RAPPORT DE STAGE URGENCE BENIN
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- Jean-René Boudreau
- il y a 8 ans
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1 RAPPORT DE STAGE URGENCE BENIN IRRIGATION ADDUCTION D EAU POTABLE REDYNAMISATION ECONOMIQUE TOGBOTA BENIN ETE 2008 DOYELLE CAMILLE STAGE DE DEUXIEME ANNEE ISTOM, AGRO-DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL 1
2 PLAN GENERAL INTRODUCTION GENERALE : Page 3 - généralités - aperçu sur l état en eau des ressources du Bénin - problèmes majeurs du secteur de l eau - état de satisfaction des besoins en eau - connaissance et évaluation des ressources en eau - pour une gestion intégrée et durable des ressources en eau PROJET EAU : Page 8 - introduction - hydraulique villageoise - population et milieu - les acteurs du projet et leur rôle organigramme des activités pour un projet d AEV - lancement du projet et réalisation - la gestion d une AEV - étude de cas : visite d une AEV - conclusion et recommandations PROJET IRRIGATION : Page 32 - introduction - l irrigation au Bénin - évaluation des options d irrigation - mode de fonctionnement et coût d un projet d irrigation - exploitation et entretien - conclusion PROJET COMMERCE EQUITABLE : Page 43 CONCLUSION GENERALE : Page 46 ANNEXES : Page 47 2
3 INTRODUCTION GENERALE 1- Géneralités Le Bénin, pays côtier de l Afrique de l Ouest au sud du Sahara, a des frontières avec le Nigéria à l Est, le Togo à l Ouest, le Niger et le Burina Faso au Nord. De relief peu accentué, le pays s étend sur une superficie totale de km² dont km² de terres à vocation agricoles. Le Bénin est découpé en 12 départements administratifs comprenant 77 communes. Selon l Institut National des Statistiques et de l Analyse Economique (INSAE), la population béninoise serait estimée à six millions d habitant en Cette dernière est concentrée essentiellement au sud du pays, mais on note depuis quelques années un important exode rural : la population urbaine est passée de 11% en 1965 à plus de 45% en 2004 (INSAE 2004). Au Bénin, la configuration socioculturelle varie du Nord au Sud en fonction des différentes ethnies existantes. Il faut rappeler qu à chaque ethnie correspond un groupe socioculturel spécifique. Du point de vue économique, la situation est d une part critique avec le prix croissant des produits importés, notamment alimentaires nourrissant les problématiques de crise alimentaire, et du prix du pétrole grandissant ; et d autre part, le contexte politique relativement stable permet l installation de nombreux investisseurs étrangers. La proximité des pays voisins moins stables et des économies souterraines définitivement ancrées dans les voies commerciales béninoises sont également des facteurs influents sur le développement général du pays. La difficulté des artisans et commerçants à travailler en groupe, la bureaucratie, la multitude des petits acteurs pour un même projet, le manque de communication (transport et relationnel) sont autant d autres éléments qui font stagner le développement du Bénin. La région ouest-africaine est caractérisée par des Etats unitaires fortement centralisés fondés sur le principe d'etat-nation, hérité en grande partie de la colonisation européenne. Aussi, la mise en place des réseaux d'adduction d'eau potable dans les localités a le plus souvent relevé de processus centralisés entre les mains d'une seule société nationale détentrice d'un monopole. Plusieurs avantages sont avancés pour justifier une telle situation monopolistique. L'un d'eux est que l'eau potable est une ressource vitale et que son traitement de même que sa distribution relèvent du service public. Ainsi, l'institution en charge ne doit pas seulement être guidée une pure rentabilité commerciale, mais plutôt avoir la vocation de délivrer un service public en acceptant notamment d'installer les infrastructures d'adduction d'eau dans les localités à rentabilité faible ou négative ; au nom de la contribution au développement économique et social du Bénin. 3
4 Un autre argument de taille est l'uniformisation et l'efficacité de la chaîne de contrôle de qualité. Cependant, la diffusion et l'efficacité des réseaux d'adduction d'eau en Afrique de l'ouest ont souvent présenté les désagréments suivants (que nombre de consommateurs lient à la lourde machine bureaucratique de ces institutions monopolistiques) : lenteur dans la mise en place des réseaux d'adduction hors des capitales; intermittence de la distribution liée à une «gestion présumée hasardeuse» des équipements, du personnel et de la croissance de l'offre par rapport à celle de la demande ; et laisser-aller régulier dans le contrôle de qualité de l'eau distribuée. Or voilà que ces éléments exclusifs se trouvent de plus en plus menacés par des forces qui bousculent les fondements même de l'etat-nation traditionnel. En effet, deux processus à sens contraire déferlent sur l'afrique de l'ouest, la décentralisation et l'intégration régionale (inter-états). Ces deux processus, qui dépouillent l'etat central d'une partie de ses pouvoirs, incitent de plus en plus les communautés et collectivités locales à mettre en place des réseaux d'adduction d'eau totalement autonomes des organismes traditionnels officiellement agréés. Aujourd hui il est intéressant de se poser nombre de questions sur les contraintes liées au potentiel de l eau du Bénin en termes de répartition et gestion du pouvoir et des conflits, d'accessibilité des plus démunis, de contrôle de qualité ainsi que de rentabilité économique et de durabilité de façon plus générale. On se propose dans cette première introduction de donner un bref aperçu de la situation de la gestion des ressources en eau au Bénin en abordant : l état des ressources en eau du pays, la situation actuelle du secteur de l eau et problèmes majeurs, la stratégie pour une gestion intégrée et durable des ressources en eau au Bénin et la stratégie pour l alimentation en eau potable en milieu rural. Concernant la partie du développement économique pour les groupements agricoles de femmes nous verrons cela dans une autre sous partie plus spécifique (le III). 2 - Aperçu sur l état des ressources en eau du Bénin Le potentiel en eau des cours d eau du Bénin, non compris les eaux du fleuve Niger, est globalement estimé en moyenne à 13 milliards de mètres cubes par an. L utilisation actuelle de ces eaux de surface est très peu significative et ne concerne que l alimentation en eau potable de 4 villes, l abreuvement du bétail et l irrigation d environ 9000 hectares de cultures diverses. Toutefois, les projections de développement de l irrigation au Bénin prévoient un accroissement de la demande en eau pour les prochaines années. En effet, à long terme, l aménagement des terres irrigables recensées sur l ensemble du territoire national et estimées à hectares nécessitera de mobiliser la presque totalité du potentiel en eaux de surface du pays sans tenir compte des autres besoins à satisfaire à partir des eaux de surface. S agissant des eaux souterraines, il est actuellement difficile de quantifier les réserves d eau contenues dans les aquifères du Bénin compte tenu des données limitées dont on dispose. On évalue néanmoins leur capacité de recharge à environ 1,9 milliard de mètres cubes par an en moyenne. Elles sont essentiellement utilisées pour l alimentation en eau 4
5 potable des villes et des campagnes. Les prélèvements annuels sont de l ordre de, à peine, 2% de la recharge annuelle des aquifères. Même à long terme, la satisfaction des besoins nécessitera un prélèvement global d environ 0,25 milliard de mètres cubes par an, soit environ 14% de la recharge annuelle des aquifères du pays. Mais cette abondance des eaux souterraines n est que relative puisque dans les régions de socle (80% du territoire national au Centre et au Nord), le potentiel en eau souterraine ne suffira pas à couvrir les besoins à long terme. Il faudra alors recourir aux eaux de surface pour suppléer ce déficit relatif. Par ailleurs, la faiblesse actuelle de la surveillance de la qualité des ressources en eau ne permet pas aux services techniques concernés d organiser comme il se doit les actions préventives de lutte contre la pollution de l eau. Les sites les plus sensibles sont les grosses agglomérations, notamment Cotonou. La situation ainsi présentée amène à penser que les ressources en eau du Bénin pourraient satisfaire globalement les besoins à long terme de l économie à condition que ces ressources soient correctement maîtrisées et qualitativement préservées. Mais actuellement, seul un pourcentage très insignifiant des ressources connues est effectivement utilisé. Pour le Bénin, le problème de l adéquation Ressources/Besoins à long terme se pose donc, non pas en terme de déficit de la ressource, mais en terme de maîtrise des ressources existantes. 3 - Problèmes majeurs du secteur de l eau La durabilité des équipements mis en place n'est pas encore totalement garantie partout. Cela émane du fait: - de l'absence du choix du type d'ouvrage offert aux communautés, ce qui entraîne une inadéquation entre ce que la communauté aurait souhaité et ce qui est réalisé; - du temps insuffisant consacré aux actions d'informations, d'organisations et de formations des communautés; - de l'absence d'éducation en matière d'hygiène (aspects sanitaires) et d'assainissement. 4 - Etat de satisfaction des besoins en eau Le Bénin doit faire face à des besoins toujours croissants et aux urgences exprimées de partout avec insistance. Pour ce faire, l action du gouvernement met l accent sur les secteurs économiques les plus aptes à générer une croissance rapide notamment l agriculture, l énergie et l industrie. Elle accorde également une priorité de premier ordre à la protection sanitaire des populations. 5
6 Dans ce sens, d importants programmes d aménagements hydrauliques sont en cours de réalisation ou projetés. Dans le domaine de l agriculture, on peut citer notamment la réalisation de l aménagement des bas fonds, la revalorisation des vallées et le programme de diversification agricole. Pour le développement de l élevage, on peut noter la construction de plusieurs dizaines de retenues d eau pour l abreuvement du bétail. Dans le secteur de l énergie, l aménagement de microcentrale hydroélectrique et de barrage a été ou vont être réalisé. En hydraulique villageoise, des points d eau modernes ont été réalisés dont de nombreux forages équipés de pompes à motricité humaine, de puits à grand diamètre et surtout des programmes d adductions d eau villageoises. On retrouve le procédé en hydraulique urbaine ou semi-urbaine. Cette situation est aggravée par l'absence, jusqu'à un passé très récent, d'une stratégie d'ensemble intégrant des stratégies sous-sectorielles (assainissement, irrigation, hydraulique pastorale, pêche, hydroélectricité, tourisme, etc...) elles-mêmes inexistantes ou inopérantes pour la plupart. L'exploitation des ressources est du ressort de différents acteurs appartenant à différentes institutions sans coordination organisée entre eux. Bien que le Ministère chargé de l Hydraulique à travers la Direction de l'hydraulique ait pour mission de coordonner l'ensemble du Secteur Eau, on constate dans la pratique que cette coordination n'est pas effective. Au niveau de la définition des attributions et missions des différents acteurs, il existe une grande confusion et il est fréquent de constater que plusieurs institutions étatiques ont des missions en tous points semblables ou même que dans la pratique, sans avoir officiellement les attributions requises, certains organismes interviennent dans des domaines ne les concernant pas, interférant ainsi dans les prérogatives des autres, ce qui amène à des doubles emplois, donc à des gaspillages de moyens. Les différents acteurs du domaine de l eau s'échangent difficilement les informations relatives à leurs réalisations respectives. L'information et la documentation sur les ressources en eau ne sont donc pas centralisées à un niveau donné (normalement à la D.H.). La gestion des ressources en eau n est pas reconnue à sa juste valeur au niveau macroéconomique. Il n'existe pas un mécanisme de financement des activités de gestion des ressources en eau, ce qui limite les investissements aux seules ressources mobilisables à partir des partenaires au développement du Bénin. 5 - Connaissance et évaluation des ressources en eau Les activités pour développer les systèmes d information et améliorer la connaissance des ressources afin de pouvoir les évaluer en permanence sont très peu soutenues financièrement. La dimension environnementale n'est pas prise en compte dans la gestion des ressources en eau, notamment, aucune surveillance systématique de la qualité de l'eau n'a été envisagée jusqu'à présent faisant peser ainsi sur les ressources en eau des risques environnementaux. 6
7 6 - Pour une gestion intégrée et durable des ressources en eau La situation exposée impose la nécessité d une évaluation continue et d une gestion prudente de cette précieuse et rare ressource qu est l eau. Elle exige également une mutation positive des mentalités et des comportements des béninois ainsi qu une réflexion novatrice et prospective de la part de l autorité chargée des ressources en eau. Voilà pourquoi, le Ministère des Mines, de l Energie et de l Hydraulique, ayant conscience de sa responsabilité dans la gestion des ressources en eau du Bénin, a initié et engagé, en concertation avec tous les autres partenaires du secteur de l eau, l étude d une stratégie nationale de gestion des ressources en eau visant à instaurer au Bénin une gestion intégrée, concertée et durable des ressources en eau. 7
8 PROJET D ADDUCTION D EAU POTABLE I. INTRODUCTION L eau est un élément prépondérant pour la vie, c est pourquoi elle occupe une place de choix pour un Benin émergent que prône le chef de l Etat (Dr Thomas Boni Yayi) et le peuple béninois. Cette denrée est encore rare dans certaines contrées du Benin profond. Ainsi donc, un vaste programme d hydraulique villageoise est lancé, par le MMEE (Ministère des Mines, de l Energie et de l Eau), sur tout le territoire national avec l appui financier des partenaires du développement. L Allemagne, l un de ces partenaires très actifs dans le domaine de l hydrualique a fait don pour la réalisation des études d implantation et de contrôle des travaux de réalisation de plusieurs AEV (Adduction d Eau Villageoise), dans les six départements suivants : Mono, Couffo, Ouémé, Plateau, Atacora, Donga.on parle de la coopération Beninoise-Allemande avec la GTZ qui a lancé un grand programme «l eau potable pour tous». Ce programme d approvisionnement d eau en milieu rural et urbain (PEP) ; sous tutelle du MMEE, œuvre pour l amélioration de l approvisionnement de la population béninoise en eau potable de bonne qualité. Dans sa sous partie hydraulique rurale, le programme vise dans ces six départements la construction et l exploitation durable et efficace des systèmes d approvisionnement en eau et d assainissement en appliquant une approche qui tient compte du mandat des communes, du savoir-faire des services techniques, du secteur privé et surtout de la participation active de la population. Dans les villes secondaires du Benin, le réseau d eau ne couvre qu à moitié les besoins. Le PEP intervient dans douze villes secondaires. Ses efforts se concentrent sur le renforcement des infrastructures et sur l amélioration des méthodes de gestion et des prestations de la SONEB (société nationale des eaux du Benin). 8
9 L appui vise surtout à faciliter l accès à l eau des population à faible revenu, en adaptant le cadre tarifaire, en ajustant le coût du branchement particulier trop élevé pour les plus pauvres- et le prix de vente de l eau au niveau des bornes fontaines, situées dans les zones périphériques des villes secondaires. Un appui-conseil sectoriel auprès du MMEE synthèse les expériences du terrain en matière d hydraulique rural et urbaine afin de réaliser un appui stratégique qui rend la gestion du secteur eau plus efficace dans l atteinte des objectifs de développement du millénaire. Les challenges actuels sont : - une plus grande capacité de mise en œuvre de l administration sectorielle - la promotion des communes en tant que maître d ouvrage - la mise en place des structures pour une gestion intégrée de ressources en eau, mode de gestion préconisé par le gouvernement béninois - la promotion des partenaires privés L assistance technique de GTZ : - intervient en étroite collaboration avec la Coopération Financière Allemande (KFW) et le Service Allemand du Développement (DED) - est réalisée en concertation avec d autres partenaires au développement, notamment DANIDA, la Banque Mondiale, des ONG locales ou étrangères, les Pays-Bas, les coopérations Française, Belge et Suisse, et la Société Civile Béninoise. II. HYDRAULIQUE VILLAGEOISE Le problème de l alimentation en eau est très important par suite des besoins qui augmentent avec l amélioration du niveau de vie de la population. Une distribution d eau doit satisfaire aux «besoins» des usagers qu elle dessert. Ces besoins varient selon les pays et les régions ; ils peuvent être classés par catégories d usagers selon qu ils sont privés, professionnels ou publiques. Ceux privés concerne la vie quotidienne humaine : ces besoins comprennent la boisson, le nettoyage et la cuisson des aliments, le nettoyage de la vaisselle, celui de la maison, les soins de propreté (corps et lessive). On compte pour ces besoins 60 litres par personne. On peut noter aussi à titre indicatif pour les besoins publiques et professionnels : Les besoins des végétaux : 6L/j/m² pour les jardins, valeur majorée de 50% pour les régions sèches une école : 50L/ élève lavoir 1200L/ place laiterie 5L/ Litre de lait fait brasserie 500L/hl de bière produite. 9
10 III. POPULATION ET MILIEU 1 - Les contraintes du milieu A Togbota, la population vit de manière enclavée et dépend entièrement de son milieu, tant pour la santé (dispensaire manquant de moyens et éloigné) que pour l éducation ou l économie (pêche dans le fleuve Oueme, agriculture traditionnelle quasiment que de subsistance avant la mise en place de groupements de femmes pour l agriculture, la chasse même d espèces en voie de disparition comme le singe a ventre rouge Zinkaka). Au niveau politique, cet arrondissement d Adjhoun, est parfois lésé par rapport au reste de la commune. Les moyens d accès sont également très limités et la période de fortes pluies impliquent des inondations surprenantes et paralysantes. La qualité de l environnement se dégrade à cause de l augmentation des activités de l homme, de la démographie qui évolue à la hausse, et de l importation des zones urbaines de produits polluants. En revanche au niveau agricol l absence d intrants chimiques et un fort potentiel des sols permet des pratiques agricoles régulières et productives. Au niveau de l eau, la seule source d approvisionnement est celle du fleuve Oueme le long duquel tous les quartiers de Togbota sont installés. Source de nombreuses maladies comme la bilharziose ou l ulcère du Burulli qui touchent principalement les enfants ce fleuve est redouté mais également «adoré». En effet, c est probablement lieu le plus important des villages, centre de rencontres, de commerce, de transport, de conflits. Il apporte l eau de boisson, de cuisine, de lavage, de lessive A ces conditions sanitaires précaires, s ajoutent de faune de moustiques importantes surtout a la tombée de la nuit (paludisme), des croyances vaudous bien ancrées, les jalousies ethniques, un manque d éducation surtout chez les filles et dans pour l enseignement supérieur (distance), un manque de perspectives notamment pour les jeunes (emploi), un «trafic» de jeunes filles en partance pour le Nigéria, un hiérarchie sociale forte (société patriarcale). Tout ceci modifie peu à peu tout le milieu de vie des habitants de Togbota. 10
11 2 - Les attentes de la population de Togbota Cet espace naturel presque entièrement préservé est très apprécié de ses habitants, il rend les populations de cette zone enclavée quasiment autosuffisantes en besoins élémentaires. Cependant, les populations ont des demandes vis-à-vis de l eau qui pose de nombreux problèmes : moyens de transports (en période d inondations surtout) insuffisants, santé (nombreuses maladies originaires du fleuve) et de l accessibilité des soins médicaux, qualité de l eau (potabilité) ; cependant la vision d une AEV et les possibilités de développement et d amélioration de la qualité de vie qui y sont liées sont peu intégrées à Togbota. Dans la suite de cette sous partie nous allons traiter des aspects sociaux, culturels, éducatifs qui traduisent l appropriation ou non des ouvrages d AEV (en général) en milieu rural ; ainsi que des contraintes environnementales particulières de Togbota. Pourquoi les acteurs sociaux ruraux ne s approprient-ils pas les bonnes pratiques et ouvrages d AEV disponibles? Comment explique-t-on les échecs des projets d hydraulique villageoise? 3 - Les problèmes majeurs rencontrés Après lecture de rapports d AEV, de documentations diverses, d enquête auprès des localités rurales ; nous pouvons définir un certains nombre de points problématiques : - les connaissances, les mesures et règles à adopter en matière d hygiène corporelles et autour des ouvrages d AEV - Les connaissances de l utilité des ouvrages d AEV dans l approvisionnement en eau potable de boisson - La perception ou la représentation sociale des ouvrages d AEV - Les impacts des croyances et des valeurs traditionnelles sur d une part, la perception ou la représentation sociale d AEV et, d autre part sur les pratiques sociales. 4 - Le volet sociologique Une sensibilisation est, au début et au cours du projet, faite par une ONG déjà en charge de l étude du milieu (monographie) et de l intermédiation sociale. Pour l AEV de Togbota il s agit d une ONG allemande IAMD rattachée à des consultants locaux de Portonovo. Cette sensibilisation est financée par GTZ (organisation allemande, bailleurs de fonds et acteurs sur place du projet). L ONG dispose de deux animateurs par commune. Un concernant l intermédiation sociale pendant la réalisation et un chargé du suivit de l ouvrage. Or l intermédiation sociale est désormais déléguée aux communes dans le cadre de la décentralisation ; la commune est alors chargée de rémunérer ces animateurs. 11
12 Ainsi, GTZ remettrait directement des fonds pour ce volet d activités à la commune qui paierait les ONG, ses animateurs et les consultants. La commune travaille alors souvent sous les conseils du service de l eau du département concerné. Notons que dans notre cas, les consultants locaux ont vu leur contrat venir à termes le 30 août 2008 et non renouvelé par IAMD. Ceci provoque des discordances dans le suivit populationnel. 5 - Relation entre hygiène sociale et potabilité de l eau La potabilité de l eau dépend des pratiques culturelles (elles mêmes fonction des connaissances des mesures d hygiène) et de la perception ou représentation sociale des AEV. Il convient de rappeler que la perception dépend de l influence des réalités socioculturelles des localités considérées. En autres termes, après avoir identifié les pratiques locales en rapport avec l eau de boisson, il faut déterminer les raisons qui les sous-tendent en partant de fait que chaque pratique à un sens pour son acteur. 6 - Le plan culturel Les croyances traditionnelles Les différents groupes sociaux présentent une diversité de croyances traditionnelles axées sur les divinités appelées «vodoun». La plupart des populations rurales sont des adeptes ou initiées aux divinités. Définition du «vodoun» : D après Maupoil (1953), le mot «vodoun» désigne ce qui est mystérieux pour tous, indépendamment du moment et du lieu, donc ce qui relève du divin. Il sera par exemple dit que, celui qui meurt devient vaudoun : cela ne signifie nullement que tout le monde l adorera, mais qu il est parti vers un monde inconnu et sans aucun doute divin. Le «vodoun» est un ensemble de divinités spécialisées dans la maîtrise des phénomènes naturels et sociaux dont l explication dépasse l entendement humain. Ainsi le «vodoun» couvre tous les domaines de la vie et les divinités sont spécialisées soit pour la foudre, les maladies, la terre, l air ou l eau. 12
13 Ceux qui y croient ont la compréhension facile de ces phénomènes et pratiquent des rites qui sont des mesures pour contrer ou accepter ce qui peut arriver à l individu ou à la société. Aujourd hui il est incontestable que le «vodoun» est la religion traditionnelle qui domine malgré la présence des missions chrétiennes et de l islam dès le 17 ème siècle. Le plan culturel, concernant la croyance aux vodouns ou aux fétiches, et les valeurs traditionnelles influencent dans le choix des ouvrages d AEV. On note que les populations ne s approvisionnent pas aux ouvrages afin de manifester leur mécontentement parce qu elles estiment que ces derniers sont érigés à des endroits destinés aux vodouns et aux fétiches. A première vue, cette raison paraît illogique ; cependant malgré le principe de rationalité, les populations ont de bonnes raisons d agir ainsi. «C est une réaction qui découlerait des valeurs et normes traditionnelles ; puisqu elles y croient et qu elles ont de bonnes raisons d y croire.» Notons aussi que les habitudes et les valeurs traditionnelles influent sur la consommation de l eau potable et les mentalités. Par exemple, une eau potable claire et sans goût à priori, est considérée comme moins bonne et moins naturelle que l eau sédimentaire de la rivière 7 - Le plan sociopolitique Parmi de nombreuses raisons évoquées par les populations rurales en générale, pour justifier la non appropriation des ouvrages d AEV et l utilisation de l eau potable, il faut mentionner la non consultation et la non implication dans la gestion des projets d hydraulique villageoise. Ceci revient à dire que les populations rurales estiment qu elles ne sont pas associées à la réalisation dudit projet et par conséquent, ne peuvent y aller s approvisionner en eau de boisson. Cette raison, loin d être rejetée, expliquerait le sentiment de rejet qui anime les populations rurales et pourrait être la cause principale des échecs constatés dans l appropriation des ouvrages d AEV. Ne pas impliquer ces populations signifie que les promoteurs de ces projets ne pourront pas avoir toutes les informations nécessaires pouvant contribuer à leur acceptation, car ils ne tiennent pas forcément compte aussi bien des valeurs sociologiques que des préférences villageoises dans le secteur de l eau potable. Les populations rurales ne s approprient pas les ouvrages d AEV croyant que le fait de déplacer des fétiches provoque des maladies liées à l eau. Il est donc important de tenir compte de l avis des populations pour comprendre le lieu d installation et la forme possible desdits ouvrages. Cela éviterait certainement les problèmes rencontrés dans le processus d approvisionnement à la source en ce qui concerne les distances à parcourir et l utilisation égalitaire des bornes fontaines. 8 - L information-éducation-communication Il faut savoir aussi que les populations rurales peuvent ne pas s approvisionner aux ouvrages de l AEV car non seulement elles ignorent leur bien fondé mais aussi elles interprètent certains faits selon leur degré de connaissances. Ainsi, à en croire les individus qui pensent que les ouvrages sont difficiles à utiliser ou bien qu ils provoquent des pertes de grossesses, c est parce qu ils n ont pas été suffisamment sensibilisés et éduqués pour comprendre que les ouvrages ne sont pas conçus dans l optique de nuire à la santé publique. 13
14 Ceci démontre l importance de l information-éducation-communication sur l AEV pendant et après l exécution des projets d hydrauliques villageoises afin de mieux faire comprendre aux populations l utilité des ouvrages d AEV. Il est donc également important que les projets d hydrauliques villageoises mettent l accent sur la participation communautaire, sur l intermédiation sociale. A travers l approche participative, les femmes rurales peuvent lister et se rendre compte de pratiques par rapport à l eau potable et des comportements à adopter pour accélérer et maintenir l eau de boisson potable. Entre autres on peut retenir : - l approvisionnement en eau de boisson aux BF uniquement - les points d eau sont systématiquement entretenus - ne rien placer dans l eau pour la stabiliser (comme l utilisation de Sidakin à Togbota) - l eau transportée et stockée dans un récipient propre, bien couvert et placé à l intérieur de la maison - l eau de boisson est séparée de l eau réservée aux autres usages - l hygiène de l eau de boisson prend en compte l hygiène corporelle et le lavage des mains (avant et après repas, après défécation et nettoyage des fesses des enfants, avant de cuisiner ) Ce sont de très bonnes pratiques à encourager et à diffuser au sein des populations. Toutefois, il y a aussi bien des facteurs de motivation que des contraintes à ces pratiques. En ce qui concerne les facteurs de motivation, il faut que les séances de sensibilisation mettent l accent sur les risques de maladies, voire de mort (à Togbota, la population est déjà très consciente que la rivière est source de maladies), courus lorsque l on pratique des habitudes allant à l encontre de la potabilité de l eau (paresse, pratique quotidienne, négligence, manque de moyens financiers ). IV. LES ACTEURS DU PROJET ET LEUR RÔLE ORGANIGRAMME DES ACTIVITE POUR UN PROJET D AEV Ci-dessous, une description des acteurs du projet ; se référer en annexe pour l organigramme général du projet eau et celui de la hiérarchie au sein de la Direction Générale de l eau. 1 - Cadre institutionnel et juridique Il s agira essentiellement d instituer par une loi et de mettre en place un organe de coordination du secteur de l eau doté de larges pouvoirs pour la prise de décision en matière de planification, de répartition des ressources et de règlement des litiges. Le développement des réseaux de mesure, des laboratoires d analyses et le regroupement des systèmes d informations concernant les ressources en eau permettront d assurer une évaluation permanente des ressources en eau afin de mieux les gérer L allocation des ressources en eau accordera la priorité à la satisfaction des besoins vitaux de la population, puis de l élevage et de l agriculture. Mais l allocation de l eau entre différents usages de l eau à des fins de production aura pour objectif la recherche du maximum d avantages pour la collectivité. C est le principe de la valorisation économique maximale de l eau disponible. Enfin la prise en compte des impacts sur l environnement sera systématisée. 14
15 La refonte du code de l eau est nécessaire pour prendre en compte les principes régissant le régime de l autorisation de prélèvement et de rejet, introduire le régime de la déclaration applicable aux petites installations, généraliser l enquête administrative et l audience publique dans les zones de faible potentiel hydraulique, fixer le régime de la concession sur la base d un cahier des charges, etc.. La loi du 21 Septembre 1987 portant Code de l'eau est restée inappliquée jusqu à ce jour. Aucun texte d application n a été pris. On peut constater des contradictions, des ambiguïtés et des chevauchements de responsabilités induits par d autres textes législatifs censés être complémentaires. 2 - Nouveau cadre institutionnel de gestion des points d eau Des textes réglementaires ont été adoptés par le Gouvernement pour une gestion durable des ouvrages d eau : le cadre juridique et institutionnel des systèmes d eau et les principes de gestion. On note : - la convention de cession et d exploitation qui lie l Etat et la communauté - le projet de décret qui définit les structures de gestion selon le type d ouvrages - les statuts types des Associations des Usagers de l Eau (AUE). - Les leçons tirées de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie Les différents intervenants étatiques ont des actions précises dans le déroulement d un projet d adduction d eau que l on peut observer dans l organigramme qui suit. On note parmi eux : - Le ministère des mines et de l énergie (service de l eau national et départemental) - La direction nationale des marchés publics - Le gouvernement (budget national) - La commune (Adjhoun et l arrondissement de Togbota) - Le chef d arrondissement 3 - Les responsables des services en hydraulique Ce sont des sociologues ou des ingénieurs et spécialisés en développement communautaire. Ils ont pour fonction, non seulement d amener les populations rurales à adopter de bonnes pratiques en matière d hygiène et d assainissement mais aussi de veiller à la bonne gestion des ouvrages d AEV eu niveau local. 4 - Bureau d étude Il s agit d un acteur indépendant, souvent originaire du même pays que le bailleur de fonds principal. Dans notre cas c est le bureau d étude allemand IGIP qui a dirigé toute l étude technique des travaux de réalisation de l AEV de Togbota. Ils ont également en charge la rédaction du dossier d appel d offre (DAO) ensuite transmis au service de l hydraulique. 15
16 5 - Le financement de la gestion des ressources en eau L eau occupe une place importante dans l économie du pays et a un coût. La prise en charge du financement de la gestion des ressources en eau doit aboutir à une tarification de l eau plus réaliste basée sur les deux principes de l utilisateur-payeur et du pollueur-payeur. La mise en œuvre d une telle politique de gestion de l eau nécessitera de mettre en place à tous les niveaux (national, départemental et local) un plan de formation du personnel. Des campagnes d information et de sensibilisation seront également nécessaires. Concernant les financements de programmes hydrauliques du Bénin, il existe comme on a vu des programmes nationaux de développement faisant intervenir selon les différentes régions des bailleurs de fonds liés ou plus indépendants selon les zones ; on retrouve parmi eux : la banque mondiale ou la GTZ (organisme allemand bailleur pour l arrondissement de Togbota). On retrouve aussi dans les divers financements, un rôle majeur plus «symbolique» qu efficient des communautés (en général de 5% du montant total des projets de réalisation additionné avec le paiement à plus long terme de l usage de l eau). 6 - Rôle primordial donné aux communautés L installation de tout équipement part d une demande exprimée par la communauté ; qui a le choix du type d ouvrage (dans la limite des contraintes techniques et financières) et montent leur propre dossier de projet communautaire. Les communautés participent de manière significative à l investissement, proportionnellement au niveau de service fourni. Elles prennent en charge totalement l exploitation et la maintenance des équipements ainsi que le renouvellement des systèmes de pompage et de distribution d eau. Pour l accomplissement convenable de ces nouvelles responsabilités, des ONG ont été sélectionnées et formées pour accompagner les communautés dans le choix, la mise en œuvre, l exploitation et la gestion de leurs équipements d AEPA ; et parfois l aide à l apport financier suffisant comme le fait Urgence Bénin à Togbota. La promotion du secteur privé local devrait permettre la réduction des coûts de construction des ouvrages et faciliter les interventions de proximité. Pour ce faire, certaines dispositions ont été prises : - Modification des conditions d accessibilité aux marchés - Mise en place d un fonds de bonification et d assistance - Mise en œuvre d un programme de formation au profit des personnels des entreprises locales. La mise en œuvre des PADEAR - Une large campagne d information à travers des canaux et médias appropriés a marqué le démarrage des projets. Cette campagne est destinée à susciter l envoi des demandes par les communautés. 16
17 7 - Les groupes de femmes Aujourd hui les femmes sont unanimement reconnues comme les principales actrices dans tout projet d approvisionnement en eau potable et d assainissement puisque, dans beaucoup de pays en voie de développement, ce sont elles qui passent de longues heures à transporter l eau. 8 - Les chefs de ménages Ce sont des décideurs au sein des ménages, ils sont toujours des hommes et imposent souvent leurs points de vue face a toutes situations qui pourraient subvenir. Dans les réunions de villages ce sont les portes paroles des difficultés rencontrées au sein des familles. 9 - Les chefs traditionnels Ils sont les garants de la tradition au niveau local. Souvent âgés, expérimentés et qualifiés de sages, ils ont pour rôles de veiller au respect des normes et des valeurs traditionnelles et de consolider la paix au sein de leur localité. Ils interviennent, au niveau des projets d adduction, pour valider ou non l emplacement des ouvrages de l AEV vis-à-vis des lieux sacrés (voir la partie sur le vodoun) et de conflit potentiel L expérience des Associations des Usagers de l Eau (AUE) Le Bénin a adopté en 1996 un décret portant mode de constitution, d organisation et de fonctionnement des Associations d Usagers de l Eau. Ce document technique qui définit la politique des adductions d eau villageoises a été rendu nécessaire parce que les opérations d alimentation en eau des centres semi-urbains par adductions d eau étaient gênées dans leur déroulement par l inexistence d un cadre réglementaire et méthodologique d intervention. Il s agit de clarifier le cadre institutionnel et juridique des opérations d alimentation en eau potable des centres secondaires en mettant au point une démarche contractuelle (Administration/Usagers), et de définir des principes de gestion qui soient adaptés aux Adductions d Eau Villageoises (AEV) pour assurer la durabilité des équipements. 17
18 Le document repose notamment sur les principes suivants : - La création pour chaque adduction d eau villageoise d une association des usagers de l eau (AUE) qui regroupe l ensemble des villageois usagers du système d eau potable et élit un comité Directeur de cinq membres au minimum : un Président, un secrétaire, un Trésorier, un Représentant de l Association de Développement et une représentante des femmes. - La signature d un contrat avec un exploitant par lequel l AUE confie l exploitation des équipements et le service de distribution à un salarié dans le cas de l exploitation directe, ou à un fermier dans le cas d une exploitation déléguée dont les tâches et responsabilités définies dans le contrat. - La signature d une convention de Cession et d exploitation entre l AUE et le maître d ouvrage (Etat actuellement, mais ultérieurement les communes) après réception des ouvrages. Par cette convention, l AUE reçoit l usufruit de l ouvrage de captage qui reste la propriété de l Etat (commune) et la propriété des équipements d exhaure et des ouvrages de distribution - La signature d un contrat de maintenance avec une structure privée spécialisée qui est agréée par la Direction de l Hydraulique - La participation des usagers à l investissement initial et leur implication à la gestion des équipements (approbation du budget prévisionnel, fixation du prix de l eau, renouvellement et extension des équipements. - Le maintien du rôle de l Etat à travers la gestion des ressources en eau, la définition des conditions d exploitation, le contrôle de la gestion financière de l exploitation, le suivi et l appui des AUE L intervention des ONG auprès des communautés Elle est fondée sur une série de réunions avec les communautés ayant fait une demande d ouvrages. L aboutissement de ces réunions est : - la vérification et la confirmation ou non de leurs demandes - l élaboration d un projet communautaire - l organisation pour la réalisation et la gestion de leurs ouvrages Les ONG interviennent aussi auprès des communautés avec l appui des organismes d intermédiation social et d étude du milieu (tel était le cas de IAMD). 12- Rôle spécifique d Urgence Bénin Urgence Bénin intervient dans le programme d adduction d eau villageoise de Togbota au niveau de l information-éducation-communication des populations locales. Ce rôle est justement intégré à ses autres activités à savoir : la santé, la redynamisation économique avec des groupements agricoles de femmes et le tourisme solidaire ; ce qui permet entre autres un suivit global des localités. L ONG intervient également d un point de vue de conseil financier et d investissement : aide à la création des comptes pour le dossier communautaire, aide aux financements de la partie «participation communautaire» de 5% des ouvrages totaux d AEV réalisés. V. LANCEMENT DU PROJET ET REALISATION 18
19 1 - Visite de reconnaissance des sites Une visite de reconnaissance des localités a été organisée. Elle a permis de relever es coordonnées géographiques de chaque site avec le GPS et de positionner in situ sur une carte topographique et de noter les repères importants Elle a permis aussi d apprécier l accessibilité dans les localités. 2 - Travaux de terrain Après la reconnaissance des sites un programme de prospection a été établi avec des investigations hydrogéologiques et mesures géophysiques. Les premières consistant à repérer les ouvrages hydrauliques existants dans les environs, les cours d eau (tracé, forme, sens d écoulement) très important pour la zone de Togbota. Les deuxièmes servants à effectuer des sondages et à procéder à un forage. 3 - Travaux de forage Il faut retenir que c est un ouvrage d AEV de captage de l eau souterraine de petit diamètre, réalisé à l aide de moyens matériels importants. Le trou de forage est fait à l aide de la foreuse. Une fois que le trou a atteint et traversé plusieurs mètres de la zone contenant de l eau, le forage est arrêté. On glisse alors dans le trou un tube de plastique qui comporte des fentes au niveau où se trouve l eau pour permettre à celle-ci de pénétrer à l intérieur du tube et d être pompée. L espace entre le tube et le trou est rempli par du gravier au niveau de la crépine, puis par es matériaux imperméables comme l argile et enfin cimenté sur les derniers mètres avant la surface. Ces forages servaient essentiellement aux pompes à motricité humaine et aux postes d eau autonomes ; aujourd hui principe repris pour les AEV avec des diamètres de forage plus grand dit «à gros débit». Forage pour l AEVde Togbota 4 - Réalisation de l AEV : généralités 19
20 Une distribution d eau est constituée par un ensemble d ouvrages et de canalisations ayant pour objet de mettre de l eau à la disposition des habitants d une agglomération. Les principaux éléments constituants une distribution d eau comprennent : - une prise d eau ou captage qui recueille l eau naturelle - une conduite d amenée qui transport l eau de la prise à un réservoir d accumulation - un réseau de conduites de distribution qui dessert les habitations ou les BF. L alimentation en eau du réservoir peut se faire : soit par gravité, soit par renouvellement. L écoulement de l eau dans les conduites de distribution est toujours gravitaire. Le réseau des conduites peut être ramifié ou maillé : cf dessin château d eau 20
21 Prise d eau, tête de forage, protection motopompe - refoulement d un point d eau (ici puits manuel et non BF) Borne fontaine (BF) 5 - Aspects techniques (résumé du DAO fourni par Mr Vincent K. Hessou coordinateur local, IGIP, Padear KFW) Voici en quelques mots et chiffres un résumé du DAO : La consommation et la population en augmentation : population totale en habitants demande en eau (m. cube par jour)
22 Le réseau général : Durée journalière de pompage et débit : 12 heures à 7,78 mètres cubes par heure Débit d exploitation : 8 mètres cubes par heure, effectué par une électropompe immergée et un groupe électrogène de puissance minimale de 1,1 kw correspondante au moteur de la pompe. Volume du château d eau (basé sur demande ne eau de 2028) : 40 mètres cubes Ce dernier ouvrage est placé à coté du forage de Zé, à 20 mètres en face de l église céleste de Agbohounsou au bord de la piste qui mène à la ferme de Zossou ; en tenant compte du point le plus défavorisé hydrauliquement (le plus haut) et des extasions futures sa hauteur sous cuve est de 15 mètres (principe d écoulement gravitaire de l eau). Il y aura plusieurs traversées du fleuve Oueme avec des canalisations spécifiques (souples). Coûts estimatifs en FCFA : pompe immergée équipement hydraulique forage groupe électrogène pièce de rechange protection des installations formation exploitant Total Ce total correspond à peu près à euros. Génie civil : château d'eau local technique pour groupe électrogène clôture grillagée Total total en euros (environ) Réseau : tuyaux diamètre tuyaux diamètre tuyaux diamètre raccords, vannes, ventouses, vidanges, BF autres Le total général est de FCFA (soit euros) d après les prix du DAO. Les dotations aux amortissements comprennent les amortissements légers : pompe, groupe électrogène, rechange des tuyaux, des ventouses et des raccords. Le tarif seuil de vente du mètre cube d eau est de 509 FCFA. 22
23 6 - Organisation, maintenance Dans le souci d assurer la maintenance de l AEV et sa motopompe et de son réseau de canalisations réalisés, un réseau d artisans réparateurs est formé par zone globalement au Bénin et encadré par des professionnels les personnes assureront les réparations (hors sol de la pompe ou celle immergée, de la tuyauterie, les joints, des bornes fontaines (BF) ). Le fermier en échange de la gestion de l AEV fera appel à un de ces techniciens spécialisés en cas de défaillance du réseau et pour sa maintenance périodique. Concernant les disponibilités des pièces de rechange, le fournisseur de la marque de la pompe assure la disponibilité permanente des pièces détachées à travers un réseau de points de vente où les communautés s approvisionnent à leurs frais (intermédiaire du fermier gérant). Cet approvisionnement ne pose pas de problème au niveau de la COBEMAG (Coopérative Béninoise de Machines Agricoles) puisqu elle possède des points de vente sur tout le territoire Béninois. L enclavement et le transport difficile à Togbota peut cependant être une contrainte. Il est également nécessaire que la population, et notamment ses chefs, soient au courant du fonctionnement de l AEV, de la gestion globale organisée par l association des usagers de l eau. Des formations de gestion, d éduction à la bonne utilisation de l eau potable doivent être prescrite à l ensemble de la population. D autre part, des contrôles de qualité de l eau et de rentabilité doivent avoir lieu à plus ou moins long terme. 7 - Planning prévisionnel «Quand est-ce que l eau potable coulera dans les bassines des femmes de Togbota?» Un planning est très difficile à anticiper pour un tel projet étant donné le nombre d acteurs en jeu, leur manque de coordination et la variabilité du temps de chaque étape du projet. Globalement nous pouvons dire que : : année n-1 : l élaboration du projet : année n : étude technique : année n+1 : réalisation des ouvrages de l AEV Cependant, pour Togbota, le projet a été initié depuis 2006 ; il a eu des difficultés être lancé étant donné la zone enclavée et les l absence d eau potable lors du premier forage. Actuellement, nous pouvons globalement donner ce planning (sur les informations du service de l eau de Porto-Novo) - deuxième semaine d Août 08 : réception DAO de IGIP par la direction de l eau du ministère à Cotonou ; signature par le service national de l eau du DAO. - Troisième semaine d Août : envoi DAO au service départemental de l eau de Porto- Novo. Vérification de l aspect technique. - Deuxième semaine de Septembre : envoi du DAO au DNMP, observation des incohérences et fautes. Début de l appel d offre aux entreprises. - Première semaine de Novembre : retour du DAO au service de l eau de Porto-Novo, correction du DAO selon les indications du DNMP. - Troisième semaine de Novembre : envoi DAO corrigé au DNMP. 23
24 - Première/deuxième semaine de Janvier : procès verbal DAO et début anticipé officiellement du service de l eau de Porto-Novo pour le lancement d appel d offre. - Troisième semaine de Février : fin du délai pour les réponses des entreprises au DAO. - Troisième semaine d Avril : fin du dépouillement, procès verbal pour choix définitif de l entreprise en charge de l AEV. - Troisième semaine de Juin : contrat signé par toutes les parties, adjudication définitive, début des travaux. On compte alors six à sept mois de travaux, plus les périodes d inondations de Togbota en Juin et Août-Septembre, les congés des institutions en Août et pendant les fêtes de fin d année qui ralentissent l enchainement des étapes, la réception des ouvrages et mise en place de la gestion. «L eau en 2009 à Togbota?» Oui, l a affirmé le chef du service départemental de l eau de Porto-Novo, en charge du DAO et du choix de l entreprise. VI. LA GESTION DE L AEV 1 - Les différents modes de gestion de l eau potable Le mode de gestion est un choix communal car c est la commune qui à la gestion de ses ouvrages d adduction ; en général le mode choisi est le même pour toute la commune. Il en existe quatre mais trois sont plus usuels. A - le contrat fermier-commune ; mode choisi dans notre cas par Adjhoun : Le fermier sélectionné par appel d offre passe un contrat avec la commune puis s organise pour s acquitter des différents acteurs de cette gestion : fontainiers, mécaniciens, comptable En général, un fermier détient la gestion de plusieurs AEV d une même commune. Par suite, le fermier récolte l argent de la vente de l eau à la population auprès des fontainiers. Ces derniers, les mécaniciens et les autres personnes déléguées dans cette gestion sont rémunérés directement par le fermier. Celui retournant ensuite une redevance à la commune. B - le mode tripartite : La commune signe un contrat avec un fermier sélectionné et avec l association des consommateurs d eau du village de l AEV concernée. C - le mode production-distribution : La production de l eau est faîte et gérée par le fermier. La distribution répartie entre les différentes bornes fontaines est assurée par l association des consommateurs. D - l affermage (gestion par fermier) : Ce mode entre dans le cadre exceptionnel des anciennes AEV bien gérées. Si la commune considère que l association des usagers de l eau (c est-à-dire la population) a déjà géré correctement une AEV (montant conséquent sur les comptes, entretien correct, bonne organisation) ; il y a reconduite. L l association des usagers de l eau signe alors un contrat avec la commune qui n est plus sous forme de gestion communautaire mais de «contrat d affaires». 24
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