DJIBOUTI. Tendances en Afrique orientale en matière de science, technologie et innovation (Chapitre 19)

Transcription

1 LANCEMENT DU RAPPORT DE L UNESCO SUR LA SCIENCE : VERS 2030 DJIBOUTI LE 4 DÉCEMBRE 2016 Tendances en Afrique orientale en matière de science, technologie et innovation (Chapitre 19)

2 Contenu Pays membres de l Afrique orientale et centrale Introduction Tendances en matière de Gouvernance et de Politique relatives a la STI Tendances en matière d éducation et de R&D Conclusion

3 Pays membres de l Afrique orientale et centrale Burundi Cameroun Comores Djibouti Érythrée Éthiopie Gabon Guinée équatoriale Kenya Ouganda République centrafricaine République du Congo Rwanda Somalie Soudan du Sud Tchad

4 Introduction Les 16 pays sont classés par la Banque mondiale parmi les économies à faible revenu ( a l exception de Cameroun, Djibouti, la République du Congo et le Soudan du Sud) Tous les pays entrent dans la catégorie des pays pauvres très endettés, sauf Djibouti, la Guinée équatoriale, le Kenya et le Soudan du Sud Cinq des 12 premiers pays producteurs de pétrole du continent sont situés en Afrique orientale et centrale ( seulement le Soudan du Sud et le Tchad exportent du pétrole) La moitié de la région soufre de la fragilité et conflits. Notamment: du Burundi, de l Érythrée, de la République centrafricaine, de la République du Congo, de la Somalie, du Soudan du Sud et du Tchad Trois communautés économiques régionales principales: Le Marché commun de l Afrique orientale et australe (COMESA ), la Communauté d Afrique de l Est (CAE) et l Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).

5 Tendances en matière de Gouvernance et de Politique relatives a la STI Les programmes de la CAE, du COMESA et de l IGAD sont alignés sur ceux du Plan d action consolidé de l Afrique dans le domaine de la science et de la technologie (CPA, ). L examen du CPA a mis au jour des avancées notables dans plusieurs domaines mais l évaluation a également identifié les lacunes suivantes, parmi d autres, dans la mise en œuvre du CPA par les pays de l Afrique orientale et centrale: L échec du projet de création d un Fond africain pour la science et la technologie constitue Presque aucun État n ayant augmenté ses DIRD au niveau fixé de 1 % du PIB

6 Malgré l absence de programme du CPA, les institutions de mise en œuvre avaient pris des mesures pour promouvoir le rôle de Innovation et des femmes dans la STI

7 La promotion et exploitation des TIC demandent plus d effort La faible pénétration d Internet empêche toutefois de nombreux pays d Afrique orientale et centrale d exploiter pleinement les possibilités offertes par les TIC en matière de développement socio-économique Les taux de pénétration sont inférieurs à 7 % au Burundi, au Cameroun, aux Comores, en Érythrée, en Éthiopie, en République centrafricaine, en République du Congo, en Somalie et au Tchad, (9.5 % pour Le Djibouti) Pour le Kanya, le taux de pénétration d Internet de 14 % à 39 % de la population entre 2010 et 2013 Les abonnements à la téléphonie mobile oscillent entre 25 % (Burundi) et plus de 200 % (Gabon) de la population, (27.9 % pour Le Djibouti)

8 Tendances en matière d éducation et de R&D Le taux de scolarisation dans l enseignement primaire augmente depuis quelques années dans tous les pays Le taux de scolarisation des filles dans l enseignement secondaire demeure partout inférieur à celui des garçons, sauf au Rwanda et aux Comores Des dépenses publiques en faveur de l enseignement supérieur généralement faibles (25 % dans certains pays main mois de 3,5 % en Éthiopie)

9 Tendances en matière d éducation et de R&D-Suite R&D est plus soutenu dans certains pays vis-a-vis l objectif de 1 % du PIB fixé par le CPA, bien que les gouvernements sont souvent les principaux sources de dépenses en R&D On a toujours besoin de chercheurs pour assurer le développement durable de la région

10 La contribution de l Afrique Orientale et Central en matière de la publication scientifiques est encourageante

11 Les sciences de la vie dominent la recherche en Afrique orientale et centrale

12 Quelques pays de l Afrique orientale et centrale ont réalisé une performance exceptionnelle en matière de la promotion de la STI, que pourraient émuler d autres pays dans la région et ailleurs

13 Exemples de realisations Le Djibouti œuvre à la création d un observatoire du changement climatique en Afrique de l Est, (Le Rwanda a déjà commencé l engagement similaire avec MIT). Le Rwanda a interdit les sacs en plastique depuis En parallèle, le gouvernement a mis en place un Fonds national pour l environnement et le changement climatique au Rwanda L Ouganda, le Kenya et le Rwanda ont pu créé les fonds nationaux de l innovation et de la recherche spécialement pour catalyse la mise en actions the politiques de STI respectives. Création des cités technologiques au Kenya La République du Congo a séparé le Ministère de la recherche scientifique et de l innovation technologique du Ministère de l éducation Production des ordinateurs portables au Rwanda Création de l Institue est africaine pour la recherche fondamentale (en partenariat avec ICTP)

14 Conclusion Les pays de l Afrique orientale et centrale on enregistre depuis 2009 une formidable montée de l intérêt pour la STI, ont quasiment adopté la politique de STI Les gouvernements se tournent davantage vers les investisseurs que vers les donateurs. Conscients de l importance d un secteur privé solide pour stimuler l investissement et l innovation en vue du développement socio-économique, ils conçoivent des programmes pour soutenir les entreprises locales.