EAU SERVICE COMPRENDRE LA RADIOACTIVITÉ DANS L EAU LES CAHIERS P. 2 QUE FAUT-IL SAVOIR SUR LA RADIOACTIVITÉ?

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1 LES CAHIERS SUPPLÉMENT TECHNIQUE DU MAGAZINE EAUSERVICE N 35 - FÉVRIER 01 EAU SERVICE COMPRENDRE LA RADIOACTIVITÉ DANS L EAU P. QUE FAUT-IL SAVOIR SUR LA RADIOACTIVITÉ? P. 3 QUELS SONT LES SOURCES D EXPOSITION ET LES RISQUES POUR LA SANTÉ? P. 4 QUE DIT LA RÉGLEMENTATION? P. 5 QUELS SONT LES INDICATEURS À SUIVRE ET COMMENT? P. 6 COMMENT GÉRER LE SUIVI DE LA RADIOACTIVITÉ? P. 7 COMMENT GÉRER UNE CRISE? P. 8 QUESTIONS-RÉPONSES

2 RADIOACTIVITÉ NATURELLE OU ARTIFICIELLE RADIOACTIVITÉ : CE QU IL FAUT SAVOIR IL EST ESSENTIEL DE CONNAÎTRE ET COMPRENDRE LA RADIOACTIVITÉ POUR ASSURER UN BON SUIVI DES EAUX DISTRIBUÉES ET POUVOIR GÉRER LES ÉVENTUELS DÉPASSEMENTS. 1 RAPPEL GÉNÉRAL La radioactivité est un phénomène physique naturel ou provoqué, au cours duquel des noyaux atomiques instables - ou rendus instables par des réactions nucléaires - se désintègrent pour revenir à l état stable. Cette désintégration dégage de l énergie sous forme de rayonnements divers : α (noyaux d Hélium : protons et neutrons), β (électrons), γ (électromagnétique). Les radionucléides, contraction de radioactivité et de nucléide (le noyau de l'atome), sont des atomes dont le noyau est instable et est donc radioactif. désintégration par seconde (dps). MARS FÉVRIER AVRIL JANVIER β γ un Gray (Gy) : énergie absorbée un Sievert (Sv) : 1 Gray X facteur d'un joule par kilogramme de matière. de qualité spécifique du rayonnement (FQ). ORIGINES DE LA RADIOACTIVITÉ De tout temps, la radioactivité est présente dans notre environnement. Elle prend ses sources dans les différents nucléides qui existent à l état naturel et dans l activité humaine. A. RADIOACTIVITÉ NATURELLE naturels tels que l uranium, le thorium, le potassium, le rubidium, le plomb, le radium, le radon sont présents dans de nombreuses roches de la croûte terrestre. B. RADIOACTIVITÉ ARTIFICIELLE La radioactivité artificielle se dégage lorsque les désintégrations Les éléments radioactifs 4 α TROIS UNITÉS DE MESURES DE LA RADIOACTIVITÉ À CONNAÎTRE* un Becquerel (Bq) : une 3 NOYAU INSTABLE des noyaux atomiques sont provoquées. Les propriétés radioactives de certains éléments sont utilisées dans diverses applications : les centrales nucléaires, les centres hospitaliers (radiographie, radiothérapie), les laboratoires et les centres de recherches. RADIOACTIVITÉ DE L EAU RADIOACTIVITÉ NATURELLE (VALEURS MOYENNES) En général, la radioactivité de l eau est faible. Elle est due à la présence naturelle dans la ressource de certains radionucléides et notamment au potassium 40. Pour les eaux souterraines profondes, la présence d uranium, de thorium, de radium peut être aussi importante. Elle peut également être augmentée par la présence de radionucléides artificiels résultants de mauvaises manipulations médicales ou industrielles. Type de radioactivité Rayons cosmiques Rayonnement tellurique Radon Corps humain Eau de pluie Eau de mer Lait Huile de table Pommes de terre Sol sédimentaire Sol granitique RADIOACTIVITÉ ARTIFICIELLE (VALEURS MOYENNES) Type de radioactivité Energie nucléaire Essais nucléaires Examens médicaux Divers Valeur moyenne 0,0 msv/an 0,1 msv/an 1 msv/an 0,05 msv/an *LES DÉFINITIONS SONT PRÉCISÉES À LA RUBRIQUE QUESTIONS-RÉPONSES P.8. Valeur moyenne 0,3 à 0,5 msv/an 0,5 à 1 msv/an 1,5 à msv/an 0, msv/an 0,3 à 1 Bq/l 10 à 15 Bq/l 50 à 80 Bq/l 180 Bq/l 100 à 150 Bq/kg 400 Bq/kg Bq/kg

3 EXPOSITION ET EFFETS SUR LA SANTÉ SI DES RISQUES EXISTENT EN CAS D ACCIDENT, À L ORIGINE DE FORTES CONCENTRATIONS, IL FAUT SAVOIR QUE LA RADIOACTIVITÉ DE L EAU À L ÉTAT NATUREL EST FAIBLE. 1 SOURCES D EXPOSITION Les deux principales sources d exposition sont : la présence naturelle du radon dans l air ; l irradiation artificielle d origine médicale (radiographie, scanner, radiothérapie). L exposition humaine à la radioactivité est très variable géographiquement et dépend pour une grande part de l altitude, de l habitat et du type de sol. Des roches comme le granite sont particulièrement riches en uranium et émettent des rayons gamma. Le radon, un gaz issu de la désintégration de l uranium naturellement contenu dans le sol, est davantage présent dans les régions granitiques, volcaniques et uranifères (Bretagne, Massif Central, Vosges, Corse). Il est responsable à lui seul de la plus grande part de l exposition moyenne à la radioactivité (34 % environ au niveau national selon l Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN), 4 % au niveau mondial selon l Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le radon et ses descendants pénètrent dans l organisme par l air inhalé (rayonnement tellurique et matériaux SOURCES D'EXPOSITION Rayonnement humain interne : 6 % Rayons cosmiques : 9 % Rayonnement tellurique : 1 % Radon : 40 % RISQUES POUR LA SANTÉ Utilisations médicales : 30 % Origines diverses : 1 % Utilisations industrielles : 1 % Retombées : 1 % de construction) et plus rarement par l eau de boisson. En général, les concentrations en radon des eaux sont faibles. Mais étant gazeux, le radon est facilement entraîné par les eaux. De plus, certaines sources, et tout particulièrement les puits profonds, présentent des concentrations élevées. Le radon est très soluble dans les eaux froides sous pression et peut donc être facilement transporté jusqu au robinet. CARTE DES ACTIVITÉS VOLUMIQUES DU RADON DANS LES HABITATIONS (BILAN )** Moyennes arithmétiques départementales en Bq.m > 151 La radioactivité naturelle en France est en moyenne de,4 msv/an. Les teneurs en radon varient du simple au triple. La part de l alimentation dans l exposition humaine à la radioactivité est estimée à seulement 16 % et l exposition via l eau potable ne représente qu une part infime : moins de 0,1 msv/an. Tous les radioéléments ne présentent pas les mêmes dangers. Leur concentration, leur nature et leur période radioactive déterminent leur caractère dangereux. L activité d un radioélément se mesure en Becquerel (Bq/l, Bq /m 3 ). Les rayonnements cèdent leur énergie à la matière qu ils traversent. La dose absorbée est l énergie absorbée par la matière. Les effets sur l organisme dépendent de la dose reçue et de la durée pendant laquelle cette dose a été reçue. La mesure seule de l activité nucléaire n est pas suffisante pour en estimer l impact sur l homme. Pour traduire l effet produit sur les organismes vivants, la dose équivalente absorbée a été définie. L unité est le Sievert (Sv)*. Au-delà d une certaine dose, les particules radioactives peuvent générer des lésions de l ADN. Chez l homme et l animal, il a été démontré que la radioactivité, à des doses élevées, augmentait l incidence à long terme de cancer. Toutefois, dans le domaine des «faibles doses», le risque d apparition de cancer n a pas été prouvé. Alors qu à l inverse, des effets bénéfiques ont été constatés et mis en œuvre dans le domaine des traitements par radiothérapie. *VOIR DÉFINITION P. 8 DANS LA RUBRIQUE QUESTIONS-RÉPONSES. **SOURCE : IRSN. 3

4 RÉGLEMENTATION TEXTES LA RÉGLEMENTATION INTÈGRE DÉSORMAIS LE CONTRÔLE DE LA RADIOACTIVITÉ AU CONTRÔLE DE LA QUALITÉ DES EAUX. LES RECOMMANDATIONS AU NIVEAU MONDIAL SONT REPRISES DANS LES RÉGLEMENTATIONS EUROPÉENNE ET FRANÇAISE. 1 DANS LE MONDE La Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) émet les recommandations pour l ensemble des risques liés à la radioactivité naturelle et artificielle que chaque pays doit adapter à sa propre législation. La dernière recommandation date de 007 (CIPR 103). Pour le public, toutes expositions confondues, la limite de la dose efficace (somme des doses équivalentes) est de 1 msv/an, résultant des activités humaines en dehors de la radioactivité naturelle et des doses reçues en médecine. Cette limite peut être dépassée EN EUROPE Les recommandations CIPR sont reprises par la réglementation Euratom, notamment dans la directive 96/9 Euratom du 13 mai 1996 qui reconduit la limite annuelle de 1 msv pour le public. Dans ce texte, les facteurs de conversion de dose Sievert/ Becquerel en cas d ingestion et dinhalation, sont listés pour chaque radionucléide et diffèrent en fonction de l âge des personnes exposées. Il n y a pas de précision pour l eau de boisson, pas de valeurs d activités volumiques ou massiques ; les facteurs de conversions sont utilisés pour calculer la dose. Cette directive est en cours 3 EN FRANCE La réglementation française concernant la radioactivité des eaux de consommation a fait l objet de plusieurs décrets et arrêtés qui précisent non seulement les références de qualité des eaux (eaux *CF. STRATÉGIE PRÉSENTÉE P.5. pendant un an si la moyenne pour cinq années consécutives ne dépasse pas 1 msv/an. La dose engagée attribuable à l eau de boisson est de 0,1 msv/an. STRATÉGIE DE SUIVI Des valeurs guides de l OMS sont recommandées pour l activité volumique de l alpha global et du bêta global pour un adulte et pour une consommation de litres par jour. Si l une des valeurs est dépassée, les radioéléments présents et leur activité respective doivent être identifiés. La dose totale engagée par l ensemble des éléments d actualisation et devrait aboutir à un nouveau texte d ici 015. Dans la Directive 98/83/CE relative à la «Qualité des eaux destinées à la consommation humaine», des valeurs paramétriques sont définies pour la radioactivité de l eau : 0,1 msv/an pour la dose totale indicative (DTI) apportée par l eau. La DTI se détermine après mesure des activités alpha et bêta globales et de l activité du tritium. Ce paramètre donne la valeur globale de l exposition (naturelle et artificielle) ; 100 Bq/l pour le tritium, qui indique la radioactivité naturelle. brutes destinées à la consommation, eau de consommation), mais aussi les modalités de suivi et la gestion du risque en application des articles R.131 du Code de la santé publique. La réglementation française 4 présents est ensuite calculée. En cas de dépassement de la limite de 0,1 msv, les mesures pour réduire cette dose doivent être engagées*. VALEURS DE L OMS En 1994, les valeurs guides de l OMS étaient de 0,1 Bq/l pour l activité alpha ; 1 Bq/l pour l activité bêta. En 004, la valeur guide pour l activité alpha a été relevée : 0,5 Bq/l pour activité alpha ; 1 Bq/l pour l activité bêta. Les réglementations nationales reprendront (ou non) la valeur de 0,5 Bq/l lors des révisions de leurs textes. Cette directive est en révision. La limite de 0,1 msv par an, pour la Dose Totale Indicative (DTI) est maintenue. Ce projet de directive européenne reprend la stratégie de suivi proposée par l OMS : détermination des activités volumiques alpha global et bêta global, identification des radioéléments présents si l une des limites d activité globale est dépassée. Les valeurs de ces limites vont être vraisemblablement maintenues à 0,1 Bq/l pour l alpha (et non 0,5) et 1 Bq/l pour le bêta. (article R du code de la santé publique) suit l OMS et fixe à 1 msv/an la dose efficace maximale admissible résultant des activités humaines en dehors de la radioactivité naturelle et des doses reçues en médecine.

5 RÉGLEMENTATION INDICATEURS À SUIVRE LE SUIVI DES VALEURS SEUILS DE QUATRE PARAMÈTRES PERMET DE DÉCIDER DES RESTRICTIONS D USAGE ET DES ACTIONS CORRECTIVES À MENER EN CAS DE DÉPASSEMENT. 1 PARAMÈTRES ET VALEURS À SURVEILLER Quatre paramètres ont été retenus pour évaluer la qualité radiologique de l eau. Le suivi de ces indicateurs est intégré dans les programmes de contrôle de la qualité GESTION DES DÉPASSEMENTS La stratégie de contrôle française suit la réglementation mondiale en prenant en compte la mesure des activités alpha et bêta et du tritium. Si l une des limites est dépassée, les radioéléments présents sont identifiés et l activité volumique de chacun d eux est mesurée. Si la DTI est inférieure à 0,1 msv, l eau est propre à la consommation. Si elle est supérieure, des mesures des eaux distribuées au même titre que les paramètres microbiologiques et physico-chimiques. Chacun de ces paramètres a une valeur seuil à ne pas dépasser : pour réduire la dose et des décisions de consommation par les autorités sanitaires sont prises. Pour une DTI comprise entre 0,1 msv/an et 0,3 msv/an : aucune action corrective n'est nécessaire, sauf si des solutions de substitution, simples et économiques, existent (ex : dilution, raccordement à un autre réseau). l activité alpha globale : 0,1Bq/l ; l activité béta globale résiduelle : 1 Bq/l ; l activité tritium : 100 Bq/l ; la DTI : < 0,1 msv. Pour une DTI comprise entre 0,3 msv/an et 1 msv/an : rechercher des solutions pour réduire la dose au cas par cas ; l'utilisation de l'eau pour la boisson est déconseillée pour la préparation des aliments pour les nourrissons, enfants et femmes enceintes. Pour une DTI supérieure à 1 msv/an : mettre en place impérativement des mesures pour réduire l exposition. STRATÉGIE FRANÇAISE INDICE DE RADIOACTIVITÉ ALPHA GLOBALE, BÉTA GLOBALE ET TRITIUM 1 er cas e cas 3 e cas 4 e cas αt < 0,1 Bq/l βt < 1 Bq/l 3H < 100 Bq/l αt < 0,1 Bq/l βt < 1 Bq/l et 3H > 100 Bq/l αt > 0,1 Bq/l ou βt > 1 Bq/l 3H < 100 Bq/l αt > 0,1 Bq/l βt > 1 Bq/l 3H > 100 Bq/l Identification des radionucléides artificiels () Identification des radionucléides naturels (1) Si αt ou βt d'origine naturelle Oui Non Identification des radionucléides naturels (1) Identification des radionucléides artificiels () Eau propre à la consommation Calcul de dose (TID) Dose < 0,1 msv Oui Non Mesure pour réduire la dose et décision de consommation par autorité sanitaire (1) RADIOÉLÉMENTS NATURELS : U ET 6 Ra. () RADIOÉLÉMENTS ARTIFICIELS, α : 41 Am, 38 Pu, 39 Pu, β : 14 C, 90 Sr, γ : 60 Co, 131 I, 134 Cs, 137 Cs. 5

6 SURVEILLANCE LE SUIVI ET LA RÉACTION LA RADIOACTIVITÉ DE L EAU ÉTANT NATURELLEMENT FAIBLE, LE SUIVI DES EAUX DISTRIBUÉES EST DÉLICAT ET NÉCESSITE DES DISPOSITIFS ADAPTÉS POUR ASSURER UNE BONNE SURVEILLANCE. 1 SYSTÈME DE SURVEILLANCE DE LA RADIOACTIVITÉ : EXEMPLE DE LA SEINE Depuis 199, les Producteurs d eau (Syndicat des Eaux d Ile de France, Eau de Paris, Lyonnaise des Eaux), l Agence de l Eau Seine Normandie et EDF ont signé une convention pour le suivi radiologique de la Seine. Le dispositif de surveillance repose sur un ensemble de mesures : un suivi analytique par un laboratoire spécialisé avec mesures des trois paramètres indicateurs de l activité radiologique (alpha, bêta et tritium), des mesures spécifiques d identification des principaux radionucléides rejetés par une centrale électronucléaire et les autres secteurs d activité ; des études pour avoir une meilleure Légende à venir, légende à venir. ANALYSES D URGENCE Le CIRSEE, centre de recherche de SUEZ ENVIRONNEMENT, a signé un contrat avec un laboratoire du CEA pour l analyse de la radioactivité d échantillons d eau. connaissance sur l état et l évolution de la ressource en eau ; le suivi en continu de la radioactivité par les balises gamma. Exemple : LA BALISE DE NANDY (77) Située sur la Seine, en amont de l'usine de production d'eau potable de Morsang et de Paris, la station d'alerte de Nandy dispose d'une balise de suivi en continu de la radioactivité. En mesurant l'activité gamma globale et les radionucléides, la station indique un dysfonctionnement de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Des analyses supplémentaires sont réalisées in situ : pour identifier d éventuelles traces de radionucléides traceurs d un rejet 1 OU VISUELS DU SITE DE NANDY À VENIR Légende à venir, légende à venir. Ce contrat garantit en toute situation d urgence radiologique, l analyse de 5 échantillons d eau par tranche de 7 heures et la communication des résultats dans un délai de 8 heures. anormal d origine électronucléaire (gamme plus large que les 3 radioéléments suivis par la balise) ou pour valider le calage de la balise. Ce suivi est réalisé une fois par mois ; pour compléter le contrôle sanitaire sur eau brute, sur les activités globales alpha, bêta et tritium. Ce contrôle est effectué une fois par mois ; pour caractériser le «bruit de fond» radioactif de la ressource sur une gamme large de radioéléments naturels, issus des applications médicales ou électronucléaires (émetteurs alpha, gamma et béta). Ce suivi plus complet est réalisé une fois par semestre. Des analyses complémentaires sont également menées en cas de pics significatifs de l activité gamma détectés par la mesure en continu de la balise. En cas de détection d un pic en radioactivité totale, l alerte est donnée auprès de l Agence Régionale de Santé (ARS) et les analyses d urgence par le Commissariat à l Energie Atomique (CEA) sont réalisées. De même dans les suivis hebdomadaire et mensuel, si des mesures sont supérieures aux normes sanitaires, l ARS est informée. En cas de pollution détectée, l information du producteur amont parvient au producteur aval. Des analyses de confirmation sont effectuées dans un délai de 16 heures ouvrables après la réalisation des analyses rapides, avec des limites de détection plus faibles. ANALYSES RAPIDES Type d analyse Limite de détection (Bq/l) α total 8 β total 10 Tritium 30 Spectométrie γ 10 ANALYSES DE CONFIRMATION Type d analyse Limite de détection (Bq/l) α total 0,1 β total 1 Tritium 9 Spectométrie γ 1 6

7 SURVEILLANCE GESTION DE CRISE ET TRAITEMENTS POTENTIELS MÊME SI LES RÉSULTATS DE SURVEILLANCE SOULIGNENT DE TRÈS RARES ET FAIBLES DÉPASSEMENTS,UNE PROCÉDURE DE GESTION DE CRISE EST EN COURS D ÉLABORATION POUR RÉAGIR EN CAS DE CRISE NUCLÉAIRE. Conformément à la Directive européenne 98/83/CE, les ARS exercent des contrôles réguliers de la qualité radiologique des eaux reprenant les quatre paramètres. Le premier bilan sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine a été réalisé entre 005 et 007. L Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), la Direction Générale de la Santé (DGS) et l IRSN considèrent que la qualité radiologique des eaux distribuées en France est satisfaisante. 1 RÉSULTATS DE SURVEILLANCE POUR LES EXPLOITATIONS GÉRÉES PAR LYONNAISE DES EAUX Sur les paramètres de référence en mesure de radioactivité, le bilan de suivi réalisé, depuis 003 jusqu à mars 011, par le logiciel d analyse de l eau de Lyonnaise des Eaux est le suivant : pour la DTI : 3 faibles dépassements ont été relevés sur valeurs saisies (0,14 ; 0,110; 0,145 msv/an pour une référence de 0,1 msv/a). pour le Tritium : les 8 66 valeurs saisies sont inférieures à la référence de 100 Bq/l (cf. schéma ci-contre). TRITIUM* valeurs atteignant au maximum 45 Bq /l : 10 % valeurs nulles : 90 % ELABORATION D UNE PROCÉDURE DE GESTION DE CRISE Un accident nucléaire ou une catastrophe naturelle (comme une éruption volcanique) peuvent être à l origine de la contamination des ressources en eau. Lyonnaise des Eaux travaille à l élaboration d un plan d actions avec l ASN et d autres producteurs d eau dans le Sud parisien afin d être mieux préparé à une éventuelle contamination. Ce plan d action en construction est composé de 5 volets : scénarii de contamination avec des rejets atmosphériques et aqueux directs : émission de radionucléides entraînant des activités radiologiques et de fortes concentrations avec une durée de rejet plus ou moins longue ; modèles de transferts jusqu aux prises d eau : modèles de dispersion atmosphérique et de dépôts au sol, de transfert hydrologique dans le bassin versant et écoulement en rivière et dispersion ; alerte par les balises gamma grâce à leur calibrage adapté et au choix des seuils par radionucléides d intérêts (I131, Cs137 et Co 60) ; Plusieurs traitements pour éliminer la radioactivité de l eau peuvent être cités, même si peu de données à l échelle industrielle sur l efficacité des procédés de traitement sont disponibles : les traitements de clarification par coagulation-floculation et la précipitation à la chaux sont très efficaces (de 70 à 90 % d élimination suivant le radioélément) et adaptés au traitement de grands volumes d eau ; l adsorption par charbon cette technique est valable pour certains efficacité des filières de traitement d alimentation en eau potable (AEP) en situation post-accidentelle et gestion des déchets AEP contaminés ; capacité de prise en compte, en sortie d'usine AEP, de nouvelles valeurs seuils acceptables, modifiées par les services de l'etat, en période post-accidentelle. QUELS SONT LES TRAITEMENTS POTENTIELS DE LA RADIOACTIVITÉ DE L EAU? radioéléments ; l échange d ions sur résine est un procédé pratique pour de petits volumes et très efficace pour l uranium et le radium (de 40 à 70 %) ; l aération est la seule technique efficace pour éliminer le radon mais pollue l air. *SUR 8 66 VALEURS SAISIES PAR LYONNAISE DES EAUX. 7

8 QUESTIONS RÉPONSES 1- QUELLES SONT LES MESURES DE LA RADIOACTIVITÉ? Les trois unités de mesures à connaître sont : A. L activité d une source radioactive est égale au nombre de désintégration par unité de temps. L unité d activité est le becquerel (Bq). Un Becquerel (Bq) = une désintégration par seconde (dps). B. Les rayonnements cèdent leur énergie à la matière qu ils traversent. La dose absorbée est l énergie moyenne absorbée par unité de masse de matière. L unité de dose absorbée est le Gray (Gy). Un Gray = énergie absorbée d'un joule par kilogramme de matière. C. Chaque type de rayonnement, à énergie absorbée égale, a un effet spécifique sur la matière vivante. Pour tenir compte des différents effets biologiques des rayonnements et pour mesurer les dégâts causés, à un organisme vivant, une unité de radioprotection a été définie. C est l équivalent de dose (ou dose équivalente à l organe, au tissu), exprimé en Sievert (Sv). Un Sievert (Sv) = un Gray (Gy) X facteur de qualité spécifique du rayonnement (FQ). - A QUOI CORRESPONDENT LES ANCIENNES UNITÉS DE RADIOACTIVITÉ : CURIE, RAD, REM? Les anciennes unités de radioactivité (Curie, Rad, Rem) bien que non officielles sont encore utilisées dans certains pays. En voici le tableau de conversion : TABLEAU DE CONVERSION Activité Becquerel (Bq) Bq = Ci Curie (Ci) 1 Ci = 3, Bq Dose absorbée Gray (Gy) 1 Gy = 100 rad Rad (rad) 1 rad = 10 - Gy Equivalent de dose Sievert (Sv) 1 Sv = 100 rem Rem (rem) 1 rem = 10 - Sv 3- QUELLES SONT LES VALEURS LIMITES POUR L URANIUM ET LE RADON FIXÉES PAR L OMS? La limite sur la concentration en uranium dont la toxicité chimique est supérieure à la toxicité radiologique a été fixée par l OMS. Elle est passée de : µg/l en 1998, à 15µg/l en 004, puis à 30µg/l en 011. Pour le radon, les directives de l OMS de 004, recommandent de prendre des mesures pour réduire la concentration en radon si la limite de 100 Bq/l est dépassée. Le projet de révision de la directive européenne 98/83/CE introduit une limite d activité pour le radon de 100 Bq/l. 4- QUELS SONT LES IMPACTS DES RAYONS α, β, γ ET χ SUR LA SANTÉ? Les rayons α et β sont dangereux si leurs sources sont ingérées ou inhalées. Les rayons γ et χ, qui sont très pénétrants, sont généralement dangereux sans être ingérés. POUR PLUS D INFORMATION OU POUR COMMANDER DES EXEMPLAIRES DE LA COLLECTION CAHIERS TECHNIQUES EAU SERVICE, CONTACTER : CONTACT-CAHIERTECHNIQUE@LYONNAISE-DES-EAUX.FR GESTION-PATRIMONIALE-RESEAUX-D EAU Les cahiers Eau service est un supplément du magazine Eau service n 35. Le journal de Lyonnaise des Eaux pour les collectivités locales. Trimestriel édité par Lyonnaise des Eaux, 16, place de l Iris, 9040 Paris-La Défense Directeur de la publication et de la rédaction : Hélène Parent Rédactrices en chef : Vanessa Filhol et Aurélie Vallée Comité de rédaction : Alexis Faivre D'arcier, Nicolas Julien, Axelle Lima, Olivier Parlant, Guillaume Roucher, Amandine Ricciardi, Guy Gelas, Philippe Masse, Laure-Helene Courpron, Karine Gervaise, Pascal Le Halpere, Nicolas Levy, Clementine Duclert, Dominique Vienne Conception graphique et réalisation : 5, rue Camille Desmoulins, 9448 Issy-les-Moulineaux Cedex Imprimerie : Clément ISSN : X. Illustrations et infographies : Chantal Rivière.

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