soins et nouvelles prises en soins thérapeutiques Prise en charge de l'hépatite C Post AASLD Hépatite C Actualités et prise en charge - Hépatite B et autres hépatopathies - Co infection Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER Dr Robert BADER Dr Anne Marie WEISS Dr Gérard SIBONY, Dr Jakub KOWALCZYK, Dr Catherine BRONNER, Mr Frédéric CHAFFRAIX, Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER Dr Robert BADER Dr Anne Marie WEISS Pr Michel DOFFOEL Dr Elise GAUGLER Dr Jean-Philippe LANG Dr Laurence LALANNE- TONGIO Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER Dr David REY (Trait d Union) Les formations du programme FibroScan pour les CSAPA et centres de soins sont détaillées dans le chapitre correspondant. Rapport d activité

72 7. Place des associations d usagers Structure : SOS Hépatites Alsace Dispositif : Intervention de l association de patients au sein des services d hépatologies et des centres de soins Objectifs du dispositif : Améliorer l accès aux soins et la qualité de vie des personnes souffrant d hépatites virales et de coïnfections par un accompagnement personnalisé autour de leurs maladies et leurs traitements associés. Accompagner le patient dans l entrée en soin et le préparer au traitement. Prévenir le patient et surtout l entourage des effets parfois délétères du traitement afin qu il puisse exercer une vigilance accrue par rapport à d éventuels passages à l acte et troubles métaboliques. Assurer un soutien continu aux personnes, et ainsi améliorer l observance au traitement et potentialiser l effet recherché du traitement. Assurer un soutien pendant les périodes de situation d échecs thérapeutiques. Partager les expériences et rompre l isolement. Prévenir les contaminations intra familiales en insistant sur le dépistage et la vaccination de l entourage. Participation des Patients Experts de SOS Hépatites Alsace dans les consultations d hépato-gastrologie et lors des séances d initiation du traitement avec les infirmières formées à l ETP à Strasbourg et Colmar. Déplacement au chevet de personnes hospitalisées et qui n ont pas de famille ou qui en sont très éloignées. Participation aux consultations avancées du service du SELHVA dans les 11 Centre de soins du Programme FibroScan. Acteurs du dispositif : - Service d hépatologie, des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Dr François Habersetzer, Infirmière d ETP, diététiciennes et assistante sociale. - Service d hépatologie, des Hôpitaux Civil de Colmar, Dr Anne Marie Weiss, et du - Service d hépatologie du Centre Hospitalier de Mulhouse, Dr Robert Bader. - Pôle Psychiatrie Santé Mentale des HUS, Dr Jean-Philippe Lang : orientation pour prise en charge psychiatrique. - CSAPA, PASS, CSSRA, et Centre de soins de la Maison d Arrêt de Strasbourg Population cible : A Strasbourg 3000 malades avec une hépatite C et 900 malades avec une hépatite B sont suivis dans ce service. 800 détenus de la Maison d Arrêt de Strasbourg Partenaires : Médecins traitants, pharmaciens d officine, assurance maladie, professionnels de santé Outils utilisés : Atelier, et création de livrets d information et d accompagnement aux multi-thérapies pour le patient, outils utilisés dans le programme d ETP du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales Alsace (SELHVA). Réunion de coordination des acteurs du Programme d ETP. Participation au Comité de Pilotage du Programme FibroScan Rapport d activité

73 Modèle de financement : ARS Alsace Enveloppe Prévention, Promotion de la Santé : Contrat Pluriannuelle d Objectif et de Moyens Co financements avec la Ville de Strasbourg, la Ville de Mulhouse et le Conseil Départemental du Bas Rhin. Forces et éléments incitatifs : Aucun hépatant à qui l intervention d un patient expert a été proposé n a refusé sa présence lors des séances d ETP. Les permanences et séances d ETP avec le Patient Expert permettent aux hépatants d avoir un autre regard sur la maladie et les traitements. Elles favorisent également les échanges sur les aspects important de la qualité de vie et de l observance avec des «truc et astuces». Cela permet aussi de prendre connaissance d informations ou de répondre à leurs questions sur leur bilan, sur la mise sous traitement, sur une recherche éventuelle d hébergement. Cela permet aux services d hépatologie d avoir de meilleurs retours sur la qualité de la prise en soins et permettre de l améliorer de façon plus réactive. Faiblesses : Cette action implique un lien fort entre les différents acteurs qui doivent tous être convaincu de l intérêt de cette démarche pour le patient de mettre tout en œuvre pour qu il y adhère. En général les patients, que l association suit lors des séances d ETP, ne se dirigent pas vers le lieu d accueil. Cela pose question. En effet, nous pouvons supposer que le patient ne comprend pas forcément que l hépatologue n est pas le seul interlocuteur, l association peut lui apporter d autres réponses pratiques et utiles (par exemple effets secondaires dus au traitement, qualité de vie avec et sans traitement..). L association est également un relais entre le patient et sa famille. Les Patients Experts peuvent leur expliquer les changements relationnelles qui peuvent s opérer pendant et après le traitement. Résultats obtenus : En 2015, 197 personnes ont bénéficié de l expertise des Patients Experts de SOS hépatites Alsace dans sur la région soit presque 2 fois plus qu en Rapport d activité

74 8. Rapport national de Recommandations sur la Prise en charge des personnes infectées par les virus de l'hépatite B ou de l'hépatite C. La Direction de l Hospitalisation et de l Organisation des Soins a constitué un comité de suivi national du plan National contre les Hépatites composé de représentants des établissements de santé, des réseaux, des professionnels de santé, des associations représentants les malades et les usagers et de l administration sanitaire et sociale En marge de ce plan, il a été demandé par la Ministre de la Santé d établir un rapport sur la prise en charge médico-sociale des personnes infectées par les virus des hépatites B et C. Ce rapport est composé de plusieurs thématiques réparties en chapitres. Ces chapitres sont structurés autour de 4 grands thèmes communs (Etats des lieux, Faiblesses, Points Forts, Recommandations) Le contenu est discuté et débattu par un groupe d experts médicaux et sociaux composé par les responsables de groupes. La Direction Générale de la Santé a mis en place un Comité de suivi des recommandations de ce rapport. Le Pr Michel DOFFOEL est membre de ce comité depuis mai Il coordonne le groupe de travail numéro 2 «Evaluation diagnostique, traitements et complications liées aux hépatites B et C (morbidité, mortalité)» Mr Frédéric CHAFFRAIX est membre de ce comité depuis le 6 mai 2015 assure la Viceprésidence du Comité depuis le 14 octobre Il participe aux groupes de travail : - «Parcours de soins, prise en charge, éducation thérapeutique, accompagnement des populations spécifiques et réduction des risques liés aux addictions.» - «Tableau de bord National et Régional» Rapport d activité

75 9. Participation à l élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale et régionale de lutte contre les hépatites Au niveau national Association Française d Etude du Foie (AFEF) Le Pr Michel DOFFOEL et le Dr François HABERSETZER sont membres de l AFEF et participent régulièrement aux réunions semestrielles. Dates de réunion : Colloque annuel du 30 septembre au 3 octobre 2015 à Toulouse L'association se compose de 430 membres (hépatologues, chirurgiens, chercheurs, anatomopathologistes, radiologues). Objectifs Lutter contre les maladies du foie par : des actions de formation auprès des professionnels de santé, des actions d'information et de prévention auprès du grand public, un soutien à la recherche. Favoriser les échanges scientifiques entre hépatologues et autres disciplines liées aux maladies du foie par : l'organisation de réunions scientifiques, la publication de travaux en hépatologie. Participer au développement de l'hépatologie dans les pays francophones en voie de développement. Actions diversifiées Activités cliniques et scientifiques - Prévention et dépistage, - Collecte et diffusion des informations sur les maladies du foie, - Optimisation de la prise en charge des patients, - Formation continue des professionnels de santé en France et dans les pays en voie de développement, - Recherche médicale (financement de projets de recherche clinique et fondamentale). Fédération Nationale des Pôles de Référence et Réseaux Hépatites (FNPRRH). Le Pr Michel DOFFOEL est le représentant pour l Alsace. Mr Frédéric CHAFFRAIX a participé à l Assemblée Générale du 16 décembre Objectifs : - de rassembler l'essentiel des connaissances sur l'épidémiologie, l'histoire naturelle et le traitement de l'hépatite C ; - de diffuser les informations de façon objective et non partisane ; Rapport d activité

76 - de partager cette compétence avec les autres institutions, réseaux ou instituts s'intéressant à l'hépatite C. Ceci signifie que la fédération, entre autres missions, participera aux actions suivantes : promotion des études de recherche clinique et expérimentales mise en place des registres des patients, en particulier dans le cadre des essais contrôlés randomisés mise en place de réseaux de veille sanitaire harmonisation des relations avec l'industrie pharmaceutique des mesures cliniques renforcement des moyens de communication entre les équipes (Internet...) - de coordonner les actions des pôles de référence et réseaux hépatites notamment dans le cadre des missions qui leur incombent définies par les circulaires ministérielles du 8 mai 1995, du 29 janvier 1999 et de toute autre circulaire et de tout texte officiel relatif aux pôles et réseaux. Le domaine d'activité de la Fédération concerne l'activité professionnelle, l'organisation des soins et des procédures (notamment les recommandations de pratique clinique) et l'information des médecins et des patients. Au niveau régional Agence Régionale de Santé (ARS) Le SELHVA a rencontré l ARS le 1 er Service Expert. avril 2015 pour faire un point sur les missions du En outre, le SELHVA en collaboration avec SOS hépatites Alsace participe à l élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique régionale de lutte contre les hépatites notamment lors des Comités de Pilotages Régionaux Vaccination et Education Thérapeutique du Patient ainsi qu à la Conférence Régionale de Santé et de l Autonomie (CRSA). Fréderic CHAFFRAIX et Carmen HADEY ont participé régulièrement aux réunions de ces instances. Date de réunion du COPIL ETP : 27 janvier 2015 Date de réunion du COPIL vaccination : 10 mars 2015 COREVIH Alsace Le SELHVA est membre du Collège 1 «Représentants des établissements de santé, sociaux ou médico-sociaux» de la COREVIH Alsace Fréderic CHAFFRAIX, coordonnateur du SELHVA, participe aux travaux des Commissions Prison et Prévention Dépistage Aucune réunions n a été organisés en Rapport d activité

77 10. Information du Public Journée Nationale de lutte contre les Hépatites 2 juin 2015 Dans ce cadre, le SELHVA et SOS Hépatites Alsace ont organisé 6 actions entre le 26 mai et le 11 juin Les objectifs étaient les suivants : - Echanger avec le public en donnant des informations adaptées et en répondant aux différentes questions posées sur les hépatites et les modes de transmission, - Informer en diffusant des documents variés sur la thématique des hépatites et des IST (dépliants, brochures, flyers etc.), - Prévenir les conduites à risques en distribuant des préservatifs masculins et féminins, - Inciter au dépistage des hépatites, du VIH/Sida et des IST, - Inciter à la vaccination contre l hépatite B, - Dépister les maladies du foie par l utilisation d un FibroScan lors des actions aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg dans le cadre d un programme de recherche sur le dépistage en population générale, - Communiquer sur les activités et missions de l association notamment ses permanences d écoute, d aide et de conseil. Dans ce but, nous avons mis en place 6 stands : Date Lieu Horaires Nbre de personnes ou de patients vus Nbre de professionnels vu appartenant à la structure médicale Nbre de FibroScan réalisés 26/05 NHC Strasbourg 10h-18h /06 Kléber (Fnac) 10h-18h /06 04/06 09/06 C.C. Les Halles Strasbourg CH Emile MULLER Mulhouse CH Hautepierre Strasbourg 11/06 EPSAN Brumath 9h-20h h-16h h-18h h-13h h-17h 26 TOTAL Rapport d activité

78 Au cours de ces journées : - Nous avons rencontré personnes dont environ deux tiers d entre elles sont restées sur le stand plus de 2 minutes, - Nous avons rencontré 240 professionnels des structures médicales où se situaient les stands (infirmiers, médecins, aide-soignant, ambulanciers etc.), - 32 FibroScan ont été réalisés, - 2 vaccinations ont été réalisées par la ville de Strasbourg. Nos objectifs d informations de la population alsacienne aux hépatites virales par l échange avec le public, la diffusion de documents et d outils de réduction des risques et de contraception sont atteints. En effet, nous avons touché un nombre important de personnes qui ont toutes eu au moins une information sur les modes de contaminations : nous leur avons systématiquement remis le document synthétique de SOS Hépatites sur ce thème. Ces actions ont également permis de communiquer sur les activités et missions de l association, plus particulièrement encore à Mulhouse puisque nous nous sommes récemment implantés au sein de la Maison des Usagers de l Hôpital Emile Muller, offrant ainsi une meilleure visibilité pour les patients et les usagers. Nous n avons pas encore le recul nécessaire pour évaluer l impact de ces actions (nombre de personnes dépistés et vaccinés suite à notre rencontre). L arrivée prochaine des Tests Rapide d Orientation Diagnostique (TROD) des hépatites virales B et C nous permettra de compléter notre intervention auprès de populations ciblées en proposant un test complémentaire au FibroScan. Nous tenons vivement à remercier les différents partenaires qui sont venus participer et nous soutenir sur les stands ainsi que nos partenaires financiers et opérationnels : - Santé Info Solidarité animation (SIS animation), - Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS) - Centre de Soins, d Accompagnement et de Prévention en Addictologie des HUS, - Le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d Alsace (SELHVA), - Centre International de Vaccination des HUS, - Services d hépato gastro-entérologie des HUS, - Permanence d Accès aux Soins de Santé (PASS) - La Boussole, - Le Centre Hospitalier de Mulhouse - Le Labex HepSys de l INSERM - L Université de Strasbourg - L Agence Régionale de Santé d Alsace - La Ville de Strasbourg, - Ithaque, - GALA, - Argile, - Planning familial 67, - Aléos, - ESPAN Brumath, - Le centre commercial Place des Halles - Le Centre d Information Régional sur les Drogues et Dépendances (CIRDD) Alsace - Jewly, artiste interprète-auteur-compositeur, marraine de l association SOS Hépatites Alsace. Rapport d activité

79 Rapport d activité

80 Nous avons édité également un dossier de presse comprenant toutes les informations sur les hépatites virales et leur importance sur le territoire français et alsacien en particulier avec un communiqué spécifique sur le dépistage. Ce dossier réalisé en partenariat avec l association de patients SOS hépatites Alsace et le Labex HepSYS de l INSERM inclut les centres de dépistage et de vaccination de la région (Annexe 10). Rapport d activité

81 Rapport d activité

82 Journée Nationale Patients Entourage Hépatites B et C Sous l égide de l Association Française pour l Etude du Foie (AFEF) et de la Fédération nationale des Pôles de références et Réseaux Hépatites (FPRH) la 4ème Journée Nationale d information et d échanges destinée aux patients et à leur entourage Hépatite B et Hépatite C a eu lieu le samedi 13 décembre 2014 de 10h00 à 13h00 dans 9 villes de France métropolitaine : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Paris, Creteil et Strasbourg. Cette journée fut l occasion pour chacun de poser des questions aux équipes médicales et soignantes spécialisées mais aussi de partager des expériences et des vécus. Cette journée, organisée à Strasbourg par le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales Alsace - SELHVA (ex Pôle de Reference Hépatites Alsace), le Laboratoire d'excellence HepSys de l'inserm et l association de patients SOS hépatites Alsace, s est déroulé au Forum de la Faculté de médecine de Strasbourg. Des affiches ont été envoyées à nos partenaires et aux services d hépato gastroentérologie de la région ainsi qu un mailing aux médecins référents des patients suivis dans le service du nouvel hôpital civil. Rapport d activité

83 11. Nos partenaires en 2015 Ministère de la Santé et des Affaires Sociales Agence Régionale de Santé d Alsace Ithaque RMS ALT Hôpitaux Universitaires de Strasbourg CSAPA USN1 à la Maison d Arrêt de Strasbourg Elsau Trait d Union La PASS (Boussole) Institut Hospitalo Universitaire CH Sélestat Ville de Strasbourg SOS Hépatites Alsace CSAPA CH de Saverne ANRS CH Wissembourg Centre de Soins de Suite et de Réadaptation en Addictologie «Marienbronn» (CSSRA) CH Erstein INSERM Labex HepSYS CH Haguenau InVS Assurance Maladie -DRSM EPSAN Brumath Service Médico Psychologique Régional Centre d Information Régional Drogue et Dépendance (CIRDD) Rapport d activité

84 Université de Strasbourg Sida Info Service Clinique des 3 frontières St Louis CH de Mulhouse CH de Colmar Laboratoire Bristol-Myers Squibb Laboratoire ABBVIE Association Rhénane de Formation Continue en Hépato- Gastroentérologie (ARFCHP) Laboratoire JANSSEN CILAG Laboratoire GILEAD Sciences Laboratoire MSD Laboratoire LUNDBECK COREVIH Alsace Rapport d activité

85 12. Compte rendu financier 2015 DEPENSES ETP Coût Dépenses de personnel non médical 2, ,43 Dépenses de personnel médical 1, ,28 sous total 4, ,71 Dépenses médicales: 845,94 Dépenses déplacements: 3 153,94 Dotations annuelles d'amortissement 7 677,32 TOTAL DES CHARGES INDIRECTES IMPUTEES AU SELHVA: ,53 TOTAL DES CHARGES IMPUTEES AU SELHVA: ,43 (+ 3,39% par rapport à 2014) RECETTES Dotation MIGAC SELHVA ,00 Dotation ARS Projet FibroScan ,00 Financement Labo. JANSSEN IDE ETP ,83 Financement Labo. GILEAD IDE ETP ,00 ARS - ETP ,00 Consultanat ,97 Recettes externes CNP 7 042,00 CS ,50 Actes CCAM ,74 TOTAL DES RECETTES IMPUTEES AU SELHVA: ,04 (+ 33,82% par rapport à 2014) RESULTAT ,61 NB: solde créditeur antérieur (SELHVA créé en 2012; cumul des crédits non utilisés au titre des années 2012 et 2013), après déduction du résultat déficitaire de l'année 2014, estimé à , ,54 Rapport d activité

86 13. Perspectives Organisation et parcours de soins : o L organisation du parcours de soins du patient va s adapter aux évolutions thérapeutiques et sociales. Mise en place d actions de dépistage avec le FibroScan et les Tests Rapides d Orientation Diagnostique (TROD) en collaboration avec les acteurs de prévention et de soins (centre de soins, associations de patients, ) en particulier auprès des publics à forte prévalence. Développement de projets coordonnés de soins en lien avec les services d hépato-gastroentérologie des hôpitaux généraux et des hépato-gastroentérologues libéraux de la région dans le but d améliorer le parcours et la prise en soins des patients. Mise en place d une unité mobile de dépistage et de RDR sur le territoire de santé 1 (désert médical identifié) en lien avec l ARS, le CSAPA de Wissembourg, le CSAPA de Haguenau, SOS hépatites Alsace et l association Ithaque. o Le programme «FibroScan en centres de soins» concernant le dépistage des hépatites B et C et des maladies chroniques du foie en général sera étendu à l'ensemble des CSAPA de la région Alsace sous réserve de financements spécifiques tant en personnel qu en matériel. Un suivi annuel par FibroScan est indiqué chez les patients ayant une hépatite chronique B ou C non traitée afin d évaluer l évolution de la fibrose. Il en est de même chez les patients ayant une maladie chronique du foie non virale, notamment liée à l alcool. Ainsi, la mise à disposition de FibroScan portable dans les CSAPA contribuerait à la généralisation du dépistage et du suivi des maladies chroniques du foie, en particulier des hépatites virales B et C. Les résultats collectés sur des fiches seront exploitées en 2016, en centrant sur les modifications du parcours de soins, en facilitant le dépistage avec un meilleur accès aux traitements antiviraux et à une prise en soins personnalisé des usagers. Intégration d un douzième centre de soins (Haut Rhin) corrélé à l achat d un 3eme FibroScan Mobile o Un logiciel spécifique à la tenue de RCP hépatites pour faciliter l organisation et améliorer la sécurité des données des patients et la veille sanitaire est en cours de finalisation Coordination des professionnels et acteurs de la prévention des hépatites et maladies du foie o Mise en place et coordination avec SOS hépatites Alsace de 2 comités départementaux Bas-Rhin et Haut-Rhin d organisation des actions autour de la Journée Nationale Hépatites en lien avec diffèrent partenaires et avec le soutien de la Ville de Strasbourg et de la Ville de Mulhouse. Rapport d activité

87 Poursuite de la formation de l ensemble des professionnels de santé : o Formation des médecins généralistes o Formation des médecins spécialistes o Formation des professionnels des CSAPA et centres de soins Développement de l activité de participation à l élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale et régionale de lutte contre les hépatites : o En participant au Comité de suivi (et comité restreint) du Rapport de recommandations pour les personnes infectées par les virus de l hépatite B ou de l hépatite C. o En participant aux travaux des groupes de travail organisés par l ARS sur les thématiques liés aux missions du SELHVA. o En continuant le travail engagé sur la co infection avec le COREVIH Alsace Recherche clinique : o Poursuivre et développer une immunothérapie dans le cadre d'un projet de recherche translationnelle pour le traitement des hépatites chroniques B après avoir démontré la pertinence de ce concept dans le cas de l hépatite C. o Evaluer des nouveaux traitements de l hépatite chronique C dans le cadre d une recherche translationnelle développée avec l Unité Inserm 1110/LabEx HepSys en développant des inhibiteurs d entrée du virus de l hépatite C et en participant à la constitution de cohortes de patients et à l évaluation des nouveaux traitements antiviraux. o Ces projets se concrétisent au sein d une équipe pluridisciplinaire incluant le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales, l Unité 1110 de l Inserm/LabEx HepSys (Directeur Professeur Thomas F Baumert) et le CIC (Chef de Service Professeur Jérôme de Sèze, Docteur Catherine Mutter). o Mettre en place l etude Measurement of the beneficial impact of anti-hcv treatment on HCV-related cognitive impairment in F0 and F1 patients Veille Sanitaire o Développer la veille sanitaire au niveau régional en lien avec l assurance Maladie, l INVS et la DGS. o Fournir des données de vie réelle sur le dépistage et l accès aux soins via le programme de recherche FibroScan Rapport d activité

88 14. ANNEXES Annexe 1 : Schéma d organisation du dépistage des maladies chroniques du foie par FibroScan en CSAPA/USN1 Annexe 2 : Notice d information et formulaire consentement Programme FibroScan Annexe 3 : Fiche de dépistage et de suivi du Programme FibroScan Annexe 4 : Autorisation ARS - Renouvellement Programme ETP Annexe 5 : Autorisation ARS - Protocole coopération FibroScan Annexe 6 : Livret du Traitement contre l hépatite C Annexe 7 : Abstracts et Communications orales affichées Colloque ATHS et Congrès AFEF 2015 Annexe 8 : Dossier de Presse Journée Nationale de lutte contre les Hépatites 2015 Rapport d activité

89 Annexe 1 Rapport d activité

90 Annexe 2 Rapport d activité

91 Rapport d activité

92 Rapport d activité

93 Annexe 3 Rapport d activité

94 Rapport d activité

95 Annexe 4 : Autorisation ARS - Renouvellement Programme ETP Rapport d activité

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97 Annexe 5 Autorisation ARS - Protocole coopération FibroScan Rapport d activité

98 Rapport d activité

99 Annexe 6 Rapport d activité

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102 Rapport d activité

103 Rapport d activité

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105 Annexe 7 : Abstracts et Communications orales affichées ATHS 2015 Rapport d activité

106 Rapport d activité

107 Rapport d activité

108 Rapport d activité

109 Rapport d activité

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112 Annexe 7 bis : Abstracts et Communications orales affichées AFEF 2015 Rapport d activité

113 Rapport d activité

114 Rapport d activité

115 Rapport d activité

116 Annexe 8 : Dossier de Presse - Journée Nationale Hépatites 2015 JOURNEE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LES HEPATITES LES HEPATITES VIRALES : SE FAIRE DEPISTER C EST ETRE ACTEUR DE SA SANTE, POUVOIR CONTROLER OU GUERIR DE SA MALADIE En collaboration avec : 2 JUIN 2015 Le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d Alsace (SELHVA) Et soutenu par : Rapport d activité

117 Sommaire COMMUNIQUE DE PRESSE 3 Il vaut mieux être contaminé par la musique de Jewly que par le virus d'une hépatite!...4 Les hépatites B et C en en quelques chiffres 5 La politique de la Ville de Strasbourg en matière d'hépatites et de réduction des risques 5 Actions en mai et juin La situation épidémiologique en France.7 Hépatite B : l essentiel 8 Hépatite C : l essentiel..11 Les Centres de Dépistage et de Vaccinations...14 Les contacts Presse..15 Rapport d activité

118 COMMUNIQUE DE PRESSE Journée Nationale de lutte contre les Hépatites 2 JUIN 2015 sous l égide du Ministère de la Santé LES HEPATITES VIRALES : SE FAIRE DEPISTER C EST ETRE ACTEUR DE SA SANTE, POUVOIR CONTROLER OU GUERIR DE SA MALADIE La moitié des personnes ignore leur maladie qui est le plus souvent silencieuse. Ces maladies concernent personnes en France, et personnes en Alsace, pour les hépatites chroniques B et C. Une personne informée et dépistée réduit les risques de transmission du virus. En l absence de dépistage et de traitements, ces hépatites chroniques peuvent évoluer vers une cirrhose et/ou un cancer du foie. En comparaison avec le VIH, personnes sont infectées en France dont 1/3 l ignorent. Il y a 3 fois plus de personnes séropositives aux hépatites virales B et C qu au VIH. Le dernier Rapport d Expert sur la prise en charge des personnes infectées par les hépatites B et C propose de réaliser les tests de dépistage systématiquement avec celui du VIH, car il existe des facteurs de risque identiques. Prochainement des Tests Rapides d Orientation Diagnostic (TROD) pourront être proposés aux personnes les plus exposées pour dépister les hépatites C en moins de 20 minutes, comme c est le cas actuellement pour le VIH. Le projet d expérimentation d une Salle de Consommation à Moindre Risque (SCMR) porté par Ithaque, soutenu par la Ville de Strasbourg, le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d Alsace (SELHVA) et SOS hépatites permettra également de réduire les risques de contamination liés aux hépatites et favorisera l accès aux soins. Plus de nouvelles contaminations surviennent par an Plus de sont évitables grâce à la vaccination contre l hépatite B. Les hépatites B et C, sont responsables de morts chaque année en France et d un mort toutes les 30 secondes dans le monde! C est plus que les accidents de la route, et 12 fois plus que le Sida aujourd hui! Les traitements actuels permettent de guérir 95% des patients atteints d une hépatite C avec l élimination définitive du virus. Pour l hépatite B les traitements permettent de contrôler la multiplication du virus et de limiter la progression de la maladie. Réagissez, Informez-vous, dépistez-vous! Rapport d activité

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