SOMMAIRE ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE... 3 PROJET «CIRCUIT DU MEDICAMENT»... 15

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SOMMAIRE ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE... 3 PROJET «CIRCUIT DU MEDICAMENT»... 15"

Transcription

1

2 SOMMAIRE ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE... 3 LE PERIMETRE... 4 LA PROSPECTIVE... 5 LES AXES DE TRAVAIL... 5 LES PROJETS RELATIFS A L ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT... 6 PROJET «CIRCUIT DU MEDICAMENT» LE PERIMETRE LES PROJETS DU GROUPE CIRCUIT DU MEDICAMENT SCHEMA DIRECTEUR DES BLOCS OPERATOIRES, SSPI, SALLE INTERVENTIONNELLES RAPPEL DE LA DEMARCHE ENGAGEE DEPUIS PRINCIPAUX OBJECTIFS DEFINIS PAR L EQUIPE PROJET BSC ELABORATION DU SCHEMA DIRECTEUR DES BLOCS OPERATOIRES, SSPI, SALLES INTERVENTIONNELLES MISE EN ŒUVRE DU SCHEMA DIRECTEUR SCHEMA DIRECTEUR DES LITS LOURDS LE CONTEXE LE CAPACITAIRE ACTUEL ET PREVU LA DEMARCHE SCHEMA DIRECTEUR AMBULATOIRE L AMBULATOIRE AU CHRU DE LILLE LA DECLINAISON DE L AMBULATOIRE... 44

3 ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE 2

4 LE PERIMETRE L organisation de la prise en charge du patient s effectue en amont de son entrée au CHRU et se poursuit jusqu à sa sortie. Le périmètre de cette problématique a été défini autour de trois questions : - Qu est-ce que la «prise en charge du patient» pour chaque professionnel présent au CHRU? - Qu est-ce que l organisation de la prise en charge? - Quelles sont les attentes du patient aujourd hui mais aussi demain? La prise en charge globale du patient englobe deux dimensions, celle de l accueil et celle du soin avec deux priorités : - pour l accueil administratif, en consultation, en hospitalisation, des défauts de communication et d information ont été mis en évidence (communication hétérogène, informations redondantes, informations non partagées, absence d information ), - pour la dimension soins, la personnalisation des soins, et notamment la mise en place d une filière de soins globale, en intégrant l aspect sécuritaire tant au niveau des soins que des biens de la personne, a été priorisée. Pour étayer la réflexion, le groupe s est doté de personnes ressources avec notamment des représentants médicaux issus du Comité de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN) et du Service de Gestion du Risque Infectieux et des Vigilances (SGRIVI), des représentants des groupes projet BSC : Multimédia au lit du patient, mise en œuvre d une politique de marketing médical, identité visuelle, image de marque et design, sans oublier des partenaires incontournables que sont les représentants des usagers. Cette réflexion a permis de déterminer 5 objectifs prioritaires : 1. Assurer un accueil et une prise en charge personnalisée et respectueuse du patient et de son entourage tout au long du parcours de soins 2. Améliorer les délais de prise de rendez-vous 3. Promouvoir et organiser les modalités d éducation thérapeutique 4. Améliorer la sécurité des soins 5. Coordonner la prise en charge pluridisciplinaire. Ces objectifs transversaux ont favorisé l élaboration de 9 fiches projet répondant aux 5 orientations stratégiques déterminées pour le projet d établissement

5 LA PROSPECTIVE Le patient devient un expert et un acteur de sa prise en charge. Il s informe, il fait valoir ses droits, il compare et il consomme le soin. La communication doit être positionnée de manière coordonnée au service des patients. Dans les 5 à 10 prochaines années, la prise en charge du patient, les modalités de prises en charge et les compétences sont amenées à évoluer dans la perspective d une organisation plus personnalisée de la prise en charge. Evolution de la prise en charge du patient Le parcours hospitalier du patient doit être le plus adapté possible à son mode de vie d où un parcours personnalisé qui lui donne la possibilité d accéder au multimédia et lui offrir une médecine de qualité dans un cadre hôtelier high tech. Evolution des modalités de prise en charge Une institution qui s adapte à son environnement et responsabilise ses équipes par une concertation pluridisciplinaire et une organisation performante axée sur une activité ambulatoire permettant des séjours de courte durée et nécessitant, par ailleurs, un parc d équipement innovant et accessible à tous les professionnels. Evolution des compétences, métiers et collaborations Une institution qui investit dans les compétences et l évolution de ses professionnels permettant l émergence de nouveaux métiers tels que : IDE programmatrice, intervenant pivot en oncologie, Ingénieur en communication ainsi que le renforcement des métiers de la qualité, de l évaluation et de la gestion des risques. LES AXES DE TRAVAIL Compte tenu de ces perspectives d évolution, les axes prioritaires de réflexion sont : - Intégrer le patient comme acteur et expert dans son parcours de soins en tenant compte de ses choix et des contraintes liées à son environnement - Rendre compréhensible/lisible l identification des différents acteurs (rôle, missions), des structures (établissements, secteurs de soins, réseaux) et des soins/services proposés (ex : aides aux formabilités administratives) - Renforcer les liens entre les professionnels de santé hospitaliers, de ville et les autres partenaires (réseaux, associations, secteur social ). 4

6 LES PROJETS RELATIFS A L ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE 1. Développer une culture commune de mise à disposition des éléments facilitant l accueil du patient et optimiser les conditions d accès au téléphone, à la télévision, à Internet et à la chambre individuelle (confidentialité) : services personnalisés Rang A DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET Chaque venue du patient à l hôpital en vue d une consultation ou d une hospitalisation doit être organisée en amont du séjour sur le plan administratif et sur le plan des prestations en dehors de l hôpital, en lien avec les professionnels de santé concernés. L utilisation des nouvelles technologies de communication (internet, SMS ) devrait être intégrée et systématisée dans les organisations et les pratiques professionnelles. Le site internet du CHRU et ses fonctionnalités devraient pouvoir évoluer pour permettre aux patients et aux professionnels du CHRU d organiser l arrivée et le séjour du patient. Il est nécessaire de développer une culture de la préparation de la venue du patient et donc de l attente. OBJECTIFS DU PROJET Le groupe a priorisé 6 objectifs permettant de préparer la prise en charge du patient, en amont de sa venue : - Prioriser le temps de présence du patient à l hôpital pour sa prise en charge médicale - Améliorer la satisfaction du patient et de son entourage sur la qualité de son accueil à son arrivée et sa perception de «patient attendu» - Faciliter l accès à des prestations hôtelières en dehors des «heures d ouverture» - Permettre à une partie du public accueillie d utiliser internet pour préparer sa venue à l hôpital - Permettre au patient de disposer des informations sur son parcours et sur les formalités à remplir afin de préparer sa venue : simulation des parcours, information sur les formalités administratives, confirmation des services demandés - Développer la communication Hôpital/patients grâce à l utilisation des nouvelles technologies d information et communication. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Pour atteindre ces objectifs, plusieurs étapes seront nécessaires. Il s agira d identifier dans les fiches projets les attentes et/ou besoins des pôles, d identifier les attentes et les besoins des usagers dans le domaine de la communication et information sur ce sujet, et enfin d évaluer l opportunité et la faisabilité du projet par la mise en place d un comité technique ou groupe de travail intégrant nécessairement la Délégation du Système d Information (DSI) et la Délégation à la Communication. 5

7 2. Améliorer les délais de prise de rendez-vous Rang A DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET Les délais de prise de rendez-vous sont un facteur d insatisfaction des patients (cf questionnaire de sortie) mais également des médecins de ville (cf. focus groupes). L organisation en matière de prise de rendez-vous pourrait donc être optimisée afin d améliorer la satisfaction de l ensemble des usagers (patients, accompagnants, médecins libéraux, ). Il s agit dans un premier temps de systématiser l utilisation de l application logicielle SILLAGE RDV par l ensemble des professionnels (mise à jour en temps réel des données plannings et administratives) et d harmoniser les bonnes pratiques d accueil téléphoniques et physiques (accueil central, bureau des entrées et accueil médicoadministratif, ). Cette phase est indissociable du travail du groupe BSC 9 (accueil, bureau d entrée) et du Comité Utilisateurs SILLAGE. Dans un second temps, il s agira de proposer des dispositifs facilitant la prise de rendez-vous interne au CHRU, ces dispositifs pouvant être appréhendés à l échelle d un pôle ou infra pôle de sorte à proposer des organisations adaptées à l activité. D autres actions sont d ores et déjà à l étude : accès web de prise de rendezvous par les usagers, alertes et rappels de rendez-vous par sms, OBJECTIFS DU PROJET Concernant l amélioration des délais de prise de rendez-vous, 6 objectifs prioritaires ont été définis : - diminuer les délais de prise de rendez vous - améliorer la communication interne et externe au CHRU - tendre vers l homogénéisation de la prise en charge - uniformiser les pratiques administratives - respecter la réglementation en termes de confidentialité et d identitovigilance - assurer une continuité de services. Ces objectifs doivent répondre à la volonté du groupe «organisation de la prise en charge» qui est d assurer un accueil et une prise en charge personnalisée et respectueuse du patient et de son entourage tout au long du parcours de soins. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Pour atteindre ces objectifs, plusieurs étapes seront nécessaires : - Il s agit d abord d effectuer un recensement des organisations administratives (accueil, téléphone,...) existantes par le groupe BSC 9 + Comité Utilisateurs SILLAGE, - Il convient ensuite de d adapter les organisations pour améliorer la réponse téléphonique et faciliter les prises de rendez-vous en utilisant d autres modes de communication de type internet, en lien avec l objectif transversal (assurer un accueil et une prise en charge personnalisée du patient). 6

8 3. Poursuivre et étendre le dispositif HOP LINE Rang A DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET Dans le cadre de l élaboration du projet d établissement , des focus groupes ont été organisés en mars 2011, réunissant des médecins (généralistes, spécialistes adressant ou non au CHRU) et des patients (hospitalisés au CHRU pour des motifs médicaux ou chirurgicaux). Les objectifs de ces focus groupes ont été de : - recueillir la perception générale sur le CHRU de Lille - définir la perception à chaque étape de la prise en charge du patient - déterminer les attentes/ améliorations attendues par les usagers. A l issue de ces focus groupes il est apparu que le dispositif Hop line est connu de la moitié des médecins généralistes mais inconnu des spécialistes et peu utilisé. Il est néanmoins appréhendé comme une bonne initiative, à développer. Ce dispositif représente une ébauche de consultation par téléphone et pourrait même être, selon certains, un moyen de prendre rendez vous. Pour faire suite à ces focus groupes, il a été décidé de réaliser un bilan de ce dispositif, en 3 temps : - Un questionnaire a été adressé par mail à l ensemble des praticiens identifiés comme correspondants Hop line CHRU ; - Une analyse des appels téléphoniques émis sur la ligne Hop line et de la provenance de ces appels à été réalisée ; - Des entretiens ont été menés avec des personnels du standard en charge de la ligne Hop line CHRU. OBJECTIFS DU PROJET Au regard des premiers éléments de diagnostic et de bilan, il apparaît nécessaire d étendre le dispositif aux spécialistes libéraux. Il conviendra également de réaliser une évaluation après 6 mois de fonctionnement afin d identifier l impact en terme de nombre d appels. Par ailleurs, il est important de renforcer ou relancer la communication auprès des médecins généralistes. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Pour étendre le dispositif Hop line aux médecins spécialistes, il convient de : - Mettre à jour la liste des correspondants Hop line - Faire valider par la Commission Médicale d Etablissement : la liste des disciplines concernées par le dispositif le principe d étendre le dispositif aux spécialistes libéraux. 7

9 4. Coordonner la prise en charge du patient Rang A DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET Il s agit d assurer le lien, la concertation et le partage des informations entre les professionnels de santé pour aider à une prise de décision collégiale à toutes les étapes de prise en charge prenant en compte les bénéfices/risques pour le patient et ce, dans une logique de parcours ou de filière de soins intra ou extra hospitalière. Pour cela, il convient de faire évoluer les organisations et les compétences afin d optimiser la prise en charge pluridisciplinaire. OBJECTIFS DU PROJET Afin de mieux coordonner la prise en charge des patients, plusieurs objectifs ont été définis : - Mutualiser les compétences médicales et non médicales dans une logique de complémentarité des expertises et de prise en charge globale - Rendre compréhensible/ lisible l identification des différents acteurs (rôle, missions), des structures (établissements, secteurs de soins, réseaux) et des soins/services proposés (ex : aides aux formabilités administratives) - Mettre en place un parcours «patient» personnalisé de manière lisible pour les professionnels impliqués et pour le patient ou son entourage - Améliorer la cohérence, la complémentarité des informations et messages communiqués au patient et à son entourage par les professionnels impliqués dans la prise en charge pluridisciplinaire. - Renforcer les liens entre les professionnels de santé hospitaliers, de ville et les autres partenaires (réseaux, associations, secteur social.) - Développer l acquisition de nouvelles compétences et nouveaux savoirs par les professionnels de santé dans les domaines des technologies de l information/communication, des pratiques professionnelles, de la gestion du dossier du patient, de la relation soignant/soigné et de la responsabilité - Intégrer le patient comme acteur et expert dans son parcours de soins en tenant compte de ses choix et des contraintes liées à son environnement. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Afin de répondre à ces objectifs de coordination de la mesure de la satisfaction, il conviendra d établir un état des lieux (cartographie des prises en charge pluridisciplinaire pour lesquelles le CHRU est «Pivot» et «prestataire», identification des projets des pôles visant à développer les prises en charge pluridisciplinaire), de formaliser les prises en charges pluridisciplinaire, de développer les outils de communication interne et externe et d identifier les compétences professionnelles à acquérir. 8

10 5. Optimiser le séjour en cas d hospitalisation programmée et améliorer la prise en charge de la sortie du patient Rang A DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET Dans la perspective d une organisation personnalisée de la prise en charge, il est nécessaire de réfléchir à l optimisation du séjour en cas d hospitalisation et l optimisation de la sortie. Pour cela, deux axes de travail ont été priorisés : - Etablir une prise en charge coordonnée du patient de son entrée à sa sortie grâce à une infirmière programmatrice (métier émergeant) - Développer la notion de réseau lié aux différents modes d admission des patients et notamment les urgences. OBJECTIFS DU PROJET Les objectifs de ce projet concourent à la fois à l amélioration du séjour et à l émergence de nouveaux métiers : - valoriser l émergence du nouveau métier d IDE programmatrice - diminuer la durée moyenne de séjour - augmenter la satisfaction des patients. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Dans un premier temps, il s agira de valider le profil de poste d IDE programmatrice, ensuite d établir les règles de fonctionnement au sein des pôles ainsi que des plateaux techniques et enfin de créer un réseau de Coordination des IDE programmatrices. 9

11 6. Créer un guide de bonnes pratiques concernant l accueil à l hôpital du patient et de son entourage Rang A DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET Les enquêtes menées auprès des patients et les différents audits réalisés démontrent une certaine insatisfaction de l accueil à l hôpital. Il s agit donc de rédiger un guide de bonnes pratiques de l accueil physique et téléphonique du patient et de son entourage dans l établissement où il est admis. Ce travail sera mené en lien avec le projet stratégique BSC 24 (identité visuelle, image de marque et design). Les secteurs concernés sont les accueils centraux (orientation-information) de chaque établissement, les accueils médico-administratifs, les accueils-orientation dans les unités de soins (AS Hôtesse/Equipes paramédicales et médicales), les accueils administratifs et secrétariats, les accueils de sécurité et les accueils téléphoniques (standard central). OBJECTIFS DU PROJET Ce projet vise à améliorer les pratiques en termes d accueil physique et téléphonique. Il repose sur trois objectifs principaux : - Harmoniser les pratiques d orientation, d information et d accueil (formation) - Améliorer la satisfaction des patients et de leur entourage - Améliorer les conditions de travail des professionnels et optimiser le temps de travail par la diminution des situations de conflit et la meilleure orientation des patients. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Il s agit à la fois de recueillir les données et de les analyser et de mettre en place les outils nécessaires à l amélioration de la prise en charge : - Analyse des données : questionnaires de satisfaction, autoévaluation, pré visites de certification, audits antérieurs (Démarrage fin 2011) - Mise en place et analyse des résultats de l Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) sur le respect des pratiques d accueil - Elaboration d un guide de bonnes pratiques - Communication sur le projet avec la Délégation à la Communication - Evaluation (dont formation accueil BSC24). 10

12 7. Améliorer la prise en charge du patient décédé et des familles endeuillées Rang A DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET Le décès «brutal» d un patient provoque un stress certain chez les personnels hospitaliers et une incompréhension immédiate, entraînant des deuils pathologiques et des plaintes dans l entourage. Il s agit donc de renforcer les actions qui sont mises en place au CHRU de Lille et de les compléter par une stratégie de prise en charge du patient décédé et de la famille endeuillée. La prise en charge du patient décédé et de la famille endeuillée est un indicateur de qualité de l offre de soin, de respect du droit des patients, d éthique, d image et d attractivité. Il s agit donc de réconcilier les usagers avec l institution sur la prise en charge du patient décédé et de mettre en place les actions nécessaires à l amélioration de la prise en charge et de sa valorisation (statistique, financière, humaine et relationnelle). OBJECTIFS DU PROJET Afin d améliorer la prise en charge du patient décédé et des familles, six objectifs prioritaires ont été définis : - Améliorer la prise en charge des personnes qui meurent à l hôpital - Accompagner le deuil des proches et améliorer la qualité des activités mortuaires - Elaborer des bonnes pratiques d accompagnement des familles (y compris dans les dimensions d espaces d accueil) - Améliorer l information statistique sur la mort à l hôpital - Mener des enquêtes complémentaires sur les champs non couverts par les enquêtes de satisfaction - Accompagner les professionnels confrontés à des décès dans des conditions difficiles. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE La réflexion sur l amélioration de la prise en charge des patients décédés et des familles endeuillées repose sur l analyse des données (courrier des patients, réclamations, plaintes, médiations), sur le recensement des pratiques et sur l analyse et évaluation des actions mises en place. 11

13 8. Développer une culture d évaluation des soins pour le personnel paramédical Rang A DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET L Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) est définie comme la conduite d une action explicite d amélioration par rapport à une pratique cible définie au regard des données de la littérature. Cette action doit être menée selon une méthodologie rigoureuse et les résultats doivent être mesurés. Il s agit de développer l appropriation par les équipes de la culture de l évaluation afin qu elles initient et réalisent des EPP au sein de leur pôle tout en participant à leur développement transversal quand le projet le permet. OBJECTIFS DU PROJET Pour favoriser la pratique de l évaluation des soins, plusieurs objectifs ont été définis : - Sensibiliser et former des professionnels à l EPP - Accompagner la structuration de ces EPP dans les pôles. A plus ou moins long terme, volonté de passer de l Evaluation des Pratiques à l amélioration continue et globale des pratiques professionnelles. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Pour mettre en place cette culture d évaluation des soins pour le personnel paramédical, plusieurs étapes sont nécessaires : - Identifier les démarches existantes dans chaque pôle. - Accompagner les équipes dans la formalisation des démarches - Identifier les personnes formées à la démarche qualité / EPP - Former les professionnels à la méthodologie de l EPP. - Pérenniser les démarches existantes. - Déterminer les indicateurs et les suivre. 12

14 9. Dynamiser la recherche paramédicale et la valoriser DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET Le projet vise à intégrer l activité de recherche dans la pratique professionnelle paramédicale et démystifier la recherche. Les résultats attendus sont : - Valoriser les travaux réalisés - Favoriser le développement des compétences en matière de recherche paramédicale - Confirmer et enrichir les connaissances actuelles paramédicales pour améliorer la qualité des soins - Favoriser les inscriptions dans les filières de formation MASTER et thèses. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE - Identifier des thèmes fédérateurs, à partir, entre autre, des mémoires de recherche réalisés en formation cadre de santé - Négocier les partenariats (internes et externes) - Identifier des référents paramédicaux «Recherche» au sein de chaque Pôle - Créer une cellule pluridisciplinaire de recherche paramédicale, constituée, entre autre, d Assistants de Recherche Clinique (ARC) ayant une formation soignante et travaillant en lien avec les autres cellules de la Fédération à la Recherche Clinique pour l accompagnement méthodologique des projets (organisation, diffusion de l information, accompagnement, mise en place d une plateforme de coordination) - Organiser un temps d information en réunion plénière encadrement et en Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Technique (CSIRMT) - Organiser une demi- journée d information pour l ensemble des professionnels paramédicaux - Constituer un groupe organisateur de journées d études - Recenser les besoins en formation afin d initier et former les professionnels à la recherche - Elaborer une banque de données informatisée. 13

15 CIRCUIT DU MEDICAMENT

16 LE PERIMETRE Le circuit du médicament se définit en quatre étapes réglementaires : - des prescriptions écrites, conformes, datées, signées et transmises à la Pharmacie d Usage Intérieur (PUI). Ces prescriptions sont rédigées après examen du patient - une analyse pharmaceutique et l acte de dispensation assurés dans l intégralité par le pharmacien - l acte de délivrance en lien avec la logistique - l administration. L objectif des travaux du groupe de travail autour du circuit du médicament et des dispositifs médicaux est de définir et de mettre en œuvre au sein du CHRU une politique d amélioration de la qualité de la prise en charge médicamenteuse du patient, et de sécuriser le circuit des produits de santé, dans le respect des obligations réglementaires et des préconisations nationales. L enjeu essentiel réside dans la promotion du dialogue services de soins - pharmacie autour de la prise en charge du patient, avec le patient au cœur du dispositif. Les projets du groupe reflètent donc les 6 ambitions suivantes : - Sécuriser, tracer les flux et mettre en œuvre la démarche qualité sur l ensemble du circuit des produits de santé - Repenser l organisation et le rôle de la pharmacie en lien avec l ensemble du circuit : repenser une plateforme logistique efficiente créer une plateforme technique répondant aux normes et à l ambition Hospitalo-Universitaire (HU) définir la présence pharmaceutique au sein des pôles d activité - Refonder le management de la pharmacie par process et réviser les procédures de gestion internes de la PUI et en lien avec le Département des Ressources Physiques et le Département des Ressources Financières - Informatiser les différentes étapes du circuit et mesurer l impact sur les organisations de la PUI à l unité de soins - Définir de nouvelles prestations logistiques (plein-vide, traçabilité des flux, etc.) - Prendre en compte l orientation actuelle visant à la généralisation de la dispensation à délivrance nominative.

17 LES PROJETS DU GROUPE CIRCUIT DU MEDICAMENT 1. Procéder à l informatisation de la prescription et de son analyse Rang A DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET Dans le cadre du Plan Hôpital 2012, l un des pans du schéma directeur du système d information réside dans l informatisation du circuit du médicament en lien avec la généralisation du dossier SILLAGE. Les grandes fonctions à informatiser en lien avec l informatisation du plateau technique pharmacie sont les suivantes : - Gestion du Circuit du médicament Prescription médicamenteuse ou des dispositifs médicaux Analyse pharmaceutique de la prescription Préparation et délivrance Administration du médicament - Gestion du circuit des chimiothérapies anticancéreuses - Gestion du circuit des médicaments tracés (stupéfiants, produits sanguins et T2A) - Gestion du circuit des médicaments de fabrication pharmaceutique - Gestion du circuit des médicaments en essais cliniques - Gestion du circuit des médicaments en rétrocessions. Le projet poursuit cinq objectifs : - Aider à la réalisation des prescriptions et à l évaluation des protocoles, ce qui permettra notamment au prescripteur d assurer la sécurité, la qualité et la traçabilité des prescriptions en disposant en temps utile de toutes les informations nécessaires à la prescription pharmaceutique sécurisée et pertinente. - Améliorer la qualité des soins - Accroitre l efficience médico-économique - Valoriser les informations utiles à l établissement - Valoriser les informations demandées par les tutelles. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Après avoir mis en place la plateforme de prototypage et en avoir fait l évaluation (mission des acteurs métiers et des équipes techniques de la Délégation aux systèmes d information), les étapes du projet seront : - Adaptation de l outil aux besoins du CHRU de Lille - Recueil des informations et paramétrage métier - Paramétrage de l'application informatique - Cible organisationnelle du circuit du médicament pour l'unité pilote : implantation des stocks locaux et circuit d approvisionnement - Cible organisationnelle du circuit du médicament pour tout l'établissement - Evaluation de la version pour déploiement du site pilote - Déploiement sur le site pilote - Déploiement à l ensemble de l établissement. 16

18 2. Améliorer la qualité de la prise en charge médicamenteuse et la sécurité des soins Rang A DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET Une démarche qualité de la prise en charge médicamenteuse relative à tous les professionnels de santé concernés par la prescription, l analyse, la dispensation, l administration ou encore en charge des opérations d achat, de stockage ou de transport des produits de santé est initiée depuis Pour l avenir, il s agit de poursuivre et d amplifier la politique qualité initiée en tenant notamment compte des évolutions constatées mais également du contexte réglementaire, notamment la politique de maîtrise médicalisée des dépenses hospitalières qui s applique par exemple à l encadrement de l évolution des produits remboursables. Le plan d action porte sur l ensemble du circuit décliné en quatre thématiques en continuité des actions déjà menées. 1. Sécuriser la prescription notamment au travers de l informatisation de la prescription. 2. Sécuriser et optimiser la dispensation et la distribution, par exemple, en mettant en place un outil de traçabilité des flux ou par l intermédiaire d une convention de transport interne 3. Sécuriser le stockage dans les unités de soin en assurant le suivi et la mise à jour des dotations de médicaments dans les unités de soins, en renforçant les visites d armoires par des préparateurs en pharmacie et en développant la notion de préparateur référent. Sécuriser l administration notamment au travers de l informatisation des plans de soins infirmiers 4. Mettre en œuvre des actions transversales (par exemple : actualisation permanente de la gestion documentaire qualité, assurer la continuité des audits de prescription-administration Etablissement et suivi d un plan de formation relatif à la qualité de prise en charge médicamenteuse du patient : formation continue des personnels du CHRU et journées thématiques ). Les objectifs de ce projet par ordre de priorité sont les suivants : - Amélioration de la prise en charge médicamenteuse : le Bon produit pour le Bon patient au Bon moment et au meilleur coût - Continuité de la prise en charge médicamenteuse, de l amont à l aval de l hospitalisation (analyse pharmaceutique, dispensation, information, éducation thérapeutique, mise en place d une consultation pharmaceutique de sortie, et à terme le dossier médical partagé Ville-Hôpital) ; - Qualité et amélioration de la sécurité des préparations réalisées à l hôpital : qu il s agisse des préparations déjà effectuées en PUI (équipement de contrôle pour l Unité de Reconstitution des Centralisée des Cytotoxiques - URCC, production automatisée, ) ou des préparations aujourd hui effectuées au sein des unités de soins - Traçabilité du circuit physique des produits de santé (logiciel de traçabilité physique, identification des intervenants ) - Lutte contre l iatrogénie médicamenteuse - Impulser une véritable dynamique d amélioration permanente et de management par la qualité. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE La démarche qualité est une démarche continue présentant des étapes intermédiaires. La réglementation (arrêté du 6 avril 2011) impose cependant certaines échéances : - à échéance immédiate : dispositions applicables à l ensemble des médicaments (dotations, liste des personnes habilitées à prescrire, sécurisation des lieux de stockage ), dispositions particulières relatives aux stupéfiants - à échéance à moins d un an : engagement de la Direction (objectifs du calendrier et des indicateurs), dispositions organisationnelles (Responsable du Système de Management de la Qualité (SMQ) de la prise en charge médicamenteuse ), responsabilité et délégation médicale, plan de communication - à échéance à moins de 18 mois : cartographie des risques, analyse et actions correctrices et REX à partir des déclarations des événements indésirables, - à échéance à moins de deux ans : exigences générales du SMQ (informatisation ), la maîtrise du système documentaire. 17

19 3. Mettre en place une organisation cibles autour du circuit des produits de santé Rang A Les trajectoires proposées pour l organisation du circuit des produits de santé au CHRU de Lille sont : - la mise en place des dotations dans toutes les unités de soins de sorte à sécuriser le stockage et donc optimiser l administration médicamenteuse - l informatisation du circuit du médicament - le développement de l analyse pharmaceutique en lien direct avec l amélioration du service rendu au patient et la pharmacie clinique par le déploiement des pharmaciens au sein des pôles et unités de soins - la sécurisation et la mise en adéquation aux cibles des lieux de stockage - la mise en œuvre de la dispensation à délivrance nominative (DDN) avec une partie très résiduelle des produits de santé qui sera gérée en dotation de service. La définition de solutions ou d organisations types est actuellement en cours pour la délivrance avec un choix à réaliser entre : La DDN centralisée (analyse décentralisée et dispensation nominative centralisée La Délivrance mixte (analyse décentralisée et délivrance par du personnel IDE après délivrance globale ou reglobalisée à partir de la PUI) La DDN décentralisée (analyse et dispensation décentralisées) - l organisation et la maîtrise des flux logistiques des produits de santé au travers de : l harmonisation des lieux déposés la contractualisation des responsabilités des différents acteurs l informatisation du suivi (dans un objectif de traçabilité des flux) l amélioration de l hygiène et de l ergonomie des contenants la mesure de la complexité des flux en DDN et de l impact RH personnalisé à la cartographie du CHRU. 18

20 19

21 SCHEMA DIRECTEUR DES BLOCS OPERATOIRES SCHEMA DIRECTEURPOST-INTERVENTIONNELLES DES BLOCS OPERATOIRES SALLES DE SURVEILLANCE SALLES DE SURVEILLANCE POST-INTERVENTIONNELLES SALLES INTERVENTIONNELLES SALLES INTERVENTIONNELLES 20

22 1 - RAPPEL DE LA DEMARCHE ENGAGEE DEPUIS 2005 SUR L OPTIMISATION DES PLATEAUX TECHNIQUES OPERATOIRES ET INTERVENTIONNELS Le CHRU de Lille a, depuis fin 2005, structuré une démarche de projet institutionnelle visant à l optimisation des sites opératoires et interventionnels de l établissement (projet BSC n 13). L animation de la démarche est réalisée par une équipe projet composée d un chirurgien, d un médecin anesthésiste réanimateur, d un directeur adjoint et d un référent de la Coordination générale des soins. Les actions menées dans ce cadre dès 2005 ont contribué à la diffusion précoce d une culture de la performance et de la mesure des résultats dans les blocs opératoires. Le CHRU de Lille a participé, en octobre 2007, à l étude de benchmarking animée au niveau national par la Mission nationale d Expertise et d Audit Hospitalier (MEAH). Les résultats de cette étude positionnent très favorablement l établissement. Le CHRU de Lille, avec un taux de performance moyen pour ses blocs opératoires de 77,5 %, bénéficie ainsi du taux de performance le plus élevé des dix CHU ayant participé à l étude. Les données issues de cette étude ont permis de préciser les actions à mettre en œuvre dans le cadre du projet d optimisation des sites opératoires et interventionnels et d identifier la contribution de ce projet au Contrat de Retour à l Equilibre Financier du CHRU de Lille. Les actions menées à ce titre depuis 2007 portent notamment sur : - L élaboration d une charte type de fonctionnement des blocs opératoires du CHRU de Lille, afin d harmoniser la gouvernance et l organisation de l ensemble des blocs opératoires du CHU sur la base des bonnes pratiques organisationnelles de la MEAH Cette charte a été élaborée par un groupe de travail multidisciplinaire puis validée par les instances du CHRU en décembre Sa déclinaison a été réalisée en 2010 et 2011 dans l ensemble des blocs opératoires de l établissement ainsi que dans certains secteurs interventionnels. - La constitution d une expertise en appui des projets de réorganisation des blocs opératoires Des analyses sont menées dans de nombreux blocs opératoires du CHU (diagnostic et plans d action, expertise pour élaboration des Etats de Prévisions de Recettes et de Dépenses (EPRD) de projet, etc.) Le BSC 13 contribue de manière opérationnelle dans son champ d intervention et d expertise à accompagner les opérations architecturales, en particulier l opération architecturale Sud et le projet d Hôpital Cardio-Pulmonaire-Vasculaire (HCPV) - L intégration dans la démarche de contractualisation interne des outils de gouvernance et de pilotage des blocs opératoires Lors de l élaboration des contrats internes avec les pôles, un indicateur qualité concernant la mise en œuvre de la charte type de fonctionnement du bloc opératoire a été intégré dans l'annexe qualité des contrats concernés. Des engagements conjoints Chirurgie-Anesthésie réanimation ont été déclinés dans le cadre de l élaboration du contrat interne du pôle d Anesthésie réanimation. - Le projet d informatisation des plateaux techniques opératoires et interventionnels s inscrit dans la démarche institutionnelle d optimisation des sites opératoires et interventionnels portée depuis 2005 par le BSC 13. Ce projet bénéficie d un financement dans le cadre du plan Hôpital La mise en place d un outil informatique unique doit permettre d améliorer la performance des organisations et de piloter l activité des sites opératoires et interventionnels du CHRU de Lille. Il n existe à l heure actuelle aucun outil permettant de suivre, en routine, l activité et le fonctionnement de ces plateaux techniques. Le cahier des charges est en cours de rédaction. Le déploiement de la solution informatique sur l ensemble des sites est prévu pour Dans l attente de ce déploiement généralisé et afin de répondre dans les meilleurs délais aux attentes des équipes et des tutelles, une première phase du projet d informatisation a été identifiée. Cette première phase doit permettre de déployer sur l ensemble des sites d ici la fin de l année 2011 un outil informatique plus «léger» permettant de produire en routine les principaux indicateurs ANAP de performance et de fonctionnement des blocs opératoires.

23 - Structurer une démarche utilisateur en accompagnement du projet de stérilisation commune Plusieurs actions ont pu être menées à savoir : 1. la mise en place d un comité de suivi avec des représentants médicaux et de l encadrement des blocs opératoires 2. la mise en place de groupes de travail internes dans le cadre de l harmonisation des procédures et des référentiels de bonnes pratiques relatives aux activités de pré désinfection composés de représentants paramédicaux des blocs opératoires et de stérilisation 3. la mise en place de groupe de travail inter établissements 4. un plan de communication en lien avec la Fédération de chirurgie et l encadrement des blocs opératoires - Identifier les leviers d action propres aux secteurs interventionnels Les principaux leviers d action sont : 5. la mise en place de la charte type prenant en compte les spécificités des secteurs interventionnels 6. le déploiement des indicateurs de performance en lien avec le déploiement des systèmes d information : «Cora fiche intervention», Qdoc 7. le déploiement des bonnes pratiques organisationnelles : planification, programmation et régulation dans le cadre de projets d évolutions organisationnelles (ex : projet IRM per opératoire). L ensemble de ces actions contribue à l amélioration du taux de performance des blocs opératoires du CHRU de Lille. Une cible pour 2010 avait été fixée dans le cadre du Contrat de Retour à l Equilibre Financier : l ensemble des blocs ayant en 2007 un taux de performance inférieur à 80 % devaient avoir atteint un taux de performance égal à 80 %. Ce taux, à terme, après informatisation de l ensemble des blocs opératoires et réalisation des regroupements de plateaux techniques prévus dans le cadre de l opération architecturale «Sud», devrait atteindre 85 %. Quelques chiffres clefs Le CHRU de Lille comprend 15 blocs opératoires répartis sur 5 sites géographiques, soit un total de 86 salles d intervention dont 9 sont dédiées à l urgence. L activité interventionnelle du CHRU est réalisée dans 9 salles réparties sur 3 sites géographiques. Le CHRU de Lille dispose de 16 Salles de Surveillance Post-Interventionnelles (SSPI) et 106 places équipées pour 124 places autorisées. L activité totale réalisée au sein des blocs opératoires du CHRU de Lille en 2010 correspond à interventions chirurgicales. Les ressources humaines mobilisées au sein des blocs opératoires correspondent en 2009 (en effectif moyen annuel) à : 199,3 ETP IDE/IBODE (dont 65,3 ETP IBODE) 91,9 ETP IADE 113 ETP AS/ADP 19,9 ETP ASH 22

24 2 - LES PRINCIPAUX OBJECTIFS DEFINIS PAR L EQUIPE PROJET BSC 13 L élaboration du nouveau Projet d Etablissement s inscrit dans un contexte de mise en œuvre d un Contrat de Retour à l Equilibre à visée sociale et économique élaboré pour permettre, au travers du Projet d Etablissement, le développement des missions distinctives du CHU. Les engagements du CHRU de Lille se déclinent autour de trois axes principaux : la croissance de ses activités, l amélioration de leur valorisation et la recherche d une plus grande efficience des organisations. Dans le cadre de la démarche d élaboration du Projet d Etablissement , l équipe projet du BSC 13 a été amenée à définir un certain nombre d objectifs prioritaires et à proposer des préconisations dans le cadre de la définition d un schéma directeur des blocs opératoires et SSPI et salles interventionnelles. 2.1 Harmoniser la gouvernance et l organisation des blocs opératoires du CHU sur la base de bonnes pratiques partagées On constate aujourd hui une application hétérogène sur l ensemble du CHRU de la charte de fonctionnement des blocs opératoires et sites interventionnels. Une évaluation de l application de la charte et des annexes sur l ensemble des sites opératoires du CHRU de Lille est en cours de réalisation par une société externe. Cette évaluation permettra de mettre en évidence : - les particularités de l activité (volume d activité, variation journalière et hebdomadaire, part de l urgence et activité programmée) - le niveau de performance à l aide des indicateurs de performance ANAP sur le fonctionnement des blocs - les points forts, les points faibles des organisations et procédures en place sur les sujets clés tels que : la planification des vacations, la programmation, l intégration des urgences, la régulation quotidienne des activités, l organisation de l anesthésie, l utilisation des moyens en personnels non médicaux, la pertinence et l efficacité des procédures et outils de gestion en place, le respect de la charte de bloc. L évaluation de la mise en œuvre de la charte type de fonctionnement du bloc opératoire devra également permettre de proposer un plan d actions ciblé pour chaque bloc opératoire en déclinaison de cette évaluation. Ces plans d actions feront l objet de projets portés conjointement par Chirurgie/Anesthésieréanimation et seront intégrés dans des futurs contrats internes des pôles concernés. Ceci permettra de réaliser le suivi des plans d actions. Une réflexion est engagée sur la gouvernance institutionnelle des sites opératoires et SSPI et plateaux interventionnels avec la perspective de mettre en place une entité de coordination institutionnelle. Sur la fin 2011 et le premier trimestre 2012, les modalités de mise en œuvre sont : - Définir le rôle et les missions de cette entité de coordination, son articulation avec la gouvernance de chaque bloc opératoire - Arrêter sa composition - Elaborer ses statuts et son règlement intérieur - Déterminer les modalités de fonctionnement de cette entité de coordination. 23

25 2.2 Optimiser la performance des blocs opératoires et SSPI et salles interventionnelles Les principaux leviers d action pour optimiser la performance identifiés sont : 1 Optimiser le parcours du patient opéré 2 Mesurer la performance et disposer de tableaux de bord partagés 3 Informatiser les processus pré per et post-opératoires pour organiser et sécuriser 4 Accompagner les métiers émergents 5 Mutualiser les ressources humaines, matérielles tout en prenant en compte les spécificités des spécialités et des métiers 6 Regrouper et adapter les plateaux techniques aux contraintes du public accueilli enfant/adulte, architecturelles et organisationnelles 7 Utiliser de manière efficiente un potentiel architectural et organisationnel 8 Adapter les organisations de travail aux besoins : adéquation activité / ressources 9 Prendre en compte la démographie médicale par discipline dans la réflexion sur les évolutions des plateaux techniques 24

26 ELABORATION DU SCHEMA DIRECTEUR DES BLOCS OPERATOIRES, DES SALLES DE SURVEILLANCE POST-INTERVENTIONNELLES ET DES SALLES INTERVENTIONNELLES 3.1 Les critères de cotation des projets Les fiches projet des pôles ayant un impact sur l activité chirurgicale ou anesthésique ont fait l objet d une cotation par l équipe projet BSC 13 sur la base des critères suivants : - Contribution à l'optimisation des ressources humaines médicales et paramédicales chirurgicales et anesthésiques - Contribution à la mutualisation des salles de blocs, interventionnelles, SSPI (regroupement géographique) - Contribution à l'amélioration de la qualité et de la sécurité de la prise en charge du patient - Contribution à la prise en charge de patients supplémentaires (développement de la file active existante, d une nouvelle file active) - Réponse du projet aux critères de faisabilité. 3.2 La typologie des projets cotés Les projets présentés par les pôles traitent d une ou plusieurs thématiques parmi lesquelles : l ambulatoire, l enfant, l optimisation des ressources (humaines ou matérielles), l activité programmée ou non programmée, le développement de l activité chirurgicale, l accès à des places en SSPI et en lits chauds, la qualité et la sécurité de la prise en charge, les coopérations. Ceci est illustré en violet dans le tableau cidessous. Thématiques Pôles Pôle d'anesthésieréanimation Pôle médicochirurgical d'huriez Pôle Urgence Pôle neurosciences et appareil locomoteur Pôle cardio vasculaire pulmonaire Pôle enfant Pôle Femme-mèrenouveau né Pôle des spécialités médicochirurgicales Ambulatoire Enfant Optimisation des ressources Activité programmée/non programmée Développement de l'activité chirurgicale Accès à SSPI et lits chauds Qualité et sécurité de la prise en charge Coopérations 3.3 Les principales préconisations ressortant de la lecture des projets - Adapter les temps d ouverture des SSPI aux amplitudes de l activité opératoire en salle d intervention - Formaliser les circuits des patients qui nécessitent une prise en charge dans des lits chauds (Soins intensifs Péri-Opératoires - SIPO, Soins Intensifs, Réanimation, Surveillance Continue) en intégrant ou non leur passage en SSPI - Intégrer la gestion des lits chauds et SSPI dans les processus de programmation de l activité opératoire et interventionnelle - Disposer d outils de pilotage de l activité dans le cadre du partage des ressources matérielles et humaines au niveau des coopérations - Organiser des circuits spécifiques de prise en charge avec un environnement adapté à l enfant y compris en SSPI 25

27 «Ré-»Organiser les filières d activité non programmée ambulatoire ou non ambulatoire Mener une réflexion en termes de compétences polyvalentes (ressources humaines médicales et paramédicales) sur les blocs ayant des activités multidisciplinaires 3.4 Les principes structurants du schéma directeur des blocs et SSPI et salles interventionnelles Dans un contexte de ressources humaines médicales et paramédicales contraintes, le schéma directeur privilégie les projets de mutualisation et de regroupements géographiques afin d optimiser les ressources. La prise en charge de l enfant (ambulatoire et non ambulatoire) doit être réalisée en priorité sur le site de Jeanne de Flandre. La prise en charge de la cancérologie lourde avec filière d aval en lits SIPO doit être réalisée en priorité sur le plateau technique des blocs communs du site d Huriez. La prise en charge de l activité ambulatoire doit être orientée prioritairement sur le site d Huriez. La prise en charge de l activité vasculaire doit être orientée prioritairement sur le futur site HCPV. Les filières d aval en lits chauds adultes doivent s inscrire sur les 4 sites : Nord : hôpital Huriez Sud : bâtiment des Réanimations, hôpital Salengro, hôpital Cœur-Vaisseaux-Poumons Les besoins en SSPI doivent s articuler avec le schéma directeur des lits chauds 3.5 Les préconisations du schéma directeur par site géographique Préconisations du schéma directeur pour le site d Huriez : Une des principales préconisations sur le site d Huriez est de partager le plateau technique opératoire entre plusieurs pôles de chirurgie de manière à optimiser les ressources humaines médicales et paramédicales. Ceci implique de mettre en place une gouvernance transversale des plateaux techniques opératoires et de recentrer les blocs existants d Huriez sur des typologies d intervention afin d optimiser les ressources : d une part, interventions longues, lourdes avec filière d aval en lits SIPO à réaliser dans les blocs communs d Huriez, d autre part, interventions courtes, en ambulatoire à réaliser prioritairement dans les blocs des spécialités. Il est à souligner que le plateau technique opératoire d Huriez dispose d un potentiel d extension en termes de salles dans les blocs communs : possibilité d aller jusque 17 salles et en termes de places en SSPI : possibilité d aller jusque 26 places (16 actuellement). La deuxième préconisation qui est liée à la précédente est de concentrer la prise en charge de la cancérologie lourde (y compris la cancérologie de chirurgie maxillo-faciale et d ORL CCF) dans les blocs communs d Huriez avec un accès aux lits de SIPO d Huriez. La troisième préconisation est l ouverture d une vacation opératoire dédiée à l activité non programmée (dont l activité de transplantation) du pôle médico-chirurgical d Huriez dans les blocs communs. Cette ouverture est conditionnée par l augmentation d activité de transplantation de rein et de foie. La quatrième préconisation est d organiser une filière ambulatoire pour les spécialités chirurgicales d Huriez et de Salengro sur le site d Huriez en utilisant les plateaux techniques existants. Une réflexion est à mener sur la localisation géographique de l unité d hébergement pour ce type de prise en charge. Un point de vigilance tout particulier doit être porté sur l activité ambulatoire enfant des spécialités médicochirurgicales. 26

28 Préconisations du schéma directeur pour le site de Salengro : Une des préconisations est d orienter la prise en charge de la cancérologie lourde et l activité ambulatoire des spécialités vers le site d Huriez permettant ainsi de développer l activité chirurgicale des spécialités sur les files actives existantes. La deuxième préconisation est d organiser le plateau technique interventionnel des neurosciences avec regroupement d activités chirurgicales, médicales et radiologiques. La troisième préconisation est de développer et d organiser la chirurgie ambulatoire au sein des plateaux opératoires existants pour les activités de neurochirurgie et d ortho-traumatologie. La quatrième préconisation est d organiser le fonctionnement du bloc opératoire et interventionnel dans le cadre du Projet Sud de l Urgence. Enfin, les accès aux places en SSPI et aux lits de SIPO en aval des activités chirurgicales adultes de Salengro et Jeanne de Flandre doivent s articuler avec le schéma directeur des lits chauds. Préconisations du schéma directeur pour le site de Jeanne de Flandre : La question de la prise en charge de l enfant est posée comme une des thématiques prioritaires du schéma directeur. La préconisation est de regrouper la prise en charge des enfants prioritairement sur le site de Jeanne de Flandre à la fois en termes d activité ambulatoire et d activité non ambulatoire avec l objectif de mutualiser les moyens autour d un plateau technique médico-chirurgical et radiologie interventionnelle. Ce projet est à articuler avec le schéma directeur de l urbanisme. Sa mise en œuvre dépasse le calendrier de ce projet d établissement, toutefois la réflexion doit être menée sur cette période. Le développement de l activité chirurgicale gynécologique sur Jeanne de Flandre doit s appuyer en termes de filière d aval en lits chauds sur Salengro et sur le futur bâtiment des Réanimations. Préconisations du schéma directeur pour le site de Cardio-Calmette : En anticipation du projet d hôpital Cœur-Vaisseaux-Poumons, il est préconisé l accès à une salle hybride médico-chirurgicale et radiologie partagée en lien avec le projet de restructuration du bloc de l urgence. Au regard de l évolution des prises en charges chirurgicales vasculaires, il est préconisé d intégrer à terme la filière chirurgicale vasculaire sur l hôpital cardiologique. Ceci implique de mesurer précisément l impact en termes de besoins en places de SSPI et en lits chauds. 27

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE 1 LA POLITIQUE QUALITE-GESTION DES RISQUES Depuis 2003, la Direction s engage à poursuivre, la démarche qualité et à développer une gestion

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE Chemin de la Bretèque 76230 BOIS-GUILLAUME Mois de juin 2001 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE

Plus en détail

POLITIQUE D AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES 2013-2017. Document validé le. Visa : Visa :

POLITIQUE D AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES 2013-2017. Document validé le. Visa : Visa : POLITIQUE D AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES 2013-2017 Document validé le Nom : M. GROHEUX Nom : M. MATHIEU Fonction : Directeur Fonction : Président de la CME Visa : Visa : Page

Plus en détail

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE RENNES Le CHU de Rennes Etablissement MCO, SSR, SLD de 1860 lits et places

Plus en détail

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS 119 rue de la marne - 33500 - Libourne NOVEMBRE 2014 SOMMAIRE PREAMBULE 1. Présentation du document 2. Les niveaux de certification

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Projet de santé Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Adresse du siège social : Téléphone : Mail : Version : Etablie en date

Plus en détail

Compte Qualité. Maquette V1 commentée

Compte Qualité. Maquette V1 commentée Compte Qualité Maquette V1 commentée Élaborée suite à l expérimentation conduite par la Haute Autorité de santé au second semestre 2013 auprès de 60 établissements testeurs. Direction de l Amélioration

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC 2éme Journée des Infirmiers de Basse-Normandie Jeudi 9 Octobre 2014 Florence BANNIE, Pharmacien CHPC, CHERBOURG Déclarations

Plus en détail

Qualité et gestion des risques

Qualité et gestion des risques formation 2007 Qualité et gestion des risques Qualité et certification HAS Démarche qualité Qualité et certification ISO Qualité en imagerie Qualité au laboratoire Management des risques Risques spécifiques

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DU CENTRE DE SOINS SPECIALISE LE CHÂTEAU DU BOY. Lanuéjols 48000 MENDE

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DU CENTRE DE SOINS SPECIALISE LE CHÂTEAU DU BOY. Lanuéjols 48000 MENDE COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DU CENTRE DE SOINS SPECIALISE LE CHÂTEAU DU BOY Lanuéjols 48000 MENDE SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p. 3 PARTIE 1 PRESENTATION DE L ETABLISSEMENT

Plus en détail

Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle

Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle possible? 18 octobre 2012 Professeur Philippe KOLH CIO, Directeur du Service des Informations Médico-Economiques CHU de LIEGE Plan

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE. pour développer et pérenniser les centres de santé

UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE. pour développer et pérenniser les centres de santé UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE pour développer et pérenniser les centres de santé LES SOINS DE PREMIERS RECOURS CARACTÉRISTIQUES ET RÔLE DES CENTRES DE SANTÉ Les différentes formes d exercice médical regroupé

Plus en détail

CONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012

CONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012 CONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012 NOUMBISSIE Emmanuel, ingénieur en organisation et méthodes à la direction générale de l hôpital marne la vallée ( Lagny) Transfert d activités sur un nouveau site :

Plus en détail

Certification des Etablissements de Santé en France

Certification des Etablissements de Santé en France Certification des Etablissements de Santé en France Pouvait-on faire sans elle en France? Peut-elle faire mieux? Les enjeux et les perspectives de la procédure 2014 Plan de l intervention 1. Partie 1 :

Plus en détail

Centre Hospitalier de Béziers

Centre Hospitalier de Béziers Centre Hospitalier de Béziers Edito Établissement public de santé, le Centre Hospitalier de Béziers est l hôpital de référence du bassin de santé Ouest-Hérault de plus de 200 000 habitants. Sa taille et

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ.

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ. SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ Organisation MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ Direction générale de l offre de soins Sous-direction du pilotage de la performance des acteurs de l offre de

Plus en détail

Projet de communication

Projet de communication PROJET D'ETABLISSEMENT 2012 / 2016 - TOME 6 - Projet de communication 1 Sommaire INTRODUCTION... 4 RECAPITULATIF DES FICHES ACTIONS... 5 Communication Interne... 6 FICHE N COM INT 01 A... 7 Communication

Plus en détail

Sécurisation du circuit des médicaments et des dispositifs médicaux. Au Centre hospitalier de Valenciennes

Sécurisation du circuit des médicaments et des dispositifs médicaux. Au Centre hospitalier de Valenciennes Sécurisation du circuit des médicaments et des dispositifs médicaux Au Centre hospitalier de Valenciennes 1 Le centre hospitalier de Valenciennes MCO Psychiatrie SSR Soins de longue durée Maison de retraite

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier DGOS/PF3/CdC MSP PF3 R2 DSS RB 21 07 10 Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier L article L. 6323-3 du code de la santé publique prévoit

Plus en détail

Système d Information Hospitalier L expérience du Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS)

Système d Information Hospitalier L expérience du Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS) Séminaire SIM 07 FMP de Fès, le 02 juin 2007 Système d Information Hospitalier L expérience du Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS) Auteurs : Mme Drissia ELACHEJAI Ingénieur en chef Centre Hospitalier Ibn

Plus en détail

Gestion du traitement personnel des patients : Enquête et audit régional

Gestion du traitement personnel des patients : Enquête et audit régional Gestion du traitement personnel des patients : Enquête et audit régional Marion Alpy Jean-Marie Kinowski Journée OMEDIT 3 avril 2014 Contexte La prise en charge du traitement personnel du patient peut

Plus en détail

DE QUALITE GESTION DES RISQUES DEVELOPPEMENT DURABLE

DE QUALITE GESTION DES RISQUES DEVELOPPEMENT DURABLE PROJET DE QUALITE / GESTION DES RISQUES / DEVELOPPEMENT DURABLE

Plus en détail

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES Septembre 2014 CARTOGRAPHIE DES MÉTIERS DES PRESTATAIRES BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES DANS LES DOMAINES MÉDICO-TECHNIQUES www.metiers-medico-techniques.fr CPNEFP de la branche Négoce et

Plus en détail

«Politique des ARS pour les seniors»

«Politique des ARS pour les seniors» «Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service

Plus en détail

Un projet multi-établissements de territoire en Franche-Comté

Un projet multi-établissements de territoire en Franche-Comté Un projet multi-établissements de territoire en Franche-Comté Dr Denis BABORIER CH LONS-LE-SAUNIER 31 Août 2009 La géographie du projet ISYS Projet d informatisation du système de soins Franche-Comté EMOSIST-fc

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR DIRECTION GENERALE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR «Services et prestations des secteurs sanitaire et social» Septembre 2007 Arrêté portant définition et fixant les conditions

Plus en détail

Renforcer la fonction achats en établissement de santé

Renforcer la fonction achats en établissement de santé Nouvelle version Renforcer la fonction achats en établissement de santé Kit de déploiement V2 Préambule au kit établissement V2 La présente version du kit de déploiement intègre les retours d expérience

Plus en détail

Procédure adaptée (Article 28 du Code des marchés publics)

Procédure adaptée (Article 28 du Code des marchés publics) Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Relatif au projet de : Déploiement du logiciel DMU Net au sein du service des urgences et mise en place d un EAI (Enterprise Application Integration)

Plus en détail

3 e symposium international

3 e symposium international 3 e symposium international de l Association internationale des Acheteurs et Approvisionneurs publics et privés de la Santé Bruxelles, les 18 et 19 octobre 2012 Les Achats: Du support à la coordination

Plus en détail

CERTIFICATIONS EN SANTE

CERTIFICATIONS EN SANTE CERTIFICATIONS EN SANTE INSTITUT CLAUDIUS REGAUD Délégation Qualité David VERGER 20-24, rue du Pont Saint-Pierre 31052 TOULOUSE cedex 05-61-42-46-22 Verger.david@claudiusregaud.fr CLAUDIUS REGAUD, PÈRE

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

Circuit du médicament informatisé

Circuit du médicament informatisé Circuit du médicament informatisé Points de vigilance axe technique SOMMAIRE... 1 FICHE N 1- DISPONIBILITE ET PERFORMANCE... 2 FICHE N 2- ENVIRONNEMENT DE TEST... 4 FICHE N 3- VERSIONNING... 5 FICHE N

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Stratégie de déploiement

Stratégie de déploiement Messageries Sécurisées de Santé (MSSanté) Mars 2014 Page 1 La présente note vise à éclairer la démarche de mise en place d un système de messageries sécurisées de santé en concertation avec l ensemble

Plus en détail

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Note de synthèse Assurance Maladie Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Au début des années 2000, l Assurance Maladie a commencé à construire puis développer une

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Le nouveau tableau de bord de gestion

Le nouveau tableau de bord de gestion Formation Rencontre thématique CTC Conseil 2013 Le nouveau tableau de bord de gestion Contrôler Décider Communiquer CTC Conseil a été créé en 1992, à l initiative de Claude CHEZAUD, son Directeur Général,

Plus en détail

2014-2018 CLINIQUE SAINT-JEAN DOC STRAT-PIL-15

2014-2018 CLINIQUE SAINT-JEAN DOC STRAT-PIL-15 2014-2018 CLINIQUE SAINT-JEAN DOC STRAT-PIL-15 [POLITIQUE QUALITE, GESTION DES RISQUES, SECURITE DES SOINS, ENVIRONNEMENT] 1 ENGAGEMENTS QUALITÉ, SÉCURITÉ, GESTION DES RISQUES ET ENVIRONNEMENT Depuis sa

Plus en détail

Systèmes et réseaux d information et de communication

Systèmes et réseaux d information et de communication 233 DIRECTEUR DES SYSTÈMES ET RÉSEAUX D INFORMATION ET DE COMMUNICATION Code : SIC01A Responsable des systèmes et réseaux d information FPESIC01 Il conduit la mise en œuvre des orientations stratégiques

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques _ Sous-direction observation de la santé et de l assurance maladie _ Bureau établissements

Plus en détail

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique.

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, de l emploi NOR : ARRÊTÉ du relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique. Le ministre

Plus en détail

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure

Plus en détail

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU Michèle WOLF, MCU-PH, Direction de la qualité, de la coordination des risques et des relations avec les usagers,

Plus en détail

La raison d être des systèmes d information

La raison d être des systèmes d information La raison d être des systèmes d information 23 ème Séminaire en sciences pharmaceutiques Pourrait-on vivre sans? 1 Enjeux Processus de soins très complexes et fortement basés sur la fiabilité humaine Suivi

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

PROJET D ETABLISSEMENT 2013-2017 - PROJET ORGANISATION ET EVALUATION DU PARCOURS DE PRISE EN CHARGE (OEPPC)

PROJET D ETABLISSEMENT 2013-2017 - PROJET ORGANISATION ET EVALUATION DU PARCOURS DE PRISE EN CHARGE (OEPPC) D ETABLISSEMENT 2013-2017 Rédaction : Page 1 sur 68 D ETABLISSEMENT 2013-2017 - ORGANISATION ET EVALUATION DU PARCOURS DE PRISE EN CHARGE (OEPPC) EPS Ville-Evrard Direction Qualité Gestion des Risques

Plus en détail

Auditabilité des SI Retour sur l expérience du CH Compiègne-Noyon

Auditabilité des SI Retour sur l expérience du CH Compiègne-Noyon Auditabilité des SI Retour sur l expérience du CH Compiègne-Noyon 8 avril 2015 DGOS Rodrigue ALEXANDER 1 Le CH Compiègne-Noyon Territoire de santé Oise-Est (Picardie) issu d une fusion au 1/01/2013 1195litsetplaces(MCO,SSR,HAD,USLD,EHPAD)

Plus en détail

Accueil et Formations du personnel recruté en Stérilisation Centrale. Présenté par Dany GAUDELET et le Dr. Julien MOLINA

Accueil et Formations du personnel recruté en Stérilisation Centrale. Présenté par Dany GAUDELET et le Dr. Julien MOLINA Accueil et Formations du personnel recruté en Stérilisation Centrale Présenté par Dany GAUDELET et le Dr. Julien MOLINA PLAN Introduction Réglementation Circuit du personnel Procédure de Formation Accueil

Plus en détail

Unité de Recherche Clinique St Louis - Lariboisière Fernand Widal Le 03 Février 2012

Unité de Recherche Clinique St Louis - Lariboisière Fernand Widal Le 03 Février 2012 Visite de pré-sélection Visite de Mise en place Murielle COURREGES-VIAUD, ARC Laurence GUERY, ARC responsable Assurance Qualité Véronique JOUIS, Coordinatrice des ARCs Responsable Logistique Unité de Recherche

Plus en détail

Le patient traceur comme outil de développement de la culture qualitérisques-sécurité. CAPPS Bretagne Rennes 12 juin 2015

Le patient traceur comme outil de développement de la culture qualitérisques-sécurité. CAPPS Bretagne Rennes 12 juin 2015 Le patient traceur comme outil de développement de la culture qualitérisques-sécurité CAPPS Bretagne Rennes 12 juin 2015 Contexte HIA Clermont Tonnerre Hôpital de 200 lits, MCO adulte, psychiatrie et SSR,

Plus en détail

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire Telecom Bretagne, Institut Telecom M@rsouin, CREM Myriam.legoff@telecom-bretagne.eu

Plus en détail

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON JOURNEE DU «RESEAU MATER» Jeudi 18 novembre 2010 C. Brunet M.P. Veuillet Sage-femme cadre I.D.E. hygiéniste PRESENTATION DU SERVICE MATERNITE CH MACON niveau 2B PERSONNELS

Plus en détail

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie

Plus en détail

LE référentiel des métiers

LE référentiel des métiers LE référentiel des métiers 2 Le référentiel des métiers de Pôle emploi FILIÈRE RELATION DE SERVICES Métiers MISSIONS ACTIVITÉS COMPÉTENCES Le référentiel des métiers de Pôle emploi 3 4 Le référentiel des

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.fr DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES Crédit Photo : Nicolas MASSON Cannes, le 6 avril 2011

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Pr Coordonnateur Groupe de Pilotage du Programme National de Lutte contre les Infections Nosocomiales Séminaire National

Plus en détail

Conférence de presse «Bientôt le nouvel hôpital» - Toulon - Lundi 4 avril 2011. Sommaire. 1 > Relever les défis de la santé du futur...

Conférence de presse «Bientôt le nouvel hôpital» - Toulon - Lundi 4 avril 2011. Sommaire. 1 > Relever les défis de la santé du futur... 1 Sommaire 1 > Relever les défis de la santé du futur... 3 Assurer les missions de santé publique du territoire... 3 Une tradition séculaire en santé publique... 3 Une réponse à la hauteur des besoins

Plus en détail

GUIDE METHODOLOGIQUE

GUIDE METHODOLOGIQUE GUIDE METHODOLOGIQUE AIDE A LA MISE EN PLACE D UNE POLITIQUE «QUALITE ET RISQUES» EN ETABLISSEMENT DE SANTE Février 2006 Direction des Activités Médicales et de la Qualité Cellule Qualité, Risques et Vigilances

Plus en détail

Prévention et gestion des risques hospitaliers et politique nationale

Prévention et gestion des risques hospitaliers et politique nationale Prévention et gestion des risques hospitaliers et politique nationale La hiérarchisation des risques, une aide à la décision 2 ème congrès de l Afgris 16 et 17 octobre 2003 Direction de l Hospitalisation

Plus en détail

La modernisation de la gestion publique au sein des EPSCP. Colloque des Agents Comptables. 05 juin 2015

La modernisation de la gestion publique au sein des EPSCP. Colloque des Agents Comptables. 05 juin 2015 La modernisation de la gestion publique au sein des Colloque des Agents Comptables 05 juin 2015 EPSCP Frédéric Dehan Directeur Général des Services Université de Strasbourg 1) Des éléments de contexte

Plus en détail

CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines

CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines 1/ Les constats les plus marquants sont : - l absentéisme de courte durée qui continue d évoluer fortement et qui met sous

Plus en détail

Conseil. en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire. www.adessa-software.com. tel : +32 (0)10 841 921 fax : +32 (0)10 227 657

Conseil. en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire. www.adessa-software.com. tel : +32 (0)10 841 921 fax : +32 (0)10 227 657 Conseil en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire tel : +32 (0)10 841 921 fax : +32 (0)10 227 657 www.adessa-software.com Avant-Propos De part sa nature complexe et évolutive, le bloc opératoire est

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais Synthèse des résultats Septembre 2013 Etude coordonnée par Dispositif soutenu et financé par Le

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

Les projets d investissement en PME

Les projets d investissement en PME Le point sur Les projets d investissement en PME Concilier performance économique et conditions de travail L investissement reste un moment clé du développement d une entreprise. C est l occasion de repenser

Plus en détail

GESTION DE PROJET. www.ziggourat.com - Tél : 01 44 61 96 00 N enregistrement formation : 11752861675

GESTION DE PROJET. www.ziggourat.com - Tél : 01 44 61 96 00 N enregistrement formation : 11752861675 GESTION DE PROJET www.ziggourat.com - Tél : 01 44 61 96 00 N enregistrement formation : 11752861675 Introduction à la Gestion de Projet... 3 Management de Projet... 4 Gestion de Projet informatique...

Plus en détail

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Aide kinésithérapeute : une réalité? Aide kinésithérapeute : une réalité? Fabien Launay Cadre supérieur du pôle rééducation CHU de Dijon Dijon (21) Préambule : La fonction d aide-kinésithérapeute n est pas nouvelle. Elle peut être occupée

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente

Plus en détail

CHARTE POUR L ACCUEIL DES INTERNES

CHARTE POUR L ACCUEIL DES INTERNES CHARTE POUR L ACCUEIL DES INTERNES Formalisation des engagements réciproques entre l EPS Ville-Evrard et les internes Ressources humaines médicales Delphine LEBIGRE AAH NOVEMBRE 2012 Objectifs L établissement

Plus en détail

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ PLAN Préambule Historique de la démarche Cartographie Organigramme Situation actuelle Constat Préambule OVE comprend : Un secteur social Un secteur médico-social

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Référentiel métier de Directeur des Soins en établissement et en institut de formation mars 2010

Référentiel métier de Directeur des Soins en établissement et en institut de formation mars 2010 Référentiel métier de Directeur(trice) des soins Ce référentiel intègre à la fois le métier Directeur(trice) des soins en établissement et celui de Directeur(trice) des soins en institut de formation paramédicale.

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Guide du Tuteur Banque et Assurance

Guide du Tuteur Banque et Assurance Guide du Tuteur Banque et Assurance QU EST-CE QUE LE BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES? Il s agit d une formation en 2 ans proposée aux titulaires d un baccalauréat technologique ou général. Elle

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne Les patients ont besoin d une réponse de proximité et d une prise en charge globale qui nécessite une

Plus en détail

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND PREAMBULE - Déçisions du directoire de l APHP : 1) le site de l HTD ne serait pas fermé 2) le site de l HTD ne serait pas

Plus en détail

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

Certification V2014. Un dispositif au service de la démarche qualité et gestion des risques des établissements de santé. Juillet 2013 ACC01-F203-A

Certification V2014. Un dispositif au service de la démarche qualité et gestion des risques des établissements de santé. Juillet 2013 ACC01-F203-A Certification V2014 Un dispositif au service de la démarche qualité et gestion des risques des établissements de santé Juillet 2013 ACC01-F203-A Sommaire 1. Les enjeux et les ambitions : une démarche plus

Plus en détail

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Aude Le Divenah Praticien hospitalier, chargée de mission, Direction de l hospitalisation et de l organisation des soins Les soins palliatifs se

Plus en détail

La politique pharmaceutique à l hôpital (PPH) : élémentaire pour la dispense globale de soins

La politique pharmaceutique à l hôpital (PPH) : élémentaire pour la dispense globale de soins La politique pharmaceutique à l hôpital (PPH) : élémentaire pour la dispense globale de soins Eléments pour une note de politique Introduction Les médicaments prennent une place de plus en plus importante

Plus en détail

Mise en place du Système de Managagement de la Qualité de la prise charge médicamenteuse pour la pharmacie à usage interne du CRM

Mise en place du Système de Managagement de la Qualité de la prise charge médicamenteuse pour la pharmacie à usage interne du CRM Mise en place du Système de Managagement de la Qualité de la prise charge médicamenteuse pour la pharmacie à usage interne du CRM Jean-Claude SCHREPFER Année 2011 2012 DU Qualité et Gestion des Risques

Plus en détail

A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE

A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE Référentiel des Activités Professionnelles A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE L assistant prend en charge l essentiel du processus administratif des ventes. Il met en place certaines actions de

Plus en détail

Editorial de Madame Martine AUBRY, Présidente du Conseil de Surveillance du CHRU de Lille

Editorial de Madame Martine AUBRY, Présidente du Conseil de Surveillance du CHRU de Lille le projet d établissement 2012-2016 du chru de lille Editorial de Madame Martine AUBRY, Présidente du Conseil de Surveillance du CHRU de Lille Le Projet d Etablissement 2012-2016 engage la communauté des

Plus en détail

Annexe : Tableau récapitulatif des actions

Annexe : Tableau récapitulatif des actions Direction e de l offre de soins (DGOS) Direction e de la santé () Haute autorité de santé () Annexe : Tableau récapitulatif des actions Axe 1 In du patient, le patient co-acteur de sa sécurité p. 2 Axe

Plus en détail

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Les pages qui suivent constituent les Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière. Elles représentent l expression consensuelle de ce que

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE

AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE L AGENCE REGIONALE DE SANTE D ALSACE RELATIF A LA CREATION DE PLACES DE SERVICES DE SOINS INFIRMIERS A DOMICILE (SSIAD) ARS Alsace Cité

Plus en détail